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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de la Formation Professionnelle

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MANUEL DE PROCEDURES
DE GESTION DU BUDGET

1994
SOMMAIRE
INTRODUCTION

CHAPITRE I : Les prévisions budgétaires


1.1 : Les dispositions législatives et réglementaires.
1.2 : L'évaluation des besoins.
1.3 : L'élaboration et l'approbation du budget.

CHAPITRE II : L'exécution du budget de fonctionnement


II. 1 : La création de la dépense.
11.2 : L'exécution de la dépense.
11.3 : Les mouvements de crédits.
11.4 : L'opération de recette.

CHAPITRE III : La régie :


III. 1 : La mise en place des régies.
111.2 : Le fonctionnement des régies.
111.3 : Le contrôle des régies.

CHAPITRE IV : Le contrôle des dépenses


IV 1 : Le contrôle à priori.
IV.2 : Le contrôle d'exécution .
IV.3 : Le contrôle de la gestion.
IV.4 : Les situations financières.

CHAPITRE V : Les crédits dlnvestissements

DISPOSITIONS GENERALES

CHAPITRE VI : Le comptable public

DISPOSITIONS GENERALES

ANNEXE : LES INSTRUMENTS DE GESTION.


MODELE N ° l : LE R E G I S T R E DES ENGAGEMENTS MOD. 1
MODELE N ° 2 : LE R E G I S T R E DES MANDATEMENTS MOD.2
MODELE N ° 3 : LE R E G I S T R E DES RECETTES MOD. 3
MODELE N ° 4 : D E C I S I O N DE VIREMENT DES CREDITS MOD. 4
MODELE N ° 5 : D E C I S I O N DE CREATION DES REGIES MOD'. 5
MODELE N ° 6 : D E C I S I O N DE NOMINATION DES REGISSEURS MOD. 6

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INTRODUCTION
La gestion budgétaire d'un établissement public à caractère administratif (E.P.A) obéit à des
dispositions législatives et réglementaires définies dans le cadre des principes de la comptabilité
publique.
Cette dernière, permet au gestionnaire d'agir dans la rigueur et le contrôle nécessaire à l'utilisation des
crédits mis à sa disposition comme elle permet de le prémunir contre les erreurs et dépassements
éventuels dans les actes de gestion qu'il engage.
Chaque année civile, des crédits sont dégagés pour le fonctionnement des établissements et la mise en
oeuvre de leur programme d'activité. Ces crédits répartis en recettes et dépenses, selon des règles
précises, constituent le budget de l'établissement.
A ce titre, la gestion financière englobe les opérations de :
• Planification,
• Evaluation des besoins.
• Exécution des crédits.

Le service financier doit être structuré de manière à prendre en charge ces trois missions principales,
afin de permettre à l'établissement de réaliser les objectifs prévus pour cela il doit :
• Participer à l'élaboration de tout programme portant sur les actions de formation entreprises.
• Maîtriser les paramètres de détermination des coûts pour une évaluation des besoins justifiée et
précise.
• Dégager les moyens financiers et mettre en oeuvre les procédures de financement permettant un bon
fonctionnement de l'établissement.

A cet effet, il est exigé du gestionnaire :

• Une information régulière sur toutes les dispositions réglementant la comptabilité publique.
• Une bonne exécution des orientations et note méthodologique émanant de la tutelle et portant sur
l'élaboration des prévisions budgétaires.
• Une utilisation rationnelle des crédits alloués, et une limitation du gaspillage des ressources
constituées.

L'élaboration de ce manuel est surtout motivée par le souci d'assurer aux gestionnaires une
connaissance des textes et règles régissant les actes élémentaires de gestion financière.
Les procédures détaillées relevant des opérations d'engagement et de mandatement ainsi que
l'établissement de compte de gestion feront l'objet d'un contenu de formation préalable à la nomination
de tout gestionnaire.

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CHAPITRE I
.....

Les prévisions budgétaires

La prévision budgétaire se traduit par l'expression des besoins financiers nécessaires à la réalisation
du programme d'activité d'une institution.
Celle ci doit obéir à des règles et des procédures fixées au préalable par le Ministère chargée des
finances et le Ministère de tutelle. Elle s'inscrit obligatoirement dans le cadre des orientations de la loi
de Finances de l'année considérée.
La gestion budgétaire est soumise aux textes suivants :

1.1 : Les dispositions législatives et réglementaires :


En matière de comptabilité publique les textes actualisés sont de deux types :


1°) Les Textes législatifs :
• Loi N° 84.17 du 0 7 . 0 7 . 8 4 relative aux lois de Finances ;
• Loi N° 88.05 du 12.01.88 modifiant et complétant la loi N° 84.17 du 0 7 . 0 7 . 8 4 relative aux lois de
Finances ;
• Loi N°89.24 du 03.12.89 modifiant et complétant la loi 84.17 du 07.07.84 relative aux lois de
Finances ;
• Loi N° 90.21 du 15.08.90 relative à la comptabilité publique ;

• Loi N° 90.32 du 04.12.90 relative à l'organisation et au fonctionnement de le cour des comptes ;

N.B. = et toute loi de finance de l'année considérée.

2 ) Les Textes réglementaires :


• Décret N° 64.57 du 10 février 1964 modifiant et complétant la compétence du contrôleur financier.
• Décret N° 91.315 du 0 7 . 0 9 . 9 1 fixant les procédures, les modalités et le contenu de la comptabilité
des ordonnateurs et des comptables publics ;
• Décret N° 91.434 du 09.11.91 portant réglementation des marchés publics ;
• Décret N° 91.314 du 0 7 . 0 9 . 9 1 relatif à la procédure de réquisition des comptables publics par les
ordonnateurs ;
• Décret N° 92.19 du 09.01.92 fixant la procédure de paiement par accréditif des dépenses de l'état,
des collectivités locales et des E.P.A ;
• Décret N°92 26 du 13.01.92 relatif aux comptes courants postaux des comptables publics et des
régisseurs ;
• Décret N° 92.414 du 14.11.92 relatif au contrôle préalable des dépenses engagées ;
• Décret 93.108 du 05.05.93 fixant les modalités de création, d'organisation et de fonctionnement des
régies de recettes et de dépenses ;
• Arrêté N°001 du 06.01.91 relatif à l'accréditation des ordonnateurs auprès des comptables publics
assignataires.
• Arrêté N°040 du 17.11.92 fixant le seuil au delà duquel le paiement par virement des dépenses
publiques est obligatoire.

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1.2 : L'évaluation d e s besoins :
Les besoins d'un établissement sont évalués sur la base de :
La note méthodologique transmise par la tutelle et portant sur :
• La situation réelle du personnel en poste ( y compris les régularisations).
• Le programme d'activité prévu pour l'année
• L'écart probable financier engendré par l'augmentation des prix ( situé entre 5 et 10%).

Cette évaluation porte sur les dépenses obligatoires et de fonctionnement et doit impérativement
respecter la note méthodologique transmise par la tutelle chaque année.

17 Dépenses de personnel :
Constituées par les dépenses de personnel ainsi que les charges y afférent et regroupées dans la section
I. Celles ci se font sur la base des crédits nécessaires aux traitements, présalaires et charges sociales .
Elles concernent :
• L'effectif réel en poste au 31 Décembre de l'année écoulée.
• Le^agents dont les dossiers sont en cours de recrutement ou de régularisation (rappel).
• Les nouveaux postes prévus selon le plan d'action de l'établissement.
• L'état des bourses et présalaires au 31 Décembre.
• L'état des diverses cotisations.

Toutes ces dépenses prévues doivent obligatoirement être couvertes financièrement durant la mise en
place des crédits y compris les indemnités liées à chaque poste et les rappels dus au titre des
nominations, avancement et titularisation.
f

27 Les dépenses de fonctionnement :


Chacun des chapitres de la section II devra être doté des crédits correspondants aux besoins exprimés.
Ces derniers tiennent compte de la consommation de l'exercice précédent des activités prévues et des
augmentations éventuelles des prix.
N B :Les crédits nécessaires au fonctionnement doivent être justifiés annuellement et en totalité,
ceux ouverts au titre d'un exercice, ne créent aucun droit de reconduction pour l'exercice suivant,
s'ils n'ont pas été consommés.
L'ensemble des 2 sections (ou 03 selon nomenclature du budget) sont regroupés au titre I I , représentant
les dépenses.
Le total de ce titre doit être équilibré avec le total du titre I représentant les recettes . Ces dernières sont
déterminées par le texte de création de l'établissement, elles sont constituées en règle générale :
• Des subventions allouées par l'état
• Des dons et legs
• Des ressources diverses liées à l'activité de l'établissement.
• Des reliquats des exercices précédents
• Des recettes diverses
• Des produits provenant du fonctionnement de la cantine
• et autre nouvelle recette prévue par voie réglementaire.

Toutes ces recettes sont évaluées sur la base des dispositions prévues par la loi de finances.

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L'élaboration des prévisions budgétaires est soumise à des dispositions communes et particulières fixées
par circulaire du Ministère de tutelle, cette circulaire arrête le planning de mise en place et
d'approbation du budget. Comme elle fixe les orientations relatives aux opérations de détermination des
crédits de fonctionnement pour chaque chapitre.

1.3 : L'Elaboration et l'approbation du budget :

Une fois les besoins évalués et quantifies, sur la base de programme d'activité, le projet de budget est
élaboré conformément au décret N°89 198 du 7.11.89. « fixant les conditions de répartition des recettes
et des dépenses prévues au titre des budgets des E.P.A. régis par les dispositions statutaires
communes ».
Dans ce cadre , il est impératif de respecter l'es dispositions figurant sur la note méthodologique
d'élaboration dès prévisions budgétaires pour l'année considérée et qui porte généralement sur :
• L'échéance fixée à la transmission du projet de budget au niveau des DEFP et de l'administration
centrale,
• Le nombre d'exemplaires adoptés,
• La note de Présentation du projet,
• La situation des effectifs selon tableaux transmis „
• La situation des crédits antérieurs, faisant ressortir les reliquats,
• La dotation visée du parc auto,
• L'état matrice initial et complémentaire ,
• La situation des effectifs en formation,
• L'état des sections (réel et prévu),
• L'état des recettes à réaliser (par nature),
• L'état des travaux d'aménagement prévu accompagnés des devis estimatifs ,
• L'état des agents vacataires,
• L'état des indemnités prévus conformément à la réglementation,
• L'état des rappels dû au titre des régularisations pour chaque catégorie d'agent.
• L'état relatif au chapitre de l'alimentation.

L'ensemble de ces documents, établis en 2 exemplaires et visés par l'ordonnateur, constituent les pièces
justificatives nécessaires à l'appui des besoins exprimés.
Une fois le projet de budget approuvé par les structures du Ministère chargé des finances , il est
communiqué à l'établissement (ou au DEFP pour les CFPA) en vue de la répartition par chapitre et
article des crédits accordés en relation avec le contrôleur financier de la Wilaya pour visa du Wali.
Le projet de budget visé par l'ordonnateur et le Wali est transmis aux organes concernés par son
exécution (contrôleur financier, comptable assignataire. agent comptable de l'établissement ) et aux
structures concernées de la tutelle.
Entre l'approbation du budget et sa mise en place, seules les dépense de personnel (traitement et
présalaires) sont effectuées, celles relatives à l'alimentation et aux charges annexes (eau, gaz, électricité
, P.T.T.) peuvent être payés dans la limite du 1/12™° des crédits inscrits au budget de Tannée écoulée.

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CHAPITCΠII


L'EXECUTION DU BUDGEr
//. 1 : La création de la dépense :

Dans le cadre des textes portant statut des établissements, le Directeur est seul ordonnateur du budget.
L'accréditation de signature en matière de budget de fonctionnement est de droit pour les ordonnateurs,
elle est matérialisée par le dépôt du spécimen de signature auprès du contrôleur financier et du
comptable assignataire ainsi que l'agent comptable de l'établissement.

La création de la dépense se manifeste à 3 niveaux :


Elle peuvent être:
• Un acte obligatoire (salaire présalaire)
fi i x • / i. • • •

• Un acte volontaire cachât acquisition travaux)


• Un acte involontaire (accident dommages).

Quelque soit sa nature, elle est exécutée par l'ordonnateur et le comptable public conformément aux
attributions de chacun d'eux, et se caractérise par :
• L'engagement
• La liquidation
• Le mandatement
• Le paiement.

A ce titre il y a lieu de comprendre q u e :


L'engagement est l'acte par lequel est constatée la naissance d'une dette.
La liquidation, permet la vérification sur pièces et la fixation du montant exact de la
Le mandatement est l'acte par lequel est donnée l'ordre de payer la dépense.
Le paiement est l'acte libératoire de la dépense .
Selon sa nature, la dépense est matériaiisée par l'élaboration d et*, ét boa ât coauuuade ou de devis
Tous ces actes sont soumis à l'engagement préalable du

11.2 : L'Exécution de la dépense :

Les dépenses du budget sont effectuées a d t n anneaux par l'ordonnateur : l'engagemeai a JC


mandatement.

1 ) L ' e n g a g e m e n t a u p r è s d u c o n t r ô l e u r tir.
La comptabilité des . « p - y - i t i permet de déterminer à tout KM k matant des engagements
effectués par rapport aux crédits disponibles, celle ci est tenue sur ai registre des engagements.
L'engagement des dépenses est matérialisé par une fiche d'engagement retraçant la mature et le montant
des opérations, datée et numérotée selon le modèle normalisé par le Ministère chargé des finances a
signé par i "ordonnateur.

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Le visa de l'engagement, permet la vérification de :
La qualité de l'ordonnateur,
La conformité de la dépense,
• La disponibilité des crédits ou postes budgétaires,
• L'imputation régulière de la dépense,
• La convenance de la dépense avec les justificatifs qui l'accompagnent,
• L'existences de visas préalables si la réglementation le prévoit (fonction publique, Ministère
tutelle).

Ce contrôle est sanctionné par un visa apposé sur la fiche d'engagement datée et numérotée .
Dans le cas contraire, le rejet provisoire est notifié par écrit, en invitant l'ordonnateur à procéder se
• à la rectification des opérations ,
• à présenter des justificatifs complémentaires ,

• à appuyer son engagement par un certificat administratif.

Dans tous les cas, l'ordonnateur est informé du motif exact du rejet.
En cas de rejet définitif sur un engagement de dépense, l'ordonnateur peut « passer outre » sous sa
responsabilité par décision motivée dont 01 copie sera adressée au Ministère chargé du budget.
Toutefois le « passer outre » ne peut se faire dans les cas de :
• Qualité de l'ordonnateur irrégulière,
• Indisponibilité de crédits ,
• Absence de pièces justificatives .

L'engagement accompagné d'une décision de « passer-outre » (modèle disponible au niveau des


contrôleur financiers de wilaya) est adressée au contrôleur financier pour visa de prise en compte.
Le décret N°92 414 du 14.11.92 fixe dans les articles 14 , 15 et 16 , les délais fixés au visa des dossiei
présentés au contrôleur financier ainsi que la clôture de ces derniers, son article 18 et 19 fixent les
conditions du « passer - outre ».
Aussi, pour se prémunir des rejets éventuels, l'ordonnateur doit s'assurer que son projet de dépense ne
comporte aucune défaillance ni vice de forme dans l'engagement.

2 ) L'ordonnancement et le mandatement :
La comptabilité des ordonnancements ( ou des mandatements) permet de déterminer le montant des
crédits ouverts ou délégués, le montant des mandats admis et les soldes disponibles, elle est tenue sur le
registre des mandats selon le modèle utilisé.
Les mandats de paiement sont transmis au comptables assignataire ou à l'agent comptable,
conformément aux dispositions du décret n°93 46 du 06.02.93 fixant les délais de paiement des
dépenses publiques, ils sont admis en dépense dans un délai maximum de (10) dix jours, à compter de la
date de leur réception.
En cas de non conformité du mandat ou de l'ordonnancement le comptable signifie à l'ordonnateur son
rejet, dûment motivé.

Après admission en dépense, un exemplaire revêtu de la mention de règlement (admis en dépense le ..)
est transmis à l'ordonnateur

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Des situations mensuelles, rendant compte des paiements effectués sont élaborées par l'agent comptable
à l'ordonnateur pour le suivi des états de paiements émis.
Pour le paiement, c'est opération qui relève du ressort du comptable publiqueet représente la
libération des dépenses.
Après avoir satisfait aux obligations prévues aux articles 35 et 36 de la loi N° 90.21 du 15 Août 1990
relative à la comptabilité publique, le comptable public doit procéder au paiement de la dépense ( ou du
recouvrement de la recette) dans les délais fixés par la réglementation.
En cas de refus de payer par le comptable public, l'ordonnateur peut requérir par écrit et sous sa
responsabilité, qu'il doit passer outre à ce refus, selon les conditions fixées à l'article 48 de la loi sus
citée.

Toutefois, le comptable public est tenu de déférer la réquisition, si le refus est motivé par :

• L indisponibilité des crédits,


• L'absence de justification du service fait,
• Le caractère non libératoire du paiement,
• L'absence de visa du contrôle des dépenses engagées (ou de la commission des marchés habilitée
selon le cas).

Le décret N° 91.314 du 7.09.91 relatif à la procédure de réquisition des comptables publics par
l'ordonnateur fixe dans les articles 1 et 2 , les conditions de cette réquisition et les délaisde sa mise en
oeuvre.

11.3 : Les Mouvements de crédits :


Au cours de sa gestion, l'ordonnateur peut être amené à réaliser des opérations de virement des crédits
inscrits au budget, pour assurer le bon fonctionnement de ces services.
Ce virement de crédits autorisés est assujetti à des dispositions particulières :
17 II est autorisé dans le cas de virement d'un article à un autre au sein du même chapitre, il est
effectué par l'ordonnateur, après visa du contrôleur financier qui doit s'assurer de la conformité et la
nécessité de 1 opération.
Il est opéré par décision (voir modèle en annexe) de l'ordonnateur à concurrence des crédits accordés
pour assurer la dépense envisagée.
N B : Le contrôleur financier peut exiger un certificat administratif établit par l'ordonnateur,
pour justifier certains virements dans les dépenses de fonctionnement.
27 Le virement est soumis à une réglementation particulière quand il est effectué d'un chapitre à un
autre , à ce titre , il est proposé par l'ordonnateur est soumis à l'administration de tutelle et à celle
chargée des finances.
Ce dernier est accordé pour réajuster les crédits limitatifs.
37 Toutefois , le virement des crédits inscrits aux dépenses obligatoires (salaires et présalaires) de la
Section I vers la section II de fonctionnement, est strictement interdit. Alors que ceux de la section II
vers la section I sont autorisés selon la réglementation.
Ces virements de crédits fonc l'objet de dossier constitué de toute pièce justificative et présenté au
contrôle à tout moment.
Ils doivent ressortir sur la situation financière établie par l'ordonnateur et sur celle du comptable
public.

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11.4 : Les opérations de recette :

Les opérations de recettes se réalisent à travers le recouvrement par tous les moyens de droit
expressément autorisés par la réglementation.
Les crédits ouverts au titre I du budget sont présentés par les recettes définies par nature, ci après :
1°/ La subvention : représente le montant des crédits ouverts servant à subventionner les actes de
dépenses prévues au titre II.
Cette enveloppe est virée par le Ministère de tutelle par tranche (généralement trimestriellement). Dès
son versement sur le compte du budget de l'ordonnateur, ce dernier établit un titre de recette, au profit
du comptable public pour couvrir les dépenses prévues.
La même opération est effectuée jusqu'à épuisement du montant total de la subvention en fin d'exercice
budgétaire
27 Les recettes provenant du fonctionnement de la cantine :
Ces dernières sont encaissées par le régisseur désigné à cet effet et reversées au compte recette du
budget par un titre de perception émis au profit du comptable public conformément à la réglementation
en vigueur.
3 7Les< recettes provenant de l'activité de l'établissement :
!
Ces dernières peuvent être de plusieurs nature :

• Celle qui proviennent dès actions et prestations de formation (cours du soir convention à la carte).
• Celle qui proviennent de la vente des articles et produits réalisés par les stagiaires .Ce type de recette
est régis par le décret N°92 05 du 04 Janvier 1992. fixant les modalités d'affectation des revenus
provenant des travaux et prestations effectués par les établissements en sus de leur mission
principale, et notamment les textes d'application du décret sus cité, leur versement est opéré de la
même manière que toutes les recettes du titre I.

4 ° / Les recettes diverses : sont représentées par l'ensemble des titres de perception émis à l'occasion de
retenues sur salaires ou présalaires (selon réglementation) d'économie réalisée sur une dépense déjà
engagée ou de remboursement de trop perçu. Leur montant est régulièrement cumulé sur le bordereau
des émissions établies.

57 Lés reliquats : budgétisés sont représentés par les soldes dégagés lors des exercices budgétaires
précédents, ils sont comptabilisés au compte de l'exercice prévisionnel en recette si ils sont positifs.

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CHAPirRE III
LA REGIE
III. 1 : La mise en place des régies :

Le décret N°93 108 du 5 Mai 1993 fixe les modalités de création, d'organisation et de fonctionnement
des régies de recettes et de dépenses.
Les régies constituent une procédure exceptionnelle d'exécution d'une catégorie de recettes ou de
dépenses publiques.
Elles sont crées par décision de l'ordonnateur du budget, après accord écrit du comptable assignataire.
La décision de création d'une régie comporte les indications ci après ( voir modèle en annexe ) :
• L objet,
• Le siège,
• La dénomination,
• L'indicatif,
• Les chapitres de dépenses ou le compte d'imputation des recettes ,
• Le montant de la dépense unitaire,
• Le délai de production des justificatifs ,
. L'indicatif de l'ordonnateur et un numéro d'ordre.

Les décisions de création de la régie peuvent faire l'objet de modification affectant en augmentation ou
en diminution le plafond de l'avance et la dépense unitaire. Ces modifications peuvent également
concerner les chapitres d'imputation de la régie.
Au même titre que la création, les modifications de décision sont établies par l'ordonnateur après accord
écrit du comptable assignataire.
La régie est supprimée par décision de l'ordonnateur, celle ci doit être notifiée au comptable assignataire
dans un délai de huit (08) jours maximum.

• La régie ne devra être opérationnelle que lorsque les conditions de sa mise en place seront réunies.
• sécurité du bureau abritant la régie,
• coffre fort conforme à la réglementation, régissant les caisses de liquidité,
• qualité conforme du régisseur.
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III.2 : Le fonctionnement des régies :

L'ordonnateur doit veiller au fonctionnement de la régie conformément aux dispositions du décret N°93
108 du 05.05.93.
La régie sera confiée à un régisseur choisit parmi les agents titulaires et nommé par décision de
l'ordonnateur( voir modèle en annexe ).
Cette nomination est soumise à l'agrément du comptable assignataire.
Après accord, la décision de nomination du régisseur est notifiée par l'ordonnateur :
• Au comptable public,
• Au contrôleur financier,

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• Au régisseur. V 4
V --' .:•

En cas de changement de titulaire de la régie , l'ordonnateur nomme un nouveau régisseur dans les
conditions prévues à l'article 11 du décret sus-cité.
7)La régie de recettes :

La nature des produits à encaisser par régie est fixée par la décision de création tel que prévue par
l'article 4 du décret sus cité.
Le régisseur encaisse les recettes réglées en numéraire ou par remise de chèque, dans les mêmes
conditions que le comptable public.
J
Il verse les recettes encaissées au comptable assignataire.
• Le versement en espèces a lieu au minimum une fois par semaine.
• Les chèques bancaires sont remis au plus tard le lendemain de leur réception, au comptable
assignataire.
Les chèques postaux sont envoyés dans les mêmes délais au centre des chèques postaux qui tient le
compte postal du régisseur, ou du comptable assignataire si le régisseur n'est pas titulaire d'un compte
postal ne peuvent être encaissés par régie, les impôts taxes et redevances prévus par la législation en
vigueur.
La comptabilité des recettes tenues par le régisseur doit faire ressortir à tout moment .les encaissements,
les versements et la situation de leur encaisse.
Toutes les pièces justificatives signalées sur le registre des recettes devront être soigneusement classées
dans un chrono.
Le registre sera tenu :

• sans rature ni surcharge


• coté et paraphé par l'ordonnateur.
t'h wwicnaciito . icg Um c, •' t< .t-.r.j •».}..> i . ' . o
2)la régie de dépenses :

Le montant maximum , fixé par la réglementation , de l'avance ou du plafond de la régie est arrêté par
chapitre et doit être égal au volume moyen des dépenses trimestrielles de la régie.
Sauf dérogation accordée par le Ministre chargé des finances, seules les dépenses citées ci dessous,
peuvent être supportées par une régie :

o menues dépenses de matériel et de fonctionnement,


• salaires des personnels payés à l'heure ou à la journée,
• avances sur frais de mission,
• travaux exécutés sur régie.

Le montant de l'avance mis à la disposition du régisseur est fixé par la décision de création de la régie ,
( il peut être révisé dans les mêmes formes ).
Cette avance est versée par le comptable assignataire sur demande du régisseur, au compte de dépôt de
fond ouvert au nom du régisseur à cet effet.
Le montant de l'avance est supporté par le budget de l'établissement, il est accordé dans la limite des
crédits alloués à chacun des chapitres concernés.
Au même titre que le comptable assignataire , les régisseurs effectuent le paiement des sommes dues aux
créanciers, par virement, par chèque par mandat carte ou en numéraire.

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Toutes les pièces justificatives des dépenses payées sont remises par le régisseur au comptable
assignataire au plus tard , à la fin de chaque mois.
Toutefois , le régisseur est dispensé de la production des pièces justificatives pour les dépenses égales
ou inférieurs à 500 DA.
Dans ce cadre , l'ordonnateur est tenu de régulariser les dépenses effectuées par le régisseur , par un
mandat revêtu du visa du contrôleur financier et émis au profit du compte de dépôt de fond de la régie. (
ce mandat est appelé mandat de régularisation ).
La même comptabilité est tenue pour les dépenses , elle devra faire ressortir :
• les avances accordées
• les fonds employés et les fonds disponibles.

Le registre des dépenses mentionnera les références des pièces justificatives qui seront classées.
Ce registre sera tenu :
• sans rature, ni surcharge.
• coté et paraphé par l'ordonnateur , conformément aux dispositions de la loi N°90 21 du 15 Août
1990 (article 49) les régisseurs sont personnellement responsables des opérations de recettes ou
de dépenses effectuées par leur soin.

Il 1.3 : Le contrôle des régies :

L'article 28 du décret sus-cité fixe les conditions de contrôle des régies.


• Les régisseurs sont soumis au contrôle du comptable public assignataire et de l'ordonnateur auprès
duquel ils sont placés.

Ils sont soumis également aux vérifications de l'inspection générale des finances et à celles des organes
et autorités habilités à contrôler sur place la gestion du comptable assignataire ou celle de l'ordonnateur.
En cas de déficit constaté dans une régie, le régisseur est soumis aux mêmes règles que celles
applicables aux comptables publics et notamment le décret N°91 312 du 7 Septembre 91 fixant les
conditions de mise enjeu de la responsabilité des comptables publics.
Toutefois , l'ordonnateur devra veiller à l'application de la réglementation en matière de régie en
contrôlant régulièrement les écritures du régisseur et en paraphant les registres ouverts à cet effet.
N B : Les remarques et orientations faites au régisseur devront figurer en observation au bas des
pages consignées.

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CHAPIFRE IV
LE CONFROLE DES DEPENSES

4.1 : Le contrôle à priori :

Conformément au décret N°92 144 du 14.11.92 relatif au contrôle préalable des dépenses engagées,
tous les actes comportant un engagement de dépense cités aux articles 5 6 et 7 du décret sus cité, sont
soumis au visa du contrôleur financier.
La soumission des engagements au visa du contrôleur financier est une disposition réglementaire de
préservation des derniers de l'état.

Ce contrôle s'exerce à priori, et permet de faire éviter à l'ordonnateur des erreurs de mauvaise
imputation, dépassement de crédits ou des décomptes erronés dans le montant des dépenses.
Cette mission est confiée à des agents nommés par le Ministre chargé des finances.
L'exercice de la fonction de contrôle financier à pour objet notamment :

• De veiller à la régularité des dépenses,


• De vérifier la disponibilité des crédits ,
• De confirmer par un visa (ou le cas échéant par un rejet motivé), sur l'engagement,
• De conseiller l'ordonnateur au pian financier,
• D'informer mensuellement sur les dépenses, engagées, le Ministre chargé des finances.

4.2 : Le contrôle d'exécution :


Après le visa de l'engagement, la dépense est soumise au comptable assignataire ou à l'agent comptable
pour son paiement. Ce dernier doit s'assurer :

• De la conformité de l'opération avec les lois et les règlements en vigueur,


• De la qualité de l'ordonnateur ou de son délégué,
. De la régularité des opérations de liquidation,
» De la disponibilité des crédits,
• Que la créance n'est pas frappée d'opposition,
• Du caractère libératoire du paiement,
• Des visas de contrôle prévus par les textes.

Les pièces justificatives des opérations de gestion des ordonnateurs et des comptables publics, doivent
être conservées jusqu'à leur présentation aux organes chargés de l'apurement des comptes, ou jusqu'à
l'expiration du délais de dix ( 10) ans.

La responsabilité des ordonnateurs et des comptables publics est définie par la loi 90 21 du 15 Août
1990 relative à la comptabilité publique en matière d'exécution du budget de l'état.

4.3 : Le contrôle de la gestion :

La gestion des ordonnateurs est soumise au contrôle et à la vérification des institutions et organes
habilités par la législation et la réglementation en vigueur.

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L'ordonnateur répond de l'exécution du budget en conformité avec les intitulés des postes dt
recettes régulièrement inscrits.
A ce titre, il est chargé personnellement de procéder à des contrôles systématiques relatifs à 1
du processus de gestion administrative, financière et comptable de l'établissement.
Les opérations financières sont soumises à des contrôles mêmes par des institutions et organt
concernées par la gestion, notamment :
• Les directions de tutelle,
• L 'inspection générale du Ministère de tutelle,
• L'inspection générale des finances. ( I G F ) de la Wilaya,
• La cour des comptes.

A cet effet, les pièces comptables, les dossiers administratifs ainsi que les situations financier
être classés , sous clé et mis à la disposition des organes de contrôle.
Ce contrôle porte sur l'examen des comptes et des pièces comptables que les gestionnaires ém<
de l'exécution du budget.
Tout organe de contrôle sanctionne les infractions commises dans les cas suivants :
• Engagement ou paiement d'une dépense effectuée en dépassement des autorisations bu
ou en violation des règles applicables en matière de contrôle,
• Imputation irrégulière d'une dépense dans le but de dissimuler, soit une modification d
l'affectation initiale d'un crédit, soit un dépassement de crédit,
• Visa de l'admission des dépenses accordées dans les conditions irrégulières par les autr
organes de contrôle,
• Utilisation de la procédure consistant à exiger des comptables publics, le paiement sans
légale,
• Exécution des opérations de dépenses étrangères à la mission des organismes publics,
• De toute opération ayant procuré indûment, un avantage pécuniairement ou en nature, i
personnels de l'établissement ainsi qu'aux organismes ou tiers en relation avec la gestioi
• Acte de gestion effectué en violation des règles de passation de contrat ou marché.
• Transgressions des règles régissant les opérations de vente de bien de l'état,
• Agissements fautif constaté dans l'exécution des opérations de transfert.

4.4 : LES SITUATIONS FINANCIERES •

Le suivi de la gestion est opéré par le biais des situations financières dressées régulièrement.
Ces dernières sont établies à deux niveaux :
17 Au niveau de l'ordonnateur, pour l'administration de tutelle et le Ministère chargé des fil
elles sont faites trimestriellement.
27 Au niveau de l'agent comptable ou comptable assignataire, mensuellement pour l'ordonna
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• La situation des dépenses visées par l'ordonnateur,
• La situation des recettes relevées sur les titres des perceptions émis.

En plus des situations financières périodiques, l'ordonnateur a pour obligation légale d'établir sous
autorité, un compte administratif en 7 exemplaires dont :

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• 03 destinés à la cour des comptes,
• 01 à radmimstration de tutelle,
• 01 au trésorier de la Wilaya,
• 01 au Ministère chargé des finances,
• 01 pour la comptabilité de l'établissement.

Le compte administratif de chaque budget est arrêté par l'ordonnateur avant la fin du mois de mars de
l'année qui suit la clôture de l'exercice budgétaire en question.
Avant sa transmission, le compte administratif est soumis au visa du trésorier, qui a la charge d'en
contrôler la conformité, (il est accompagné des délibérations d'un conseil d'administration s'il
fonctionne).
L'ensemble de ces situations financières, doivent refléter toutes les opérations comptables de dépenses et
de recettes, en respectant la nomenclature du budget et les virements de crédits opérés.
Ces documents sont établis :
• sans rature ni surcharge
• visés par l'ordonnateur et le comptable public

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CHAPITRE V

LES CREDITS D'INVESTISSEMENTS

DISPOSITIONS GENERALES

Lorsque des établissements disposent de la gestion directe des crédits d'investissement destinés soit à
l'équipement soit à l'aménagement, ces opérations sont soumises à la programmation annuelle arrêtée
par la structure chargée de la planification et font l'objet d'une décentralisation libellée à l'indicatif de
l'ordonnateur concerné, pour leur gestion.
A cet effet, les crédits arrêtés sont soumis aux mêmes dispositions réglementaires que ceux du budget de
fonctionnement.
Dès leur inscription, une fiche d'individualisation et une décision de crédit de paiement est
communiquée à l'ordonnateur, fixant la limite des crédits ouverts pour la période considérée.
Leur engagement auprès du contrôle financier et leur paiement est pris en charge par l'ordonnateur dans
les mêmes formes que celui des crédits de fonctionnement.
Toutefois, la fiche d'engagement de cette opération est spécifique aux crédits d'investissements et ne
peut donc être utilisée pour une autre nature de dépense.

N B : lorsque l'investissement dépasse le seuil autorisé réglementairement ( grès à grès ) , il y a lieu de


procéder à la création des marchés conformément au décret exécutif N° 91 434 du 9 11 1991 portant
réglementation des marchés publics ainsi que le décret exécutif n° 94 178 du 26 06 1994 modifiant le
décret sus-cité.

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CHAPITRE VI
LE COMPTABLE PUBLIC

DISPOSITIONS GENERALES

La lois N° 90 21 du 15 août 1990 , relative à la comptabilité publique , fixe les missions et les
prérogatives des comptables publics et des ordonnateurs .
Est comptable public au sens de la lois sus-citée toute personne régulièrement nommée pour effectuer
les opérations de :
• Recouvrement et paiement des dépenses ,
• Garde et conservation des fonds , titres et valeurs des objets et des matières dont il a la charge ,
• Paiement des fonds , titres et biens ,
• Mouvements de comptes de disponibilité .

Il y a lieu de savoir que :


• Ils sont nommés par le ministre chargé des finances , ils relèvent exclusivement de son autorité ,
• Certains comptables publics peuvent être agréés par le ministère chargé des finances ,
• Ils sont personnellement et pécuniairement responsables des opérations dont ils sont chargés .

Les fonctions d'ordonnateur et celle de comptable public sont incompatibles

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FEUILLET : N°
ETABLISSEMENT :
REGISTRE DES ENGAGEMENTS MODELE : MD1

OPERATION FICHE D'ENGAGEMENT CHAP CHAP. VISA C.F


L I B E L L E S OBSERVATIONS
DATE N* DATE MONTANT ART ART ART ART ART ART N° DATE

J 1
NOTA: Porter autant d e m i n n n o e - - —-
FEUILLET : N ° .
ETABLISSEMENT
REGISTRE DES MANDATEMENTS MODELE : MD2

OPERATION M A N D A T S CHAP CHAP CHAP ... D A T E


L I B E L L E S
D TE N° N° DATE MONTANT ART ART ART ART ART ART ART ART ART ADMIS REJET OBSER
1 2 3 1 2 3 1 2 3 EN DEP VATIO

NOTA: Porter autant de colonnes que de chapitres prévus pour la section.


Subdiviser la colonne de chaque chapitre en autant de sous colonnes qu'il y a d'article par
chapitre. ( a adapter pour les section I et II ).
FEUILLET : N*
ETABLISSEMENT :
REGISTRE DE RECETTES MODELE : MD3

DATE TITRE PERCEP CH CH. CH CH. CH. D A T E


N° D'OPERA LIBELLES OBSER
TION N' DATE SUBVENTION DONS VENTES PRODUIT AUTRES RECOUV VATION
FONCTION ET LEGS PROD FABRI CANTINE

NOTA : PREVOIR AUTANT DE COLONNES QUE DE CHAPITRES JUGES NECESSAIRES


ETABLISSEMENT TRANSFERT DE CREDIT MOD x 4

ETAT - A »

IHPITATÏON LIBELLES CREDITS

SEC ! CHAP ART ALLOU I V . SOLDE

ETAT - B -

CREDITS

ALL0DE r'OOVBFP NV. SOLDE

lal %
E t * * « o c o a p a ^ é d ' u n * A é e l s i o a è m t r a n s f u r t v i s a » t 1 « t * x f « «te
e r é a t i e a êm l ' é t a b J i . s M a t n t eoaosjmé.
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET P O P U L A I R E

M I N I S T E R E DE TUTELLE MOD t 5
ETABLISSEMENT

Décision N° du portant création


d'une régie de recettes auprès
(Etablissement).

Le Directeur de (établissement).
- Vu la l o i N°S4~17 du 07 J u i l l e t 1987 relative aux loi!
finances, modifiée et complétée,

- Vu la l o i N°90-21 du 15 Août 1990 relative à la comptabi


publique,

Vu la loi N°90-32 du 04 Décembre 1990 relativt


l ' o r g a n i s a t i o n et au fonctionnemenbt de la cour des comptes

- Vu le d é c r e t e x é c u t i f N°93-46 du 06 F é v r i e r 1993 f i x a n t
d é l a i s de paiement des dépenses, de recouvrement des ordre;
r e c e t t e s et des é t a t s exécutoires et la procédure d'admis
en non v a l e u r s ,

- Vu le d é c r e t e x é c u t i f N°93-10S du 0 5 Mai 1993 f i x a n t


modalités de création, d'organisation et de fonctionnement
régies de recettes et de dépenses,

- Ou le décret exécutif N* (1)

- Ou l ' a r r ê t é N°002 du 06 J a n v i e r 1991 r e l a t i f à l ' i n s t a l l a


et à la remise de s e r v i c e s des comptables publics (Ministèri
1'Economie),

- O u l ' i n s t r u c t i o n N ° 2 5 d u 2 5 Mai 1 9 8 5 r e l a t i v e à la créa-


et au fonctionnement des régies d'avances et de recsti
modifiée et complétée (Ministère de l'Economie),
- Ou l'avis favorable émis par le trésorié de la wilaya de

D E C I D E

ART 1 ; I l e s t c r é e s o u s 1 ' i n d i c a t i f (établissement) ,


une r é g i e de r e c e t t e s a u p r è s * . * • • • * * * * ( é t a b l i s s e m e n t ) pour le
recouvrement des produits ci-aprés :

- ensemble des recettes prévues par la réglementation.

ART 2 : Les r e c e t t e s v i s é e s à l ' a r t i c l e 1er, c i - d e s s u s , sont


v e r s é e s par le r é g i s s e u r à la c a i s s e du comptable et implantées
au compte N°.......-chaque fois que le total des sommes
encaissées atteindra le plafond maximum de ••••••***DA en
lettres).
ART 3 : Le régisseur est responsable personnellement et
pécuniairement des deniers de l'Etat qu'il recouvre.

ART 4 Ï La régie fonctionnent conformément aux régies en


vigueur de la comptabilité publique.

ART 5 : Le comptable et le régisseur sont chargés de


l'exécution de la présente décision, chacun en ce qui le
concerne, à compter du . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

FAIT LE,

(1) : c i t e r le décret exécutif qui précise la création et le


statut de l'établissement.
N.B : Même d é m a r c h e à a d o p t e r l o r s q u ' i l s ' a g i t de la c r é a t i o n
d'une régie d'avances en adoptant les données à la nature
des o p é r a t i o n s .
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

M I N I S T E R E DE TUTELLE MOD
ETABLISSEMENT.

D E C I S I O N N* DU PORTANT NOMINATION
DU REGISSEUR DE LA R E G I E "AVANCES OC R E C E T T E S "

- Vu le d é c r e t e x é c u t i f N° du (1).

- Va l ' a r r ê t é N° du . . p o r t a n t n o m i n a t i o n de Mï
Melie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . d a n s le corps d e s . . . . . . . . . . . . . . .

- Ou la d é c i s i o n N". . « . . . * du < «.«portant créati


de ia régie "avances ou r e c e t t e s " .

sur proposition du Directeur.

D E C I D

ART 1 : Mr-Melle.....•.*..••*....*., corps, est désignée


régisseur de la régie "avances ou recettes" ;
sein... (établissement), à compter du . * . . . . . . . . . ( sali
P.V d ' i n s t a l l a t i o n ) .

ART 2 : Services devant exécuter la présente décision ains


que la date d'effet.

FAIT, LE

(1) I n d i q u e r le décret qui précise la création et le statut d


1"établissement.

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