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MANUEL DE PROCEDURES
DE GESTION DU BUDGET
1994
SOMMAIRE
INTRODUCTION
DISPOSITIONS GENERALES
DISPOSITIONS GENERALES
Le service financier doit être structuré de manière à prendre en charge ces trois missions principales,
afin de permettre à l'établissement de réaliser les objectifs prévus pour cela il doit :
• Participer à l'élaboration de tout programme portant sur les actions de formation entreprises.
• Maîtriser les paramètres de détermination des coûts pour une évaluation des besoins justifiée et
précise.
• Dégager les moyens financiers et mettre en oeuvre les procédures de financement permettant un bon
fonctionnement de l'établissement.
• Une information régulière sur toutes les dispositions réglementant la comptabilité publique.
• Une bonne exécution des orientations et note méthodologique émanant de la tutelle et portant sur
l'élaboration des prévisions budgétaires.
• Une utilisation rationnelle des crédits alloués, et une limitation du gaspillage des ressources
constituées.
L'élaboration de ce manuel est surtout motivée par le souci d'assurer aux gestionnaires une
connaissance des textes et règles régissant les actes élémentaires de gestion financière.
Les procédures détaillées relevant des opérations d'engagement et de mandatement ainsi que
l'établissement de compte de gestion feront l'objet d'un contenu de formation préalable à la nomination
de tout gestionnaire.
La prévision budgétaire se traduit par l'expression des besoins financiers nécessaires à la réalisation
du programme d'activité d'une institution.
Celle ci doit obéir à des règles et des procédures fixées au préalable par le Ministère chargée des
finances et le Ministère de tutelle. Elle s'inscrit obligatoirement dans le cadre des orientations de la loi
de Finances de l'année considérée.
La gestion budgétaire est soumise aux textes suivants :
Cette évaluation porte sur les dépenses obligatoires et de fonctionnement et doit impérativement
respecter la note méthodologique transmise par la tutelle chaque année.
17 Dépenses de personnel :
Constituées par les dépenses de personnel ainsi que les charges y afférent et regroupées dans la section
I. Celles ci se font sur la base des crédits nécessaires aux traitements, présalaires et charges sociales .
Elles concernent :
• L'effectif réel en poste au 31 Décembre de l'année écoulée.
• Le^agents dont les dossiers sont en cours de recrutement ou de régularisation (rappel).
• Les nouveaux postes prévus selon le plan d'action de l'établissement.
• L'état des bourses et présalaires au 31 Décembre.
• L'état des diverses cotisations.
Toutes ces dépenses prévues doivent obligatoirement être couvertes financièrement durant la mise en
place des crédits y compris les indemnités liées à chaque poste et les rappels dus au titre des
nominations, avancement et titularisation.
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Toutes ces recettes sont évaluées sur la base des dispositions prévues par la loi de finances.
Une fois les besoins évalués et quantifies, sur la base de programme d'activité, le projet de budget est
élaboré conformément au décret N°89 198 du 7.11.89. « fixant les conditions de répartition des recettes
et des dépenses prévues au titre des budgets des E.P.A. régis par les dispositions statutaires
communes ».
Dans ce cadre , il est impératif de respecter l'es dispositions figurant sur la note méthodologique
d'élaboration dès prévisions budgétaires pour l'année considérée et qui porte généralement sur :
• L'échéance fixée à la transmission du projet de budget au niveau des DEFP et de l'administration
centrale,
• Le nombre d'exemplaires adoptés,
• La note de Présentation du projet,
• La situation des effectifs selon tableaux transmis „
• La situation des crédits antérieurs, faisant ressortir les reliquats,
• La dotation visée du parc auto,
• L'état matrice initial et complémentaire ,
• La situation des effectifs en formation,
• L'état des sections (réel et prévu),
• L'état des recettes à réaliser (par nature),
• L'état des travaux d'aménagement prévu accompagnés des devis estimatifs ,
• L'état des agents vacataires,
• L'état des indemnités prévus conformément à la réglementation,
• L'état des rappels dû au titre des régularisations pour chaque catégorie d'agent.
• L'état relatif au chapitre de l'alimentation.
L'ensemble de ces documents, établis en 2 exemplaires et visés par l'ordonnateur, constituent les pièces
justificatives nécessaires à l'appui des besoins exprimés.
Une fois le projet de budget approuvé par les structures du Ministère chargé des finances , il est
communiqué à l'établissement (ou au DEFP pour les CFPA) en vue de la répartition par chapitre et
article des crédits accordés en relation avec le contrôleur financier de la Wilaya pour visa du Wali.
Le projet de budget visé par l'ordonnateur et le Wali est transmis aux organes concernés par son
exécution (contrôleur financier, comptable assignataire. agent comptable de l'établissement ) et aux
structures concernées de la tutelle.
Entre l'approbation du budget et sa mise en place, seules les dépense de personnel (traitement et
présalaires) sont effectuées, celles relatives à l'alimentation et aux charges annexes (eau, gaz, électricité
, P.T.T.) peuvent être payés dans la limite du 1/12™° des crédits inscrits au budget de Tannée écoulée.
•
L'EXECUTION DU BUDGEr
//. 1 : La création de la dépense :
Dans le cadre des textes portant statut des établissements, le Directeur est seul ordonnateur du budget.
L'accréditation de signature en matière de budget de fonctionnement est de droit pour les ordonnateurs,
elle est matérialisée par le dépôt du spécimen de signature auprès du contrôleur financier et du
comptable assignataire ainsi que l'agent comptable de l'établissement.
Quelque soit sa nature, elle est exécutée par l'ordonnateur et le comptable public conformément aux
attributions de chacun d'eux, et se caractérise par :
• L'engagement
• La liquidation
• Le mandatement
• Le paiement.
1 ) L ' e n g a g e m e n t a u p r è s d u c o n t r ô l e u r tir.
La comptabilité des . « p - y - i t i permet de déterminer à tout KM k matant des engagements
effectués par rapport aux crédits disponibles, celle ci est tenue sur ai registre des engagements.
L'engagement des dépenses est matérialisé par une fiche d'engagement retraçant la mature et le montant
des opérations, datée et numérotée selon le modèle normalisé par le Ministère chargé des finances a
signé par i "ordonnateur.
M I N I S T E R E DE LA F O R M A T I O N P R O F E S S I O N N E L L E . 6
Ce contrôle est sanctionné par un visa apposé sur la fiche d'engagement datée et numérotée .
Dans le cas contraire, le rejet provisoire est notifié par écrit, en invitant l'ordonnateur à procéder se
• à la rectification des opérations ,
• à présenter des justificatifs complémentaires ,
Dans tous les cas, l'ordonnateur est informé du motif exact du rejet.
En cas de rejet définitif sur un engagement de dépense, l'ordonnateur peut « passer outre » sous sa
responsabilité par décision motivée dont 01 copie sera adressée au Ministère chargé du budget.
Toutefois le « passer outre » ne peut se faire dans les cas de :
• Qualité de l'ordonnateur irrégulière,
• Indisponibilité de crédits ,
• Absence de pièces justificatives .
2 ) L'ordonnancement et le mandatement :
La comptabilité des ordonnancements ( ou des mandatements) permet de déterminer le montant des
crédits ouverts ou délégués, le montant des mandats admis et les soldes disponibles, elle est tenue sur le
registre des mandats selon le modèle utilisé.
Les mandats de paiement sont transmis au comptables assignataire ou à l'agent comptable,
conformément aux dispositions du décret n°93 46 du 06.02.93 fixant les délais de paiement des
dépenses publiques, ils sont admis en dépense dans un délai maximum de (10) dix jours, à compter de la
date de leur réception.
En cas de non conformité du mandat ou de l'ordonnancement le comptable signifie à l'ordonnateur son
rejet, dûment motivé.
•
Après admission en dépense, un exemplaire revêtu de la mention de règlement (admis en dépense le ..)
est transmis à l'ordonnateur
Toutefois, le comptable public est tenu de déférer la réquisition, si le refus est motivé par :
Le décret N° 91.314 du 7.09.91 relatif à la procédure de réquisition des comptables publics par
l'ordonnateur fixe dans les articles 1 et 2 , les conditions de cette réquisition et les délaisde sa mise en
oeuvre.
Les opérations de recettes se réalisent à travers le recouvrement par tous les moyens de droit
expressément autorisés par la réglementation.
Les crédits ouverts au titre I du budget sont présentés par les recettes définies par nature, ci après :
1°/ La subvention : représente le montant des crédits ouverts servant à subventionner les actes de
dépenses prévues au titre II.
Cette enveloppe est virée par le Ministère de tutelle par tranche (généralement trimestriellement). Dès
son versement sur le compte du budget de l'ordonnateur, ce dernier établit un titre de recette, au profit
du comptable public pour couvrir les dépenses prévues.
La même opération est effectuée jusqu'à épuisement du montant total de la subvention en fin d'exercice
budgétaire
27 Les recettes provenant du fonctionnement de la cantine :
Ces dernières sont encaissées par le régisseur désigné à cet effet et reversées au compte recette du
budget par un titre de perception émis au profit du comptable public conformément à la réglementation
en vigueur.
3 7Les< recettes provenant de l'activité de l'établissement :
!
Ces dernières peuvent être de plusieurs nature :
• Celle qui proviennent dès actions et prestations de formation (cours du soir convention à la carte).
• Celle qui proviennent de la vente des articles et produits réalisés par les stagiaires .Ce type de recette
est régis par le décret N°92 05 du 04 Janvier 1992. fixant les modalités d'affectation des revenus
provenant des travaux et prestations effectués par les établissements en sus de leur mission
principale, et notamment les textes d'application du décret sus cité, leur versement est opéré de la
même manière que toutes les recettes du titre I.
4 ° / Les recettes diverses : sont représentées par l'ensemble des titres de perception émis à l'occasion de
retenues sur salaires ou présalaires (selon réglementation) d'économie réalisée sur une dépense déjà
engagée ou de remboursement de trop perçu. Leur montant est régulièrement cumulé sur le bordereau
des émissions établies.
57 Lés reliquats : budgétisés sont représentés par les soldes dégagés lors des exercices budgétaires
précédents, ils sont comptabilisés au compte de l'exercice prévisionnel en recette si ils sont positifs.
Le décret N°93 108 du 5 Mai 1993 fixe les modalités de création, d'organisation et de fonctionnement
des régies de recettes et de dépenses.
Les régies constituent une procédure exceptionnelle d'exécution d'une catégorie de recettes ou de
dépenses publiques.
Elles sont crées par décision de l'ordonnateur du budget, après accord écrit du comptable assignataire.
La décision de création d'une régie comporte les indications ci après ( voir modèle en annexe ) :
• L objet,
• Le siège,
• La dénomination,
• L'indicatif,
• Les chapitres de dépenses ou le compte d'imputation des recettes ,
• Le montant de la dépense unitaire,
• Le délai de production des justificatifs ,
. L'indicatif de l'ordonnateur et un numéro d'ordre.
Les décisions de création de la régie peuvent faire l'objet de modification affectant en augmentation ou
en diminution le plafond de l'avance et la dépense unitaire. Ces modifications peuvent également
concerner les chapitres d'imputation de la régie.
Au même titre que la création, les modifications de décision sont établies par l'ordonnateur après accord
écrit du comptable assignataire.
La régie est supprimée par décision de l'ordonnateur, celle ci doit être notifiée au comptable assignataire
dans un délai de huit (08) jours maximum.
• La régie ne devra être opérationnelle que lorsque les conditions de sa mise en place seront réunies.
• sécurité du bureau abritant la régie,
• coffre fort conforme à la réglementation, régissant les caisses de liquidité,
• qualité conforme du régisseur.
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III.2 : Le fonctionnement des régies :
L'ordonnateur doit veiller au fonctionnement de la régie conformément aux dispositions du décret N°93
108 du 05.05.93.
La régie sera confiée à un régisseur choisit parmi les agents titulaires et nommé par décision de
l'ordonnateur( voir modèle en annexe ).
Cette nomination est soumise à l'agrément du comptable assignataire.
Après accord, la décision de nomination du régisseur est notifiée par l'ordonnateur :
• Au comptable public,
• Au contrôleur financier,
En cas de changement de titulaire de la régie , l'ordonnateur nomme un nouveau régisseur dans les
conditions prévues à l'article 11 du décret sus-cité.
7)La régie de recettes :
La nature des produits à encaisser par régie est fixée par la décision de création tel que prévue par
l'article 4 du décret sus cité.
Le régisseur encaisse les recettes réglées en numéraire ou par remise de chèque, dans les mêmes
conditions que le comptable public.
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Il verse les recettes encaissées au comptable assignataire.
• Le versement en espèces a lieu au minimum une fois par semaine.
• Les chèques bancaires sont remis au plus tard le lendemain de leur réception, au comptable
assignataire.
Les chèques postaux sont envoyés dans les mêmes délais au centre des chèques postaux qui tient le
compte postal du régisseur, ou du comptable assignataire si le régisseur n'est pas titulaire d'un compte
postal ne peuvent être encaissés par régie, les impôts taxes et redevances prévus par la législation en
vigueur.
La comptabilité des recettes tenues par le régisseur doit faire ressortir à tout moment .les encaissements,
les versements et la situation de leur encaisse.
Toutes les pièces justificatives signalées sur le registre des recettes devront être soigneusement classées
dans un chrono.
Le registre sera tenu :
Le montant maximum , fixé par la réglementation , de l'avance ou du plafond de la régie est arrêté par
chapitre et doit être égal au volume moyen des dépenses trimestrielles de la régie.
Sauf dérogation accordée par le Ministre chargé des finances, seules les dépenses citées ci dessous,
peuvent être supportées par une régie :
Le montant de l'avance mis à la disposition du régisseur est fixé par la décision de création de la régie ,
( il peut être révisé dans les mêmes formes ).
Cette avance est versée par le comptable assignataire sur demande du régisseur, au compte de dépôt de
fond ouvert au nom du régisseur à cet effet.
Le montant de l'avance est supporté par le budget de l'établissement, il est accordé dans la limite des
crédits alloués à chacun des chapitres concernés.
Au même titre que le comptable assignataire , les régisseurs effectuent le paiement des sommes dues aux
créanciers, par virement, par chèque par mandat carte ou en numéraire.
Le registre des dépenses mentionnera les références des pièces justificatives qui seront classées.
Ce registre sera tenu :
• sans rature, ni surcharge.
• coté et paraphé par l'ordonnateur , conformément aux dispositions de la loi N°90 21 du 15 Août
1990 (article 49) les régisseurs sont personnellement responsables des opérations de recettes ou
de dépenses effectuées par leur soin.
Ils sont soumis également aux vérifications de l'inspection générale des finances et à celles des organes
et autorités habilités à contrôler sur place la gestion du comptable assignataire ou celle de l'ordonnateur.
En cas de déficit constaté dans une régie, le régisseur est soumis aux mêmes règles que celles
applicables aux comptables publics et notamment le décret N°91 312 du 7 Septembre 91 fixant les
conditions de mise enjeu de la responsabilité des comptables publics.
Toutefois , l'ordonnateur devra veiller à l'application de la réglementation en matière de régie en
contrôlant régulièrement les écritures du régisseur et en paraphant les registres ouverts à cet effet.
N B : Les remarques et orientations faites au régisseur devront figurer en observation au bas des
pages consignées.
Conformément au décret N°92 144 du 14.11.92 relatif au contrôle préalable des dépenses engagées,
tous les actes comportant un engagement de dépense cités aux articles 5 6 et 7 du décret sus cité, sont
soumis au visa du contrôleur financier.
La soumission des engagements au visa du contrôleur financier est une disposition réglementaire de
préservation des derniers de l'état.
•
Ce contrôle s'exerce à priori, et permet de faire éviter à l'ordonnateur des erreurs de mauvaise
imputation, dépassement de crédits ou des décomptes erronés dans le montant des dépenses.
Cette mission est confiée à des agents nommés par le Ministre chargé des finances.
L'exercice de la fonction de contrôle financier à pour objet notamment :
Après le visa de l'engagement, la dépense est soumise au comptable assignataire ou à l'agent comptable
pour son paiement. Ce dernier doit s'assurer :
Les pièces justificatives des opérations de gestion des ordonnateurs et des comptables publics, doivent
être conservées jusqu'à leur présentation aux organes chargés de l'apurement des comptes, ou jusqu'à
l'expiration du délais de dix ( 10) ans.
•
La responsabilité des ordonnateurs et des comptables publics est définie par la loi 90 21 du 15 Août
1990 relative à la comptabilité publique en matière d'exécution du budget de l'état.
La gestion des ordonnateurs est soumise au contrôle et à la vérification des institutions et organes
habilités par la législation et la réglementation en vigueur.
A cet effet, les pièces comptables, les dossiers administratifs ainsi que les situations financier
être classés , sous clé et mis à la disposition des organes de contrôle.
Ce contrôle porte sur l'examen des comptes et des pièces comptables que les gestionnaires ém<
de l'exécution du budget.
Tout organe de contrôle sanctionne les infractions commises dans les cas suivants :
• Engagement ou paiement d'une dépense effectuée en dépassement des autorisations bu
ou en violation des règles applicables en matière de contrôle,
• Imputation irrégulière d'une dépense dans le but de dissimuler, soit une modification d
l'affectation initiale d'un crédit, soit un dépassement de crédit,
• Visa de l'admission des dépenses accordées dans les conditions irrégulières par les autr
organes de contrôle,
• Utilisation de la procédure consistant à exiger des comptables publics, le paiement sans
légale,
• Exécution des opérations de dépenses étrangères à la mission des organismes publics,
• De toute opération ayant procuré indûment, un avantage pécuniairement ou en nature, i
personnels de l'établissement ainsi qu'aux organismes ou tiers en relation avec la gestioi
• Acte de gestion effectué en violation des règles de passation de contrat ou marché.
• Transgressions des règles régissant les opérations de vente de bien de l'état,
• Agissements fautif constaté dans l'exécution des opérations de transfert.
Le suivi de la gestion est opéré par le biais des situations financières dressées régulièrement.
Ces dernières sont établies à deux niveaux :
17 Au niveau de l'ordonnateur, pour l'administration de tutelle et le Ministère chargé des fil
elles sont faites trimestriellement.
27 Au niveau de l'agent comptable ou comptable assignataire, mensuellement pour l'ordonna
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• La situation des dépenses visées par l'ordonnateur,
• La situation des recettes relevées sur les titres des perceptions émis.
•
En plus des situations financières périodiques, l'ordonnateur a pour obligation légale d'établir sous
autorité, un compte administratif en 7 exemplaires dont :
Le compte administratif de chaque budget est arrêté par l'ordonnateur avant la fin du mois de mars de
l'année qui suit la clôture de l'exercice budgétaire en question.
Avant sa transmission, le compte administratif est soumis au visa du trésorier, qui a la charge d'en
contrôler la conformité, (il est accompagné des délibérations d'un conseil d'administration s'il
fonctionne).
L'ensemble de ces situations financières, doivent refléter toutes les opérations comptables de dépenses et
de recettes, en respectant la nomenclature du budget et les virements de crédits opérés.
Ces documents sont établis :
• sans rature ni surcharge
• visés par l'ordonnateur et le comptable public
DISPOSITIONS GENERALES
Lorsque des établissements disposent de la gestion directe des crédits d'investissement destinés soit à
l'équipement soit à l'aménagement, ces opérations sont soumises à la programmation annuelle arrêtée
par la structure chargée de la planification et font l'objet d'une décentralisation libellée à l'indicatif de
l'ordonnateur concerné, pour leur gestion.
A cet effet, les crédits arrêtés sont soumis aux mêmes dispositions réglementaires que ceux du budget de
fonctionnement.
Dès leur inscription, une fiche d'individualisation et une décision de crédit de paiement est
communiquée à l'ordonnateur, fixant la limite des crédits ouverts pour la période considérée.
Leur engagement auprès du contrôle financier et leur paiement est pris en charge par l'ordonnateur dans
les mêmes formes que celui des crédits de fonctionnement.
Toutefois, la fiche d'engagement de cette opération est spécifique aux crédits d'investissements et ne
peut donc être utilisée pour une autre nature de dépense.
M I N I S T E R E DE LA F O R M A T I O N P R O F E S S I O N N E L L E .
M A N U E L DE PROCÉDURES DE GESTION DU BUDGET ET DES FINANCES PAGE 16
CHAPITRE VI
LE COMPTABLE PUBLIC
DISPOSITIONS GENERALES
La lois N° 90 21 du 15 août 1990 , relative à la comptabilité publique , fixe les missions et les
prérogatives des comptables publics et des ordonnateurs .
Est comptable public au sens de la lois sus-citée toute personne régulièrement nommée pour effectuer
les opérations de :
• Recouvrement et paiement des dépenses ,
• Garde et conservation des fonds , titres et valeurs des objets et des matières dont il a la charge ,
• Paiement des fonds , titres et biens ,
• Mouvements de comptes de disponibilité .
J 1
NOTA: Porter autant d e m i n n n o e - - —-
FEUILLET : N ° .
ETABLISSEMENT
REGISTRE DES MANDATEMENTS MODELE : MD2
ETAT - A »
ETAT - B -
CREDITS
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e r é a t i e a êm l ' é t a b J i . s M a t n t eoaosjmé.
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET P O P U L A I R E
M I N I S T E R E DE TUTELLE MOD t 5
ETABLISSEMENT
Le Directeur de (établissement).
- Vu la l o i N°S4~17 du 07 J u i l l e t 1987 relative aux loi!
finances, modifiée et complétée,
- Vu le d é c r e t e x é c u t i f N°93-46 du 06 F é v r i e r 1993 f i x a n t
d é l a i s de paiement des dépenses, de recouvrement des ordre;
r e c e t t e s et des é t a t s exécutoires et la procédure d'admis
en non v a l e u r s ,
D E C I D E
FAIT LE,
M I N I S T E R E DE TUTELLE MOD
ETABLISSEMENT.
D E C I S I O N N* DU PORTANT NOMINATION
DU REGISSEUR DE LA R E G I E "AVANCES OC R E C E T T E S "
- Vu le d é c r e t e x é c u t i f N° du (1).
- Va l ' a r r ê t é N° du . . p o r t a n t n o m i n a t i o n de Mï
Melie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . d a n s le corps d e s . . . . . . . . . . . . . . .
D E C I D
FAIT, LE