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» Procédure et Réglementation «

 CPED de Salé
2006
Plan

 But de la formation
 Introduction
 Définitions
Première partie

 Les mouvements de crédits


 Les opérations comptables en début de l’année
 Les opérations comptables au cours de l’année
 Les opérations comptables en fin d’année
Plan(suite)

Deuxième partie
 Introduction

I- Comptabilité des C.C.E.D

II- Comptabilité des C.R.E.D & C.P.E.D

III- Modalités de contrôle de la comptabilité


III-1 comptabilité des crédits et des engagements
III-2 comptabilité des effectifs budgétaires
A- Personnels titulaires et assimilés
B- Personnels payés sur masse de crédits
Plan(suite)

III- Modalités de contrôle de la comptabilité

III-3 les situation mensuelles des engagements et les


situations mensuelles des effectifs budgétaires

A- la situation mensuelle des engagements


B- la situation mensuelle des effectifs

III-4 La centralisation des situations mensuelles

Annexes
Documents types comptables
But de la formation

 Cette action de formation s’inscrit dans le cadre de la fusion entre le


CED et la TGR ( décret n°;

 C’est une action qui va permettre l’échange d’expériences entre le


personnel du CED et de la TGR en vue de facilité leur intégration au
sein d’une seule structure;

 C’est une action pour présenter les modalités de suivi de la


comptabilité des crédits, des engagements de dépenses et des
effectifs budgétaires;

 Éclaircir les mécanismes et les procédures tel qu’ils sont définis par
la réglementation en vigueur;

 Maîtriser les techniques de suivi de la comptabilité des engagements


de dépenses.
Introduction

Les principes de tenue de la comptabilité des engagements de dépenses

 La tenue de la comptabilité doit obéir à certains règles dont notamment:

1. Les écritures comptables doivent être portées à l’encre sur les registres de
comptabilité;( tenir compte des NTIC )

2. La comptabilité ne doit comporter ni rature ni surcharge;

3. Toutes les modifications doivent faire l’objet d’une écriture comptable;

4. Les diminutions et les annulations doivent être portées en rouge pour les différencier
des propositions d’engagements et les rendre ainsi apparentes;

5. Les comptabilités doivent être complétées à la fin de chaque mois par les dépenses qui
ont été payées sans ordonnancement préalable;

6. La comptabilité doit être arrêtée à la fin de chaque mois et doit être confrontée avec
celle de l’ordonnateur, du comptable assignataire et du CED;

7. La comptabilité doit être arrêtée à la fin de l’année et doit être vérifiée en la


comparant à celle de l’ordonnateur ou du sous ordonnateur, du comptable assignataire et
du CED.
Introduction

Les principes de tenue de la comptabilité(suite)


 A la fin de l’année et après arrêt des comptes, il doit y avoir un équilibre entre les
crédits et les engagements visés; le disponible doit être nul.

Les documents de base de la comptabilité


 Au début de chaque année budgétaire une comptabilité doit être ouverte pour
suivre l’exécution du budget .

 Cette comptabilité doit être ouverte au vu:

o Soit de la loi de finances de l’année


o Soit d’un décret portant ouverture des crédits provisoires qui sera plus tard remplacé par la
loi de finances de l’année

 La loi de finances de l’année ou le décret portant ouverture des crédits provisoires


doivent être accompagnées:

o Pour le budget général par les morasses budgétaires du budget de fonctionnement,


o du budget d’investissement et des budgets annexes;
o Pour les comptes spéciaux du trésor par le programme d’emploi;
o Pour les SEGMA par le budget du SEGMA;

NB:Tous ces documents doivent être accompagnées du tableau de concordance,le cas échéant.
Introduction

Les livres comptables


 Le CED ouvre une comptabilité par type de budget géré par un ordonnateur
déterminé. Ainsi, il y a pour chaque ordonnateur:

o Une comptabilité pour le budget de fonctionnement  « dépenses de personnel »


o Une comptabilité pour le budget de fonctionnement « dépenses de matériel et dépenses
diverses»
o Une comptabilité pour le budget d’investissement
o Une comptabilité pour le budget d’exploitation du budget annexe
o Une comptabilité pour le budget d’investissement du budget annexe
o Une comptabilité pour le budget d’exploitation du SEGMA
o Une comptabilité pour le budget d’investissement du SEGMA
o Une comptabilité par compte spécial du trésor.

 Les feuillets de comptabilité sont classés par imputation budgétaire en


commençant par les crédits de paiement.

 Les lignes des crédits d’engagement sont également classés par imputation
budgétaire à la suite des feuillets des crédits de paiement.
Introduction

Abréviations
BJ:base juridique
BG:budget général
CAS:compte d’affectation spécial
CED:contrôle des engagements de dépenses
CCED:contrôle central des engagements de dépenses
CPED:contrôle préfectoral ou provincial des engagements de dépenses
CP:crédits de paiement
CE:crédits d’engagement
CRED:contrôle régional des engagements de dépenses
DAE:demande d’autorisation d’engagement
DSOP:dépenses sans ordonnancement préalable
ORD:ordonnateur
SEGMA:service de l’état géré de manière autonome
S/O:sous ordonnateur
TGR:trésorerie générale du royaume
Définitions

 Avant d’entamer le sujet de la comptabilité des engagements de


dépenses de l’état, il est essentiel de rappeler certaines définitions:

Comptabilité publique

 Dans le lexique, le mot « comptabilité » signifie l’ensemble des


écritures relatives aux opérations financières (dépenses et recettes) ou des
biens; d’une entreprise, d’une administration ou d’une association…..

 « La comptabilité publique s'entend de l'ensemble des règles qui


régissent, sauf dispositions contraires, les opérations financières et
comptables de l'État, des collectivités locales, de leurs
établissements et de leurs groupements et qui déterminent les
obligations et les responsabilités incombant aux agents qui en sont
chargés » (art 1er du décret royal 330-66)
Définitions

Comptabilité des engagements de dépenses

 La Comptabilité des engagement des dépenses signifie l’ensemble des


opérations effectuées par les contrôleurs des engagements de
dépenses de l’état chacun en ce qui le concerne (CCED, CRED, CPED).

 Cette comptabilité porte sur les opérations du début de l’année de


gestion, les opérations en cours d’année budgétaire et les opérations
comptables en fin d’année.

 La comptabilité des engagements de dépenses est règlementé par le


décret 2-75-839 du 30/12/1975.
Définitions

L’Ordonnateur
BJ:(art 3 du décret royal 330-66)
Est ordonnateur public de recettes et de dépenses, toute personne
ayant qualité au nom d'un organisme public pour engager, constater,
liquider ou ordonner soit le recouvrement d'une créance, soit le
paiement d'une dette;

L’ordonnateur peut déléguer ses pouvoirs , soit au niveau centrale


( ordonnateur secondaire ), soit au niveau déconcentré ou extérieur
( Sous ordonnateur );

L’ordonnateur peut déléguer également sa signature en ce qui


concerne les ordres de missions, les ordonnances de paiement, de
virement ou de délégation de crédits, les pièces justificatives de
dépenses et les ordres de recettes……..etc.
Définitions
Le Comptable publique
BJ:(art 3 du décret royal 330-66)
 Est comptable public, tout fonctionnaire ou agent ayant qualité
pour:

 exécuter au nom d'un organisme public des opérations de


recettes, de dépenses

 de maniement de titres:
o soit au moyen de fonds et valeurs dont il a la garde,
o soit par virements internes d'écritures,
o soit encore par l'entremise d'autres comptables publics ou de comptes
externes de disponibilités dont il ordonne ou surveille les mouvements .

 Les fonctions d'ordonnateur et de comptable sont incompatibles,


sauf dispositions contraires.
Définitions

La dépense publique

 La dépense publique signifie toutes les opérations destinés à


satisfaire aux besoins d’ un organisme publique (salaire, acquisition de
biens, service, travaux ou subvention….) et dont les crédits sont
imputés du budget de l’état, des collectivités locales et leurs
groupements ou des établissements publiques;

 La dépense publique peut être permanente ou occasionnel, elle peut


être également dans la limite de l’année budgétaire ( CP),ou s’étend
sur plusieurs exercices budgétaires; ( CE)

 La dépense publique est une opération qui s’effectue dans le respect


des procédures et des dispositions réglementaires fixées par la loi.
Définitions
Les dépenses sans ordonnancement préalable
BJ: (Arrêté du Ministre des finances N°681-67 du 12/12/1967, note de service n°a.164.hr du 10/10/1969)

 Les DSOP constitue une catégorie de dépenses qui n’obéit pas aux
règles habituels de l’engagement à savoir:

 L’engagement

 La liquidation

 L’ordonnancement

 Le paiement

 Ils sont payé directement pas le comptable assignataire qui adresse


la liste des dépenses qu’il a effectué à l’ordonnateur et aux
contrôleurs aux fins de mise à jour de leurs comptabilité .
Définitions
L’engagement
 L'engagement est l'acte par lequel l'organisme public crée ou constate une
obligation de nature à entraîner une charge.

 Il ne peut être pris que par l'ordonnateur agissant en vertu de ses pouvoirs.

 Il doit rester dans la limite des autorisations budgétaires et demeurer


subordonné aux décisions, avis ou visas prévus par les lois ou règlements.

La liquidation

 La liquidation a pour objet de vérifier la réalité de la dette et d'arrêter le


montant de la dépense.

 Elle est faite par le chef du service compétent, sous sa responsabilité, au vu


des titres établissant les droits acquis aux créanciers.
Définitions
L’ordonnancement

 L'ordonnancement est l'acte administratif donnant, conformément aux résultats de la


liquidation, l'ordre de payer la dette de l'organisme public ; cet acte incombe à
l'ordonnateur.

 Le ministre des finances dresse, par voie d'arrêté, la liste des dépenses qui peuvent
être payées sans ordonnancement préalable.

Le paiement

 Le paiement est l'acte par lequel l'organisme public se libère de sa dette.

 Le paiement ne peut intervenir avant, soit l'exécution du service, soit l'échéance de la


dette, soit la décision individuelle d'attribution de subvention ou d'allocation.

 Toutefois, des acomptes ou avances peuvent être consentis au personnel, soit par voie
de régie, soit par voie de mandatement direct, dans les conditions fixées par
instructions prises ou visées par le ministre des finances. Des acomptes ou avances
peuvent également être consentis aux fournisseurs et entrepreneurs dans les
conditions qui sont fixées par décret.
Définitions

L’imputation Budgétaire

 L’engagement de la dépense publique est une opération qui doit


strictement obéir entre autre à la loi de finance de l’année, aux
dispositions et procédures réglementaire en vigueur et aux dotations
budgétaires allouées;

 L’imputation budgétaire signifie donc le respect du chapitre, article,


paragraphe et ligne de la loi de finances de l’année d’imputation;

 Elle peut être effectuer en totalité sur les crédits de paiement, sur les
crédits de paiement et d’engagement ou sur les crédits d’engagements;

 Le contrôleur des engagements de dépenses est tenu de veiller sur le


respect de l’exact imputation budgétaire.
 Les mouvements de crédits

La loi de finances

 Sont réputées lois de finances au sens de la loi organique 7-98 :

 La loi de finances de l'année ;


 Les lois de finances rectificatives ;
 La loi de règlement

 La loi de finances prévoit, évalue, énonce et autorise, pour chaque année


budgétaire, l'ensemble des ressources et des charges de l'État, dans les limites
d'un équilibre économique et financier qu'elle définit.

 En terme des charges, la loi de finances arrête les dépenses suivantes:

 les dépenses du budget général ;


 les dépenses des budgets des services de l'État gérés de manière
autonome ;
 les dépenses des comptes spéciaux du Trésor.
 Les mouvements de crédits (suite)

La loi de finances (suite)

 Le budget général de l’état comprend, le budget de fonctionnement


et le budget d’investissement;

 Les dotations de crédits sont reparties suivant une nomenclature


budgétaire spécifique qui détermine le code de chaque chapitre, ainsi
que les codes des articles, paragraphes et lignes budgétaires.

 Chaque ministère ou département, dispose de trois chapitres


identifié chacun par un code à huit chiffres (dépense de personnel,
dépenses de matériel et dépenses divers, dépenses d’investissement
 Les mouvements de crédits (suite)

La loi de finances (suite)

 Chaque chapitre comprend:

o L’article: qui désigne un service structurant généralement une direction;


o Le paragraphe: qui est réserver à la destination de la dépense (Le §
recouvre, une mission, une action ou un projet );
o La ligne: désigne toujours la nature de la dépense codifié par deux chiffre
séquentiels et non significatif;
o Plusieurs lignes pourront faire l’objet d’un regroupement, la ligne de
regroupement est codifié en 0 au deuxième chiffre et ne sera pas dotée.

 Le budget général, les comptes d’affectation spéciaux et les budgets des SEGMA
obéissent aux mêmes règles de présentation budgétaire, adopte la même
structure suivant les prévision de la loi de finance selon la quelle les crédits sont
ventilés par chapitre, article, paragraphe et ligne;

 Il s’agit donc d’une normalisation et d’une homogénéisation introduite dans la


présentation budgétaire qui permettra l’exploitation des informations et l’analyse
économique de la comptabilité nationale (depuis l’élaboration du projet de la loi de
finances jusqu’à l’établissement de la loi de règlement)
 Les mouvements de crédits (suite)

La loi de finances rectificative


BJ:Articles 2 et 4 de la loi organique 7-98

 La loi de finances rectificative est prise lorsque les dispositions de


loi de finances de l’année doivent être modifiées;

 La loi de finances ne peut être modifié que par une lois de finances
rectificative à soumettre au vote du parlement;

 Sur le plan comptable les modifications apportées aux dotations


initiales font l’objet des morasses rectificatives.
 Les mouvements de crédits (suite)

L’ouverture de crédits supplémentaires


BJ:article 43 de la loi organique 7-98

 Lorsque en cours d’année une nécessité impérieuse d’intérêt national impose


l’exécution de dépenses imprévues, le Premier Ministre peut ouvrir des
crédits supplémentaires pour faire face à cette urgence;

 L’ouverture des crédits supplémentaires tient compte des recettes réalisées


et peut se faire sans l’autorisation préalable du parlement;

 L’ouverture des crédits supplémentaires se fait par décret;

 Le décret répartit les crédits entre les différentes rubriques et précise


l’origine des fonds et leur destinations;

 La répartition des crédits supplémentaires peut faire l’objet d’une morasse


annexée au décret.
 Les mouvements de crédits (suite)
Le prélèvement sur le chapitre des dépenses imprévues et dotations provisionnelles
BJ:Article 42 de loi organique 7-98 et article 13 du décret 2-98-401 du 26/4/1999

 Un crédit supplémentaire peut être accordé par décret aux différents


départements ministériels pour faire face aux dépenses imprévues au
moment de l’élaboration du budget;

 Ce décret est pris sur proposition du ministre des finances;

 Le crédit supplémentaire est prélevé d’un chapitre spécial prévu par la loi de
finances et qui n’est affecté à aucun service. Il est géré par le ministre des
finances;

 Le chapitre des dépenses imprévues comporte deux lignes budgétaires


 1.2.1.4.0.36.000:Dépenses imprévues et dotations provisionnelles
 Art 00:Administration générale
 §10:Prélèvement au profit d’autres chapitres
 Ligne 10:Versement au chapitre personnel
 Linge 20:Versement au chapitre matériels et dépenses diverses
 Ce chapitre alimente uniquement les dépenses de fonctionnement.
 Les mouvements de crédits (suite)

Réservation et déblocage de crédits


BJ: Article 4 5 de la loi organique 7-98

 Le gouvernement peut en cours d’année budgétaire surseoir à


l’exécution de certains dépenses;

 Le blocage de crédits fait l’objet d’une décision accompagnée d’une


liste des rubriques budgétaires dont les dotations seront bloquées
partiellement ou en totalité;

 Le déblocage fait également l’objet d’une décision de lever de la


réservation des crédits;

 Les crédits bloqués ne sont pas annulés, ils sont gelés jusqu'à
déblocage ou peuvent resté bloqués jusqu’au fin de l’année
budgétaire ou ils tombent en annulation.
 Les mouvements de crédits (suite)

Virement de crédits
BJ:(Article 17 du décret N°2.98.401 du 26/04/1999 relatif à l’élaboration et à l’exécution des lois de finances, tel
qu’il été modifié par le décret 2.05.1429 du 28/12/2005)

 Le virement des crédits consiste à virer les crédits d’une ligne à une
autre sans que le total du chapitre soit modifié;

 Les montants des crédits en moins ou en plus doivent être


strictement égaux;

 Les virements ne peuvent se faire qu’à l’intérieur du chapitre;

 Les virements peuvent être effectués d’une ligne à une autre, à


l’intérieur d’un même paragraphe ou d’un même article.
 Les mouvements de crédits (suite)
Les virements par décision( art 17 bis):
 Par dérogation à l’ article 17 du décret 2.98.401 , le Ministre des Finances peut par
arrêté pris sur proposition des ordonnateur intéressés, autoriser ces derniers et
leur sous ordonnateurs, à modifier par décision:
o Les dotations des lignes d’un même paragraphe à l’intérieur des chapitres
du budget général;
o Les dotations des lignes d’un même paragraphe à l’intérieur des chapitres
des budgets des SEGMA;
o Les dotations des lignes d’un même paragraphe à l’intérieur des chapitres des comptes
spéciaux du trésor.
 Ces virements concernent uniquement les dépenses du matériel et
dépenses diverses et les dépenses d’investissement;

Les virements par arrêté du Ministre des Finances sur proposition du Ministre
intéressé:

 Les virements entre article, paragraphe et ligne du budget de fonctionnement et de


la dette publique du budget général;
 Les virements entre article, paragraphe et ligne du budget d’investissement.
Décision de virement (art 17 bis)
 Les mouvements de crédits (suite)

Le retrait des crédits délégués

Les crédits délégués à un sous ordonnateur, peuvent faire l’objet d’une réduction
total ou partiel et peuvent faire l’objet d’une annulation;

La demande de réduction émane en principe de l’ordonnateur;

La réduction peut être présentée au CED par l’ordonnateur ou par le sous
ordonnateur;

 le CED certifie la disponibilité des crédits à réduire, et procède à leur annulation


dés la certification de l’état de réduction;

Les crédits réduits sont repris dans la comptabilité de l’ordonnateur et celle du


CCED et redeviennent disponible;

La réduction de crédits ne devient définitive qu’après visa par le CCED.


État de réduction de crédits non notifiées au comptable assignataire
Etat de réduction de crédits notifiés au comptable assignataire
 Les mouvements de crédits (suite)

Le rétablissement des crédits


BJ:Article 88 du décret 330-66 du 21/4/1967

 Le rétablissement des crédits est le bénéfice sur demande de


l’ordonnateur de crédits supplémentaires correspondants aux
dépenses causées par le reversement au budget de l’étal des
sommes mandatées à tort;

 Les recettes recouvrées sont versées dans le chapitre des


recettes accidentelles ;

 Le ministre des finances peut rétablir ces crédits au profit de


l’ordonnateur concerné;
 Les mouvements de crédits (suite)

Le fond de concours
BJ:Article 22 de la loi organique des finances

 Le fond de concours est un crédit supplémentaire qui alimente la


dotation du budget de l’état d’un département donné et s’ajoute
aux crédits de paiement ou d’engagement ouverts initialement
par la loi de finances;

 Il peut provenir d’un don d’un pays, organisme international, d’une


personne physique ou morale;

 Le fond de concours indique l’objet et les références du don,


ainsi que l’imputation budgétaire qui doit en bénéficier;

 Il fait l’objet d’une convention contresignée par le Ministre des


Finances.
 Les opérations comptables en début de l’année

La morasse budgétaire
BJ: -la loi organique 7-98 relative à la loi de finances notamment ses articles 29, 30 et 31
- circulaire du ministre chargé des finances relative à la nomenclature budgétaire.

 La loi de finances publiée au bulletin officiel doit être accompagner


d’un document récapitulatif détaillé portant sur les montants du
budget général de l’état, il s’agit de la morasse budgétaire;

 La morasse est établit par la direction du budget, elle indique les


types de budget (Fonctionnement ou investissement), les codes et les
intitulés des chapitres, des articles, des paragraphes et des lignes;

 La morasse indique également les codes fonctionnel des paragraphes


et les codes économique des lignes, ainsi que les dotation des lignes
budgétaires tant pour les crédits de paiement que pour les crédits
d’engagements.
Ancienne codification du budget de l’état

Titre Type Dépenses Personnel Matériel et Investissement Département


Budget dépenses
diverses

B
G 1 2 11 12 20 13
Finances
Catégorie du Département N° du compte Dépenses
Compte
C
A Justice
S 3 1(CAS) 06 3 1/2

Dépenses Personnel Matériel et Investissement Code Code


S dépenses département SEGMA
E diverses
G TOURISME ITHT
SALE
M
2 11 12 20 14 10
A 4
Nouvelle codification du budget de l’état

 Deux nouvelles réformes ont touchées cette codifications, à savoir:

I- Harmonisation de la codification administrative au niveau du chapitre

 Cette nouvelle codification est basée sur le schéma adopté dans le cadre de l’étude
sur la conception du système de gestion intégrée de la dépense (GID);
 Ce schéma est comme suit:
C P T ST SC DEPT N° ordre
⊔ ⊔ ⊔ ⊔⊔ ⊔⊔ ⊔⊔⊔⊔ ⊔⊔⊔⊔⊔

C:composante qui prend la valeur:


1: pour le budget général;
2: pour le budget annexe;
3: pour les comptes spéciaux du trésor;
4: pour les SEGMA
P:composante qui prend la valeur:
1: pour les recettes
2: pour les dépenses
T:titre, prend la valeur:
0: pour les CST;
1: Fonctionnement(BG,budget annexe et SEGMA)
2: Investissement(BG,budget annexe et SEGMA)
3: Dette
Nouvelle codification du budget de l’état 

ST:sous titre,prend la valeur:


0: pour l’investissement(BG,budget annexe , SEGMA et CST);
1: pour le fonctionnement personnel(BG,budget annexe et SEGMA);
2: Matériel et dépenses diverses(BG,budget annexe et SEGMA);
3: Charges communes;
4: pour les dépenses imprévus et dotations provisionnelles.

SC:sous composante catégorie,prend la valeur:


0: pour le BG, le budget annexe, et les SEGMA;
1: pour les comptes d’affectation spéciale;
4: pour les comptes d’adhésion aux organismes internationaux;
5: pour les comptes d’opérations monétaires;
7: pour les comptes de prêt;
8: pour les comptes d’avances;
9: pour les comptes de dépenses sur dotations

DEPT: code département


Nouvelle codification du budget de l’état 

N° ordre :N°d’ordre dans un département,prend la valeur:

000 : pour le budget général et le budget annexe;


Code SEGMA: pour les SEGMA;
N° du CST : pour les CST.

Exemple:

La nomenclature administrative du chapitre relative au Ministère des Finances


se présente comme suit:

Budget général:
1.2.1.1.0.13.000: Budget de fonctionnement -Dépenses du personnel-
1.2.1.2.0.13.000: Budget de fonctionnement –Matériel et dépenses diverses-
1.2.1.3.0.13.000: Charges communes du budget de fonctionnement
1.2.2.0.0.13.000: Budget d’investissement du budget général
1.2.2.3.0.13.000: Charges communes du budget d’investissement
Nouvelle codification du budget de l’état 

Comptes spéciaux du trésor:


3.2.0.0.1.13.002:Fond spécial pour la promotion hôtelière
3.2.0.0.1.13.003:Fond de remploi domanial
3.2.0.0.1.13.004:Fond spécial du produit des loteries
3.2.0.0.1.13.005:Fond des tabacs pour l’octroi du secours
3.2.0.0.1.13.006:Fond spécial de surveillance et de contrôle des assureurs et des
sociétés d’assurance

SEGMA
4.2.1.1.0.13.003: Dépenses du personnel du budget SEGMA de la privatisation
4.2.1.2.0.13.003: Dépenses du matériel et dépenses diverses du budget SEGMA
de la privatisation
4.2.2.0.0.13.003: Investissement du budget SEGMA de la privatisation
4.2.1.2.0.13.005: Dépenses du matériel et dépenses diverses du budget SEGMA
« Trésorerie Générale du Royaume »
4.2.2.0.0.13.005: Investissement du budget SEGMA « Trésorerie Générale du
Royaume »
Nouvelle codification du budget de l’état 

II- Introduction de la dimension régionale dans la nomenclature budgétaire:


 A partir de l’année 2006, la gestion déconcentrée de l’investissement sera matérialisé
par une dimension régionale;
 La dimension du code de l’article passera de deux à quatre positions;

o Les deux premières positions vont designer l’article dans son sens classique
o Les deux dernières positions vont designer « le code région »

 Ainsi cette codification sera présente comme suit:

 00 Services communs(projets à caractère national et non régional)


 01 REGION OUED EDDAHAB-LAGOUIRA
 02 REGION LAAYOUNE-BOUJDOUR-SAKIA EL HAMRA
 03 REGION GUELMIM ESSMARA
 04 REGION SOUSS-MASSA-DRAA
 05 REGION MARRAKECH-TENSIFT-EL HAOUZ
Nouvelle codification du budget de l’état 

 06 REGION DOUKKALA-ABDA
 07 REGION CHAOUIA-OUARDIGHA
 08 REGION GRAND CASABLANCA
 09 REGION RABAT-SALE-ZEMMOUR-ZAER
 10 REGION TADLA AZILAL
 11 REGION FES-BOULMAN
 12 REGIONGHARB-CHRARDA-BENI HSSEN
 13 REGION TANGER-TETOUAN
 14 REGION MEKNES-TAFILALT
 15 REGION TAZA-AL HOCEIMA-TAOUNATE
 16 REGION ORIENTALE
Extrait du budget du SEGMA reflétant les codes économiques et fonctionnels
CODE ECONOMIQUE
 Les opérations comptables en début de l’année(suite)

Ouverture des crédits

 L’ouverture des crédits peut se faire de manières suivantes:


 Par décret lorsque le parlement ne vote pas la loi de finance
en début de l’année budgétaire;
 Par la loi de finances lorsque celle-ci est voté à terme.

 Les crédits déconcentrés font l’objet d’ordonnances de délégation


de crédits établit par l’ordonnateur et certifiées par le CCED et la
TGR;

 Ces ordonnances indiquent:


 Le type de budget
 L’année budgétaire
 L’imputation budgétaire
 Le code Ordonnateur ou sous ordonnateur
 Le code du comptable assignataire
 Les opérations comptables en début de l’année(suite)

Ouverture des crédits(suite)

Les ordonnances de délégation de crédits indiquent également le

type de crédit (CP ou CE), le numéro d’ordre de l’ordonnance de

délégation de crédit, le numéro d’engagement;

Elles doivent être certifiés par la TGR aux fins de notification en

ce qui concerne le crédit de paiement;

En ce qui concerne les SEGMA, la loi de finances prévoit


les recettes de ces services et fixe le montant maximum des
dépenses qui peuvent être imputées sur leurs budgets.
Ordonnance de délégation de crédits
Ordonnance de délégation de crédits valant notification au
comptable assignataire
 Les opérations comptables en début de l’année(suite)

Les dépenses permanentes


BJ: Article 5 ter du décret 2.7 5.839 du 30/12/1975 relative au CED

Dés ouverture des crédits, il est procédé en priorité à l’engagement


des dépenses permanentes;

La dépense permanente est crée au moyen d’un acte visé ne


comportant pas de limitation de durée et qui ne peut cesser qu’au
moyen d’un acte y mettant fin;

Les ordonnateurs et les sous ordonnateurs doivent soumettre, au visa,


à l’appui de la fiche d’engagement (Modèle D) , un état récapitulatif
regroupant par ligne les actes budgétaire en cour de validité.
Report des crédits et des reliquats d’engagement

1- Comptes d’affectation spéciale

BJ:(Instruction du Ministre des Finances n ° 2/05/TGR du 06 janvier 2005 relative au report des soldes et
des reliquats d’engagement des comptes d’affectation spéciale (C.A.S) et des comptes de dépenses sur
dotation (C.D.D).

I- Modalités d’ordonnancement et de paiement des dépenses sur le reliquat des


engagements visés et non ordonnancés

1- Ordonnancement et paiement des dépenses sur reliquats d’engagement


durant la période allant de 02 janvier au 22 juin de l’année courante:

 Établissement de la situation provisoire en 4 exemplaire (annexe 1)


pour le S/O, à soumettre à la certification du comptable
assignataire;

 Après certification du dit état, le S/O mandate et ordonnance


jusqu’au 22 juin de l’année courante dans la limite de l’excèdent des
recettes de l’année précédente.
Report des crédits et des reliquats d’engagement (suite)

2- Établissement des états de report de solde définitifs et leur centralisation


au niveau de l’ordonnateur:

 Établissement d’un état définitif de report de solde en neuf


exemplaires (annexe 3), et ce après avoir arrêté par le S/O et l’
Ord définitivement les écritures;

 Ce dit état doit être envoyé en sept exemplaires originaux par le


S/O à l’Ord au plus tard le 31 mars de l’année aux fins d’établir l’état
consolidé de report;

 Après consolidation, l’Ord transmet à la direction du budget l’état


consolidé accompagné d’un exemplaire des états de report de soldes
de l’Ord et du S/O, ainsi que le programme d’emploi pour
l’établissement de l’arrêté de relèvement des plafonds de charges.
Report des crédits et des reliquats d’engagement (suite)

II- Établissement de l’arrêté de relèvement du plafond de charge:

 l’arrêté de relèvement du plafond de charges signé, est notifié à l’Ord, au CCED et à


la trésorerie principale;

 Dés réception du dit document, l’ordonnateur transmet au CCED l'état de


report du solde du S/O en 6 exemplaire, accompagné de son propre état de report;

 Après signature, le CCED renvoie, dans les 48 heures, à l’Ord 5 exemplaires de


l’état de report;

 De sa part; l’Ord le transmet pour signature à la trésorerie principale;

 Le trésorier principal renvoie à l’Ord son propre état de solde accompagné de 4


exemplaires de l’état de report du S/O;

 Après sa prise en charge, l’Ord transmet 2 exemplaires au S/O concerné, qui


doit communiquer un exemplaire au CRED ou au CPED de rattachement.
Report des crédits et des reliquats d’engagement(suite)

III- Réengagement du reliquat des engagements visés et non ordonnancées


dépassant l’excédent de recettes dégagées.

 Établissement par le S/O de l’état des reliquats d’engagement


(annexe VI) à soumettre à la certification du comptable
assignataire;

 Après certification par le comptable assignataire, le S/O procède


aux opérations de rengagement à imputer sur les crédits ouverts
par la loi de finances au titre de la nouvelle année budgétaire.
Etat de réservation de crédits (CST)
Report des crédits et des reliquats d’engagement(suite)

2- Services gérés de manière autonome (S.E.G.M.A)


BJ:(Circulaire du Ministre des Finances n° 10/CG du 18/02/2002 fixant les modalités de gestion des crédits et
des dépenses des budgets des SEGMA)

 Mise en concordance des écritures du S/O avec celles du CED et


du comptable;

 Établissement de l’état de report en 4 exemplaires suivant le


modèle annexé à la circulaire, à soumettre à la certification du
comptable assignataire;

 L’envoi de cet état au CED accompagné des rengagements des


reliquats non mandatés ou ordonnancés au 31 décembre de l’année
précédente à imputer sur les crédits ouverts par la loi de
finances de la nouvelle année budgétaire;

 Le CED garde après certification un exemplaire et transmet les


autres exemplaires au S/O concerné.
État de report des reliquats d’engagements (SEGMA)
Report des crédits et des reliquats d’engagement(suite)

3- Budget de fonctionnement
BJ: -circulaire 1501425/CAB du 24/01/1974/ note 100/DIR du 20/5/1970 & la note 474/CED du 27/3/1970

 Les dépenses engagées et visées sur les crédits du budget de fonctionnement non
ordonnancées ou mandatées à la fin de l’année, et pour lesquelles une annulation n’a pas
été décidée, doivent être réengagées au titre des crédits de la nouvelle année;

 Ce réengagement est prioritaire par rapport aux autre nouvelles dépenses;

 Une opération de régularisation doit se faire au niveau du CED et porte sur:

 L’annulation des dépenses qui n’ont pas fait l’objet de paiement et qui sont
maintenues par l’ordonnateur ou le sous ordonnateur;
 Le réengagement de ces dépenses;

 La procédure comptable consiste à l’établissement des pièces suivantes:

o L’état de réengagement des reliquats non ordonnancés qui indique le n° de la dépense, le


n° de visa, la date de visa initial, le créancier, l’objet, le montant engager et visé, le
montant émis le cas échéant, et le montant restant à payer;
o La fiche modèle D réglementaire;
o Ce reliquat est engagé sur les nouveaux crédits.
Report des crédits et des reliquats d’engagement(suite)

4- Budget d’investissement

BJ:circulaire du Ministre des Finances n ° NOI/518/E du 31/01/2005 fixant la procédure de


report des crédits de paiement et des reliquats d’engagement)
Chez le sous- ordonnateur

 Établissement de l’état de report par le S/O en sept exemplaire originaux,


(annexe I) à soumettre à la certification du comptable assignataire;

 Envoi de l’état de report en six exemplaire au CRED ou au CPED, qui après


certification garde deux exemplaires;

 Après mise à jour de sa comptabilité, le S/O transmet :


-l’original de l’état de report à l’Ord,
-un exemplaire à la TGR,
-un exemplaire au comptable assignataire

NB: le S/O continue à mandater et à ordonnancer avant l’établissement de l’état de


report jusqu’au 22 juin de l’exercice budgétaire.
Etat de report de crédit de paiement et des reliquats d’engagements
(Budget d’investissement)
 Les opérations comptables en début de l’année(suite)

La consolidation de crédits

BJ:(La loi 7-89 relatif au loi de finances & Circulaire N°25/CGED du 26/04/99)

 Les lois de finances ouvrent deux type de crédits à savoir:

o Les crédits de paiement et les crédits d’engagements;

o Contrairement aux crédits de paiement, les crédits d’engagements ne


peuvent donner lieu à des paiements;

o Ils sont prévus par la loi de finances pour permettre l’engagement des
dépenses dont l’exécution s’étale sur plusieurs années.

 La procédure de consolidation consiste à transformer les crédits


d’engagements visés par le CED en crédits de paiements.
Etat de consolidation
 Les opérations comptables au cour de l’année
La proposition d’engagement direct
Contrairement aux réengagements des reliquats non mandatés ou
ordonnancés, toutes proposition d’engagement soumis au visa du CED est
considérée comme engagement direct;

La proposition d’engagement direct peut être imputée sur plusieurs lignes
budgétaires, comme elle peut être imputée sur les crédits de paiement et
les crédits d’engagements;

Toute proposition d’engagement direct doit donner lieu à l’établissement


des pièces comptable ci après:
 La fiche d’engagement modèle « D »
 L’état d’engagement
 Le ou les documents d’engagements suivant le type de la dépense

(voir nomenclature du CED)


Fiche d’engagement modèle « D »
 Les opérations comptables au cour de l’année
L’engagement rectificatif

 L’engagement rectificatif porte sur une dépense soumise au visa du CED,


comptabilisée, et qui comporte des erreurs au niveau du montant à engager;

 L’engagement rectificatif comporte les même pièces constitutives de la


proposition d’engagement initiale;

 La rectification d’un engagement erroné ne doit jamais se faire par grattage


ou surcharge d’écriture;

 Toute modification d’une écriture comptable doit se faire par une autre
écriture comptable.
 Les opérations comptables au cour de l’année
La demande d’autorisation d’engagement
BJ:(Article 5 bis du décret 2.75.839)

 les dépenses de biens et services dont le montant par acte ne dépasse


pas 20 000.00 dhs, font l’objet d’une DAE;

 Les engagements relatifs aux dépenses de personnel dont le montant ne


dépasse pas 5000.00 dhs, sont également soumis à la même procédure;

 Il s’agit d’une opération de simple blocage de crédit;

 Ainsi, seule la disponibilité des crédits est vérifiée;

 Les pièces constitutives de cette proposition d’engagement sont:

 La fiche d’engagement modèle « D »,

 La demande d’autorisation d’engagement .


Demande d’autorisation d’engagement
 Les opérations comptables au cour de l’année
L’annulation des engagements non visés
 L’annulation d’un engagement non visé exprime la volonté de l’ordonnateur ou du
sous ordonnateur de ne pas maintenir la proposition d’engagement soumise au
visa du CED;
 L’annulation peut avoir lieu suite aux observations émises par le CED pour non
respect d’une disposition réglementaire ou financière;
 Les crédits annulés sont libérés et s’ajoutent aux dotations disponibles.

La diminution des engagements visés


 Lorsqu’ un engagement est visé par le CED,il ne peut être annulé que par un autre
visa;
 Le CED s’assure dans ce cas de la régularité de la diminution de l’engagement
déjà visé;
 L’ordonnateur ou le sous ordonnateur indique le motif de la diminution qui doit
être accepté par le contrôleur;
 Ainsi on utilise les termes « annulation » ou « diminution » en fonction de l’état
visé ou non de la dépense;
 Une dépense non visée est annulé dans la comptabilité;
 Une dépense visée est diminuée de la comptabilité;
 La diminution peut être totale ou partielle (la certification du comptable
assignataire est obligatoire lorsque la diminution est partielle)
 L’annulation est toujours totale.
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 Les opérations comptables en fin d’année
La date limite pour la réception par le CED des propositions d’engagement
 La date limite de réception des propositions d’engagement auprès du CED, est
fixée par circulaire du ministre chargé des finances;

 Depuis l’année 2001, cette date est fixée au 16 décembre de chaque année;

 Au-delà de cette date, le CED arrête la situation des dépenses engagées , mais
continue à traiter les propositions d’engagements jusqu’au 31 décembre de
l’année;(théoriquement)

 Le CED tient compte de la date limite de mandatement des dépenses imputées


sur les crédits ouverts au titre du budget de fonctionnement;

 Prête sont concours pour permettre aux services dépensiers de mandater et


d’ordonnancer les dépenses de matériel avant le 20 décembre et les dépenses de
personnel avant le 25 décembre.
 Les opérations comptables en fin d’année

La situation définitive des crédits et des engagement


BJ: (Article 111 du décret royal 330.66 & Article 17 bis du décret 2.75.839)

 A la fin de l’année budgétaire, toutes les comptabilités des crédits et des


engagements doivent être arrêtées;

 Une situation définitive doit être établie par l’ordonnateur après passation de toutes
les opérations comptables (Reports, consolidation, réengagements des reliquats,
annulations, diminutions, etc. …….);

 La situation définitive, doit refléter un équilibre entre les crédits, les engagements et
les émissions;

 Ainsi, toute discordance entre les engagements et les émissions au 31 décembre de


l’année doit faire l’objet:

 Soit d’une diminution ou annulation à fin que le total des émissions concorde
avec le total des engagements (compte administratif / BF);
 Soit d’un état détaillé des dépenses engagées, visées et non mandatées ou
ordonnancées au 31 décembre de l’année et qui doivent être reportées à
l’année suivant en tant que reliquat d’engagement (BI, CAS, SEGMA).
Les opérations comptables en fin d’année

La situation des émissions


BJ: Article 110 du décret royal 330.66

 A la fin de l’année budgétaire l’ordonnateur arrête la situation des émissions et la


soumet au comptable assignataire pour visa;

 Cette situation doit faire ressortir:

 La rubrique budgétaire:chapitre, article,paragraphe et ligne

 Les crédits ouverts, en tenant compte des mouvements de crédits

 Les engagements visés et transmis au comptable assignataire

 Les montants émis par ligne(ou par dépenses en cas de CST ou de SEGMA)

 La situation des émissions permet, entre autre, à l’établissement des états de


reports (BG, CST et SEGMA).
 Les opérations comptables en fin d’année
Le compte administratif

 En fin d’année, tous les ordonnateurs et sous ordonnateurs doivent arrêter leurs
comptes;

 L’arrêté des comptes concerne aussi bien les crédits de l’ordonnateur que les crédits
délégués aux sous ordonnateurs;

 Le compte administratif doit être établi lorsque l’ensemble des opérations comptables
ont été passées (reports, consolidations, diminutions, annulations, rectifications et
régularisation comptable etc… )

 Ainsi:

o Les crédits doivent être calculés en tenant compte des mouvements qui les ont touchés;

o Les engagements non visés doivent être annulés;

o Les reliquats des dépenses liquidées, doivent être diminués

o Les erreurs et les omissions doivent être redressées.

 Une fois toutes ces opérations passées, le compte administratif est soumet à la
certification du CED.
Introduction

 Dans le cadre de la mission d’information du ministre chargé des


finances sur les conditions d’exécution du budget, le CED est tenu de :

 Tenir les comptabilités prescrites par les articles 16 à 19 décret 2-75-


839 du 30/12/1975 relatif au CED ;

 Adresser mensuellement au Ministre la situation des effectifs budgétaires


et la situation de l’ensemble des crédits ouverts et des dépenses engagées 
(Art 22) ;

 Adresser annuellement au Ministre un rapport annuel sur le fonctionnement


des services du CED.

 Pour mieux saisir les modalités de suivi et de contrôle de cette


comptabilité, il y a lieu de distinguer entre deux types de compétences au
sein du CED :
I- Comptabilité des C.C.E.D (Art 16)

 Les Contrôleurs centraux des engagements de dépenses, tiennent


pour l’ensemble des crédits ouverts par la loi de finances une
comptabilité des engagements de dépenses des départements
ministériels ou des services soumis à leurs contrôle ;

 Cette comptabilité fait ressortir :

 Les crédits ouverts par les lois de finances et les modifications qui leur
sont apportées en cours d’année ;

 Les engagements faits sur ces crédits par les ordonnateurs ;

 Les dépenses sans ordonnancement préalable qui leur sont notifiées par
les comptables assignataires ;
I- Comptabilité des C.C.E.D (Art 16)

Ils tiennent également:


 une comptabilité des engagements de dépenses des sous ordonnateurs de
l’administration centrale et des services dont ils contrôlent les
propositions d’engagements de dépenses; 

 Cette comptabilité fait ressortir :

 Les crédits délégués et les réductions effectuées sur ces crédits en


cours d’années ;

 Les engagements faits sur ces crédits par les ordonnateurs ou les sous
ordonnateurs intéressés ;

 Les dépenses sans ordonnancement préalables qui leur sont notifiées


par les comptables assignataires.
I- Comptabilité des C.C.E.D (Art 16)

Ils tiennent aussi:


 une comptabilité des effectifs budgétaires ouverts par la loi de
finances de l’année.

Cette comptabilité fait ressortir :

 Les effectifs budgétaires ouverts ;

 Les emplois budgétaires occupés ;

 Les emplois budgétaires vacants.


II- Comptabilité des C.P.E.D & C.R.E.D(Art 17)

 Les contrôleurs régionaux, préfectoraux et provinciaux tiennent pour


l’ensemble des crédits délégués et selon des rubriques budgétaires et des
programmes d’emploi, la comptabilité des engagements de dépenses des
services extérieurs.

 Cette comptabilité fait ressortir :

 Les crédits délégués et les réductions effectuées sur ces crédits en


cours d’années ;

 Les engagements faits sur ces crédits par les sous ordonnateurs
intéressés ;

 Les dépenses sans ordonnancement préalables qui leur sont notifiées par
les comptables assignataires.
II- Comptabilité des C.P.E.D & C.R.E.D (Art 17)

Ils tiennent également:


 la comptabilité des SEGMA auprès desquels ils exercent leurs
fonctions.

Cette comptabilité fait ressortir :

 Les crédits ouverts par les budgets des SEGMA et les modifications
qui leurs sont apportées en cours d’année ;

 Les engagements faits sur ces crédits par les ordonnateurs ou les
sous ordonnateurs ;

 Les dépenses sans engagements préalables qui leurs sont notifiés


par les comptables assignataires.
II- Comptabilité des C.P.E.D & C.R.E.D (Art 17)

Ils tiennent aussi:

 la comptabilité des effectifs budgétaires des personnels de l’État dont ils


assurent le suivi.

Cette comptabilité fait ressortir:

 Les effectifs budgétaires ouverts ;

 Les emplois budgétaires occupés ;

 Les emplois budgétaires vacants


III- Modalités de contrôle de la comptabilité

III-1 Comptabilité des crédits et des engagements de dépenses 

 Cette comptabilité doit faire ressortir, sous la responsabilité du


contrôleur :

En ce qui concerne les crédits:

 La prise en charge de tous les crédits ouverts par chapitre, article,


paragraphe et ligne ;

 Ces crédits concernent les dotations prévues par la loi de finances, les
programmes d’emploi et leurs modifications ultérieures, les reports de
crédits, les fonds de concours et de rétablissements de crédits
III- Modalités de contrôle de la comptabilité

III-1 Comptabilité des crédits et des engagements de dépenses 

En ce qui concerne les engagements:

 Les engagements imputés obligatoirement en début d’année budgétaire (dépenses


permanentes, consolidation) ;

 Les engagements pris au cours de l’année de gestion imputés sur les différents
types de crédits (crédits de paiement, crédits d’engagement) ;

 Les crédits délégués aux sous ordonnateurs ;

 Les crédits engagés et non soumis au contrôle des engagements de dépenses


(DAE) ;

 Les reliquats d’engagements reportés de l’année précédente sur la nouvelle année


budgétaire (budget d’investissement, budget de fonctionnement) ;

 Les dépenses sans ordonnancements préalables notifiés aux contrôleurs par les
comptables assignataires .
III- Modalités de contrôle de la comptabilité

III-2 Comptabilité des effectifs budgétaires des personnels de l’État (Art 16-3 & 17-3)

 La comptabilité des effectifs assure le suivi des catégories


suivantes:

A- Personnels titulaires et assimilés

 Cette comptabilité fait ressortir par chapitre :

 Les effectifs budgétaires ouverts ;

 Les emplois budgétaires occupés ;

 Les emplois budgétaires vacants.


III- Modalités de contrôle de la comptabilité

III-2 Comptabilité des effectifs budgétaires des personnels de l’État (Art 16-3 & 17-3)

B- Personnels payés sur masse de crédits

 Les personnels payés sur masse de crédits doivent être dénombrés


dans des états de répartition des effectifs visés par le Ministre
chargé des Finances ;

 Ces états font l’objet de suivi comptable par les contrôleurs ;

 Cette comptabilité fait ressortir par chapitre :

 Les effectifs budgétaires autorisés par les états de répartition visés par le
Ministre chargé des Finances ;

 Les emplois budgétaires occupés ou délégués aux sous ordonnateurs ;

 Les emplois budgétaires vacants.


III- Modalités de contrôle de la comptabilité

III-3 Les situations mensuelles des crédits et des engagements de dépenses et les
situations mensuelles des effectifs budgétaires (Art 17 bis)

A -La situation mensuelle des crédits et des engagements

 Avant le cinq de chaque mois, les ordonnateurs et les sous


ordonnateurs établissent la situation des crédits et des engagements
du mois précédent ;

 Cette situation est soumise à la certification des contrôleurs ;

 Les contrôleurs vérifient la conformité des chiffres de la situation


avec ceux de leur comptabilité et apposent leurs certifications ;

 Les contrôleurs adressent au contrôleur général la situation


mensuelle après avoir s’être assurés de la fiabilité de leurs écritures
comptables.
III- Modalités de contrôle de la comptabilité

B-la situation mensuelle des effectifs budgétaires :

 Après avoir vérifié la conformité de leurs écritures avec celle de


l’ordonnateur ou du sous ordonnateur, les contrôleurs adressent au
contrôleur général la situation mensuelle des effectifs dont ils assurent
le suivi ;

Cette situation doit faire ressortir par chapitre :

 Les effectifs budgétaires ouverts ;


 Les emplois budgétaires occupés ;
 Les emplois budgétaires vacants

En outre, les CCED complètent ces situations par :

 Les emplois réservés au titre des concours ou autres ;


 Les emplois à supprimer.
Récapitulons

Tableau comparatif récapitulatif sur la tenue de la comptabilité

Comptabilité des CCED Comptabilité des CRED & CPED


Ordonnateur & S/O de l’administration S/O des services extérieurs & des SEGMA
centrale
-crédits ouverts par la loi des finances ; - crédits délégués
- engagements faits par les ordonnateurs ; - engagements faits par les sous ordonnateurs
- dépenses sans ordonnancement - dépenses sans ordonnancement préalables
préalables ;
- crédits ouverts par les budgets des SEGMA
- crédits délégués aux S/O de - engagements faits par les sous ordonnateurs
l’administration centrale ;
- dépenses sans ordonnancement préalables
- engagements faits par ces S/O ;
- dépenses sans ordonnancement préalables
-
-comptabilité des effectifs budgétaires :
comptabilité des effectifs budgétaires : 1 effectifs ouverts ;
1 effectifs ouverts ;
2 emplois occupés ;
2 emplois occupés ; 3 emplois vacants
3 emplois vacants
4 emplois réservés au titre des concours
5 emplois à supprimer
III- Modalités de contrôle de la comptabilité

III-4 La centralisation des situations mensuelles (Art 22)

 Le contrôleur général des engagements de dépenses centralise :

 Les situations des effectifs budgétaires.

 Les situations mensuelles des crédits et des engagements de dépenses ;

 Le contrôleur général consolide dans une situation d’ensemble, une


situation globale qu’il adresse au ministre chargé des finances.
Schéma représentant le cadre relationnel du CED

CGED
D.Budget

Sous ordonnateurs
Sces. extérieurs
Ordonnateurs TGR
et S/O

TPR
CCED CRED TRR
CPED
Merci de votre attention

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