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3- Elaboration et Vote de la LF
Sous l’autorité du chef de gouvernement, le ministre chargé des finances prépare le PLF selon les
orientations générales de l’état.
A- La phase de programmation :
-Avant le 15 Mars N-1 ; diffusion aux ministres l’élaboration des propositions budgétaires.
-Avant le 15 Mai de N-1 : Examen des propositions par les commissions de programmation et de
performance.
-Avant le 15 Juillet N-1 ; définition des grandes lignes du projet de loi des finances.
D- La phase d’adoption :
- Octobre N-1 : -délibération ( ( اﻟﺘﺪاولdes orientations générale du PLF par le conseil des ministres
-Adoption ( ( إﻗﺮارdu PLF par le conseil du gouvernement.
- 20 Octobre : Dépôt du PLF au bureau de la chambre des représentants
4- Exécution du Budget
a- Cadre de l’autorisation budgétaire :
De la portée de l’autorisation parlementaire (Ar 58-63) : les
autorisation budgétaires de recettes : chaque année, les impôts
exigent une autorisation pour être perçus pour l’année
budgétaire à venir- les sommes indiquées dans le projet de LF
ne sont qu’indicatives, tout dépend des circonstances
économiques et sociales du pays=> l’équilibre du budget n’est
qu’une prévision.
Les RNF doivent être également autorisées et votées par le parlement (emprunt).
les autorisations budgétaires de dépenses : Une dépense budgétaire (crédit) doit être autorisée à une
personne publique en mentionnant, l’objet du crédit( règle de la spécialité) et le montant du crédit. Le crédit
n’est pas une somme d’argent, c’est une autorisation de faire la dépense ; cette autorisation n’est pas une
obligation càd les crédits ne seront pas totalement utilisés=> les parlementaires vont pouvoir modifier le
degré d’utilisation des crédits.
b- Régularité des opérations budgétaires : La première partie arrête les données générales de l'équilibre
financier et comporte plusieurs éléments à savoir l'autorisation de perception des recettes publiques
et d'émission des emprunts ; les dispositions relatives aux charges de l'Etat, aux SEGMA et aux
CST; l'évaluation globale des recettes du budget général, des budgets des SEGMA et des catégories
des CST …etc. Le tableau d'équilibre est présenté de manière à faire ressortir l'intégralité des
éléments de l'équilibre budgétaire et des besoins de financement.
La deuxième partie arrête pour chaque ministère ou institution : -par chapitre, les dépenses du budget
général; -par chapitre, les dépenses des SEGMA-et par catégorie de CST.
c- Les règles comptables : L'État tient une comptabilité budgétaire des recettes et des dépenses et une
comptabilité générale de l'ensemble de ses opérations. En outre, il peut mettre en œuvre une
comptabilité destinée à analyser les coûts des différents projets engagés dans le cadre des
programmes.
Pour la comptabilité budgétaire : - Les recettes sont prises en compte au titre de l'année budgétaire au
cours de laquelle elles sont encaissées par un comptable public. Les dépenses sont prises en compte au titre
de l'année budgétaire au cours de laquelle les ordonnances sont visées.
L'ordonnateur est l'autorité qui exécute le budget et donne les ordres de paiement ou d'encaissement, dans
le cadre du budget des collectivités locales (Ministres, Maires, Présidents du Conseil régional, les présidents
des communes…etc.), il a une autorité politique, disciplinaire et pénale.
Les comptables publics sont personnellement et pécuniairement responsables des actes et contrôles qui leur
incombent ». On distingue les comptables principaux, qui rendent leurs comptes directement auprès du
juge des comptes comme la cour des comptes, et les comptables secondaires, qui les rendent à un
comptable principal. Parmi leurs responsabilités on cite : -le recouvrement des impôts, le paiement des
dépenses, la conservation des pièces justificatives des opérations comptables…etc.
=>L'exécution des opérations financières publiques au Maroc repose sur le principe de séparation des
fonctions d'ordonnateur et de comptable. Cette séparation des fonctions d'ordonnateur et de comptable offre
plus d'intérêt en matière de dépenses qu'en matière de recettes, puisqu'elle permet d'éviter les risques des
erreurs qui pourrait avoir lieu si les deux fonctions étaient assumées par un même agent. Ceci vise donc à
obtenir une gestion saine des finances publiques.