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- L’équilibre doit être réalisé pour chacune de deux sections composant les
budgets locaux (fonctionnement et investissement).
- Les recettes et les dépenses doivent être estimées de façon sincère pour éviter
toute surestimation de premières ou sous-estimation des secondes.
- Le remboursement des dettes en capitale doit être assuré exclusivement
excluant le recours à l’emprunt pour rembourser les emprunts précèdent
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Le budget est préparé par le maire et l’organe délibérant doit l’adopter avant le
début de la nouvelle année. En principe le projet de budget adopté par le conseil
municipal est transmis au représentant de l’état aux fins de contrôle de légalité
avant le moi de décembre. Ce projet est accompagné d’un rapport de présentation
analysant et décrivant toutes les caractéristiques du nouveau budget et présentant
toutes les pièces justificatives nécessaires. Lorsque le nouveau budget n’est pas
adopté dans les délais…..pour les dépenses de fonctionnement sans toutefois
dépasser le 1 e trimestre de l’année. À défaut et après une mise en demeure restée
infructueuse pendant 15 jours, le représentant de l’État se substitue à la commune
et arrête définitivement le budjet.il en adresse notification à l’ordonnateur et au
receveur. De même lorsque la légalité budgétaire n’est pas respectée, le représentant
de l’état à le pouvoir de demander des modifications qui, lorsqu’elles ne sont pas
apportées dans un délai de 15 jours l’autorise à apporter de modification nécessaires
et arrête le budget.
PARAGRAPHE3 : l’exécution et le contrôle du budget local.
Cette exécution est régie par le principe de la séparation des
ordonnateurs et les comptables. Dans les communes, le postes comptable principal
est dirigé par le receveur municipal qui dispose d’une caisse ou sont déposées les
fond et valeur de la commune. Le receveur est donc à la fois caissier et payeur. Il
exerce une fonction de contrôle sur les décisions de l’ordonnateur notamment en
matière de dépenses. Le receveur et l’ordonnateur sont soumis au contrôle de
l’inspection général d’état de l’inspection générale de l’administration territoriale
et l’inspection des finances .ces contrôles participent du contrôle administratif.
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- les impôts directs : exemple taxes foncière, patente, taxes hôtelières, taxes sur
les taxis, salle de jeux, de bar.
- Les impôts indirects : taxes sur les marchands ambulants, taxes de
stationnement et vente sur le marché, taxes d’abatage des animaux de
boucheries, les spectacles et divertissement.
-les taxes rémunératoires : identification des animaux, frais de gardiennage
fourrière, gars routières, légalisation des actes administratif
-les revenus du domaine et du patrimoine : location des matériels et des
véhicules, location d’immeubles, taxes d’occupation du domaine publique de
la commune par pilonne, les poteaux électriques
- les produits d’aliénation des biens du domaine et du patrimoine : vente des
terrains urbains, liquidation des exploitations a caractère industriels et
commercial
-les produits divers : amande des polices, amandes forestières, taxes
spécifiques d’eaux et électricité.
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B.LES EMPRUNTS
Il n’est autorisé pour les collectivités territoriales que pour les dépenses de
financement des leurs investissement. Celles-ci s’entendent de celles qui «
permettent la réalisation des équipements, des infrastructures, des projets de
développement et l’acquisition de matériels relatifs à ces travaux » pour ses
dépenses d’investissement, la loi fait obligation aux commune de les inscrire de 45%
au moins du montant total des prévisions générales.
Le recours à l’emprunt est décidé par une délibération exécutoire de conseil de la
collectivité concernée. Mais dans les limites de la capacité financières de la
commune. C’est dire que pour les emprunts dépassant un certains montant et pour
les a
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3 e PARTIE LA PROBLEMATIQUE
GENERALE DE L’IMPOT.
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L’on peut distinguer autre son lien avec l’économie au moins deux grandes
fonction assignées a l’impôt dans les États modernes : la rentabilité fiscale et
l’égalité sociale.
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Pour être productif, l’impôt doit être assis sur un système présentant les
caractéristiques de généralité, de pluralité, d’automaticité, de l’élasticité et
d’stabilité.
A. LA GENERALITÉ.
Par sa généralité l’impôt doit atteindre tous les citoyens (PAS OU peu
d’exemption)qui possèdent des facultés contributives et il doit être assis sur
toute la matière imposable de chacun d’entre eux.
B. la pluralité.
Un impôt unique risque de ne pas appréhender la totalité des contribuables
ni l’intégralité de la matière imposable. DE LORS la multiplicité des impôts
accroit les chances de l’état à parvenir à ses résultats. De plus, l’impôt unique
risque d’apparaitre unique ceci explique qu’il ne rencontre guère des
partisans.
C. L’automaticité
È toute hausse du taux de l’impôt répond un équivalent de son produit Par
exemple, en matière d’alcool, de tabac, quelques soient les manipulations en
hausse, la consommation restera identique (sous réserve des contre façon) et
permettra une productivité accrue.
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Cette égalité est un idéal vers lequel doit tendre tout système pour
apparaitre le moins injuste possible, mais des obstacles se dressent pour la
realisation cette égalité sociale.
Paragraphe1 : la recherche de l’égalité.
cette recherche passe par deux positions: l’égalité devant l’impôt et l’Egalite
par l’impôt
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Il est trivial que la fraude constitue une rupture de l’égalité entre les citoyens
En matière d’imposition, la fraude est surtout constituée par l’évasion fiscale qui
peut être d’origine légale ou illégale.
A. L’évasion fiscale légale.
Cette évasion qui n’est pas frauduleuse en ce qu’elle n’heurte aucune disposition
légale ou règlementaire est tantôt organisée tantôt négligée par législateur.
Évasion organisée par la loi se manifeste par une compréhension et une tolérance
particulière a l’égard des certaines catégories des contribuables que le
gouvernement veut séduire. Les techniques classiques utilisées sont la sous-
évaluation de la matière imposables (forfait des agriculteurs, des commerçants, et
des artisans qui ne sont pas imposées selon leurs bénéfices) et la sur évaluation des
charges (frais généraux des sociétés).
L’évasion négligée par la loi résulte de l’exploitation par les contribuables des
lacunes, des ambigüités et des déficiences de la loi. Le contribuable arrive ainsi à
contourner les disposions légales pour se soustraire a l’impôt
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Quant à l’impôt indirect, il est perçu sans rôle nominatif par les services des
contributions indirectes et la juridiction judiciaire connait de son contentieux.
Portée de la distinction : les éléments de distinction sont discutables, l’existence ou
l’absence du rôle subsiste mais les services ont été visionné au sommet avec la
direction générale des impôts fin, la répartition de compétence des juridictions est
moins tranchée. En effet, les contestations des taxes sur les chiffres d’affaires sont
jugées par les tribunaux administratifs est non judiciaires.
2. les critères économiques
En principe, le critère est celui de l’incidence; on distingue celui qui paye l’impôt et
celui qui le supporte, le premier a la possibilité de le répercuter sur un tiers, l’impôt
direct est celui que le contribuable supporte définitivement et l’impôt indirect est
celui qui ne reste a la charge de la personne qui le paye puisqu’elle le
répercute .toutefois, le critère de l’incidence ne recouvre pas la distinction
administrative :
L’impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux considérés comme un impôt
directe, s’analyse ici en un impôt indirect(transfert possible).la vignette, impôt
indirect, reste pourtant la charge de la personne qui la paye .par ailleurs, l’incidence
fiscale ne recoupe toujours l’incidence économique, en période de récession, les
commerçants sont portés à ne pas répercuter ou a le répercuter une partie de
l’impôt sur l’acheteur afin de maintenir leur prix et d’assurer leur vente .
3. les critères de périodicité.
On oppose ici l’impôt directe qui frappe la matière imposable de caractère stable et
permanent (il atteint le verbe être’’ ou avoir) et l’impôt indirect qui frappe la
matière imposable de manière intermittente ou une seule fois ( il atteint le verbe
faire).
La part des impôts direct est considérable dans les recettes fiscales du fait
notamment du point de la T.V.A
II.LA CLASSIFICATION DESIMPOTS REELS ET DES IMPOTS
PERSONNELS.
Dans l’impôt personnel, la matière imposable est la personne humaine. On ne le
rencontre que dans les fiscalités primitives (impôt de capitation) cet impôt présente
le double défaut de l’injustice (taux généralement uniforme par tête d’habitat) et du
faible rendement car son taux est faible. Quant à l’impôt réel, ratione materiae
c’est-à-dire qu’il s’appuie sur des choses (bien et activités) touchant des éléments
extension, il rend difficile la dissimilation mais son assiette est par la même réduite.
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Trois conceptions de revenu sont été dégagées : d’abord le revenu bruite qui
est la ressource tirée d’une activité ou d’une entreprise (le vente – les achats);
le revenu bruite ignore les frais d’entretiens ,des
personnels ,d’amortissement .ensuite le revenu nette qui prend en
considération tous les frais engagées pour assurer le maintien du revenu, en
fin revenu libre hypothèse dans laquelle il est permis au contribuable de
déduire les charges familiales, sociales .on n’impose que ce qui lui reste pour
la satisfaction de ses besoins propres
2. L’IMPOSITION DU REVENU.
La technique d’imposition cause un problème et est diversement appréciée
a. La technique d’imposition
Deux modalités ont été présentées avec l’impôt sur le revenu, chaque
catégorie de personne est imposée (travail, capital ou les deux) son
inconvénient vient du fait que le contribuable supporte l’impôt pour
l’ensemble de ses activités le solde est nul, l’impôt ne tend pas la capacité
de ses fonctions économique. En revanche, il présente l’avantage de
rendre aisé la discrimination fondée sur le revenu.
L’impôt sur le revenu, par sa généralité atteint l’ensemble de revenus. Il
peut être unique et exclusif ou au contraire complémentaire des autres
impôts, afin de corriger leur inégalité.
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L’impôt sur le revenu présente des avantages certains : il est personnalisé, (il
envisage la situation individuelle du contribuable qui ne peut alors le
répercuter) il est global (il insère la totalité des revenus et surmonte leurs
diversité), et il est insensible à la conjoncture économique du moins à court
terme. En revanche, il favorise la fraude et y insiste même si son ton est élevé
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etc.) tantôt de frapper les gains de fortune c’est-à-dire les éléments nouveaux
qui sont venus accroitre le patrimoine
Pour l’impôt exceptionnel, il peut s’agir de prélèvement général ou de
l’impôt sur les successions. En ce qui concerne le prélèvement général, il lui
est reproché de réduire les moyens de production et il risque de priver l’état
des ressources alors que ses défenseurs y voient un moyen de niveler les
fortunes et de redistribuer richesses.
Le prélèvement général présente des difficultés de recensement (valeur aux
porteurs, bijoux) et son payement est délicat a opérer
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A.la dégressivité
On établit un taux normal et des taux réduits pour les tranches inferieurs du
revenu dans le but d’alléger la charge de petit contribuable. Exemple taux
normal de 30% pour les revenus supérieurs à 800.000. Taux réduits de 20%
pour les revenus de 500.000 à 800.000, taux réduits de 10% pour les revenus
de 200.000 à 500.000 et taux réduits de 5% pour les revenus de 100.000 à
200.000
B. l’abattement a la base.
C’est une réduction totale pour tenir compte d’un minimum vital qui est
exonère de tout impôt. Le système comporte une variante qui permet de
restreindre aux plus défavorisés, cette déduction
L’exonération est liée à la décote. Pour passer de l’exonération a
l’imposition, le législateur prévoit une transition. Si le revenu reste en décote
de l’exonération, il n’y a pas recouvrement, par contre si le revenu dépasse le
seuil mais se situe dans la limite de la décote, l’impôt est défalquer de la
décote. Si les revenus ont au-delà de cette limite, l’impôt est calculé
normalement.
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