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Questions et Réponses sur la Finance Publique ** BEMBUS-MALI 76 43 95 33 --69 50 23 20

Questions et Réponses sur la Finance Publique


1. Quelles sont les phases d’élaboration du Budget ?
Le Budget prévoit et autorise les charges et les ressources de l’Etat. L’élaboration du
budget est l’affaire du gouvernement mais le Ministre des Finances y joue un rôle
extrêmement important.
L’élaboration du Budget comprend trois phases : technique, politique et législative.
 La phase technique : comprend deux points à savoir la lettre Circulaire du
Ministre des Finances et les travaux des Commissions Techniques. Cette phase
donne l’avant-projet du Budget en dépenses, parallèlement à ces travaux en
commission les services fiscaux évaluent les recettes et préparent l’Avant-
Projet du Budget en recettes. Le rapprochement des deux Avant Projets met fin
pratiquement à la phase technique.
 La phase Politique : elle est dominée par le rôle du Ministre des Finances et
comporte deux parties : l’Arbitrage du ministre des Finances et celui du Chef
du Gouvernement.

* Les arbitrages du Ministre des Finances : le Ministre des Finances compare les
prévisions de dépenses et de recettes, il tente d’amener ses collègues à réduire leurs
propositions de dépenses compte tenu des possibilités de recettes. Il passe en revue
avec les services fiscaux toutes les possibilités d’augmenter les recettes.

* Les arbitrages du chef du Gouvernement : c’est à l’issu de la rencontre tripartite


(chef du Gouvernement, Ministre des Finances et Ministre dépensier) que les plafonds
de crédit susceptibles d’être retenus sont arrêtés provisoirement.
 La phase législative : le vote du budget par l’Assemblée Nationale a une
double signification : une décision souveraine basée sur le consentement des
citoyens ; une autorisation donnée au Gouvernement d’exécuter la Loi des
Finances.

2. Qu’est-ce que le crédit budgétaire ?


Les dotations budgétaires sont spécialisées par crédits. Les crédits ouverts par la loi
des finances sont mis à la disposition des Ministres, des présidents des institutions de
la république et des représentants de l’Etat au niveau de la région en leur qualité
d’administrateurs de crédits pour des dépenses ordinaires, des dépenses en capital et
les prêts et avances. Ils sont affectés à un service.
Les dotations budgétaires comportent des crédits suivants :
- Crédits globaux ;
- Crédits évaluatifs ;
- Crédits provisionnels ;
- Crédits limitatifs.

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3.- Quels sont les différents contrôles de l’exécution du budget ?

Ils sont au nombre de trois : administratif, juridictionnel et parlementaire.


 Les contrôles administratifs sont au nombre de quatre :

* Le contrôle du contrôleur financier porte sur la régularité de la dépense,


l’imputation, la disponibilité du crédit, l’évaluation de la dépense, la régularité de
l’opération.

* Le contrôle du supérieur hiérarchique : les ministres exercent un contrôle sur


l’exécution de leurs crédits par les ordonnateurs secondaires délégués (DAF) qui
agissent sous leur responsabilité et pour leur compte. Les différents directeurs de
services contrôlent également l’utilisation de leurs crédits. Le Ministre des finances
exerce un contrôle sur l’exécution du Budget d4etat, des budgets annexes…
* Le contrôle des comptables sur l’ordonnateur.
* Le contrôle des Inspecteurs des finances.
 Le contrôle Juridictionnel est exercé par la Cour des Comptes :
* Le contrôle exercé sur les comptables : la Cour des comptes jugent les comptes
mais non les comptables ; cependant ce contrôle peut conduire la Cour à apprécier la
responsabilité personnelle du comptable et à condamner à des amendes.
* Le contrôle exercé sur les ordonnateurs. Ce contrôle porte sur la qualité des pièces
comptables adressées à la Cour : bon emploi des crédits, fonds et valeurs gérées par
les services de l’Etat.
 Le contrôle Parlementaire exercé par les députés. Les parlementaires suivent
l’exécution du budget et la sanctionne par la Loi de Règlement.
* Les contrôles en cours d’exécution : examen du projet des lois de finances
rectificatives …
* Les contrôles après exécution : ils sont effectués à travers la Loi de Règlement.
 Les contrôles internes et externes : les contrôles Administratifs sont internes
et les contrôles Juridictionnel et parlementaire sont externes.

4. Quelles sont les phases d’exécution de la dépense publique ?

Les 4 phases d’exécution de la dépense publique sont :


 l’engagement ;
 la liquidation ;
 l’ordonnancement ou mandatement ;
 le paiement.
Les trois premières phases appartiennent à l’ordonnateur et la dernière phase est
assurée par le comptable.

L’engagement est l’acte administratif par lequel un ordonnateur crée ou constate à


l’encontre de l’Etat une obligation dont résultera une dépense.

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La liquidation est l’opération qui consiste à constater et à arrêter les droits des
créanciers. Constater les droits du créancier consiste à vérifier que sa créance existe
et qu’elle exigible. Arrêter les droits du créancier consiste à fixer le montant exact de
sa créance à la date de sa liquidation.

L’ordonnancement est l’acte administratif par lequel l’ordonnateur donne au


comptable public l’ordre de payer une créance liquidée à la charge de l’Etat.
L’ordonnateur ordonnance la dépense en établissant le mandat de paiement qu’il
adresse au comptable public nommé auprès de ses services pour le paiement.

Le paiement est l’acte par lequel l’Etat se libère de sa dette. Le paiement est effectué
par : remise de chèque ; virement bancaire et remise d’espèces dans les cas
exceptionnels (le seuil est de 50 000FCFA pour les salaires et 100.000 FCFA pour les
dépenses de matériels).

5. Quelles sont les attributions des comptables publics ?


Les comptables publics sont seuls chargés :
 du recouvrement des recettes ;
 du paiement des dépenses prévues dans les budgets et autorisées par les
ordonnateurs des organismes publics ;
 de la garde et conservation de fonds appartenant ou confiés aux
organismes publics ;
 du maniement des fonds et des comptes de disponibilité ;
 de la conservation des pièces justificatives ;
 de la tenue de la comptabilité.
Sur les comptables publics, le contrôle administratif est essentiellement
hiérarchique, par la Direction Nationale du Trésor et de la Comptabilité
Publique (DNTCP), par l’inspection des Finances et autres corps de contrôle.
Les comptables publics ont une responsabilité personnelle et pécuniaire, qui
s’ajoute aux autres responsabilités pénale et disciplinaire.

6. Quel est le rôle des contrôleurs financiers ?


Le contrôle financier est un contrôle administratif exercé à priori sur les
opérations des ordonnateurs du budget d’Etat et des établissements publics.
Le rôle des contrôleurs financiers revêt trois aspects :
 Examen préalable des actes d’engagement de contrôle des liquidations et
des ordonnancements;
 Information du ministre du budget ;
 Conseil financier du Ministre contrôlé ou du directeur de l’Etablissement
public.

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7.- Citer les agents d’exécution des dépenses ?
Les agents chargés de l’exécution des dépenses se répartissent en deux
grandes catégories : les ordonnateurs et les comptables.

8.- Quelles sont les phases d’exécution du Budget ?


Les dépenses sont exécutées par les ordonnateurs et les comptables en deux
phases administratives et comptables :
 La phase administrative de la dépense : elle est exécutée par deux
catégories d’agents : les administrateurs de crédits et les ordonnateurs.
* Les administrateurs de crédits : il s’agit d’agents appartenant à des
structures identifiés dans le Budget (par exemple : les directeurs nationaux,
régionaux et les services rattachés). Ils expriment leurs besoins et c’est la DAF
de tutelle qui est seule habilitée à procéder à des engagements budgétaires et
à informer les Administrateurs de crédit de la situation de leurs inscriptions
budgétaires et de l’état d’exécution des crédits consommés.
Les chefs de service sont responsables de la gestion des crédits alloués à leur
service. Les chefs de service proposent les engagements de dépenses qui sont
autorisés par les services financiers. Ces engagements sont automatiques
pour les dépenses de personnel.
* Les ordonnateurs : « est ordonnateur public de recettes ou de dépenses,
toute personne ayant qualité au nom de l’Etat, d’une collectivité ou d’un
établissement public, pour contracter, constater, liquider une créance ou une
dette ou encore pour ordonner soit le recouvrement d’une créance, soit le
paiement d’une dette »
Le règlement général de la comptabilité publique de 1997 définit les
ordonnateurs comme étant les personnes chargées de prescrire l’exécution
des recettes et des dépenses. Exemple : le Ministre chargé du Budget
(principal), le directeur national du budget (délégué) ; le directeur de
l’établissement public ; le président du conseil régional (région) ; président du
conseil général (cercle) ; le maire (commune) ; les autres ministres (ord
secondaire) ; les présidents des Institutions (ord secondaire) et les
gouverneurs (ord secondaire). Les ministres peuvent déléguer leur pouvoir
aux ordonnateurs secondaires délégués (DAF).
 La phase comptable de la dépense publique :
Cette phase concerne la deuxième catégorie d’agents chargés de l’exécution
des dépenses, il s’agit des comptables publics. C’est tout agent ayant qualité
pour exécuter au nom des organismes des opérations de recettes et des dépenses ou
maniement de titres, soit au moyen de fonds et valeurs dont il a la garde soit par
virements internes d’écritures, soit par intermédiaire d’autres comptables publics, ou
de comptes externes de disponibilités dont il ordonne ou surveille les mouvements.
Les comptables publics sont nommés par le ministre chargé des finances ou
avec son agrément.
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Exemple de comptables directs du trésor : Agent Comptable Central du
trésor (ACCT) ; le payeur général du trésor (PGT) ; le receveur général du
district (RGD) ; les trésoriers payeurs régionaux (TR) ; les receveurs -
percepteurs ; les percepteurs et les receveurs.
Les comptables des administrations financières : ils sont chargés du
recouvrement de divers impôts, droits, taxes, redevances, produits et recettes
diverses ainsi que des pénalités fiscales y afférents dans les conditions fixées
par le code général des impôts, le code des douanes, les lois et règlements et
principalement de la perception de la TVA, des droits d’enregistrement, des
produits domaniaux et diverses taxes parafiscales. Exemple : la Direction
nationale des impôts et Direction générale des Douanes.

9.- Définir le budget d’Etat?


Le Budget se définit comme l’acte par lequel sont prévues et autorisées les
recettes et les dépenses d’un organisme public.
Le Budget est un état des prévisions des recettes et des dépenses, il est élaboré,
proposé arrêté et exécuté conformément aux lois.

10. Quelles sont les caractéristiques du Budget d’Etat?


Le Budget est à la fois un acte de prévision et un acte d’autorisation :
 Le Budget, acte d’autorisation : conditionne toute l’activité financière de
l’état. L’autorisation budgétaire relève de la compétence exclusive de
l’Assemblée Nationale (ou autre organe délirant).
 Le budget, acte de prévision : le budget constitue un état prévisionnel des
recettes et des dépenses. Les crédits inscrits aux chapitres des dépenses
déterminent les limites dans lesquelles, doit se tenir l’ordonnateur.

11. Citer les grands principes budgétaires ?

Principe de l’unité budgétaire : l’ensemble des dépenses et des recettes


budgétaires doit être présenté dans un document unique.
Cette règle exige que toutes les recettes et toutes les dépenses soient inscrites
dans un acte unique, afin de permettre un contrôle sérieux.
L’unité budgétaire est un instrument d’information pour le parlement qui
doit contrôle et pour le public qui a le droit d’être renseigné.
Principe de l’annualité : le principe d’annualité signifie que le budget est voté
pour un an, du 01er janvier au 31 dépense. C’est-à-dire, l’autorisation de
dépenser ou de percevoir pour un établissement public n’est donnée que pour
une année. Les crédits autorisés sont inscrits pour une année et leur reliquat
est annulé en fin d’exercice. Passé ce délai d’un an toute recette et toute
dépense sont interdites.

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Principe de la spécialité budgétaire : afin de permettre les contrôles sur l’utilisation
faite des derniers publics, les crédits votés sont affectés et la spécialisation se traduit
normalement au travers des décrets de répartition. Exceptions (assouplissements) :
virements de crédit et transferts de crédits. L’unicité budgétaire ne résout pas
automatiquement la difficulté résident dans la répartition fonctionnelle des
dépenses publiques : dépenses de matériel, dépenses de personnel, dépenses
d’investissement.

Le principe de l’universalité ou la règle de non contraction :


On appelle aussi la règle du produit brut, qui exige que les recettes et les dépenses
figurent au budget pour leurs montants bruts. On évite ainsi à un service de pouvoir
augmenter ces crédits par des opérations de compensation.

Le principe de la non affectation des recettes et des dépenses : c’est-à-dire aucune


dépense n’est liée à une éventuelle recette.

Le principe de l’équilibre : dans le budget les recettes et les dépenses sont en


équilibre : les recettes sont égales aux dépenses. L’avantage est que l’équilibre
financier est associé à l’équilibre politique et apparaît comme un gage de celui-ci,
son respect permet de freiner l’Etat dans ses interventions.

12.- Les étapes de l’exécution de la loi des finances


* Exécution des recettes
* Exécution des dépenses
Phase administrative : Engagement – Liquidation – Ordonnancement
Phase comptable : Paiement

13.- Contrôle de l’exécution de la loi des finances


1.- Contrôle administratif
 Le contrôle financier ;
 Le contrôle hiérarchique de l’ordonnateur ;
 Le contrôle du comptable sur l’ordonnateur ;
 Le contrôle de l’inspection des Finances ;
 Le contrôle général des Services Publics.
2.- Contrôle parlementaire
 Les commissions d’enquêtes parlementaires ;
 La communication des situations d’exécution périodique par la Direction Nationale
du Budget ;
 Le vote de la loi de règlement.
3.- Contrôle juridictionnel
 Déclaration générale de conformité de la section des comptes de la Cours suprême
entre comptes de gestion produits par des comptables du Trésor et la Comptabilité
administrative tenue par les ordonnateurs ;
 Rapport sur l’exécution du Budget d’Etat.
 Le jugement des comptes
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Questionnaire sur les finances publiques


1.- Décrire les différentes phases de l’exécution d’une dépense budgétaire
2.- Définir les différents types de contrôle budgétaire.
3.- Rôle des différents corps de contrôle administratif dans l’exécution du budget.
4.- Quelles distinctions faîtes vous entre la notion « services votés » et celle de
« mesures nouvelles » dans la phase de préparation du budget.
5.- Citer et définir les lois ayant le caractère de loi de finances.
6.- Citer les autorités ayant qualité d’ordonnateur du budget d’Etat : définir leur rôle
dans la procédure d’exécution des dépenses.
7.- Après avoir déterminer la période pendant laquelle le budget d’Etat s’exécute,
expliquer cette disposition de la loi relative à la loi de finances selon laquelle
l’exécution du Budget obéit au système de la gestion assortie d’une période
complémentaire de mandatement ne pouvant excéder un mois.
8.- Citer et expliquer les différentes phases de la préparation du Budget d’Etat.
9.- Les dépenses du Budget d’Etat sont généralement classées en deux grandes
rubriques à savoir : « dépenses ordinaires » et « dépenses en capital ». Dans quelle
rubrique classeriez-vous les dépenses ci-après :
Charges du personnel ; travaux et construction ; acquisition de matériels et mobiliers
de bureau, dépenses de consommation d’eau, d’électricité et de téléphone ; acquisition
d’immeubles ; entretien et réparation de véhicules ; remboursement du principal de la
dette ; achat de consommables ; règlement des intérêts de la dette.
10.- Enumérer et définir les différentes sortes de crédits budgétaires ;
11.- définir les différents types de contrôle de l’exécution du budget d’Etat.
12.- Procédure d’exécution des dépenses de matériel.
13.- Citer et décrire les différents contrôles de l’exécution des dépenses publiques.
14.- Le rôle de la Direction Nationale du Budget dans l’élaboration et l’exécution de
la loi des finances ;
15.- Structure de la loi des finances de l’année et son mode d’élaboration au Mali.
16.- Définir les transferts et virements de crédit.
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17.- décrire le rôle de l’ordonnateur dans l’exécution du budget d’Etat.
18.- Définir les principes fondamentaux du droit budgétaire.
19.- Décrire les phases techniques de l’élaboration du budget d’Etat ;
20.- Décrire le rôle du Comptable Public dans l’exécution du Budget d’Etat.
21.- Citer et définir les différents types de crédits ouverts par la loi de finances de
l’année.
22.- Expliquer le circuit de l’exécution de la dépense publique.
23.- Citer et expliquer les différents types de contrôles exercés sur la dépense
publique.
24.- Citer les ressources et les charges de l’Etat.
25.- Citer au moins trois (3) normes de régulation de crédit.
26.- Citer les différents ordonnateurs du Budget au Mali.
27.- Décrire les différents types de contrôle auxquels l’exécution de la loi des finances
soumise.
28.- Décrire les différentes phases de l’exécution d’une dépense budgétaire.
29.- Définir les différents types de contrôle budgétaire.
30.- Principe de l’évaluation du Budget d’Etat.
31.- Les opérations d’exécution des dépenses publiques.
32.- Principe de séparation des ordonnateurs et des comptables dans la matière
d’exécution des dépenses publiques.
33.- Classification des dépenses publiques : avantages ;
34.- Spécialité budgétaire : principe et dérogation.
35.- Structure et architecture du Budget d’Etat ;
36.- Les différents types de contrôle budgétaire.
37.- Les comptables dans l’exécution des dépenses et leur responsabilité.
38.-Les aménagements budgétaires et mécanisme de fonctionnement.

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Les étapes de l’exécution de la loi des finances
1.- Exécution des recettes
2.- Exécution des dépenses
2.1.- Phase administrative : Engagement – Liquidation –
Ordonnancement
2.2.- Phase comptable : Paiement
**********************
Contrôle de l’exécution de la loi des finances
A.- Contrôle administratif
 Le contrôle financier ;
 Le contrôle hiérarchique de l’ordonnateur ;
 Le contrôle du comptable sur l’ordonnateur ;
 Le contrôle de l’inspection des Finances ;
 Le contrôle général des Services Publics.
B.- Contrôle parlementaire
 Les commissions d’enquêtes parlementaires ;
 La communication des situations d’exécution périodique par la
Direction Nationale du Budget ;
 Le vote de la loi de règlement.
C.- Contrôle juridictionnel
 Déclaration générale de conformité de la section des comptes de la
Cours suprême entre comptes de gestion produits par des comptables
du Trésor et la Comptabilité administrative tenue par les
ordonnateurs ;
 Rapport sur l’exécution du Budget d’Etat.
 Le jugement des comptes
*************
Personnel chargé de l’exécution
 Les ordonnateurs
 Les comptables
*************

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Questions et Réponses
Les finances publiques désignent l'étude des règles et des opérations relatives aux deniers publics.
Selon le critère organique, les finances publiques peuvent aussi être présentées comme l’ensemble
des règles gouvernant les finances de l’Etat, des collectivités locales, des organismes de sécurité
sociale, des établissements publics et de toutes autres personnes morales de droit public. C'est un
champ à la croisée du droit fiscal, du droit constitutionnel, ainsi que de la comptabilité publique.

Le Budget d’Etat se définit comme l’acte par lequel sont prévues et autorisées les recettes et les
dépenses d’un organisme public.
Le Budget est un état des prévisions des recettes et des dépenses, il est élaboré, proposé arrêté et
exécuté conformément aux lois (loi des finances).

Les agents d’exécution des dépenses publiques


Les agents chargés de l’exécution des dépenses se répartissent en deux grandes catégories : les
ordonnateurs et les comptables.
Les ordonnateurs : « est ordonnateur public de recettes ou de dépenses, toute personne ayant
qualité au nom de l’Etat, d’une collectivité ou d’un établissement public, pour contracter, constater,
liquider une créance ou une dette ou encore pour ordonner soit le recouvrement d’une créance, soit
le paiement d’une dette »
Les Comptables publics : c’est tout agent ayant qualité pour exécuter au nom des organismes des
opérations de recettes et des dépenses ou maniement de titres, soit au moyen de fonds et valeurs
dont il a la garde soit par virements internes d’écritures, soit par intermédiaire d’autres comptables
publics, ou de comptes externes de disponibilités dont il ordonne ou surveille les mouvements. Les
comptables publics sont nommés par le ministre chargé des finances ou avec son agrément.

Le rôle des contrôleurs financiers :


Le rôle des contrôleurs financiers revêt trois aspects :
 Examen préalable des actes d’engagement de contrôle des liquidations et des ordonnancements;
 Information du ministre du budget ;
 Conseil financier du Ministre contrôlé ou du directeur de l’Etablissement public.

Les phases d’exécution de dépenses publiques :


Les 4 phases d’exécution de la dépense publique sont :
 l’engagement ;
 la liquidation ;
 l’ordonnancement ou mandatement ;
 le paiement.
Les trois premières phases appartiennent à l’ordonnateur et la dernière phase est assurée
par le comptable.
L’engagement est l’acte administratif par lequel un ordonnateur crée ou constate à l’encontre
de l’Etat une obligation dont résultera une dépense.
La liquidation est l’opération qui consiste à constater et à arrêter les droits des créanciers.
Constater les droits du créancier consiste à vérifier que sa créance existe et qu’elle exigible.
Arrêter les droits du créancier consiste à fixer le montant exact de sa créance à la date de sa
liquidation.

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L’ordonnancement est l’acte administratif par lequel l’ordonnateur donne au comptable public
l’ordre de payer une créance liquidée à la charge de l’Etat. L’ordonnateur ordonnance la
dépense en établissant le mandat de paiement qu’il adresse au comptable public nommé
auprès de ses services pour le paiement.
Le paiement est l’acte par lequel l’Etat se libère de sa dette. Le paiement est effectué par :
remise de chèque ; virement bancaire et remise d’espèces dans les cas exceptionnels (le seuil
est de 50 000FCFA pour les salaires et 100.000 FCFA pour les dépenses de matériels).

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La notion de dépenses publiques


1. La nature des dépenses publiques

Les dépenses publiques c’est l’ensemble des charges de l’Etat inscrites dans le budget.
Elles comprennent : les dépenses ordinaires ; les dépenses courantes les dépenses en
capital et les prêts et avances.

1/ Les dépenses ordinaires :

Elles sont regroupées sous quatre titres :

Titre 1 : les charges de la dette publique (intérêts) ainsi que la dette de viagère et les
dépenses en atténuation de recettes ;

Titre 2 : les dotations des pouvoirs publics ou institutions de la République à


l’exception du Gouvernement ;

Titre 3 : les dépenses de personnel de matériel et des travaux d’entretien applicables


au fonctionnement des services ;

Titre 4 : les transferts autres que ceux qui font l’objet de dépenses en capital résultat
notamment d’interventions de l’Etat en matière économique, sociale et culturelle.

2/ Les dépenses courantes :

Elles peuvent être subdivisées en trois sous-catégories : personnel, Matériel ;


fonctionnement et autres dépenses.

 Dépenses de personnel :

Elles concernent d’une part la rémunération des Agents et d’autre part les
contributions sociales à la charge de l’employeur. On peut noter : le salaire ; les
primes ; les indemnités ; l’allocation pour charges familiales ; la contribution au FNL
1% pour l’ensemble des agents de l’Etat ; les reversements à la charge de l’employeur.

 Dépenses de matériels :

Elles concernent les achats de fournitures de bureau, de fournitures techniques, de


mobilier et équipement de bureau, de matériel informatique, de matériel didactique et
dépenses d’entretien de matériel.

 Dépenses de fonctionnement :

Elles concernent : les déplacements et missions ; les indemnités et frais de transport ;


l’entretien véhicule et réparation ; frais de carburant ; communication et énergie ;
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honoraire et frais d’étude ; entretien de bâtiments administratifs ; frais de location de
bâtiment et logement administratif et autres (grosses de justice, remboursement
crédits TVA, exonérations …)

 Autres dépenses :

Elles concernent : les subventions et transfert de fonctionnent (bourses) ; frais


d’examen ; heures supplémentaires ; besoins nouveaux …

3/Les dépenses en capital :

Elles sont regroupées sous deux titres :

Titre 1 : les investissements exécutés par l’Etat, les prises de participations de l’Etat
ainsi que le remboursement du principal de la dette ;

Titre 2 : les transferts affectés à des investissements exécutés sur subventions au


fonds de concours de l’Etat. On peut noter : les dépenses relatives à l’équipement
lourd des services ; aux constructions ; aux grosses réparations, à l’acquisition
d’immeubles.

Les projets inscrits au BSI (Budget Spécial d’Investissement) :

Les dépenses des projets doivent être exécutées pour chaque nature de dépenses
conformément à la procédure d’exécution applicable.

4/ Les dépenses relatives aux prêts et avances

Elles sont évaluées directement sur la base des clauses des différentes conventions
par les services spécialisés du Ministère de l’Economie et des Finances, notamment
et la Direction Générale de la Dette Publique et exécutées suivant la procédure
exceptionnelle de dépenses payés avant ordonnancement (mandatement).

2. La classification des dépenses publiques :

Les dépenses sont classées de façon homogène par chapitre qui est l’unité de Base de
la classification économique :

 Classe 1 : dépenses de fonctionnement ;


 Classe 2 : dépenses de transfert ;
 Classe 3 : dépense en capital ou investissement ;
 Classe 4 : dépenses de la dette.

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Crédit provisionnel
Somme destinée à couvrir les dépenses liées aux événements dont
la survenance ne dépend pas entièrement de la volonté de
l'administration, les frais de réception des personnalités étrangères,
les dépenses relatives aux élections ou à l'entretien des détenus des
services pénitentiaires ...

Somme créditée sur un compte ou une ligne de compte et qui


permet de financer les dépenses non prévues (réception de
dignitaires...).
Somme destinée à couvrir des dépenses liées à des événements
dont la survenance ne dépend pas entièrement de la volonté de
l'Administration, les frais de réception des personnalités
étrangères, les dépenses relatives aux élections ou à l'entretien des
détenus des services pénitentiaires.

Douzième provision
Autorisations budgétaires permettant le fonctionnement des
services par douzièmes des crédits de l'année précédente.
C’est la fraction du budget dont les Chambres autorisent le
gouvernement à disposer, quand le budget n'a pas été voté avant le
1er janvier
Définir crédit d’avance
C’est les crédits ouverts par décret d’avance. Les décrets
d'avance correspondent à des ouvertures de crédits en cas
d'urgence, dans la limite de 1 % des crédits ouverts en loi de
finances initiale, gagées par des annulations de crédits ou la
constatation de recettes supplémentaires
Les décrets d’avance permettent d’augmenter, en cours d’année, le
montant des crédits à la disposition du Gouvernement.
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Travaux dirigés sur les Finances


Publiques
Partie 01 : Questions à choix Multiples QCM
Vous répondez aux questions en mettant une croix dans la case :
Questions 1 : Finance publique

Etudie la finance de l’Etat : Budget d’Etat


:

Questions 2 : Finance privée


Etudie la finance des entreprises
: Budget d’Etat
:

Questions 3 : Finance internationale

: Budget d’Etat
Etudie les flux de capitaux entre les nations :

Questions 4 : Finance islamique

: Budget d’Etat
:
Etudie les questions de finance du monde musulman

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Questions 5 : les finances publiques ont pour objet :
l’étude des problèmes financiers concernant l’Etat
l’étude des problèmes financiers concernant les collectivités publiques
l’étude des problèmes financiers concernant les entreprises publiques
l’étude des problèmes financiers concernant les entreprises privées
Questions 6 : Les finances publiques sont nées
en 1815
Questions 7 : Finances publiques dites modernes prennent naissance :
en 1945
Questions 8 : Finances publiques classiques prennent naissance :
en 1815
Questions 9 : Finances publiques classiques sont les :
Finances Publiques dans l’Etat gendarme

et gendarme
Questions 10 : Finances publiques modernes sont les :

es dans l’Etat providence et gendarme


Finances Publiques dans l’Etat providence
Questions 11 : Les finances publiques classiques
se définissent par trois signes : stabilité, cohérence et adhésion.
présentent les caractéristiques : un volume réduit de dépense ; un strict équilibre
budgétaire et leur neutralité économique

Questions 12 : Les finances publiques modernes


: stabilité, cohérence et adhésion.
caractéristiques : un volume réduit de dépense ; un strict équilibre
budgétaire et leur neutralité économique
se définissent par l’émergence de l’Etat providence

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Questions 13 : Le Budget d’Etat


e définit comme l’acte par lequel sont prévues et autorisées les recettes et les dépenses
d’un organisme privé.
e définit comme l’acte par lequel sont prévues et autorisées les recettes et les dépenses
d’une entreprise.
Se définit comme l’acte par lequel sont prévues et autorisées les recettes et les dépenses
d’un organisme public.
Aucune réponse
Questions 14 : Les caractéristiques du Budget d’Etat
Le Budget est à la fois un acte de recette et un acte de dépenses
Le Budget est un acte de prévision et un acte d’autorisation
Le Budget est à la fois un acte de prévision et un acte d’autorisation
Aucune réponse
Questions 15 : La procédure budgétaire comprend :
le cadre du budget, l’adoption du budget et l’exécution du budget.
L’élaboration du budget, l’adoption du budget et l’exécution du budget.
le cadre du budget, l’exécution du budget et le contrôle du budget

Questions 16 : L’adoption du Budget


est proposée par le gouvernement, voté par l’Assemblée Nationale, exécuté par le
gouvernent et contrôlé par l’Assemblée Nationale.
un acte réglementé par lequel les dépenses et les recettes sont prévues et autorisées (cadre
juridique).
est proposée par l’Assemblée Nationale, voté par le gouvernement, exécuté par le
gouvernent et contrôlé par l’Assemblée Nationale.

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Questions 17 : Le cadre Budgétaire
est proposée par le gouvernement, voté par l’Assemblée Nationale, exécuté par le
gouvernent et contrôlé par l’Assemblée Nationale.

un acte réglementé par lequel les dépenses et les recettes sont prévues et autorisées (cadre
juridique).

est proposée par l’Assemblée Nationale, voté par le gouvernement, exécuté par le
gouvernent et contrôlé par l’Assemblée Nationale.

Questions 18 : Le Principe de l’universalité du Budget signifie :


Toutes les recettes et toutes les dépenses soient prévues sans contraction ni compensation.

Les recettes et les dépenses doivent faire l’objet d’un document unique.

L’autorisation budgétaire d’exécution des dépenses et de prélèvement des ressources ne


vaut que pour une année.

La ventilation des crédits en unités bien déterminées.

L’ensemble des ressources doit être égal à l’ensemble des dépenses.

Questions 19 : le Principe de l’unité budgétaire signifie :


Toutes les recettes et toutes les dépenses soient prévues sans contraction ni compensation.

Les recettes et les dépenses doivent faire l’objet d’un document unique.

L’autorisation budgétaire d’exécution des dépenses et de prélèvement des ressources ne


vaut que pour une année.

La ventilation des crédits en unités bien déterminées.

L’ensemble des ressources doit être égal à l’ensemble des dépenses.

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Questions 20 : le Principe de l’annualité signifie :

Toutes les recettes et toutes les dépenses soient prévues sans contraction ni compensation.
Les recettes et les dépenses doivent faire l’objet d’un document unique.

L’autorisation budgétaire d’exécution des dépenses et de prélèvement des ressources ne


vaut que pour une année.
La ventilation des crédits en unités bien déterminées.

L’ensemble des ressources doit être égal à l’ensemble des dépenses.

Questions 21 : le Principe de la spécialité budgétaire signifie :

Toutes les recettes et toutes les dépenses soient prévues sans contraction ni compensation.
Les recettes et les dépenses doivent faire l’objet d’un document unique.

L’autorisation budgétaire d’exécution des dépenses et de prélèvement des ressources ne


vaut que pour une année.
La ventilation des crédits en unités bien déterminées.

L’ensemble des ressources doit être égal à l’ensemble des dépenses.

Questions 22 : le Principe de l’équilibre budgétaire signifie :

Toutes les recettes et toutes les dépenses soient prévues sans contraction ni compensation.
Les recettes et les dépenses doivent faire l’objet d’un document unique.

L’autorisation budgétaire d’exécution des dépenses et de prélèvement des ressources ne


vaut que pour une année.
La ventilation des crédits en unités bien déterminées.

L’ensemble des ressources doit être égal à l’ensemble des dépenses.

Questions 23 : le principe de séparation des fonctions d’ordonnateurs et de


comptables signifie
Les fonctions d’Ordonnateur sont compatibles avec celles de Comptable.

Les fonctions d’Ordonnateur sont incompatibles avec celles de Comptable.

Les fonctions d’Ordonnateur sont liées avec celles de Comptable.

Questions 24 : Est Ordonnateur public


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Toute personne ayant qualité au nom des organismes publics pour prescrire l’exécution
de leurs recettes et de leurs dépenses.
out fonctionnaire ou agent de l’Etat ayant qualité pour exécuter au nom des organismes
publics, des opérations de recettes, de dépenses …

oute personne ayant qualité au nom des organismes privés pour prescrire l’exécution de
leurs recettes et de leurs dépenses.

Questions 25 : Est comptable public

oute personne ayant qualité au nom des organismes publics pour prescrire l’exécution
de leurs recettes et de leurs dépenses.
Tout fonctionnaire ou agent de l’Etat ayant qualité pour exécuter au nom des organismes
publics, des opérations de recettes, de dépenses …

oute personne ayant qualité au nom des organismes privés pour prescrire l’exécution de
leurs recettes et de leurs dépenses.
autorise un agent à constater une recette et à percevoir les fonds correspondants.

Questions 26 : la Régie de recettes :

oute personne ayant qualité au nom des organismes publics pour prescrire l’exécution
de leurs recettes et de leurs dépenses.
out fonctionnaire ou agent de l’Etat ayant qualité pour exécuter au nom des organismes
publics, des opérations de recettes, de dépenses …

oute personne ayant qualité au nom des organismes privés pour prescrire l’exécution de
leurs recettes et de leurs dépenses.
autorise un agent à constater une recette et à percevoir les fonds correspondants.

Questions 27 : les Crédits Budgétaires :


dotations budgétaires non votées
ont des dotations budgétaires votées
sont par la loi de Finances qui sont mis à la disposition des …….
.

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Questions 28 : Les dotations budgétaires comportent trois types de crédits :
crédits ministériels ; crédits présentiels et crédits administratifs.
crédits de campagne ; crédits provisionnels et crédits limitatifs.
crédits évaluatifs ; crédits provisionnels et crédits limitatifs.
Aucune réponse
Questions 29 : les crédits évaluatifs
servent à acquitter les dettes de l’Etat résultant de dispositions législatives spéciales ou
de conventions permanentes approuvées par la loi.
s’appliquent aux charges de la dette publique ; aux frais de justice ; aux réparations
civiles ; aux remboursements de droits indûment perçus et aux restitutions.
servent à acquitter les dépenses dont le montant ne peut correspondre exactement à la
dotation inscrite dans la loi de Finances.
peuvent être engagés et ordonnancés que dans la limite des crédits ouverts, ceux-ci ne
peuvent être modifiés que par une loi de Finances.

Questions 30 : les Crédits provisionnels :


servent à acquitter les dettes de l’Etat résultant de dispositions législatives spéciales ou
de conventions permanentes approuvées par la loi.
s’appliquent aux charges de la dette publique ; aux frais de justice ; aux réparations
civiles ; aux remboursements de droits indûment perçus et aux restitutions.
servent à acquitter les dépenses dont le montant ne peut correspondre exactement à la
dotation inscrite dans la loi de Finances.
peuvent être engagés et ordonnancés que dans la limite des crédits ouverts, ceux-ci ne
peuvent être modifiés que par une loi de Finances.

Questions 31 : les Crédits limitatifs :


servent à acquitter les dettes de l’Etat résultant de dispositions législatives spéciales ou
de conventions permanentes approuvées par la loi.
s’appliquent aux charges de la dette publique ; aux frais de justice ; aux réparations
civiles ; aux remboursements de droits indûment perçus et aux restitutions.
servent à acquitter les dépenses dont le montant ne peut correspondre exactement à la
dotation inscrite dans la loi de Finances.
peuvent être engagés et ordonnancés que dans la limite des crédits ouverts, ceux-ci ne
peuvent être modifiés que par une loi de Finances.

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Questions 32 : les dépenses aux crédits provisionnels ne peuvent être ordonnancées que
dans la limite des crédits ouverts.

Vrai
Questions 33 : les crédits évaluatifs peuvent être exécutés au-delà des crédits ouverts par
la loi de Finances

Vrai
Questions 34 : aucun virement d’un chapitre de crédit évaluatif vers d’autres chapitres
n’est autorisé.

Vrai
Questions 35 : Exemples de crédits limitatifs
Dépenses de personnel et Dépenses de fonctionnement.

Frais de transports (Intérieur – Extérieur) ; Secours à l’intérieur ; Filet social.

harges de la dette publique ; frais de justice …

Questions 36 : Exemples de crédits provisionnels


Dépenses de personnel et Dépenses de fonctionnement.

Frais de transports (Intérieur – Extérieur) ; Secours à l’intérieur ; Filet social.

harges de la dette publique ; frais de justice …

Questions 37 : Exemples de crédits évaluatifs


Dépenses de personnel et Dépenses de fonctionnement.

Frais de transports (Intérieur – Extérieur) ; Secours à l’intérieur ; Filet social.

Charges de la dette publique ; frais de justice …


Questions 38 : Le processus décisionnel de la loi de finances comporte essentiellement
deux phases : l’une gouvernementale et l’autre législative.
Vrai
Questions 39 : La phase gouvernementale dans l’élaboration du Budget :
Elle est technique et politique.

est la phase la plus longue du processus

e vote de la loi de Finances par l’Assemblée Nationale

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Questions 40 : La phase législative dans l’élaboration du Budget :
Elle est technique et politique.
est la phase la plus longue du processus
est le vote de la loi de Finances par l’Assemblée Nationale

Questions 41 : les Agents d’exécution du Budget sont :


les Administrateurs de crédits ; les Ordonnateurs et les Comptables.
les Directeurs Nationaux ; les Directeurs Généraux et les Chefs de Services Rattachés ;
l’Agent Comptable Central du Trésor ; le Payeur Général du Trésor et le Receveur
Général du District

Questions 42 : Les opérations d’exécution du Budget d’Etat sont soumises au triple contrôle
administratif, juridique et parlementaire.
Vrai
Question 43 : Le Contrôleur Financier vérifie la régularité des trois opérations
administratives : l’Engagement ; la Liquidation et l’Ordonnancement.
Vrai
Question 44 : Le contrôle des corps d’inspection et de contrôle vise en conséquence à
s’assurer que toutes les recettes sont :
ordonnées ou encaissées en application de la loi
encaissées par les autorités compétentes
Entièrement reversées dans les caisses du Trésor Public.
les dépenses d’une manière générale, sont faites dans les limites de prévisions budgétaires
Les dépenses sont exécutées dans le respect du principe de la spécialité des crédits

Question 45 : Le contrôle exercé par les structures de contrôle et d’inspection vise à


s’assurer que :
les ordonnées ou encaissées en application de la loi
les encaissées par les autorités compétentes
les dépenses d’une manière générale, sont faites dans les limites de prévisions budgétaires
Les dépenses sont exécutées dans le respect du principe de la spécialité des crédits

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Question 46 : les dépenses publiques c’est l’ensemble des charges de l’Etat
inscrites dans le budget.
Vrai pas
Question 47 : les dépenses publiques comprennent : les dépenses ordinaires ;
les dépenses courantes les dépenses en capital et les prêts et avances.
Vrai

Question 48 : Les dépenses courantes peuvent être subdivisées en trois sous-


catégories : personnel, Matériel ; fonctionnement et autres dépenses.

Vrai

Question 49 : Les dépenses en capital sont regroupées sous deux titres :

 les investissements exécutés par l’Etat, les prises de participations de l’Etat


ainsi que le remboursement du principal de la dette ;
 les transferts affectés à des investissements exécutés sur subventions au fonds
de concours de l’Etat.

Vrai

Question 50 : Solde budgétaire = Recettes – dépenses


a. Si Solde budgétaire = 0  Recettes = dépenses
b. Si Solde budgétaire > 0  Recettes > dépenses
c. Si Solde budgétaire < 0  Recettes < dépenses
Interprétation de solde budgétaire
a… b… c….

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Exercice 01 : Structure des dépenses publiques (milliards de FCFA)

2012 2013 2014 2015


Masse salariale Montant 200 250 320 400
% 42%
Autres dépenses de Montant 180 200 210 260
fonctionnement % 38%
Dépenses en capital Montant 75 80 90 110
% 16%
Autres dépenses (y compris le Montant 25 20 10 90
service de la dette) % 5%
Total Montant 480
% 100%
 Compléter le tableau
 Commenter la structure des dépenses publiques

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