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Rapport de stage au sein de la PERCEPTION BENI


ANSAR

 Période de stage : du 11.03.2022 au 11.04.2022.

 Filière : Technicien spécialisé en gestion des entreprises.

Réaliser par : Encadré par :

BOUKILI Aya
Mr.BENMOUSSA

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Remerciements

Je tiens à exprimer mes profonds remerciements à tous ceux qui ont pu apporter un
coup de pinceau à mon stage, qui n’aurait pas été possible sans le concours de certaines
personnes que je tiens à remercier très sincèrement ici :

- Monsieur le percepteur EL BOUKHARI MIMOUN de la perception de BENI ANSAR ,

- Monsieur MOHAMMED JALAL BENMOUSSA

- Monsieur MOHAED BENKODAD

- Monsieur MOHAMED MOUSSAOUI

- Monsieur MIMOUN IKAN

- Madame KHAOULA MACHHOUR

- Et Madame SOUAD TIABI

Pour leur écoute active, leurs commentaires, et leurs conseils précieux, qui m’ont aidé à
améliorer la qualité de ce rapport. Je tiens à remercier tout le personnel de la
Perception BENI ANSAR pour leur accueil chaleureux et leur gentillesse, ainsi que les
conseils qu'ils ont pu me prodiguer et leur soutien durant ce mois.

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Sommaire :

Introduction …………………………………………………………5
Premiere Partie 1 : La Trésorerie Générale du
Royaume…………………………...6
Historique
………………………………………………………….6..7..8
Missions principales de la TGR ………………………………………
9….10
Deuxième Partie 2: Présentations de la Perception de Beni
Ansar…………….….11
Les services constituant la Perception de Beni Ansar
a) Le bureau d’ordre…………………………………………………12
b) Le guichet………………………………………………………..12
c) La comptabilité publique …………………………………12..13…14
d) Les recettes et le recouvrement des créances publiques …..
….14…15..16.

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e) Le fondé de pouvoir……………………………………………...16
f) Dépenses publiques……………………………………….….17..18
g) Le Percepteur………………….….………….……………...….18
Conclusion ………………………………………………………………..19

Introduction générale :
Le stage a été réalisé dans le but de découvrir le monde du travail au sein
des administrations et dans le but de mettre en pratique les connaissances
théoriques que nous avons étudiés durant notre formation à l’’I.S.T.A, ainsi
que pour s’intégrer à la vie active, et s’informer sur les exigences de la vie
professionnelle et des tâches administratives et techniques qui nous
attendent une fois insérés dans le monde du travail .

A cet égard, j’étais amené à effectuer, dans le cadre de fin de formation,


un stage d’un mois au sein de la Perception de Beni Ansar, un service
déconcentré de la Trésorerie Générale du royaume relevant du
ministère d’économie et des finances .

Ainsi, je vais essayer par la suite de présenter de manière générale, la


Perception de Beni Ansar ainsi que sa mission et ses attributions, avant

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de passer à l’essentiel de mon stage articulé sur les dépenses publiques


et le recouvrement des créances publiques .

Partie 1 : La Trésorerie Générale du Royaume .


La Trésorerie Générale du Royaume constitue l’une des administrations les plus
importantes du Ministère des Finances et de la Privatisation et à travers laquelle
transite l’ensemble des flux financiers et comptables de l’Etat et des collectivités
locales.

Elle est également au centre d’un maillage institutionnel constitué d’administrations


publiques, d’établissements publics, de collectivités locales et d’autres grandes
institutions financières tous concernés par la gestion des deniers publics.

Historique :
La Trésorerie générale du Royaume est une direction du ministère de l’économie et
des finances marocaines. Elle joue un rôle majeur dans la gestion des finances
publiques. Elle a pour missions le recouvrement des créances publiques, le Contrôle,

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et l’exécution des dépenses publiques de l’État et à la bonne gestion des Finances


locales. Elle procède également à la régulation de l'activité bancaire.

M.Noureddine BENSOUDA , lors de sa présentation d’un rapport introductif


intitule « TGR : une institution centenaire au cœur du système financier public,
affirme que la TGR est une institution centenaire qui recourt à la digitalisation, et à
la dématérialisation en vue de la modernisation, la simplification et la facilitation des
services rendus aux citoyens et aux partenaires.

« Cette approche s’appuie sur les systèmes de gestion intégrée des dépenses, de
gestion intégrée des recettes, le système Wadef-Aujour pour la paie du personnel,
le système de dématérialisation des marchés publics et le système d’information de
la comptabilité ». a expliqué M.bensouda, d’ici on peut conclure que l’une des missions
principale de la Trésorerie est assurer la comptabilité publique aux fins d’un meilleur
conseil et d’une assistance de proximité aux différents partenaires en charge de
l’exécution budgétaire, aussi bien l’Etat que les collectivités territoriales.

Historiquement, les finances publiques au Maroc, et plus particulièrement la


trésorerie générale a été jalonnée des évènements majeurs qui ont participés à la
construction d’un système actuel de gestion financière publique, de même cette
gestion a été complètement restructurée et modernisée à partir de l’adoption du
Dahir du 09 Juin1917 portant règlement de la comptabilité publique, ainsi que le
Dahir le 1917 a intégré de prendre les dispositions relatives à la gestion du budget,
au règlement du marché publique, au recouvrement du revenu de l’Etat, et même à la
nomenclature des pièces justificatives de dépenses.

 L’année 1921, a été caractérisée par la création du contrôle des engagements de


dépenses.

 Avec l’indépendance et la constitution du gouvernement, la Direction générale des


finances, mise en place en Juillet 1912, a été remplacée par le dahir du 07 décembre
1955 en créant « ministère de l’économie nationale » par le dahir du 24 Novembre
1956 fixant les pouvoirs et les compétences de ce département.

 En 1958, le Maroc s’est intéressé au référentiel théorique français de la


comptabilité publique. Ainsi, un deuxième texte adopté par le dahir n 1- 58-041 le 06
Aout 1958. Ce texte s’appliquait à l’Etat a adapté les dispositions du protectorat aux

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données nouvelles du pays. Les principales dispositions de ce texte se rapportaient à


la définition de l’exercice, l’établissement du budget, le recouvrement des revenus
de l’Etat, le paiement des dépenses, la vérification des comptables publics et le
contrôle de la juridiction des comptes.

Le dit dahir sera applicable à l’ensemble du territoire et abrogera toutes


dispositions contraires, notamment celles relatives à la comptabilité publique en
vigueur dans l’ancienne zone du protectorat espagnol et dans la province de Tanger.
 Le 1 er Octobre 1961, Nomination du premier Trésorier de nationalité marocaine :
Feu Mohamed BERNOUSSI, il avait œuvré à la création de l’agence comptable
centrale des chancelleries diplomatiques et consulaires en trésorerie des
chancelleries diplomatiques et consulaires.

 21 Avril 1967 : Décret Royal portant règlement général de la Comptabilité Publique


(RGCP), fixant l’ensemble des règles fondamentales que chaque administration doit
appliquer pour ses opérations financières et comptables et déterminant les
obligations et les responsabilités incombant aux agents qui en sont chargés. En effet
trois grands principes empruntés du système français formant le dispositif de la
gestion de trésorerie publique à savoir : le principe de séparation entre les fonctions
d’ordonnateurs et les comptables publics, le principe d’unité de caisse, et le principe
de l’obligation du dépôt des fonds au trésor.

 1970 : Nomination de Mr Yahia BEN TOUMERT à la tête de la TGR.

 1973 : Nomination de Mr Ahmed BENSALEM à la tête de la TGR.

 22 Novembre 1978 : Décret relatif aux attributions et à l'organisation du


Ministère des Finances et de la privatisation.

 1986 : Nomination de Mr Salah HAMZAOUI à la tête de la TGR.

 En 1993, la direction de la rémunération et du paiement des pensions a été


rattaché à la Trésorerie Générale du Royaume.

 1998 : Nomination du feu Mr Abdelftah BENMANSOUR à la tête de la TGR.

 Septembre 2003 : Nomination de Mr Saïd IBRAHIMI, Trésorier Général du


Royaume du Maroc.

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 2004 : Mise en place d'une nouvelle organisation et lancement du projet de


modernisation de la TGR.

 En 2006, le contrôle des engagements et des dépenses a été fusionné avec la


Trésorerie Générale du Royaume qui a permis de simplifier les procédures du
contrôle et de rassembler au niveau d’un seul poste comptable les contrôles de
régularité et de validités des dépenses de l’Etat.

 En 2007, a vu la création de manière progressive des trésoreries ministérielles


pour répondre aux attentes des ordonnateurs et faciliter les opérations de
dépenses de l’Etat.

 2008: Création du Centre National de Traitement (CNT).

 Avril 2010 : Nomination de Mr Noureddine BENSOUDA, Trésorier Général du


Royaume du Maroc.

Historiquement, la TGR a accumulé un savoir-faire et une expertise financière et


comptable qui font d’elle une institution stratégique de l’Etat, visant à améliorer le
meilleur conseil, et d’une assistance de proximité au différent partenaire.

Missions principales de la TGR :

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Le recouvrem ent des créances publiques

Le contrôle et le paiem ent des dépenses publiques

La gestion des finances locales

La gestion des dépôts au T résor

La production de l’inform ation financière et com ptable

Le recouvrement des créances publiques :

La TGR assure, par le biais de son vaste réseau de comptables publics, la perception des
recettes fiscales et non fiscales, à travers notamment :

 La gestion du contentieux administratif et judiciaire relatif au recouvrement et


l’assistance des percepteurs en la matière.

 La prise en charge des ordres de recettes au titre du budget général de l’Etat, des
budgets annexes et des comptes spéciaux du Trésor.

 La centralisation des prises en charges et des recouvrements au titre des amendes et


condamnations pécuniaires.

 La gestion des comptes de prêts et d’avances accordées par le trésor et de «fonds de


roulement» consentis par des organismes de financement des projets publics.

 L’élaboration des statistiques concernant la situation du recouvrement de créances


publiques.

Le contrôle et le paiement des dépenses publiques :

La TGR assure le contrôle et le règlement des dépenses publiques. Ainsi, le réseau de la


TGR est chargé de contrôler la régularité des engagements de la quasi-totalité des
dépenses de l’Etat. Elle assure à travers son réseau de comptables, le règlement
desdites dépenses. En effet, au vu des propositions d’engagement et des ordres de

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paiement transmis par les ordonnateurs accrédités, les services de la TGR procèdent au
règlement des créances de l’Etat.

La Trésorerie Générale assure également par le biais de la Paierie Principale des


Rémunérations (PPR), le contrôle et le traitement de la paie de prés 650.000
fonctionnaires.

La gestion des finances locales :

A travers son réseau de trésoriers et receveurs communaux, la TGR assure la gestion


des budgets de 1659 collectivités locales, de 86 groupements et de 41 arrondissements.

En effet, la TGR procède au recouvrement de leurs créances, au règlement des leurs


dépenses et à la paie de leur personnel.

La TGR met à contribution également son expertise en offrant le conseil et l’assistance


nécessaire aux collectivités locales .Ce conseil qui est de nature juridique et financière,
concerne, entre autres, la modernisation des procédures comptables, l’analyse financière
et l’élaboration des tableaux de bord.

La gestion des dépôts au Trésor :

La TGR assure la mission de gestion des dépôts au Trésor. Elle participe à travers cette
activité au financement de la trésorerie de l’Etat. A ce titre, elle gère les comptes des
entreprises et établissements publics qui sont soumis à l’obligation de dépôt de leurs
fonds au trésor. Cette activité est étendue également à la gestion des dépôts d’autres
personnes morales ou privées.

La production de l’information financière et comptable :

La TGR assure la centralisation des opérations comptables de l’Etat et des collectivités


locales et de ce fait elle constitue une référence en matière de production et de
valorisation de l’information comptable de l’Etat et des collectivités locales.

La production de l’information comptable permet ainsi de :

 Décrire précisément les opérations budgétaires et financières .

 Restituer rapidement une information fiable et indispensable à la prise de décision .

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 Préparer les documents relatifs à la reddition des comptes.

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Partie 2 : Présentations de la Perception de Beni Ansar


La Perception de Beni Ansar Est un poste comptable rattaché à la
Trésorerie Provinciale de Nador, un service déconcentré de la Trésorerie
Générale du Royaume, Crée en 1982.

Ce poste comptable est chargé de recouvrement des impôts et taxe (impôt


sur revenu, taxe professionnelle, taxe d’habitation, taxe sur les services
communaux), les amendes transactionnelle et forfaitaires, droit de timbre
sur les permis de conduire et autres taxes et produits.

En outre il est chargé d’exécution du budget en matière de dépenses et


recettes de trois collectivités locales dont le Percepteur assure le
comptable assignataire :

- la commune urbaine de BENI ANSAR


- la commune rurale de BENI CHIKER
- la commune rurale d’IAAZANENE

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La Perception de BENI ANSAR est composée de plusieurs services.


a) Le bureau d’ordre :
Chargé de traitement de courrier entrant et le courrier sortant ainsi que les appels
téléphoniques.

b) Le guichet :
Doté de matériels informatiques nécessaires pour les encaissements de divers impôts et
taxes à travers une application informatique nommée gestion intégrée de recette GIR. Il
est construite pour améliorer les capacités de gestion de l’administration, simplifier les
procédures et s’ouvrir sur son environnement, améliorer l’efficacité et l’efficience du
recouvrement tout en privilégient une meilleur relation avec le redevable. Il permet à
couvrir toutes les natures de recettes de l’état, et des collectivités territoriales, tous
les intervenants et tout le processus de gestion des recettes depuis leur constatation
jusqu'à leur imputation budgétaires.

c) la comptabilité publique
La Comptabilité Publique est définie comme étant: « l’ensemble des règles qui régissent
les opérations financières et comptables de l'Etat, des collectivités locales, de leurs
établissements et de leurs groupements et qui déterminent les obligations et les
responsabilités incombant aux agents qui en sont chargés ». Selon le décret royal
n°330-66 du 21 Avril 1967
L’objectif est de cerner l’aspect comptable du recouvrement des créances publiques.

 Pointage et vérification des pièces justificatives de la journée ;

 Contrôler la conformité entre les pièces et la situation de dépouillement ;

 Passation des écritures de consignation et d’annulation ;

 Passation des écritures de comptabilisation des recettes et des dépenses ;

 Classement des titres d’annulation.

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On commence tout d’abord par la vérification de l’existence des pièces justificatives qui
apparaissent sur la situation de dépouillement. Tout manque doit être signalé. Par la
suite, on vérifie si les montants sont conformes. Puis on procède à enregistrer ses
différentes données dans les Etats adéquats.

 Comptabilisation des recettes

Il existe trois comptes de recettes :

Le compte 80.13 concerne les recettes propres de la perception, il est enregistré


comme sui

 Au Débit : Opération de transferts au comptable supérieur.

 Au Crédit : Recouvrement de recettes effectué pour le compte du trésorier


général.

Le compte 80.23 concerne les recettes à transférer aux comptables collègues, il est
enregistré comme suit :

 Au Débit : Opération de transferts aux autres comptables collègues.

 Au Crédit : Recouvrement de recettes effectué pour le compte des autres


comptables collègues.

Le compte 80.33 concerne les autres recettes à classer, il est enregistré comme suit :

 Au Débit : Imputation définitives des recettes.

Remboursement aux parties versantes.

 Au Crédit : Imputation provisoire des recettes effectuées.

 Comptabilisation des dépenses

Pour les comptes de dépenses, on distingue :

Le compte 81.13 concerne les dépenses à régulariser, il est enregistré comme suit :

 Au Débit : Rejets des pièces de dépenses.

Déficits de caisse.

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Tout autre débit à régulariser

 Au Crédit : Opération de régularisation.

Le compte 81.23 concerne les dépenses à transférer au comptable supérieur, il est


enregistré comme suit :

 Au Débit : opération de paiements effectués.

 Au Crédit : Transferts au comptable de rattachement.

Le compte 81.33 concerne les dépenses à transférer aux comptables collègues, il est
enregistré comme suit

 Au Débit : opération de paiements effectués.

d) Service de recouvrement des creances publiques :


Aux termes de l’articles premier de la loi n 15-97 formant code de recouvrement des
créances publiques, « le recouvrement s’entend de l’ensemble des actions et opérations
entreprises pour obtenir des redevables envers l’Etat, les collectivités locales et leurs
groupements et les établissements publiques, le règlement des créances mise à leur
charge par les lois et règlement en vigueur ou résultant de jugement et arrêts ou de
conventions ».

Le recouvrement des créances publiques constitue l’une des missions principales de la


Trésorerie Générale du Royaume.

Les Agents de Notification et d’Exécution du Trésor (ANET) organisent des sorties


pour poursuivre les redevables et les prévenir de passer aux autres actions.

 Le recouvrement amiable:

Le recouvrement amiable est la procédure de règlement des créances publiques laissée à


l’initiative du redevable. La phase de recouvrement amiable s’étend de la date de mise en
recouvrement ou d’émission des créances à celle de leur exigibilité.

Le redevable dispose toutefois, après la date d’exigibilité, d’un délai supplémentaire de


30 jours avant l’engagement d’une action en recouvrement forcé. Le cours de ce délai ne
concerne pas la procédure d’avis à tiers détenteur.

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Au cours de cette période, le comptable chargé du recouvrement ne peut engager aucun


acte de recouvrement forcé. Il est, par contre, tenu d’accomplir les formalités de
contrôle et de prise en charge des ordres de recette.

 Le recouvrement force :

Les actes de recouvrement forcé sont exécutés en application du Code de recouvrement


des créances publiques. En cas de silence de celui-ci, ils demeurent soumis aux
conditions générales de validité des exploits fixées par le code de procédure civile,
quant à leur contenu, modalités d’envoi et délais, dans la mesure de leur compatibilité
avec les dispositions du Code de recouvrement.

Pour éviter les vices de forme et les nullités, les comptables sont donc tenus de
veiller à ce que ces actes soient établis avec le plus grand soin.

Les actes du recouvrement forcé des créances publiques sont engagés dans l'ordre ci-
après :

 Le commandement ;

 La saisie ;

 La vente.

Les comptables peuvent également recourir à la contrainte par corps dans les conditions
prévues par les articles 76 à 83 du Code de recouvrement des créances publiques.

 Le commandement
Le commandement est l'acte par lequel le débiteur est mis en demeure de payer sa
dette, sous peine d'y être contraint par les voies de droit.

C’est le premier acte de recouvrement forcé avec frais. Il ne nécessite pas


d’autorisation préalable.

 La saisie
En vertu des dispositions du code de recouvrement des créances publiques, la saisie
mobilière est un acte de recouvrement forcé, qui permet au comptable chargé du
recouvrement d’appréhender directement les meubles et effets mobiliers du redevable

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qui n’a pas honoré sa dette, dans un délai de 30 jours à compter de la notification du
commandement, en vue de les vendre aux enchères publiques ou de les faire vendre par
le redevable lui-même.

 La vente
La vente mobilière requiert la réunion des conditions suivantes :

 Notification du commandement

 Exécution et notification de la saisie ;

 Autorisation de vente ;

 Respect des délais ;

 Publicité de la vente ;

 Récolement des objets saisis ;

 Expertise des objets de valeur, le cas échéant.

Le contentieux du recouvrement
 Les oppositions aux actes du recouvrement forcé ;

 Etude de dossiers de redressement et liquidation judiciaire ;

 Prescription de l’action en recouvrement .

e) Le fondé de pouvoirs:
Agit au nom du Percepteur et sous ses ordres, il assume avec lui une responsabilité
personnelle et pécuniaire. Il revient ainsi à ce dernier, selon les règles de la comptabilité
publique, de veiller au bon fonctionnement des services comptables, de contrôler les
processus d’enregistrement et de traitement des données.

En plus de son suppléance au comptable en terme de responsabilité il assure le service


de la comptabilité budgétaire des collectivités locales gérées par le poste comptable a

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travers une application informatique récemment installée nommée « la gestion intégrée


de dépenses » Il s’agit d’un système d’information budgétaire unifié et commune à
l’ensemble des acteurs institutionnels de la dépense publique, à savoir les ordonnateurs
et les comptables. La conception de ce système vient, ainsi en réponse la volonté de
l’administration publique de disposer un outil qui représente un levier de modernisation
et de rationalisation de la gestion publique, ainsi qu’un socle de mise en œuvre des
reformes budgétaires concrètement. Les apports du GID peuvent être résumés en la
réduction des couts et délais de traitement des actes de la dépense, l’amélioration de la
qualité de service offert aux acteurs de la dépense publique et la mise à disposition de
l’information budgétaire en temps réel.

Ce palier permet de gérer le crédit budgétaire jusqu'à l’élaboration du règlement du


budget et de suivre l’exécution comptable de la dépense depuis la création et
l’engagement jusqu’a au règlement. En ce qui concerne les marchés publics, ce système
offre le calcul de la liquidation, le calcul du décompte, calcul des précomptes, retenus de
garanties, calcul de la révision des prix, calcul des pénalités et calcul des intérêts
moratoires.

f) Dépenses publiques :
Processus d’exécution des dépenses publiques

.Typologie de dépenses

a. Dépenses matériel :

- Bons de commande
- Marchés
- Contrats de droit commun
- conventions
- autres

b. Dépenses personnel :

- Traitement de salaire du personnel titulaire.


- indemnité de fonction du conseil communal.
- Frais de déplacement.

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- Autres.

Les acteurs principaux de la dépense :

L’Ordonnateur : C’est la personne ayant la qualité pour : engager, liquider, et


ordonnancer le paiement des dettes de l’organisme public.

_ L’engagement est l’acte par lequel l’organisme public crée ou constate une
obligation de nature à entrainer une charge.

_ La liquidation a pour objet de vérifier la réalité de la dette et d’arrêter


le montant de la dépense

_ L’ordonnancement est l’acte administratif donnant conformément aux


résultats de la liquidation, l’ordre de payer les dettes de l’organisme public.

Au début de chaque année budgétaire, l’ordonnateur effectue les reports des soldes
(les fonds), les reports des crédits libres d’investissement, les reports d’engagements
effectués dans les années précédentes et non aboutit au paiement. En plus il procède au
chargement des budgets de l’année encours. Ces actes sont tous transmis au comptable
pour certification. Quand la certification est effectuée, ils sont transmis pour la prise
en charge chez l’ordonnateur.

Via l’application GID, et dans les limites des crédits disponibles, l’ordonnateur procède a
la création de la dépense ensuite a son engagement. L’engagement est transmit après
signature au comptable assignataire (le Percepteur) Comme acte électronique, en
parallèle le support papier relatif a l’engagement est édité signé est envoyé au
comptable comme acte matériel .

g) Le Percepteur:
C’est le chef du poste comptable, il est responsable de tous les services de la
perception. Il veille au bon déroulement de l’organisation de travail, Et c’est lui qui
exerce la fonction du comptable public.

Est comptable public tout fonctionnaire ou agent ayant la qualité pour exécuter au non
d’un organisme public des opérations de recettes et dépenses, ou de maniement de

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titres, soit au moyen de fonds et valeurs dont il a la garde, soit par virement interne
des écritures, soit, encore par l’entremise d’autre comptables publics ou de comptes
externes de disponibilités dont il ordonne et surveille les mouvements.

Conclusion :
ce stage effectué au sein de la perception BENI ANSAR , m’a permis d’avoir une idée globale
sur ses missions, ainsi le fonctionnement de ses services.

Le rôle de la perception dans le domaine des impôts et taxes ne se limite pas au seul
encaissement et recouvrement des recettes et taxes, mais aussi à délivrer les différentes
attestations administratives instituées par la législation.

La perception peut aussi gérer le budget des collectivités territoriales en matière de dépenses
du personnel et le suivi des régisseurs de recettes et de dépenses.

Dans l’exercice de ces missions, la perception veille à privilégier des rapports de qualité avec
les contribuables en particulier et l’ensemble des citoyens en général, tout en assurant le
recouvrement maximal des créances publiques relevant de son secteur.

La perception met également à la disposition des contribuables différents canaux de paiement


tout en assurant un traitement rapide de leurs réclamations.

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Pour conclure, En ce qui nous concerne le coté apprentissage, le stage au sein de la perception
m’a servis de joindre la théorie à la pratique, de connaître certaines réalités dans le milieu
professionnel.

Le stage que j’ai effectué au sein de la perception BENI ANSAR fut l’une des étapes les plus
importantes de ma formation au sein d’ISTA Nador. Ce stage a était donc une expérience qui a
beaucoup contribue dans l'enrichissement de mes connaissances .

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