Rapport de Stage Khadija

Rapport de Stage de Fin d’Études ESTM
Le stage et toujours un bon exercice pour le stagiaire qui porte une
entrée correcte et réussie dans la vie active ,il présente plusieurs avantages, le
stagiaire peut confronter ses connaissances théoriques avec des situations
réelles.
C’est une façon de juger l’efficacité de la formation reçue. Il permet
également de s’adopter à la vie professionnelle, d’acquérir de l’expérience et
par le même d’augmenter la capacité professionnelle : le sens de la
responsabilité, des relation humaines, de la discipline et de l’intiative.
Entreprendre un stage dans une grande établissement public , est une
affaire pertinente , de plus l’entreprendre au de la trésorerie régionale de
meknès est une expérience riche .
C’est vrai la tâche n’était pas facile au début , mais grâce au soutien
de certain j’ai pu m’initier à comprendre un domaine vague en accomplissent
certaines tâches et assurant ma parent de responsabilité.
Ce stage a pu me donner une vision sur la vie professionnelle dans sa
réalité avec toute ses difficultés et ses contraintes et de bien savoir maîtriser
le domaine du travail par la suite d’une façon efficace.
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Je dédie ce modeste travail à :
Ma famille :
Aucune dédicace ne saurait exprimer l’estime, le

dévouement, le respect et l’amour que je porte pour vous.
Vos aides matérielles et morales m’ont été d’un grand

secours et m’ont permis de franchir tous les obstacles qui se sont
dessinés sur mon chemin.
Je vous promets de ne pas faillir à mon devoir.
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Il est de mon devoir de présenter mes sincères sentiments à toutes

personnes ayant aidé à la réalisation de ce travail.
Je tiens à exprimer mes plus vifs remerciements à MR EL

HACHIMI BASSIDI, le Trésorier régional de Meknès, pour l’aide dont
il m’a fait bénéficier pendant la durée de mon stage.
Je présente également mes remerciements et ma profonde

gratitude à MR ABOUAHMED KHALID et MR EL KHATTABI
M’HAMMED, pour ses précieux conseils à l’élaboration de ce rapport
tout au long de la période d’encadrement
Ma haute considération, mon profond respect vont spécialement à

tous les fonctionnaires de la trésorerie régionale qui m’ont été aimables
et qui ont rendu ma tâche si agréable et grâce à leur soutien j’ai pu avoir
une idée générale sur l’activité et le fonctionnement de la trésorerie
régionale de Meknès.
.
3
Le présent rapport de stage de fin d’études revêt une importance
extrême, de par l’intérêt qu’il présente un support pédagogique, instructif et
didactique.
Conçu sur la base d’un travail personnel, ce document constitue
l’aboutissement de tout un cycle de formation à l’école Supérieure de
Technologie de Meknès (ESTM) ou il s’agit de mettre en pratique dans un
domaine professionnel turbulent et en pleine changement, les différents
enseignements tirés et le cumul cognitif recueillis.
Dans ce sens, j’ai répartis ce rapport à deux chapitre : le premier sera
consacré à la présentation de la trésorerie régionale en tant qu’entité faisant
partie d’un ensemble, ainsi que les différentes assimilations et services de sa
structure organisationnelle, avant d’arrêter aux tâches effectuées au sein des
différentes services.
Le deuxième abordera d’une manière approfondie l’amélioration de
service bancaire au sein de la TRM vue l’importance énorme que joue dans
la collecte de l’épargne, destinée au financement de la trésorerie de l’Etat.
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Présentation de la trésorerie régionale de Meknès (TRM)
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I - La Trésorerie Régionale de Meknès (TRM) :
La TRM est un service public de l’Etat placé sous l’autorité de la
Trésorerie Générale du Royaume. Elle a pour principales missions de gérer la
gestion des finances publiques à travers l’encaissement des Recettes et
l’exécution des dépenses de l’Etat et des collectivités locales.
La nouvelle configuration du trésor au Maroc est le produit de
l’évolution passée, évolution qui a connu bien des bouleversements et qui
n’est sans doute pas achevée. Pour bien comprendre la physionomie présente
de trésorerie au Maroc, il paraît utile de faire un bref rappel historique.
1- Aperçus historiques des finances publiques au Maroc :
La gestion des finances publiques au Maroc, telle qu’elle se présente
actuellement a été façonnée par l’histoire, elle est le produit d’un long
cheminement qui s’est édifié progressivement dans le temps, et qui est
marquée par quatre phases importantes :
 Une phase qui s’étale de 1729 à 1822 constitué sous le règne du
sultan Moulay Slimane, le corps des oumana fut organisé et structuré sous le
règne du sultan Moulay El Hassan et comprenait une administration centrale
et une administration locale. Les oumana assuraient le recouvrement des
impôts, le paiement des dépenses publiques et octroyaient des avances à
l’Etat.
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 Une phase transitoire à compter de 1907, le rôle de trésorerie
général de l’empire fut confié à la banque du Maroc, par l’acte d’algésiras en
vertu duquel elle devrait remplir à la fois de fonctions de « trésorier général
de l’empire » et « d’agent financier du gouvernement ».
 Une phase du protectorat de 1912 à 1956 qui consacre
l’intégration de l’économie marocaine à celle de la métropole et qui enregistre
à partir de 1916, la banque d’Etat du Maroc perdit ses fonctions de trésorier
général de l’empire. C’est désormais le Trésorier Général du Maroc qui fut
chargé, dans la zone d’influence française, de centraliser les opérations de
Recettes et de dépenses de l’Etat, d’assurer le paiement des dépenses
publiques et le mouvement de fonds et de gérer les réserves du trésor.
 Enfin, une phase post coloniale de 1956 à nos jours, où le Maroc,
indépendant politiquement, s’emploie à recouvrer sa souveraineté financière,
pour la reconstruction de son économie et son insertion dans le circuit de la
mondialisation par la mise en place d’une nouvelle organisation et lancement
du projet de modernisation de la trésorerie générale du royaume.
2- Fiche technique :
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Dénomination Trésorerie Régionale de Meknès

(TRM)
Date de création 1926
Adresse Avenue Moulay Youssef Meknès
Téléphone 055-51-26-75
055-51-15-76
Fax 055-51-26-73
E-mail Tr1010@tgr.mfie.gov.ma
Nombre d’effectif de la TRM 58
Site d’Internet  Www.tgr.gov.ma
 www.mfie.gov.ma
3- L’organigramme de la TRM :
L’organigramme présenté ci-dessous, fait ressortir l’organisation
actuelle de la TRM avec, toutefois, quelques améliorations apportées
récemment. Il convient de remarquer avant d’aborder les différentes
composantes de cet organigramme , que cette organisation n’est pas le fait
d’un texte réglementaire mais plutôt le résultat d’une adaptation permanente
de la structure aux missions qu’elle s’est vu confier au fil des années , ainsi ,
sa nouvelle structure organisationnelle se présente comme suit :
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4- Les missions de la TRM :
Les trésoreries régionales auront désormais, pour principales missions :
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 Le recouvrement des impôts et produits divers.
 Le paiement des pensions et rentes diverses.
 La gestion de régies de Recettes et de dépenses.
 La surveillance des postes comptables.
 L’inspection des comptables des organismes et des institutions
relevant de trésorerie régionale.
 L’ouverture et la tenue des comptes de dépôt des particuliers et
organismes publics.
 La satisfaction des besoins de financement du trésor, à travers
sa fonction bancaire.
 La participation à la promotion et à la collecte de l’épargne, au
placement et au remboursement des bons du trésor et des autres emprunts
publics.
 Visa des budgets des collectivités locales et de leurs groupements
relevant de leur compétence, en application des lois et règlement en vigueur.
 Tenue de la comptabilité conformément aux lois et règlements en
vigueur et élaboration des situations de gestion relatives aux opérations de
l’Etat, des collectivités locales et de leurs groupements.
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 Contrôle et exécution des opérations de Recettes, de dépenses et
de trésorerie qui leur sont confiées conformément aux lois et règlement en
vigueur.
A la tête de la Trésorerie Régionale De Meknès se trouve le
trésorier régional qui exerce ses attributions au niveau de la région, il a la
qualité de comptable principal de centralisateur ( pré centralisateur) et de
comptable subordonné.
 En sa qualité de comptable principal il rend compte directement à
la cours des comptes. Le trésorier régional de Meknès fait la centralisation des
opérations exécutées par les comptables qui relèvent de sa circonscription
financière ( percepteur, receveurs, communaux, receveurs de la douane,
receveur de l’enregistrement).
 En sa qualité du comptable subordonné. Le trésorier régional
exerce ses attributions sous l’autorité directe du trésorier général du royaume
il travail donc sous sa responsabilité et sous son contrôle.
 Le trésorier régional est un comptable assignataire des opérations
budgétaires des sous ordonnateurs.
5- Les attributions de la TRM :
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Les trésoreries régionales auront désormais, pour principales
attributions :
 Représenter la trésorerie générale du royaume auprès des
autorités et des autres partenaires régionaux.
 Contrôler, animer et coordonner l’activité des trésoreries
préfectorales ou provinciales relevant de leur région.
 Assister sur le plan juridique et technique les receveurs de
région, les percepteurs, les receveurs communaux, et les percepteurs
receveurs communaux relevant de leur région, notamment en matière de
contentieux du recouvrement et d’exécution des dépenses des collectivités
locales.
 Coordonner la mise en œuvre des systèmes informatique et de
veiller à leurs maintenance au niveau de leur région.
 Élaborer et mettre en œuvre les programmes d’inspection des
comptables publics relevant de leur région en concertation avec les trésoriers
préfectoraux et provinciaux concernés et après approbation par le trésorier
général de royaume.
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 Entreprendre ou contribuer, dans la limite de leurs compétences,
à toute étude à caractère économique et financier au niveau de leur région.
II- Les tâches effectuées au sein de service des Recettes , des

opérations bancaires et de la comptabilité :
Mon stage passé à la trésorerie régionale de Meknès m’a permis de
voir de plus près les différents services, en accomplissant certaines tâches.
1 - Service de l’activité bancaire :
Le service bancaire au sein du trésor trouve sa justification dans la
nécessité de procurer au trésor des disponibilités pour financer le budget et
faire face au décalage qui existe entre le paiement des dépenses et la
réalisation des Recettes.
Dans ce service j’ai effectuée les tâches suivantes :
* Au niveau de guichet :
1-Retraits :
 Contrôler la régularité des chèques, disponibilité des fonds et
l’identité du bénéficiaire.
 Faire acquitter le chéquier et le transmettre au caissier pour
paiement.
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 Paiement d’un chèque déplacé au profit du détenteur du compte
après blocage auprès des autres trésorerie.
 Paiement de chèque visé :
 Vérifier le chèque visé et l’avis de visa.
 Transmettre le chèque au caissier pour paiement.
2-Versement en espèce :
 Établissement le bordereau concernant le versement en espèce
(annexe n°1).
 Établissement le reçu concernant le versement en espèce
(annexe n°2).
* Arrière guichet :
 Traitement du courrier.
 Emploi de avis de débit et des avis de crédit.
 Prises en charge et exécution des ordres de virements par le
système AGARE (Application de Gestion des Avis de Règlement
Électronique).
 Arrêtée journalier.
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 Édition FP 11 ( Relevé Générale des Opérations) et vérification
de la concordance entre les pièces justificatives et les relevés journalier des
opérations.
 Édition des situations mensuelles.
 Transfert des données via réseau .
 Effectuer à l’aide d’une application informatique les opérations de
guichet ( versement du numéraire, retrait par chèque, consultation et édition de
relevé) . les opérations hors guichet ( emploi des avis de débit et de crédit) . les
opérations de compensation (compensation des valeurs reçus des autres
banques).
 Classement à la fin de chaque journée dans un registre des activités
bancaire, les divers documents de la journée.
2 - Service des Recettes particulière :
 Visualiser à l’aide d’un application informatique la journée.
 Vérifier les pièces de la journée avec la base de donnée.
 Établissement des relevés détaillé des Recettes (annexe n°3).
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 Établissement des relevés détaillé des Recettes à porter au crédit
du compte CDG n° 4008 ouvert à la TGR (annexe n°4).
 Établissement la fiche d’écriture concernant l’encaissement des
Recettes divers (annexe n°5).
 Établissement le reçu de versement concernant la participation aux
appels d’offre par le biais de la caution provisoire ou définitive (annexe n°6).
 Établissement le reçu de déclaration de recette ( annexe n° 7).
3 - Service de portefeuille :
Son rôle est de drainer l’épargne privée vers les caisses de l’Etat par
des bons du trésor, le montant reste immobilisé pendant toute le délai de la
souscription .
 Visualiser chaque jours la journée concernant le renouvellement
automatique des souscriptions après 6 mois de blocage.
 Établissement à la fin de chaque jours la feuille de journée
(annexe n° 8).
 Établissement les fiches d’écriture concernant le renouvellement
automatique des souscriptions (annexe n°9).
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 Réception des clients qui veulent créer une souscription nouvelle.
 L’ouverture des nouvelles souscription après l’ouverture d’un
compte courante au sein de la trésorerie.
4 - Service de la comptabilité :
Ce service est chargé du tenu de la liquidation des intérêts, de la
gestion des fonds personnels, du suivi des comptes internes ( chèque visés,
créanciers divers, débiteurs divers, avances divers) ainsi que l’établissement
de la balance qui est communiqué mensuellement à la Trésorerie générale du
royaume .
Dans ce service les tâches que j’ai effectuée sont :
 Contrôler la feuille de journée récapitulative, les avis de débits et les
avis de crédit et la balance générale des comptes.
 Contrôler et vérifier les pièces justificatives s’y rapportant.
 Assurer le suivi des comptes de règlement avec les compatibles
rattachés ( 82-01 à 82-11 ), et avec les autres comptables (82-10 et 82-11).
 Assurer le suivi des comptes de disponibilité (10-01 ; 10-04).
 Veiller à l’apurement des comptes de consignation (81-14 ; 80-00 ;
72-02 ; 72-00).
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 Concernant la signification des comptes déjà cités ( annexe n° 10).
5 - Service du visa des mandats (guichet) :
Dans ce service je suis chargée de viser les mandats après avoir

effectuée les contrôles suivantes :
 l’identité du créancier doit être conforme à celle indiquée sur le
mandat.
 La vérification de la date de paiement (prescription).
 Le contrôle de l’existence du visa du comptable assignataire.
 Vérification du cachet et de signature de la PPR (Paierie
Principale des Rémunérations).
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L’Amélioration de service bancaire au sein de la TRM
I - Aperçu du système bancaire au Maroc :
Les structures du système bancaire marocain, développées et
consolidées au lendemain de l’indépendance ainsi que repris ci-dessus ont
contribué dans une large mesure à l’essor économique du pays.
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Au cours des dernières années, cependant, il est apparu nécessaire de
les adapter aux évolutions constatées qui sont liées, entre autres, aux
nouveaux besoins en financement de l’économie nationale, à l’introduction
d’innovations financières et technologiques internationales assurant plus de
commodité, de souplesse et de rapidité dans les opérations, donc un meilleur
service au public.
Un mouvement dans ce sens a déjà été entrepris par les autorités
monétaires et les établissements bancaires nous en développerons les
principaux aspects ainsi qu’il suit.
1- Décloisonnement des structures :
Les principes d’universalité et de banalisation qui se sont imposés au
cours des dernières années ont entraîné de profondes transformations au sein
du secteur bancaire. En effet, les banques ont diversifié leur opérations dans
tous les segments du marché et ont débordé de leur spécialité traditionnelle, à
savoir les opérations à court terme.
Diverses mesures initiatives tels que le désencadrement et le
refinancement préférentiel ou encore coercitives comme les coefficients
obligatoires ont marqué cette évolution. Parmi les crédits à moyen et à long
terme promus il convient de citer ceux favorisant l’équipement des
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entreprises et l’investissement, les crédits immobiliers et plus récemment les
crédite destinés au tourisme.
Pour leur part, les organismes financiers spécialisés tendent à
rapprocher leur activité de celle des banques commerciales d’autant que celle-
ci commencent à les concurrencer dans des domaines ou ils avaient, jusqu’à
des dates récentes, le quasi monopole.
Comme cela a été précisé plus haut, la C.N.C.A, elle a été habilitée en
janvier 1987 à élargir son intervention au financement de l’accession à la
propriété, de la pêche côtière, de l’activité forestière, de l’artisanat, du
tourisme vert ainsi que de l’ensemble des activités de commerce et de service
en milieu rural.
2 - Désinter médiation financières :
En vue d’élargir le marché de capitaux à court terme et de donner plus
de souplesse au financement des entreprises, les Autorités monétaires ont mis
en place en décembre 1986, un marché de billets de trésorerie auquel les
sociétés importantes qui ont des besoins de financement de courte durée
peuvent faire appel et mobiliser des ressources autres que monétaires .
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Ce nouveau mode de financement s’inscrit dans le cadre de la
recherche de moyens adéquats devant permettre d’une part , d’atténuer la
pression qui s’exerce sur les crédits bancaires et de mobiliser une partie de
l’épargne liquide , et d’autre part de créer les conditions nécessaires à
l’établissement et au développement des relations financières directes entres
les diverses agents économiques .
3 - Nouveaux produits financiers :
a - Crédits à moyen terme en faveur des Petites et Moyennes
Entreprises :
L’institution de la nouvelle formule des C.M.T / P.M.E mobilisable
marque une étape importante au niveau de l’investissement au Maroc . Ce
nouveau crédit , qui est ouvert à tous les secteurs d’activité , est accordé
directement par les banques sans intervention d’organisme spécialisé dans le
réescompte.
b- Crédits d’équipement :
L’intervention des banques dans le financement des investissements a
connu une progression très sensible au cours des dernières années, encouragée
par les autorités de tutelle qui ont pris diverses mesures visant à promouvoir
ce mode de financement .
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C’est ainsi que , grâce à des lignes de crédit en divises accordées ces
dernières années aux banques marocaines par la Banque Mondiale avec la
garantie de l’Etat marocaine , des prêts d’équipement à moyen et long terme
ont été consentis aux industries métallurgique , mécanique et électrique , ainsi
qu’à l’ensemble des industries , dont tout particulièrement celles orientés vers
l’exportation .
Plus récemment , un fonds de soutien du trésor , alimenté par les
banques , à été institué pour financier les jeunes promoteurs désirant créer
de nouvelles entreprises , au moyen de prêts à long terme .
4 - Déréglementation des procédures :
L’importance accrue accordée au marché comme moyen d’orienter les
flux financiers, et le désir d’alléger les contraintes imposées par les pouvoirs
publics ont entraîné de nombreuses mesures dont on peut citer deux
exemples.
a- Suppression de la fiche de réescompte relative aux crédits à
court terme et développement du marché monétaire :
Depuis le 1er janvier 1988, la fiche de réescompte concernant la
mobilisation des crédits à court terme a été supprimée, à l’exception des
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crédits à l’exportation, qui bénéficient seuls du financement, mise à part une
ligne de montant limité réservée aux céréales.
Cette mesure a eu pour effet de dynamiser le marché monétaire auquel
une impulsion nouvelle vient d’être donnée récemment avec le lancement
d’adjudications de bons du trésor auprès du système bancaire et financier.
Ce système permet au trésor de lever, aux conditions du marché, les
capitaux dont il a besoin.
b- Assouplissement du contrôle des changes :
Au cours des dernières années la réglementation des changes s’est
considérablement assouplie. Les principales mesures ont tendu à favoriser
l’investissement, le commerce extérieur et le tourisme.
* Mesures en faveur des investisseurs étrangers :
 Les opérations d’investissement ne sont plus soumises à l’autorisation
de l’office des changes.
 Délégation est donnée aux banques pour transférer au profit des
personnes physiques ou morales de nationalité étrangère non résidentes, les
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revenus produits par leurs investissements au Maroc sans limitation dans le
montant ni dans le temps. La plus value peut également être transférée.
 Libéralisation des opérations d’achat et de vente de valeurs
mobilières.
 Libéralisation des transactions immobilières en faveur des étrangers et
des ressortissants marocains résidant à l’étranger.
* Mesures visant la promotion du commerce extérieur
 Suppression du visa d’exportation.
 Possibilité offerte aux exportateurs de :
 Mobiliser en devises leurs créances et régler leurs importations
par le produit de leurs exportations.
 Ouvrir un compte en dirhams convertibles.
 Utiliser leur carte de crédit internationale et engager des devises
sans contrôle préalable.
 Déplafonnement de l’allocation journalière pour les voyages
d’affaires.
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 Libéralisation des importations à 100 %. On prévoit que ce
mouvement se poursuivra jusqu’à libéralisation complète de nos importations à
très court terme.
5 - Adaptation aux techniques financières récentes et aux nouvelles
technologies :
a - Techniques récentes de financement et de refinancement :
En matière de financement, les banques ont introduit de nouvelles
techniques à la fin des années 90. Il s’agit en l’occurrence des « capitaux à
risques » du « factoring » et du « forfaiting ».
En matière de refinancement, enfin, elles ont été appelées à recourir
essentiellement aux ressources du marché monétaire sur lequel elles peuvent
également déverser leurs liquidités en participant aux adjudications de bons
du trésor.
b- Nouveaux moyens de paiement :
L’informatique a fait son apparition dans les établissements bancaire
dés le début des années 1970. Le système bancaire a connu depuis une série
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d’innovations dont l’introduction des nouveaux instruments de paiement au
cours de ces dernières années.
Il s’agit principalement des cartes bancaires de paiement et de crédit,
des distributeurs de billets et des guichets automatiques de banque, des
terminaux points de vente et des vidéotex.
c- Technologies nouvelles :
L’encombrement des « services étrangers » des différentes banque par
la réception journalières de centaines de milliers de chèques, de virements
bancaire et de documents commerciaux n’a été solutionné, qu’en partie, par
les services du télex, apparu il y a déjà longtemps pour réduire les délais et les
distances entre les différents pays.
Les limites du télex avaient incité les américains à réagir et à mettre
en place, dés 1971, le « M.P.S » Message Switching Project basé sur un
traitement informatique combiné à une technologie avancée de
télécommunication.
S’inspirant de cette technique, les européens la développèrent et
l’améliorèrent en 1973 en créant la société SWIFT (Society For Worldwide
Interbank Financial Télecommunication ) à laquelle les banques marocaines
adhérèrent, en grande partie, le 23 septembre 1985.
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II - Le service bancaire au sein de la TRM :
1 - Raison d’être :
Le service bancaire au sein du trésor trouve sa signification dans la
nécessité de procurer au trésor des disponibilités pour financer le budget et
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faire face au décalage qui existe entre le paiement des dépenses et la
réalisation des Recettes sans oublier l’impact de la dette externe sur la
trésorerie de l’Etat.
2 - Ces missions :
Parallèlement à ses missions fondamentales relatives à l’encaissement
des Recettes et l’exécution des dépenses de l’Etat et des collectivités locales,
la trésorerie exerce une activité bancaire et de collecte de l’épargne, destinée
au financement de la trésorerie de l’Etat dont les principales missions sont :
* Au niveau de guichet :
a - Retraits :
 Contrôler la régularité des chèques, disponibilité des fonds et
l’identité du bénéficiaire.
 Faire acquitter le chéquier et le transmettre au caissier pour
paiement.
 Paiement d’un chèque déplacé au profit du détenteur du compte
après blocage auprès des autres trésorerie.
 Paiement de chèque visé :
 Vérifier le chèque visé et l’avis de visa.
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 Transmettre le chèque au caissier pour paiement.
b - Versement en espèce
* Arrière guichet :
 Traitement du courrier.
 Emploi de avis de débit et des avis de crédit.
 Prises en charge et exécution des ordres de virements par le système
AGARE (Application de Gestion des Avis de Règlement Électronique).
 Édition FP 11 (relevé générale des opéra tions ) et vérification de la
concordance entre les pièces justificatives et les relevés journalier des
opérations.
 Édition des situations mensuelles.
 Transfert des données via réseau .
3 - Son organigramme :
Services des
opérations
bancaires
Guichet Arrière guichet Portefeuille

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4 - Ces forces :
l’activité bancaire de la TGR est exercée par 59 agences bancaire
réparties sur l’ensemble du territoire national. elle est supervisée au niveau
central par la division des opérations bancaires. au 31/12/2005 , le nombre de
compte géré par la trésorerie générale du royaume s’élève à 37 000 comptes,
pour un encours moyen de 25,5 milliards de DH.
Dans le cadre de cette activité, la TGR offre à sa clientèle un produit
bancaire sous forme de compte de dépôt à vue assorti de toutes les prestations
bancaires de base, à l’exception des crédits.
La trésorerie générale du royaume est exclue du champ d’application
du dahir n°1-05-178 du 14 février 2006portant promulgation de la loi n° 34-
03 relative aux établissement de crédit et organismes assimilés.
L’ouverture d’un compte bancaire à la TGR vous fait bénéficier :
 D’une rémunération attrayante ( 2,57% pour le 1ér semestre
2006).
 Des services bancaire gratuits ou faiblement facturés.
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 D’une qualité de service sans cesse améliorée.
 D’un réseau d’agences étendu.
 Des canaux d’accès diversifiés (GAB, serveur vocal, banque en
ligne etc).
 Télé services :pour les clients de la banque TGR ayant la
possibilité d’accéder aux services bancaire en ligne au niveau de l’ancien
service, ils peuvent continuer à y accéder en cliquant sur le lien suivant :
banque en ligne de la trésorerie
Les services offerts aux clients de la banque TGR sont :
 Consultation du solde et des opérations.
 Édition des relevés bancaire.
 Téléchargement des mouvements des comptes.
 Demandes de chéquiers et de cartes GAB.
En souscrivant au service d’alerte, les clients de la banque TGR
peuvent être informés :
 De la situation du compte par SMS ou par E-mail.
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 De la disponibilité du chéquier et de la carte GAB.
6 - Ces faiblesse :
a- Cadre juridique :
L’absence d’un cadre juridique unique pour l’exercice de l’activité
bancaire au sein du trésor, était devenue progressivement un handicap
profond pour l’évolution et l’amélioration de la compétitivité de ce dernier
par rapport aux autres banques.
b- Les ressources humaines :
l’outil de production de l’activité bancaire au sein du trésor est le
degré de professionnalisme des employés de la banque, mais, ces derniers
souffrent des contraintes suivantes :
 c’est une profession pénible du point de vue horaires, et surtout
compte tenu de la nature de la profession : c’est une machine qui ne s’arrête
jamais qui ne connaît pas de répit.
 C’est une profession « tendante », La tentation existe par le
contact de la clientèle. Le banquier ne doit pas tomber dans le piège du client
malin ou mal intentionné. Il faut résister à la tentation et la rejeter pour le
client sache que la banque est respectable et digne de confiance.
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C- l’outil informatique :
Le service bancaire au sein du trésor est très dépassé au niveau
du progrès technologique par rapport aux autres banques ou l’outil
informatique a transformé radicalement leurs organisations, ainsi, que leurs
méthodes de travail.
C’est pourquoi, il doit s’adapter par l’acquisition de matériel
plus performant et donc coûteux. Ce qui se répercute négativement sur le
compte d’exploitation de ce service, mais c’est un impératif pour ce service
d’investir pour mieux servir.
On peut conclure que ces faiblesse réside principalement dans le
manque d’esprit d’agence chez l’activité bancaire au sein de la trésorerie
régionale de Meknès.
III- Les solutions proposés pour améliorer l’activité bancaire au sein de
la TRM :
De nos jours, la concurrence est devenue plus dure entre les banques.
L’amenuisement des marges bénéficiaires des banques causé par la réduction
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des taux d’intérêts bancaires, oblige les banques à attirer le maximum de
clients et à filialiser un certain nombre de nouveaux services.
1 - Savoir confronter la concurrence :
L’activité bancaire se trouve de nos jours confrontée à un
environnement agressif, concurrentiel qui ne laisse aucune place
l’improvisation ou à la chance de gagner des clients, notamment après le
désencadrement des crédits et la libéralisation des taux d’intérêts décidées par
les autorités monétaires.
Il n’y a pas de formule magique pour réussir le défi de la
concurrence, la qualité de service seule peut faire la différence à savoir :
 Personnaliser les rapports banque – client .
 Être à l’écoute des exigences de la clientèle.
 Concevoir des produits qui intéressent la clientèle et les aident à
résoudre des problèmes du futur : bancassurance par exemple :
 Concevoir un espace convivial et un environnement agréable.
 Choisir un personnel adapté au lieu ou l’agence est créée
privilégier les agents de la région, de préférence qui parlent la langue locale et
qui connaissent la mentalité de la région.
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 Sortir chercher le client, il est révolu le temps ou c’est le client
qui vient ouvrir un compte tout seul.
 Concevoir des structures de l’organigramme au sein de la
banque, adaptées aux besoins du client. En d’autres termes, entreprendre une
prise en charge souple et rapide qui rend les exigences de la clientèle une
priorité et leurs désirs un devoir.
2 - Savoir gérer les ressources humaines :
Le secret de la réussite dans la profession bancaire réside dans la
capacité de gérer le facteur humain avec un optimum de rentabilité et
d’efficacité.
Le facteur humain et déterminant : la valorisation de l’homme, sa
qualification sa motivation peuvent créer des collaborateurs adaptés,
compétentes, fidèles à leur institution imprégnés de la culture de leur banque.
Ce qui permet leur épanouissement, c’est à dire aimer son travail, pour mieux
réussir la formation des collaborateurs il faut que l’information circule entre
eux : entretenir un dialogue latéral entre eux connecté avec le dialogue
vertical ( hiérarchie) car le but est le même pour les deux équipes : la
satisfaction du client. Ceci ne peut se faire que par une organisation
scientifique, basée sur des données bien adaptées à la réalité marocaine cette
36
réalité en pleine mouvance, évoluant dans un monde de plus en plus
concurrentiel.
Il faut que l’organisation du travail, soit scientifiquement définie,
méthodique respectant le profil de chaque collègue.
3- Suivre le défi technologique :
L’outil informatique a transformé radicalement l’organisation ainsi
que la méthode de travail. Il a modifié voire supprimé certaines fonctions.
C’est pourquoi, l’activité bancaire au sein du trésor doit s’adapter au
progrès technologique par :
 L’acquisition de matériel plus performant.
 Optimiser l’utilisation de l’outil informatique, profiter des
progrès en télécommunication ( banque à domicile) de la variété des machines
électroniques ( monétique), pour mieux servir le client.
 Être consciente de la rapidité qui caractérise le monde
d’aujourd’hui et anticiper sur le monde de demain.
4 - Suivre une action commerciale :
Toute stratégie commerciale est basée sur la meilleure manière
d’approcher les prospects, et anticiper les besoins de la clientèle.
37
Dans ce sens l’activité bancaire au sein de la TRM doit être consciente
des impératifs suivantes :
 Le client est devenu exigeant, il prête attention à tout détail qui
différencie une banque par rapport à une autre. D’ou, l’importance de
l’accueil dans le marketing et le confort matériel et psychologique que peut
offrir une banque à son client, c’est pourquoi, il faut choisir parmi les
préposés à l’accueil des gens très expérimentés qui connaissent presque toutes
les opérations de banque et dont la polyvalence leur permet de parler un
langage adapté aux préoccupations des visiteurs.
 Des clients de la banque qui peuvent en cas de personnaliser des
rapports vous donner des « tuyaux » sur des prospects potentiels. Des clients
aussi qui peuvent vous amener de nouveaux clients : ou tout simplement des
curieux qui veulent en savoir plus sur la banque.
 Des personnes qui viennent encaisser des chèques ou qui entrant
par curiosité à la banque pour poser des questions ou même des égarés qui
cherchent l’adresse d’un voisin ou qui se sont trompés d’agence d’un
confrère. Toutes ces personnes, il faut les démarcher et surtout essayer de les
approcher le plus possible pour les attirer à la banque.
5 - Impératif du métier de la banque d’aujourd’hui :
38
Celui qui vend une maison dépose le produit de sa vente à la banque.
Celui qui achète cette maison retire cet argent de la banque. Le circuit de la
monnaie est donc bouclé. Le même raisonnement est applicable à toutes les
opérations effectuées par tous les agents économiques. Pour mieux satisfaire
cette masse de clients, la banque se trouve confrontée à un certains nombres
d’impératifs :
 Savoir attirer un client et réussir à le fidéliser.
 Avoir une ouverture aussi vaste que possible sur le monde
extérieur pour se préparer à une économie de plus en plus mondialisée et plus
diversifiée.
 Optimiser l’utilisation de l’outil informatique, profiter des
progrès en télécommunication (banque à domicile) de la variété des machines
électroniques (monétique), pour mieux servir le client.
 Être consciente de la rapidité qui caractérise le monde
d’aujourd’hui et anticiper sur le monde de demain.
 Élargir le rôle des perceptions comme des agences bancaires.
 Formation des agents en métier de banques.
39
Le stage que j’ai passée au sein de la trésorerie régionale de
Meknès m’a permis d’explorer un monde aussi vaste que l’on ne
40
peut réduire dans ce modeste rapport. En effet, chaque opération
d’écrite n’est qu’une initiation qui a besoin d’être maîtrisé dans ses
rouages.
La durée de mon stage a limité mon étude sur quelques
services, mais j’ai essayée, d’analysées et d’interprétées afin de
pouvoir formuler les problèmes et de présenter les suggestions dans
le but d’acheminer un projet que j’espère être à la hauteur des
attentes de mes chers professeurs et des objectifs de ma formation.
41
 « les techniques de banque et de crédit au Maroc » BERRADA
MOHAMED AZZEDINNE , 3ème édition 1991.
 « la banque au Maroc » TAHAR DAOUDI ,édition 2000 .
les sites d’Internet :
www.tgr.gov.ma
www.mfie.gov.ma
42
43

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Rapport de Stage de Fin d’Études ESTM

Le stage et toujours un bon exercice pour le stagiaire qui porte une

stagiaire peut confronter ses connaissances théoriques avec des situations

C’est une façon de juger l’efficacité de la formation reçue. Il permet

également de s’adopter à la vie professionnelle, d’acquérir de l’expérience et

par le même d’augmenter la capacité professionnelle : le sens de la

responsabilité, des relation humaines, de la discipline et de l’intiative.

Entreprendre un stage dans une grande établissement public , est une

affaire pertinente , de plus l’entreprendre au de la trésorerie régionale de

meknès est une expérience riche .

de certain j’ai pu m’initier à comprendre un domaine vague en accomplissent

certaines tâches et assurant ma parent de responsabilité.

Ce stage a pu me donner une vision sur la vie professionnelle dans sa

le domaine du travail par la suite d’une façon efficace.

Je dédie ce modeste travail à :

Aucune dédicace ne saurait exprimer l’estime, le

Vos aides matérielles et morales m’ont été d’un grand

Je vous promets de ne pas faillir à mon devoir.

Il est de mon devoir de présenter mes sincères sentiments à toutes

Je tiens à exprimer mes plus vifs remerciements à MR EL

Je présente également mes remerciements et ma profonde

Ma haute considération, mon profond respect vont spécialement à

Le présent rapport de stage de fin d’études revêt une importance

extrême, de par l’intérêt qu’il présente un support pédagogique, instructif et

Conçu sur la base d’un travail personnel, ce document constitue

l’aboutissement de tout un cycle de formation à l’école Supérieure de

Technologie de Meknès (ESTM) ou il s’agit de mettre en pratique dans un

domaine professionnel turbulent et en pleine changement, les différents

enseignements tirés et le cumul cognitif recueillis.

Dans ce sens, j’ai répartis ce rapport à deux chapitre : le premier sera

consacré à la présentation de la trésorerie régionale en tant qu’entité faisant

partie d’un ensemble, ainsi que les différentes assimilations et services de sa

structure organisationnelle, avant d’arrêter aux tâches effectuées au sein des

Le deuxième abordera d’une manière approfondie l’amélioration de

la collecte de l’épargne, destinée au financement de la trésorerie de l’Etat.

Présentation de la trésorerie régionale de Meknès (TRM)

I - La Trésorerie Régionale de Meknès (TRM) :

La TRM est un service public de l’Etat placé sous l’autorité de la

Trésorerie Générale du Royaume. Elle a pour principales missions de gérer la

gestion des finances publiques à travers l’encaissement des Recettes et

l’exécution des dépenses de l’Etat et des collectivités locales.

La nouvelle configuration du trésor au Maroc est le produit de

l’évolution passée, évolution qui a connu bien des bouleversements et qui

de trésorerie au Maroc, il paraît utile de faire un bref rappel historique.

1- Aperçus historiques des finances publiques au Maroc :

La gestion des finances publiques au Maroc, telle qu’elle se présente

cheminement qui s’est édifié progressivement dans le temps, et qui est

marquée par quatre phases importantes :

 Une phase qui s’étale de 1729 à 1822 constitué sous le règne du

règne du sultan Moulay El Hassan et comprenait une administration centrale

et une administration locale. Les oumana assuraient le recouvrement des

impôts, le paiement des dépenses publiques et octroyaient des avances à

 Une phase transitoire à compter de 1907, le rôle de trésorerie

général de l’empire fut confié à la banque du Maroc, par l’acte d’algésiras en

vertu duquel elle devrait remplir à la fois de fonctions de « trésorier général

de l’empire » et « d’agent financier du gouvernement ».

 Une phase du protectorat de 1912 à 1956 qui consacre

l’intégration de l’économie marocaine à celle de la métropole et qui enregistre

à partir de 1916, la banque d’Etat du Maroc perdit ses fonctions de trésorier

général de l’empire. C’est désormais le Trésorier Général du Maroc qui fut

chargé, dans la zone d’influence française, de centraliser les opérations de

Recettes et de dépenses de l’Etat, d’assurer le paiement des dépenses

publiques et le mouvement de fonds et de gérer les réserves du trésor.