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Rapport de stage

d’initiation

Entreprise d’accueil : Trésorerie Préfectorale d’Essaouira

Période de stage : Du 05 juillet 2021 au 05 aout 2021

Réalisé par :
Oumaima kachchach.

Encadré par :
M. Haddaj Salah
Enseignant à l’ENCG Marrakech
Remerciement :

Nous tenons en tout premier lieu à exprimer nos profondes gratitudes et nos sincères
remerciements aux responsables des différents services de la Trésorerie Préfectorale
d’Essaouira pour leur amabilité et leurs conseils qui ont fortement contribué à notre
épanouissement au sein de l’administration ainsi qu’à la réussite de notre projet.

De même on tient à remercier Mademoiselle Habiba Serhane, Monsieur Youssef et


Monsieur Abdelkader Bakh, pour leur sympathie, leur raffinement d’informations, ainsi que
pour leur disponibilité et leur générosité en matière d’information et d’orientation.

Ainsi, on tient à remercier Monsieur Salah HADDAJ d’avoir bien voulu encadrer ce
travail et nous avoir fait bénéficier de ses connaissances. On la remercie également pour la
qualité de son encadrement, et pour nous avoir guidés durant toute la période du stage.

Nos vifs remerciements sont adressés également à la direction de l’École Nationale de


Commerce et de Gestion d’Essaouira, et ses enseignants pour les efforts qu’ils ont déployés
pour nous garantir la meilleure formation.
Résumé

La Trésorerie Générale du Royaume constitue l’une des administrations les plus


importantes du Ministère des Finances et de la Privatisation. De ce fait, elle entend jouer un
rôle à sa mesure dans la concrétisation de la stratégie du Ministère et la réalisation des
objectifs fixés par Monsieur le Ministre dans sa lettre d’orientations générales.

Se recentrer autour de ses missions fondamentales tout en restant sensible aux exigences de
son environnement, telle pourrait être la synthèse de la vision stratégique mise en place par la
Trésorerie Générale du Royaume. Cette vision est sous-tendue par deux objectifs
fondamentaux: qui sont La contribution à l’amélioration substantielle de la gestion des
finances publiques, ainsi que l’amélioration du service rendu aux clients et partenaires.

Ces deux dimensions constituent, en effet, un cadre de référence pour le projet de


modernisation de la Trésorerie Générale du Royaume, y compris le projet de la réforme de
la comptabilité de l’État qui constitue un chantier d’envergure nationale, par les
changements profonds qu’elle implique pour les finances de l’État (véritable outil de
modernisation).
Plan :
Remerciements …………………………………………………………………………………..
Introduction……………………………………………………………………………………… 1
Partie 1 : Présentation…………………………………………………………….. 3

Budget de l’Etat ………………………………………………………………….... 5


Les principes fondamentaux de la loi de finances ………………………………. 5
L’unité budget…………………………………………………………………....... 5
Partie 2 : les différents services disponibles dans la Trésorerie Générale 6
d’Essaouira…………………………………………………………………………………………………….…
Service secrétariat…………………………………………………………………. 6

Service guichet………………………………………. …………………................ 7

Service dépense visa……………………………………………………………….. 7

Comptabilité publique…………………………………………………………….. 8

La régie …………………………………………………………………………….. 9

Service compte de gestion…………………………………………………………. 10

Partie 3 : les missions………………………………...…………………….……… 10

Recouvrement des créances …………………………………………………….... 10

Le contrôle et le paiement des dépenses publiques…………………….………… 11


La gestion des finances locales……………………………………………………. 13

La gestion des dépôts au trésor………………………………..………………….. 1


3
La production de l’information financière et comptable………………………... 1
4
Conclusion générale ………………………………………………………………………........... 15
Références bibliographiques/ webographiques…………………………………………. 16

Annexes…………………………………………………………………………………………..... 17
Introduction :
Durant ma formation au sein de l’école nationale de commerce et gestion de
Marrakech j’effectue un stage d’initiation au Trésorerie Provinciale d’Essaouira pour quatre
semaines du 05 Juillet au 05 Aout 2021, pour le but de pratiquer profondément mes
connaissances théoriques et pratiques.

Dans un contexte marqué par une conjoncture internationale difficile, la politique


budgétaire prônée ces dernières années s’est assignée comme objectif de concilier une
stratégie de soutien à la croissance économique et un rétablissement progressif des équilibres
macroéconomiques. À cet égard, les pouvoirs publics ont engagé un vaste chantier de
réformes fiscale, budgétaire et comptable visant à renforcer les marges de manœuvre
budgétaire et à assurer, dès lors, la soutenabilité à moyen terme des finances publiques. Les
actions entreprises dans ce sens, ont été axées, principalement, sur la maîtrise des dépenses et
l’amélioration de la gestion publique, ainsi que l’optimisation des ressources fiscales et le
renforcement du contrôle.

L’intérêt de la réforme se situe au niveau de deux points fondamentaux, le premier


se situe au niveau de son actualité ; qui est celui de donner une consécration réelle aux
nouvelles règles promues dans le monde de la finance internationale ayant trait à la
redevabilité et au reporting, mais aussi afin de répondre à l’exigence d’une information
comptable normalisée permettant l’exercice de la comparabilité financière au niveau
international par les organismes financiers internationaux, marché financier, les
investisseurs…etc. Le deuxième se situe au niveau de sa nécessité, c'est-à-dire à la nécessité
d’appréhender l’ensemble des activités de l’État et de son patrimoine; ainsi qu’à l’impératif
de modernisation des outils d’exécution, de suivi et d’évaluation des politiques publiques, et
au besoin de doter les pouvoirs publics d’un instrument moderne de pilotage et de bonne
gouvernance.

Le contexte de la réforme au niveau international, revient à la crise financière


internationale et à la prise de conscience dans les milieux financiers internationaux du
caractère peu cohérent et insuffisant du Reporting des États sur leurs opérations.

1
Il revient également à la multiplicité des systèmes comptables et l’absence de règles
normalisées faisant référence aux standards internationaux, D’où une difficulté réelle dans
l’exercice de la comparabilité, de l’évaluation et du suivi.

Au niveau national, la réforme comptable participe à un projet global visant la


refondation des approches:

 Budgétaire, visant l’adoption d’une nouvelle approche budgétaire axée sur le résultat,
 Fiscale, à travers la refonte du système fiscal dans sa globalité, et comptable, dont le
but est la modernisation du cadre comptable.

La réforme comptable constitue un levier essentiel de modernisation et de bonne


gouvernance, dans la mesure où elle permet la restitution de l’image fidèle de la situation
financière et patrimoniale de l’État et l’évaluation des politiques publiques. Elle permet
également une meilleure information des gestionnaires et des partenaires, car un bon système
de pilotage repose, entre autres, sur la qualité des informations comptables. Elle véhicule en
même temps un enjeu majeur de qualité comptable.

La réforme introduit dans la sphère de la gestion publique de nouveaux paradigmes


(évaluation; coût, performance, etc.,). Elle véhicule un effet d’entraînement certain devant
permettre l’éclosion d’une « culture de gestion » au lieu de la culture d’exécution.

Dans cette perspective, la Trésorerie général vise la modernisation et la réforme de


son système comptable tout en entier.

Mon rapport se compose de trois partie principales à savoir : une première partie qui
donne une présentation générale de la Trésorerie Générale du Royaume, dans une deuxième
partie les services disponibles dans la trésorerie provinciale d’Essaouira et dans une troisième
partie les différentes missions de la trésorerie Générale.

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Partie 1 : Présentation générale de TGR

Trésorerie Générale du Royaume :


La Trésorerie Générale du Royaume (TGR) est l’une des administrations
importantes du ministère de l’Economie et des Finances. Elle joue un rôle majeur dans
l’économie par l’application des missions suivantes tel que le recouvrement des créances
publiques, l’exécution et le contrôle des dépenses publiques, la gestion des finances locales et
la régulation de l’activité bancaire.

1. Histoire :
Tableau 1 : Historique de la TGR (source : intranet de la TGR)
Organisation financière confiée des "Oumana "sous le règne du Sultan
1792-1822
Moulay Slimane.
Généralisation de la fonction de Oumana el mostafad en qualité de
percepteurs des contributions indirectes dans toutes les villes et des Oumana el
1860
khers (Oumana el kabaîl) dans les zones rurales sous le règne du sultan Moulay
El Hassan
1865 Instauration des trésoriers payeurs généraux
1906 Création d'une banque d'Etat
1907 -1916 Fonction de Trésorier Général de l'Empire confiée à la Banque du Maroc
27 Juin Création de la fonction de Trésorier Général (avec la nomination du
1916 premier trésorier Général du Protectorat du Maroc)
1917 Dahir du 9 juin 1917 : Règlement général de la comptabilité publique
mise en place des premiers jalons de l'activité bancaire de la Trésorerie
1950
Générale
1er octobre Nomination du premier Trésorier de nationalité marocaine : Feu Mohamed
1961 Bernoussi
21 Avril
Décret Royal portant règlement général de la Comptabilité Publique
1967

1970 Nomination de Mr Yahia Ben toumert à la tête de la TGR

3
1973 Nomination de Mr Ahmed Bensalem à la tête de la TGR

22 Décret relatif aux attributions et à l'organisation du Ministère des Finances


Novembre 1978 et de la privatisation

1986 Nomination de Mr Salah Hamzaoui à la tête de la TGR

1998 Nomination du feu Mr Abdelfattah Benmansour à la tête de la TGR

Restructuration de l'administration centrale avec création de services


déconcentrés opérationnels à compétence nationale : Trésorerie Principale, la
Mai 2002
Paierie Principale des Rémunérations et de la Trésorerie des Chancelleries
Diplomatiques et Consulaires.
Septembre Nomination de Mr Saïd IBRAHIMI, Trésorier Général du Royaume du
2003 Maroc
2004 Mise en place d'une nouvelle organisation et lancement du projet de
modernisation de la TGR
2006 Réforme organisationnelle de la TGR suite à l'intégration du CED

2007 Création des Trésoreries Ministérielles (en Février), des Directions


Régionales (en Juillet) et lancement de la mise en place du Contrôle modulé de la
Dépense (CMD)
2008 Création du Centre National de Traitement (CNT).

Avril 2010 Nomination de M.Noureddine BENSOUDA, Trésorier Général du


Royaume du Maroc

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Trésorerie Provinciale :

2. Présentation :
La Trésorier provincial est un organe administratif dérive de la Trésorerie Général
de Royaume, cette entité a sous sa domination toutes les perceptions provinciales qui a pour
but de favorisait la centralisation.

La Trésorerie Provinciale a pour fonction principale : l’exécution des lois financières


et le règlement intérieur de la trésorerie et les contrôle des opérations des comptables
(percepteur, receveur, principaux, receveur de l’enregistrement, régisseurs de dépense et
recettes conservateur de la propriété financière des receveurs de P.T.T).

En fin, la Trésorerie Provinciale est une entité hiérarchique comme toutes les
administrations dont le chef est le Trésorier Provincial

o Budget de l’état :
Le budget de l’Etat est un document juridique établi par le gouvernement et voté par
le parlement qui a pour objectif de prévoit et autorise les emplois et ressources de l’Etat.
C’est donc en fonction de cette prévision et de cette autorisation que seront perçues les
recettes et accompli les dépenses publiques. En générale cette opération décrive les recettes et
les dépenses de l’état pour l’année à venir.

o Les principes fondamentaux de loi de finance :

La loi de finance est une partie de budget de l’Etat dont le but est de présenter les
recettes et les dépenses de l’Etat, elle se base sur 4 principes à savoir :

1. L’annualité : la loi de finance est une loi qui change chaque année budgétaire.
2. L’universalité : une loi qui englobe et touche tous les ministères et les
administrations de l’Etat.
3. La non spécification : la non affectation d’une recette a une dépense

o L’unité de budget :

 Budget général :

5
C’est l’ensemble du budget de fonctionnement (personnel et matériel et dépenses
diverses), le budget d’investissement, des charges communes et des dépenses imprévues et
dotations provisionnelles.

 Budget annexe :

C’est l’ensemble des dépenses et recettes d’un service de l’Etat que la loi n’a pas
favorisé de personnalité juridique dont l’activité est de produire des biens et des services
donnant lieu à paiement.

 CST : Compte Spéciaux de trésor

C’est un compte crée par le département de ministère de finance qui traite deux axes
principales :

1. O.M.S : participation du Maroc dans les organisations internationales


2. Les programmes spéciaux : initiative nationale de développement humaine, Fonds
routière, Fonds de la pharmacie, Fonds de développement rural.

 SEGMA : Les Services de l’Etat Gérés de Manière Autonome

Un des nouveaux budgets annexes qui ne peut pas être créés que par la loi de finance,
ou dans le cas des urgences par décret son rôle est de prévoir les recettes et fixe un montant
maximum de dépenses ce qu’on appelle le plafond des charges.

Partie 2 : les différents services disponibles dans la Trésorerie


Générale d’Essaouira.
On a six services disponibles à savoir :

1. Le service secrétariat :

Le secrétaire est chargé de la saisie des tableaux et des bordereaux d’envoie ainsi
qu’elle exécute l’enregistrement du courrier au moment d’arriver (réception) ou de départ
(expédition).

a. Le moment de réception :

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Concerne l’enregistrement des courriers dans le registre d’arrivé avec le numéro et
l’objet de la correspondance avant d’être distribue aux services.

b. Le moment d’expédition :

Elle est enregistrée comme les courriers arrivés mais avec la date de départ et enfin
de mettre sous plis.

La secrétaire est chargée aussi d’accueillir toute communication téléphonique,


assurer les appels sur la demande et le besoin de chaque service, ainsi elle recevoir des
messages et les transmettre, prendre note, utiliser les fax et accueille les visiteurs.

c. Le matériel utilisé au bureau :

Des registres, les enveloppes, les classeurs, les cachets, les stylos, les parapheurs…

d. L’organisation des documents :

Les documents dont classes selon l’ordre des numéros inscrivent au moment de leur
création pour faciliter la recherche des documents.

2. Service guichet :

Un comptoir ou une ouverture dans une cloison qui permet une communication entre
les employés et les membres externes de la trésorerie. Il sert à satisfaire deux types de
demandes à savoir :

 Un retrait d’argent : dépense


 Un versement d’argent : recette

3. Service dépenses visa :

C’est le service le plus important au sein de la trésorerie, il concerne la séparation


fonctionnelle entre les responsables sur l’exécution des dépenses publiques telle que : les
opérations financières et comptables résultant de l’exécution des budgets ou des Etats
prévisionnels de recettes et de dépenses de l’Etat incombent aux trois principaux acteurs du
circuit budgétaire.

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 L’ordonnateur :

Signifie donneur d’ordre, c’est les personnes qui donnent des ordres en général ceux
auxquels les crédits budgétaires sont systématiquement alloués. Pour un grand département, il
serait difficile a l’ordonnateur de gérer lui seul l’ensemble des crédits dotés a son
département aussi bien au niveau de ses services centraux. C’est pour cela le règlement
général de la comptabilité publique a permis la possibilité aux ordonnateurs d’instituer sous
leur responsabilité et leur contrôle des sous-ordonnateurs.

 Contrôleurs financiers :

Appelés aussi contrôleurs des engagements de dépenses son rôle est d’effectuer des
analyses économiques et financières et les transmettre à la direction.

 Le comptable public :

C’est un comptable des recettes et des dépenses, il reçoit des bordereaux d’émission
concernant le fonctionnement ou l’investissement de la part des sous-ordonnateurs chargés de
numéroter : dater et signer les bordereaux qui comprennent les mandats à payer.

4. Comptabilité publique :
 Les principes :

La comptabilité publique permet de contrôler et représenter les opérations et les


informations des autorités de contrôle et de gestion.

La comptabilité traite différentes opérations telle que :

 Les opérations de TG
 Les opérations faites avec les tiers
 Les opérations budgétaire…etc.
 Le rôle de la comptabilité publique :

C’est de veiller au respect de l’exécution budgétaire et assurer la direction des postes


comptable, qui doit confier à un seul comptable :

 Le contrôle et la régularité de l’ordre de recette


 Le contrôle de la disponibilité de crédits

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 Conservation des pièces justificatives des opérations et des documents
de comptabilité…

En fait le comptable reçoit des pièces justificatives après avoir réalisé les opérations
au niveau des autres services alors il vérifie et classe les pièces en matière de débit et de
crédit en tenant compte la méthode de la partie double.

 Plan comptable de l’Etat :

Le plan comptable de l’Etat a été adopté par le Conseil National de la Comptabilité


le 16 décembre 2008 dont l’objectif est la mise en place d’une comptabilité d’exercice pour
l’Etat.

 Les principaux objectifs :


 Retraces de manière fidèle et objective les opérations de l’Etat
 Donner une image réelle et exacte de l’activité de l’Etat
 Le contrôle et le suivi des opérations financières et comptable de l’Etat
 Donner une information fiable et pertinente

5. Service régie :

La Régie est une procédure spéciale de paiement de dépense publique sans


ordonnancement préalable. Elle est créée par l’arrêté conjoint du ministère de finance et du
ministère concerné, son rôle est de fixer le service auprès duquel la régie a été créée, la nature
des dépenses, l’imputation budgétaire, le montant maximum de l’encaisse du régisseur et
finalement le comptable de rattachement.

 Régie de dépense :

Elle permet de mettre à la disposition des régisseurs des fonds à condition de


justifier l’emploi de ces fonds qui doivent être soumis au visa du contrôleur d’engagement de
dépenses puis le régisseur le transmet au comptable de rattachement.

 Régie de recette :

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La régie de recette permet de faciliter les opérations d’encaissement, elle est créée
par un arrête conjoint du ministère de finance et le montant total encaissées par voie de régie
doit être versé dans les caisses de trésor.

6. Service compte de gestion :

Ce compte de gestion retrace et examine l’ensemble des comptes permet d’effectuer


un contrôle sur la pièce justificative de recette et de dépense et de constater la concordance
avec les écritures comptables.

Partie 3 : les missions de la TGR


1. Recouvrement des créances publiques :

 Définition de l’action en recouvrement :

Le recouvrement s'entend de l'ensemble des actions et opérations entreprises pour


obtenir des redevables envers l'état, les collectivités locales et leurs groupements et les
établissements publics, le règlement des créances mises à leur charge par les lois et
règlements en vigueur ou résultant de jugements et arrêts ou de convention.

Les principales créances publiques :

- Les impôts directs et taxes assimilées de l'état ainsi que la sur la valeur ajouté ;
- Les droits et taxes de douane ;
- Les droits d'enregistrement et de timbre et taxes assimilées ;

- Les produits de revenus domaniaux ;


- Les produits des exploitations et des participations financières de l'état ;
- Les amendes et condamnations pécuniaires ;
- Les impôts et taxes des collectivités locales et de leurs groupements ;

Autres créances publiques :

- Les collectivités locales et des établissement publiques


- Les taxes parafiscales instituées dans un intérêt économique et social
- Les rémunérations des services rendus dont les tarifs sont fixés par voie
règlementaire.

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 Le mode de recouvrement des créances publiques :

- Les versements spontanés pour les droits comptant


- Au vu de déclarations des redevables
- En vertu d’ordres de recettes individuels ou collectifs régulièrement

 Les types de recouvrement :

 Recouvrement amiable des créances :

C’est une procédure de règlement des créances publiques par l’initiative du


redevable, dont la phase de recouvrement amiable commence à partir de la date de
recouvrement ou d’émission de la dette jusqu’à la date d’échéance.

Le redevable dispose après un délai supplémentaire de 30 jours après l’engagement


d’une action en recouvrement forcé

 Recouvrement forcés des créances :

Le recouvrement forcé ou obligatoire est exécuté durant l’application du code de


recouvrement public. Si la personne garde le silence, elle reste liée par les conditions
générales d’efficacité du code de procédure civile. Quant à leur contenu, modalités d'envoi et
délais, avec le respect de leur comptabilité et les dispositions de recouvrement.

2. Le contrôle et le paiement des dépenses publiques

La réforme marocaine est classée dans le cadre de la bonne gouvernance de la


gestion publique, son rôle est de réduire les couts globaux, simplifier, fluidifier les circuits et
procédures et la responsabiliser d’avantage les gestionnaires.

Contrôle des dépenses publiques porte sur :

- La disponibilité des crédits et des postes budgétaires ;


- L’imputation budgétaire ;
- L’exactitude des calculs du montant de l’engagement ;
- Le total de la dépense à laquelle l’administration concernée s’oblige pour toute
l’année d’imputation ;

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- La répercussion éventuelle de l’engagement sur l’emploi total des crédits de l’année
en cours et des années ultérieures ;

 Système d’information utilisé :

La plate-forme Gestion Intégré de la Dépense (GID) a pour objet l’automatisation


du suivi comptable des crédits budgétaires de la loi de finances en vue d’assurer une
exploitation optimale des données, de procéder aux contrôles réglementaires de la dépense,
d’éditer les situations comptables et de faciliter l’élaboration du volet dépenses de la loi de
règlement.

Tous les acteurs de la dépense publique sont des acteurs du système GID à savoir :
- Les Ordonnateurs et les Sous ordonnateurs ;
- La Direction du Budget du Ministère des Finances ;
- Les Trésoreries ministérielles, provinciales et préfectorales.

Figure 1 : Plateforme GID (document officiel de l’établissement)

Ainsi il y a ce qu’on appelle le système GIR, qui couvre toutes les recettes gérées
par la TGR. C’est-à-dire les recettes de l’État et les recettes des collectivités locales

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quelque soit leurs natures et leur mode d’encaissement. GIR est un système centralisé,
unifié, appelé à être partagé par l’ensemble des acteurs intervenant dans la gestion des
dites recettes.

Figure 2 : Plateforme GIR (document officiel de l’établissement)

3. La

gestion des finances locales :

En générale l’Etat fixe des règles et exerce un contrôle sur les Finances locales qui
englobe toute opération de paiement ou règlement de l’ensemble des recettes et des dépenses
ou bien les opérations d’exécution des droits et obligations financiers, ses principales
ressources son : les impôts locaux, les subventions, les recettes concernant les services
locaux, et les emprunts. Pour ses principales dépenses on cite : les charges de fonctionnement
(salaires), les subventions diverses, les équipements, les charges d’emprunt.

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4. La gestion des dépôts au trésor :

La TGR responsable de gestion des dépôts au trésor. Selon cette activité bancaire le
TGR participe au financement de la trésorerie et gère les comptes des entreprises et des
établissements publics qui sont chargé à déposer des fonds au trésor. Cette activité s’étend
également à d’autres personnes morales ou à la gestion de dépôts privés.

5. La production de l’information financière et comptable :

La TGR concentre sur la centralisation des opérations comptable de l’Etat et les


collectivités locales alors elle constitue une référence au niveau de production et de
valorisation de l’information comptable.

La production de l’information comptable permet de :

- Décrire précisément les opérations budgétaires et financières.


- Restituer rapidement une information fiable et indispensable à la prise de
décision.
- Préparer les documents relatifs à la reddition des comptes.

6.

14
Conclusion:

Au cours de ce stage qui m’a donné l’opportunité d’explorer le monde du


management et aussi de m’exposer au monde professionnel, j’ai appris beaucoup des choses
utiles de deux côtes humaines et technique.

Tout d’abord, j’ai appris qu’un but ne pouvait aboutir qu’avec un travail réel
d’équipe. Ainsi qu’une bonne communication conduit à une bonne organisation ce qui fait
l’absence de l’une de ces conditions affecteront le succès et le bon déroulement du travail

Du côté technique, ce stage m’a permis de renforcer mes connaissances dans le


domaine du management et de comptabilité. J’ai assimilé de concepts suffisant à me serviront
dans ma future vie professionnelle.

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Références bibliographiques/ webographiques

 Sites :
- https://www.tgr.gov.ma/wps/wcm/connect/e07ad29e-1e66-422a-982f-
97f493038be5/Al%2BKhazina%2BN%C2%B0%2B8%2BFinal.pdf?
MOD=AJPERES&CACHEID=e07ad29e-1e66-422a-982f-97f493038be5
- https://www.tgr.gov.ma/wps/portal
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Minist%C3%A8re_de_l
%27%C3%89conomie_et_des_Finances_(Maroc)

 Documents interne :
- TG INFO, lettre d’information bimestrielle de la TGR
- Anciens rapports
- Portail intranet de l’établissement

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Annexes

Annexe 1 : le processus d’exécution et de contrôle des dépenses publiques

Annexe 2 : La réforme de la comptabilité de l'État

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