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Technicien spécialisé 

: finance
comptable

Rapport de stage pour l’obtention


du diplôme de technicien spécialisé

Effectué au sein de la perception

De 01/04/2023 jusqu’à 30/04/2023

Réalisé par : RihabECH_CHARRADY

Encadré par : Hamza EL HILALI

ANNEE UNIVERSTAIRE :2021/2023
Rapport de stage

DIEDICACE

Je dédie ce modeste travail, en premier lieu,à


mes chers parents en témoignage de leur soutien
moral et matériel tout au long de ma formation
professionnelle que Dieu les protèges.

Comme je le dédie également à mon école, mes


collègues et toutes les personnes qui m’ont soutenue
à passer mon stage professionnel dans les
circonstances les plus favorables.

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Rapport de stage

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Rapport de stage

Sommaire
Introduction générale.............................................................................................................................................5

Section 1 : Aperçu sur la trésorerie générale du royaume...................................................................................7

I. Historique :...............................................................................................................................................7

II. Missions de la trésorerie générale du royaume :......................................................................................9

III. Le Réseau de la trésorerie générale du royaume :..................................................................................10

Section 2 : l’organisation de la trésorerie générale du royaume........................................................................11

I. L’organigramme :...................................................................................................................................11

II. L’organisation de la trésorerie générale du royaume.............................................................................12

Section 1 : Présentation de la perception...........................................................................................................16

I. L’organigramme de la perception :........................................................................................................16

II. Les Tâches des différentes service de la perception..............................................................................16

III. Les Taxes traitéses à la Perception EL HAJEB.....................................................................................19

Section 2 : Les tâches effectuées au sein de la perception.................................................................................20

I. Service Guichet......................................................................................................................................20

II. Service de comptabilité..........................................................................................................................20

III. Service des attestations fiscales..............................................................................................................21

IV. Service du recouvrement et contentieux................................................................................................21

Conclusion.........................................................................................................................................................22

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Rapport de stage

Remerciement

Avant de commencer la présentation de ce travail Je tiens à


présente mon sincère remerciement à Monsieur le percepteur
d’EL HajebLahcenHaddioui, qui m’a conféré cette occasion
d’effectuer mon stage de fin d’études au sein de la Perception d’
EL Hajeb.

Monsieur EL HILALI HAMZA, mon encadrant de stage pour


son encadrement, son accueil et la confiance qu’il m’a accordée
dès mon arrivée, sa disponibilité, ses conseils précieux, son
soutien et ses instructions durant toute la durée du stage, sans
oublier tous les fonctionnaires de cette administration.

Un Merci, encore une fois, à toute personne ayant contribué de


près ou de loin à la réalisation de ce travail, m’offrant ainsi une
occasion pour découvrir le monde du travail, de confirmer les
techniques acquises et de se préparer à affronter la vie active.

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Rapport de stage

Introduction générale

Dans le cadre de ma formation en Technicien spécialisé en financier comptable, j’ai eu l’opportunité


d’effectuer un stage de fin d’études de quatre semaines à la Trésorerie Général du Royaume, Perception EL
HAJEB.

L’acquisition des connaissances reste indéniablement le but ultime de tout individu. Mais se contenter des
acquis académiques n’est désormais plus qualifiant dans un monde sélectif semé d’interminables épreuves de
remise à niveau.

De ce fait, la quête du savoir théorique doit être complétée en permanence par une application sur terrain afin
de valider les acquis théoriques et les enrichir. Cette expérience acquiert tout son sens et toute sont ampleur
yeux des étudiants à l’approche de leur irrémédiable immersion dans la vie active.

Le présent rapport rend compte de quatre semaines de stage effectué au sein du service du recouvrement et
contentieux de la perception, service de comptabilité, service guichet et bureau des attestations fiscales

Pour cela, j’ai réparti mon travail de la façon suivante, dans le premier chapitre, une présentation général de
la Trésorerie Générale du Royaume, suivie par une présentation de la Perception EL HAJEB. En suite les tâches
effectuées au sein de la perception et finalement le dernier chapitre aborde le thème qui a été mentionné ci-
dessus.

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Rapport de stage

Chapitre 1 :
LA TRESORERIE GENERELE DU
ROYAUME :APERCU GENERAL

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Rapport de stage

Section 1 : Aperçu sur la trésorerie générale du royaume

I. Historique :

La Trésorerie Générale du Royaume constitue l’une des administrations les plus importantes du Ministère de
l’économie et des Finances et à travers laquelle transite l’ensemble des flux financiers et comptables de l’Etat et
des collectivités locales.

Elle est également au centre d’un maillage institutionnel constitué d’administrations publiques,
d’établissements publics, de collectivités locales et d’autres grandes institutions financières tous concernés par
la gestion des deniers publics.

Parcours dans la gestion des financiers publiques du Maroc

Constitué sous le régné du sultan Moulay Slimane (1792-1822) El Hassan et comprenait une administration
local. Les oumana assuraient le recouvrement des impôts,le paiement des dépense publique et octroyaient des
avances à l’état.

Un maillage local étendu

Au niveau local, il existait toute une variété d'oumana : les ournana des douanes, les oumana el mostafad et
les oumana el khers.

Les oumanade douanes, installées dans les ports, étaient chargées de percevoir les droits d'exportation et
d'importation. Comme ils détenaient la majeure partie des fonds recouvrés par le Trésor, le makhzen en avait
fait ses banquiers, tirait sur eux pour ses paiements et leur demandaient, en cas de besoin, des avances de fonds.

Considérés comme chefs des services financiers dans les villes, Les oumana el mostafad centralisaient les
droits de porte (hafer) et de marchés (nekas) et administraient les biens domaniaux du makhzen, en assurant
l'entretien et la location.

Les oumana el Khers (oumana el kabail) exerçaient dans les zones rurales. Ils évaluaient l'achour, estimaient
les récoltes et encaissaient les impôts, qu'ils versaient a l'amin el mostafad de la ville la plus proche.

Une administration centrale organisée par mission

Au niveau central, on distinguait l'amin des rentrées, l'amin des dépenses, l'amin des comptes et l'amin el
oumana.

L'amin des rentrées était chargé de centraliser le produit des recettes de l'Etat versées par les différents
oumana qu'il versait ensuite au bit el mal en présence de deux adouls. Disposant d'une béniqa au méchouar, il
inscrivait sur son registre toutes les sommes ainsi versées.

Les oumana des dépenses (oumana el sayar) étaient chargés d'assurer le paiementdes dépenses du makhzen
(traitement des vizirs, solde des troupes et autres dépenses de l'Etat), sur les fonds du bit el mal.

L'amin des comptes (amin al hisabat) avait pour mission de contrôler la comptabilité transmise régulièrement
par les oumana en fonction sur l'ensemble du territoire, ainsi que les états relatifs aux arrêtés définitifs de leurs
écritures, après cessation de leurs fonctions.

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Rapport de stage

En effet, chaque Amin était tenu de lui envoyer, en double exemplaire, un état hebdomadaire de ses recettes.
De même qu'il devait lui expédier, dans les sept jours qui suivaient la fin de chaque mois, le compte détaillé du
mois écoulé.

Des comptes apurés régulièrement

En outre, avant de quitter leurs fonctions, les oumana se présentaient au makhzen avec un compte général de
leur gestion, afin qu'il leur en soit donné déchargé.

Un exemplaire des états ainsi fournis était soumis au Sultan qui le communiquait ensuite au contrôle de la
béniqa spéciale, faisant office à la fois de comptable supérieur du makhzen, chargé de centralisé l'ensemble de
ses recettes et dépenses, et de juge des comptes ayant pour mission d'apurer les comptes des différents oumana.

L'amin el oumana, qui disposait également d'une béniqa au mechouar, était placée à la tête du corps des
oumana et dirigeait l'ensemble des services financiers. Il avait une parfaite connaissance de la situation
financière de l'Etat, tant en ce qui concerne les recettes et les dépenses du makhzen que pour ce qui est de ses
biens mobiliers et immobiliers dont il tenait constamment la situation à jour.

Phase transitoire

A compter de 1907, le rôle de trésorier général de l'Empire fut confié à la banque d'Etat du Maroc, par l'acte
d’Algésiras en vertu duquel elle devait remplir à la fois de fonctions de " trésorier général de l'Empire " et
d'"agent financier du Gouvernement ".

A partir de 1916, la Banque d'Etat du Maroc Perdit ses fonctions de Trésorier général de l'Empire. C'est
désormais le trésorier général du Maroc qui fut chargé, dans la zone d'influence française, de centraliser les
opérations de recettes et de dépenses de l'Etat, d'assurer le paiement des dépenses publiques et le mouvement de
fonds et de gérer les réserves du trésor.

Le Trésorier général à la fois comptable marocain et comptable français

Le dahir du 9 juin 1917 sur la comptabilité publique confia le pouvoir financier aux comptables du Trésor,
rendus responsable sur leurs deniers personnels de toute opération financière exécutée par leurs soins.

Bien que relevant directement du ministre français pour ce qui concernait les opérations métropolitaines, le
trésorier général était placé sous l'autorité du directeur général des finances du protectorat pour les opérations
concernant le budget marocain.

Il assumait donc à titre " Principal " les fonctions de comptable français et, à titre " accessoire ", celles de
comptable marocain.

Cette situation a prévalu jusqu'à l'indépendance du Maroc, en 1956.

Le Trésorier général désormais comptable marocain

A la suite de la convention régissant les relations entre le Trésor marocain et le Trésor français signée le 31
décembre 1959, une paierie générale fut instituée auprès de l'ambassade de France à Rabat pour "exécuter ", sur
le territoire marocain, les opérations financières du trésor français.

La Trésorerie Générale a donc connu une période transitoire (1959 à 1961) au cours de laquelle le premier
trésorier général du Maroc indépendant fut de nationalité française avant qu'un cadre marocain ne lui succédât le
1er octobre 1961.

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Rapport de stage

Depuis la Trésorerie Générale du Royaume a franchi plusieurs étapes qui lui ont permis, après la phase de
marocanisation de ses cadres, d'accompagner l'évolution de son environnement.

Les grandes étapes :

- 1792-1822 : Organisation financière confiée des "Oumana" sous le règne du Sultan Moulay Slimane.

- 1906: Création d'une banque d'Etat.

- 1907 -1916: Fonction de Trésorier Général de l'Empire confiée à la Banque du Maroc.

- 27 Juin 1916: Création de la fonction de Trésorier Général (avec la nomination du premier trésorier Général
du Protectorat du Maroc).

- 1950: mise en place des premiers jalons de l'activité bancaire de la Trésorerie Générale.

- 1er octobre 1961: Nomination du premier Trésorier de nationalité marocaine : Feu Mohamed BERNOUSS

I 21 Avril 1967: Décret Royal portant règlement général de la Comptabilité Publique

1970 : Nomination de Mr Yahia BEN TOUMERT à la tête de la TGR.

- 1973: Nomination de Mr Ahmed BENSALEM à la tête de la TGR.

- 22 Novembre 1978: Décret relatif aux attributions et à l'organisation du Ministère des Finances et de la
privatisation

- 1986 : Nomination de Mr Salah HAMZAOUI à la tête de la TGR.

- 1998: Nomination du feu Mr Abdelftah BENMANSOUR à la tête de la TGR.

- Septembre 2003: Nomination de Mr Saïd IBRAHIMI, Trésorier Général du Royaume du Maroc.

- 2004 : Mise en place d'une nouvelle organisation et lancement du projet de modernisation de la TGR.

- 2008: Création du Centre National de Traitement (CNT).

- Avril 2010: Nomination de Mr Noureddine BENSOUDA, Trésorier Général du Royaume du Maroc,


Lancement du chantier de refonte du Plan Comptable de L’Etat (PCE

-2013 : Loi organique N° 130-13 relative à la Loi de Finances

Généralisation du Système de Gestion Intégrée de Dépenses (GID)

Nouveau décret des marchés publics

Généralisation du Système de Gestion Intégrée de Recettes (GIR)

-2014 :Lancement du projet de généralisation de prise en charge du traitement de la paie des collectivités
territoriales

-2015 : Lois Organiques111-14, 112-14 et 114-14 relatives aux Collectivités Territoriales

-2016 : Généralisation de prise en charge du traitement de la paie à l’ensemble des collectivités territoriales

-2017 : Commémoration du centenaire de la Trésorerie Générale du Royaume et de la comptabilité Publique

II. Missions de la trésorerie générale du royaume :

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Rapport de stage

Il s’agit principalement de cinq missions principales à savoir :

III. Le recouvrement des créances publiques


La TGR assure, par le biais de son vaste réseau de comptables publics, la perception des recettes fiscales et
non fiscales, à travers notamment :

La gestion du contentieux administratif et judiciaire relatif au recouvrement et l’assistance des


percepteurs en la matière ;
La prise en charge des ordres de recettes au titre du budget général de l’Etat, des budgets annexes et des
comptes spéciaux du Trésor ;
La centralisation des prises en charges et des recouvrements au titre des amendes et condamnations
pécuniaires ;
La gestion des comptes de prêts et d’avances accordées par le trésor et de «fonds de roulement» consentis
par des organismes de financement des projets publics ;
L’élaboration des statistiques concernant la situation du recouvrement de créances publiques.

IV. Le contrôle et le paiement des dépenses publiques


La TGR assure le contrôle et le règlement des dépenses publiques. Ainsi, le réseau de la TGR est chargé de
contrôler la régularité des engagements de la quasi-totalité des dépenses de l’Etat. Elle assure à travers son
réseau de comptables, le règlement desdites dépenses. En effet, au vu des propositions d’engagement et des
ordres de paiement transmis par les ordonnateurs accrédités, les services de la TGR procèdent au règlement des
créances de l’Etat.

V. La gestion des finances locales


A travers son réseau de trésoriers et receveurs communaux, la TGR assure la gestion des budgets de 1659
collectivités locales et de leurs groupements

La TGR assure la mission de gestion des dépôts au Trésor. Elle participe à travers cette activité au
financement de la trésorerie de l’Etat. A ce titre, elle gère les comptes des entreprises et établissements publics
qui sont soumis à l’obligation de dépôt de leurs fonds au trésor. Cette activité est étendue également à la gestion
des dépôts d’autres personnes morales ou privées.

VI. La production de l’information financière et comptable


La TGR assure la centralisation des opérations comptables de l’Etat et des collectivités locales et de ce fait
elle constitue une référence en matière de production et de valorisation de l’information comptable de l’Etat et
des collectivités locales.

La production de l’information comptable permet ainsi de :

Décrire précisément les opérations budgétaires et financières ;


Restituer rapidement une information fiable et indispensable à la prise de décision ;
Préparer les documents relatifs à la reddition des comptes.

VII. Le Réseau de la trésorerie générale du royaume :


Le réseau de la Trésorerie Générale du Royaume est constitué de:

 Trésoreries Ministérielles
 Trésorerie centrale de recouvrement

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Rapport de stage

 Trésoreries Régionales
 Trésoreries Préfectorales et Provinciales
 Perceptions
 Agences comptables auprès des organismes et institutions
 Agences comptables à l’Etranger
 Agences bancaires

 Section 2 : l’organisation de la trésorerie générale du royaume


I. L’organigramme :

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Rapport de stage

II. L’organisation de la trésorerie générale du royaume

1. Direction de la Recherche, de la Réglementation et de la Coopération Internationale

II. Division de la Recherche et des Étude

 Service de la recherche
 des manuels de procédures
 Service de la documentation
 Service de la communication

III. Division de la Réglementation

 Service de la réglementation des finances de l’Etat et des collectivités territoriales


 Service de la réglementation des marchés publics
 Service de la réglementation des dépenses du personnel
 Service de la réglementation et de la normalisation comptable

IV. Division de la Coopération Internationale

 Service de la coopération en matière des finances de l’Etat et des collectivités territoriales


 Service de la coopération en matière de marchés publics
 Service de la coopération comptable

V. Direction des Finances Publiques


a. Division des Finances de l’Etat

 Service du suivi des recettes de l’Etat


 Service du suivi des dépenses de l’Etat
 Service de la réforme budgétaire et des relations avec les ministères
 Service des affaires juridiques

II. Division des Finances des Collectivités Territoriales et des Autres Organismes

 Service du suivi des recettes des collectivités territoriales


 Service du suivi des dépenses des collectivités territoriales
 Service des relations avec les collectivités territoriales
 Service du recouvrement des créances des autres organismes

III. Division de la Dette Publique

 Service de la gestion de la dette publique


 Service des dépôts au trésor
 Service du suivi de l’activité bancaire

IV. Division des Systèmes de Gestion Intégrée

 Service de la gestion intégrée des recettes


 Service de la gestion intégrée des dépenses
 Service de la gestion intégrée de la dette
 Service de la dématérialisation des marchés publics

V. Direction des Dépenses du Personnel


a. Division de la Paie du Personnel de l’Etat

 Service de la paie du personnel de l’Etat


 Service des prélèvements sur la paie du personnel de l’Etat
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Rapport de stage

 Service des relations avec les trésoreries ministérielles


 Service de la gestion intégrée des dépenses du personnel

II. Division de la Paie du Personnel des Collectivités Territoriales et des Autres Organismes

 Service de la paie du personnel des collectivités territoriales


 Service de la paie du personnel des autres organismes
 Service des prélèvements sur la paie du personnel des collectivités territoriales et des autres organismes
 Service des relations avec les collectivités territoriales et les autres organismes

III. Divisiondu Règlement des Dépenses du Personnel et de la Comptabilité

 Service de la liquidation de la paie


 Service du contrôle de la paie
 Service des oppositions juridiques et du recouvrement sur la rémunération du personnel
 Service du règlement et de la comptabilité de la paie du personnel

IV. Direction des Comptes Publics


a. Division de la Centralisation des Comptes de l’Etat et des Collectivités Territoriales

 Service de la centralisation des comptes de l’Etat


 Service du suivi des comptes des collectivités territoriales
 Service des états financiers et des lois de règlement
 Service de la gestion intégrée du système comptable

II. Division du Suivi de la Reddition des Comptes Publics

 Service de l’examen et du suivi de la responsabilité des comptables


 Service du contrôle de la qualité comptable
 Service du suivi de la reddition des comptes de L’Etat et des collectivités territoriales

III. Division des Statistiques des Finances de l’Etat et des Collectivités Territoriales

 Service des statistiques des finances de l’Etat


 Service des statistiques des finances des collectivités territoriales
 Service des statistiques des dépenses du personnel de l'Etat et des collectivités territoriales
 Service du suivi des flux de trésorerie de l’Etat et des collectivités territoriales

IV. Direction des Ressources et du Système d’Information


a. Division des Ressources Humaines

 Service de la gestion des ressources humaines


 Service de la gestion prévisionnelle des ressources humaines
 Service de la formation
 Service de l’action sociale

II. Division du Budget et de la Logistique

 Service du budget
 Service des achats
 Service de la logistique
 Service de la gestion du patrimoine

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Rapport de stage

III. Division du Développement Informatique

 Service de l’assistance à la maîtrise d’ouvrage


 Service de l’architecture et de la conception
 Service du développement
 Service du paramétrage et de l’intégration
IV. Division de l’Exploitation Informatique

 Service de la gestion des plateformes


 Service des applications et des données
 Service des réseaux et télécommunications
 Service de la bureautique
 Service de la sécurité informatique

V. Direction du Contrôle, de l’Audit et de l’Inspection


a. Division du contrôle interne

 Service de la gestion des risques


 Service du contrôle interne
 Service du management de la qualité

II. Division du contrôle de gestion

 Service de la mise en œuvre du contrôle de gestion


 Service du pilotage des programmes d’action
 Service de l’analyse et du suivi de la performance

III. Division de l’Audit et de l’Inspection


 Service de l’audit interne
 Service de l’audit de la capacité de gestion des ordonnateurs
 Service de l’inspection des comptables de l’Etat
 Service de l’inspection des comptables des collectivités territoriales

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Rapport de stage

Chapitre2 :
Perception D’EL HAJEB
: Présentation

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Rapport de stage

Section 1 : Présentation de la perception


I. L’organigramme de la perception :

II. Les Tâches des différentes de la perception


1. Le percepteur
Le percepteur reçoit les versements spontanés relatifs aux droits au comptant ou payables sur déclarations
des redevables. Il exerce en Autre le recouvrement des impôts et taxes émis par voie de rôle ainsi que Les
autres créances perçue au profit de l’Etat ou collectivités locales et des leurs groupements
Il peut enfin être appelé à assurer le recouvrement des créances publiques pour le compte d’autres
comptables publiques.

II. Le fondé de pouvoirs


Le fondés de pouvoirs ses missions sont les même que celles du percepteur,il le substitue en cas de absence,
il se charge de :

 La comptabilite.
 La gestion des caisses, guichet et aussi donner des orientations aux citoyens ;
 Signer les attestations fiscales.

III. Bureau des attestations fiscales


Il se Chargé de la délivrance les attestations aux personnes physiques ou morales, parmi ces attestations :

 Attestation de paiement des impôts et taxes grevant d’immeubles ;


 Attestations de régularité fiscales pour soumissions aux marchés publics ;
 Attestations d’imposition ou de non-imposition;

IV. Service caisse et guichet


Généralement la cellule de caisse et guichet est chargé des tâches suivantes :
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Rapport de stage

 Encaissement en numéraire et par chèque ;


 Délivrance des quittances après validation ;
 Tenue des journaux de caisse.

V. Service de recouvrement
Le recouvrement des créances publiques constitue l’une des missions principales de la Trésorerie Générale du
Royaume.

Les Agents de Notification et d’Exécution du Trésor (ANET) organisent des sorties pour poursuivre les
redevables et les prévenir de passer aux autres actions

Les opérations de recouvrement

Recouvrement Forcé

 Le recouvrement amiable

Le recouvrement amiable est la procédure de règlement des créances publiques laissée à l’initiative du
redevable. La phase de recouvrement amiable s’étend de la date de mise en recouvrement ou d’émission des
créances à celle de leur exigibilité. Le redevable dispose toutefois, après la date d’exigibilité, d’un délai

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Rapport de stage

supplémentaire de 30 jours avantl’engagement d’une action en recouvrement forcé. Le cours de ce délai ne


concerne pas la procédure d’avis à tiers détenteur. Au cours de cette période, le comptable chargé du
recouvrement ne peut engager aucun acte de recouvrement forcé. Il est, par contre, tenu d’accomplir les
formalités de contrôle et de prise en charge des ordres de recette

 Le recouvrement forcé

Les actes de recouvrement forcé sont exécutés en application du Code de recouvrement des créances
publiques. En cas de silence de celui-ci, ils demeurent soumis aux conditions générales de validité des exploits
fixées par le code de procédure civile, quant à leur contenu, modalités d’envoi et Délais, dans la mesure de leur
compatibilité avec les dispositions du Code de recouvrement. Pour éviter les vices de forme et les nullités, les
comptables sont donc tenus de veiller à ce que ces actes soient établis avec le plus grand soin. Les actes du
recouvrement forcé des créances publiques sont engagés dans l'ordre ci-après :

- Le commandement ;
- La saisie ;
- La vente.
- Les comptables peuvent également recourir à la contrainte par corps dans les conditions prévues par les
articles 76 à 83 du Code de recouvrement des créances publiques.

 Le commandement
Le commandement est l'acte par lequel le débiteur est mis en demeure de payer sa dette, sous peine d'y être
contraint par les voies de droit.

C’est le premier acte de recouvrement forcé avec frais. Il ne nécessite pas d’autorisation préalable

 La saisie
En vertu des dispositions du code de recouvrement des créances publiques, la saisie mobilière est un acte de
recouvrement forcé, qui permet au comptable chargé du recouvrement d’appréhender directement les meubles et
effets mobiliers du redevable qui n’a pas honoré sa dette, dans un délai de 30 jours à compter de la notification
du commandement, en vue de les vendre aux enchères publiques ou de les faire vendre par le redevable lui-
même

 La vente
La vente mobilière requiert la réunion des conditions suivantes :

- Notification du commandement
- Exécution et notification de la saisie ;
- Autorisation de vente
- Respect des délais ;
- Publicité de la vente ;
- Récolement des objets saisis ;
- Expertise des objets de valeur, le cas échéant

Remarques
 Le comptable chargé du recouvrement est habilité à prendre des mesures conservatoires (exemples :
l’hypothèque, le nantissement du fonds de commerce, l’avis à tiers détenteurs ATD).
 Les redevables ayant remboursé au-delà de la date d’exigibilité sont passible d’une amende 15% (du
principal) le premier mois et de 0,5% pour chaque mois ou fraction du mois de plus.
 L’action en recouvrement des impôts se prescrit par 4 ans à compter de la date de leur mise en
recouvrement. Cependant cette prescription est interrompue par tout acte de recouvrement forcé.

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Rapport de stage

VI. Le contentieux du recouvrement


 Les oppositions aux actes du recouvrement forcé ;
 Etude de dossiers de redressement et liquidation judiciaire ;
 Prescription de l’action en recouvrement.

VII. Service de comptabilité


Le service de comptabilité est chargé de :

- Vérifier les pièces justificatives ;


- Trier les pièces justificatives selon la nature des recettes (taxes professionnelles, d’habitation…)
- Calculer le total pour chaque nature ;
- Générer les écritures comptables ;
- Contrôler les opérations ;
- Editer les situations comptables (balance, grand livre…)
- classer les recettes et les dépenses par nature (taxes professionnelles, habitation).

VIII. Les Taxes traitéses à la Perception EL HAJEB


1. Taxes Professionnelle
La Taxes Professionnelle ou la taxe professionnelle est un impôt obligatoire auquel sont soumises à toute
personne morale ou physique de nationalité Marocaine ou étrangère exerçant une activité commerciale au
Maroc à l’exception des exploitants agricole la taxes professionnelle permet de distinguer le secteur explicité du
secteur dit informel. L’inscription aux fichiers des taxes professionnelle confère à ce titre à l’entreprise une
reconnaissance légale et une possibilité de s’inscrire au registre du commerce.

II. Taxe d’Habitation


La taxe d'habitation porte annuellement sur les immeubles bâtis et constructions de toutes natures occupées
en totalité ou en partie par leurs propriétaires à titre d'habitation principale ou secondaire ou mis bénévolement à
la disposition de leurs conjoints, ascendants ou descendants, à titre d'habitation.

Les personnes soumises à cette taxe sont :

Le propriétaire et à défaut, le possesseur ou l'occupant.


Lorsque le propriétaire du sol est différent du propriétaire de la construction, la taxe est établie au nom du
propriétaire de la construction.

Toutefois, cette taxe ne s'applique pas aux constructions nouvelles réalisées par des personnes au titre de leur
habitation principale, pendant une période de cinq années suivant celle de leur achèvement.

La taxe d'habitation est assise sur la valeur locative des immeubles, déterminée par voie de comparaison par
la commission de recensement.

Cette valeur locative est fixée d'après la moyenne des loyers pratiqués pour les habitations similaires situées
dans le même quartier.

Le produit de la taxe est réparti par le service chargé du recouvrement comme suit:

98% aux budgets des communes du lieu d'imposition.

10% au budget général au titre de frais de gestion.

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Rapport de stage

III. Taxe des Services Communaux


La Taxe des services communaux ou la Taxe d’édilité s’applique aux immeubles bâtis et construction de
toute nature, aux terrains affectés à toute nature d’exploitation ainsi qu’aux machines et appareils soumis à la
Taxe urbaine.

IV. Impôt sur le Revenu


L’Impôt sur le revenu est un impôt direct annuel et déclaratif qui porte sur tous les revenus des personnes
physiques (ayant leur domicile fiscale au Maroc), quelle que soit leur nature et quelle que soient les activités qui
les procurent. C’est ainsi un impôt progressif puisque son barème est établi de telle sorte que le taux
d’imposition est d’autant plus important que les revenus sont élevés.

V. Autres Taxes non prises en charge


La Perception est autorisée de percevoir d’autre recettes non fiscales comme :

 Les procès-verbaux émanant de la Gendarmerie Royale ; La Sureté Nationale et la direction générale de


sécurité routière ;
 Les frais de délivrance des permis de conduire provisoire, définitif ou changement de permis de conduire
 Incident de paiement
 Etc.

Section 2 : Les tâches effectuées au sein de la perception


I. Service Guichet

L’objectif est de clarifier les conditions dans lesquels se fait le recouvrement des créances auprès les
redevables. Les redevables se divisent en deux catégories : il y en a ceux qui apportent leurs créances en main
(cas des Amendes Transactionnels et Forfaitaires) et d’autres qui demandent des renseignements sur leur
situation vis-à-vis du trésor (cas des impôts pris en charge). Dans les deux cas, le redevable rembourse, en
totalité ou en partie, sa créance en espèces ou par chèque et le caissier lui délivre une quittance. Par ailleurs,
nous avons eu la possibilité d’assister à l’arrêt de la journée par le caissier principal. Cette opération nécessite
plus de rigueur étant donné que ce dernier est tenu à avoir la conformité entre le montant de la caisse (présenté
par le logiciel GIR) et l’argent existant réellement dans la caisse. Ainsi parmi les tâches que nous avons eu la
possibilité d’effectuer :

 Validation des paiements ;


 Annulation des paiements ;
 Impression des quittances ;
 Impression des bordereaux et pointages des chèques

II. Service de comptabilité


L’objectif est de cerner l’aspect comptable du recouvrement des créances publiques.

 Pointage et vérification des pièces justificatives de la journée ;


 Contrôler la conformité entre les pièces et la situation de dépouillement ;
 Passation des écritures de consignation et d’annulation ;
 Passation des écritures de comptabilisation des recettes ;
 Classement des titres d’annulation

III. Service des attestations fiscales


L’objectif est d’avoir une idée sur les différentes attestations que la perception délivre aux redevables.
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Rapport de stage

 Vérification des dossiers des redevables ;


 Remplir les différentes attestations.

IV. Service du recouvrement et contentieux

L’objectif est de mieux comprendre le déroulement du recouvrement forcé et le rôle de ses différents acteurs,
ainsi mieux comprendre la procédure judiciaire des différents cas.

 Classement des états formant original de commandement ;


 Classement des états formant original de saisie ;
 Classement des avis tiers détenteurs ;
 Saisie des oppositions (sur les fonds commerciales et la vente des immeubles) ;
 Saisie des mainlevés
 La mise à jour de la base de données gérée sur le système de Gestion Intégré des Recettes (GIR).

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Rapport de stage

Conclusion

IL est évident que cette période de stage m’a permis


d’accroitre mes connaissances en matière de trésorerie et
d’acquérir des nouvelles technique, par l’étude des
opération et l’utilisation des techniques ,présentées au sien
de la perception.

Au cours de ce stage, j’ai eu l’opportunité de


découvrir un métier sous toutes ses formes et de comprendre
de manière globale les difficultés dans le domaine
professionnel.

Ce stage au sein de la Perception EL HAJEB a été


très bénéfique et instructif. Au cours de ces quatre semaines,
j’ai ainsi pu observer et participer, au fonctionnement
quotidien de la Perception.

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