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A ceux qui nous ont procuré de l’aide, à tous ceux qui ont œuvré de prés comme de
loin pour que nous menions à bien l’accomplissement et la transformation des
efforts embauchés dans ce travail en une vraie prouesse.
Nous tenons tout d’abord à remercier ALLAH le tout puissant de nous avoir donné la foi et
de nous avoir permis d'en arriver là.
Nous tenons à témoigner toutes nos reconnaissances aux personnes suivantes, pour
l’expérience enrichissante et pleine d’intérêt qu’elles nous ont fait vivre durant notre
période de stage au sein de la perception HAY SINAI Agadir :
Monsieur BIDOULI HICHAM, notre encadrant de stage pour son encadrement, son
accueil et la confiance qu’il nous a accordée dès notre arrivée, sa disponibilité, ses conseils
précieux, son soutien et ses instructions durant toute la durée du stage.
Un Merci, encore une fois, à toute personne ayant contribué de prés ou de loin à la
réalisation de ce travail, nous offrant ainsi une occasion pour découvrir le monde du travail,
de confirmer les techniques acquises à la perception et de se préparer à affronter la vie
active.
d’Agadir, nous sommes amenés à passer des stages de fin d’études au sein des unités
publiques et privées pour adjoindre cette expérience professionnelle aux acquis théoriques
Intéressées par une carrière de la fiscalité, la comptabilité et la finance, nous avons choisi
d’effectuer notre stage professionnel au sein de la perception d’Agadir HAY SINAI, afin
d’acquérir les connaissances ainsi que les compétences, relevant du domaine fiscale et qui
Trésorerie Générale du
TGR ATD Avis à Tiers Détenteurs
Royaume
Conclusion........................................................................................................................................................ 50
Conclusion Générale.......................................................................................................................................51
Liste des annexes.............................................................................................................................................53
Bibliographie................................................................................................................................................... 54
Annexes............................................................................................................................................................ 55
Technologie d’Agadir, nous avons eu l’opportunité d’effectuer un stage de fin d’études de sept semaines à
L’acquisition des connaissances reste indéniablement le but ultime de tout individu. Mais se contenter
des acquis académiques n’est désormais plus qualifiant dans un monde sélectif semé d’interminables
De ce fait, la quête du savoir théorique doit être complétée en permanence par une application sur
terrain afin de valider les acquis théoriques et les enrichir. Cette expérience acquiert tout son sens et toute
son ampleur aux yeux des étudiants à l’approche de leur irrémédiable immersion dans la vie active.
Le présent rapport rend compte de sept semaines de stage effectué au sein du service du recouvrement
et contentieux de la perception, service de comptabilité, service guichet et bureau des attestations fiscales. Il
Pour donner une vision claire de l’expérience que nous avons acquise pendant notre stage, nous
avons choisi d’établir un plan pour mieux ordonner les idées et faciliter la compréhension de ce travail.
Pour cela, nous avons réparti notre travail de la façon suivante, dans le premier chapitre, une
présentation général de la Trésorerie Général du Royaume, suivie par une présentation de la Perception Hay
Sinai. Le deuxième chapitre traite les tâches effectuées au sein de la perception et finalement le dernier
principes à savoir, une priorité de plus en plus importante accordée à l’efficacité et à l’efficience ainsi qu’une
attention portée sur la transparence et la responsabilité.
D ans ce qui suit, nous allons présenter un aperçu général sur la TGR, son historique, ses
missions principales et son organigramme, suivi par une présentation de la perception Hay Sinai, ses services
et sa structure hiérarchique.
La Trésorerie Générale du Royaume constitue l’une des administrations les plus importantes du
Ministère des Finances et de la Privatisation et à travers laquel e transite l’ensemble des flux financiers et
comptables de l’Etat et des collectivités locales.
El e est également au centre d’un mail age institutionnel constitué d’administrations publiques,
d’établissements publics, de collectivités locales et d’autres grandes institutions financières tous concernés
par la gestion des deniers publics. La TGR a initié, depuis 3 ans, un grand projet de modernisation dont la
vision stratégique est sous-tendue par deux objectifs fondamentaux à savoir :
1.1. Historique
1792-1822 : Organisation financière confiée des "Oumana" sous le règne du Sultan Moulay Slimane.
27 Juin 1916 : Création de la fonction de Trésorier Général (avec la nomination du premier trésorier
Général du Protectorat du Maroc).
1950 : mise en place des premiers jalons de l'activité bancaire de la Trésorerie Générale.
1er octobre 1961 : Nomination du premier Trésorier de nationalité marocaine : Feu Mohamed
BERNOUSSI.
22 Novembre 1978 : Décret relatif aux attributions et à l'organisation du Ministère des Finances et de la
privatisation.
La TGR assure, par le biais de son vaste réseau de comptables publics, la perception des recettes
fiscales et non fiscales, à travers notamment :
La prise en charge des ordres de recettes au titre du budget général de l’Etat, des budgets annexes et
des comptes spéciaux du Trésor;
La centralisation des prises en charges et des recouvrements au titre des amendes et condamnations
pécuniaires;
La gestion des comptes de prêts et d’avances accordées par le trésor et de «fonds de roulement»
consentis par des organismes de financement des projets publics;
La TGR assure le contrôle et le règlement des dépenses publiques. Ainsi, le réseau de la TGR est
chargé de contrôler la régularité des engagements de la quasi-totalité des dépenses de l’Etat. El e assure à
travers son réseau de comptables, le règlement desdites dépenses. En effet, au vu des propositions
d’engagement et des ordres de paiement transmis par les ordonnateurs accrédités, les services de la TGR
procèdent au règlement des créances de l’Etat.
La Trésorerie Générale assure également par le biais de la Paierie Principale des Rémunérations
(PPR), le contrôle et le traitement de la paie de prés 650.000 fonctionnaires.
A travers son réseau de trésoriers et receveurs communaux, la TGR assure la gestion des budgets de
1659 collectivités locales, de 86 groupements et de 41 arrondissements.
En effet, la TGR procède au recouvrement de leurs créances, au règlement des leurs dépenses et à la
paie de leur personnel.
La TGR assure la mission de gestion des dépôts au Trésor. Elle participe à travers cette activité au
financement de la trésorerie de l’Etat. A ce titre, el e gère les comptes des entreprises et établissements
publics qui sont soumis à l’obligation de dépôt de leurs fonds au trésor. Cette activité est étendue également
à la gestion des dépôts d’autres personnes morales ou privées.
La TGR assure la centralisation des opérations comptables de l’Etat et des collectivités locales et de ce
fait el e constitue une référence en matière de production et de valorisation de l’information comptable de
l’Etat et des collectivités locales.
Voir l’annexe N° 1
2.1. L’Organigramme
Voir l’annexe N° 2
2.2.1. Le percepteur
Les percepteurs reçoivent les versements spontanés relatifs aux droits au comptant ou payables sur
déclarations des redevables.
Ils exercent en outre le recouvrement des impôts et taxes émis par voie de rôle ainsi que les autres
créances perçues au profit de l’Etat ou des collectivités locales et de leurs groupements.
La gestion des caisses, guichet et aussi donner des orientations aux citoyens ;
Chargé de remplir les attestations aux personnes physiques ou morales, parmi ces attestations :
Attestations de recouvrement
Le recouvrement des créances publiques constitue l’une des missions principales de la Trésorerie
Générale du Royaume.
Les Agents de Notification et d’Exécution du Trésor (ANET) organisent des sorties pour poursuivre
les redevables et les prévenir de passer aux autres actions.
Le redevable dispose toutefois, après la date d’exigibilité, d’un délai supplémentaire de 30 jours avant
l’engagement d’une action en recouvrement forcé. Le cours de ce délai ne concerne pas la procédure d’avis
à tiers détenteur.
Au cours de cette période, le comptable chargé du recouvrement ne peut engager aucun acte de
recouvrement forcé. Il est, par contre, tenu d’accomplir les formalités de contrôle et de prise en charge des
ordres de recette.
Les actes de recouvrement forcé sont exécutés en application du Code de recouvrement des créances
publiques. En cas de silence de celui-ci, ils demeurent soumis aux conditions générales de validité des
exploits fixées par le code de procédure civile, quant à leur contenu, modalités d’envoi et délais, dans la
mesure de leur compatibilité avec les dispositions du Code de recouvrement.
Pour éviter les vices de forme et les nullités, les comptables sont donc tenus de veiller à ce que ces
actes soient établis avec le plus grand soin.
Les actes du recouvrement forcé des créances publiques sont engagés dans l'ordre ci-après :
Le commandement ;
La saisie ;
La vente.
Les comptables peuvent également recourir à la contrainte par corps dans les conditions prévues par
les articles 76 à 83 du Code de recouvrement des créances publiques.
Le commandement
Le commandement est l'acte par lequel le débiteur est mis en demeure de payer sa dette, sous peine d'y
être contraint par les voies de droit.
C’est le premier acte de recouvrement forcé avec frais. Il ne nécessite pas d’autorisation préalable.
La saisie
En vertu des dispositions du code de recouvrement des créances publiques, la saisie mobilière est un
acte de recouvrement forcé, qui permet au comptable chargé du recouvrement d’appréhender directement les
meubles et effets mobiliers du redevable qui n’a pas honoré sa dette, dans un délai de 30 jours à compter de
la notification du commandement, en vue de les vendre aux enchères publiques ou de les faire vendre par le
redevable lui-même.
La vente
Notification du commandement
Autorisation de vente ;
Publicité de la vente ;
Remarques
Le comptable chargé du recouvrement est habilité à prendre des mesures conservatoires (exemples :
l’hypothèque, le nantissement du fonds de commerce, l’avis à tiers détenteurs ATD).
Les redevables ayant remboursé au-delà de la date d’exigibilité sont passible d’une amende 15% (du
principal) le premier mois et de 0,5% pour chaque mois ou fraction du mois de plus.
L’action en recouvrement des impôts se prescrit par 4 ans à compter de la date de leur mise en
recouvrement. Cependant cette prescription est interrompue par tout acte de recouvrement forcé.
Le contentieux du recouvrement
Les oppositions aux actes du recouvrement forcé ;
Trier les pièces justificatives selon la nature des recettes (taxes professionnelles, d’habitation…) ;
classer les recettes et les dépenses par nature (taxes professionnelles, d’habitation…).
La Taxes Professionnelle ou la Patente est un impôt obligatoire auquel sont soumises à toute personne
morale ou physique de nationalité Marocaine ou étrangère exerçant une activité commerciale au Maroc à
l’exception des exploitants agricole
La Patente permet de distinguer le secteur explicité du secteur dit informel. L’inscription aux fichiers
des Patentes confère à ce titre à l’entreprise une reconnaissance légale et une possibilité de s’inscrire au
registre du commerce.
La Taxe d’Habitation ou la Taxe Urbaine est due annuel ement sur les immeubles bâtis affectés à une
activité professionnel e ou toute forme d’exploitation, y compris les locaux mis gratuitement à la disposition
de leur personnel.
La Taxe des services communaux ou la Taxe d’édilité s’applique aux immeubles bâtis et construction
de toute nature, aux terrains affectés à toute nature d’exploitation ainsi qu’aux machines et appareils soumis
à la Taxe urbaine.
L’Impôt sur le revenu est un impôt direct annuel et déclaratif qui porte sur tous les revenus des
personnes physiques (ayant leur domicile fiscale au Maroc), quelle que soit leur nature et quelle que soient
les activités qui les procurent. C’est ainsi un impôt progressif puisque son barème est établi de tel e sorte que
le taux d’imposition est d’autant plus important que les revenus sont élevés.
C’est une taxe perçu annuel ement sur les véhicules à moteur. Les propriétaires des véhicules de
transport dont le poids total est supérieur à trois tonnes sont tenus à payer annuellement cette taxe.
Les frais de délivrance des permis de conduire provisoire, définitif ou changement de permis de
conduire ;
Etc.
D ans l’exercice de ces missions, la perception veil e à privilégier des rapports de qualité
avec les contribuables en particulier et l’ensemble des citoyens en général, tout en assurant le recouvrement
maximal des créances publiques relevant de son secteur.
suivi par le service de comptabilité, ainsi les tâches réalisées au service guichet et finalement au bureau des
attestations fiscales.
L’objectif est de mieux comprendre le déroulement du recouvrement forcé et le rôle de ses différents
acteurs, ainsi mieux comprendre la procédure judiciaire des différents cas.
Saisie des oppositions (sur les fonds commerciales et la vente des immeubles) ;
La mise à jour de la base de données gérée sur le système de Gestion Intégré des Recettes (GIR).
On commence tout d’abord par la vérification de l’existence des pièces justificatives qui apparaissent
sur la situation de dépouillement. Tout manque doit être signalé. Par la suite, on vérifie si les montants sont
conformes. Puis on procède à enregistrer ses différentes données dans les Etats adéquats.
Le compte 80.13 concerne les recettes propres de la perception, il est enregistré comme suit :
Le compte 80.23 concerne les recettes à transférer aux comptables collègues, il est enregistré comme suit :
Le compte 80.33 concerne les autres recettes à classer, il est enregistré comme suit :
Le compte 81.13 concerne les dépenses à régulariser, il est enregistré comme suit :
Le compte 81.23 concerne les dépenses à transférer au comptable supérieur, il est enregistré comme suit :
Le compte 81.33 concerne les dépenses à transférer aux comptables collègues, il est enregistré comme suit :
L’objectif est de clarifier les conditions dans lesquels se fait le recouvrement des créances auprès les
redevables.
Les redevables se divisent en deux catégories : il y en a ceux qui apportent leurs créances en main (cas
des Amendes Transactionnels et Forfaitaires) et d’autres qui demandent des renseignements sur leur
situation vis-à-vis du trésor (cas des impôts pris en charge). Dans les deux cas, le redevable rembourse, en
totalité ou en partie, sa créance en espèces ou par chèque et le caissier lui délivre une quittance.
Par ailleurs, nous avons eu la possibilité d’assister à l’arrêt de la journée par le caissier principal. Cette
opération nécessite plus de rigueur étant donné que ce dernier est tenu à avoir la conformité entre le montant
de la caisse (présenté par le logiciel GIR) et l’argent existant réel ement dans la caisse.
L’objectif est d’avoir une idée sur les différentes attestations que la perception délivre aux redevables.
N otre stage au sein de la Perception HAI SINAI a été très bénéfique et instructif. Au cours
de ces sept semaines, nous avons ainsi pu observer et participer, au fonctionnement quotidien de la
Perception.
Alors que le système comptable de l’Etat doit se doter d’une comptabilité d’engagement pour
l’élaboration des états financiers, qui devraient enregistrer l’évolution de la valeur patrimoniale et refléter la
manière dont le budget de l’Etat est géré, à la fois en recette et en dépense et refléter ainsi la situation
financière exacte de l’état à un moment donné. Pour servir comme source d’information financière, les
comptes de l’Etat devraient être publiés et accessibles à toute personne intéressée, citoyens, hommes
politiques ainsi que les institutions financières internationales etc.
De ce qui précède, il s’avérait primordial d’entamer une reforme de la dite comptabilité, Cette réforme
ne se limite pas à un simple changement de référentiel comptable, mais elle procède d'une logique de refonte
et de reconstitution de la comptabilité de l'Etat conforme aux standards internationaux, et notamment aux
normes comptables internationales pour le secteur public : les IPSAS (International Public Sector
Accounting Standards), qui s'inspirent des pratiques des entreprises (Les normes IFRS) toute en respectant
les spécificités des finances publiques marocaines.
El e vise le passage d’une comptabilité des flux à une comptabilité d’exercice fondée sur les droits
constatés qui englobe tous les engagements de l’Etat et comportant une optique patrimoniale par la prise en
compte des éléments d'actif (immobilisations corporelles, incorporelles, financières et stocks), et de passif,
intégrant la dette, les risques potentiels et les engagements hors bilan, ce qui confère une vision fidèle et plus
exhaustive de la situation financière et patrimoniale de l'Etat, dans l’objectif de constituer un levier
incontournable pour asseoir une culture d’évaluation des politiques publiques.
L'intérêt de cette réforme se situe alors à un double objectif, tant au niveau de la transparence des
finances publiques et de l'amélioration de sa capacité à mieux piloter l'action publique, qu'au niveau du
renforcement de sa capacité en matière d'évaluation des politiques publiques et d’appréciation des marges de
manœuvre dans la prise de décision.
Dans cette section la synthèse portera dans un premier temps sur les concepts liés à la comptabilité
publique, sa définition et ses principes généraux.
Deuxièmement l’étude portera sur les règles liées aux ordonnateurs et aux comptables publics et sur
leurs attributions.
En fin la section se termine par une vision générale sur le cadre comptable actuel la comptabilité
deniers de la perception comme une composante de la comptabilité publique.
1.1.1. Définition
La Comptabilité Publique est définie comme étant: « l’ensemble des règles qui régissent les opérations
financières et comptables de l'Etat, des collectivités locales, de leurs établissements et de leurs groupements
et qui déterminent les obligations et les responsabilités incombant aux agents qui en sont chargés ». Selon le
décret royal n°330-66 du 21 Avril 1967
La comptabilité de l’Etat a pour objet la description et le contrôle des opérations ainsi que
l’information des autorités de contrôle et de
gestion. La comptabilité traite différentes opérations :
COMPTABILITE PUBLIQUE
Comptabilité budgétaire
Comptabilité de trésorerie
Comptabilité Générale
Comptabilité Comptabilité Comptabilité
Deniers valeurs administrative
Le droit budgétaire distingue nettement entre deux phases dans toute opération de dépense ou de
recette publique : la phase administrative et la phase comptable ; l’exécution des opérations financières des
organismes publics est assurée par deux ordres d'agents distincts et séparés : les ordonnateurs et les
Comptables publics.
1.2.1. L’ordonnateur
« Est ordonnateur public de recettes et de dépenses toute personne ayant qualité au nom d’un
organisme public pour engager, constater, liquider ou ordonner soit le recouvrement d’une créance, soit le
paiement d’une dette ».
Les ordres donnés, en recettes ou en dépenses, par les ordonnateurs sont retracés dans des
comptabilités tenues suivant les règles de la comptabilité publique, appuyés bien évidement, des pièces
justificatives réglementaires.
« Est comptable public tout fonctionnaire ou agent ayant qualité pour exécuter au nom d’un organisme
public des opérations de recettes, de dépense ou de maniement de titres, soit au moyen de fonds et valeurs
dont il a la garde soit par virement interne d’écritures, soit, encore, par l’entremise d’autres comptables
publics ou des comptes externes de disponibilités dont il ordonne ou surveille le mouvement ».
Les comptables publics assurent la direction des postes comptables. Qui doit confier à un seul
comptable. Les comptables peuvent déléguer leur pourvoir à un ou plusieurs fondé de pouvoir, ayant qualité
pour agir en leur nom et sous leur responsabilité.
Ils ont des rôles :
En matière de recettes, la prise en charge et du recouvrement des ordres de recettes ainsi que de
l’encaissement des droits au comptant.
En matière de dépenses, le paiement effectué, soit sur ordre émanant des ordonnateurs accrédités soit
au vu des titres présentés par les créanciers, soit de leur propre initiative ainsi que la suite à donner
aux oppositions et aux autres significations. Ils sont également appelés à tenir une comptabilité qui
retracera l’ensemble des opérations qu’ils sont chargés d’effectuer.
P1 : Le journal des
- Recettes par caisse donnant lieu à la délivrance d’une
quittances à souches
quittance.
(informatique)
P15 : Le journal de
caisse - P15 A : journal des encaissements et approvisionnements de
caisse
P20 B : Le journal - Journal qui retrace es opérations sur des titres d’annulation sur
des opérations d’ordre impôts (certificats de dégrèvement, certificats d’annulation,
sur impôts remise gracieuses)
P23 : Le livre
Le livre centralisateur (le grand
centralisateur livre) - Livre centralisateur qui récapitule tous les comptes et présente
la situation d’ensemble du poste comptable
P11 : Le carnet des - Présente par journée la situation hebdomadaire des comptes de
disponibilités disponibilité
Registres P12 : Le carnet de - Enregistrement des impôts selon la nature, le sous, compte et
dépouillement des l’année d’émission (concerne les comptes 80.13 et 80.23) : il
Divers recettes facilite l’établissement des états des RAC
80.13 82.01
Transfert de recettes pour
X X
le comptable supérieur
(P31A)
80.23 82.01
Transfert de recettes pour X
X
les comptables collègues
(P31A)
10.03
IPPA / RAC
80.33 / 80.35 80.13 / 60.03
X X
X
81.13 10.03
X X
Pièces de dépenses à
régulariser (PDR) :
- Déficit de caisse (à
Opération d’imputation régulariser par
provisoire Dépenses comblement du déficit) 10.03 81.13
(consignations + X X
déconsignations) X
X
81.15 10.03
X X
Avance versée au
régisseur des dépenses
en numéraire
(présentation des P.J par 60.03 81.15
le régisseur) X X
X
81.15 81.15
Débet du comptable X X
régisseur, Déficit
constaté (régularisation
par versement du
régisseur en numéraire
10.03/ 82.01 81.15
ou par chèque)
X X
Opération diverses X
Opération rectificative
(erreur d’imputation) : 80.35 80.33
- Cas d’erreur -X +X
d’imputation
(80.35 au lieu
de
80.33)
Les objectifs de la Comptabilité Publique qui est basée sur une Comptabilité de Caisse sont
traditionnellement plus limités, puisqu'elle privilégie la régularité par rapport aux textes et réglementations
en vigueur plutôt que l'appréciation de la performance. Elle fixe les règles de présentation des comptes
publics (modalités d'enregistrement des opérations et de description du patrimoine, calcul du résultat,
méthodes de contrôle et forme des documents) ainsi que les règles d'organisation et de fonctionnement des
comptables publics ; enfin, elle définit les obligations et responsabilités des ordonnateurs et des comptables
publics.
Malgré ces différences d’objectifs, cel e-ci a plusieurs limites qui s’étalent de la manière suivante :
La comptabilité publique est une comptabilité de caisse qui prend pas en compte les engagements de
l’Etat, certaines dettes n’apparaissent pas en l’occurrence l’engagement du marché ;
Manque d’une dimension patrimoniale : on ne dispose pas des états de synthèses qui retracent les
possessions de l’Etat (il y’a l’ensemble de créances et dettes, biens et services comme il y’a des
registres mais pas d’états de synthèses) ;
En comptabilité publique ; on ne prend pas en considération les droits et obligations (à encaisser /
décaisser), on prend juste ce qui est réel ement décaissé ou encaissé .C’est une comptabilité non
basée sur des droits et des obligations ;
Absence de l’exercice intégral ;
Nomenclature des comptes très limités.
Pour cela, nous allons donc traiter dans la deuxième section la nouvelle comptabilité publique : la
Comptabilité des droits constatés.
La nouvel e comptabilité de l’Etat est fondée sur le principe de la constatation des droits et des
obligations, qui énonce que les opérations sont prises en compte au titre de l’exercice auquel elles se
rattachent, indépendamment de leur date de paiement ou d’encaissement.
L’ensemble des règles et normes permettant d’appliquer la comptabilité générale aux opérations de
l’Etat est conçue par référence aux normes comptables internationales relatives au secteur public (IPSAS) et
aux dispositions applicables aux entreprises.
Le cadre général de la nouvelle comptabilité de l’Etat a pour objet de présenter les objectifs qui lui ont
été assignés, les référentiels et standards sur la base desquels elle a été conçue ainsi que les destinataires de
l’information comptable.
Le plan comptable de l’Etat permet de donner une image fidèle et exhaustive du patrimoine de l’Etat et
des finances publiques. L’Etat, premier agent économique du pays, doit être en mesure de connaître à tout
moment la situation exacte de son patrimoine.
L’information fournie par la comptabilité de l’Etat est destinée aux utilisateurs, aux organes de
contrôle et aux partenaires, pour lesquels elle apporte de nouveaux indicateurs financiers et de gestion ainsi
qu’une meil eure mesure du patrimoine de l’Etat. El e est également destinée aux responsables et
gestionnaires, pour lesquels elle apporte un éclairage indispensable à la prise de décision.
Les principes comptables fondamentaux sont ceux retenus par les principaux référentiels comptables
après leur adaptation aux spécificités de l’Etat, il s’agit principalement des principes :
En vertu du principe de permanence des méthodes et en vue de garantir la cohérence des informations
comptables au cours d’exercices successifs, l’Etat établit des états financiers en appliquant les mêmes règles
et les mêmes procédures comptables d’un exercice à l’autre. L’application de ce principe permet de réaliser
des comparaisons entre exercices comptables, de mesurer les évolutions tendanciel es et d’élaborer des
analyses de performance.
En vertu du principe de spécialisation des exercices, les charges et les produits sont rattachés à
l’exercice qui les concerne effectivement. Les produits sont ainsi comptabilisés au fur et à mesure qu’ils sont
acquis et les charges au fur et à mesure qu’el es sont nées, sans tenir compte des dates de leur
encaissement ou de leur paiement.
Les opérations et informations sont inscrites dans les comptes sous la rubrique adéquate, avec la
bonne dénomination et sans compensation entre elles ;
Les éléments des états financiers sont inscrits dans les postes appropriés sans aucune compensation
entre ces postes.
En vertu du principe d’importance significative, les états financiers révèlent tous les éléments dont
l’importance peut affecter les évaluations et les décisions.
Ce principe trouve essentiel ement son application en matière d’évaluation et au niveau d’états
financiers.
2.1.2.6. Principe de Régularité et de Sincérité
2.2.1 Généralités
Les Règles de comptabilisation déterminent les modalités d’enregistrement dans les comptes des
opérations et événements affectant les états financiers. Les modalités d’enregistrement dépendent
essentiellement du fait générateur et du classement dans la nomenclature comptable. Le fait générateur
détermine la date ou l’évènement à partir duquel se déclenche l’enregistrement comptable. Le classement
dans la nomenclature est étroitement lié à la structure et à la forme des états financiers.
Les actifs sont comptabilisés au titre de l’exercice au cours duquel il y a eu transfert d’un droit de
propriété ou production d’une immobilisation en interne.
Les Passifs sont comptabilisés au titre de l’exercice au cours duquel les obligations correspondantes
sont nées. Ce Passif résulte d’un événement passé et dont l’extinction devrait se traduire par une sortie de
ressources représentatives d’avantages économiques ou d’un potentiel de services.
2.2.5. Produits
Les produits sont comptabilisés au titre de l’exercice au cours duquel ils sont acquis, ce qui correspond
généralement à la date de livraison du bien ou de l’exécution du service.
Les charges sont comptabilisées au titre de l’exercice au cours duquel el es ont été consommées. Pour
les prestations de services, la règle du service fait a été retenue.
Pour les achats de biens, la réception des biens détermine la date de comptabilisation. Pour les charges
correspondant à des dépenses de transferts (subventions, prestations sociales), le fait générateur retenu est
l’acte d’attribution.
Les états financiers ont pour objet de fournir des informations sur la situation
financière, le compte de résultat et les flux de trésorerie de l’Etat utiles pour
l’évaluation et la prise de décision en matière d’al ocation de ressources. Les
états financiers doivent comporter une comparaison sur deux années.
Le compte de résultat, qui regroupe la totalité des charges et des produits d’un
exercice comptable, est établi à la fin de l’exercice et présenté en liste. Il
comprend trois parties :
Les notions de recettes et de dépenses sont utilisées dans le tableau des flux de
trésorerie pour être distinguées des produits et des charges, puisqu’il s’agit des
produits encaissés ou des charges versées par l’Etat au cours d’un exercice.
Les notes aux états financiers font partie intégrante des états financiers. Elles
fournissent l’ensemble des informations utiles à la compréhension et à
l’interprétation des données des états financiers.
Les enjeux de la réforme comptable de l’Etat peuvent être sériés, principalement, aux différents
niveaux ci-après :
Une meil eure information comptable permettant de disposer d’un bon système de pilotage
s’appuyant sur des informations comptables de qualité;
Un enjeu majeur de qualité comptable, dans la mesure où les expériences étrangères ont montré que
l’impact de la réforme va au-delà de la seule tenue des comptes, elle consiste à donner aux décideurs
publics et aux organes de contrôle des informations fiables leur permettant de mesurer, de suivre et
d’évaluer les actions publiques ;
E lle vient enfin, à point nommé pour renforcer les principes de transparence, de
responsabilité financière, d’éthique et de reddition des comptes à travers une approche concrète,
pragmatique et adossée sur la réalité de l’exécution chiffrée des finances de l’Etat.
A vant la clôture de notre rapport, nous signalons que nous avons acquis
E n fin, espérant que ce rapport sera à la hauteur, encore merci au personnel de la Perception
Agadir Hay qui ne cessait pas à nous aider et nous encourager pour passer notre stage dans des bonnes
conditions.
Ouvrage
Décret royal n° 330-66 du 21/04/1967.
Décret n° 2-09-441 du 17 Moharrem 1431.
Dahir 1-00-175 Code de Recouvrement.
Instruction du Recouvrement.
La réforme de la Comptabilité Général de l’Etat : Un dispositif de transparence et une locomotive
de performance, de Monsieur Mourad ABBASSAT.
La Comptabilité de la Perception, de Monsieur Hicham BIDOULI
Webographie
www.tgr.gov.ma
http://comptabilite.savoir.fr/principes-fondamentaux-comptabilite-
publique/