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1
Année universitaire : 2018/2019
Dédicace
2
Remerciement
3
Sommaire
Dédicace………………………………………………………………………...2
Remerciement…………………………………………………………………..3
Introduction Générale…………………………………………………………8
1. Contexte et l’intérêt de recherche………………………………………………………..8
2. Problématique……………………………………………………………………………...9
Partie théorique……………………………………………………………….10
Chapitre I: Approche conceptuelle de contrôle de gestion……………………….11
Introduction…………………………………………………………………………………11
4
5.4. Contrôle de gestion et GRH……………………………………………………………..16
Conclusion…………………………………………………………………………………...18
Introduction…………………………………………………………………………………19
1. Définition de la performance…………………………………………………………….19
3. Typologie de la performance………………………………………………………….…20
5. Indicateurs de performance…………………………………………………………..…23
Conclusion…………………………………………………………………………………...23
1. Planification………………………………………………………………………………24
2. Budgétisation……………………………………………………………………………..25
1. La Comptabilité Analytique……………………………………………………………..27
2. La Gestion Budgétaire…………………………………………………………………...28
3. Le Tableau de Bord………………………………………………………………………28
5
3.1. Typologie des tableaux de bord…………………………………………………………29
4. Système d’Information…………………………………………………………………..30
5. La Comptabilité Générale……………………………………………………………….31
6. Le Reporting……………………………………………………………………………...32
Conclusion…………………………………………………………………………………...32
Conclusion générale…………………………………………………………..45
Bibliographie………………………………………………………………………...............46
6
Liste des tableaux
Tableau 1 : Comparaison entre performance interne et performance externe…………22
Q : Quantité
CU : Cout Unitaire
MT : Montants
7
Introduction générale :
I- Contexte et l'intérêt de recherche :
Le contrôle de gestion est devenu la pierre angulaire du fait qu'il est source de progrès
d'amélioration potentiels à tous les types d'entreprises. C'est une fonction qui a pour but de
motiver les responsables, et à les inciter à exécuter des activités contribuant à atteindre les
objectifs de l'organisation.
Il est donc une réponse à un certain nombre de problèmes d'entreprises pour lesquels la
recherche des solutions s'impose : l'augmentation des couts, et la désorganisation des services
au sein de l'entreprise.
En effet pour maitriser des situations de plus en plus complexe, il fallait créer une fonction
de contrôle de gestion dont les principaux instruments peuvent être constitués par : la
comptabilité avec deux composantes générale et analytique, la gestion budgétaire, le tableau
de bord...
8
II- Problématique :
L'hypothèse qui fond notre recherche est que la faible efficacité de contrôle de gestion
constitue un obstacle et un facteur de blocage du développement de la gestion des différentes
fonctions au sein de l'entreprise et par conséquent frein de performance.
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Partie
théorique
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Chapitre 1 : Approche conceptuelle de contrôle de gestion :
Introduction :
Avant d'aborder notre sujet, il est primordial de faire comprendre le concept de cette
discipline de gestion ensuite de mettre l'accent sur le rôle du contrôleur de gestion.
11
(par rapport aux objectifs), efficience (par rapport aux moyens employés) et pertinence
pour réaliser les objectifs de l’organisation ».
La période des années 60 jusqu’aux années 70 est une période de forte évolution des outils
techniques de cette discipline avec le déploiement des outils classiques du contrôle de gestion
(l’utilisation de la comptabilité analytique, les budgets et le contrôle budgétaire).
La période des années 1980 a connu le développement de l’activité de contrôle fait
émerger des métiers différents au sein même du contrôle de gestion. Durant ces années,
l’attention est portée davantage sur le responsable opérationnel et ses besoins de pilotage de
la gestion. Cette période a connu de nouveaux outils tels que, les plans à moyen terme et des
outils de reporting, notamment les tableaux de bord.
La période des années 1990 était la crise du modèle classique du contrôle de gestion, qui
repose sur l’hypothèse d’une information parfaite, et sur la prédominance des coûts directs, et
qui semble inadaptée à la densification des entreprises et à la tertiarisation de l’économie.
Le concept de contrôle de gestion a connu une évolution progressive, l’attention est moins
centrée sur les coûts et davantage sur la performance globale.
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collectives soient en convergence avec les objectifs assignés. Trois types de méthodes sont
utilisés par le contrôle organisationnel :
- La planification.
- La fixation des règles et des procédures.
- L’évaluation des résultats et de performance.
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le contrôle de gestion fonctionne en permanence dans une entreprise.
- au niveau de la prévision :
Le contrôle de gestion doit élaborer les objectifs, définir les moyens permettant de les
atteindre et surtout préparer des plans de rechange en cas d'échec des plans établis à l'avance.
De même le contrôle de gestion doit s'assurer de la compatibilité de budgets émanant des
différents services.
- au niveau du conseil :
Le contrôle de gestion doit fournir aux différents centres de responsabilité les informations
nécessaires à la mise en œuvre d'un ensemble des moyens permettant d'améliorer leur
gestion.
- au niveau de contrôle :
Le contrôle de gestion doit déterminer les responsabilités et assurer le suivi permanent de
l'activité de l'entreprise en gardant la compatibilité entre eux par le biais de tableau de bord.
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mise en place d'un contrôle de gestion.
Le contrôle de gestion intervient à deux niveaux :
- En amont, pour éclairer les choix stratégique. Il est courant, par exemple que les services du
contrôle de gestion soient sollicités dans le cadre d'achat d'une entreprise pour analyser le
plan d'affaire de l'entreprise cible.
- En aval, pour s'assurer que la stratégie est bien mise en œuvre à l'échelle de l'entreprise. Le
contrôle de gestion organise alors le suivi au moyen d'indicateur propre à chaque stratégie.
Dans le cas de croissance externe par exemple il est très important de suivre la progression de
l'intégration des systèmes d'information et du personnel.
5.2. Contrôle de gestion et marketing :
Le marketing planifie et met en œuvre l'élaboration, la tarification, la promotion et la
distribution d'une idée d'un produit ou d'un service en vue d'un échange satisfaisant pour le
consommateur. Le marketing détermine sa politique de prix par référence au prix moyen
observé sur le marché ou par référence au coût estimé par les services de contrôle de gestion.
Le prix quel que soit son mode de détermination, a un impact sur les volumes demandés par
les consommateurs. Le contrôle de gestion permet de mesurer l'efficacité des actions de
marketing en fournissant régulièrement des informations sur les ventes exprimées en volume
et en valeur et sur les marges par produits ou par circuit de distribution. Outre le suivi de ces
indicateurs de marketing, le contrôle de gestion aide les responsables de la fonction
marketing à améliorer leur performance en les assistants dans l'élaboration de leur budget et
leurs plans d'action.
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prévisionnelle (plans stratégique et opérationnel, budget) réalisée par le contrôle de gestion a
un impact non négligeable en matière de communication financière de l'entreprise.
Le contrôle de gestion fournit également des indicateurs pour le pilotage des ressources
humaines (taux de rotation, pourcentage de personnel intérimaire, taux d’absentéisme,…) et
de l’évolution de la masse salariale.
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6.1. Missions principales :
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• Capacité d’analyse.
• Maitrise de l’anglais.
• Méthodique
• Minutieux
• Précis
• Autonome
• Bon relationnel
• Curieux
• Sens de l’organisation
• Disponible
Conclusion :
Ce chapitre nous a permis de comprendre la notion du contrôle de gestion, ses concepts
clés, son évolution, ses missions…etc. Le contrôle de gestion est indispensable pour le bon
fonctionnement de l’organisation à condition qu’il soit bien instauré au niveau de l’entreprise
pour atteindre la performance.
L’objectif ultime étant de ressortir le lien entre le contrôle de gestion et la performance de
l’entreprise, c’est l’objet de deuxième chapitre.
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Chapitre 2 : L'approche conceptuelle de la performance :
Introduction :
Après le traitement du premier chapitre sur les concepts du contrôle de gestion, dans ce
deuxième chapitre il convient de présenter quelques définitions, typologies du concept de la
performance de l’entreprise.
1. Définition de la performance :
La performance est une notion globale résultante d’un ensemble d’améliorations et de
progrès dans une entreprise.
Pour CHANDLER :
« La performance est une association entre l’efficacité fonctionnelle et l’efficacité
stratégique, l’efficacité fonctionnelle consiste à améliorer les produits, les achats, les
processus de production, la fonction marketing et les relations humaines au sein de
l’entreprise. L’efficacité stratégique consiste à devancer les concurrents en se positionnant
sur un marché en croissance ou en se retirant d’un marché en phase de déclin ».
Pour MACHESNY :
« La performance de l’entreprise peut se définir comme le degré de réalisation du but
recherché ».
Pour BOURGUIGNON :
« La performance peut se définit comme la réalisation des objectifs organisationnels, quelles
que soit la nature et la variété de ces objectifs. cette réalisation au sens strict (résultat,
aboutissement) au sens large du processus qui mène au résultat (action)…. ».
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Les notions suivantes sont couramment utilisées pour exprimer la performance. Elles
ont chacune un sens précis :
L’efficacité : l’efficacité est définie comme « le rapport entre le résultat atteints par un
système et les objectifs visés, de ce fait plus les résultats seront proches des objectifs
visés, plus le système sera efficace. On s’exprimera donc par degré d’efficacité pour
caractériser les performances d’un système ».
D’une manière plus brève nous pouvons résumer l’efficacité dans la formule suivante :
L’efficience : dans le cadre de l’évaluation des performances d’un système, quelle que soit
sa nature, « l’efficience exprime le rapport entre les objectifs visés et les moyens
engagés pour les atteindre ».
Nous pouvons simplifier la mesure de l’efficience dans la formule suivante :
3. Typologies de la performance :
Pour évaluer la performance d’une entreprise, il est nécessaire d’effectuer des mesures à
tous les niveaux : financier, économique, sociale, organisationnel et sociétal.
La performance économique :
Pour KHEMAKHEM (1976), l’analyse de la performance économique d’un processus peut
être envisagée de trois manières différentes :
Par vérification et quantification de l’atteinte des objectifs :
Il s’agit d’identifier des objectifs précis quantitatifs et/ou qualitatifs pour le processus, en
déduire les indicateurs nécessaires pour chacun, les mesurer et les suivre périodiquement
pour vérifier l’atteinte des objectifs.
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Par comparaison entre les coûts engagés et la valeur ajoutée produite :
Il fout calculer la valeur du résultat et la comparer au coût du processus pour en déduire la
marge opérationnelle dégagée par le processus.
La performance opérationnelle :
Selon BOUIQUIN (1997), c’est « la capacité d’une organisation à déterminer et à mettre
en œuvre les bonnes stratégies dans le cadre des finalités qu’elle poursuit ». Il s’agit de
mesurer la performance du service au niveau de la qualité de la circulation de l’information,
des relations entre les services, et de sa flexibilité.
La performance sociale :
Pour SELMER(2014), C’est le bilan qui récapitule les principales données chiffrées
permettant d’apprécier la performance sociale et les rapports sociaux au sein d’une entreprise.
Le bilan social est très important car il permet de déterminer le taux de grève, l’absentéisme
et le climat social qui y règne. Parmi les nombreux indicateurs sociaux, on peut citer : le
montant des rémunérations, le nombre d’accidents du travail, les maladies
professionnelles,….
La performance interne et la performance externe :
La performance de l’organisation est appréciée différemment selon les acteurs, clients,
salariés, managers, actionnaires, prêteurs de fonds, car ils ont des objectifs différents.
On distingue la performance externe qui s’adresse de façon générale aux acteurs en relation
contractuelle avec l’organisation, de la performance interne qui concerne essentiellement les
acteurs de l’organisation.
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Tableau 1 : Comparaison entre performance interne et performance externe
Performance interne Performance externe
- Est tournée vers les managers. - Est tournée vers les actionnaires et les
organismes financiers.
22
Principe de clarté et sélection limitée des indicateurs : le tableau de bord reste un
instrument visualisable rapidement et comprenant donc un nombre limité d’information
dont la définition est connue et précise ;
Principe de dualité : le contrôleur de gestion peut faire cohabiter un double système de
performance :
- Un instrument officiel visant à responsabiliser l’acteur mesuré en le sensibilisant a un
indicateur flatteur.
- Une mesure officieuse, mais d’avantages pertinents qui sont basée uniquement sur les
variables réellement maitrisées par le responsable de centre.
5. Les indicateurs de performance :
Les indicateurs de performance sont au cœur de système du contrôle de gestion dans tous les
niveaux d’une organisation.
Les indicateurs financiers :
La performance a depuis longtemps été mesurée grâce à des indicateurs financiers :
- ROI (return on investissement).
- Résultat par action.
- CA (chiffre d’affaire).
- Apportant une information quantitative indirecte sur les actifs incorporels d’une entreprise.
- Peuvent être de bons indicateurs de futur résultat financiers.
Conclusion :
L'analyse de la performance de l'organisation doit être envisagée dans ses diverses
composantes, c'est-à-dire en établissant un lien entre les résultats obtenus et les aspirations
des différents acteurs.
En vas concerner ce troisième chapitre sur l’implantation (processus et les outils) de contrôle
de gestion dans les entreprise a fin de réalisé la performance.
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Chapitre 3 : L'implantation du contrôle de gestion au sein de
l'entreprise :
Introduction :
1. La planification :
- investissement et désinvestissement.
- financement (plan).
- le plan opérationnel.
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- le plan stratégique.
La résorption de l'écart opérationnel relève quant à elle du plan opérationnel, c'est dans ce
dernier que s'inscriront les plans annuels d'action qui emboucheront sur le chiffrage du
budget.
2. La budgétisation :
Le budget est l'expression comptable et financière des plans d'action retenus pour que les
objectifs visés et les moyens disponibles sur le court terme (l'année en générale) convergent
vers la réalisation des plans opérationnels.
Articulant le court terme (le mensuel et l'annuel) et le moyen terme de l'entreprise, le
budget est l'outil central du contrôle de gestion, mais un outil non dépourvu d'effet pervers.
Il peut en effet jouer trois rôles :
- Celui d'instrument de coordination et de commercialisation : le processus budgétaire bien
mené est l'occasion de s'assurer que les fonctions ont l'intention d'agir en harmonie sinon en
synergie, les suivis budgétaires permettant de réguler les disfonctionnements éventuels.
- Celui d'un outil essentiel de gestion budgétaire : il doit en remplissant cette mission,
permettre de repérer à l'avance les difficultés, de choisir les programmes d'activité à partir de
l'exploration des variantes possibles et de l'identification des marges de manœuvres
disponibles, ainsi que les zones majeurs d'incertitude.
Sous cette optique d'idée, la phase budgétaire commencera à partir de cette politique à
moyen terme par la fixation des objectifs induit à court terme, qui découlent des programmes
d'action à moyen terme, mais tiennent aussi compte des contraintes et des plans d'action
décidées pour l'année à venir.
L'essentiel de cette phase est dans la définition, la coordination et l'approbation des plans
d'actions de l'entreprise. C'est le stade de la mise en œuvre :
- Commercial.
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- Production, achat.
- Humaine.
- Financière, investissement.
- Evaluant les résultats futurs.
- Vérifiant l'utilisation les moyens par rapport au plan des résultats.
- Modifiant l'exécution et les plans d'action.
La phase primordiale qui suit la budgétisation est celle de l'action ou exécution des phases
d'action, leurs traduction le fait pour atteindre l'objectif fixé. Il s'agit d'atteindre les objectifs :
- en traduisant les faits en plan d'action.
- en évaluant les résultats futurs.
- en vérifiant l'utilisation des moyens par rapport au plan des résultats.
- En modifiant les exécutions et les pans d'actions.
L'étape suivante est celle de la mesure des résultats partiels de l'action et de l'explication
des niveaux des performances atteints, ainsi que l'identification des mesures correctives
nécessaires.
Le processus du contrôle est donc indissociable de la gestion de l'entreprise, il aide à la
formalisation des phases d'activité en insistant sur l'aménagement des normes de réflexion,
prévision qui permettent de choisir le meilleur plan d'action.
Cependant, il faut souligner que le processus de contrôle est mise en œuvre dans le cadre d'un
système de contrôle.
La construction d'un système d'orientation de l'action et de la prise des décisions se fait
grâce à l'utilisation d'outils divers tel que :
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II. Différents outils du contrôle de gestion :
Le contrôle de gestion dispose de plusieurs outils pour exercer ses différentes missions,
Nous on va retenir les plus utilisés :
1. La comptabilité analytique :
La comptabilité analytique, est considérée comme l’outil efficace de la gestion
prévisionnelle, car elle se focalise sur le centre d’activités d’une entreprise en relevant
particulièrement à chaque branche les coûts supportés par celle-ci d’une manière bien
détaillée.
Elle est composée d’un ensemble de méthodes de collecte, et d’enregistrement des données
concernant l’activité de l’entreprise, en vue de déterminer des coûts, des prix de revient et des
résultats, ainsi que de calculer les indicateurs de gestion qui permettent de prendre les
meilleures décisions. Ces méthodes sont :
- Méthode des centres d’analyses.
- Méthode des coûts variables (Direct costing).
- Méthode de l’imputation rationnelle des frais fixes.
- Méthode ABC (Activity Based Costing).
- Méthode des coûts partiels.
- Méthode des coûts standards.
- Méthode des coûts marginaux.
1.1. Définition de la comptabilité analytique :
On peut définir la comptabilité analytique comme « un outil de gestion destiné à suivre et
à examiner les flux internes à l’entreprise afin de fournir les informations nécessaires à la
prise de décision ».
Connaitre les coûts des différentes fonctions assumées par l’entreprise : la connaissance
des coûts permit de faire une comparaison avec les prix et de renseigner les dirigeants sur
la rentabilité ou la performance de chaque produit ou activité ou fonction.
Déterminer les bases d’évaluation de certains éléments du bilan de l’entreprise : la
comptabilité analytique permet d’évaluer les éléments de stocks, elle calcule le coût
unitaire de chaque produit ce qui facilite le calcul du coût de stock et ce qui facilité
également la valorisation de la production immobilisée.
une fonction de prévision et d’aide à la prise de décision : par les informations qu'elle
produit, la comptabilité analytique permet aux différents responsables de projeter leurs
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activités dans l'avenir et d'évaluer le résultat de leur décision dans le futur.
la comptabilité analytique détaille le processus.
2. La gestion budgétaire :
La gestion budgétaire est un système qui a pour but d’améliorer la rentabilité par
l’augmentation du profit, et d’assurer une certaine sécurité à court terme. Elle n’est possible
que si des objectifs sont définis tant au niveau de l’entreprise que des moindres centres de
responsabilité.
2.1. Définition de la gestion budgétaire :
La gestion budgétaire est « un mode de gestion à court terme qui englobe tous les aspects
de l’activité de l’entreprise dans un ensemble cohérent de prévisions chiffrées appelés
budgets ». Ceux-ci correspondent, d’après Ardoin à:
un acte de management car ils traduisent des décisions sur ce qui va être fait demain et les
conséquences de ces décisions.
des outils de management parce qu’ils impliquent l’encadrement dans la préparation et
l’étude des décisions budgétaires, et nécessitent la coordination des différents centres de
responsabilité de l’entreprise.
des outils de contrôle de gestion car les responsables opérationnels s’engagent sur les
objectifs inclus dans les budgets. Ceux-ci serviront d’ailleurs de base pour le suivi des
réalisations et constituent les outils de référence pour les tableaux de bord et le système de
reporting de l’entreprise.
3. Le tableau de bord :
Le tableau de bord est un outil de gestion qui présente synthétiquement les activités et les
résultats de l’entreprise par processus, sous forme d’indicateurs permettant de contrôle la
réalisation des objectifs fixées et de prendre des décisions nécessaires, selon une périodicité
appropriée et dans un délai limité.
Le tableau de bord est un outil d’aide à la décision très important et il remplit
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notamment les rôles suivants :
- c’est un système d’alerte et également d’actions : il permet de prendre les mesures
nécessaires lorsque des écarts sont détectés entre ce qui est prévu et ce qui se passe
réellement.
- c’est ensuite un moyen d’apprentissage : car le chef d’entreprise tire des conclusions sur les
écarts constatés et les actions mises en place.
- enfin, il permet également au chef d’entreprise de se projeter en avant et d’avoir ainsi des
informations pour établir ses prévisions.
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3.2. Les instruments du tableau de bord :
Les instruments les plus fréquents sont : les écarts, les ratios, les graphiques et les clignotants.
Les écarts : La comparaison entre les réalisations et les objectifs permet de dégager un
certain nombre d’écarts. Dans ce cas-là, le tableau de bord repère ceux qui sont
significatifs et ceux qui représentent un intérêt pour son destinataire.
Les rations : Un ratio est le rapport entre deux grandeurs comptables significatives du
fonctionnement de l’entreprise. Il faut définir un ratio de telle sorte que son
évolution dans le temps et dans l’espace soit significative, et son augmentation
soit signe d’une amélioration de la situation.
Les graphiques : Sont les outils privilégiés des tableaux de bord, ils permettent de
visualiser rapidement et efficacement l’évolution, et de mettre en évidence les
changements de rythme ou de tendance. Il existe plusieurs formes de graphiques
comme la courbe, le graphique circulaire, et l’histogramme.
Les clignotants : Ils correspondent à « des signaux visuels faisant ressortir un écart
significatif après la comparaison de la valeur de l’indicateur avec un seuil limite
ou une norme de référence, le fait qu’ils s’allument témoignés d’une anomalie,
d’une dégradation ou d’un écart par rapport à l’objectif, l’aspect visuel du
clignotant peut s’agir d’une coloration, d’un cadran (une barre graduée), d’un
pictogramme, ou d’une alarme sonore »
Les commentaires : Le commentaire doit apporter une valeur ajoutée par rapport aux
chiffres et aux graphiques qui figurent déjà sur le tableau de bord. Le style
télégraphique est tout à fait adapté et suffisant. On peut soit regrouper l’ensemble
des commentaires dans une même page au début du tableau de bord, soit à la fin
du tableau de bord, ou insérer un commentaire à côté des chiffres visés.
4. Le système d’information :
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4.2. Finalités de système d’information :
Face aux besoins d’information inhérente au fonctionnement de l’entreprise J.L Peaucelle
identifie trois finalités essentielles d’un système d’information :
5. La comptabilité générale :
La comptabilité générale est un outil de gestion qui permet d’enregistrer, classer et
analyser toutes les opérations effectuées par l’entreprise. Il s’agit des opérations d’achat, de
vente, d’emprunt et de prêt, payement des salaires et de crédits des fournisseurs.
J.P. LEVENE, définit la comptabilité générale comme un « système d’organisation et de
traitement de l’information, permettant l’établissement des états de synthèse en conformité
avec les dispositions du plan comptable ». Elle renseigne sur la composition et la valeur du
patrimoine, elle est la première source d’information de l’entreprise et permet :
De constater les produits et charges que la firme génère au cours d’un exercice et de
déterminer le résultat qui en découle.
De dresser, à la fin de chaque exercice, un état de sa situation patrimoniale (bilan) et
éventuellement d’en étudier l’évolution.
Par ces deux aspects, elle forme un outil d’analyse non négligeable pour le contrôle de
gestion.
Pour que la comptabilité générale soit un outil de contrôle de gestion, elle doit subir quelques
adaptations :
Fournir les documents de synthèse sur des périodicités plus rapprochées.
Préciser le mode de traitements des postes évalués lors des travaux de fin d’exercice.
Etabler les charges dont la fréquence de la facturation est faible.
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Rapprocher les documents de synthèse à des normes prévisionnelles ou à la situation
précédente.
Neutraliser les effets de l’inflation sur les comptes, lorsque celle-ci est significative.
La comptabilité générale représente un outil de contrôle de gestion, elle constitue la
première source d’information de l’entreprise. Cependant, il présente des limites qui
proviennent de sa lourdeur, de son exhaustivité et de la complexité à laquelle elle se trouve
tenue par la législation économique et fiscale. Il en résulte qu’il est le plus souvent tardif,
trop détaillé et peu compréhensible pour les gestionnaires opérationnels.
6. Le reporting :
Le reporting est un ensemble de documents qui ont pour objectifs d’informer la hiérarchie
de la situation et des résultats des centres de responsabilités.
Le Reporting est un outil de contrôle, il permet de rendre compte des activités déléguées et
de faire remonter les informations des unités élémentaires jusqu’au sommet de la hiérarchie.
il focalise l’attention des dirigeants sur les objectifs délégués à leurs subordonnés, ce qui leur
permet de juger l’information reçue pour pouvoir prendre la décision.
Conclusion :
Le contrôle de gestion est conçu pour être un processus permanent chargé d’intervenir
avant, pendant et après l’action. Il est adapté aux orientations stratégiques et à l’établissement
du cadre d’un système de mesures des performances parce qu’il s’appuie sur les outils
pertinents tels que la comptabilité analytique gestion budgétaire, tableau de bord et système
d’information.
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Partie
pratique
(Étude de cas)
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Etude de cas
La société Horizon Clair est spécialisée dans la maintenance et la réparation d’imprimantes de
toutes marques à usage domestique ou professionnel.
Les clients peuvent soit déposer leur imprimante dans les locaux de la société, soit demander
l’intervention d’un technicien à domicile, le déplacement étant à leur charge. Deux tarifs sont
proposés selon le cas de figure.
En raison d’un recours accru à la numérisation, la demande des clients tend à diminuer et le
résultat est déficitaire depuis quelques années. Le dirigeant s’interroge sur le positionnement
de ses services ; il aimerait savoir si les deux modalités de réparation doivent être poursuivies.
Q CU MT Q CU MT
34
TOTAL DES CHARGES 126 33,54 4 226 88 46,28 4 073
INDIRECTES
(a) 0,5 heure par réparation sur place et 0,75 heure par réparation chez le client.
Le dirigeant obtient un résultat analytique déficitaire de 553 DH. Il aimerait discuter de ses
calculs et en comprendre les limites. Il vous demande de l’aider.
Plusieurs pistes d’amélioration émergent de vos échanges :
• Le résultat de la comptabilité financière du mois de mars N est de 580 DH. Pourtant, le
résultat analytique est déficitaire de 553 DH. Le dirigeant vous explique qu’il n’a pas intégré
un chiffre d’affaires de 1 134 DH associé à des prestations de conseil rémunérées lors
d’interventions chez les clients. Ces produits sont récurrents mais, au vu de leur faible
montant, le dirigeant a préféré ne pas les traiter dans son analyse. Il n’est pas possible de
répartir les coûts joints entre les réparations chez les clients et ces prestations de services.
• Vous apprenez également qu’un résultat exceptionnel déficitaire de 200 DH est intégré dans
les charges indirectes du centre d’administration et de finance.
• Le dirigeant vous explique que le service administratif et financier est une fonction support à
l’activité de réparation. Le service commercial est totalement indépendant.
• Le dirigeant précis également que sur les 126 réparations sur place terminées, certaines sont
commencées en février N (charges de février N égales à 670 DH) et que d’autres ne sont pas
achevées en mars (valeur estimée à 1 200 DH).
• Le service commercial, en raison d’absences imprévues d’un salarié, a réalisé un chiffre
d’affaires inférieur de 20 % par rapport au chiffre d’affaires mensuel moyen des derniers
mois. 40 % des charges indirectes de ce centre sont fixes.
Partie I :
Travail à faire :
1- À partir des pistes d’amélioration identifiées dans l’énoncé, établissez le nouveau tableau
de répartition des charges indirectes ?
2- Calculez les coûts de revient et les résultats en tenant compte des nouvelles charges
indirectes, des en-cours et du chiffre d’affaires liés aux réparations chez les clients ?
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Partie II :
À la suite de vos échanges avec le dirigeant de la société Horizon Claire, des précisions sur
l’activité sont apparues. Elles sont récapitulées dans le tableau suivant :
(a) En mars N, 21 réparations ont fait l’objet d’une réclamation : un tiers concerne des réparations sur
place et deux tiers des réparations chez les clients.
(b) L’activité du mois de mars N correspond à 80 % de l’activité normale du centre. 80 % des charges
de communication et 20 % des charges de gestion des clients sont fixes.
(c) Total des charges indirectes autres que celles de la comptabilité et de la communication.
Travail à faire :
2- Calculez les coûts de revient et les résultats en tenant compte des nouvelles charges
indirectes, des en-cours et du chiffre d’affaires liés aux réparations chez les clients ?
3- Quelle méthode de calcul conseiller au dirigeant ? Faut-il, selon vous, abandonner l’une
des deux modalités ?
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Partie III :
Le dirigeant vous fournit des informations complémentaires afin de vérifier la couverture des
charges communes pour les deux modalités. À l’aide d’un système d’information plus
performant, il est possible de qualifier plus précisément les charges indirectes.
Suivi des Les réclamations nécessitent toujours le même travail de vérification (que les
réparations réclamations soient avérées ou non). Globalement, ce coût est de 300 DH
pour les réparations qui avaient été réalisées sur place et de 700 DH pour les
réparations chez les clients.
Gestion des achats Le coût lié à la gestion des achats est de 1,87 DH par réparation.
non stockés
Communication Le coût de 900 DH n’est pas affecté par le nombre de réparations à réaliser.
Gestion des clients Le coût total de la gestion des clients est de 300 DH pour les réparations sur
place et de 600 DH pour les réparations chez les clients.
Comptabilité Le coût de 3 300 DH n’est pas affecté par le nombre de réparations à réaliser.
Comme l’objectif n’est ni d’évaluer des stocks, ni de calculer la rentabilité des réparations, la
sous-activité et les encours ne sont pas intégrés dans l’analyse.
Travail à faire :
1- Quelle hypothèse de travail faut-il poser pour calculer les marges sur coût variable ?
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Correction
Analyse du sujet :
Partie I :
Cette partie traite du calcul du coût complet à partir de la méthode des centres d’analyse.
1. À partir des pistes d’amélioration identifiées dans l’énoncé, établissez le nouveau
tableau de répartition des charges indirectes ?
Dans un premier temps, il faut redéfinir les charges indirectes.
Méthode :
Veillez à l’ordre des calculs : il faut commencer par déterminer les charges incorporables. Ensuite,
il faut s’interroger sur le découpage des centres d’analyse et sur l’éventuelle répartition secondaire.
Une fois que les charges indirectes sont définies par centre principal, il faut vérifier le niveau de
l’activité. Après avoir listé les unités d’œuvre (UO), il est possible d’en déterminer le coût.
Le résultat exceptionnel déficitaire de 200 DH ne doit pas être intégré dans le calcul du coût
car il n’est pas amené à se reproduire. Les charges du centre d’administration s’élèvent donc à
3 300 DH (3 500 – 200). Si le service administratif et financier est une fonction support, ce
centre d’analyse est un centre auxiliaire et non un centre principal. Il convient de répartir les
charges indirectes de ce centre dans le centre principal « Réparation ».
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Service commercial
Charges indirectes 1 800
Charges fixes Charges variables
Part des charges 720
Coefficient d’IR 0,80 1 080
Charges indirectes IR 576 1 080
Tableau de répartition des charges indirectes
2. Calculez les coûts de revient et les résultats en tenant compte des nouvelles charges
indirectes, des en-cours et du chiffre d’affaires liés aux réparations chez les clients ?
Pour calculer les coûts de revient, il faut reprendre les charges directes indiquées dans
l’énoncé et repartir des charges indirectes du tableau de la question précédente.
Méthode :
Comme les prestations de service ne sont pas stockées, il n’est pas utile de définir un
coût d’approvisionnement, un coût de production et un coût de revient. Dès lors,
l’analyse des en-cours et du chiffre d’affaires joint peut être réalisée à la fin du calcul.
Q CU MT Q CU MT
Le chiffre d’affaires des prestations de conseil est directement lié à l’activité des réparations
chez les clients : il doit apparaître dans le calcul des coûts même si son montant est faible.
Méthode :
Les prestations de conseil sont des produits joints. Comme il n’est pas possible de
répartir les charges jointes, ce chiffre d’affaires vient en diminution du coût de revient
des réparations chez les clients.
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Si des réparations sont commencées au cours du mois précédent et d’autres non achevées au
cours d’un mois, cela signifie que des en-cours existent. Il convient alors de déterminer le
coût des maintenances terminées.
Attention :
Pour évaluer la rentabilité d’un service, il faut s’appuyer sur les charges associées aux
prestations de service. Les charges d’une période ne correspondent pas forcément aux
charges associées aux produits ou services terminés ; il faut ajouter la valeur des en-cours
initiaux et retrancher la valeur des en-cours finaux des charges totales.
Q CU MT Q CU MT
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Partie II :
1. Établissez le coût par inducteur de coût ?
Pour établir le coût par inducteur de coût, il faut déterminer le nombre d’inducteurs de coût
pour chaque activité. N’oublions pas que les activités commerciales sont en sous-activité :
Activités commerciales
Communication Gestion des clients
Charges indirectes 900 900
CF CV CF CV
Part CF et CV 720 180
Coefficient d’IR 0,80 180 0,80 720
576 180 144 720
Charges indirectes 756 864
IR
Les activités de réparation technique et de gestion des clients peuvent être regroupées car elles
dépendent du même inducteur de coût : les charges indirectes de ces activités sont de 2 464
DH (1 600 + 864). De même, les activités de communication et de comptabilité sont
regroupées pour un total de charges de 4 056 DH (756 + 3 300).
Méthode :
Les activités qui suivent le même inducteur de coût peuvent être regroupées pour les
calculs. Toutefois, en cas de stockage, veillez à ne regrouper que les activités d’un même
cycle. Il n’est pas possible de regrouper une activité d’approvisionnement et une activité de
distribution !
(a) Voir charges directes d’approvisionnement fournies au début de l’énoncé (756 + 528).
(b) 2464 + 1000 + 400
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Attention :
2. Calculez les coûts de revient et les résultats en tenant compte des nouvelles charges
indirectes, des en-cours et du chiffre d’affaires liés aux réparations chez les clients ?
On obtient le tableau de calcul des coûts de revient et résultats suivant :
Q CU Total Q CU Total
Gestion des achats non stockés 756 0,31 234 528 0,31 164
Les résultats obtenus avec les deux méthodes ne sont que très légèrement différents : les
réparations chez les clients génèrent le résultat le plus élevé (en unitaire et au total) et les
réparations sur place génèrent un résultat déficitaire avec la méthode des centres d’analyse et
tout juste positif avec la méthode d’inducteur de cout.
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Comme aucune différence n’apparaît dans l’organisation du travail (pas d’effet série ou de
différentiation, par exemple), il serait cohérent de proposer au dirigeant la méthode la plus
rapide à mettre en œuvre. Si les unités d’œuvre sont bien retenues ici, la méthode des centres
d’analyse peut être privilégiée. Une méthode plus longue et nécessitante l’obtention
d’informations plus précises entraînerait un alourdissement des procédures.
Un résultat négatif indique que le bien ou service n’est pas rentable. Cependant, avant de
décider d’abandonner le produit, il faut vérifier s’il contribue à la couverture des charges
communes.
Il n’est donc pas encore possible de conseiller le dirigeant : il faut au préalable calculer la
marge sur coût variable (MCV) des deux modalités.
Partie III :
1. Quelle hypothèse du travail faut-il poser pour calculer les marges du coût variable ?
Au vu des informations de l’énoncé, il est supposé que les charges directes
(d’approvisionnement, de main-d’œuvre directe et de déplacement) sont variables.
Méthode :
Il faut, dans un premier temps, classer les charges en séparant :
- les charges fixes et variables, d’un côté ;
- les charges directes et indirectes, d’un autre côté.
Les charges directes et variables sont constituées par les charges directes
d’approvisionnement, de main- d’œuvre directe et de frais de déplacement (par hypothèse),
mais elles incluent également les charges de réparation technique et les charges de gestion des
achats.
Les charges directes et fixes sont constituées par les charges de suivi des réparations et les
charges de gestion des clients.
Les charges indirectes et fixes (charges communes) sont constituées par les charges de
communication et les charges de comptabilité.
Attention :
Un coût pouvant être exprimé unitairement (en fonction des réparations) signifie que la
charge est variable. Lorsque le coût est global, il n’est pas dépendant du volume
d’activité.
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Réparations sur place Réparations chez le client
Q CU MT Q CU MT Total
Gestion des achats non stockés 126 1,87 236 88 1,87 164,56 400
Résultat 779
Les MCV des deux modalités de réparations sont positives : les deux catégories de réparations
permettent la couverture des charges fixes. Les réparations chez le client ont les contributions
en valeur absolue et en valeur relative les plus élevées.
Les MCS des deux modalités de réparations sont également positives : les deux catégories de
réparations permettent la couverture des charges communes. Abandonner une des deux
modalités, à court terme, entraînerait une diminution du résultat.
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Conclusion générale :
Les entreprises évoluent dans un environnement turbulent qui se caractérise par des
changements internes et externes, pour cela le contrôle de gestion évolue constamment pour
répondre aux besoins d’informations des gestionnaires dont les exigences changent en
fonction du contexte économique et social. Ce système d’information et d’aide à la décision
pour les gestionnaires tire également parti des évolutions théoriques et empiriques des
méthodes et outils. Au travers de ces évolutions, quelques axes majeurs semblent se dessiner.
Il ne s’agit pas nécessairement de nouveaux outils, mais plutôt de changement de perspectives
qui induisent le plus souvent une utilisation différente des outils existants.
Au cours du premier chapitre nous avons étudié les notions de base du contrôle de gestion
en offrant une vision globale à l’ensemble de ses concepts, ses objectifs, et ses champs
d’application fondamentaux. au deuxième chapitre nous avons choisi d’étudier les notions de
base de la performance, dans le dernière chapitre, nous avons traité les outils et les étapes du
processus contrôle de gestion qui repose sur quatre phases : la planification, budgétisation,
action, et suivi des réalisations.
En guise de conclusion, nous dirons que le contrôle de gestion permet à l'entreprise de
dégager l'adéquation optimale des ressources aux besoins de garantir la maîtrise des
évolutions des dépenses et de se prémunir contre les risques qu'elle est exposée.
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Bibliographie
Ouvrages :
46