Rapport de Stage

Rapport de stage
Les difficultés relatives à l’évaluation de stocks ; Cas d’une société industrielle

Cycle d’Expertise Comptable ISCAE
DIPLOME NATIONAL D'EXPERTISE COMPTABLE (ISCAE)
4ème RAPPORT SEMESTRIEL DU CONTROLE DE STAGE
Période :
Stagiaire :
Maître de stage :
Contrôleur de stage :
I. IDENTITE DU STAGIAIRE
Date de naissance :
Adresse :
Situation de famille :
Diplôme : .
Rapport de stage
II. DEROULEMENT DU STAGE
Date d'inscription à l'ISCAE :
Date du démarrage effectif du stage :

Avez-vous rencontré des difficulté
pour trouver un maître de stage :
Avez-vous changé de maître de stage? :

Si oui, pour quelles raisons ?
Avez-vous rencontré des difficultés

Pour suivre les cours à l'ISCAE?
Si oui, de quel ordre? :
Avez-vous des difficultés pour

effectuer les travaux qui vous ont
été confiés par votre maître de stage?
Si oui, de quel ordre? :
Vos remarques et observations

concernant le déroulement de votre Mon stage se déroule dans de bonnes conditions.
stage durant le semestre : Par ailleurs, j'ai eu l'occasion de participer
davantage dans des mission d'audit au sein de
sociétés industrielles et commerciales, ce qui m'a
permis d'approfondir mes connaissances acquises
en matière d'audit.
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Rapport de stage
III. OBJET DE L'ETUDE TRAITEE
« Les difficultés relatives à l’évaluation de stocks

Cas d’une société industrielle »
IV. APPRECIATION DU MAITRE DE STAGE
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
V. APPRECIATION DU CONTROLEUR DE STAGE
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
VI. TRAVAUX EFFECTUES:
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NATURE DES TRAVAUX NATURE DES DOSSIERS NOMBRE

D'HEURES
1. Examen des procédures de Dossiers d'audit et de

contrôle interne et des comptes Commissariat aux Comptes de 580 h
au titre d'audit et de diverses sociétés industrielles
Commissariat aux Comptes et de services
suivant les dispositions de la loi
17-95.
2. Pratique de l'organisation Mission d'assistance

comptable. comptable. 123 h
Sociétés nationales et
3. Consulting fiscal, conseil et multinationales , questions 36 h
orientations fiscales. fiscales diverses (IS,
IGR,TVA).
4. Pratique du droit des affaires.
5. Travaux divers Recherches; études
6. Informatique 19 h
7. Vie du cabinet Organisation; Séminaires 25 h
8. Formation. 120 h
Signature du stagiaire:
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SOMMAIRE
INTRODUCTION
1. LES DIFFICULTES RELATIVES A l’EVALUATION DE STOCKS
1.1 Les difficultés rencontrées lors de la quantification
1.1.1 L’inventaire physique.
1.1.2 Démarche générale du Commissaire aux comptes .
1.1.3 Difficultés liées à l’observation des inventaires
1.1.4 Le bouclage quantitatif des stocks.
1.2 Les règles de valorisation des stocks et en-cours.
2.1.1 L’évaluation de stock à la date de clôture ou à l’inventaire.
2.1.2 La sous activité ou suractivité.
2.1.3 les provisions pour dépréciation des stocks.
2.1.4 La valeur à l’arrêté des comptes (Valeur au bilan).

.
2. CAS PRATIQUE : EVALUATION DE STOCKS SEMI FINIS ET FINIS D’UNE

SOCIETE INDUSTRIELLE
2.1 Exposé du cas.
2.2 Evaluation des stocks.
CONCLUSION
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Rapport de stage
INTRODUCTION
1 DIFFICULTES RELATIVES A L’EVALUATION DES STOCKS
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1.1 Les difficultés rencontrées lors de la quantification des stocks.
1.1.1 l’inventaire physique
1.1.1.1 définitions et bases légales;
L’évaluation nécessite la mise en œuvre d’un inventaire physique annuel ; celui- ci

doit être réalisé à la clôture de l’exercice (ou le plus proche possible de cette date) ;
L’inventaire des stocks est un état détaillé et estimatif des stocks et en-cours ; cet
inventaire extra comptable comporte deux opérations primordiales :
 l’établissement de la liste complète, par groupe, des divers composants

des stocks ;
 l’évaluation des existants réels ainsi constatés.
La loi comptable dans son articule exige le recours au moins une fois par année un
inventaire de ses actifs et passifs.
Les usages admettent que l’inventaire peut se dérouler selon les disponibilités, avant la
date de clôture (préclosing ou intérim), dans la mesure où l’inventaire à la date de
clôture peut être reconstitué à partir de celui ayant déjà effectué.
1.1.1.2 Grandes lignes des principales procédures;
Les deux principes fondamentaux qui permettent une bonne connaissance des
existants en stock dans les entreprises sont :
 La tenue d’un inventaire permanent en quantités ;
 L’existence et la bonne application de procédures de prise d’inventaire

physique.
Ces conditions sont généralement réunies dans les grandes ou dans les entreprises bien
structurées alors qu’il est rare de voir utiliser un système d’inventaire permanent dans
la petite et moyenne entreprise. Cette absence constitue un handicap certain car elle
rend impossible les comparaisons entre quantités théoriques et quantités dénombrées
alors que ce recoupement est un moyen efficace de vérifier que l’inventaire physique a
été effectué de façon satisfaisante et que l’inventaire permanent est un instrument
fiable.
L’organisation des inventaires dépend de la nature de l ‘activité et des stocks. Elle peut
donc être variable selon les entreprises mais les grandes lignes suivantes constituent la
charpente de toute procédure d’inventaire :
 Choix d’une date ;
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 Préparation des lieux de stockage ;
 Détermination du personnel chargé de l’inventaire ;
 Arrêt des mouvements pendant le déroulement de l’opération de

l’inventaire ;
 Dénombrement et saisie de l’inventaire ;
 Centralisation et suivi des quantités ;
 Procédures de séparation des exercices ou de chevauchements.
1.1.1.3 Supports techniques de l’inventaire physique :
Les supports techniques ont pour objectif de faciliter la prise d’inventaire ; il s’agit
notamment de :
 Liste-mémoire des principales procédures d’inventaire physique des

stocks ;
 Feuille de comptage ;
 Fiche ou ticket d’inventaire ;
 Suivi de fiches de comptage ;
 Récapitulatifs des fiches de comptage.
1.1.2 Démarche générale du Commissaire aux Comptes :
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Rapport de stage
Les différentes étapes de l’observation physique par le commissaire aux comptes sont
résumées dans le schéma suivant :
NON
Les stocks sont- ils significatifs ? Prévoir si
nécessaire
autres
OUI contrôles
NON
AVANT Existence de procédures
oui
NON Avis et
Fiabilité des procédures conseils de
la direction
OUI
NON
PENDANT Sont elles correctement
appliquées ? NON
OUI
NON Incidence éventuelle des

APRES Inventaire correctement appliquée faiblesses et anomalies
sur la certification
1.1.3 Difficultés liées à l’observation des inventaires
 Problèmes liés à la mesure :
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Rapport de stage
Certains produits ou articles peuvent poser des problèmes de mesure.

Ces problèmes sont généralement bien maîtrisés par les professions
concernées. Notons par exemple :
 les produits pondéreux (charbon en tas , mineraix, coke de

pétrole…) qui nécessitent des techniques de conversion de
volume ,d’où le recours à des géomètres externes assermentés
pour une approximation de l’existant physique à la date de
clôture ;
 le comptage de quantités importantes de petites pièces (vis,

écrous, rondelles qui s’effectue par comptage d’un étalon après
pesage et application au poids de l’ensemble de population ;
 Pour des sociétés spécialisées dans le câblage, les bobines

constituent une matière première primordiale dont les densités
différent selon les rayons et diamètres de chaque catégorie et qui
font l’objet de pesage puis de conversion en mètres.
 Problèmes liés à la qualité :
L’identification de la nature de certains produits ou de l’usure et de la

dépréciation des articles inventoriés peut parfois poser des problèmes
techniques qui pourront être résolus en faisant appel à un technicien
ou en faisant procéder à des analyses sur des échantillons prélevés
lors de l’inventaire physique ;
Nous pouvons citer dans ce cadre, les sociétés oeuvrant dans le

domaine de gaz, qui sont obligées de prélever des échantillons à
soumettre à des analyses, auprès de laboratoires de renommée, afin
de déterminer le volume de gaz lors de clôture ;
Les informations communiquées par la société dans ce sens, sont à

titre d’exemple : la température (degrés), la pression (Bars),…
 Problèmes liés aux produits en- cours :
Le commissaire aux comptes sera souvent confrontée à des

problèmes particuliers d’identification des produits et de leur stade
d’avancement, lors de l’observation des travaux en cours.
Il pourra s’assurer que les informations portées sur les fiches ou

feuilles d’inventaire semblent raisonnablement correspondre à l’état
d’avancement, comparer ces informations avec les documents de
production et les fiches de suivi des différentes opérations et si

nécessaire faire appel à un technicien de l’entreprise.
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Rapport de stage
1.1.4 Le bouclage quantitatif des stocks :
Il s’agit d’un ensemble de travaux effectués qui permettent d’avoir une assurance
raisonnable que les quantités servant comme base pour la valorisation des stocks à la
date de clôture, sont réels, exhaustifs et émanent de l’inventaire physique et qui sont
résumés comme suit :
 Rapprocher les informations relevées lors de l’inventaire de l’état final

des stocks (Sondages ponctuels, exhaustivité de la récapitulation des
comptages….) ;
 Si les quantités finales par produits résultent de la centralisation de

plusieurs zones de comptage, vérifier les additions de quantités ;
 Au cas où les inventaires ont lieu à une date antérieure à la date du bilan :
 Pointer les montants du grand livre à la date de l’inventaire avec

les états récapitulatifs valorisés des stocks à cette date ;
 Rapprocher les montants inscrits en entrées et sorties des stocks
au grand livre aux achats (partie concernant les stocks) ; à la
production (sorite des stocks pour entrées en production et sorties
de production pour entrées en stock) et les ventes.
 En cas d’inventaire tournants :
 Vérifier que le programme des comptages a bien couvert tous les

stocks au moins une fois par dans l’année ;
 Vérifier la récapitulation, le dépouillement des sondages effectués
et la prise en compte des écarts ;
 Récapituler les écarts sur l’année et s’assurer qu’ils ne sont pas
significatifs ;
 Pour les stocks détenus par des tiers ou pour des tiers : appliquer
la procédure de confirmation directe ;
 Pour les marchandises en transit, vérifier avec les documents
d’expédition, factures de douane ; et vérifier la réception par la
suite ;
 Pour les travaux en cours, vérifier le stade d’avancement avec les
documents permettant de suivre la production (l’existence
physique de ces travaux doit être vérifiée en même temps que le
reste des stocks.
 Vérifier les dernières réceptions de l’exercice et les dernières livraisons,

les transferts entre ateliers ou avec les sous traitants.
1.2 Les règles d’évaluation des stocks et en-cours.
1.2.1 L’évaluation à la date de clôture.
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Rapport de stage
A leur date d’entrée dans le patrimoine de l’entreprise, les stocks et en-cours sont
enregistrés au :
1.2.1.1 Coût d’acquisition, pour les biens acquis à titre onéreux

(approvisionnements et marchandises) ;
Le coût d’acquisition appelé aussi « coût réel de caractère définitif », est

déterminé par l’addition des éléments suivants :
 Prix d’achat : C’est le montant en Dirhams résultant de l’accord des

parties à la date de l’opération ; En sont déduits les taxes légalement
récupérables ,les Rabais remises et ristournes sur factures d’achat et
déduits directement des comptes d’achats correspondants.
Il n’est pas tenu compte des escomptes de règlement qui constituent un

produit financier et non une diminution du prix d’achat.
 Frais accessoires d’achat : Ce sont les charges directes ou indirectes

liées à l’acquisition pour la mise en état d’utilisation du bien ou pour son
entrée en magasin ;
Il s’agit de coûts externes et, éventuellement internes.
 Coûts externes : droits de douanes, assurances-transport,

frais de transit, TVA et taxes assimilées non récupérables ;
 Coûts internes : Frais de transport par l’entreprise, frais de

réception soit le déchargement et manutention.
Ne sont pas à retenir, à titre d’exemple :
 Les frais financiers internes et externes ;
 Les frais de distribution engagés avant la production ;
 Les frais ultérieurs de stockage.
1.2.1.2 Coût de production, pour les biens (produits et en-cours).
Le coût de production est égal au coût d’acquisition des matières consommées

augmenté des charges directes et d’une fraction des charges indirectes de production :
la faculté d’introduire les intérêts des capitaux empruntés pour financer la fabrication
dudit stock est limitée à celui dont le cycle de production dépasse nécessairement la
durée de l’exercice ; la justification et le montant de ces inclusions est à mentionner

sur les états annexes.
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Rapport de stage
Par conséquent, il est donc constitué du coût des approvisionnements augmenté des
autres coûts engagés par l’entreprise au cours des opérations de production, pour
amener le bien dans l’état et à l’endroit où il se trouve.
 Coût d’acquisition des approvisionnements consommés pour la

production ;
 Charges directes de production : le coût d’un produit est constitué :
 Des charges qui lui sont directement affectés, qui sont des
charges variables ou aussi opérationnelles ;
 Des charges qui peuvent être rattachés à ce coût sans ambiguité,

même si elles transitent par les centres d’analyses ; certaines de
ces charges peuvent être variable comme ils peuvent être des
charges de structure
 Charges indirectes de production : Ce sont les charges qui peuvent être

raisonnablement rattachées à la production du bien.
Il n’existe pas de liste exhaustive des charges devant entrer dans le coût
de production, du fait de la diversité des situations -relatives aux
activités- auxquelles peut être confrontée toute société et qu’il
appartiendrait à l’entreprise de résoudre.
En général, en sont exclues les frais financiers, les frais de recherche de

développement, les frais d’administration générale ;
Toutefois, nous allons dresser une liste des charges qui font l’objet
généralement d’inclusion dans le coût de production , dont notamment :
 Charges de congés à payer : représentent une charge de

l’exercice au titre duquel les droits sont acquis aux
salariés du fait de leur participation à l’activité de
l’entreprise ;
 Amortissements : A retenir les dotations pour dépréciation
constatés, car seuls ces amortissements ont la nature de
charge d’exploitation ;
 Frais administratifs ;
 Frais de stockage ;
 autres redevances ;
 Frais d’assurance …
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Rapport de stage
Les stocks et productions en cours doivent être évalués unité par unité ou catégorie par
catégorie. L’unité d’inventaire est la plus petite qui puisse être inventoriée sous chaque
article de la nomenclature.
Tableau récapitulatif des éléments constitutifs du coût d’entrée
Nature des stocks Coût d’acquisition Coût de production

= =
Prix d’achat Coût d’acquisition des matières
+ consommés
Frais accessoires +
d’achat charges directes et indirectes de
production
Matières premières x
Autres
approvisionnements x
En-cours de production x
Stocks de produits
(produits intermédiaires,
finis, résiduels)
x
Marchandises revendues
en l’état x
1.2.2 La sous activité (méthode d’imputation rationnelle).
Dans le cas de production inférieure à la capacité normale, la part de charges fixes non
imputée se trouve ainsi rattachée à l’exercice dans lequel est constatée la sous- activité
et reste donc à sa charge.
Selon la méthode de l’imputation rationnelle préconisée par les dispositions du

CGNC, pour chaque stade de production et de distribution, le montant de charges fixes
retenu en vue de l’incorporation dans les coûts est égal à leur montant réel multiplié
par le rapport : Niveau réel d’activité / Niveau normal d’activité.
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Rapport de stage
Elle représente, compte tenu des différents niveaux d’analyse, unités d’œuvre et
charges fixes correspondantes, la somme de toutes les charges de sous activité de
l’entreprise incluses dans toutes les charges concourant à la détermination du résultat
de l’exercice et figurant au compte de résultat.
Par comparaison, en fin d’exercice entre l’activité réelle et l’activité normale, un taux
de sous- activité est déterminé (méthode de l’imputation rationnelle) ;
Le taux de sous-activité ne concerne que les charges fixes, les charges variables étant
fonction de l’activité de l’entreprise. Son calcul s’avère délicat dans la pratique.
Sur le plan pratique, le traitement de la sous- activité incluse dans les charges
incorporables diffère selon que l’entreprise valorise ses stocks au coût réel ou au coût
standard
 Coût réel :
Par la méthode de l’imputation rationnelle, la quotité incorporable de charges fixes

(directes et indirectes) est corrigé du montant des charges de sous- activité avant son
imputation dans la production stockée.
 Coût standard :
 Charges variables : elles sont imputées dans les stocks pour

le volume d’activité réalisé,. Ainsi la méthode de
l’imputation rationnelle se fait d’elle même, la non
imputation reflétant la sous- activité.
Toutefois, en fin d’exercice, cette non imputation représente une
différence d’incorporation. Cette différence n’est pas
réincorporable à la production stockée, selon le principe de
prudence.
 Charges fixes : le coût standard ayant été imputé durant

l’exercice en fonction de l’activité prévisionnelle de
l’exercice de l’exercice, il est nécessaire de corriger la
production stockée par la méthode de l’imputation
rationnelle afin de réduire la production stockée à ce qu’elle
aurait été si l’activité avait été normale.
La somme de toutes les corrections apportées à chaque stade de l’évaluation des stocks
représente la charge globale de sous- activité à exclure de la production stockée.
1.2.3 les provisions pour dépréciation.
Pour l’arrêté des comptes, l’évaluation est faite distinctement en comparant leur valeur
actuelle et :
 Leur coût réel d’entrée s’il s’agit d’articles ou de catégories individualisables ;
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Rapport de stage
 Leur coût estimé d’entrée par la méthode du CMUP ou la méthode PEPS.
C’est la plus basse des deux valeurs comparées qui est retenue. Si cette valeur est la
valeur actuelle, celle- ci est présentée à partir du coût d’entrée par application à ce
dernier d’une provision pour dépréciation
La valeur actuelle est la valeur vénale d’un bien à la date de l’inventaire. Cette valeur
s’apprécie en fonction du marché et de l’utilité du bien pour l’entreprise. La valeur
actuelle calculée par référence au prix du marché s’entend nette de la totalité des frais
restant à supporter pour parvenir à sa réalisation.
La valeur nette réalisable est donc égale au prix de vente estimé (prix du marché),
diminué des coûts d’achèvement et des coûts qui sont nécessairement encourus pour
réaliser cette vente.
Ainsi le prix du marché, c’est à dire le prix de vente potentiel, servira de base au calcul
de la valeur d’inventaire :
 Pour les marchandises revendues en l’état après diminution des frais de

distribution correspondants ;
 Pour les produits finis ;
 Pour les produits en cours après déduction des coûts de production restant à
supporter pour les amener au stade final de la production.
1.2.4.1 Produits intermédiaires :
Ils sont évalués à la valeur de réalisation nette, mais deux solutions paraissent
possibles selon les débouchés de l’entreprise :
 s’ils ne peuvent être vendus que finis (cas le plus fréquent),

le prix du marché à retenir est le prix de vente du produit fini
diminué des frais de distribution et des coûts d’achèvement ;
 s’ils peuvent être vendus tels quels, le prix du marché sera
différent selon qu’ils sont destinés à être vendus en l’état
(prix de vente du produit intermédiaire diminué des frais de
distribution) ou bien seulement en tant que produits finis
 (prix de vente du produit fini diminué des charges de
production à venir et des frais de distribution).
1.2.4.2 En cours de production :
Pour les évaluer, la méthode à utiliser est fonction notamment des composants de la
production et des différents stades d’avancement, mais la valeur de réalisation nette
est, en pratique, la règle la plus souvent retenue. Elle l’est systématiquement pour les
travaux en cours de contrats à long terme.
1.2.4.3 Matières premières et approvisionnements :
16
Rapport de stage
les ditesmatières destinées à être consommées au cours du processus de production ne

doivent pas être dépréciées, si les produits finis auxquels elles sont incorporées sont
vendus à un prix égal ou supérieur à leur coût.
1.2.4 Valeur à l’arrêté des comptes (valeur au bilan) :
Pour l’arrêté des comptes, coût d’entrée et valeur actuelle (valeur vénale) sont
comparés et le plus faible des deux est retenu. Si la valeur prise en compte est la
valeur, celle- ci est présentée à partir du coût d’entrée par application à ce dernier
d’une provision pour dépréciation
La dépréciation des stocks ne peut être enregistrée directement en réduction du coût

d’entrée (principe de non compensation). Le coût d’entrée doit être maintenu .
2 CAS PRATIQUE :
17
Rapport de stage
2.1 Exposé du cas : Evaluation des stocks de produits intermédiaires et de
produits finis
2.1.1 Objet social :
La société a pour objet l’extraction, la fabrication, le transport, la commercialisation,

l’importation de tous liants hydrauliques, matériaux de construction et tous produits
pouvant être employés dans la construction et les travaux publics, dont le clinker, le
ciment et les liants hydrauliques en général, les liants routiers, les bétons et leur mise
en place, les sables et les granulats.
Actuellement, les importations de clinker et de ciment sont soumises à des droits

d’importation. Cette tarification douanière est appelée à connaître une baisse annuelle
de 10% l’an, dès l’entrée en vigueur de l’accord de libre échange entre le Maroc et
l’Union Européenne, à partir du 1er Mars 2003.
La commercialisation du ciment suit un circuit classique : les usines vendent en grande

partie aux négociants qui ravitaillent les revendeurs. Ceux- ci alimentent à leur tour les
entrepreneurs et les particuliers.
Le ciment est livré dans sa quasi totalité dans des sacs de 50 kg. Les livraisons en vrac
ne portent que sur une faible partie de la production (10 % ) et sont destinées
essentiellement aux grands chantiers ou à des utilisateurs qui disposent de silos.
Le transport du ciment s’effectue à hauteur de 90% par route, le reste est acheminé par
voie de chemins de fer.
Le schéma de fabrication du ciment se présente ainsi:
Matières premières : ( Calcaire + Argile )
+ Pyrite (Ajout ciment)
= Clinker
+ ( Gypse + Pouzzolaine ) (ajout ciment)
= Ciment
2.2 Evaluation des stocks
18
Rapport de stage
2.2.1 Quantification
Stock initial Arrivage Consommations Stock final

(Tonnes) (Tonnes) (Tonnes) (Tonnes)
Gypse 845,44 43.741,24 41.850,00 2.736,68
Pouzzolane 27.679,06 180.884,52 173.495,00 35.068,58
Pyrite 3.335,88 7.191,40 6.600,50 3.926,78
Coke 4.443,70 84.210,00 65.390,00 23.263,70
Huiles usées 0 401,14 283,02 18,12
Fuel 335,41 1.332,10 1.471,59 195,92
Calcul par vraisemblance des éléments de production au 31/ 10/2002
Circuit : Ciment ------------ Cru
Production de ciment : Réel au 31/10/2001:
CPJ 35 431.183
CPJ 45 245.779
676.962
Calcul par vraisemblance des taux de composition et des consommations :
Qualité Production Composants Taux Con

réel réelle
CPJ 35 431.183 Clinker 68,35% 294.744
Gypse 5,12% 22.116
Pouzzolaine 23,84% 102.804
Filler 2,67% 11.488
CPJ 45 245.779 Clinker 80,60% 198.153
Gypse 5,70% 14.054
Pouzzolaine 13,70% 33.572
Consommation Clinker 492.897
Gypse 36.170
Pouzzolaine 136.376
Filler 11.488
Production/ consommations = Stock final + Sorties - Stock initial
19
Rapport de stage
Production calculée par vraisemblance : Clinker (1) 479.098
Production = Stock Final + Consommation + Exportation - Stock initial

= 35.936 + 492.897 + 24.155 - 73.890
= 479.098
Production réelle suivant le rapport d’activité clinker (2) 479.098
Ecart (2) - (1) 0
Constatations et travaux effectués
o Nous avons procédé à un rapprochement de l’inventaire permanent à

l’inventaire physique; le travail mené s’est révélé satisfaisant, dans la
mesure où aucun écart na été décelé.
o Nous avons validé, par récurrence, les opérations de roll back depuis
l’inventaire effectué au préclosing ; le système mis en place par la
société est fiable et permet un suivi momentané de tous les
mouvements .
o La méthode de passage à Zéro qui consiste à donner par recul, la

quantité réelle des matières premières et du ciment dans les silos à la
date d’inventaire, fait état des observations suivantes :
 En ce qui concerne, le ciment la méthode de passage à zéro a

permis de relever un écart jugé minime par rapport au tonnage du
produit fini à la date de clôture ;
 Pour les matières premières, l’utilisation de la méthode de

passage à zéro tenant compte des mouvements depuis le
préclosing et leur comparaison aux résultats de l’inventaire
physique effectué par le géomètre externe révèle un écart non
significatif qui est dans les normes de la profession.
Cet écart pourrait être expliqué par:
 La non exactitude des mesures prises par les appareils de

géomètres qui donnent des approximations du volume ;
 Le vide pouvant exister dans certains tas ou parties des
stocks ;
 La diversité de densité des matières premières (coke de
pétrole, calcaire…)
20
Rapport de stage
o Nous avons effectué un rapprochement entre le rapport technique
faisant état des consommations des matières premières et adjuvents
(sorties de stocks) pour le bouclage des stocks entre l’état de
l’inventaire au préclosing (fin octobre 2002) et l’état des stocks au 31
décembre 2002.
Constatations : Les mouvements sont tous maîtrisés et les stocks sont

réel et exhaustifs.
rivage de coke de pétrole en cours de route au 31 décembre 2002 est pris
en compte comptablement afin de respecter la présentation des états
financiers.
o Nous nous sommes assurés que les quantités sondées sur les différents
types de stocks lors de l’inventaire physique ont servi de base pour la
valorisation des stocks
2.2.1 Valorisation
La société calcule un coût de production pour la valorisation du clinker et du ciment ;

il s’agit d’un coût complet avec imputation rationnelle des charges fixes ;
La structure de calcul du coût de production telle qu’appliquée par la société est

conforme aux principes du CGNC.
Dans ce cadre, la société met en évidence 4 stades de production :
 Concassé
 Cru
 Clinker
 Ciment
Les principaux faits enregistrés au niveau du calcul du coût :
 Inclusion de la TIC sur le coke de pétrole ;
 Evolution des prix du combustible sur le marché international
Chaque stade comprend sa propre balance analytique générée à travers le système ;
D’autres sections analytiques sont prises en compte :
 Expédition : dont une partie des frais est répartie sur les différents
stades ; cette section ; Par convention ne doit pas supporter plus
de 4% des charges .
21
Rapport de stage
Les frais d’export et les consommations des sacs sont exclus de la

répartition.
 Services généraux : qui comprend toutes les autres charges

communes et dont les frais sont imputées à l’exception des :
o charges sur exercices antérieurs ;
o dotations aux provisions ;
o Dons et cadeaux ;
o Autres rubriques.
Il faut être vigilant quant à l’incorporation de certaines charges générales dans le coût
bien qu’elles ne soient pas incorporables telles que :
o Frais de mission ;
o Frais de publicité et de publications ;
o Dotations aux amortissements d’immobilisations en non valeurs ;
o Avantages en nature (téléphone; logement….)
22
Rapport de stage
Les frais généraux se rattachent aux charges du service commun ; ils sont imputés aux
différents stades comme suit :
Structure du coût de production ventilé par stade de fabrication :
Concassé Cru Clinker Total stade Ciments

clinker
Production
Capacité normale 633.330 633.330 816.666
Production réelle 902.137 536.780 537.001 537.001 762.571
Coeff.imput.rationnelle 84,79 % 84.79 % 84,79 % 93,38 %
&
Charges variables (a) 15.595.466 37.811.564 104.509.463 104.399.075 139.217.999
Matières premières 13.064.575 1.212.493 0 14.277.067 10.579.346

Semi finis part variable 0 15.690.287 37.827.132 0 108.186.749
Energie 553.137 20.182.651 62.356.447 83.092.236 18.656.039
Travaux fournitures 895.189 726.134 4.325.884 5.947.207 1.587.152
extérieurs
Taxe communale 1.082.564 0 0 1.082.564 208.713
Charges fixes (b) 6.831.453 20.053.401 51.077.389 77.962.244 21.234.324
Frais d’entretien 587.555 3.193.432 6.408.841 10.189.829 2.014.041
Amortissements 437.538 5.740.248 15.463.185 21.640.972 6.222.392
Frais de personnel
répartition directe 491.511 772.950 1.537.008 2.801.469 926.579
Frais de personnel
répartition indirecte 952.721 2.143.624 4.763.008 7.859.954 1.905.443
Frais généraux 4.362.127 8.203.147 22.904.745 35.470.019 10.165.867
Charges fixes avec
imputation 5.792.394 17.003.295 43.308.558 66.104.247 19.827.770
rationnelle (c )=
(b)*&
Stock final avec
imputation rationnelle
(d) = (a) + (c )
Coût unitaire 23,73 112,97 317,80 317,51 298,62
Consommation et
stocks (quantité)
Consommation 0 907.622 537.001 555.896
Stock initial 6.398 3.736 31.200 5.922
Stock final 12.913 3.957 73.890 12.271
Stock final valorisé 306.407 422.073 9.975.749 1.768.338
23
Rapport de stage
2.2.2 les provisions pour dépréciations des stocks inventoriés :
1.2.4.2 Ciment:
Calcul de la dépréciation sur stock ciment au 31 décembre 2002
Devise Montant
Prix de vente en devises USD 33,50
Cours au 31 décembre 2002 USD 9,41940
Contrevaleur en Dhs DH 315,50
Frais d’approche DH 76,37
Prix net de départ usine DH 239,18
Valorisation du stock au 31 décembre 2002 DH 360,60
Montant à provisionner à la tonne DH 121,42
Quantité commandée à l’export Tonnes 3.000,00
Montant total à provisionner DH 364.260,30
Des provisions pour dépréciation sont constituées si la valeur au jour de l’inventaire, compte
tenu du cours du change audit jour, est inférieure à la valeur d’entrée en compte.
1.2.4.2 Clinker:
Calcul de la dépréciation sur stock Clinker au 31 décembre 2002
Devise Montant
Prix de vente en devises FRF 160,00
Cours au 31 décembre 2002 FRF 1,6288
Contre valeur en Dhs DH 260,61
Frais d’approche DH 40,31
Prix net de départ usine DH 220,30
Valorisation du stock au 31 décembre 2002 DH 365,70
Montant à provisionner à la tonne DH 145,40
Quantité commandée à l’export Tonnes 11.450
Montant total à provisionner DH 1.664.852,90
Cette provision est constituée uniquement sur la base des exportations prévues entre
Novembre et décembre 2002, sur le stock au 31 Octobre 2002 .
Elle est calculée uniquement au moment du préclosing ; il s’agit d’une provision sur marge
négative sur export.
24
Rapport de stage
CONCLUSION:
25

Rapport de Stage - Les Difficultés Relatives À L'évaluation Des Stocks, Cas D'une Société Industrielle

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Les difficultés relatives à l’évaluation de stocks ; Cas d’une société industrielle

DIPLOME NATIONAL D'EXPERTISE COMPTABLE (ISCAE)

4ème RAPPORT SEMESTRIEL DU CONTROLE DE STAGE

II. DEROULEMENT DU STAGE

Date d'inscription à l'ISCAE :

Date du démarrage effectif du stage :

Avez-vous changé de maître de stage? :

Avez-vous rencontré des difficultés

Avez-vous des difficultés pour

Vos remarques et observations

III. OBJET DE L'ETUDE TRAITEE

« Les difficultés relatives à l’évaluation de stocks

IV. APPRECIATION DU MAITRE DE STAGE

V. APPRECIATION DU CONTROLEUR DE STAGE

VI. TRAVAUX EFFECTUES:

NATURE DES TRAVAUX NATURE DES DOSSIERS NOMBRE

1. Examen des procédures de Dossiers d'audit et de

2. Pratique de l'organisation Mission d'assistance

4. Pratique du droit des affaires.

5. Travaux divers Recherches; études

7. Vie du cabinet Organisation; Séminaires 25 h

1. LES DIFFICULTES RELATIVES A l’EVALUATION DE STOCKS

1.1 Les difficultés rencontrées lors de la quantification

1.1.1 L’inventaire physique.

1.1.2 Démarche générale du Commissaire aux comptes .

1.1.3 Difficultés liées à l’observation des inventaires

1.1.4 Le bouclage quantitatif des stocks.

1.2 Les règles de valorisation des stocks et en-cours.

2.1.1 L’évaluation de stock à la date de clôture ou à l’inventaire.

2.1.2 La sous activité ou suractivité.

2.1.3 les provisions pour dépréciation des stocks.

2.1.4 La valeur à l’arrêté des comptes (Valeur au bilan).

2. CAS PRATIQUE : EVALUATION DE STOCKS SEMI FINIS ET FINIS D’UNE

2.1 Exposé du cas.

2.2 Evaluation des stocks.

1 DIFFICULTES RELATIVES A L’EVALUATION DES STOCKS

1.1 Les difficultés rencontrées lors de la quantification des stocks.

1.1.1 l’inventaire physique

1.1.1.1 définitions et bases légales;

L’évaluation nécessite la mise en œuvre d’un inventaire physique annuel ; celui- ci

 l’établissement de la liste complète, par groupe, des divers composants

 l’évaluation des existants réels ainsi constatés.

1.1.1.2 Grandes lignes des principales procédures;

 La tenue d’un inventaire permanent en quantités ;

 L’existence et la bonne application de procédures de prise d’inventaire

 Choix d’une date ;

 Détermination du personnel chargé de l’inventaire ;

 Arrêt des mouvements pendant le déroulement de l’opération de

 Dénombrement et saisie de l’inventaire ;

 Centralisation et suivi des quantités ;

 Procédures de séparation des exercices ou de chevauchements.

1.1.1.3 Supports techniques de l’inventaire physique :

 Liste-mémoire des principales procédures d’inventaire physique des

 Fiche ou ticket d’inventaire ;

 Suivi de fiches de comptage ;

 Récapitulatifs des fiches de comptage.

1.1.2 Démarche générale du Commissaire aux Comptes :

NON Incidence éventuelle des

1.1.3 Difficultés liées à l’observation des inventaires

 Problèmes liés à la mesure :

Certains produits ou articles peuvent poser des problèmes de mesure.

 les produits pondéreux (charbon en tas , mineraix, coke de