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Chaimaa Aboussair
Hamza Bouzouida
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Sommaire
Remerciement…………………3
Introduction ……………………..4
Partie 1 : Cadre théorique du contrôle de gestion :…………….5
Section 1 : La comptabilité analytique, la méthode des coût complets, la méthode des
Conclusion ………………44
2
Remerciement
Au terme de ce travail, je tiens à exprimer ma profonde gratitude à notre cher professeur et
encadrant M. BOUTANNOURA Rachid pour son suivi et pour son énorme soutien, qu’il n’a
cessé de nous prodiguer tout au long de la période du projet.
Je tiens à remercier également mon encadrant pour le temps qu’elle a consacré et pour les
précieuses informations qu’elle m’a prodiguées avec intérêt et compréhension.
J’adresse aussi mes vifs remerciements aux membres des jurys pour avoir bien voulu examiner et
juger ce travail.
Je ne laisserai pas cette occasion passer, sans remercier tous les enseignants et le personnel de
l’Ecole supérieure de technologie.
Enfin, mes remerciements à tous ceux qui ont contribué de prés ou de loin au bon déroulement de
ce projet.
Introduction
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Dans un environnement économique en constante évolution, les entreprises sont confrontées à
des défis toujours plus complexes pour assurer leur croissance et leur pérennité. Dans ce
contexte, le contrôle de gestion émerge comme un outil essentiel permettant aux entreprises de
piloter leur performance de manière efficace et stratégique. Le contrôle de gestion englobe un
ensemble de pratiques et d'outils visant à mesurer, évaluer et optimiser les ressources et les
performances de l'entreprise.
Le présent projet de fin d'étude a pour objectif d'explorer la contribution du contrôle de gestion
dans la performance de l'entreprise, en mettant l'accent sur le cadre théorique du contrôle de
gestion ainsi que sur son application au sein de la société OCP. En analysant le rôle et les
caractéristiques du contrôle de gestion, nous chercherons à comprendre comment ces éléments
peuvent influencer la performance globale d'une entreprise.
La première partie de ce projet se concentrera sur le cadre théorique du contrôle de gestion. Nous
explorerons les fondements du contrôle de gestion en définissant sa nature et son rôle au sein de
l'entreprise. Nous examinerons également les caractéristiques clés du contrôle de gestion, mettant
en évidence les compétences requises pour exercer cette fonction cruciale.
La deuxième partie de ce projet sera dédiée à l'étude du contrôle de gestion au sein de la société
OCP. Nous examinerons de près la place du contrôle de gestion au sein de cette entreprise, en
mettant en évidence ses spécificités et ses applications concrètes. Nous nous pencherons
notamment sur le contrôle de gestion des immobilisations, ainsi que sur le calcul du coût de
revient, qui constitue un enjeu majeur pour la prise de décision stratégique.
À travers cette recherche approfondie, nous espérons mettre en lumière l'importance du contrôle
de gestion dans l'amélioration de la performance des entreprises. Nous étudierons les outils et les
méthodes utilisés dans le contrôle de gestion, en mettant en évidence leur utilité pour la prise de
décisions éclairées et l'optimisation des ressources.
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D’une part l’objet du contrôle de gestion est l’activité économique ou, plus
généralement, l’activité mesurable en termes économiques. Au début, il s’est appliqué à la
production industrielle, à la distribution, aux services, à l’agriculture. Dans ces domaines on peut
raisonner à la fois en termes de maximisation de bénéfice ou de minimisation de coût. La
tendance actuelle est d’étendre ce domaine aux activités qui ne donnent pas lieu obligatoirement
à vente (service publics, armée, enseignement, activités culturelles, etc.), mais pour lesquelles il
est possible de raisonner en termes de minimisation de coût. Dans ce dernier cas, la notion de
rentabilité est exclue ; on cherche à obtenir la combinaison la moins coûteuse possible des
moyens mis en œuvre pour atteindre les objectifs fixés.
D’autre part le contrôle de gestion découle d’une certaine situation, faite de tensions, de
raretés ressenties par les producteurs (au sens large du terme).
Il suppose d’abord une relative abondance de l’offre par rapport à la demande (de biens
et services). Cet état de pression concurrentielle peut entraîner les producteurs à un effort de
rationalisation économique (mais bien d’autre réactions sont possible…). Il faut noter
parallèlement que l’entreprise est soumise à d’autre pressions : celles résultant de la rareté des
moyens de production (dans les économies développées de type occidentale, il s’agit surtout de
rareté de la main-d’œuvre). Entre autre choses, le contrôle de gestion conduit à remplacer le
travail humain par celui d’une machine, un travail mécanisé ou automatisé.
Gérer une entreprise consiste à prendre des décisions. C’est même l’art de savoir
prendre de « bonnes décisions ».
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Le premier infinitif utilisé par Fayol, l’un des pionniers du management dans sa
définition d’administration des entreprises, c’est « Prévoir » puis organiser, commander et
contrôler toutes les activités qui impliquent des décisions multiples.
Le rôle manager averti, consiste par conséquent, à définir les objectifs à atteindre et à
déterminer les moyens nécessaires à réunir pour leur réalisation.
Plus que par sa valeur intrinsèque, le contrôle de gestion est un ferment de performance
économique, par sa capacité à rendre obsolète les compétences des concurrents, c’est un levier
qui détruit la valeur des connaissances détenues par les concurrents.
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Le présent travail : la contribution du contrôle de gestion dans la performance de
l’entreprise sera évoquée sous 2 parties : la première cadre théorique du contrôle où citera les
notions de base de la matière et les outilles de la discipline, la seconde une étude empirique du
contrôle de gestion au sein de la société ( ) afin de concrétiser les acquis théoriques de la 1ére
partie.
Dans son sens le plus général, contrôle une situation signifie la dominer, en être le
maître, la conduire dans le sens voulu. Appliqué à la gestion, le contrôle a pour but l’amélioration
des performances économique définies au chapitre premier : réduction des coûts, accroissement
de la rentabilité.
L’emploi du terme soulève néanmoins quelques difficultés dans l’entreprise. D’une part
on y trouve déjà beaucoup de contrôles : contrôles d’existants, contrôle de qualité, contrôle
comptable, etc…, sans compter les contrôles de l’Etat, de la Sécurité sociale ou d’autre
organismes. Un risque de confusion apparaît donc, d’autant plus regrettable que, par ailleurs, la
notion de contrôle y est mal « perçue ». Le discrédit, général en France, qui s’attache à la notion
de contrôle, vient des caractères inquisiteur, vexatoire, formel qui lui sont attribués.
Le contrôle de gestion est une fonction clé de l'entreprise qui vise à optimiser la
performance de l'organisation. Il s'agit d'un ensemble d'outils et de techniques qui permettent de
mesurer, d'analyser et de planifier les activités économiques de l'entreprise.
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Le contrôle de gestion peut être divisé en deux grandes catégories : le contrôle de
gestion opérationnel et le contrôle de gestion stratégique.
Le contrôle de gestion stratégique, quant à lui, consiste à évaluer la pertinence des choix
stratégiques de l'entreprise et à s'assurer que les objectifs à long terme sont atteints. Il nécessite
une vision à plus long terme et se concentre sur l'impact de la performance de l'entreprise sur le
marché et l'environnement.
4. Action corrective : le contrôle de gestion vise à corriger les écarts entre les résultats
réels et les normes de performance établies. Cela peut nécessiter des ajustements dans les
processus, les stratégies ou les allocations de ressources pour améliorer les performances.
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5. Orientation client : le contrôle de gestion doit être axé sur les clients. Il s'agit
d'évaluer et d'améliorer la contribution de chaque département et employé à la satisfaction des
clients et à la réalisation des objectifs de l'entreprise.
6. Adaptabilité : le contrôle de gestion doit être adaptatif et flexible pour répondre aux
changements dans l'environnement des affaires et aux nouvelles tendances du marché.
Le contrôle de gestion est une fonction de gestion qui est responsable de mesurer,
analyser et surveiller les performances d'une organisation. Cette fonction joue un rôle clé dans la
prise de décisions stratégiques en fournissant des informations précises, fiables et opportunes aux
dirigeants de l'entreprise.
3. Reporting: Ils produisent des rapports réguliers pour les dirigeants de l'entreprise, qui
présentent une analyse détaillée des performances, des écarts par rapport aux attentes et des
recommandations pour des améliorations.
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à l'établissement de plans et de budgets rigoureux, à la gestion des risques et à l'amélioration
continue des processus.
Les principaux caractères du contrôle de gestion, qui n’ont d’ailleurs rien d’originaux en
eux-mêmes, s’expliquent par l’aspect ouvert des situations en cause.
Maîtrise – vérification--Les deux verbes : maîtriser et vérifier, que l’on oppose parfois,
ne sont pas contradictoires en eux-mêmes. Ils ne se situent pas sur le même plan : le premier
définit un but, le second un moyen. Ce moyen, la vérification, se révèle à la fois nécessaire et
insuffisant.
Dans une situation fermée --- comme l’est le contrôle des titres de transport--- la
vérifications permet de repérer les cas litigieux. Les redressements (suppléments, amendes) qui
suivent, complètent l’action du contrôleur.
DONNEES
1.
2. CONTRÔLE-
SITUATIONS vérification
3.
4.
REDRESSEMENT
Le contrôle de gestion, qui vise à maîtriser, utilise lui aussi la vérification, au sens
rapprochement norme-réalisation. Plus encore que dans le cas précédent, cette
vérification ne peut être qu’une étape, la situation à maîtriser étant ouverte et requérant
interprétation.
2. Opportunité – régularité. ---- Le contrôle de régularité ou de conformité s’attache
au respect de certaines règles ou procédures déterminées. Il peut prendre la forme d’un
contrôle comptable : concordance entre les enregistrements et les documents ; d’un
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contrôle des existants : concordance entre la réalité et les enregistrements, etc. Son utilisé
pour un contrôle de gestion est indéniable.
Un responsable de supermarché, par exemple, doit être sûr, au moment de la réception des
marchandises, de la conformité des envois et des documents ; au moment des sorties de
clientèles, de la conformité « contenu de panier --- enregistrements de caisse », etc. Sans des
données solides, le contrôle de gestion de ce responsable est sans significations.
3. Externe - Interne. --- Les formes de contrôle envisagées ci-dessus séparent nettement
situation contrôlée et organisme de contrôle : dans ces cas, il s’agit de contrôle externe à
la situation. Il n’en est pas toujours ainsi. Le Self-control ou domination de soi est un
contrôle interne puisque le même personnage regroupe impulsions et raison. Le cas du
BRITH-CONTROL ou limitation des naissances est plus complexe : seul l’accord du
couple permet de parler de contrôle interne.
Dans le cas du contrôle de gestion, il y a conjointement--- la plupart du temps --- contrôle
externe et interne. Le responsable de gestion peut être considéré comme faisant partie de
la situation qu’il désir contrôle : il pratique l’autocontrôle. Par ailleurs autour de lui,
supérieur hiérarchique et organisme de contrôle s’efforcent eux aussi de maîtriser la
situation par des contrôles externes.
4. « A priori » --« A posteriori » --- situer le contrôle avant ou après l’action, revient à
se demander si la situation, après l’action est irréversible ou non. Self-control et Birth-
control sont évidemment a priori ; les dépenses de l’Etat sont contrôlées à la fois a priori,
par les contrôleurs financiers et les comptables, et a posteriori, par la Cour des Comptes.
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Le contrôle de gestion, lui aussi, emprunte ces deux modalités. S’il s’agit d’autocontrôle ou
de contrôle interne, la réflexion du responsable de gestion, tout à la fois, précède et suit
l’action : cette présence constante du système de références est une des forces de
l’autocontrôle à condition que la réflexion n’étouffe pas l’action.
S’il s’agit de contrôle externe, le contrôle a priori semble aller à l’encontre d’un
fonctionnement souple et sans heurts de l’entreprise. L’exigence d’une autorisation préalable
pour chaque acte du responsable--- par le biais de la dépense qu’il entraîne--- paraît devoir
conduire au ralentissement, voire à la paralysie de l’activité. Pratiquement, si l’on se trouve
devant des situations répétitives, telles que les dépenses d’exploitation courante, un contrôle a
posteriori est suffisant puisqu’il permet d’éviter, par la suite, la reconduction des déviations
antérieures. A l’inverse, les dépenses d’investissements, irréversibles, exigeront, bien
souvent, des contrôles plus fins, plus nombreux ; certains seront faits avant la dépense ou,
mieux, avant l’engagement.
5. Incitatif – Répressif. --- les différents contrôles externes évoqués jusqu’ici ---
comptable, contributions, titres de transport, etc., tendent à ramener une situation déviée
dans l’alignement souhaité. Ils se traduisent par des ordres, s’assortissent éventuellement
de sanctions et justifient ainsi le vocable de répressif qui leur est appliqué.
l'outil de contrôle de gestion dans une organisation est essentielle pour garantir une gestion
efficace et optimale des performances. Les outils de performances du contrôle de gestion sont des
instruments et des méthodes utilisés pour collecter, analyser et interpréter les données financières
et opérationnelles d'une entreprise. Ces outils permettent aux gestionnaires de surveiller les
1
Que je sais-je ? LE CONTRÔLE DE GESTION , PAR JEAN MEYER , PRESSES UNIVERSITAIRES DE
FREANCE , édition 2014
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activités, d'évaluer les résultats et de prendre des décisions éclairées pour atteindre les objectifs
stratégiques de l'entreprise.
L'un des outils les plus couramment utilisés dans le contrôle de gestion est le tableau de bord de
gestion. Il s'agit d'un outil de suivi qui présente les indicateurs clés de performance (KPI) d'une
entreprise de manière synthétique et visuelle. Le tableau de bord de gestion permet aux
gestionnaires de surveiller en temps réel les performances de l'entreprise et de détecter
rapidement les écarts par rapport aux objectifs fixés. Il peut inclure des informations sur les
ventes, les coûts, les marges, la rentabilité, la productivité et d'autres mesures pertinentes.
L’entreprise qui souhaite mettre en place une comptabilité analytique a le choix entre plusieurs
méthodes, dont les principales sont les suivantes : La méthode des coûtes complets, des coûts
variables, des coûts directs, des coûts standards, et ABC.
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Comptabilité analytique et contrôle de gestion, Science économique et gestion,2éme Édition, Idelhakkar
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2. La comptabilité analytique face à l’évolution technique 3
Au-delà du calcul des coûts de revient et de la gestion budgétaire, la comptabilité
analytique doit aujourd’hui fournir les matériaux nécessaires à la prise de décision plus
stratégique : choix de sous-traitance, incidence de nouvelles technologies, hiérarchisations des
investissements, etc. Pierre Mevellee étudie l’évolution du champ de cette discipline et les
mutations auxquelles elle doit faire face, notamment dans un contexte de généralisation de
l’informatique industrielle.
La comptabilité analytique ou industriel est une discipline à peine sexagénaire On date
généralement son expansion à l’aide des deux événements marquants du siècle dernier : la
première guerre mondiale et la crise de 1929. Mais sa réelle diffusion notamment en France ne
date vraiment que du lendemain de la seconde Guerre mondiale. Aussi peut-il être surprenant de
s’interroger en 1987 sur l’avenir de cette technique. Pourtant cette interrogation est nécessaire.
Les raisons sont à rechercher dans quatre directions :
Celle qui tient à la technique de traitement de l’information ;
Celle qui tient à la technologie de production ;
Celle qui tient à l’évolution du champ étudié ;
Celle qui tient à l’évolution de ses produits.
Les mutations en cours ne touchent encore qu’une faible proportion des entreprises industrielles.
Mais elles interviennent au moment même où toutes les organisations secrètent sur le plan interne
une demande de plus en plus importante d’informations économique pour orienter leurs
décisions. Malheureusement, il nous faut constater avec de nombreux autres auteurs que
l’accroissement de la demande de production d’information dans le domaine des coûts va de pair
avec une détérioration rapide de l’adéquation de cette production aux problèmes qu’elle est
supposée traiter. Nous devons, d’urgence, relever deux défis contradictoires et complémentaires.
D’une part, il nous faut relativiser l’utilisation des concepts issus des grands systèmes de
comptabilité. D’autre part, il nous faut relativiser l’utilisation des concepts issus des grands
systèmes de comptabilité. D’autre part, il nous faut recherche les moyens de continuer à éclairer
les décisions dans les organisations. Eclairage qui est nécessaire à la cohérence de comportement
de leurs parties constituantes et donc de leur survie.
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Comptabilité analytique, Comptabilité de gestion, Youssef JAMAL, Préface : Mohamed ABOUELJOUAD
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La réponse à ces défis passe à la fois par l’analyse des transformations déjà sensibles et
par l’interrogation des mutations à venir au regard de la demande qui s’adresse à la comptabilité
analytique.
2.1. Évolution de l’environnement de la comptabilité analytique
Cette évolution concerne à la fois les moyens de traitement utilisés pour faire
fonctionner les systèmes de comptabilité analytique et les systèmes de production dont la
comptabilité analytique est censée rendre compte. Bien que les références de l’auteur soient
puisées essentiellement dans le domaine industriel, ce qui suit est largement valable dans les
activités de services comme la banque, les assurances, les hôpitaux, les sociétés de transport, etc.
2.1.1. Évolution de la technologie supportant la comptabilité
analytique.
Indiscutablement, l’un des principaux freins au développement de la comptabilité
analytique a été et reste dans nombre d’entreprises la capacité de calcul. Cet obstacle est parfois
aggravé par la difficulté à concevoir le système de comptabilité analytique et, au-delà, le système
de contrôle de gestion.
Pour schématiser et en prenant la situation française récent, on peut dire que le
développement des systèmes de comptabilité analytique est contrarié par son coût et les modalités
de production. Le système dominant est souvent le seul proposé, tant par les comptables experts
externes que par les sociétés de services informatique, et le système reposant sur le calcul du coût
complet des produits. Un tel système doit obligatoirement englober l’ensemble de l’organisation.
Il suppose un découpage de celle-ci en centres d’analyse nombreux : ces derniers entretenant
entre eux des relations plus ou moins complexes (prestations réciproques).
La lourdeur de l’ensemble, tant au stade de la mise en place que du fonctionnement ; a
fait reculer plus d’une entreprise. La barrière à l’entrée est en effet élevée (soit environ 900 à
2250DH) pour une entreprise industrielle de taille moyenne. L’organisation des traitements reste
toujours complexe. Et les résultats interdépendants obtenus, tant dans les sections d’analyse
qu’an niveau des produits, associés à l’inadaptation du système aux études prévisionnelles,
constituent des inconvénients majeurs.
L’informations de la comptabilité générale qui s’est réalisée très rapidement n’a pas eu
de retombées en comptabilité analytique outre les raisons évoquées plus haut, il faut souligner
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l’absence de logiciels de comptabilité capables de manipuler dans de bonnes conditions les
données techniques sans lesquelles la comptabilité analytique ne peut fonctionner.
Extrêmement rare sont les logiciels de comptabilité générale qui prévoient
l’enregistrement des prix et des quantités, pour ne signaler qu’un des handicaps les plus évidents.
3.1. La méthode des coûts complets 4
Il existe divers types de coûts. Un coût au sens général du terme est un regroupement de charges
qui peut correspondre :
à une fonction de l’entreprise : production, distribution, administration, ou en
descendant plus dans le détail, étude,fabrication, vente, après-vente,… :
à un moyen d’exploitation : magasin, usine, rayon, atelier, bureau, machine ou
poste de travail ;
à une responsabilité d’un directeur, chef de service, contremaître,… ;
à une activité d’exploitation : famille de produits (marchandises, biens
fabriqués, services rendus), produit individualisé, ou stade d’élaboration d’un
produit ( étude, achat, production, distribution,…)
Les coûts d’achat, représentent le prix d’achat des matières plus les charges directes d’achat et
les charges indirectes d’achat.
Les coûts de production, représentant tout ce qu’ont coûté les produits semi-ouvrés ou finis, ou
les services consommés et des autres coûts engagés par l’entreprise au cours des opérations de
production, jusqu’au stade qui précède immédiatement leur stockage éventuel et/ ou leur vente :
Les coûts de revient (terme qui a remplacé le terme traditionnel de prix de revient) des produits
vendus qui, outre le coût des produits pris en stocks, incluent une quote-part appropriée de
charges *hors production*, soit généralement des charges financières et des charges de recherche
et développement, d’administration et de distribution.
On parle de calcul de coûts complet lorsque ces coûts calculés tiennent compte de toutes les
charges supportées par l’entreprise, et de coûts partiels lorsqu’on ne prend en compte dans le
calcul qu’une partie de ces charges : soit les éléments directs, c’est-à-dire affectables sans
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ambiguïté aux produits, soit les éléments variables, c’est-à-dire variant proportionnellement avec
les quantités produites ou vendues. On reviendra plus loin sur les définitions plus précises de ces
termes.
Les coûts peuvent être calculés ex post : ce sont des coûts constatés ; on parle aussi de coûts réels
ou historiques.
Les expressions * coût de production *et * coût de revient* peuvent renvoyer à des coûts
globaux, c’est-à-dire relatifs à l’ensemble des quantités fabriquées ou vendues d’un même produit
pendant la période considérée, ou à des coûts moyens unitaires.
Ils peuvent être calculés ex ante : ce sont des coûts préétablis qui serviront, le moment venu de
normes, d’objectifs ou de simples prévisions. Selon leur objet, ils sont désignés par coûts
standard, devis, budgets de frais, coûts prévisionnels
Un coût est un ensemble de charges relatives à un élément défini au sein du réseau comptable.
Coûts réels
Moment de
Coûts
calcul
constatés
Champs Produits
d’application
Commandes
Coûts
complets Contenu 17
Coûts
économiques
3.2. Coût complet
La comptabilité analytique est un mode de traitement de données dont les objectifs essentiels sont
les suivants :
Connaître les coûts des différentes fonctions assumées par l’entreprise ;
Déterminer les bases d’évaluation de certains éléments du bilan de l’entreprise (stocks,
productions en-cours, …)
Expliquer les résultats en calculant les coûts des produits (bien et services).
Pour les comparer au prix de vente correspondants.
De manière générale, elle doit fournir tous les éléments de nature à éclairer les prises de décision
et permettre le contrôle de gestion.
La comptabilité analytique est tournée vers l’intérieur de l’entreprise, et non plus vers l’extérieur
comme en comptabilité général. Elle va rendre compte des processus qui transforment les
ressources obtenues en amont, c’est-à-dire les matières premières, les matières consommables,
les fournitures diverses en produits vendus en aval.
On distinguera les trois types d’entreprises : l’entreprise industrielle, l’entreprise de distribution
et enfin l’entreprise de service.
Première phase :
APPROVISIONNEMENT
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Matières premières
fournitures
STOCKS
Fonctionnement interne :
domaine de le comptabilité
analytique
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L’entreprise de distribution
Elle comprend deux phases ; la phase d’approvisionnement et la phase de distribution.
Les marchandises entre la phase d’approvisionnement et la phase de distribution feront l’objet
d’un stockage.
Graphique.4
Cette entreprise achète des marchandises qu’elle revendu en l’état. Ces marchandises, entre la
phase d’approvisionnement et la phase de distribution, feront le plus souvent l’objet d’un
stockage.
L’entreprise de service
Elle comprend également deux phases ; la phase d’approvisionnement et la phase distribution.
Approvisionnement Distribution
Graphique.5
Cette entreprise, se procure des moyens qui lui permettront de fournir des services à la clientèle.
Dans ce cas, elle vend plus des biens ni des marchandises qui sont distribués, mais elle vend un
service. On peut citer par exemple une agence de voyage ou agence de publicité.
La comptabilité analytique va considérer l’entreprise non plus comme un carrefour d’échange
comme la comptabilité général, mais comme lieu de transformation.
Reprenons le cas d’une entreprise industrielle, elle contient trois phases.
Quelles sont les préoccupations de la comptabilité analytique à chacune des étapes du processus
de transformations décrites dans le graphique 3
Première phase
Cette phase est celle de l’approvisionnement. L’entreprise achète ce qu’il lui est nécessaire pour
produire : les matières premières, fournitures : etc.
La personne chargée de la gestion de cette entreprise doit se poser certaines questions concernant
cette phase.
Voici quelques exemples proposés :
Quelles sont les matières achetées ?
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En quelle quantités ?
À quel prix ?
Quel est le montant engagé pour s’approvisionner ?
Ces matières premières, fournitures achetées font elle l’objet d’un stockage ou non ?
Deuxième phase
Cette phase est celle de la transformation ou encore de production. Les matières achetées sont
utilisées dans des ateliers pour fournir des biens qui seront vendus sur marché lors de la phase
suivante.
De la même façon voici quelques à se poser,
Quelles quantités de matières premières utilise-t-on pour la fabrication des produits ?
Pour quel montant ?
La production s’effectue dans quels types d’ateliers ?
Quels sont les ouvriers qui travaillent dans ces ateliers ?
Quelle est leur qualification ?
À quel taux sont ils rémunérés ?
Combien de temps travaillent-il ? c’est-à-dire quel est le temps nécessaire à la
fabrication ?
Quelles sont les machines utilisées ?
Pendant quelles durées ?
Quelle est la consommation d’énergie ?
Les produits obtenus sont ils stockés avant d’être vendus ?
Troisième phase
Cette phase correspond à celle de la distribution pour le marché des produits fabriqués par
l’entreprise. Les questions à se poser sont par exemples :
Que distribue-t-on ?
À qui ?
Comment ?
Quels sont les frais engagés pour la commercialisation ?
Il convient de souligner que la liste des questions à se poser pour chacune de ces trois phases
n’est pas exhaustive.
La comptabilité analytique permet donc :
De connaître les conditions d’exploitation, c’est-à-dire que fait l’entreprise ?
Comment
Avec qui, avec quoi ?
Et quel coût ?
D’expliquer les résultats économique (graphique 6)
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Partie 1 : Comptabilité générale :
COMPTE DE RESULTAT DE LA Comptabilité General
CHARGES
PRODUITS
RESULAT
R
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RESULAT DETAILLES (par activité)
R1 R2 R3
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La marge sur coût variable se calcule par différence entre le prix de vente hors taxe et le
coût variable. Cette marge sur coût variable est un indicateur de performance des produits car elle
permet de mesurer la performance du produit à la couverture des frais fixes. Le résultat quand à
lui se calcule par différence entre les sommes des marges dégagées dans l’entreprise et les frais
totaux (graphique 44 )
Charge X Y Z T
variable
= M/CV i j k w
-
v
Frais fixes
communs
=Résultat z
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Nous avons constaté que les coûts unitaires varient, dans la méthode des coûts complets,
avec le niveau d’activité. Deux cas de graphique se présentent.
Quand l’activité augmente, les coûts unitaires diminuent, car les charges fixes se sont
étalées sur un plus grand nombre de produits ; c’est ce que l’on appelle des économies d’échelle.
Inversement en cas de diminution d’activités, les coûts unitaires augmentent car les charges fixes
se sont étalées sur un nombre de produits moins importants. En traitant de façon particulière les
frais fixes, il va être possible de calculer les coûts unitaires qui ne soient pas influencé par la
variation de l’activité de l’entreprise. Pour raisonner à volume constant il faut donc neutraliser
l’influence des charges fixes. Ceci va être rendu possible par l’application de la méthode de
l’imputation rationnelle des charges fixes. La méthode classique des coûts complets c’est-à-dire
sans imputation rationnelle présente des inconvénients. La variation du coût complet unitaire
n’est signification de l’évolution favorable ou défavorable des conditions de gestion de l’unité
concernée qu’à volume d’activité égal. La valeur du stock du produit fini, de produit
intermédiaire et d’encours dépend du niveau d’activité de l’entreprise. Et enfin le constat d’une
augmentation des coûts unitaires en période de sous activités, risque d’inciter les responsables
commerciaux à augmenter les prix, ce qui aura pour conséquence d’augmenter la sous activités.
Pour palier à ces inconvénients on calcule donc des coûts complets d’imputation rationnelle.
L’objet de l’imputation rationnelle va être de rendre l’évolution des coûts unitaires indépendante
de la variation du niveau d’activité.
5.2. Principe de la méthode
Cette méthode consiste à n’imputer les charges aux coûts que lorsque l’on se place dans
l’optique d’une activité dite normale. Dans le cas contraire les charges de structure appelées aussi
charges fixes que l’on notera CF sont imputées aux coûts de la façon suivantes :
Charges se structure imputées c’est-à-dire dont on va tenir compte sont égales aux
charges fixes ou de structures dites réelles multipliées par un taux d’activité.
CFI = CF * taux d’activité
Ce taux d’activité est égal à l’activité réelle divisée par l’activité dite normale
Taux d’activité = l’activité réelle / activité dite normale
Deux cas de figure peuvent donc se présenter : on peut être en : sous-activité c’est-à-dire
que l’activité réelle est inférieure à l’activité dite normal ; on alors on peut se situait en suractivité
c’est-à-dire que l’activité réelle est supérieure à l’activité considérée normale dans l’entreprise.
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l’application de cette méthode va nous permettre de calculer un coûts d’imputation rationnelle ; si
ce coûts varie d’une période à l’autre, il faudra rechercher les causes de cette heures de main
d’ouvre, soit à un changement de structure. Mais surtout pas à l’étalement des charges fixes
inexistantes sur la quantités des produits fabriqués.
5.3. Le fonctionnement de la méthode :
Le coût de revient d’un produit varie selon le volume d’activité. Lorsque l’activité est
importante, les charges fixes sont absorbées par une plus grande production (L’économie
d’échelle) ; le coûts de revient unitaire devient dans ce cas très réduit.
L’effet du volume d’activité sur les coûts, peut être schématisé par le tableau suivant :
L’activité est dite réelle lorsqu’il s’agit d’une activité enregistrée à posteriori dans la
vie de l’entreprise. Par contre, l’activité normale est la capacité standard d’une structure
donnée. Elle correspond à l’activité théorique minorée des différents activités programmées et
connus dans temps et ayant pour incidence la limitation du niveau de la production (congés,
entretien, pannes, réglages, changement d’équipe…)
Une activité normale est fixée à priori comme activité courante ou habituelle, et fait référence
aux conditions fréquentes d’activité.
26
6.1. Définition et présentation générale du processus budgétaire
« Le budget est un programme à court terme détaillé, coordonné et valorisé, permettant
d’atteindre grâce à des moyens antérieurement définis, les objectifs issus de la stratégie de
l’entreprise »
Chaque centre budgétaire est sous la direction d’un responsable qui participe activement à
l’élaboration du budget qui le concerne, l’exécute, et assume sa responsabilité en cas d’écarts
injustifiés.
D’une manière générale, les principaux budgets sont : le budget et ventes, le budget de
production, le budget des approvisionnements, budget des investissements, le budgets des
frais généraux, le budget de TVA et le budget général de trésorerie.
Les budgets sont liés les uns aux autres et il n’est donc pas question de les établir sans tenir
compte de leur état de dépendance. Il apparaît ainsi une certaine hiérarchie : le budget des
ventes conditionne les autres ; c’est de la prévoir, les mouvements de trésorerie à envisage…
En plus de la hiérarchie, il y a aussi une interdépendance par exemple : s’il est impossible
d’investir suffisamment, la production s’en ressentira l’effet et il faudra de ce fait réduire les
prévisions de ventes. Le schéma suivant récapitule cette interdépendance.
Budget de production
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Budget de TVA
Budget général de trésorerie
Satisfaction
Elle aide les managers à étayer leurs décisions, à déléguer une partie de leurs attributions
sans grand risque de dérapage et à contrôler leur gestion par un rapprochement des
résultats enregistrés aux objectifs programmés. Ainsi donc les budgets rendent de
multiples services aux responsables et aux différents opérateurs de l’entreprise.
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A la direction générale d’être informée des possibilités d’action des centres de
responsabilité et d’en tenir compte pour l’élaboration de ses budgets.
La procédure d’établissement des budgets joue un rôle très important sur le plan
psychologique des relations ente les différents acteurs associés au fonctionnement
interne de l’entreprise.
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6. La procédure d’élaboration des budgets :
La procédure
d'élaboration des
budgets
7. Le contrôle budgétaire :
Prévoir c’est bien, mais l’essentiel est d’agir .La phase primordiale est donc l’exécution
des plans d’action en vue de les traduire dans les faits pour atteindre les objectifs escomptés.
En cours de route, on doit faire le point périodiquement en mesurant les résultats partiels
pour comprendre les raisons et les causes des performances ou des contre-performances
enregistrées.
Tout l’enjeu de cette phase est de prendre les décisions correctives car il est fréquent que
les résultats ne soient pas identiques à ceux que l’on avait prévus.
Un système budgétaire ne sera efficace et efficient que lorsqu’il sera coiffé d’un contrôle
systématique permettant d’améliorer sans cesse la rationalisation budgétaire.
Après l’exécution des budgets et la détermination des résultats réels, vient donc, la phase
du contrôle budgétaire. Cette étape est très importante et d’un grand intérêt dans la mesure où
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elle permet de rapprocher les prévisions des réalisations pour faire apparaitre des écarts ainsi
définis :
Calcul de l’écart :
La direction du contrôle de gestion au sein du groupe OCP est intégrée dans le département des
études économiques et du contrôle de gestion. Ce département est composé d'un service d'études
économiques ainsi que d'un service de contrôle de gestion.
La direction du contrôle de gestion joue un rôle essentiel dans les fonctions de contrôle, de
mesure des écarts entre les réalisations et les prévisions, ainsi que dans l'analyse de la situation de
l'entreprise. Son système d'information comprend le logiciel Oracle et des feuilles de calcul
Excel. Ce service est chargé de la comptabilité analytique et élabore un rapport d'activité chaque
mois, destiné à la direction générale. Ce rapport présente les résultats, les écarts identifiés et les
interprétations qui servent de base à la prise de décisions opérationnelles au plus haut niveau
stratégique.
Parmi les missions confiées au contrôle de gestion, il y a la mise en place d'outils de contrôle
adaptés et le pilotage de la performance. Voici quelques-uns des outils couramment utilisés :
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2. La gestion budgétaire : est un mode de gestion prévisionnelle à court terme qui
implique de convertir les décisions prises par la direction et les responsables en
budgets.
3. Le contrôle budgétaire :permet à l'organisation de comparer les prévisions
budgétaires avec les réalisations effectives, afin d'analyser les écarts et de mettre en
place des mesures correctives si nécessaire.
4. Le tableau de bord : est un outil essentiel du contrôle de gestion qui regroupe de
manière synthétique des indicateurs pertinents d'ordre technique, commercial ou
financier. Ces indicateurs permettent aux responsables concernés de surveiller la
performance et de réagir rapidement en cas de déviation par rapport aux objectifs
fixés.
Cette procédure a été mise en place pour accompagner le nouveau système d’informations :
ORACLE Applications.
ORACLE FA (Fixed Assets) est le module de gestion des immobilisations qui permet :
D’enregistrer tous les événements liés au immobilisations
De centraliser les écritures comptable vers le module de la comptabilité générale,
Analytique et budgétaire ORACLE GL (General Ledger )
De faire des interrogations et des recherches dans le système d’informations.
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Suivi des factures
immobilisations non
approuvées ; CIF/G
Travaux de centralisations Rapprochements des
comptes de lettrages
immobilisations
Préparations de la chek
list de clôture
Travaux d’inventaire :
Edition et envoi de
l’état d’inventaire des
immobilisations ;
Suivi et contrôle des
écarts d’inventaire des
immobilisations
Cette section est responsable d'un outil fondamental en contrôle de gestion, à savoir la
comptabilité analytique. Sa principale mission consiste à calculer le coût de revient pour chaque
produit chaque mois, ainsi qu'à déterminer le résultat analytique global et le résultat par produit.
Ces résultats constituent le contenu d'un rapport mensuel appelé "tableau de bord". Ce rapport
comprend également le calcul du prix de revient pour chaque type de production, en utilisant la
méthode du coût complet. Le calcul du coût de revient s'effectue à travers plusieurs étapes.
Maroc phosphate est une entité économique qui achète la matière pour la transformer afin de
fabriquer et vendre le produit fini. Le cycle d’exploitation de cette entreprise industrielle peut être
schématisé de la façon suivante :
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Ainsi, le coût de revient est l’ensemble des charges supportées depuis l’achat de la matière
première et sa transformation jusqu’à la vente du produit fini.
Le service de contrôle de gestion est chargé du calcul du coût de revient de chaque produit. Ce
processus débute par la réception des éléments nécessaires pour initier le calcul des coûts de
revient. Ensuite, des données de sortie sont générées afin d'analyser les résultats obtenus.
Afin d'évaluer, piloter et contrôler sa performance à tous les niveaux de l'organisation, l'entreprise
doit pouvoir exploiter rapidement un ensemble d'informations synthétiques et pertinentes. À cet
égard, elle utilise deux outils de gestion complémentaires à la gestion budgétaire : le tableau de
bord et le reporting. Ces outils permettent de fournir des indicateurs clés et des rapports réguliers,
fournissant ainsi une vision globale de la performance de l'entreprise et facilitant la prise de
décisions éclairées.
La conception et la diffusion des tableaux de bord aux décideurs, présentent les trois axes
suivants à travailler :
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Pertinences et fiabilités de l’informations.
Critique et limites des tableaux de bord
Suggestions d’amélioration.
L’exemple suivant est un repoting de gestion via des tableaux de bord traitement les axes
suivant :
1. Reporting de la production
2. Reporting des ventes
3. Reporting du coût de revient
Reporting de la production
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Comparaison entre la production réalisée de 2010 , la production budgétaire de
2010 et la production réelle de 2009
Commentaires :
En raison d'une demande élevée sur le marché international pour l'acide phosphorique et les
engrais, la planification de la production a été ajustée en fonction des ventes locales et des
exportations, ce qui a conduit à une augmentation significative par rapport à 2009. Le graphique
présenté ci-dessus illustre clairement l'évolution de la production par rapport à la même période
de l'exercice précédent, mettant en évidence un écart important pour l'acide phosphorique, avec
une augmentation de 206 000 tonnes par rapport à 2009.
La production accrue d'acide phosphorique peut être expliquée par son utilisation dans le
processus de fabrication des engrais. De plus, l'écart élevé entre les chiffres de vente peut être
attribué à la crise mondiale qui a entraîné un arrêt de la production pendant les mois de janvier,
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février et mars 2009. Les premières commandes n'ont été constatées qu'au début du mois de mars
2009, ce qui explique le grand écart observé par la suite en raison de la reprise mondiale.
Le tableau de bord suivant est extrait du reporting mensuel des ventes du groupe OCP pour
le mois de mars 2010.
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Le graphique présent retrace les écarts entre le CA réel 2010, le CA budgétaire
2010 et le CA réel 2009 de la même période.
L'écart entre le chiffre d'affaires réel de 2010 (R10) et le chiffre d'affaires budgété de 2010 (B10)
de 315 millions de dirhams (Mdhs) peut être expliqué par l'absence de cessions internes au sein
du pôle chimie pour la production d'engrais par le biais de joint-ventures (JV). Cela signifie que
les ventes d'ACP se sont principalement concentrées sur les ventes externes plutôt que sur les
ventes internes.
L'écart entre le chiffre d'affaires réel de 2010 (R10) et le chiffre d'affaires réel de la même
période en 2009 (R09) de 173 Mdhs est attribué à la reprise mondiale. En effet, les ventes étaient
faibles pendant la même période en 2009, atteignant seulement 244 Mdhs, tandis qu'en 2010 elles
ont augmenté pour atteindre 417 Mdhs.
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Le DAP est le seul engrais qui a été demandé pendant cette période, car il était le seul produit
disponible localement à la vente.
L'écart entre le chiffre d'affaires réel de 2010 et le chiffre d'affaires réel de 2009 (R09) pour le
DAP de -192 Mdhs peut s'expliquer par une forte demande locale d'engrais en 2009, en raison
d'une bonne année agricole pour les agriculteurs. Cela a entraîné une demande élevée pour le
DAP.
L'écart entre le chiffre d'affaires réel de 2010 (R10) et le chiffre d'affaires budgété de 2010 (B10)
pour le DAP de -200 Mdhs est expliqué par une demande plus faible par rapport à 2009. Les
ventes budgétées étaient basées sur les performances élevées réalisées en 2009, ce qui a conduit à
une prévision optimiste pour 2010.
Pour le NPK, il n'y a pas eu de ventes en raison d'une demande nulle sur le marché international.
Pour le MAP, le TSP et le APP, la demande internationale était faible pendant ce mois. Il est
également important de noter que les écarts par rapport à 2009 sont toujours liés à la crise
mondiale, ce qui a probablement affecté les ventes de ces engrais.
Cette reformulation explique les raisons des écarts de ventes pour l'acide phosphorique (ACP) et
les différents engrais mentionnés. Cependant, veuillez noter qu'une analyse plus approfondie
nécessiterait des données plus spécifiques et détaillées.
L'écart de 732-417 millions de dirhams entre R10 et B10 peut s'expliquer par l'absence de
cessions internes au sein du pôle chimie pour la production des engrais par le biais de
coentreprises (JV). De plus, l'écart de 417-244 millions de dirhams entre R10 et B10 peut être
attribué à la reprise économique mondiale, car les ventes étaient faibles pendant la même période
en 2009. Ainsi, les ventes se sont élevées à 244 millions de dirhams en 2010, contre 417 millions
de dirhams en 2010.
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Pour les engrais :
DAP :Le seul engrais demandé pendant cette période ,car il était le seul produit disponible
localement.
L'écart important de -192 millions de dirhams entre R10 et R09 peut être attribué à une forte
demande locale d'engrais en 2009, en raison d'une bonne année agricole pour les agriculteurs.
Ainsi, la demande d'engrais était élevée.
En ce qui concerne l'écart de -200 millions de dirhams entre R10 et B10, il s'explique par une
demande plus faible par rapport à 2009. De plus, les ventes budgétisées étaient basées sur les
chiffres élevés réalisés en 2009. Par conséquent, les ventes en 2010 ont été inférieures, ce qui a
entraîné cet écart négatif.
NPK : Quant au NBK, il n'y a eu aucune vente en raison de l'absence de demande sur le marché
international.
Pour les engrais MAP, TSP et APP, la demande internationale était faible pendant ce mois. De
plus, il est important de souligner que les écarts par rapport à 2009 sont toujours liés à la crise
mondiale.
On a le tableau do bord suivant extrait du reporting mensuel pour les CR des engrais du mois da
mars 2010 :
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Voici ci-après un tableau de bord relatif au coût de revient de trois type d’engrais et leurs marges
sur CV réalisés pendant mois de mars 2010 .
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Pour le MAP : Le CRmap=CV+CF=2259+594=2853Dhs/Tonne.
Les grandes valeurs des CRdap et CRmap sont dues à la grande consommation des matières
premières à savoir l’acide phosphorique et l’acide sulfurique .
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Conclusion
En conclusion, le contrôle de gestion joue un rôle crucial dans la performance de l'entreprise. En
fournissant des outils d'évaluation, en optimisant l'allocation des ressources, en favorisant la
coordination et la collaboration, ainsi qu'en encourageant l'innovation, il contribue à
l'amélioration globale de l'efficacité et de la rentabilité de l'entreprise. Il est donc essentiel pour
les entreprises de reconnaître l'importance du contrôle de gestion et de l'intégrer de manière
stratégique dans leurs opérations quotidiennes. Cela leur permettra de prendre des décisions
éclairées, d'optimiser leur performance et de maintenir une position concurrentielle sur le marché.
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