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CGNC

Objectifs de la Norme Comptable Générale


 Fournir une base d’information et de gestion de l’entreprise
 Fournir une représentation fidèle de l’entreprise à tous les utilisateurs

Champ d'application de la Norme Comptable Générale


 S’applique à diverses entités économiques, quels que soient leur taille, leur
secteur et leur forme juridique
 Couvre les entités publiques et privées

Principales caractéristiques de la Norme comptable générale


 Conçu pour répondre aux objectifs de normalisation comptable
 Vise à fournir des informations fiables et pertinentes à tous les utilisateurs

Pertinence et fiabilité des informations


 Les informations pertinentes représentent clairement les faits et les concepts
 Des informations fiables garantissent l'exactitude et la précision des rapports
financiers

Importance de définitions claires


 Une définition claire des termes et des concepts garantit des informations
significatives
 Les exemples incluent la définition de « chiffre d'affaires » pour des
comparaisons précises

Objectifs de l'information
 Pour éviter les erreurs et les fausses déclarations dans les rapports
 Fournir des outils significatifs pour l’analyse et la prise de décision

Importance de la précision quantitative


 Les montants financiers doivent être fiables et déterminés avec précision
 Les méthodes d’évaluation et les processus comptables doivent être maîtrisés

Large applicabilité et adaptation aux spécificités nationales


 La norme s’applique à diverses entités économiques de toutes tailles et de tous
secteurs
 Permet les adaptations nécessaires aux circonstances nationales uniques

Règles de forme de la Norme Générale


 La norme garantit la comptabilité normalisée, pertinente et fiable.
 Elle nécessite l'intervention de professionnels comptables qualifiés.

Qualité de l'analyse économique


 La norme propose un modèle d'analyse de la vie économique de l'entreprise.
 Elle se base sur une comptabilité de flux et propose des états de synthèse
innovants.

Analyse de la situation : le bilan


 La norme fidèle à la conception et la présentation internationale du bilan.
 Certaines innovations ont été introduites pour une meilleure cohérence et
signification économique.

Analyse de la gestion : le compte de produits et charges et l'état des soldes de gestion


 L'analyse par nature des charges et produits est utilisée.
 Le compte de produits et charges unique permet une vision complète du résultat
net.

Mise en évidence d'un résultat courant


 Le compte de produits et charges permet de dégager un résultat courant.
 Ce résultat est cyclique et prévisible.

Mise en évidence de soldes économiques


 L'état des soldes de gestion permet d'obtenir la marge brute et la valeur ajoutée.
 L'excédent brut d'exploitation représente la performance économique de
l'entreprise.

Qualité de l'analyse financière


 La Norme Générale Comptable renforce l'analyse économique.
 Elle propose également une analyse financière détaillée.

Comptabilité de flux
 Les mouvements de valeurs de l'exercice sont séparés des soldes nouveaux,
permettant l'établissement d'un tableau d'emplois et ressources.
 Exemple : comptabilisation des cessions d'immobilisations.

Précisions financières du BL et de l'ESG


 Le bilan fait apparaître la trésorerie de l'entreprise.
 L'ESG permet d'obtenir la Capacité d'autofinancement (CAF) à partir de l'EBE.

Tableau de financement (TF)


 Traduit les variations du patrimoine de l'entreprise pendant l'exercice.
 Permet d'analyser les flux de valeurs stables, les mouvements des actifs et
passifs circulants, et les mouvements de trésorerie.

Dispositif de fond
 Comprend les principes comptables fondamentaux, les méthodes d'évaluation et
la conception des états de synthèse.
 Les principes comptables fondamentaux incluent la continuité d'exploitation et
la spécialisation des exercices.

Principes comptables fondamentaux


 Incluent des normes générales telles que la prudence et des conventions
méthodologiques comme le coût historique.
 Principes retenus par la Norme Générale : continuité d'exploitation, permanence
des méthodes, spécialisation des exercices, prudence, clarté, importance
significative.

Objectif d'image fidèle


 Les états de synthèse doivent donner une image fidèle du patrimoine, de la
situation financière et des résultats de l'entreprise.
 La Norme permet des dérogations en cas d'absence de solution pour atteindre
cette fidélité.

Méthodes d'évaluation
 Les évaluations sont essentielles en comptabilité et la Norme précise les
différents modes d'évaluation à utiliser.
 Elles peuvent se faire à l'entrée des éléments dans le patrimoine ou à une date
quelconque.

Conclusion
 La Norme Générale de comptabilité propose un dispositif cohérent pour une
comptabilité normalisée.
 Elle vise à fournir une information pertinente, fidèle et claire sur la situation
financière de l'entreprise.
Principes comptables fondamentaux
 Les entreprises doivent établir chaque fin d'exercice des états de synthèse fidèles
à leur patrimoine, leur situation financière et leurs résultats.
 La représentation fidèle repose sur des conventions constitutives des principes
comptables fondamentaux.
 L'application des principes comptables et des prescriptions de la normalisation
comptable permet de donner une image fidèle des états de synthèse.
 En cas de nécessité, des informations complémentaires doivent être fournies
pour atteindre l'objectif de l'image fidèle.
 En cas de dérogation exceptionnelle à un principe, celle-ci doit être mentionnée
dans les informations complémentaires et justifiée.
 Les principes comptables fondamentaux retenus sont au nombre de sept.
 Le principe de continuité d'exploitation stipule que les états de synthèse doivent
être établis dans la perspective d'une poursuite normale des activités.

Conventions de valorisation
 Les valeurs comptables nettes sont fondées sur le principe du coût historique.
 Ce principe permet d'éviter d'amplifier les tensions inflationnistes et assure une
plus grande fiabilité et comparabilité aux comptabilités normalisées.
 Les biens fongibles sont généralement valorisés selon les méthodes du premier
entré premier sorti et du coût moyen pondéré.

Conception des états de synthèse


 La nature des états de synthèse est révélée par l'existence du tableau de
financement et de l'état d'informations complémentaires.
 Le contenu des états de synthèse est adapté selon les grandes classes de
comptes et les choix opérés.
 L'état d'informations complémentaires permet de mieux comprendre les
informations apportées par le bilan, le compte de produits et charges et le
tableau de financement.

Dispositif de forme
 Le dispositif formel garantit la fiabilité et l'homogénéité des informations dans
la comptabilité et les états de synthèse.
 Il concerne l'organisation comptable, le plan de comptes et la présentation des
états de synthèse.
 L'exhaustivité de la saisie des informations, la description du système comptable
et des procédures et les corrections d'erreurs sont des obligations formelles à
respecter.

plan comptable
 Le plan de comptes doit respecter celui proposé dans le CGNC.
 Il peut être subdivisé en fonction des besoins de l'entreprise.
 Le plan comptable général des entreprises propose des tracés normalisés
adaptés à la diversité des situations.
 Les comptes du PCGE peuvent être complétés selon les besoins propres à chaque
entreprise.
 Les normes officielles imposées par le législateur doivent être respectées.

Principes comptables fondamentaux (suite)


 Le principe de permanence des méthodes consiste à utiliser les mêmes méthodes
d'une période à l'autre.
 Le principe de spécialisation des exercices consiste à rattacher les produits et les
charges à l'exercice auquel ils se rapportent.
 Le principe de prudence consiste à prévoir les pertes potentielles et à ne pas
anticiper les gains.
 Le principe de clarté impose une présentation des informations compréhensible
et intelligible.
 Le principe d'importance significative consiste à donner une importance
appropriée aux informations selon leur nature et leur impact.

Principe 1 : Continuité d’exploitation


 Le principe de continuité d’exploitation stipule qu’une entreprise doit préparer
ses états financiers en supposant qu’elle continuera à fonctionner.
 Si les conditions d'une cessation totale ou partielle des activités sont réunies,
l'hypothèse de continuité d'exploitation devrait être abandonnée au profit d'une
liquidation ou d'une vente.

Principe 2 : Cohérence des méthodes


 Conformément au principe de cohérence des méthodes, une entreprise prépare
ses états financiers selon les mêmes règles et méthodes d'une période à l'autre.
 Des exceptions ne peuvent être faites que dans des circonstances
exceptionnelles, et toute modification doit être clairement expliquée et justifiée.
Principe 3 : Coût historique
 Le principe du coût historique stipule que la valeur d'un actif comptabilisé dans
les comptes doit rester inchangée depuis sa comptabilisation initiale, quelles que
soient les évolutions ultérieures du pouvoir d'achat ou de la juste valeur.
 Les exceptions à ce principe incluent la réévaluation des immobilisations
conformément aux directives du CGNC.

Principe 4 : Ajustement des revenus et des dépenses


 Le principe d'appariement des recettes et des dépenses stipule que les recettes et
les dépenses doivent être imputées à la période à laquelle elles se rapportent.
 Les revenus sont constatés au fur et à mesure qu'ils sont gagnés, tandis que les
dépenses sont constatées au fur et à mesure qu'elles sont engagées.

Principe 5 : Prudence
 Le principe de prudence exige que les incertitudes pouvant entraîner une
augmentation des dépenses ou une diminution des revenus soient prises en
compte lors du calcul des résultats d'un exercice comptable.
 Seuls les revenus certains et définitivement acquis sont reconnus, tandis que les
dépenses probables sont prises en compte.
 Tous les risques et charges survenant après la fin de la période comptable mais
avant la préparation des états financiers doivent être inclus dans les dépenses de
cette période.

Principe 6 : Clarté
 Selon le principe de clarté, les opérations et les informations doivent être
enregistrées dans les comptes sous la rubrique appropriée sans aucune
compensation.
 Les actifs et les passifs doivent être évalués séparément et les éléments des états
financiers doivent être enregistrés sous les rubriques appropriées sans aucune
compensation.
 Les méthodes utilisées doivent être clairement indiquées, notamment dans les
cas où elles s'écartent de la réglementation du CGNC.

Principe 7 : matérialité
 Le principe de matérialité stipule que les états financiers doivent divulguer tous
les éléments susceptibles d'affecter les évaluations et les décisions.
 Une information est considérée comme importante si elle est susceptible
d'influencer l'opinion des lecteurs sur le patrimoine, la situation financière et les
résultats de l'entreprise.
 Ce principe s'applique principalement à l'évaluation et à la présentation des
états financiers.

Principe 8 : Importance significative


 Le principe d'importance significative exige que les états financiers ne
contiennent que des informations significatives.
 Ce principe n’entre pas en conflit avec les exigences d’exhaustivité, d’exactitude
et d’équilibre du CGNC.
 Les estimations ne doivent utiliser des méthodes d’approximation que si leur
impact n’est pas significatif par rapport à des méthodes plus détaillées.
 Lors de la présentation des informations financières, seuls les détails importants
doivent être inclus.

Objectifs de l'organisation de la comptabilité


 L'organisation de la comptabilité vise à assurer la fiabilité et l'actualité des
informations fournies.
 Cela implique la capture, la classification et l’enregistrement de données
numériques, ainsi que la production de rapports en temps opportun et la
vérification des données et des procédures.

Structures fondamentales de la comptabilité


 La comptabilité doit répondre à certaines conditions fondamentales, comme
l'utilisation de la monnaie nationale et la tenue de livres en partie double.
 Il doit également s'appuyer sur des pièces justificatives datées, maintenir un
enregistrement chronologique des transactions et permettre la génération des
états financiers requis.

Plan comptable comptable


 Le plan comptable d'une entreprise décrit les comptes à utiliser, définit leur
contenu et peut inclure des règles spécifiques pour leur fonctionnement.
 The Plan Comptable Général des Entreprises (PCGE) categorizes accounts into
different classes and assigns them unique numerical identifiers.

Détail et subdivision des comptes


 Chaque entreprise doit disposer d'un plan comptable suffisamment détaillé pour
enregistrer les transactions conformément aux règles de la norme comptable
nationale.
 Si les comptes standards sont insuffisants, l'entreprise peut créer les subdivisions
nécessaires. A l'inverse, les comptes peuvent être regroupés s'ils sont trop
détaillés pour les besoins de l'entreprise.

Livres et autres supports comptables


 Les supports comptables de base comprennent un manuel décrivant les
procédures et l'organisation comptable, un journal pour l'enregistrement des
transactions et un grand livre pour le suivi des soldes des comptes.
 Des livres et grands livres auxiliaires supplémentaires peuvent être utilisés, selon
les besoins, pour répondre aux exigences de l'entreprise.

Procédures de saisie comptable


 Les écritures comptables sont constituées d'au moins deux comptes, l'un débité
et l'autre crédité d'un montant égal.
 Les débits et les crédits sont utilisés pour enregistrer les augmentations et les
diminutions des comptes d'actif, de passif, de dépenses et de revenus.

Enregistrement et publication des entrées


 Les écritures comptables sont dans un premier temps enregistrées dans le
journal par ordre chronologique puis transférées au grand livre.
 Les totaux du journal doivent correspondre aux totaux du grand livre général
pour garantir l'exactitude.

Isolement et intégrité du grand livre général


 Le grand livre général doit isoler les mouvements liés à l'exercice en cours, à
l'exclusion des soldes reportés du bilan de l'année précédente.
 Le journal et le grand livre général doivent être tenus sans aucune modification
ni écriture vierge.

Organisation de la comptabilité
 Des opérations similaires peuvent être regroupées et enregistrées dans une seule
entrée.
 Les erreurs doivent être corrigées tout en préservant l’intégrité des entrées
originales.
 Les corrections peuvent être effectuées par des montants négatifs ou des contre-
écritures.
Préparation des états financiers
 Les comptes sont arrêtés à la fin de chaque exercice.
 Le bilan et le compte de résultat doivent être dérivés directement des comptes
finaux.
 La durée de l'exercice financier est généralement de douze mois.

Procédures de traitement
 Les procédures de traitement doivent garantir des opérations efficaces tout en
respectant les obligations légales.
 Le traitement informatisé doit respecter les principes de chronologie,
d'irréversibilité, de durabilité et de contrôle.
 Les rapports périodiques générés par le système doivent être numérotés, datés et
appuyés par la documentation pertinente.

Caractéristiques des états financiers


 Les états financiers fournissent des informations essentielles aux tiers et à la
direction.
 Ils doivent refléter fidèlement la situation financière et les résultats de
l’entreprise.
 Cinq documents composent les états financiers : le bilan, le compte de résultat,
l'état des bénéfices non distribués, le tableau des flux de trésorerie et le relevé
d'informations complémentaires.

Préparation des états financiers


 Les états financiers sont préparés conformément aux principes comptables
généralement reconnus.
 Les principes clés incluent la continuité d’exploitation, la cohérence, la
détermination séparée des périodes comptables, la clarté et l’importance
relative.
 Les états financiers peuvent être préparés semestriellement, trimestriellement ou
mensuellement.

Présentation des états financiers


 Les états financiers suivent deux modèles : le modèle normal pour les moyennes
et grandes entreprises et le modèle simplifié pour les petites entreprises.
 Chaque relevé doit fournir des informations claires et significatives, même si
certains montants sont nuls.
 Les chiffres comparatifs de l’année précédente doivent être inclus.

Bilan
 Le bilan présente la situation financière de l'entreprise à une date précise.
 Il montre les ressources de l'entreprise (passif et capitaux propres) et comment
elles sont utilisées (actif).
 Le bilan comprend le résultat net du compte de résultat.

Introduction
 Les soldes de clôture des comptes du bilan d'un exercice sont reportés à
l'ouverture de l'exercice suivant sans aucune correction ni modification.
 Les composantes du bilan sont classées en financement permanent, passif
courant hors trésorerie et passif de trésorerie pour le passif, et immobilisations,
actif courant hors trésorerie et actif de trésorerie pour l'actif.

Présentation du bilan
 Le bilan est présenté sous forme de tableau selon l'un des deux modèles
présentés dans la deuxième partie du CGNC (Comptes Généraux des Normes
Comptables).
 Il s'agit du bilan à la fin de l'exercice « avant répartition du résultat net ».

Le compte de résultat
 Le compte de résultat décrit les composantes du résultat net final en termes de
produits et de charges comptables.
 Les revenus sont générés par les ventes de biens ou de services, les produits
financiers, les revenus calculés tels que les reprises de provisions et autres
revenus divers, accessoires ou exceptionnels.
 Les dépenses sont constituées des consommations de biens et services utilisés
dans le cycle d'exploitation de l'entreprise, de la rémunération des différents
facteurs de production et des dépenses calculées telles que les amortissements et
provisions, ainsi que des impôts sur les résultats.
 Le compte de résultat est établi à partir des « comptes de produits et charges »
tenus au cours de l'exercice et ajustés en fin d'exercice par diverses écritures de
régularisation.
 Le solde du compte de résultat (excédent des revenus sur les dépenses)
représente un bénéfice net, tandis que le solde en sens inverse représente une
perte nette.
 Le transfert de ce solde au bilan de fin d'exercice et l'équilibre arithmétique de
ce bilan illustrent la méthode en partie double utilisée par la comptabilité
standardisée.

Le relevé des coûts et des revenus


 Le compte de coûts et de produits est constitué de catégories de produits et de
dépenses classées selon leur nature.
 La structure du compte de charges et de produits comprend trois niveaux
partiels (exploitation, financier et non courant) complétés par un niveau global
(impôts sur les résultats).

L'E.S.G. (Déclaration de formation de revenus et d'autofinancement)


 L'E.S.G. se compose de deux tableaux en cascade qui montrent la formation du
revenu net et l'autofinancement.
 Le premier tableau, de formation des résultats (TFR), présente les soldes de
gestion caractéristiques issus du compte de résultat dans l'ordre suivant : Marge
brute sur ventes en l'état, valeur ajoutée, excédent brut ou insuffisance brute
d'exploitation, résultat d'exploitation, résultat financier. , résultat courant,
résultat non courant et résultat net.
 Le deuxième tableau, la détermination de l'autofinancement, montre les soldes
financiers de capacité ou d'insuffisance d'autofinancement et
d'autofinancement.

L'état financier
 Le bilan financier met en évidence l'évolution financière de la société au cours
de l'exercice en décrivant les ressources qu'elle a obtenues et les usages qu'elle
en a fait.
 L'état financier comprend les ressources de financement stables (telles que
l'autofinancement et les nouveaux emprunts) ou les ressources cycliques ou
fortuites (telles que l'augmentation des passifs courants ou la réduction des
actifs circulants) et les utilisations financières stables et définitives (telles que les
investissements réalisés, les prêts remboursements, ou distributions de
dividendes) ou des utilisations conjoncturelles ou fortuites (telles que
l'augmentation de l'actif circulant ou la réduction du passif courant).
 L'état financier représente les mouvements (ou flux) bruts des actifs et les
utilisations de ressources stables et une représentation limitée des mouvements
nets des postes du bilan au cours de l'exercice (variations annuelles).
 La structure du bilan financier comprend des ressources (ressources stables,
ressources sur actifs et passifs courants, ressources sur trésorerie) et des emplois
(emplois stables, emplois sur actifs et passifs courants, emplois sur trésorerie).

La déclaration d'informations supplémentaires


 La déclaration d'informations complémentaires complète et commente les
informations fournies par les quatre autres états financiers et en est
indissociable.

ETIC et son importance


 L'ETIC (Etat des Informations Complémentaires) doit contenir toutes les
informations nécessaires pour obtenir une image fidèle du patrimoine, de la
situation financière et des résultats de l'entreprise, à travers les états de synthèse
fournis.
 Les informations de l'ETIC doivent être significatives et susceptibles d'influencer
l'opinion des lecteurs des états de synthèse sur la situation de l'entreprise.
 L'ETIC contient à la fois des informations qualitatives et quantitatives et doit être
précis et concis.
 Il ne doit pas y avoir de redondance avec les autres états financiers.

Ensembles constitutifs de l'ETIC


 Principes et Méthodes comptables : indication des méthodes utilisées,
dérogations exceptionnelles, changements de méthodes, etc.
 Compléments d'informations au bilan et au compte de produits et charges :
tableaux des immobilisations, provisions, détails des postes particuliers, etc.
 Autres informations complémentaires : affectation des résultats, répartition du
capital social, opérations en devises, etc.

Méthodes d'évaluation
 Les méthodes d'évaluation servent à déterminer la valeur des éléments inscrits
en comptabilité et trouvent leur application au niveau des éléments
patrimoniaux, et par répercussion, au niveau des produits et des charges.
 Les méthodes d'évaluation sont basées sur des principes généraux et dépendent
des principes comptables fondamentaux tels que la continuité d'exploitation, la
prudence et le coût historique.

Évaluation
 L'évaluation des éléments patrimoniaux se fait sur la base de principes généraux
et dépend des principes comptables fondamentaux.
 La valeur d'un élément peut prendre différentes formes : valeur d'entrée, valeur
actuelle et valeur comptable nette.
 Les éléments constitutifs de chaque poste de l'actif et du passif doivent être
évalués individuellement.

Corrections de valeur
 Les corrections de valeur (amortissements, provisions) sont effectuées pour
passer de la valeur d'entrée à la valeur comptable nette.
 Ces corrections doivent être faites périodiquement, indépendamment de la
période bénéficiaire ou déficitaire.
 Toute correction de valeur exceptionnelle liée à des exigences fiscales doit être
indiquée dans l'ETIC avec son impact sur le patrimoine, la situation financière et
les résultats.

Déro gations
 Des dérogations aux principes d'évaluation sont admises dans des cas
exceptionnels.
 Ces dérogations doivent être signalées dans l'ETIC, dûment motivées et leur
influence sur le patrimoine, la situation financière et les résultats doit être
précisée.

Règles générales d'évaluation


 En comptabilité, la valeur revêt trois formes : valeur d'entrée, valeur actuelle et
valeur comptable nette.
 La valeur d'entrée est déterminée en fonction du coût d'acquisition ou de
production, tandis que la valeur actuelle dépend du marché et de l'utilité
économique.
 La valeur comptable nette est égale à la valeur d'entrée après corrections, en
respectant le principe de prudence.

Evaluation à la date d'entrée


 Lorsque les éléments entrent dans le patrimoine de l'entreprise, ils sont
enregistrés en fonction des règles d'évaluation générales.
 Les biens et les titres sont enregistrés selon leur coût d'acquisition ou de
production, et les créances, dettes et disponibilités sont enregistrées pour leur
montant nominal.

Valeur comptable des éléments d'actif


 La valeur actuelle des éléments d'actif est comparée à leur valeur d'entrée ou à
leur valeur nette d'amortissements
 Seules les moins-values sont inscrites en comptabilité, sous forme
d'amortissements exceptionnels ou de provisions pour dépréciation

Plan comptable général des entreprises


 Il existe deux modèles d'états de synthèse : le modèle normal et le modèle
simplifié
 Le modèle normal comporte 5 états et le modèle simplifié en comporte 4

Solde (B.L)
 Le bilan est présenté en tableau avec l'actif et le passif juxtaposés
 Il comprend dix rubriques et les montants sont répartis en colonnes
 Les postes de l'actif circulant incluent les comptes de régularisation actif et les
quasi-créances
 Les postes du passif circulant incluent les comptes de régularisation passif et les
quasi-dettes

Compte de produits et charges (C.P.C)


 Il présente les produits et les charges de l'exercice
 Il indique les résultats intermédiaires et les dates de début et de fin d'exercice
 Les totaux de l'exercice sont ventilés en opérations propres à l'exercice et en
opérations antérieures

Formation du Tableau des Résultats (T.F.R.)


 Le T.F.R. analyse les étapes de formation des résultats d’exploitation.
 Il comprend la marge brute sur les ventes, la valeur ajoutée et l'excédent brut
d'exploitation.
 Le T.F.R. met en évidence la production et la consommation de biens et de
services.
 Il calcule le résultat net de l'exercice.

Capacité d’autofinancement et autofinancement


 La capacité d'autofinancement est calculée selon la méthode additive.
 Il comprend les dotations aux amortissements, les provisions et la valeur nette
des cessions d'immobilisations.
 L'autofinancement s'obtient en soustrayant les distributions de bénéfices.
 Une méthode alternative appelée méthode soustractive peut également être
utilisée.

Tableau de financement (T.F.)


 Le T.F. comprend le résumé des postes du bilan et l’état des sources et des
utilisations des fonds.
 Il calcule le fonds de roulement fonctionnel, les besoins de financement globaux
et le flux de trésorerie net.
 L'équation d'égalité verticale est utilisée pour vérifier l'équilibre entre ces
quantités.
 Le tableau présente les flux financiers et les variations entre le début et la fin de
l'exercice.

Introduction
 L'article traite du processus de génération d'emplois stables et
d'autofinancement grâce aux calculs et à l'analyse des états financiers.
 Différentes techniques comptables sont utilisées pour calculer les différents flux
et variations des montants nets du bilan.
 Les informations provenant du système comptable, y compris les données
qualitatives et quantitatives, sont utilisées pour préparer des états
supplémentaires.

Modèle simplifié
 Le modèle simplifié présente les détails spécifiques des états financiers, tels que
le bilan et le compte de résultat.
 Certains postes sont regroupés ou mentionnés sans ventilation détaillée,
réduisant ainsi le nombre de postes.
 L'utilisation de diverses catégories, telles que divers actifs et passifs, simplifie
encore la présentation.

releve de revenue
 Le compte de résultat met en évidence la formation du résultat net en
catégorisant les résultats en activités courantes et non courantes.
 Outre les dépenses de fonctionnement, elles comprennent également les charges
et produits financiers.
 Les calculs clés tels que la marge brute et la valeur ajoutée sont dérivés du
compte de résultat.

Bilan
 Le bilan présente les actifs et les passifs de l'entreprise, en mettant l'accent sur
les variations nettes.
 Certains éléments, comme les écarts de conversion, peuvent ne pas être affichés
dans le modèle simplifié.
 Les informations issues des variations du fonds de roulement et de la trésorerie
nette sont utilisées pour analyser la situation financière.

État des flux de trésorerie


 Le tableau des flux de trésorerie est composé de deux modules : la capacité
d'autofinancement et la synthèse des masses du bilan.
 Il montre les variations du fonds de roulement fonctionnel, des besoins de
financement globaux et des flux de trésorerie nets.
 Le total des ressources et des utilisations doit être égal pour assurer un flux de
trésorerie équilibré.

Informations Complémentaires
 Les informations supplémentaires fournissent des détails qualitatifs et
quantitatifs dérivés du système comptable.
 Certains états, comme le tableau des actifs et des amortissements, expliquent les
changements observés au cours de la période.
 Seules sept déclarations numérotées sont requises dans le modèle simplifié.

Application des méthodes d'évaluation


 L'application des méthodes d'évaluation se concentre sur l'immobilisation des
actifs sans valeur.
 Ces actifs comprennent les dépenses préliminaires, les charges à répartir sur
plusieurs périodes et les primes de remboursement des obligations.
 La valeur d'entrée, l'amortissement et la valeur actuelle sont des considérations
clés pour ces actifs.

Conclusion
 L'article donne un aperçu du modèle simplifié pour les états financiers.
 Il met l'accent sur l'utilisation de diverses techniques pour analyser les
performances et la situation financière de l'entreprise.
 Le modèle permet une présentation plus concise et rationalisée des informations
financières.

Principes d'évaluation des actifs


 Les actifs ne répondant pas aux critères d'exploitation continue ne peuvent pas
être comptabilisés en provisions pour dépréciation.
 Les dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles sont
enregistrées en valeur nette des amortissements cumulés.
 Le coût d'acquisition comprend le prix d'achat et les frais supplémentaires.
 Les frais liés à l'installation et nécessaires à l'utilisation du bien sont inclus dans
le coût d'acquisition.
 Les frais généraux et les charges financières liés à l'acquisition des actifs sont
exclus du coût d'acquisition.
 Le coût de production comprend le coût des matériaux, les frais de production
directs et les frais de production indirects.
 Les frais administratifs, les frais de stockage, les frais de recherche et
développement et les frais financiers ne sont généralement pas inclus dans le
coût de production.
 Les intérêts liés à la dette contractée pour la production d’actifs peuvent être
inclus dans le coût de production.

Cas particuliers d'évaluation d'actifs


 Les biens acquis par échange sont comptabilisés à la valeur actuelle du bien
cédé.
 Les actifs acquis gratuitement sont comptabilisés à leur valeur actuelle estimée à
la date d'acquisition.
 Les actifs acquis par apport sont comptabilisés au montant prévu à l'accord
d'apport.
 Les actifs acquis grâce aux subventions d'investissement sont comptabilisés à
leur coût d'acquisition ou de production sans déduction de la subvention.
 Les conditions de paiement n'affectent pas la valeur des actifs acquis.
 L'indexation de la dette n'a pas d'impact sur la valeur des actifs acquis.
 La valeur des biens acquis est modifiée en fonction des dispositions
contractuelles jusqu'à la fixation du prix définitif.
 Les actifs obtenus par crédit-bail ne sont pas initialement enregistrés au bilan.
 L'entrée en valeur d'un bien immobilier comprend la valeur du terrain et de la
construction.
 La valorisation des actifs acquis ou produits en commun est déterminée sur la
base de leur coût proportionnel.

Amortissement des actifs amortissables


 Les actifs amortissables subissent une réduction progressive de la valeur au
cours de leur durée de vie utile.
 L'amortissement est la répartition de la différence entre la valeur inscrite et la
valeur résiduelle sur la durée d'utilité du bien.
 La durée d'amortissement peut être basée sur la durée de vie attendue de l'actif
ou sur une période plus courte décidée par l'entreprise.
 Le montant amortissable est égal à la prise de valeur lorsque la durée de vie
attendue est atteinte.
 La valeur résiduelle estimée est généralement considérée comme négligeable à
la fin de la durée de vie prévue.
 La durée d'utilisation peut être inférieure à la durée de vie attendue et est
déterminée par la politique ou la stratégie de l'entreprise.
 La valeur résiduelle estimée est dans ce cas relativement importante.
 Une estimation précise de la valeur résiduelle est essentielle.

Amortissement des actifs


 L'amortissement est la répartition systématique du coût d'un actif sur sa durée
d'utilité.
 Le montant amortissable est la différence entre la valeur initiale du bien et sa
valeur résiduelle.
 L'amortissement est généralement effectué selon un plan d'amortissement
prédéterminé.

Calcul de l'amortissement
 L'amortissement court à compter de la date d'acquisition ou de production du
bien.
 L'amortissement est calculé jusqu'à ce que l'actif soit cédé ou que sa valeur soit
atteinte.
 Les différences entre les amortissements fiscaux et comptables sont
comptabilisées en ajustements.

Modalités d'amortissement
 Les méthodes d’amortissement doivent être appliquées de manière cohérente, à
moins que les circonstances justifient un changement.
 Les méthodes courantes incluent l’amortissement linéaire, dégressif et progressif.
 Toute modification du plan d'amortissement doit être notée dans les états
financiers.

Dépréciations et cessions
 Les dépréciations et les cessions d'actifs peuvent conduire à des ajustements de
l'amortissement.
 La valeur actuelle de l'actif doit être déterminée en fonction de considérations de
marché et d'utilité.
 En cas de discontinuité des opérations, la valeur actuelle doit tenir compte de la
probabilité de vente ou de liquidation.
Valeur comptable nette
 La valeur nette comptable est la valeur qui doit être inscrite au bilan.
 Pour les actifs non amortissables, elle est égale à la valeur initiale.
 Pour les actifs amortissables, il s’agit soit de la valeur initiale, soit de la valeur
nette d’amortissement.

Observation d'écarts significatifs entre la valeur actuelle et la valeur nette

d'amortissement des actifs


 Si des différences significatives existent entre la valeur actuelle et la valeur nette
d'amortissement d'un actif, une révision du plan d'amortissement peut être
nécessaire.
 Cette révision devrait être effectuée si l'on s'attend à ce que les causes de ces
différences persistent à long terme.

Valorisation des créances non courantes


 Les principes d'évaluation des créances courantes s'appliquent également aux
créances non courantes.
 L'évaluation doit être basée sur le prix d'acquisition, à l'exclusion des frais
d'acquisition qui doivent être comptabilisés en charges.
 Actions gratuites : L'obtention d'actions « gratuites » n'affecte pas la valeur
d'entrée globale des actions correspondantes détenues, le coût unitaire moyen
étant réduit.
 Droits de souscription ou d'attribution : La cession de droits de souscription ou
de droits d'attribution réduit la valeur globale d'entrée à hauteur du prix de
cession, et réduit par conséquent le coût unitaire moyen d'achat des actions
correspondantes.
 Titres de même nature : Lorsqu'il y a des « sorties » d'actions, résultant de
cessions par exemple de lots d'actions de même nature conférant les mêmes
droits, la valeur d'entrée des actions restantes est déterminée selon la méthode
du coût moyen pondéré après chaque saisie, ou bien par la méthode du
"premier entré, premier sorti" (FIFO).

Valeur actuelle des parts de participation


 L'évaluation des actions de participation doit tenir compte de leur utilité pour
l'entreprise plutôt que de se fier uniquement à la valeur marchande.
 Les facteurs à prendre en compte comprennent les perspectives de retour sur
investissement, l'environnement économique des capitaux propres de la société
contrôlée et les effets potentiels de complémentarité technique, commerciale ou
économique résultant de la participation.
 Lorsque la vente de parts de participation entraîne la perte du contrôle ou d'une
participation minoritaire significative, cela doit être pris en compte dans
l'estimation de la « valeur actuelle ».

Valeur actuelle des actions de non-participation


 Pour les actions sans participation, la valeur actuelle est déterminée par le prix
moyen du marché. Si les actions ne sont pas cotées, la valeur probable de
négociation est prise en compte.
 Cette valeur négociée doit être appréciée dans le cadre d'une éventuelle vente à
long terme.

Bilans value comparison


 La comparaison de la valeur d'entrée et de la valeur actuelle révèle des gains ou
des pertes pour des catégories homogènes d'actions.
 Les gains ne sont pas comptabilisés, tandis que les pertes doivent être
enregistrées en provisions pour dépréciation.
 La compensation entre gains et pertes n'est généralement pas autorisée, mais
elle peut être effectuée pour les actions cotées sans participation dans des cas
particuliers.

Valorisation des actions


 Les stocks sont comptabilisés soit à leur coût d'acquisition, soit à leur coût de
production, selon les modalités d'acquisition ou de production.
 Le coût d'acquisition comprend le prix d'achat, les taxes douanières et autres
taxes non récupérables, ainsi que les remises commerciales pertinentes
obtenues.
 Les frais supplémentaires liés à l'acquisition, tels que le transport, la
manutention et l'assurance, sont également inclus dans le coût d'acquisition,
hors taxes récupérables.
 Le coût de production comprend le coût d'acquisition des matériaux et
fournitures utilisés, les frais de production directs et les frais de production
indirects qui peuvent être raisonnablement répartis.
 Des exceptions et conditions particulières peuvent s'appliquer dans certains cas,
comme expliqué dans l'ETIC (A1).

Calculer les coûts des stocks


 Les coûts sont calculés article par article pour les biens identifiables et
individualisés, et sur une base de catégorie homogène pour les biens
interchangeables et non individualisés.
 Les stocks ne sont jamais valorisés au coût des ventes, ce coût étant déterminé
au stade final.
 La détermination des coûts s'appuie sur des méthodes élémentaires de
composition et de comptabilisation, ou sur des méthodes et calculs permettant
une approximation satisfaisante.

Coût d'acquisition des actions


 Le coût d'acquisition des stocks est le prix d'achat réel, y compris le prix d'achat
facturé, les taxes douanières et autres taxes non récupérables, diminué des taxes
récupérables, telles que la TVA déductible.
 Il comprend également les charges directes sur les achats et les fournitures, ainsi
qu'une proportion de charges indirectes raisonnablement imputables à
l'opération d'achat.
 Les frais financiers et les pertes accidentelles sont exclus.
 En cas de sous-activité notable entraînant une diminution des coûts fixes
unitaires, ces coûts doivent être exclus du coût d'acquisition.

Coût de production
 Le coût de production n'inclut pas les frais d'administration générale, de
stockage des produits, de recherche et développement, et les charges financières.
 Les charges financières relatives aux dettes contractées pour le financement de
production de plus de douze mois peuvent être incluses dans le coût de
production.
 Les pertes accidentelles ou exceptionnelles, ainsi que la sous-activité caractérisée
de l'entreprise par rapport à une capacité normale de production, sont exclues
du coût de production.
 Les charges de distribution ne peuvent pas être incluses dans les coûts de
production.

Valeur d'entrée : cas particuliers


 Pour les stocks acquis par échange, la valeur d'entrée est généralement la valeur
actuelle du bien cédé, mais peut être la valeur comptable nette si elle n'est pas
significativement différente.
 Pour les stocks acquis gratuitement, la valeur d'entrée est basée sur la valeur
estimée en fonction du marché et de l'utilité économique pour l'entreprise.
 Pour les stocks acquis par apport, la valeur d'entrée est équivalente au montant
stipulé dans l'acte d'apport.
 Pour les paiements à terme, la valeur d'entrée est déterminée selon les
dispositions précédentes et le prix convenu, indépendamment des modalités
futures de règlement ou des variations de l'index.

Valeur d'entrée : stocks de biens interchangeables


 Pour les articles individualisés, le coût d'entrée est déterminé par article, objet
ou catégorie.
 Pour les articles interchangeables, le coût d'entrée du stock observé à une date
donnée peut être calculé selon la méthode du coût moyen pondéré ou la
méthode du premier entré, premier sorti (FIFO).

Autres méthodes de gestion des stocks


 D'autres méthodes telles que le dernier entré, premier sorti (LIFO), la valeur de
remplacement (NIFO), les coûts approchés ou les coûts standards peuvent être
utilisées en gestion et comptabilité analytique, mais nécessitent des
retraitements pour l'élaboration des états de synthèse.

Valeur actuelle à la date d'inventaire


 La valeur actuelle des éléments en stock est déterminée à la date d'inventaire,
en se basant sur le marché et l'utilité pour l'entreprise.
 La référence au marché est faite en utilisant les informations les mieux adaptées
à la nature du bien, telles que les prix du marché, les barèmes, et en utilisant des
techniques adéquates.
 L'utilité du bien pour l'entreprise est normalement appréciée dans le cadre de la
continuité de l'exploitation.
 La valeur actuelle des biens en stock est déterminée article par article, objet par
objet, ou catégorie par catégorie.

Prix de vente et référence au marché


 Pour les matières premières et fournitures, la référence au marché correspond
généralement au prix actuel d'achat, majoré des charges accessoires d'achat.
 Pour les produits finis et marchandises, la référence au marché correspond
souvent à leur prix de vente probable, diminué des charges restant à engager
pour réaliser la vente.

Principe de prudence et perspectives de vente


 Le prix de vente probable doit prendre en compte les perspectives de vente et
notamment le 'prix du marché', s'il existe, ainsi que les particularités des
produits en stock.
 Dans le cas de non-continuité d'exploitation ou de cession anticipée ou forcée
du bien, la valeur actuelle est déterminée par le prix probable de cession, déduit
des charges nécessaires pour réaliser cette cession.

Valeur au bilan
 En application du principe de prudence, la valeur comptable nette correspond à
la valeur d'entrée ou, si elle est inférieure, à la valeur actuelle avec une provision
pour dépréciation.
 Dans le cas des 'contrats de vente ferme', le coût d'entrée des biens est conservé
sans provision pour dépréciation.
 Les créances de l'actif circulant sont inscrites pour leur montant nominal, sauf
cas de variation du montant de la créance pour des raisons contractuelles ou
légales.
 Si le règlement futur d'une créance paraît incertain, une provision pour
dépréciation doit être constituée sur la base de la perte probable future.

Titres et valeurs de placement


 La valeur d'entrée des titres de placement est déterminée de la même manière
que celle des titres de participation.
 La valeur actuelle des titres de placement est évaluée en fonction du cours
moyen du dernier mois s'ils sont cotés, ou de leur valeur probable de
négociation s'ils ne le sont pas.
 Les plus-values sur les titres de placement ne sont pas comptabilisées, mais les
moins-values doivent l'être sous forme de provisions pour dépréciation.
 Aucune compensation n'est pratiquée entre les plus-values et moins-values, sauf
dans le cas où la baisse de valeur paraît anormale et momentanée.

Trésorerie
 Les avoirs en espèces et en banques sont inscrits pour leur montant nominal en
conformité avec le principe du coût historique.
 La valeur actuelle de ces avoirs est égale à leur valeur nominale si leur
disponibilité est certaine.
 La valeur au bilan des avoirs en espèces et en banques est égale à leur montant
nominal, sauf en cas de dépréciation comme les comptes bancaires litigieux.

Principe du coût historique des dettes


 Les dettes sont inscrites en comptabilité pour leur montant nominal
 Seul le montant principal est inscrit en valeur d'entrée de la dette

Variation ils ceci


 L'augmentation ou la diminution pour des raisons contractuelles ou légales
constitue un complément ou une réduction de la dette
 La contrepartie constitue une charge ou un produit selon sa nature, ou une
modification de la valeur d'entrée d'une immobilisation

Dettes indexées
 La valeur d'entrée est rectifiée dans le bilan et l'écart est inscrit dans les mêmes
conditions que les dettes libellées en monnaie étrangère

Valeur d'entrée des immobilisations corporelles et incorporelles


 La valeur d'entrée est calculée par conversion en dirhams du coût en devises sur
la base du cours de change du jour de l'entrée
 En cas de versement d'avances ou d'acomptes, la valeur d'entrée en dirhams est
égale à la somme de la contre-valeur en dirhams des avances et acomptes
convertis au cours de change du jour de leur paiement
 Les amortissements et les provisions pour dépréciation sont calculés sur cette
valeur

Valeur d'entrée des titres


 Les titres acquis en monnaie étrangère sont convertis en dirhams au cours de
change à la date d'entrée
 Les provisions pour dépréciation sont calculées par rapport à cette valeur sur la
base du cours du titre à l'étranger

Conversion des stocks exprimés en devises


 Les stocks détenus à l'étranger et destinés à y être vendus sont convertis en
dirhams sur la base du cours moyen de change à leur date d'achat ou d'entrée
 Une provision pour dépréciation est constituée si la valeur actuelle en dirhams
d'un stock est inférieure à la valeur d'entrée initiale

Conversion des créances et dettes en monnaie étrangère


 Les créances et dettes contractées en monnaie étrangère sont converties en
dirhams sur la base du cours de change du jour de l'opération
 Les écarts constatés par rapport aux valeurs d'entrée en raison de la variation
des cours de change constituent des pertes ou des gains de change
 Les différences entre les valeurs initialement inscrites et celles résultant de la
conversion sont inscrites en contrepartie des variations des créances et dettes
dans l'actif et le passif du bilan

Cas exceptionnels
 Dans certains cas exceptionnels, les pertes latentes ne sont pas provisionnées ou
sont partiellement provisionnées
 Ces cas comprennent l'existence d'une couverture de change, une quasi-
couverture de change résultant d'une position globale de change, et un emprunt
finançant des immobilisations à l'étranger

Provision pour risques de change


 La provision pour risque de change peut être étalée sur la durée du prêt ou sur
la durée de vie du bien si elle est plus courte.
 L'étalement de la provision peut se faire de manière linéaire si la perte de
change ne devrait pas être récurrente.

Créances ou dettes à long terme


 Dans des cas exceptionnels, les pertes attachées à plusieurs périodes peuvent
être étalées progressivement ou linéairement.
 Cet étalement n'est autorisé que si la perte de change ne devrait pas être
récurrente.

Réajustement exceptionnel des valeurs d’entrée


 En cas de perte de change latente importante due à une forte dépréciation de la
monnaie nationale affectant les dettes liées aux acquisitions récentes de biens
facturés en devises et encore possédés par l'entreprise, les valeurs d'entrée de ces
biens pourront être réajustées à la hausse.
 Le réajustement est limité à la « valeur actuelle » des marchandises à la date de
clôture.

Dispositions fondées sur des éléments définitifs


 Si le règlement des créances ou des dettes intervient entre la date de clôture et
la date des comptes et que les pertes de change définitives sont connues à cette
dernière date, la provision pour risques de change peut être calculée sur la base
de ces éléments définitifs.
 Cette information doit être mentionnée dans les états financiers.

Avoirs en devises
 Les avoirs en devises sont convertis en dirhams marocains au taux de change du
jour de la transaction.
 Les différences constatées sont directement enregistrées au compte de résultat
en gains ou en pertes.

Financement permanent
 Le capital social ou personnel représente la valeur nominale des actions ou parts
sociales.
 Il reflète l'évolution du capital au cours de la vie de la société en fonction des
décisions prises par les organes compétents.

Primes et réserves
 Les primes comprennent la part des apports purs et simples non incluse dans le
capital.
 Les réserves sont généralement des bénéfices nets attribués en permanence à
l'entreprise.

Résultats rapportés
 Le compte « rapport nouveau » reflète le report des bénéfices ou des pertes des
périodes précédentes.
 Il représente également le résultat net en attente d'affectation.

Réserves
 Il existe différentes réserves comptables, telles que la réserve légale, les réserves
statutaires ou contractuelles, les réserves facultatives, et les autres réserves.
 Ces réserves peuvent être utilisées pour compenser des pertes, incorporer au
capital, ou distribuer aux associés.

Report nouveau
 Le report nouveau est le résultat net non affecté des exercices précédents.
 Il peut être bénéficiaire ou déficitaire.

Résultats nets en instance d'affectation


 Les résultats nets en instance d'affectation sont les bénéfices ou pertes non
affectés par les organes compétents à la date de clôture de l'exercice.
 Il existe des résultats nets en instance d'affectation bénéficiaires et déficitaires.

Résultat net de l'exercice


 Le résultat net de l'exercice est utilisé pour solder le compte "Résultat après
impôts".
 Le solde du compte 1191 est utilisé en cas de bénéfice net, tandis que le solde du
compte 1199 est utilisé en cas de perte nette.

Capitaux propres assimilés


 Les capitaux propres assimilés comprennent les subventions d'investissement.
 Ces subventions sont utilisées pour acquérir des immobilisations ou financer des
activités à long terme.

Provisions réglementées
 Les provisions réglementées sont des provisions comptabilisées en application de
dispositions légales ou réglementaires.
 Elles incluent des provisions pour investissements, des amortissements
dérogatoires, des plus-values en instance d'imposition, et d'autres provisions
spécifiques.

Dettes de financement
 Les dettes de financement comprennent les emprunts obligataires et autres
dettes liées au financement.
 Ces dettes sont enregistrées dans des comptes spécifiques, tels que les emprunts
auprès des établissements de crédit, les avances de l'Etat, les dettes rattachées
des participations, etc.

Primes de remboursement des obligations


 Les primes de remboursement des obligations sont enregistrées au débit du
compte 2130 "Primes de remboursement des obligations".
 Elles sont la contrepartie des primes incluses dans les emprunts obligataires.

Autres dettes de financement


 Les autres dettes de financement sont des dettes non liées aux opérations
d'exploitation.
 Elles sont présumées avoir leur naissance dans un délai d'exigibilité supérieur à
douze mois.

Avances remboursables consenties par l'Etat


 Les avances remboursables consenties par l'Etat à une entreprise représentent
un véritable emprunt pour cette entreprise.
 Elles sont enregistrées au crédit du compte 1482.

Provisions durables pour risques et charges


 Les provisions durables pour risques et charges sont destinées à faire face à des
risques ou des charges dont la réalisation est prévue dans un délai supérieur à
douze mois.
 Elles sont enregistrées au compte 1500.

Provisions pour risques


 Le compte 1514 enregistre les pertes prévues sur la liquidation des marchés à
terme en cours à la clôture de l'exercice.

Provisions pour charges


 Le compte 1551 enregistre la charge probable.
 Le compte 1552 reçoit les provisions relatives aux sommes affectées
obligatoirement par l'entreprise à un fonds de retraite interne.
 Le compte 1555 enregistre les provisions pour charges à répartir sur plusieurs
exercices.

Comptes de liaison des établissements et succursales


 Les comptes 1601 et 1605 sont ouverts par les entreprises qui ont des
succursales ou élargissements tenant des comptabilités distinctes.
 Ils servent à recevoir les écritures destinées à assurer les liaisons entre ces
comptabilités et la comptabilité centrale du siège.

Ecart de conversion passif


 Les créances immobilisées et les dettes de financement sont converties en
Dirhams sur la base du dernier cours de change connu à la date de clôture.
 Les différences de conversion sont inscrites au crédit du compte 1710 pour une
augmentation des créances immobilisées et du compte 1720 pour une
diminution des dettes de financement.

Primes de remboursement des obligations


 Le compte 2114 enregistre les frais consécutifs des opérations de restructuration
sous forme de fusions, scissions et transformations.
 Les comptes 2116 et 2117 comprennent les frais de prospection et de publicité
concernant des activités nouvelles ou des perfectionnements d'activité.

Charges à répartir sur plusieurs exercices


 Les frais d'acquisition des immobilisations inscrits au compte 2121 comprennent
exclusivement les droits de mutation, les honoraires ou commissions et les frais
d'actes.
 Les frais de transports, d'installation et de montage ne sont pas inscrits au
compte 2121. Ils sont compris dans la valeur d'entrée des immobilisations
concernées.
 Les frais d'émission des emprunts portés au compte 2125 comprennent les frais
engagés lors de l'émission d'emprunts tels que les emprunts obligataires.
 Le montant à porter au débit du compte 2130 est égal à la différence entre la
valeur de remboursement des obligations et leur prix d'émission.

Immobilisations incorporelles
 Les comptes d'immobilisations incorporelles sont débités à la date d'entrée des
éléments dans le patrimoine.
 Lors des cessions ou des retraits, la valeur d'entrée des immobilisations
incorporelles sorties de l'actif et les amortissements correspondants sont retirés
des comptes où ils sont inscrits.
 Le montant net en résultant est porté au débit du compte 6512 'Valeurs nettes
d'amortissements des immobilisations incorporelles cédées'.
 Simultanément, le compte 7512 'Produits des cessions des immobilisations
incorporelles' est crédité par le débit du compte 3481 'Créances sur cessions
d'immobilisations' ou d'un compte de trésorerie.

Immobilisation en recherche et développement


 Sont portées au débit du compte 2210 les seules dépenses qui correspondent à
l'activité réalisée par l'entreprise pour son propre compte en matière de
recherche appliquée et développement.
 En sont exclus les frais entrant dans le coût de production des commandes
passées par des tiers.
 En vertu du principe de prudence, l'entreprise n'immobilise pas en général les
frais de recherche et de développement qu'elle a engagés, en raison du caractère
aléatoire de cette activité.
 A titre exceptionnel, les frais de recherche et de développement peuvent être
portés en immobilisation au compte 2210 s'ils respectent toutes les conditions
suivantes : les projets de recherche et de développement doivent être nettement
individualisés et leur coût distinctement établi peut être réparti dans le temps à
l'aide notamment d'une comptabilité analytique appropriée ; chaque projet doit
avoir, à la date d'établissement des états de synthèse, de sérieuses chances de
réussite technique et de rentabilité commerciale et financière.
 Le compte 2210 est débité par le crédit du compte 7142 'Immobilisations
incorporelles produites par l'entreprise pour elle-même'.
Brevets, marques, droits et valeurs similaires
 Le compte 2220 est en général constitué par les éléments incorporels
correspondant aux dépenses faites pour l'obtention de l'avantage représenté par
la protection accordée sous certaines conditions à l'inventeur, l'auteur ou au
bénéficiaire du droit d'utilisation d'un brevet, d'une marque, de modèles, dessins,
ou au titulaire d'une concession.
 En cas de prise de brevets consécutive des activités de recherche et
développement, l'entreprise détermine la valeur éventuelle de ses brevets qui est
au plus égale à la fraction non amortie des frais correspondants inscrits au
compte 2210.
 Le montant retenu constitue la valeur d'entrée en comptabilité du brevet.
 Le compte 2220 est débité de ce montant par le crédit du compte 2210.

Fonds commerciaux
 Le fonds commercial est constitué par les éléments incorporels : clientèle,
achalandage, droit au bail, nom commercial et enseigne.

Autres immobilisations incorporelles


 Le poste 228 peut servir à l'enregistrement des immobilisations incorporelles en
cours à la date de clôture de l'exercice (compte 2285).

Immobilisations corporelles
 Les immobilisations sujettes à dépréciation sont assorties de corrections de
valeur qui prennent la forme d'amortissements et de provisions pour
dépréciation à inscrire aux comptes portant la racine 28 et 29.
 Les immobilisations comprennent tous les biens et valeurs destinés à rester
durablement dans l'entreprise à l'exclusion de ceux faisant partie du cycle
d'exploitation (stocks, clients ...).
 En principe, l'expression durablement signifie une durée supérieure à douze
mois.
 Les immobilisations entièrement amorties, à l'exception des non valeurs,
demeurent inscrites au bilan tant qu'elles subsistent dans l'entreprise.
 Les immobilisations sorties de l'actif, soit par cession soit par disparition ou
destruction, cessent de figurer aux comptes d'immobilisations.
 Les comptes d'amortissements et de provisions de toutes natures correspondant
à ces immobilisations sont simultanément retirés de leurs comptes respectifs.

Terrains
 Les comptes de terrains enregistrent le montant des terrains dont l'entreprise est
propriétaire.
 Suivant leur nature, les terrains sont enregistrés : au compte 2311 s'il s'agit de
terrains nus sans construction ; au compte 2312 s'il s'agit de terrains aménagés
ou viabilisés ; au compte 2313 s'il s'agit de terrains bâtis.

Constructions
 Les constructions comprennent les bâtiments, les constructions sur les terrains
d'autrui, les travaux d'infrastructure et les arrangements de construction.
 Les bâtiments comprennent les fondations, les murs, les planchers, les toitures et
les installations connexes, à l'exclusion de celles facilement démontables et de
celles nécessitant un enregistrement séparé.

Installations et équipements
 Les installations et équipements sont constitués des installations techniques, des
machines, des outillages et des emballages identifiables récupérables.
 Les machines sont utilisées pour l’extraction, la transformation, le façonnage,
l’emballage et la fourniture de services à l’exclusion du matériel de transport et
de bureau.

Équipement de transport
 Le matériel de transport comprend les véhicules et les appareils utilisés pour le
transport terrestre, ferroviaire, maritime ou aérien.

Mobilier, matériel de bureau et divers


 Le mobilier et le matériel de bureau comprennent le mobilier de bureau, les
machines de bureau et le matériel informatique.
 Les éléments divers font référence aux aménagements, installations et
aménagements n'appartenant pas à d'autres actifs.

Autres actifs corporels


 Les autres immobilisations corporelles comprennent les immobilisations
corporelles non classifiables.

Actifs corporels en cours


 Les immobilisations corporelles en-cours comprennent les actifs incomplets
enregistrés dans des comptes spécifiques.
 Il se compose de constructions, d’équipements et de meubles inachevés.

Actifs financiers
 Les actifs financiers comprennent les créances non liées dont le délai de
recouvrement présumé est supérieur à douze mois.
 Les actifs financiers sont enregistrés de manière irréversible jusqu'à leur
extinction complète.

Prêts et autres créances


 Les prêts et autres créances comprennent les prêts au personnel et aux associés,
les notes de fonds et autres prêts.
 Les autres créances financières comprennent les titres immobiliers, les créances
liées aux participations ainsi que les dépôts et garanties.

Titres de participation
 Les titres de participation sont enregistrés sous le compte 2510 et représentent
les titres détenus par l'entreprise pour exercer une influence ou contrôler une
autre société.
 Ces titres sont importants pour l'activité de l'entreprise.

Autres titres immobilisés


 Les autres titres immobilisés confèrent des droits de créance et sont enregistrés
sous les comptes 2581 et 2588.
 Ils sont détenus durablement par l'entreprise et peuvent représenter des parts de
capital ou des placements à long terme.

Prêts immobilisés
 Les prêts immobilisés sont les fonds versés par des tiers à l'entreprise, qui
s'engage à les remettre à des personnes physiques ou morales pour une certaine
durée.
 Ces prêts sont assimilés à des titres de créance.

Autres créances financières


 Les autres créances financières sont enregistrées sous le compte 2481 et incluent
les obligations et les bons du Trésor.
 Le compte 2483 regroupe les créances nées de prêts accordés à des entreprises
dans lesquelles l'entreprise détient une participation.

Carts de conversion actif


 Les créances immobilisées et les dettes de financement sont converties en
dirhams sur la base du dernier cours de change connu à la clôture des comptes.
 Les différences de conversion sont enregistrées soit sous le compte 2710 si elles
diminuent le montant des créances immobilisées, soit sous le compte 2720 si
elles augmentent le montant des dettes de financement.

Amortissements des immobilisations


 Les frais préliminaires, les charges à répartir et les primes de remboursement des
obligations peuvent être amortis.
 Les amortissements sont enregistrés sous les comptes 2811, 2812 et 2813, selon
le cas.

Amortissements des immobilisations incorporelles


 Les immobilisations en recherche et développement, les brevets, les marques, les
droits et valeurs similaires, ainsi que les éléments du fonds commercial peuvent
être amortis.
 Les amortissements sont enregistrés sous le compte 282.

Amortissements des immobilisations corporelles


 Les terrains, les constructions et les agencements sont soumis à des
amortissements enregistrés sous les comptes 2831, 2832 et 2833.
 Ces amortissements concernent également les constructions sur terrains
d'autrui.

Amortissements des installations, agencements et aménagements des constructions


 Amortissements des installations techniques
 Amortissements du matériel et outillage

Amortissements des autres constructions


 Amortissements des emballages récupérables identifiables
 Amortissements des autres installations techniques, matériel et outillage

Amortissements du matériel de transport comptes 6192 ou 6591 par le crédit des

comptes intéressés d'amortissements.


 Amortissements du mobilier de bureau
 Amortissements du matériel de bureau

Amortissements du matériel informatique


 Amortissements des agencements, installations et aménagements divers
 Amortissements des autres mobilier, matériel de bureau et aménagements
divers
Amortissements des immobilisations corporelles diverses (valable pour le modèle

simplifié seulement)
 Amortissements des autres immobilisations corporelles

Provisions pour dépéciation des immobilisations incorporelles


 Provisions pour dépéciation des immobilisations corporelles

Provisions pour dépéciation des immobilisations financières


 Provisions pour dépéciation des prêts immobilisés
 Provisions pour dépéciation des autres créances financières

Provisions pour dépéciation des titres immobilisés


 Provisions pour dépéciation des autres titres immobilisés

Produits en cours
 Les produits en cours sont des biens ou des services en cours de formation
travers un processus de production.
 Les comptes 3131, 3134 et 3138 sont : cr dit s du montant du stock initial par le
d bit du compte 7131 'Variation des stocks des produits en cours' ou 7134
'Variation des stocks des services en cours' ; d bit s du montant du stock final par
le cr dit du compte 3131 ou 7134.

Produits interm diaires et produits r siduels


 Les produits interm diaires sont ceux qui ont atteint un stade d'ach vement mais
destin s normalement entrer dans une nouvelle phase du cycle de production.
 Les produits r siduels comprennent les d chets et rebuts de fabrication. Ils
comprennent galement les produits finis et les produits interm diaires impropres
une utilisation ou un coulement normal.
 Les comptes 3141, 3145 et 3148 sont : cr dit s du montant du stock initial par le
d bit du compte 7132 'Variation des stocks des biens produits' ; d bit s du
montant du stock final par le cr dit du compte 7132.

Produits finis
 Les produits finis sont les biens et services qui ont atteint un stade d'ach vement
d finitif dans le cycle de production.
 Les comptes 3151, 3152, 3156 et 3158 sont : cr dit s du montant du stock initial
par le d bit du compte 7132 'Variation des stocks des biens produits' ; d bit s du
montant du stock final par le cr dit du compte 7132.

cr ances de l'actif circulant


 La rubrique des cr ances comporte les cr ances li es des op rations d'exploitation
et les cr ances non li es des op rations d'exploitation.
 Les comptes rattach s aux tiers et destin s enregistrer soit des modes de
financement li s aux cr ances, soit des cr ances venir se rapportant l'exercice,
sont regroup s dans la rubrique 34.
 Le compte 3411 est d bit lors du paiement par l'entreprise d'avances sur
commandes pass es aupr s des fournisseurs par le cr dit d'un compte de tr
sorerie.
 Le compte 3413 est d bit par le cr dit du compte 4411 lors de la consignation
l'entreprise d'emballages ou de mat riel pour le montant de la consignation.
 Le compte 3421 est d bit du montant toutes taxes comprises des factures de
vente de biens ou services.

Compte 4455: Etat, TVA facturée


 Le compte 3421 est crédité lors des règlements par le débit d'un compte de
trésorerie, par le montant des factures d'avoirs établies lors des retours de
marchandises par les clients.
 Le compte 3425 est débité lors de l'acceptation par les clients d'une lettre de
change ou de la réception d'un billet à ordre, et crédité lors de l'entrée des effets
en portefeuille.

Compte 3423: Retenues effectuées par les clients


 Le compte 3423 est débité du montant des retenues effectuées par les clients sur
le prix convenu jusqu'à l'échéance du terme prévu.

Compte 3424: Créances douteuses ou litigieuses


 Le compte 3424 est débité du montant des créances douteuses ou litigieuses que
l'entreprise possède sur ses clients.

Compte 3425: Client Effets à recevoir


 Le compte 3425 est débité lors de l'entrée des effets en portefeuille et crédité à
l'échéance de l'effet par le débit d'un compte de trésorerie.
 Les effets restent maintenus au débit du compte 3425 même dans le cas où ils
sont escomptés.

Compte 343: Personnel débiteur


 Le compte 3431 est débité du montant des avances et acomptes versés au
personnel par le crédit d'un compte de trésorerie.
 Le compte 3431 est crédité pour solde par le débit du compte intéressé de la
classe 4 ou 5.
Compte 345: Etat débiteur
 Le compte 3451 est débité en fin d'exercice des subventions accordées par l'Etat
et non encore perçues par l'entreprise.
 Le compte 3451 est crédité d'un compte de trésorerie lors de la réception des
subventions.
 Le compte 3453 est débité du montant des règlements effectués au Trésor au
titre des acomptes relatifs aux impôts sur les résultats.

Compte 346: Comptes d'associés débiteurs


 Le compte 3461 est débité du montant de la promesse d'apport faite par les
associés par le crédit du compte 1111 Capital social.
 Le compte 3462 est débité lors des appels successifs du capital et crédité lors de
la réalisation de l'apport.
 Le compte 3467 reçoit les débits des comptes d'associés rattachés.

Compte 348: Autres débiteurs


 Le compte 3481 est débité lors de la cession d'immobilisations et le compte 3482
est débité lors de la cession d'éléments d'actif circulant.
 Le compte 3487 reçoit les créances rattachées aux autres débiteurs.

Charges et produits à répartir


 Les charges et les produits à répartir sont enregistrés dans les comptes 3495 et
3497 respectivement.
 Ces comptes doivent être soldés en fin d'exercice.

Titres et valeurs de placement


 Les titres et valeurs de placement sont enregistrés dans les comptes 3501, 3502,
3504, 3506 et 3508.
 En cas de cession de ces actions, les écritures sont celles indiquées au compte
3482.

Ecart de conversion actif


 Les créances de l'actif circulant et les dettes du passif circulant sont converties en
dirhams à la clôture de l'exercice.
 Les différences de conversion sont enregistrées dans les compte 3701 et 3702.

Provisions pour dépréciation des comptes de l'actif circulant


 Les amoindrissements de valeur des éléments de l'actif circulant sont constatés
par des provisions.
 Ces provisions sont enregistrées dans les comptes 3911, 3912, 3913, 3914, 3915,
3941, 3942, 3943, 3946 et 3948.

Provisions pour dépréciation des titres et valeurs de placement


 Les provisions pour dépréciation des titres et valeurs de placement sont
enregistrées dans le compte 3950.
 Lors de l'annulation ou de la diminution de cette provision, le compte 3950 est
débité par le crédit du compte 7394.

Dettes du passif circulant


 La rubrique 44 regroupe les dettes liées aux opérations d'exploitation ainsi que
les dettes non liées.
 Les comptes rattachés aux tiers et destinés à enregistrer les modes de
financement liés aux dettes sont également inclus dans cette rubrique.

Fournisseurs et comptes rattachés


 Le poste 441 comprend les dettes liées à l'acquisition de biens et services pour
les opérations de l'entreprise.
 Le compte 4411 est crédité du montant des factures d'achat de biens ou de
services.
 Le compte 4411 est débité des paiements en espèces aux fournisseurs et autres
comptes.
 Le compte 4413 reçoit un crédit pour les retenues sur le prix convenu jusqu'à la
date d'échéance.

Clients créditeurs, avances et acomptes


 Le compte 4421 est crédité lorsque l'entreprise reçoit des avances et acomptes
des clients.
 Le compte 4425 est crédité des montants facturés aux clients pour les envois
d'emballages ou de matériel.
 Le compte 4427 est crédité des remises, ristournes et crédits à émettre.
 Le compte 4428 est utilisé pour les clients présentant des soldes créditeurs
anormaux.

Personnel créditeur
 Le compte 4432 est crédité du montant des salaires nets payables aux salariés.
 Le compte 4433 est crédité des dépôts effectués par les salariés.
 Le compte 4434 est crédité de sommes faisant l'objet d'oppositions de tiers.
 Le compte 4437 est crédité d'éventuels passifs de personnel.
 Le compte 4438 est utilisé pour d'autres crédits de personnel.
Organismes sociaux
 Les comptes de la catégorie 444 sont crédités de la totalité des sommes dues à
la sécurité sociale et aux autres organismes sociaux.
 Les comptes sont débités des paiements effectués à ces organismes.

Etat créditeur
 Le compte 4452 est crédité des impôts et dettes assimilées, y compris les
retenues effectuées par l'entreprise pour le compte de l'État.
 Le compte 4453 est crédité de l'impôt sur les sociétés.
 Le compte 4455 est crédité de la TVA facturée.
 Le compte 4458 est utilisé pour d'autres crédits gouvernementaux.

Comptes d'associés créditeurs


 Le compte 446 est utilisé pour les crédits liés aux partenaires associés.

Associés versements reçus sur augmentation de capital


 Le compte 4462 reçoit son crédit la contrepartie des versements effectués par les
associés à la suite d'une décision d'augmentation du capital.
 Il est débité à la clôture de la période ouverte pour la réalisation de
l'augmentation de capital.

Comptes courants des associés créditeurs


 Le compte 4464 enregistre les sommes dues aux associés par la société.
 Ces sommes sont considérées comme des avances ou des prêts à la société.

Associés opérations faites en commun


 Le compte 4465 est crédité du montant des dividendes dont la distribution a été
décidée par les organes compétents.
 Le débit des comptes de capitaux propres permet de prélever les bénéfices sur
lesquels les dividendes sont basés.

Associés, dividendes à payer


 Le compte 4468 enregistre les dividendes devant être payés aux associés.
 Ces dividendes sont comptabilisés en fonction des décisions prises par les
organes compétents de la société.

Autres comptes d'associés créditeurs


 Le compte 4478 enregistre les dettes rattachées aux autres créanciers.
 Ces dettes sont destinées à constater soit des modes de financement, soit des
dettes à venir se rapportant à l'exercice.
Dettes sur acquisition d'immobilisations
 Le compte 4481 enregistre les dettes résultant de l'acquisition d'immobilisations
par l'entreprise.
 Le débit des comptes d'immobilisations concernés permet de constater le
montant hors taxes récupérables.

Dettes sur acquisitions de titres et valeurs de placement


 Le compte 4483 enregistre le montant des dettes relatives à l'acquisition de
titres et valeurs de placement.
 Le débit du poste 350 "Titres et valeurs de placement" permet de contrebalancer
cette écriture.

Obligations, coupons à payer


 Le compte 4485 enregistre le montant des coupons à payer au titre des
obligations émises par l'entreprise.
 Il est débité lors du paiement des coupons par le crédit d'un compte de
trésorerie.

Comptes de provisions
 Les comptes de provisions (poste 450) sont ajustés à la fin de chaque exercice
par le débit des comptes de dotations concernés 6197, 6393 ou 6595, lorsque le
montant de la provision doit être augmenté.
 Le crédit du compte intérêts de reprises sur provisions pour risques et charges
(7195, 7393 ou 7595) lorsque le montant de la provision doit être diminué ou
annulé.

Ecart de conversion passif (Eléments circulants)


 Les créances de l'actif circulant (hors trésorerie) et les dettes du passif circulant
(hors trésorerie) sont converties et comptabilisées en dirhams sur la base du
dernier cours de change connu à la clôture de l'exercice.
 Les différences de conversion sont inscrites au crédit du compte 4710 s'il s'agit
d'une augmentation des créances de l'actif circulant et du compte 4702 s'il s'agit
d'une diminution des dettes du passif circulant.

Trésorerie Actif
 Les comptes de trésorerie enregistrent les opérations de trésorerie dans le sens
strict du terme.
 Ils enregistrent notamment les mouvements de valeurs en espèces, chèques ou
virements ainsi que les opérations faites avec les banques autres que celles
comptabilisées dans les dettes de financement (rubrique 14).

Chèques et valeurs encaissées


 Le compte 5111 enregistre son crédit à la fois les chèques reçus des clients et
non remis à l'encaissement et les chèques remis à l'encaissement et non encore
portés au crédit du compte de l'entreprise par la banque.
 Le compte 5113 est débité à la fois des effets chus acceptés par les clients et non
remis à l'encaissement et des effets remis à l'encaissement non encore portés au
crédit du compte de l'entreprise par la banque.

Virements de fonds
 Le compte 5115 est un compte de passage pour la comptabilisation des
mouvements de fonds entre les différents comptes de trésorerie.

Banques, trésorerie générale et chèques postaux débiteurs


 Le poste 514 regroupe les comptes de trésorerie dont le solde est débiteur.
 Les comptes composant le poste 514 sont débités du montant des entrées et
crédités des sorties de fonds.

Caisses, régies d'avances et accréditifs


 Le compte 5161 est débité du montant des espèces encaissés par l'entreprise et
crédité du montant des espèces décaissées.
 Le compte 5165 enregistre les mouvements des fonds gérés par les régisseurs et
les accréditifs ouverts par les banques au nom d'un tiers ou d'un agent de
l'entreprise.

Trésorerie passif
 Les comptes de trésorerie enregistrent les opérations de trésorerie dans le sens
strict du terme.
 Ils enregistrent notamment les mouvements de valeurs en espèces, chèques ou
virements ainsi que les opérations faites avec les banques autres que celles
comptabilisées dans les dettes de financement (rubrique 14).

Crédits d'escompte
 Ce compte enregistre son crédit le montant nominal des effets non chus remis à
l'escompte par l'entreprise.
 Le compte 5520 est débité à la date d'échéance des effets par le crédit du
compte 3425 'Clients, Effets à recevoir'.
Crédits de trésorerie
 Sont enregistrés au crédit du compte 5530 les crédits de trésorerie court terme
accordés par les banques aux entreprises (warrants, crédits l'exportation, facilités
de caisse, etc..) autres que les découverts bancaires.

Provisions pour dépréciation des comptes de trésorerie


 Les éléments de la trésorerie sujets à dépréciation sont assortis de corrections de
valeur qui prennent la forme de provisions pour dépréciation inscrites aux
comptes portant la racine 59 'Provisions pour dépréciation des comptes de
trésorerie'.
 Les amoindrissements de valeur des éléments de la trésorerie Actif résultant de
causes dont les effets ne sont pas jugés irréversibles sont constatés par des
provisions pour dépréciation.

Comptes de charges
 Les charges sont les sommes ou valeurs versées ou à verser des tiers en
contrepartie de matières, fournitures, travaux et prestations.
 Les charges comprennent également les dotations aux amortissements et aux
provisions.
 Les charges courantes et non courantes de l'exercice sont regroupées dans la
classe 6.
 Les charges courantes concernent l'exploitation normale et la gestion financière,
enregistrées respectivement sous les rubriques 61 et 63.
 Les charges de la classe 6 ne comprennent pas les sommes affectées des
investissements ni les titres et valeurs de placement.
 En cas d'affectation polyvalente des biens acquis ou produits, leurs montants
sont inscrits dans les comptes de charges et inventoriés dans les stocks.
 Les charges engagées au titre des comptes compris dans les rubriques 61, 63, 65
et 67 doivent être enregistrées dans la classe 6, même si elles sont déjà
couvertes par des provisions.
 Les charges afférentes à des opérations concernant des exercices antérieurs sont
comptabilisées dans un compte spécifique de chaque poste de la classe 6.

Charges d'exploitation
 Les achats revendus de marchandises correspondent à la charge d'achat des
marchandises antérieurement acquises et revendues en l'état dans l'exercice.
 Les achats consommés de matières et fournitures sont ceux qui entrent dans le
cycle de fabrication des produits.
 Les achats de marchandises, de matières et fournitures sont inscrits au débit des
comptes correspondants.
 Les entreprises peuvent comptabiliser directement les charges accessoires liées
aux achats de marchandises, de matières et fournitures.
 Les entreprises assujetties à la taxe sur la valeur ajoutée doivent enregistrer leurs
achats net de cette taxe.
 La variation des stocks de matières et fournitures est enregistrée dans le compte
correspondant.
 Les achats d'emballages perdus, récupérables non identifiables et à usage mixte
sont enregistrés séparément.
 La variation des stocks d'emballages est enregistrée dans le compte
correspondant.

Achats de fournitures non stockables


 Comprend les achats de fournitures non stockables telles que l'eau et l'électricité
 Comptabilisées au débit du compte 3491 en charges payées d'avance

Achats de fournitures d'entretien


 Achats de fournitures d'entretien
 Enregistré dans le cadre des charges externes

Achats de petit outillage et petit équipement


 Comprend les achats de petits outils et équipements
 Comptabilisés en charges externes

Achats de fournitures de bureau


 Achats de fournitures de bureau
 Enregistré en charges externes

Achats de travaux, études et prestations de services


 Comprend les achats de travaux, d'études et de services
 Comptabilisés en charges externes

Achats de matières et de fournitures des exercices antérieurs


 Comprend les achats de matériaux et de fournitures des périodes précédentes
 Enregistré en charges externes

Rabais remises et ristournes obtenus sur achats consommés de matières et fournitures


 Remises obtenues sur les achats consommés de matériaux et de fournitures
 Crédité sur les comptes respectifs
RRR obtenus sur achats non stockés
 Remises obtenues sur les achats non stockés
 Crédité sur les comptes respectifs

Impôts et taxes
 Le poste 616 enregistre les charges correspondant des imp ts et taxes la charge
de l'entreprise.
 Sont comptabilis s dans le compte 6168 les rappels et les arri r s d'imp ts et taxes
de l'entreprise.

Charges de personnel
 Elles sont constitu es : par l'ensemble des r mun rations en num raire ou en
nature du personnel de l'entreprise ;
 Les autres charges sociales tels que l'assurance groupe, les versements aux
oeuvres sociales, l'habillement et les ant rieurs 618 Autres charges d'exploitation
6181 Jetons de pr sence 6182 Pertes sur cr ances irr couvrables 6185 Pertes sur
op rations faites en commun 6186 Transfert de profits sur op rations faites en
commun 6188 Autres charges d'exploitation des exercices ant rieurs 619
Dotations d'exploitation 6191 Dotations d'exploitation aux amortissements de
l'immobilisation en non valeurs 61911 D E A des frais pr liminaires 61912 D E A
des charges r partir 6192 Dotations d'exploitation aux v tements de travail...,
sont inscrits dans le compte 6176.

Autres charges d'exploitation


 Elles comprennent les charges d'exploitation qui ne sont pas consid r es comme
des consommations interm diaires pour le calcul de la valeur ajout e de
l'entreprise.
 Lorsque l'entreprise est g rante des op rations faites en co mmun, la quote part
des r sultats b n ficiaires revenant aux autres partenaires est enregistr e au d bit
du compte 6186.

Dotation d'exploitation (D.E)


 Les dotations de l'exercice aux amortissements et aux pr ovisions sont port es au
d bit des comptes concern s du poste 619 par le cr dit des comptes int ress s des
rubriques suivantes : amortissements des immobilisations (28) ;
 Les autres provisions pour risques et charges (45) ; 61964 D E P . pour d pr
ciation des cr ances de l'actif circulant
 Les provisions durables pour risques et charges (15) ; autres provisions pour
risques et charges (45) ; 61964 D E P . pour d pr ciation des cr ances de l'actif
circulant

Frais de financement res


 Les charges d'int r ts / 6301 en mod le simplifi 6311 Int r ts des emprunts et
dettes 63111 Int r ts des emprunts 63113 Int r ts des dettes rattach es des
participations 63114 Int r ts des comptes courants et d p ts cr diteurs 63115 Int r
ts bancaires et sur op rations de financement 63118 Autres int r ts des emprunts
et dettes
 Les pertes de change /6303 en mod

Pertes de change propres


 Simplifi 6331: Les pertes de change définitives subies par l'entreprise sont
enregistrées dans ce compte.
 Pertes de change des exercices antérieurs: Les pertes de change subies par
l'entreprise dans les exercices précédents sont enregistrées dans ce compte.

Charges financières
 Charges d'intérêts (631): Les intérêts dus par l'entreprise sur ses emprunts et
dettes sont enregistrés dans ce compte.
 Autres charges financières (638): Les autres charges financières de l'entreprise
sont enregistrées dans ce compte, y compris les pertes sur créances liées des
participations, les charges nettes sur cessions de titres et valeurs de placement,
les escomptes accordés et les autres charges financières des exercices antérieurs.

Dotations financières
 Dotations aux amortissements des primes de remboursement des obligations
(6391): Les dotations aux amortissements des primes de remboursement des
obligations sont enregistrées dans ce compte.
 Dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations financières
(6392): Les dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations
financières de l'entreprise sont enregistrées dans ce compte.
 Dotations aux provisions pour risques et charges financiers (6393): Les dotations
aux provisions pour risques et charges financiers de l'entreprise sont enregistrées
dans ce compte.
 Dotations aux provisions pour dépréciation des titres et valeurs de placement
(6394): Les dotations aux provisions pour dépréciation des titres et valeurs de
placement de l'entreprise sont enregistrées dans ce compte.
 Dotations aux provisions pour dépréciation des comptes de trésorerie (6396): Les
dotations aux provisions pour dépréciation des comptes de trésorerie de
l'entreprise sont enregistrées dans ce compte.
 Dotations financières des exercices antérieurs (6398): Les dotations financières
des exercices antérieurs de l'entreprise sont enregistrées dans ce compte.

Charges non courantes


 Les charges non courantes se définissent en fonction de leur nature intrinsèque
et non de leur montant.
 Elles sont liées à la survenance de circonstances exceptionnelles telles que les
cessions d'immobilisations ou les restructurations d'entreprises.

Valeurs nettes d'amortissements des immobilisations cédées


 VNA des immobilisations incorporelles cédées (6512): Les valeurs nettes
d'amortissements des immobilisations incorporelles cédées sont enregistrées
dans ce compte.
 VNA des immobilisations corporelles cédées (6513): Les valeurs nettes
d'amortissements des immobilisations corporelles cédées sont enregistrées dans
ce compte.
 VNA des immobilisations financières cédées (6514): Les valeurs nettes
d'amortissements des immobilisations financières cédées (droits de propriété)
sont enregistrées dans ce compte.
 VNA des immobilisations cédées des exercices antérieurs (6518): Les valeurs
nettes d'amortissements des immobilisations cédées des exercices antérieurs
sont enregistrées dans ce compte.

Subventions accordées
 Subventions accordées de l'exercice (6561): Les subventions accordées par
l'entreprise au cours de l'exercice sont enregistrées dans ce compte.
 Subventions accordées des exercices antérieurs (6568): Les subventions
accordées par l'entreprise dans les exercices antérieurs sont enregistrées dans ce
compte.

Autres charges non courantes


 Pénalités sur marchés et dédits (6581): Les pénalités sur marchés et les dédits
engagés par l'entreprise sont enregistrés dans ce compte.
 Rappels d'impôts (autres qu'impôts sur les résultats) (6582): Les rappels d'impôts
autres que les impôts sur les résultats sont enregistrés dans ce compte.
 Pénalités et amendes fiscales ou pénales (6583): Les pénalités et amendes
fiscales ou pénales engagées par l'entreprise sont enregistrées dans ce compte.
 Créances devenues irrécouvrables (6585): Les pertes sur créances irrécouvrables
ayant un caractère non courant sont enregistrées dans ce compte.
 Dons, libéralités et lots (6586): Les dons, libéralités et lots accordés par
l'entreprise sont enregistrés dans ce compte.
 Autres charges non courantes des exercices antérieurs (6588): Les autres charges
non courantes des exercices antérieurs sont enregistrées dans ce compte.

Dotations non courantes


 Dotations aux amortissements exceptionnels des immobilisations (6591): Les
dotations aux amortissements exceptionnels des immobilisations sont
enregistrées dans ce compte.
 Dotations non courantes aux provisions règlementées (6594): Les dotations non
courantes aux provisions règlementées de l'entreprise sont enregistrées dans ce
compte.
 Dotations non courantes aux provisions pour risques et charges (6595): Les
dotations non courantes aux provisions pour risques et charges de l'entreprise
sont enregistrées dans ce compte.
 Dotations non courantes aux provisions pour dépréciation (6596): Les dotations
non courantes aux provisions pour dépréciation de l'entreprise sont enregistrées
dans ce compte.
 Dotations non courantes des exercices antérieurs (6598): Les dotations non
courantes des exercices antérieurs de l'entreprise sont enregistrées dans ce
compte.

Impôts sur les résultats


 Impôts sur les bénéfices (6701): Les impôts sur les bénéfices de l'entreprise sont
enregistrés dans ce compte.
 Imposition minimale annuelle des sociétés (6705): L'imposition minimale
annuelle prévue pour les sociétés est enregistrée dans ce compte.
 Rappels et dégrèvements des impôts sur les résultats (6708): Les rappels et
dégrèvements d'impôts sur les résultats sont enregistrés dans ce compte.

Produits d'exploitation
 Les produits d'exploitation comprennent les ventes de marchandises et les ventes
de biens et services produits.
 Les ventes de marchandises sont enregistrées dans les comptes 7111 (ventes au
Maroc) et 7113 (ventes à l'étranger).
 Les ventes de marchandises des exercices antérieurs sont enregistrées dans le
compte 7118.
 Les rabais, remises et ristournes accordés par l'entreprise sont enregistrés dans le
compte 7119.

Ventes de biens et services produits


 Les ventes de biens et services produits sont enregistrées dans les comptes 7121
à 7125.
 Les ventes de biens produits au Maroc sont enregistrées dans le compte 7121.
 Les ventes de produits intermédiaires sont enregistrées dans le compte 71222.
 Les ventes de services produits à l'étranger sont enregistrées dans le compte
7125.

Variations des stocks de produits et services


 Les variations des stocks de produits en cours, de biens produits et de services en
cours sont enregistrées dans les comptes 7131, 7132, 71321 et 71341.
 Les variations des stocks de produits intermédiaires et de produits résiduels en
cours sont enregistrées dans les comptes 71312 et 71317.

Immobilisations produites par l'entreprise pour elle-même


 Les immobilisations produites par l'entreprise pour elle-même sont enregistrées
dans les comptes 7140 à 7143.
 La contrepartie de ces comptes est l'un des comptes d'immobilisations de
l'entreprise.

Subventions d'exploitation
 Subventions d'exploitation reçues de l'exercice précédent
 Subventions d'exploitation reçues des exercices précédents

Autres produits d'exploitation


 Autres produits d'exploitation
 Jetons de présence reçus

Reprises d'exploitation; Transferts de charges


 Reprises sur amortissements de l'immobilisation en non valeurs
 Reprises sur amortissements des immobilisations incorporelles

Autres produits d'exploitation


 Profits sur opérations faites en commun
 Transfert de pertes sur opérations faites en commun
Reprises d'exploitation; Transferts de charges
 Reprises d'exploitation; Transferts de charges
 Reprises sur amortissements des exercices précédents

Reprises sur provisions pour dpréciation des immobilisations


 Reprises sur provisions pour dpréciation des immobilisations
 Reprises sur provisions pour risques et charges

Reprises sur provisions pour dpréciation de l'actif circulant


 Reprises sur provisions pour dpréciation de l'actif circulant
 Transferts de charges d'exploitation

Reprises sur amortissements et provisions des ex; antérieurs


 Reprises sur provisions des exercices précédents
 Reprises sur provisions pour dpréciation de l'actif circulant

Comptes de produits non courants


 Le compte 751 enregistre les produits de cession des éléments immobilisés.
 Le compte 756 enregistre les subventions d'équilibre reçues.

Autres produits non courants


 Le compte 7581 enregistre les pénalités et dédits reçus.
 Le compte 7582 enregistre les dégrèvements d'impôts.

Reprises non courantes


 Le compte 7591 enregistre les reprises sur amortissements exceptionnels des
immobilisations.
 Le compte 7594 enregistre les reprises sur provisions réglementées.

Reprises non courantes sur provisions pour risques et charges


 Le compte 75955 enregistre les reprises sur provisions pour risques et charges
durables.
 Le compte 75957 enregistre les reprises sur provisions pour risques et charges
momentanées.

Comptes de résultat
 Le compte 8100 est utilisé pour solder les comptes de charges et de produits
d'exploitation.
 Le compte 8110 sert à solder les comptes de ventes de marchandises et d'achats
revendus de marchandises.
Résultat financier
 Le compte 8300 est utilisé pour solder les comptes de marge brute, ventes de
biens et services produits, variation des stocks de produits, immobilisations
produites par l'entreprise et achats consommés de matières et fournitures.

Excédent brut d'exploitation ou insuffisance brute d'exploitation


 Le compte 8171 sert à solder les comptes de valeur ajoutée, subventions
d'exploitation, impôts et taxes, et charges de personnel.

Conclusion
 Les comptes de produits non courants, autres produits non courants, reprises
non courantes et reprises non courantes sur provisions pour risques et charges
sont utilisés pour enregistrer différentes opérations financières.
 Dans les comptes de résultat, le compte 8100 est utilisé pour solder les comptes
de charges et de produits d'exploitation.
 Le compte 8300 est utilisé pour solder les comptes de marge brute, ventes de
biens et services produits, etc.
 Le compte 8171 sert à solder les comptes de valeur ajoutée, subventions
d'exploitation, impôts et taxes, etc.

Comptabilisation des résultats


 Les résultats sont enregistrés dans les comptes 71 (produits d'exploitation) et 61
(charges d'exploitation).
 Les autres produits d'exploitation sont enregistrés dans le compte 718.
 Les reprises d'exploitation et transferts de charges sont enregistrés dans le
compte 719.
 Les autres charges d'exploitation sont enregistrées dans le compte 618.
 Les dotations d'exploitation sont enregistrées dans le compte 619.

Résultat financier
 Le compte 8300 est utilisé pour solder les comptes 84 (résultat courant) et 85
(résultat non courant).
 Le solde du compte 8300 représente un bénéfice financier si les produits
financiers sont supérieurs aux charges financières.
 Le solde du compte 8300 représente une perte financière si les charges
financières sont supérieures aux produits financiers.

Résultat courant
 Le compte 8400 sert à solder les comptes 8100 (résultat d'exploitation) et 8300
(résultat financier).
 Le solde du compte 8400 représente un bénéfice courant si le total des produits
courants est supérieur au total des charges courantes.
 Le solde du compte 8400 représente une perte courante dans le cas inverse.

Résultat non courant


 Le compte 8500 est utilisé pour solder les comptes de produits non courants et
de charges non courantes.
 Le solde du compte 8500 représente un bénéfice non courant si les produits non
courants sont supérieurs aux charges non courantes.
 Le solde du compte 8500 représente une perte non courante dans le cas inverse.

Résultat avant impôts


 Le résultat avant impôts est obtenu après solde des comptes 8400 et 8500.
 Le solde du compte 8600 correspond à un bénéfice avant impôts si le total des
produits est supérieur au total des charges (excluant les impôts sur les résultats).
 Le solde du compte 8600 correspond à une perte avant impôts dans le cas
inverse.

Résultat après impôts


 Le résultat après impôts est obtenu après solde du compte 8600 et des comptes
liés au poste 670 (impôts sur les résultats).
 Le solde du compte 8600 représente un bénéfice après impôts si le total des
produits est supérieur au total des charges.
 Le solde du compte 8600 représente une perte après impôts dans le cas inverse.
 Le compte 8800 est soldé par le compte 1191 (résultat net de l'exercice) en cas
de résultat net bénéficiaire, et par le compte 1199 (résultat net de l'exercice) en
cas de résultat net déficitaire.

Opérations particulières
 Les succursales et autres établissements peuvent avoir une comptabilité
autonome.
 L'entreprise peut tenir la comptabilité de ses succursales directement, ou chaque
succursale peut avoir une comptabilité autonome.
 Si chaque succursale tient une comptabilité autonome, des comptes de liaison
sont utilisés pour enregistrer les opérations entre la succursale et le siège.
 Les cessions entre établissements de la même entreprise sont comptabilisées
selon la nature des opérations.
 Si les cessions correspondent à des biens ou des services qui peuvent être
affectés directement, elles sont enregistrées dans les comptes de liaison
correspondants.
 Si les cessions correspondent à des biens ou des services dont le coût de revient
est déterminé en comptabilité analytique, des sous-comptes sont ouverts dans
les comptes de liaison des établissements et succursales.
 Les cessions sont enregistrées dans les comptes de liaison correspondants.

Comptabilité GENERALE
 Diff rentes m thodes de valorisation des stocks sont utilis es selon les cas.
 La comptabilit analytique est utilis e pour enregistrer les cessions internes.
 Des comptes de liaisons internes sont ouverts dans la comptabilit analytique
pour enregistrer les cessions entre tablissements.

Situation comptable et compte de produits et charges


 La situation comptable est tablie partir de la balance des comptes de situation.
 Le compte de produits et charges de chaque tablissement est obtenu en
totalisant les divers postes des comptes de charges et de produits.
 Les comptes de liaison au poste 160 permettent d'int grer les comptes de l'
tablissement dans la comptabilit de l'entreprise.

Int r ts intercalaires allou s aux associ s


 Les int r ts allou s aux associ s en vertu d'une clause l gale sont inscrits au
compte 1169 "Report nouveau" en l'absence de b n fices.
 Le montant de ces int r ts est indiqu dans l'ETIC.

Tenue des comptes d'inventaire permanent en comptabilit g n rale


 Les entreprises peuvent tenir l'inventaire permanent dans les comptes de stocks
correspondants de la classe 3.
 Diff rentes modalit s sont utilis es pour enregistrer les stocks acquis et produits
par l'entreprise.

Utilisation de biens en cr dit bail


 Le cr dit bail est utilis comme moyen de financement des immobilisations.
 Les redevances ou loyers vers s par l'utilisateur du bien avant de devenir propri
taire sont enregistr s en charges d'exploitation.

Tablissement de la situation patrimoniale


 Les dettes attaches aux 'redevances' ou 'loyers' non acquitts doivent figurer dans
les comptes de tiers concerns
 Les 'redevances' ou 'loyers' postrieurs la date de clture du bilan font l'objet d'un
rattachement la priode laquelle ils se rapportent

Information des tiers


 Les entreprises commerciales qui font appel des oprations de crdit-bail doivent
fournir les informations requises dans le tableau B 10 de l'ETIC
 Ces informations visent reconstituer une situation comparable celle d'une
acquisition en pleine proprit des biens pris en crdit-bail, compte tenu des
modalits particulires de paiement

Excution de contrats terme


 La dtermination des pertes futures probables doit se faire conformment la rgle
gnrale et doit tre provisionne pour sa totalit
 Un bnfice l'avancement des travaux peut tre pris en compte dans l'exercution
d'un contrat terme si certaines conditions sont remplies
 Pour garantir la raisonnable des prvisions, un budget propre chaque contrat est
ncessaire
 Le co t de revient final comprend la fois les co ts directs et les co ts indirects
 Aucun risque ne doit exister quant l'aptitude de l'entreprise et du client executer
leurs obligations contractuelles
 En cas de dmonstration d'un bnfice global, un produit net peut tre pris en
compte en fonction de l'excution des obligations contractuelles
 Le produit net enregistr est en classe 8 avec pour contrepartie l'inscription d'un
mme montant un compte de rgularisation d'actif
 L'entreprise doit expliquer dans les documents comptables la mthode de
comptabilisation des produits nets partiels

Op rations faites pour le compte de tiers


 Les oprations faites par l'entreprise pour le compte de tiers peuvent tre faites en
son nom seul ou en qualit de mandataire
 Les oprations en son nom seul sont comptabilises dans les charges et les
produits de l'entreprise
 Les oprations en qualit de mandataire sont re traces chez le mandataire dans le
compte du mandant et seule la rmunration du mandataire est comptabilise

Comptabilit analytique
 La comptabilit analytique comprend 90 comptes de produits et charges rflchis
 Elle comprend galement des comptes de stocks, des provisions pour dprciation
de stocks, des charges rflchies, des produits rflchis et des rsultats rflchis
 Des comptes de reclassement et d'analyse ainsi que des sections analytiques
sont ouverts et attribus selon les besoins de l'entreprise
 Des sections gnrales, d'approvisionnement, de production et de distribution font
partie des sections analytiques

Co ts d'achat ou de production
 Les co ts d'achat ou de production sont rpartis entre les co ts d'achat et les co ts
de production
 Les co ts d'achat comprennent les co ts d'achat de marchandises et les co ts
d'achat de matires et de fournitures
 Les co ts de production comprennent les co ts de production des produits du
groupe A et du groupe B
 Des autres co ts d'achat ou de production peuvent galement tre pris en compte,
comme les co ts de production des immobilisations

Inventaire permanent des stocks


 Group A: Marchandises
 Group B: Marchandises

Inventaire permanent des matières et fournitures consommables


 Matières premières
 Matières et fournitures consommables

Inventaire permanent des produits en cours


 Biens en cours
 Services en cours

Inventaire permanent des produits intermédiaires et produits résiduels


 Produits intermédiaires
 Produits résiduels

Inventaire permanent des produits finis


 Group A: Produits finis
 Group B: Produits finis

Provisions pour dépréciation des stocks


 Provisions pour dépréciation des marchandises
 Provisions pour dépréciation des matières et fournitures consommables

Coûts de revient
 Coûts de revient des marchandises
 Coûts de revient des produits

Ecarts sur coûts préétablis


 Ecarts sur sections
 Ecarts sur inventaire permanent des stocks

Fonctionnement des groupes de comptes


 Les comptes r fl chis permettent de tenir une comptabilit analytique autonome
de la comptabilit g n rale.
 Les comptes de produits et charges de la comptabilit g n rale sont analys s dans
le cadre d'une comptabilit analytique autonome tout en assurant un raccordem
ent rigoureux des deux comptabilit s.

Comptes de reclassement et d'analyse


 Le groupe de comptes 91 permet un reclassement des charges et des produits
dans un ordre diff rent de celui pr vu par la comptabilit g n rale.
 Le reclassement ne se rapporte pas forc ment une division r elle de l'entreprise.

Sections analytiques
 Les comptes de sections analytiques regroupent les l ments de char ges qui ne
peuvent tre affect s aux comptes de co ts.
 Chaque division correspond un cent re de responsabilit , qui peut tre subdivis en
plusieurs cent res de travail bien d termin s.

Co ts d'achat ou de production
 Pour les entreprises de n goce, ces comp tes permettent de calculer le co t
d'achat des marchandises vendues.
 Pour les entreprises de production et de transformation, ces comptes permettent
de calculer le co t des produits leurs diff rents stades d' labor ation.

Inventaire permanent des stocks


 Les comptes d'inventaire permanent suivent tous les mouvements d'entr es et de
sorties des stocks pour conna tre les existants chiffr s en quantit s et en valeurs.

Co ts de revient
 Ces comptes permettent aux entreprises de calculer le co t des produits dans l'
tat o ils se trouvent au stade final, y compris le co t de la distribution.

Ecart sur co ts pr tablis


 Les comptes du groupe 96 enregistrent les cart s entre les co ts pr tablis et les co
ts r els.
 Ces carts sont analys s pour prendre les mesures appropri es.

R sultats analytiques
 A la fin de la comptabilit analytique, tous les comptes de co ts sont transf r s au
compte 98 r sultats analytiques.
 Le solde de ce compte refl te le b n fice ou la perte en principe du m me montant
que celui de la comptabilit g n rale.

Clôture des comptes des immobilisations corporelles


 Comprend les comptes de clôture liés aux immobilisations corporelles
 Fournit un enregistrement clair de la valeur des actifs et de la dépréciation

Clôture des comptes des immobilisations financières


 Implique la clôture des comptes liés aux actifs financiers
 Assure une évaluation précise des investissements

Clôture des comptes des écarts de conversion Actif


 Implique la clôture des comptes liés aux différences de taux de change sur les
actifs
 Fournit des informations sur les fluctuations des devises

Clôture des comptes des amortissements des immobilisations


 Comprend les comptes de clôture liés à la dépréciation des actifs
 Tient compte de la réduction progressive de la valeur des actifs au fil du temps

Clôture des comptes d'actif circulant


 Implique la clôture des comptes liés aux actifs courants (hors trésorerie)
 Suit la valeur des stocks, des créances et des investissements

Clôture des comptes de trésorerie


 Comprend les comptes de clôture liés à la trésorerie et aux équivalents de
trésorerie
 Fournit des informations sur les fonds disponibles et les dettes

Clôture des comptes de provisions pour dépréciation


 Implique la clôture des comptes liés aux dépréciations d’actifs et d’actifs
courants
 Reflète les pertes potentielles dues à une diminution de la valeur ou au non-
paiement

Comptes d'ordre
 Utilisé pour suivre des opérations spécifiques en dehors du périmètre de la
comptabilité générale
 Comprend le suivi des opérations de débit et de crédit, ainsi que des transactions
en devises

Comptes de donnés
 Permettent le suivi des mouvements d'engagements donnés
 Correspondent à des droits susceptibles de modifier le patrimoine de l'entreprise

Engagements reçus
 Peuvent faire l'objet de suivi permanent
 Correspondent à des obligations de l'entreprise susceptibles de modifier son
patrimoine

Engagements sur opération de crédit-bail


 Compte 0611 avec contrepartie 0619 permet d'évaluer les redevances restant à
courir
 Compte 0651 avec contrepartie 0659 enregistre les engagements reçus
correspondant au droit de jouissance en crédit-bail

Chapitre IV: Consolidation


 Les états de synthèse consolidés donnent une image fidèle du patrimoine et des
résultats du groupe
 Les entreprises constitutives du groupe peuvent avoir différentes formes
juridiques
 Une filiale est sous le contrôle exclusif de la société mère
 Des entreprises associées sont placées sous l'influence notable du groupe
 La consolidation intègre les filiales et met en évidence les intérêts minoritaires
 Les titres de participation sont traités selon la méthode de mise en équivalence
 Certains cas peuvent exclure les filiales de la consolidation
 Publication des états de synthèse consolidés peut être obligatoire ou optionnelle

Consolidation des comptes de bilan


 La consolidation peut se faire directement ou progressivement
 Le bilan consolidé comprend tous les éléments de l'actif et du passif de la société
mère et des filiales.
 Le compte de résultat consolidé comprend les résultats nets de la société mère et
des filiales
 Les dettes, crédits et transactions intersociétés sont éliminés
 Les comptes consolidés sont établis à la même date que les comptes annuels de
la société mère
 La date de consolidation peut être ajustée pour tenir compte de la date de
clôture des filiales majeures
 Les comptes consolidés doivent être établis selon les mêmes méthodes
d'évaluation que la société mère.
 Les différences entre le coût d'acquisition et la part des capitaux propres sont
réparties et réestimées

Préparation des états financiers consolidés


 Les comptes consolidés sont établis selon les méthodes et présentations choisies
par la société mère.
 Dans des cas exceptionnels, des méthodes d'évaluation alternatives peuvent être
utilisées, avec une information appropriée.
 La première consolidation d'une filiale consiste à répartir la différence entre le
coût d'acquisition et la part des capitaux propres
 La différence restante est appelée « différence d'acquisition » et est soit
enregistrée comme un actif, soit comme un revenu.

Consolidation de filiales
 La consolidation doit être effectuée pour toutes les filiales de la société mère,
sauf exceptions spécifiées.
 Des méthodes de présentation et d'évaluation cohérentes doivent être utilisées
au sein du groupe, avec des reclassements et des ajustements appropriés.
 Les différences de charges fiscales entre la consolidation et les périodes
précédentes doivent être reflétées dans le bilan et le compte de résultat
consolidés.
 Les corrections de valeur exceptionnelles à des fins fiscales doivent normalement
être éliminées en consolidation, sauf justification.
 Les impôts différés résultant des comptes consolidés ou des retraitements de
consolidation doivent être enregistrés au bilan et au compte de résultat
consolidés s'ils sont significatifs.

Intégration de filiales étrangères


 Les filiales étrangères sont consolidées selon la méthode du coût historique.
 Les éléments non monétaires du bilan sont convertis au cours de change à leur
date d'acquisition.
 Les postes du bilan monétaire sont convertis au cours de change à la date de
consolidation.
 Les différences de conversion sont enregistrées au compte de résultat et au bilan
consolidés.

Traitement des sociétés associées


 Les participations significatives dans les entreprises associées sont enregistrées
dans une rubrique spécifique du bilan consolidé.
 La part des capitaux propres des sociétés associées est remplacée par la part du
groupe dans leur capital.
 La part du groupe dans le résultat net de l'entreprise associée est enregistrée
dans une rubrique spécifique du compte de résultat consolidé.

États financiers consolidés


 Les états financiers consolidés comprennent des sections supplémentaires à des
fins de consolidation.
 Le bilan consolidé comprend une section relative aux écarts d'acquisition et aux
intérêts minoritaires.
 Le compte de résultat consolidé comprend des rubriques spécifiques aux
résultats des sociétés associées et aux intérêts minoritaires.
 Le tableau des flux de trésorerie consolidé comprend la part des intérêts
minoritaires dans le résultat net et les dividendes reçus des sociétés associées.

Informations complémentaires sur la consolidation


 Les informations complémentaires de consolidation détaillent le périmètre et les
principes de consolidation.
 Il comprend des explications sur des éléments spécifiques du bilan et du compte
de résultat consolidés.
 Les informations doivent être conformes aux exigences décrites dans le chapitre
sur la consolidation.

Actif Circulant
 Ensemble des actifs résultant d'opérations faisant partie du cycle d'exploitation
(stocks, créances) quelle que soit leur durée ou qui, en raison de leur nature,
n'ont pas vocation rester durablement dans l'entreprise, à l'exception des
éléments de trésorerie.
 Au sens large, inclut la trésorerie active.

Actif Immobilisé
 Emplois de l'actif destinés à rester de façon durable dans l'entreprise, à
l'exception des éléments relevant du cycle d'exploitation.
 Apprécié à leur date d'entrée.
Affectation
 Inscription directe, sans calcul intermédiaire, d'une charge à un compte de coût
(affectation aux coûts).
 Utilisée lorsque des charges peuvent être prises en compte par des sections sans
répartition préalable (affectation aux sections).

Affectation des Résultats


 Processus juridique ou comptable ayant pour objet la répartition du résultat net
entre les ayants droit concernés et l'entreprise (bénéfice net) ou un report en
attente de compensation avec des bénéfices futurs (perte nette).

Amortissement (Immobilisations)
 Constatation comptable de l'étalement sur la durée d'utilisation d'une
immobilisation, de la différence entre sa valeur d'entrée et sa valeur résiduelle
prévisionnelle (montant amortissable).
 Cet étalement prend la forme d'un plan d'amortissement.

Amortissements Dérogatoires
 Amortissements ou fractions d'amortissement ne correspondant pas à l'objet
normal d'un amortissement pour dépréciation et comptabilisés en application de
textes particuliers.
 Les amortissements dérogatoires font partie des provisions réglementées.

Amortissement (Des Emprunts)


 Expression traditionnelle désignant en fait le remboursement des emprunts.
 Non retenue par le PCGE pour éviter la confusion avec l'amortissement
(comptable) des immobilisations.

Associés
 Sont réputés associés les membres des sociétés de capitaux, des sociétés de
personnes, des sociétés de fait, des associations, etc.

Charges différées
 Charges enregistrées au cours de l'exercice mais réparties sur plusieurs exercices
 Sont le résultat d'opérations spécifiques dont la rentabilité globale est
démontrée

Charges directes
 Charges qui peuvent être affectées directement au coût d'un produit
 Ne nécessitent pas de calcul intermédiaire de répartition
Charges incorporables et charges non incorporables
 Les charges incorporables sont raisonnablement incluses dans les coûts
 Les charges non incorporables sont traitées comme des différences
d'incorporation

Charges indirectes
 Charges qui ne peuvent pas être directement affectées aux coûts
 Leur répartition nécessite des calculs intermédiaires

Charges opérationnelles
 Charges liées au fonctionnement de l'entreprise
 Varient généralement en fonction du volume d'activité

Charges de structure
 Charges liées à l'existence de l'entreprise
 Sont relativement fixes lorsque le niveau d'activité évolue peu

Charges supplétives
 Charges introduites en comptabilité analytique pour des raisons économiques
ou de gestion
 Exemples : rémunération conventionnelle du travail non rémunéré,
rémunération conventionnelle des capitaux propres

Chiffre d'affaires
 Montant des ventes de biens et services réalisées par l'entreprise avec les tiers
 Net des réductions commerciales et des taxes récupérables

Coût Direct
 Coût constitué par des charges directement affectées
 Comprend des charges variables et fixes

Coût de Distribution
 Coût comprenant les charges liées à la fonction de distribution
 Inclut les charges directes et indirectes

Coût à Dirhams Constants


 Coût résultant de l'application d'un indice représentatif de la valeur du dirham
 Basé sur une année de référence

Coût Marginal
 Différence entre les charges nécessaires à une production et celles réellement
utilisées
 Considère les variations de production

Coût Nominal
 Coût exprimé en dirhams courants
 Ne prend pas en compte l'inflation

Coût Partiel
 Coût relatif à un stade d'analyse intermédiaire ou à une tranche d'activité
 Inclut les coûts variables et directs

Coût Préétabli
 Coût évalué a priori pour faciliter les traitements analytiques
 Peut servir au contrôle de gestion par l'analyse des écarts

Coût de Production
 Coût d'un bien ou d'un service produit par l'entreprise et non encore vendu
 Inclut les coûts de matières premières et de main-d'œuvre

Unité Par Unité & Actions


 Les unités peuvent être considérées comme des stocks selon leur nature et leurs
pratiques.
 Ils doivent être comptabilisés comme tels.

Emprunts
 Les empruns sont l'expression comptable de la dette résultant d'emprunts
remboursables à long terme.
 Ils participent au financement des besoins à long terme de l'entreprise ainsi que
des fonds propres.

Fiançailles
 Les engagements sont des droits et des obligations qui dépendent de la
réalisation de conditions ou d'opérations futures.
 Ils peuvent avoir un impact sur le patrimoine, la situation financière ou les
résultats de l’entreprise.

Entreprise Associee (Consolidation)


 Une entreprise associée est une société qui, bien que n'appartenant pas à un
groupe, est sous son influence notable.
 Elle est comptabilisée selon la méthode de la mise en équivalence dans les
comptes consolidés.

Etats De Synthese Consolides


 Les Etats de synthèse visent à fournir une image fiable du patrimoine, de la
situation financière et des résultats d'un groupe.
 Ils sont préparés comme si le groupe constituait une seule entité.

Evenements Posterieurs a la Cloture


 Les événements postérieurs à la clôture sont des circonstances survenant après
la fin de l'exercice.
 Ils peuvent avoir des effets favorables ou défavorables sur le patrimoine, la
situation financière ou les résultats de l'entreprise.

Excedent Brut D'exploitation (E.B.E.) ou Insuffisance (I.B.E.)


 Excedent Brut D'exploitation (E.B.E.) représente la ressource de fonctionnement
interne créée par l'entreprise.
 Lorsqu’il est négatif, il indique une performance économique insuffisante (I.B.E.).

Exploitation (Opérations D')


 Les opérations d'exploitation sont des opérations non financières liées aux
activités ordinaires et habituelles de la société.
 Ils sont liés au cycle d'exploitation et contribuent à son activité normale.

Impôts et taxes
 Charges correspondant aux versements obligatoires à l'Etat et aux collectivités
locales
 Versements institués par l'autorité publique pour le financement d'actions
d'intérêt économique ou social

Imputation
 Inscription d'un mouvement comptable à un compte, débit ou crédit

Insuffisance Brute d'Exploitation (IBE)


 Voir excédent brut d'exploitation

Interets Minoritaires (Consolidation)


 Part des capitaux propres et résultats nets des filiales revenant aux titres qui ne
sont pas détenus par la société mère ou les filiales

Inventaire Comptable Permanent


 Organisation des comptes permettant de connaître en cours d'exercice les
existants en quantités et valeurs

Inventaire Intermittent
 Organisation comptable où les existants sont inscrits en fin de période dans les
comptes

Liquidité
 Espèces, valeurs assimilables et comptes bancaires à disposition immédiate
 Inscrites en 'trésorerie actif' dans le bilan

Marchandises
 Biens achetés pour revendre en l'état, sans transformation notable

Produits en cours
 Ressources génératrices de bénéfices créées par l'entreprise, en attente de
finalisation et destinées à être vendues ou cédées.
 Stade initial de production dans le cycle de fabrication.

Produits intermédiaires
 Produits qui ont atteint un stade d'achèvement mais sont destinés à entrer dans
une nouvelle phase du cycle de production.
 En attente de transformation pour devenir des produits finis.

Produits finis
 Produits qui ont atteint un stade d'achèvement définitif dans le cycle de
production.
 Prêts à être commercialisés ou cédés.

Produits résiduels
 Déchets et rebuts de fabrication normalement destinés à être vendus.
 Résultat de la production qui ne peut pas être commercialisé comme un produit
fini.

Provision pour dépréciation


 Reconnaissance comptable d'une valeur actuelle inférieure à la valeur initiale
d'un actif.
 Utilisée pour refléter une perte de valeur d'un élément d'actif.

Provisions réglementées
 Provisions comptabilisées en conformité avec des dispositions légales, même si
elles ne correspondent pas normalement à une provision.
 Nécessaires en vertu de règles spécifiques ou de lois.

Provisions pour renouvellement des immobilisations


 Provisions constituées par les entreprises concessionnaires pour assurer le
renouvellement des immobilisations conformément aux obligations
contractuelles.
 Destinées à financer le remplacement des actifs à la fin de leur durée de vie
utile.

Provisions pour risques et charges


 Provisions évaluées à la fin de l'exercice pour couvrir les risques et les charges
probables dont la réalisation est incertaine.
 Utilisées pour refléter les pertes potentielles futures et les dépenses engagées.

Résultat Net de l'exercice


 Somme algébrique des enrichissements et des appauvrissements constatés par
l'entreprise sur les opérations qu'elle a traitées au cours de l'exercice.
 Il est théoriquement égal à la différence entre les produits et les charges, la
variation des capitaux propres entre le début et la fin de l'exercice, et la
variation brute diminuée des apports nouveaux et augmentée des répartitions
aux ayants droit aux capitaux propres.

Situation Nette
 Calculée avant ou après l'affectation du résultat net, la situation nette est égale
à la différence entre le total des capitaux propres et des capitaux propres
assimilés d'une part, et celui de la rubrique 'immobilisation en non valeurs'
d'autre part.

Subvention d'Investissement
 Subvention dont bénéficie l'entreprise en vue d'acquérir ou de créer des valeurs
immobilisées, ou de financer des activités à long terme.

Actions
 Ensemble des biens ou des services, propriété de l'entreprise, qui interviennent
dans le cycle d'exploitation pour être vendus en l'état ou au terme d'un
processus de production, ou consommés au premier usage.

Trésorerie Nette
 Dans le tableau de financement, mesure de la trésorerie dégagée au bilan par la
différence entre le fonds de roulement fonctionnel et le besoin de financement
global.
 La trésorerie nette est positive si le premier l'emporte sur le second, elle est
négative dans le cas contraire.

Valeur Ajoutée
 Elle exprime l'accroissement de valeur que l'entreprise apporte aux biens et
services en provenance des tiers dans l'exercice de son activité d'exploitation.
 Elle est mesurée par la différence entre la production de la période et les
consommations de biens et services fournis par des tiers pour cette production.

Valeur d'entrée
 Montant pour lequel un élément d'actif ou de passif est inscrit dans les comptes
au moment de son entrée dans le patrimoine.
 C'est en règle générale un coût d'acquisition ou de production pour les biens,
parfois un prix d'achat pour les titres, toujours une valeur nominale pour les
créances et les dettes libellées en dirhams.

Variation des stocks


 La variation des stocks au cours de l'exercice est égale à la différence observée
entre le montant du stock final (SF) et celui du stock du début de l'exercice (SD).
 Cette variation est positive en cas d'augmentation du stock (SF supérieur à SD)
et négative dans le cas contraire (SF inférieur à SD).

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