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Introduction Générale
Dans le cadre du présent mémoire consacré à la conception d’un système de
contrôle de gestion dans une PME, l’on a estimé opportun à titre introductif d’évoquer
la problématique de la décision qui va nous permettre de déboucher sur celle du contrôle
en générale et sur celle du contrôle de gestion et en particulier dans les PME.
que le jour au jour avec des méthodes et pratiques héritées (cas de la majorité des PME
marocaines).
Hypothèse centrale :
Le contrôle de gestion n'est pas généralisé à la majorité ; pour ne pas dire à toutes ; des
PME marocaines, et de nombreux freins expliquent cette lenteur. Pour notre part, nous
pensons que le contrôle de gestion devient indispensable au pilotage d'une PME marocaine
désirant la survie et la pérennité. Ce qui a freiné l'adoption de ce processus ne doit plus
constituer un obstacle.
Chapitre 1 :
ÉTAT DE L'ART DU CONTROLE DE GESTION
• Maîtrise : Notion plus globale associée au concept de pouvoir. Dans ce sens contrôler
revient à maîtriser, ce qui implicitement suppose au préalable ou en même temps surveiller.
De ce fait, l'activité de contrôle s'inscrit dans une logique générale des systèmes de
gestion regroupant trois ensembles d'action :
Toutefois, cette compréhension peut être acquise et facilitée via une présentation
progressive, chronologique et par ordre de priorités.
C’est ainsi qu’on a estimé que l’exposition des trois paragraphes suivants permettra
cette intention.
C'est d'ailleurs pendant cette période que la comptabilité industrielle a fait son
apparition, que les courants de pensée du productivisme tels que le taylorisme et le fordisme
ont fleuri (division du travail, chronométrage des opérations manuelles de production, travail
à la chaîne, etc.).
Fonction d'origine comptable au début, le Contrôle de gestion allait donc très vite être
élargi et enrichi pour déborder largement les travaux d'essence comptable et embrasser
pratiquement toutes les activités de la gestion. Le concept lui même devait très vite s'ériger en
discipline revêtant un caractère spécifique, celui de la recherche de la performance tous
azimuts dans tous les domaines de la gestion.
Dès 1939, un corps de la profession devait être constitué et couronné par la création de
sa première institution aux Etats-Unis, le fameux " Controllers Institute of America". Pendant
la période qui a suivi, pratiquement toutes les organisations quelque soit leur secteur
d'activité, même celles qui sont de dimension modeste, ont été séduites par ce concept qui
allait devenir en Amérique presque un phénomène de mode dans la gestion.
Aujourd'hui, aux Etats-Unis presque toutes les organisations ont sous une forme ou une
autre leur contrôle de gestion. Dans les grandes entreprises, la fonction a acquis ses lettres de
noblesse depuis longtemps avec une position de très haut niveau dans la structure, souvent
confortée par la proximité de l'état major.
Tantôt l’expression contrôle de gestion reçoit une acception si large qu’il devient
difficile de faire la différence avec la gestion ou avec le contrôle en général, tantôt au
contraire cette expression est interprétée d’une manière tellement restrictive que l’on pourrait
imaginer que cette fonction se limite à la mise en œuvre de méthodes et d’outils standardisés.
-Les discussions récentes conduisent à l’émergence d’un assez large accord pour voir
dans le contrôle de gestion un ensemble de processus qui visent à orienter les
comportements des acteurs pour interconnecter la stratégie et le quotidien à travers une
modélisation des relations entre les diverses catégories de ressources réunies et
consommées et les finalités qu’elles permettent d’atteindre 1 .
1
Bouquin H. (1998), Le contrôle de gestion, Gestion Presses Universitaires de France, 4ème édition,
Paris.
Le contrôle de gestion ne peut être assuré que grâce à un réseau d'informations organisé
dans ce but. Le contrôle de gestion est une fonction qui, par l'exploitation du système
d'information, vise à contrôler, mesurer et analyser l'activité d'une organisation. Cette
fonction doit apporter des éléments d'information décisifs au management quant à l'atteinte
des objectifs (opérationnels et/ou stratégiques).
Le champ est vaste et concerne tous les domaines des activités humaines. Malgré
cette ampleur, ce domaine a son unité scientifique, construite autour de concepts, de
constructions abstraites et concrètes, de composants de méthodes notamment qui sont
indépendantes des activités concernées. Sans doute, un des maîtres mots de ce domaine
des systèmes d'information est-il celui de modèle accompagné de celui de modélisation.
2
R. Reix, « système d'information et management des organisations », Vuibert, 2000, pp. 75
Le contrôle de gestion ne peut être assuré que grâce à un réseau d'information organisé
dans ce but. C'est dans ce sens que la synergie entre le système d'information et le
contrôle de gestion constitue le noyau dur de l'organisation.
Ces trois qualificatifs s'appliquent tout à fait au contrôle de gestion qui doit être
un système d'information représentant le fonctionnement de l'entreprise pour le contrôler,
le coordonner et pour aider à la prise de décision.
3
J.L. Moigne, Vers un système d’information décisionnel, revue française de gestion, Nov-Déc. 1986
4
Corfmat D., Helly A. et Baron PH., la mutation du contrôle de gestion, Ed. d’organisation, Paris, 2000
pp 73-77.
Pour un tableau de bord par activité, les indicateurs doivent être construits en
fonction des objectifs, des besoins et des contraintes d’une activité, d’un processus, et non au
sein d’une fonction. Le tableau de bord n’est plus seulement un reporting financier
d’une fonction, mais un diagnostic quantitatif et qualitatif d’une activité.
Ces tableaux de bord sont ainsi analysés au sein du contrôle de gestion comme
un outil de gestion de la performance par le dialogue et la coordination qu’ils suscitent et
l’amélioration continue des activités.
- réfléchir et agir ;
- Les liens créés entre la direction générale et les responsables de l’entreprise, tant
au moment de la définition des objectifs, qu’au moment de l’analyse des résultats obtenus.
Paragraphe 4 : Le Pilotage
Le contrôle de gestion a pour mission d’Aider d’une part à la décision et à la
réalisation des objectifs de l'organisation et d’autre part d’aider aux diagnostics et à l'analyse.
A. Pilotage de la performance :
- Aider à piloter l’efficacité : gérer les facteurs clés de compétitivité par un ensemble
de décisions et d’actions stratégiques.
- Aider à piloter l’efficience : gérer les moyens opérationnels pour atteindre les
objectifs fixés et donc maîtriser les facteurs clés de l’équilibre financier.
- Modéliser la complexité.
B. Pilotage du changement
Cette valeur est concrétisée par la réalisation d'un ensemble de biens et services offerts à
des marchés spécifiques à un niveau de prix qui reflète la valeur des attributs associés par ces
marchés à ces biens et services6 et qui permet simultanément à l'entreprise de rémunérer
au moins au prix du marché l'ensemble des facteurs de production qui ont concouru à leur
réalisation.
5
Milgrom P., Roberts J. (1997), Economie, organisation et management, Collection « Ouvertures
économiques Balises », De Boeck Université, Bruxelles.
6
Mc Nair C., Polutnik L, Silvi R.(2001), « Cost management and value creation : the missing link »,
European Accounting Review, vol. 10, n°1, pp.33-50.
D’une part que les responsables opérationnels aient une vision claire des missions et des
objectifs qu’ils ont à atteindre, qu’ils disposent des instruments de mesure et de suivi leur
permettant de comprendre l’origine des erreurs et qu’ils engagent des actions appropriées sur
la base des dérives constatées.
Et d’autres parts que les dirigeants disposent d’une information claire, précise et
synthétique pour prendre des décisions.
Ainsi, pour mener à bien sa mission, le choix des outils sera une étape primordiale. Or
l’outil choisi par le contrôleur de gestion ne pourra être pertinent qu’en fonction, du besoin à
satisfaire, de la structure et du comportement des acteurs qui l’entourent.
En effet, un outil de gestion est conçu, utilisé, interprété par des décideurs aux
caractères très différents et ne peut s’analyser en dehors de ce cadre.
L'efficacité d'un système de contrôle de gestion est fonction, d'une part, de son
adéquation aux problèmes posés à l'entreprise et à ses dirigeants par la nature de son activité
et de son organisation et par la complexité de son environnement et, d'autre part, est fonction
des réactions qu'il suscite au sein du personnel.
Les outils de gestion ne sont plus perçus comme des réponses uniques,
universelles, plaquées de la même manière sur toutes les entreprises, mais comme des
propositions satisfaisantes, à un moment donné, dans un contexte donné et spécifique à
chaque organisation.
Pour bien analyser la définition et l’utilité des outils de gestion, il est important
d’identifier deux principes fondateurs :
Liées à ces évolutions diverses et conjointes, il est possible de repérer plusieurs sources
de construction de nouveaux outils de contrôle de gestion.
Nous pouvons proposer une typologie des outils du contrôle de gestion selon leur ordre
d’apparition en montrant l’évolution des besoins qu’ils doivent satisfaire, et pour quel champ
d’action ils se situent : la stratégie, le suivi opérationnel des fonctions et la structure. Il est
alors possible de croiser les outils et les niveaux d’action pour dresser un essai de panorama
de l’utilisation du contrôle de gestion.
Ainsi apparaissent trois grands types d’outils : le calcul des coûts, le calcul budgétaire
et les indicateurs de performance qui répondent à plusieurs objectifs évolutifs et
plusieurs niveaux de décisions de la stratégie, de la structure, du suivi des
fonctions.
Dans les cellules du tableau sont indiqués les outils spécifiques de contrôle de
gestion pour lesquels l’adéquation avec le besoin exprimé semble optimale. Il s’agit de
montrer ainsi que l’approche par les besoins doit l’emporter sur l’approche par les outils
afin d’éviter une vision trop instrumentale du contrôle de gestion.
On classe couramment les méthodes et les outils du contrôle de gestion selon les
quatre domaines d’intervention suivants :
Les coûts peuvent être calculés à priori en vue de les maîtriser ou a posteriori dans
l’intention de les contrôler. Il existe plusieurs méthodes de calcul des coûts, mais le
choix dépend surtout de l’objectif poursuivi. L’analyse des coûts est traditionnellement
un domaine important du contrôle de gestion, notamment dans les entreprises du
secteur concurrentiel pour lesquelles priment les données financières. Les approches plus
récentes tendent à privilégier le couple coût-valeur, plutôt que les coûts considérés isolément.
Le budget découle d’une démarche prévisionnelle plus large qui consiste à décliner la
stratégie en plan stratégique pour le long terme et en plan opérationnel pour le moyen
terme. Il constitue la traduction financière de l’adaptation au court terme des objectifs à
moyen terme du plan opérationnel.
Les indicateurs et les tableaux de bord, qui sont notamment alimentés par les
données fournies par l’analyse des coûts et les techniques budgétaires (exemple :
analyse des écarts), sont typiquement les outils de pilotage à la disposition des
gestionnaires.
Les tableaux de bord sont des instruments de pilotage à court terme dirigés vers
l’action. Ils comportent un nombre limité d’indicateurs clairs, pertinents, obtenus
rapidement traduisant les facteurs de compétitivité de l’entreprise ou d’un centre de
responsabilité.
Par leur aspect synthétique, les tableaux de bord attirent l’attention des gestionnaires sur
les points clés de leur gestion et améliorent ainsi la prise de décision. Les indicateurs peuvent
être financiers, physiques et/ou qualitatifs.
Cela suppose, dans la plupart des cas, de s’être assuré de l’homogénéité des groupes de
comparaison et des modes de collecte de données.
Par ailleurs, l’analyse comparative a un effet positif sur la structure dans laquelle elle
est mise en place, structure qui devient « apprenante » (learning organisation) : elle permet de
mettre l’accent sur les forces et faiblesses de l’organisation, d’impliquer plus fortement
les agents aux nécessités de changement, d’obtenir un consensus autour des évolutions
souhaitables pour améliorer la performance.
En outre, les outils du contrôle de gestion sont implicitement ceux utilisés par le
contrôleur de gestion ou ceux présentés dans les ouvrages de contrôle de gestion. Mais
le contrôle de gestion, en tant que processus, peut utiliser des outils, comme la gestion
de la qualité, qui ne sont pas des outils du contrôleur.
Toutefois, au cours des dernières années, quelques recherches de terrain ont fait leur
apparition. Elles portent soit sur les spécificités du système de contrôle de gestion en tant que
composante du système d'information générale de l'entreprise 7 , soit sur les besoins en
information propres aux PME et sur l'usage que les dirigeants font de l'information
comptable pour alimenter leur processus de prise de décisions ou leur processus
d'évaluation rétrospective de ces décisions 8 .
Reposant souvent sur le postulat selon lequel le système de contrôle de gestion est
fondamentalement une interface intégratrice de données diverses facilitant la gestion
quotidienne de la PME (Donckels, 1993), ces études envisagent peu l'influence sur ce
système du style de gestion mis en oeuvre dans une PME pourtant toujours marquée par la
personnalité de l'entrepreneur à la base de sa création et de sa survie quotidienne 9 . De
même, ces études considèrent peu l'utilisation du système de contrôle de gestion dans
une perspective de pilotage stratégique de la PME à moyen ou long terme.
7
Raymond L. (1995), Les systèmes d’information dans les PME : bilan et perspectives, Economica, 1ère
édition, Paris.
8
Bragard L. (1992), La PME et l’information, Fondation Roi Baudouin Editeur, Bruxelles.
9
Grepme (1995), Les PME : bilan et perspectives, Economica, 1ère édition, Paris.
Menées pour l'essentiel voici plus de 10 ans, ces premières études débouchent
sur des constats empiriques peu homogènes. Comme le souligne Chapellier (1997), ceux-ci
donnent tantôt à penser que les PME doivent disposer d’un système de contrôle de gestion et
de planification affiné et évolutif si elles veulent avoir une chance de survie dans un
environnement toujours plus complexe et hostile et donnent tantôt à penser qu’une PME
peut survivre et maîtriser les risques qui l’entourent avec un système de contrôle de
gestion peu formalisé et centré sur le suivi et l’analyse régulière de quelques indicateurs
pertinents judicieusement choisis par l’entrepreneur dirigeant (Mintzberg, 1990).
10
Van Caillie (1993), "Les points clés de la gestion financière des Petites et Moyennes Entreprises
familiales", in Donckels e.a. : Pleins feux sur les PME, Roularta Books, 1ère édition, Bruxelles
Ses métiers
- Mise en place de système qualité
o Conseil, audit et accompagnement pour certifier le système qualité de ses
clients.
o Formation et sensibilisation aux normes ISO (9001, 14001, OHSAS,
22000,…)
o Contrôle qualité
- Système d’information : Innova Qualité International propose a ses clients des
solutions logicielles orientées performance, qualité, sécurité et environnement.
- Amélioration de la productivité :
o Analyse des forces et des faiblesses
o Détermination des facteurs de couts
o Gestion de la maintenance
o Montage des unités industrielles
o Développement de l’export.
- Comptabilité et finance :
o Travaux de réorganisation comptable
o Mise en place de système de contrôle de gestion
Et ce dans un but stratégique qui témoigne de la volonté de mettre à profit les synergies
du secteur (tableau 1).
Source: AMITH
En résumé, le secteur textile au Maroc est un secteur considéré comme pilier des
industries de transformation. Ce secteur connaît des mutations importantes vu le climat du
commerce au niveau international. A cela vient s’ajouter un accord de libre échange avec les
USA, un accord certes très opportun pour les industriels marocains mais qui suppose des
réponses à certaines règles, notamment : le principe de triple transformation à l intérieur de la
zone → favorable pour l’intégration du secteur et l’investissement dans l’amont l’exception
de contingent de 30 millions de mètres carrés de fil ou de tissus hors zone durant 4ans →
favorable pour assouplir les possibilités d’approvisionnement du secteur de la confection.
L’intégration de la filière textile est une condition pour pouvoir ce doter des
opportunités de pénétrer d’autres marchés potentiels.
A. Identification
Presentation de VASCO
Raison sociale VASCO
CNSS 2287200
Téléphone +212 22 70 19 35
+212 22 70 98 68
Fax 05-22-70-19-33
E-mail vasco@menara.ma
B. Ressources de production
COMSA – BELMONT
SOMET – STAUBLI –
MONTI
FADIS
Alpha : Hi Drive – PGA
VANDEWIEL
BIONCALANI
RAME
Machine SWROVSKI
Balances
Compteurs
Des ressources humaines comportant 10 cadres et 140 opérateurs.
C. Organisation
1) Organigramme général
C’est une description schématique générale, voir figure ci-après, des interactions entre
l’ensemble des processus relatif au System Management de la Qualité, on distingue trois types
de processus :
a) Processus de management
b) Processus de réalisation
c) Processus support.
Elle précise :
Le nom du pilote du processus
L’interaction avec les processus
Les processus fournisseurs et les éléments d’entrées
Le schéma de fonctionnement du processus
Les éléments de sorties et les processus clients
Les objectifs et les indicateurs associés
Documents & enregistrements associe
Les ressources humaines et matérielles mises en œuvre
Suivie des modifications
Le circuit d’approbation
Phase IV : conclusion
Cette carte stratégique découle des relations de cause à effet entre les différents axes.
1) Axe financier :
La création de valeur pour VASCO devra être atteinte par les thèmes stratégiques
suivants :
2) Axe Client :
L’axe client identifie les segments de marché sur lesquels l’entreprise souhaite se
positionner, ceux qui généreront le chiffre d’affaires nécessaire à la réalisation des objectifs
financiers. Il s’agit de cerner les caractéristiques qui ont de la valeur aux yeux des catégories
de clients ciblées et d’élaborer des objectifs et des indicateurs dans ce sens.
VASCO devra également avoir un bon niveau dans ses relations avec les clients et la
qualité de ses services. L’objectif sera d’acquérir de nouveaux clients surtout les sociétés
d’ameublement et de fidéliser les clients existants à travers leurs satisfactions pour ne pas
recourir aux services des concurrents.
Les moyens pour atteindre aux résultats souhaités figurants dans les deux premiers axes
se trouvent dans les processus internes de l’entreprise.
L’objectif de cet axe est d’améliorer l’ensemble des processus, depuis la réception des
commandes par le service commercial jusqu’au service de livraison. Ses indicateurs se
focalisent sur les processus qui auront la plus forte incidence sur la satisfaction des clients et
la réalisation des objectifs financiers de l’entreprise.
Pour mettre en œuvre les activités internes afin de satisfaire la clientèle, nous abordons
la base de la carte stratégique à savoir l’axe apprentissage et développement.
Ce quatrième axe représente les ressources, les moyens et les facteurs permettant
d’atteindre les objectifs fixés dans les axes « financier », « clients » et « processus interne ». Il
vise à combler l’écart entre les capacités actuelles des hommes, des systèmes jet des
procédures de l’entreprise et celles nécessaires pour améliorer sa performance.
Pour mettre sa stratégie en œuvre VASCO devra disposer d’un personnel motivé et
préparé. Pour cela il est indispensable :
Etant donné que l’axe financier constitue un fil conducteur pour les autres axes, nous
avons choisis le nombre maximal de mesure conseillé pour un axe à savoir 7. Ces sept
indicateurs suivants ont été retenus parce qu’ils permettent de mieux suivre et d’améliorer la
performance financière de l’entreprise.
Stratégie de croissance
Réduction des coûts et Amélioration de la productivité
Utilisation de l’actif
Trois mesures permettront d’attirer l’attention des managers sur les facteurs contribuant
à la croissance financière.
Le taux de croissance du chiffre d’affaire est donc un indicateur pertinent pour suivre
l’objectif de croissance.
2011 2012
Taux de croissance du CA 22,10% 44,46%
Donc VASCO dans ses deux dernières années à pu améliorer son chiffre d’affaire en
passant d’un taux de croissance de 22.10% à 44.46% ce qui peut être expliqué par
l’augmentation de la part de marché de VASCO
2011 2012
Résultat net comptable 658326,92 798176,53
Capitaux propres 2648616,06 3446792,59
Donc
2011 2012
R.O.E 24,86% 23,16%
On constate que VASCO a gardé presque le même retour sur investissement pendant
ces deux derniers exercices qui est presque 24%. Cet indice nous renseigne sur la rentabilité
du projet pour l’actionnaire unique de VASCO, donc sur le plan financier et création de la
valeur, ce projet est très rentable puisqu’il dégage un ROE supérieur à 20%.
Nous avons retenue deux ratios complémentaires qui permettent d’apprécier au mieux
cette grandeur.
Taux de VA
Ce ratio mesure le degré d’intégration de l’entreprise et surtout sa capacité à maîtriser
son domaine d’activité. Il est calculé par :
Taux de VA = VA / CA
2011 2012
Taux de VA 20,18% 18,03%
Taux de variation de la VA
Ce taux donnera des indications sur l’évolution en volume dans le temps de la VA. Il
conviendra ensuite de rapprocher cette évolution à celle du taux de VA.
2011 2012
Taux de variation de la VA 38,82% 29,07%
Ce taux de variation de la valeur ajoutée en 2011 et 2012 a connu une évolution positive
respectivement de 38% et 29% ce qui montre une augmentation en matière de création de
richesse résultant de l'exploitation des actifs de l'entreprise. Mais cette augmentation est due
essentiellement à l’augmentation du chiffre d’affaire et non par une bonne gestion des
ressources et une maitrise des couts.
Coût de production/CA
2011 2012
Consommation De l'exercice 11967887,91 17754169,56
On constate que le taux des couts de production n’a pas beaucoup varié entre 2011 et
2012, ce qui montre que malgré l’inexistence d’une comptabilité analytique, VASCO garde
un taux minimal de 20% comme marge net sur le chiffre d’affaire. Cependant le taux du cout
de production d’environ 80% peut être réduit avec la tenue d’une comptabilité analytique à
environ 60 à 70% selon les secteurs.
2011 2012
Dans notre cas, cette augmentation de BFRE n’est pas favorable car plus le BFRE tend
vers les valeurs négatives, plus c’est bénéfique pour l’entreprise. Ça peut être expliqué par la
réduction du crédit fournisseur, par l’augmentation des délais clients ou une combinaison des
deux hypothèses. Donc il faut y remédier pour garder un niveau plus sécurisé de liquidité.
b) Le résultat financier
Le résultat financier apprécie la stratégie financière de l’entreprise. C’est le solde
découlant des produits et charges relatifs aux décisions financières de l’entreprise.
Les résultats financiers suivants sont tirés du compte des produits et charges (CPC).
2011 2012
Cette augmentation des charges financières est due essentiellement aux découverts
bancaires qui résultent des insuffisances de trésorerie.
Nous avons choisis quatre (4) mesures-clés de la performance concernant les clients.
Elles se repartissent entre les objectifs suivants :
Part de marché
Acquisition de nouveaux clients
Conservation des clients
Satisfaction des clients
L’acquisition de nouveaux clients peut être mesurée par le nombre de clients gagnés ou
par le total du chiffre d’affaire réalisé avec de nouveaux clients.
L’objectif à ce niveau est d’augmenter le nombre des clients qui traitent avec
l’entreprise. Nous pouvons mesurer la réalisation de l’objectif par le pourcentage
d’augmentation de la base des clients.
Clients (N+1) – Nombre des clients (N) / Nombre des clients (N)
D’après le service commercial, cet indicateur montre que la clientèle de VASCO est
satisfaite de ses produits. Cependant elle ne respecte pas le délai moyen de règlement des
factures
Les valeurs cibles des différents indicateurs de l’axe clients sont atteintes grâce au suivi
des indicateurs de l’axe processus internes.
Pour répondre aux attentes des actionnaires et des clients, des indicateurs ont été choisis
pour suivre la performance tout au long de la chaîne de processus interne de VASCO.
Les stocks figurent au bilan et le CA dans le CPC. On retiendra le stock net pour ne
prendre que la valeur réelle des stocks.
2011 2012
Stocks nets 1032158,52 979853,96
Chiffre d’affaire 14993740,57 21659750,24
Niveau des stocks en nombre de jours 24,78 16,29
2011 2012
Clients nets 7691002,28 14000097,37
Chiffre d’affaire 14993740,57 21659750,24
Délai client 184,66 232,69
On constate donc que le délai de règlement des clients a augmenté entre 2011 et 2012
soit une variation de 26%. De plus, un délai client que ça soit 184 jours en 2011 ou 232 en
2012 n’est pas du tout bien pour la santé financière de VASCO, Plus ce délai est important,
plus sa trésorerie souffre de ce manque de fonds. Ce problème peut être la cause des charges
financière très lourdes en 2012 qui résultent des facilités de caisse, ou encore la cause de
l’augmentation du BFR. Notre système de contrôle de gestion doit donc prendre en
considération cet indicateur pour maintenir une relation avec les clients qui est à la fois bonne,
mais aussi très claire en matière de délai de paiement des factures.
1. Quelles sont les caractéristiques des produits futurs auxquelles les clients
accordent de la valeur ?
2. Comment à travers l’innovation, offrir ces produits aux clients ?
VASCO doit absolument être à l’écoute de ses clients. Plusieurs indicateurs peuvent
être intéressants :
Selon le responsable de service qualité de VASCO, ce taux est très faible ce qui est dû à
la centralisation de la prise de décision chez le dirigeant.
L’amélioration de la productivité
Chapitre 3 :
Conception du poste du Contrôleur de gestion
B. Position de la fonction
Le contrôle de gestion dans une entreprise occupe une place hautement stratégique. On
dit du contrôleur de gestion qu'il est le copilote de l'entreprise ; il a une vue sur l'ensemble de
l'activité de l'entreprise et oriente au mieux le directeur général dans ses prises de décisions.
Les activités du contrôleur de gestion se regroupent en deux principaux volets à savoir la
planification et le suivi des réalisations, et éventuellement la mise en œuvre de mesures
correctives.
Les prévisions ainsi réalisées par le contrôleur de gestion constituent des objectifs
annuels à atteindre. Ces objectifs annuels sont déclinés en objectifs périodiques (semestriels,
trimestriels, mensuels, etc.). Ils peuvent également être décomposés en objectifs par direction
ou par département, par ligne de produit ou de service, etc.
Le contrôleur de gestion, au cours de l'année, doit s'assurer que ces objectifs seront
atteints. Cela constitue le second volet de l'activité du contrôleur de gestion.
Dans la réalisation de cette tâche, il doit mettre en place des outils du contrôle de
gestion, notamment la réalisation d'un tableau de bord qui lui permet de suivre l'activité de
manière régulière. Ce tableau de bord comporte notamment les données prévisionnelles
(initialement réalisées) et les données réelles (renseignées au fur et à mesure de leurs
survenances) tout en faisant ressortir les écarts éventuels.
Dans l'hypothèse où un écart défavorable survenait (charge plus importante que prévu
ou produit moins important que prévu), le contrôleur de gestion met en œuvre des mesures
correctives en vue de se conformer à ces objectifs ou même les améliorer.
B. Processus budgétaire
o Coordonner et participer à l’élaboration des prévisions budgétaires en
faisant travailler l’ensemble des acteurs de l’entreprise
- vérifier à tout moment, que les efforts de chaque entité concourt vers la réalisation de
ces objectifs ;
- Mesurer les résultats réels et les comparer aux objectifs ;
- identifier et analyser les causes des écarts ;
- proposer les actions correctives.
Les documents ci-après sont attendus des services comptable et financier, ressources
humaines, dans cinq jours qui suivent la clôture du mois. IL s'agit de :
Travail à faire
· rapprocher les différents soldes des comptes des dépenses avec ventilation des
décaissements ;
· examiner les dépenses au niveau de chaque compte et valider les soldes avec les pièces
justificatives ;
· retracer les recettes selon leurs différences sources et rapprocher aux pièces
justificatives ;
· relever les informations sur les effectifs, les arriérés des salaires, les congés, la
formation. (Nombre de sessions organisées, nombre agents formés…)
2) Domaine commercial
Travail à faire
3) Recouvrement
· retracer les recettes aux bordereaux des encaissements et aux notes de crédit ;
Travail à faire
- tenir une fiche par article budgétaire tant en produits qu'en charge et pertes diverses ;
- compléter les fiches aux jours les jours avec les renseignements de la période. Sur
chaque fiche, les montants seront cumulés fin du mois et reporté au mois suivant ;
- à chaque décision d'achat ou des dépenses, un total intérimaire sera arrêté et comparé
au crédit encore disponible afin de savoir si, en exécutant la dépense, il y aura un dépassement
ou pas ;
A la fin de chaque mois, les réalisations par article budgétaire seront totalisées et
évaluées de manière à permettre une comparaison avec les prévisions. Les écarts qui s'en
dégageront, seront interprétés et justifiés.
Tout écart négatif est considéré comme une contre performance à justifier (réalisations -
prévisions) ;
Tout écart positif est jugé comme une performance (réalisations - prévisions).
Tout écart positif constitue une performance dans la mesure où cela représente une
économie justifiée et non une dépense prévue non exécutée, à commenter (prévisions -
réalisations).
Le contrôleur de gestion, après analyse critique des écarts et des justifications avancées
par les gestionnaires, apprécie les mesures de redressement qui s'imposent après discussions
avec les responsables concernés.
2. Travail à faire
- tenir un tableau de réception des états d'exécution des budgets (par centre de
responsabilité, date de réception, observation) ;
- s'assurer que les situations d'exécution budgétaire sont établies dans le respect des
périodicités arrêtées : mensuelle, trimestrielle, semestrielle et annuelle ;
- comparer les réalisations aux budgets retenus afin de dégager les écarts entre les
prévisions et les réalisations ;
- prendre des mesures correctives pour assurer les redressements des dérapages
éventuels ;
- faire appliquer les instructions en matière de rappel sur les procédures d'engagements
financiers et gestion budgétaire ;
En plus des activités de contrôle décrites ci-haut, le contrôleur de gestion est autorisé à
prendre d'autres initiatives de contrôle dans les domaines financier, comptable, commercial,
de gestion du personnel.
Unité
1- Suivi commercial Chriffre d'affaire HT DH
Dont CA nouveau client DH
Dont CA des 5 plus gros clients DH
Marge brute DH
Taux de marge brute %
Taux moyen de remise En %
C. Tableau de bord RH
Il permet d’avoir, sous les yeux, une traduction détaillée de la situation actuelle du
service des ressources humaines. Il fournit au responsable une visibilité sur les différents
mouvements, aussi bien envisagés qu’effectués, de l’ensemble du personnel.
Le tableau de bord des ressources humaines est l’un des outils incontournables pour la
prise de décision. En effet, il fournit de l’aide au responsable et le guide dans sa prise de
décision, grâce aux informations qu’il est capable de produire en terme de statistiques
d’effectifs, de rotation du personnel, d’absentéisme, etc.
D. Plan de trésorerie
Le budget ou plan de trésorerie vise à anticiper la situation financière à très court terme
de l’entreprise (disponibilités en caisse ou en banque). Il est nécessaire, pour le réaliser, de
disposer du compte de résultat prévisionnel et du plan de financement.
Le plan de trésorerie doit prendre en compte tous ces éléments et faire ressortir les
suivants :
2. ENCAISSEMENTS
2A. D'exploitation
Apport en capital
……….
A. TOTAL ENCAISSEMENTS
3. DECAISSEMENTS
3A. D'exploitation
……..
Loyer
Assurances
Salaires et charges
TVA versée…
Charges financières
Investissements
B. TOTAL DECAISSEMENTS
La situation de trésorerie à la fin du mois est reportée au début du mois suivant (si fin
février, il y a 20000 dh en trésorerie, cette somme correspond à la situation de trésorerie de
début mars)
Taux d'endettement %
Autonomie %
Ce tableau de reporting financier sert à avoir une vision globale sur la santé financière
de l’entreprise afin de prendre les décisions de financement et gérer les relations avec les
fournisseurs et les clients pour assurer un niveau acceptable de liquidité. Une fois les données
remplies dans le tableau ci après, les indicateurs se calculent et le modèle donne
automatiquement une appréciation du ratio pour savoir les failles de l’entreprise et y remédier.
Tableau de données :
Le BFR est donc le plus souvent dit « positif », ce qui correspond à un besoin de
financement.
► Réduire le délai de paiement accordé aux clients : mettre en place une politique
de crédit management, fixer une procédure de recouvrement, demander des acomptes a la
commande.
En conclusion,
Solutions possibles :
Négocier des délais de paiement fournisseurs plus long, même ponctuellement sous
Réduire les délais et retards de paiement des clients, négocier des acomptes.
Renoncer, parfois, à travailler avec certains clients trop exigeants en termes de délais
2) Système budgétaire :
L’entreprise doit consacrer un intérêt particulier au système budgétaire qui revêt à la
fois une dimension de planification à court terme et une dimension de contrôle. Son objectif
ultime est d’obtenir, au moindre coût et rapidement, de l’information fiable afin de prévoir et
de comprendre les événements importants affectant l’entreprise et permettre ainsi une action
adéquate:
4) Le système d’information :
Pour bien adapter le nouveau système d’information aux attentes de l’entreprise et aux
besoins du contrôle de gestion on peut proposer les éléments suivants :
Les normes comptables, ainsi que les principes structurels d’organisation et de contrôle,
doivent figurer dès le départ dans ce cahier de charges du SI.
C. Conclusion
D’après les résultats de cette phase de conception d’un système de contrôle de gestion
au sein d’une PME, il s’est avéré que ce type d’entreprise recourt encore à l’ancienne vision
de pilotage de performance, en se focalisant seulement sur l’axe financier et création de
valeur.
Pour cela, une application Excel (dans le CD annexe) a été mise en place pour servir au
contrôleur de gestion recruté le suivi de la performance de l’entreprise dans le volet financier
mais aussi commercial et gestion de ressources humaines comme le montre la prise d’ecran
suivante :
En effet, l’aboutissement à un bon pilotage de performance selon les quatre axes cités
ci-avant dans la conception de la carte stratégique, repose sur l’application des procédures
mentionnées mais aussi sur une adhésion complète du personnel de VASCO.
Conclusion Générale
La mise en œuvre du système de contrôle de gestion projeté représente la mise en
place proprement dite, c'est-à-dire la mise en application de l’étude conceptuelle sur le
terrain, celui de l’entreprise, avec ses contraintes humaines et matérielles. C’est l’un des
moments forts de l’instauration du nouveau système dans l’entreprise. Il requiert du conseil
professionnel, une bonne connaissance de l’entreprise, beaucoup d’expérience et de patience.
On peut avancer que le rôle du contrôle de gestion est le même dans les grandes
entreprises que les PME voir plus important du fait de faible traitement de l’information par
rapport aux grandes Entreprises.
Pour qu’une PME dispose d’un contrôle de gestion efficace, plusieurs conditions
doivent être vérifiées :
- Chaque unité de gestion doit disposer d’objectif précis pour l’exercice suivant
(budget) et pour les années à venir (plan à moyen terme) : Fixation des objectifs.
- Le plus important consiste à agir ou à réagir c'est à dire prendre les décisions en
tenant compte de la stratégie retenue et des dérivés constatées par rapport aux objectifs
tracés : Réaction
- Pour que cette démarche soit comprise, accepter et appliquer, il est indispensable
de développer et d’animer une culture de gestion qui incite chaque unité de gestion à
agir dans le sens de ses objectifs et dans l’intérêt globale de l’Entreprise.
Bibliographie
5. Grepme (1995), Les PME : bilan et perspectives, Economica, 1ère édition, Paris.
Webographie
http://opencim.grenoble-em.com/course/view.php?id=10
http://www.esta.ac.ma/index.php/departements-dut/2011-11-08-00-48-46/audit-et-
controle-de-gestion
http://www.studyrama.com/formations/fiches-metiers/comptabilite-gestion/controleur-
gestion-1160889
http://www.leconomiste.com/article/les-taches-du-controleur-de-gestion-prevoir-
quantifier-conseiller
http://www.leconomiste.com/article/les-taches-du-controleur-de-gestion-prevoir-
quantifier-conseiller
http://www.jobteaser.com/fr/fiches-metiers/2-controleur-de-gestion
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tableau_de_bord_(gestion)
http://tableauxdebord.ca/
http://www.memoireonline.com/04/10/3368/m_Contrle-de-gestion-de-lOffice-Cherifien-
des-Phosphates19.html