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GEOTECHNIQUE ROUTIERE
SUPPORT D'EXPOSE
LES
GRANULATS
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Ahmed DIAGNE
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I. Introduction
II. Origines
Conclusion
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I. Introduction
Les granulats c’est l’ensemble de grains minéraux appelés, fines, sables, gravillons ou
cailloux, suivant leur dimension comprise entre 0 et 80mm (valeur limitée par la norme). Les
granulats étant le squelette des structures, ils améliorent la résistance. Les granulats permettent
notamment la formation de squelettes des bétons hydrauliques ou encore ossatures des couches
des chaussées.
On appelle granulats des matériaux pierreux de petites dimensions, produits par l’érosion ou le
broyage mécanique (concassage) des roches, On peut aussi dire que c’est un ensemble de grains
minéraux ou de petits morceaux de roches de dimensions comprises entre 0 et 80 mm destinés
à réaliser des ouvrages de travaux publics, de génie civil et de bâtiment. Leur nature et leur
forme varient en fonction des gisements et des techniques de production.
II. ORIGINES DES GRANULATS
Les granulats peuvent être naturels, artificiels ou recyclés. Lorsqu’ils sont naturels, les granulats
empruntent aux roches dont ils sont issus leurs propriétés et caractéristiques intrinsèques,
qu’elles soient magmatiques, sédimentaires, métamorphiques. Mais, seuls les granulats
possédant des performances géotechniques intéressantes sont valorisables,
Les granulats peuvent être issus :
• de roche massive (calcaire, roche dure, roche d’origine volcanique),
• de roche meuble (sables, matériaux alluvionnaires),
• du recyclage (granulats fabriqués à partir de la déconstruction d’ouvrages en béton, de
rebuts et d’excédents d’unités de production…).
Selon leur origine, le procédé de fabrication diffère.
III. TECHNIQUES DE FABRICATION (résumé)
Fabrication en roche massive
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Carrière souterraine
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Extraction de granit
B. LE CONCASSAGE
Opération primordiale (granulats concassés), et moins intéressante (granulats alluvionnaires).
Concasseurs à mâchoires : ce sont des concasseurs primaires à simple effet, munis d’un
système oscillant. Débit suivant le matériau : jusqu'à 15 tonnes/h.
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C.CRIBLAGE
Il se fait sur tamis (granulats concassés), mais il s’effectue aussi sous l’eau (granulats
alluvionnaires).
Cribleur vibrant
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Cribleur rotatif
Le cribleur-laveur sépare les plus gros éléments du reste de la roche. Ces éléments les plus
gros vont être traités à part car ils sont trop gros pour être traités dans l'usine
D. Stockage
* stockage à l’air libre.
* stockage en silos.
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Par exemple la connaissance de la teneur en chlorure est importante pour des granulats destinés
à la fabrication des bétons hydrauliques, sans intérêt pour les granulats destinés à la fabrication
des bétons bitumineux.
A-CLASSIFICATION
Description pétrographique (NF EN 932-3)
Les micas
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Les micas (silicates d’alumine avec Mg et K), présents dans la plupart des roches
magmatiques et métamorphiques, ont une forme lamellaire et sont très tendres. Ils sont
gênants par leur forme et leur faible cohésion interfoliaire peu favorable à l’adhésion des
liants.
Mais ce n’est qu’au-delà de 10 % qu’ils sont néfastes, et s’ils sont de grande taille
(millimétrique).
Sur le plan mécanique, les minéraux peuvent être classés en trois groupes :
— durs et résistants : quartz et silicates de métamorphisme ;
— résistants et moyennement durs : feldspaths et silicates ferromagnésiens ;
— tendres et moyennement résistants : carbonates et micas.
C-Géométrie
Caractéristiques géométriques
Les caractéristiques géométriques sont :
La granulométrie : échelonnement des dimensions des grains contenus dans un granulat.
L’aplatissement :
Classes granulaires
Un granulat est caractérisé par sa classe d/D; d et D étant respectivement la plus petite et la
plus grande dimension des grains. La norme NFP18 101 indique la terminologie des granulats
selon leurs dimensions:
∗ 𝐹𝑖𝑛𝑒𝑠 (𝑓𝑖𝑙𝑙𝑒𝑟𝑠):
≤ 0.08𝑚𝑚 ∗ 𝑆𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠: 𝑑 < 1𝑚𝑚𝑒𝑡 0.08 < 𝐷 < 6.3𝑚𝑚 ∗ 𝐺𝑟𝑎𝑣𝑖𝑙𝑙𝑜𝑛𝑠: 𝑑
≥ 1𝑚𝑚𝑒𝑡 𝐷 < 31.5𝑚𝑚 ∗ 𝐶𝑎𝑖𝑙𝑙𝑜𝑢𝑥: 𝑑
≥ 20𝑚𝑚𝑒𝑡 𝐷 < 80𝑚𝑚 ∗ 𝐺𝑟𝑎𝑣𝑒𝑠: 6.3𝑚𝑚 < 𝐷 < 80𝑚𝑚
1.1.PRINCIPE
L'essai Los Angeles est utilisé pour déterminer la résistance à la fragmentation d'un
échantillon de granulat. Le coefficient Los Angeles obtenu est le pourcentage de l'échantillon
initial passant au tamis de 1.6 mm après fragmentation dans un cylindre en présence de
boulets d'acier. Plus le pourcentage Los Angeles (noté LA) est bas, plus l'échantillon est
résistant à la fragmentation.
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1.2.APPAREILLAGE
En plus des appareillages usuels de laboratoire (tamis de 1.6, 6.3, 8, 10, 12.5, 14 mm, étuve,
balance...) il convient de disposer de :
- machine Los Angeles, composée d'un cylindre et d'un moteur. Le cylindre mesure à
l'intérieur (508 +/- 5) mm et a un diamètre de (711 +/- 5) mm et fabriqué avec une tôle
de 12 mm d'épaisseur. Le moteur doit permettre d'entrainer ce cylindre à une vitesse
comprise entre 31 et 33 tours par minute et être équipé d'un compte tours permettant un
arrêt automatique après 500 tours.
1.3.MODE OPERATOIRE
Pour cet essai, préparer par lavage et tamisage les masses des fractions suivantes, en rajoutant
le nombre de boulets indiqués (masse et fraction autorisées par FD P18-663) :
Note : suivant ce tableau, pour un gravillon donné, quel que soit la coupure granulaire, le
coefficient Los Angeles sera identique. Dans la réalité, le MDE obtenue varie suivant la
coupure, il est donc conseillé de prendre toujours la même fraction pour pouvoir comparer
les résultats.
Mettre la prise d'essai et les boulets et mettre à tourner pendant 500 tours. Recueillir et laver
les granulats restant au tamis de 1.6 mm en éliminant tous le passant à ce tamis. Sécher et
peser le refus à 1.6 mm.
1.4.CALCUL DU L.A
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2.1.PRINCIPE
L'essai micro-Deval permet de déterminer la résistance à l'usure d'un échantillon de
granulat. Le coefficient micro-Deval obtenu est le pourcentage de l'échantillon initial
passant au tamis de 1.6 mm après usure par rotation dans un cylindre en présence de bille
d'acier inox et d'eau. Plus le pourcentage d'usure est bas, plus l'échantillon est résistant à
l'usure.
2.2. APPAREILLAGE
En plus des appareillages usuels de laboratoire (tamis de 1.6, 6.3, 8, 10, 12.5, 14 mm,
éprouvette graduée, étuve, balance...) il convient de disposer de :
-un moteur assurant une rotation de (100 +/- 5) tours par minutes. Ce moteur est doté d'un
compte tours qui lui permet de s'arrêter automatiquement au bout de 12000 tours, c'est à dire
au bout de 2 heures.
Pour cet essai, préparer par lavage et tamisage les masses des fractions suivantes, en
rajoutant la masse de bille indiquée (masse et fraction autorisées par FD P18-663) :
Note : suivant ce tableau, pour un gravillon donné, quel que soit la coupure granulaire, le
coefficient micro-Deval sera identique. Dans la réalité, le MDE obtenue varie suivant la
coupure, il est donc conseillé de prendre toujours la même fraction pour pouvoir
comparer les résultats.
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Mettre la prise d'essai, la masse de bille d'inox (servant de charge abrasive) et compléter
avec (2.5 +/- 0.05) l d'eau par cylindre. Pour chaque essai, il est demandé de préparer deux
cylindres identiques. Mettre à tourner pendant 1200 tours; séparer l'échantillon obtenu des
billes d'acier (par exemple à l'aide d'un aimant) et laver les granulats restant au tamis de
1.6 mm en éliminant tous le passant à ce tamis. Sécher et peser le refus à 1.6 m
2.4.CALCUL DU MDE
Calculer alors le coefficient MDE pour chaque cylindre (micro-Deval en eau, par opposition
au micro-Deval à sec MDS utiliser dans certaines normes) de cette façon :
La valeur du MDE à utiliser, arrondi à l'entier le plus proche, est la moyenne des deux essais.
3.1.PRINCIPE
L'essai d'équivalent de sable permet de mesure leur propreté, cet essai est en général utilisé
pour les sables destinés au béton, alors que l'essai au bleu de méthylène (NF EN 933-9) est
souvent utilisé pour les sables incorporés dans les enrobés ou pour les sables présents dans
les graves.
Le but de cet essai est de mettre en suspension les fines (particules <0.063 mm soit 63 μm)
puis de les laisser se déposer au fond d'un tube transparent. La proportion de fines par rapport
au reste de l'échantillon est alors mesurée puis calculée.
Le résultat est noté SE (sand equivalent) et est proportionnel au sable propre : plus il est
propre, plus SE s'approche de 100, à l'inverse plus il est sale, plus SE se rapproche de 0.
3.2.RÉACTIFS
- 480 g de glycérine;
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La solution lavante utilisée est préparée en diluant 125 ml de solution concentré à 5 L d'eau
déminéralisée.
Note : cette solution ne peut se conserver que 28 jours, la solution concentrée pouvant se
conserver un an à l'abri de la lumière dans un endroit tempéré.
3.3.APPAREILLAGE
- piston d'essai, dont le poids total hors manchon mobile est de 1000g (côte en mm) :
Note : Quand le piston d'essai est inséré dans un cylindre vide, le jeu entre la face
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- tube laveur :
3.4.MODE OPÉRATOIRE
On réalise sur un échantillon une teneur en eau, la norme FD P18-663 précisant que
l'échantillon n'a pas besoin d'être séché à moins de 2 % d'humidité comme le prévoit la norme
NF EN 933-8. Une fois la teneur en eau effectuée, on calcule la masse d'essai nécessaire à
l'essai selon le calcul :
(100 + 𝑊)
𝑀 𝑛é𝑐𝑒𝑠𝑠𝑎𝑖𝑟𝑒 = 120 ∗ 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑊 𝑡𝑒𝑛𝑒𝑢𝑟 𝑒𝑛 ℎ𝑢𝑚𝑖𝑑𝑖𝑡é 𝑒𝑛 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑐𝑒𝑛𝑡𝑎𝑔𝑒).
100
On prend donc en réalité une masse de 120 g de sable sec avec une teneur en fines ≤ 10 %.
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d'essai (à l'aide d'un entonnoir) puis enlever les bulles d'air en tapotant le cylindre à la main.
Procéder de même avec le second cylindre.
A la fin de cette période, boucher le cylindre avec un bouchon en caoutchouc puis agiter avec
la machine d'agitation pendant 30 secondes. Remettre le tube en position verticale puis laver.
3.4.4. Lavage
En descendant le tube laveur, rincer les parois du cylindre avec la solution lavante, puis
traverser la prise d'essai pour descendre le tube laveur au fond du cylindre. Agiter le contenu
du cylindre pour favoriser la remontée des fines et des éléments argileux. Quand le niveau
du liquide avoisine le trait supérieur, relever lentement le tube laveur de façon à maintenir le
liquide au niveau du trait supérieur. Lancer le chronométrage quand le liquide est au trait
supérieur. Faire de même avec le second cylindre et laisser reposer les cylindres pendant 20
minutes sans dérangement ni vibration.
3.4.5. Mesurages
Après la période de repos, mesurer la hauteur h1 du niveau supérieur du floculat par rapport
au fond du cylindre gradué.
Abaisser le piston dans le cylindre jusqu'à ce que l'embase repose sur le sédiment. Mesurer
h2, distance entre la face intérieure de la tête du piston et la face supérieure du manchon.
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3.5.CALCUL DE L'ES10
Note : si les deux valeurs obtenues diffèrent de plus de 4; l'essai n'est pas valide et doit être
recommencer.
Essai utilisé pour la qualification des fines. Utilisé principalement pour quantifier la propreté
des sables utilisé dans les enrobés ou pour la fraction sableuse des graves.
4.1.PRINCIPES
Une prise d'essai de granulats est mise en suspension dans de l'eau. Des doses de solutions de
bleu de méthylènes sont progressivement ajoutées dans la suspension. L'adsorption de la
solution par la prise d'essai est vérifiée après chaque addition en effectuant un test à la tache
sur du papier filtre. Lorsque du colorant libre est déceler de façon répété, le test est arrêté, la
valeur de bleu de méthylène noté MB est calculée (s'exprime alors en gramme de colorant
adsorbé par kilogramme de l'échantillon testé).
4.2.RÉACTIFS
4.2.1. Solution
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Prélever alors une masse de poudre égale à [(100 + W) / 10] g (précis à 0.01 g près). Cette
quantité de poudre "humide" correspond à 10 g de poudre sèche.
- Chauffer 500 ml d'eau déminéraliser à une température ne dépassant pas 40° C et ajouter
lentement la poudre de bleu dans cette eau pendant 45 minutes et laisser refroidir.
- Transvaser la solution dans une fiole de 1 litre et compléter d'eau déminéralisée jusqu'à la
graduation de 1 litre.
- Agiter et transvaser dans un flacon de conservation qui doit être opaque ou en verre teinté.
Cette solution ne se conservant que pendant 28 jours, ne pas oublier d'indiquer le jour de
fabrication de la solution et de la jeter au bout de cette période.
4.2.3. Kaolinite
La kaolinite est un minéral de la famille des phyllosilicates. Elle est utilisée pour vérifier en
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Sécher jusqu'à masse constante la kaolinite puis prélever 30 +/- 0.1 g de kaolinite sèche dans
500 ml d'eau déminéralisée. Effectuer alors l'essai (voir § 3). En notant V' le volume total de
bleu ajouté, le MB de la kaolinite est alors de MBk = V' / 30. La valeur de MBk ne variant
pas en utilisant le même lot de kaolinite, la comparaison du MBk pour chaque solution de
bleu permettra de valider ou non cette solution.
4.3.APPAREILLAGE
- Papier filtre, teneur en cendres < 0.010 %, 95 g / m2, épaisseur 0.2 mm, vitesse de filtration
75 secondes, pores de 8 μm.
- Agitateur à ailettes, pouvant être mis en rotation à 400 +/- 40 et 600 +/- 60 tours
par minutes, avec 3 ou 4 ailettes de 75 +/- 10 mm de diamètre.
4.4.MODE OPÉRATOIRE
Préparer, selon NF EN 932-2, un échantillon contenant au moins 200 g de 0/2 mm. Tamiser
à 2 mm pour éliminer le refus à 2. La teneur en eau devra être faite sur un échantillon
équivalent. Par calcul, la masse sèche sera donc Msèche = Mhumide / (1 + W / 100) avec W
humidité en %.
Ajouter la prise d'essai à 500 +/- ml d'eau déminéralisée puis agiter la suspension obtenue
pendant 5 minutes à 600 +/- 60 tours par minutes. Abaisser la vitesse à 400 +/- 40 tr /min
pendant la suite de l'essai. Mélanger uniformément la solution de bleu de méthylène.
Poser le papier filtre au-dessus d'un bécher pour que le papier soit le moins possible en contact
avec une surface. Introduire 5 ml de colorant, agiter pendant 1 minute et effectuer le test à la
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tâche en déposant une goutte de la suspension sur le papier filtre. La tâche qui se forme est
composée d'un centre contenant un dépôt de matériaux et d'une auréole humide autours de ce
dépôt. Le dépôt doit avoir une taille comprise entre 8 et 12 mm. Si dans la zone humide une
auréole bleu claire persiste pendant une minute, le test est positif. En raison du temps
nécessaire aux matériaux argileux pour adsorber le colorant, le test doit être répété pendant 5
minutes. Si le test est négatif, ajouter 5 ml de bleu. S'il est négatif à la cinquième minutes
après avoir été positif, ajouter 2 ml de bleu.
Le test s'achève quand l'auréole bleue persiste autours de la tache pendant 5 minutes. Le
volume total de bleu de méthylène est noté V.
Voici un exemple :
4.5.CALCUL DU MB
Le MB s'exprime en gramme de colorant par kilogramme de sable.
Cette norme définit le mode opératoire pour déterminer la masse volumique réelle d'un
granulat ainsi que son absorption d'eau. Il ne faut pas confondre masse volumique réelle
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(notée par la suite MVR) et la masse volumique en vrac (MVV) d'un granulat.
2) près remplissage avec de l'eau, on remarque que les pores des granulats
contiennent encore du vide
3) après 24 heures (ou après mise sous vides), la quasi totalité des pores sont
maintenant remplis d'eau
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4) après séchage superficiel; l'eau restante dans les pores est l'eau absorbée
5) après séchage prolongé à l'étuve, les pores sont de nouveau remplis d'air
- méthode du pycnomètre pour les granulats entre 0.063 mm et 4 mm avec utilisation d'un moule
conique pour déterminer la surface sèche d'un sable avec un état saturé;
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- méthode au pycnomètre pour les granulats entre 4 et 31.5 mm avec détermination visuelle de l'état
saturé;
Remarque : pour les granulats contenant plusieurs classes (par exemple 0.063 à 20 mm, il est nécessaire
de fractionner l'échantillon et de rapporter chaque essai par rapport à la fraction présente dans
l'échantillon.
Remarque 2 : pour appliquer cette norme, tous les granulats doivent être lavés au tamis de 0.063, ce qui
peut entrainer une minoration de l'absorption (WA24) d'un matériau, par exemple pour l'utilisation d'un
sable concassé de carrière de roche massive cela peut poser des problèmes dans la détermination de
l'apport de l'eau efficace dans le cas d'une formulation de béton. Voir par exemple ceci
5.2.MODE OPERATOIRE - granulats de 0.063 à 4 mm
5.2.1. Appareillage
- pycnomètre
- moule métallique tronconique de (40 +/- 3) mm de diamètre au sommet et de (90 +/- 3) mm à la base,
de hauteur (75 +/- 3) mm.
- pilon métallique pesant (340 +/- 15) g avec une surface de pilonnage de (25 +/- 3) mm
Laver la prise d'essai en éliminant tous le passant à 0.063; éliminer aussi les refus à 4 mm. La prise
d'essai doit avoir une masse d'un kg minimum.
Mettre la prise d'essai dans un pycnomètre et immerger celui-ci dans un bain d'eau à (22 +/-
3) ° C et le laisser ainsi pendant (24 +/- 0.5) heures à cette température. Retirer alors le pycnomètre
et éliminer les bulles d'air en agitant le pycnomètre. Pour enlever toutes les bulles d'air, il est
possible de faire le vide.
Mettre le bouchon au pycnomètre puis le peser (masse notée M2), noter la température de l'eau.
Etaler la prise d'essai au fond d'un bac pour obtenir une couche régulière de granulats puis les exposer à
un courant d'air chaud pour que l'humidité en surface disparaisse. Pour savoir quand le séchage de surface
est fini, il faut remplir le moule avec la prise d'essai et la tasser 25 fois, puis soulever le moule jusqu'à
obtenir le cône adéquat :
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c- granulats saturés surface sèche : état à atteindre. L'effondrement du cône est complet mais un pic
reste visible
Peser la masse obtenue (état saturé surface sèche) notée M1 puis sécher la prise d'essai à l'étuve jusqu'à
obtention d'une masse constante notée M4.
5.2.3. Calculs
- masse volumique absolue ρa = ρw x M4 / (M4 - (M2 - M3)) en méga gramme par mètre cube
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- masse volumique réelle ρrd = ρw x M4 / (M1 - (M2 - M3)) en méga gramme par mètre cube
- masse volumique saturée surface sèche ρssd = ρw x M1 /M4 / (M4 - (M2 - M3)) en méga
gramme par mètre cube
5.2.4. Appareillage
- pycnomètre
Laver la prise d'essai en éliminant tous le passant à 4 mm ; éliminer aussi les refus à 31.5 mm. La prise
d'essai doit être de :
Mettre la prise d'essai dans un pycnomètre et immerger celui-ci dans un bain d'eau à (22 +/-
3) ° C et le laisser ainsi pendant (24 +/- 0.5) heures à cette température. Retirer alors le pycnomètre
et éliminer les bulles d'air en agitant le pycnomètre. Pour enlever toutes les bulles d'air, il est
possible de faire le vide.
Mettre le bouchon au pycnomètre puis le peser (masse notée M2), noter la température de l'eau.
Etaler la prise d'essai sur un chiffon sec et sécher les granulats en surface puis transférer sur un autre
chiffon et laisser sécher à l'air libre jusqu'à ce que les films d'eau visibles disparaissent (mais les granulats
doivent encore avoir un aspect humide). Noter la masse de la prise d'essai M1.
5.2.6. Calculs
- masse volumique absolue ρa = ρw x M4 / (M4 - (M2 - M3)) en méga gramme par mètre cube
- masse volumique réelle ρrd = ρw x M4 / (M1 - (M2 - M3)) en méga gramme par mètre cube
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- masse volumique saturée surface sèche ρssd = ρw x M1 /M4 / (M4 - (M2 - M3)) en méga
gramme par mètre cube
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5.3.1. Appareillage
- panier en treillis
- récipient étanche
Laver la prise d'essai en éliminant tous le passant à 31.5 mm ; éliminer aussi les refus à 63 mm. La prise
d'essai doit être de:
Mettre la prise d'essai dans un panier en treillis et immerger celui-ci dans un bain d'eau à (22
+/- 3) ° C et le laisser ainsi pendant (24 +/- 0.5) heures à cette température.
Secouer le panier et son contenus et le peser dans l'eau (masse notée M2), noter la température de l'eau.
Sortir le panier et verser la prise d'essai sur un chiffon sec et sécher les granulats en surface puis transférer
sur un autre chiffon et laisser sécher à l'ai libre jusqu'à ce que les films d'eau visibles disparaissent (mais
les granulats doivent encore avoir un aspect humide). Noter la masse de la prise d'essai M1.
5.3.3. Calculs
- masse volumique absolue ρa = ρw x M4 / (M4 - (M2 - M3)) en mégagramme par mètre cube
- masse volumique réelle ρrd = ρw x M4 / (M1 - (M2 - M3)) en mégagramme par mètre cube
- masse volumique saturée surface sèche ρssd = ρw x M1 /M4 / (M4 - (M2 - M3)) en
mégagramme par mètre cube
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L'essai s'applique à des granulats de diamètre compris entre 4 et 63 mm (pas pour les sables donc). Une
prise d'essai minimum doit être effectuée, voici le minimum demandé :
(mm) (kg)
63 45
32 6
16 1
8 0.1
Si D ≤ 2d, l'essai se réalise sur la totalité de l'échantillon, qui doit être trié a la main grain par grain en
séparant les coquilles du reste des granulats. Pour les prises d'essai ou D > 2d, la norme précise les
modalités applicables pour n'avoir à trier qu'une partie de l'échantillon.
Le coefficient des granulats peut s'effectuer sur les sables et sur les gravillons. En France, il est le plus
souvent déterminé seulement sur les sable, cette valeur étant demandée dans la XP P18-545 concernant
les sables utilisé dans les enrobé.
L'essai est effectué sur la fraction 0/2 (peut aussi être réalisé sur du 0/4 mais les critères de la norme XP
P18-545 ne s'appliquent que sur le 0/2).
L'échantillon doit être prélevé et réduit puis laver et tamiser à sec pour éliminer le passant à
0.063 mm et le refus à 2 mm. Un volume donné est ensuite introduit dans l'entonnoir d'écoulement. On
calculer le volume V à utiliser de la façon suivante : V = ρrd / 2.7, ρrd étant la masse volumique réelle
du granulat à analyser en Mégagramme (selon NF EN 1097-6) et 2.7 étant une masse volumique choisi
comme référence.
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L'échantillon est introduit en haut de l'entonnoir, trappe fermé. A l'ouverture de la trappe, on déclenche 32
un chronomètre que l'on arrête lorsqu'il n'y a plus de sable à passer. On répète l'essai 5 fois en notant les
valeurs obtenues (au 1/10 de seconde). L'écoulement des sables ECs est la moyenne des cinq
déterminations, arrondies à la seconde près.
Généralement le coefficient d'aplatissement est réalisé en même temps que la granulométrie. Chaque
refus au tamis di est passé à travers une grille à fente (la FD P18-663 précise que l'on doit se limiter au
tamis de d/2 à 1.4 D dans le cas d'un gravillon de coupure d/D); voici la correspondance des tamis/grilles
à utiliser :
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Le coefficient d'aplatissement noté FI (Flakiness Index en anglais) se calcule alors de la façon suivante
FI = M2 / M1
M2 masses du granulat de chaque coupure di/Di passant à travers la grille à fente correspondante à la
coupure selon le tableau.
Les tamis utilisé pour la granulométrie sont issus de la série de Renard. Charles RENARD constata en
1870 un nombre important de dimension de diamètre de câble utilisé dans l'armée et proposa de
rationaliser les diamètres en utilisant une série géométrique pour standardiser les fournitures de l'armée.
La série utilisé principalement aujourd'hui est la série R10 de raison 10√10 soit environ 1.25, complété
certaine fois par la série R20 de raison 20√10 soit environ 1.12, ce qui donne donc le tableau suivant des
tamis les plus utilisés :
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6.30 6.30
7.10
8.00 8.00
9.00
10.0 10.0
11.2
12.5 12.5
14.0
16.0 16.0
18.0
20.0 20.0
22.4
25.0 25.0
28.0
31.5 31.5
35.5
40.0 40.0
45.0
50.0 50.0
56.0
63.0 63.0
71.0
80.0 80.0
90.0
100 100
112
125 125
545. Par exemple, pour un gravillon 4/6 (noté pour généraliser d/D), on utilisera les tamis suivants :
0.063 (la fraction 0/0.63 étant appelée fines, la proportion obtenue correspondant à la propreté du
gravillon)
2 (d/2)
4 (d)
5 (tamis intermédiaire)
6.3 (D)
9 (D * 1.4)
12.5 (D * 2)
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Les tamis à utiliser pour la granulométrie sont principalement défini par la norme XP P18-
-NF ISO 3310-1 (tamis de contrôle en tissu métalliques pour les tamis d'ouverture ≤ 4 mm.
-NF ISO 3310-2 (tamis de contrôle en tôles métalliques perforées pour les tamis d'ouverture
≥ 4.5 mm).
Après séchage, l'échantillon est passé au travers de la colonne de tamis (voir tamis à utiliser); chaque
fraction est pesée et notée. Le poids de chaque fraction retenue est converti en pourcentage, on peut aussi
tracer une courbe granulométrique.
Voici un exemple:
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Les pourcentages granulométriques servent alors pour savoir si le granulat est conforme ou non (selon
NF P18-545)
- les granulats artificiels, résultant d'une transformation, par exemple thermique ou chimique,
Une analyse des granulats est réalisée lors de la première utilisation de ceux-ci; par la suite, les essais
concernant la nature des roches sont plus appliqués suivant l'utilisation des granulats. A titre d'exemple
le FD P18-542 (alcali-réaction) pour les bétons ou la teneur en soufre pour les granulats destinés aux
enduits superficiels.
Cette norme s'applique pour tous les granulats utilisés pour le génie civil (béton, enrobé, enduits
superficiels, ...).
Un échantillonnage correctement réalisé est une condition nécessaire pour obtenir des résultats fiables.
Les écarts dû à l'échantillonnage peuvent être réduit si l'on effectue suffisamment de prélèvement avec
une quantité minimum dépendant de la taille maximum du granulat (noté D). Les prélèvements doivent
être choisis au hasard et sur tout le lot de granulat que l'on veut analyser. Ces prélèvement peuvent aussi
Année académique 2017/2018 Géotechnique routière|UFR
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être réalisé de façon automatique ou semi-automatique (par exemple un prélèvement toutes les heures).
Lors de Cette opération, il faut être rigoureux et faire attention en particulier à la ségrégation granulaire.
La masse M minimum à prélever est de M = 6 qb √D avec qb masse volumique en vrac (NF EN 10973)
et D dimension maximale du granulat. La quantité dépend en effet du D (plus le granulat est gros, plus
la masse à prélever pour être représentatif est importante) et de la masse volumique (en réalité les
quantités minimum devrait être données en volume, mais pour plus de simplicité la norme permet de
les convertir en masses).
Pour simplifier, et quel que soit la masse volumique en vrac, le fascicule d'application des normes
granulat (FD P18-663) propose les quantités suivante minimum à prélever :
Une fois ce prélèvement effectué, il est nécessaire de le réduire pour effectuer les diverses analyses
(granulométrie, aplatissement, SE, MB, écoulement des sables...)
- le prélèvement sur bandes transporteuse à l'arrêt : dans ce cas on prélève sur une distance de bande,
par exemple 1 mètre.
- l'échantillonnage sur silo; dans ce cas il faut laisser s'écouler une quantité minimum de matériaux
avant d'effectuer le prélèvement.
- le prélèvement sur stock, le plus utilisé. Pour minimiser l'effet de la ségrégation du stock, il faut
prélever en différents points à hauteurs différentes.
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Plusieurs méthode sont possible, mais la plus utilisé et la plus fiable est l'emploi d'un diviseur à couloir. 38
L'échantillon global est inséré en haut du diviseur et séparé en deux fractions égales en passant dans les
couloirs. L'opération est répétée jusqu'à obtenir les quantités demandées par les normes d'essais
spécifiques.
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ANNEXE
FD P 18-663 (février 2015) Granulats – Modalités d'application des normes NF EN d'essai sur
les granulats (Indice de classement : P18-663).
NF EN 932-1 (décembre 1996) Essais pour déterminer les propriétés générales des granulats
– Partie 1 : méthodes d'échantillonnage (Indice de classement : P18-621-1).
NF EN 932-2 (août 1999) Essais pour déterminer les propriétés générales des granulats – Partie
2 : méthodes de réduction d'un échantillon de laboratoire (Indice de classement : P18-621-2).
NF EN 932-3 (décembre 1996) Essais pour déterminer les propriétés générales des granulats
– Partie 3 : procédure et terminologie pour la description pétrographique simplifiée (Indice de
classement : P18-621-3).
NF EN 932-3/A1 (avril 2004) Essais pour déterminer les propriétés générales des granulats
– Partie 3 : procédure et terminologie pour la description pétrographique simplifiée
(Indice de classement : P18-621-3/A1).
NF EN 932-5 (juin 2012) Essais pour déterminer les propriétés générales des granulats – Partie
5 : équipements communs et étalonnage (Indice de classement : P18-621-5).
NF EN 932-6 (septembre 1999) Essais pour déterminer les propriétés générales des granulats
– Partie 6 : définitions de la répétabilité et de la reproductibilité (Indice de classement : P18-
621-6).
P 18-557 (septembre 1990) Granulats – Éléments pour l'identification des
granulats (Indice de classement : P18-557).
NF EN 13383-2 (juin 2003) Enrochements – Partie 2 : méthodes d'essai (Indice de classement :
P18-661-2).
PR NF EN 13383-2 (Projet de norme) Enrochements – Partie 2 :
méthodes d'essai (Indice de classement : P18-661-2PR).
NF EN 933-1 (mai 2012) Essais pour déterminer les caractéristiques géométriques des
-
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NF EN 1367-2 (avril 2010) Essais pour déterminer les propriétés thermiques et l'altérabilité des
granulats
– Partie 2 : essai au sulfate de magnésium (Indice de classement : P18-653-2).
NF EN 1367-3 (juin 2002) Essais pour déterminer les propriétés thermiques et l'altérabilité des
granulats
– Partie 3 : essai d'ébullition pour les basaltes coup de soleil (Indice de classement : P18-653-3).
NF EN 1367-4 (juin 2008) Essais pour déterminer les propriétés thermiques et l'altérabilité des
granulats
– Partie 4 : détermination du retrait au séchage (Indice de classement : P18-653-4).
NF EN 1367-5 (août 2011) Essais pour déterminer les propriétés thermiques et l'altérabilité des
granulats
– Partie 5 : détermination de la résistance au choc thermique (Indice de classement : P18-653-5).
NF EN 1367-6 (septembre 2008) Essais pour déterminer les propriétés thermiques et
l'altérabilité des granulats – Partie 6 : résistance au gel-dégel au contact du sel (NaCl) (Indice
de classement : P18-653-6).
NF EN 1367-7 (juin 2014) Essais pour déterminer les propriétés thermiques et l'altérabilité des
granulats – Partie 7 : détermination de la résistance au gel-dégel des
granulats légers (Indice de classement : P18-653-7).
NF EN 1367-8 (juin 2014) Essais pour déterminer les propriétés thermiques et l'altérabilité des
granulats – Partie 8 : détermination de la résistance à la désintégration des
granulats légers (Indice de classement : P18-653-8).
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