Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Applicable depuis le 14 juin 2020, le décret fixe les modalités de détachement d'office des
fonctionnaires sur un contrat à durée indéterminée lorsque l'activité d'une personne morale de
droit public employant des fonctionnaires est transférée à une personne morale de droit privé
ou à une personne morale de droit public gérant un service public industriel et commercial.
Principe
Lorsqu'une activité d'une personne morale de droit public employant des fonctionnaires est
transférée à une personne morale de droit privé ou à une personne morale de droit public gérant
un service public industriel et commercial, des fonctionnaires exerçant cette activité peuvent
être détachés d'office, pendant la durée du contrat liant la personne morale de droit public à
l'organisme d'accueil, sur un contrat de travail conclu à durée indéterminée auprès de
l'organisme d'accueil.
Le détachement est prononcé par l'autorité territoriale dont relève le fonctionnaire intéressé
pour la durée du contrat liant la personne publique à l'organisme d'accueil.
Le détachement ne peut être prononcé qu'après que l'autorité hiérarchique dont relève le
fonctionnaire s'est assurée de la compatibilité de l'activité envisagée au sein de l'organisme
d'accueil avec les fonctions exercées par l'intéressé au cours des trois dernières années et, en
cas de doute sérieux, après avoir recueilli l'avis du référent déontologue ou, le cas échéant,
après avoir saisi la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique dans les conditions
prévues par le décret n° 2020-69 du 30 janvier 2020 relatif aux contrôles déontologiques dans
la fonction publique.
Information du fonctionnaire
Le fonctionnaire est informé par son administration, au moins trois mois avant la date de son
détachement, de sa rémunération et de ses conditions d'emploi au sein de l'organisme d'accueil.
Au moins huit jours avant la date de détachement, l'administration communique à l'agent la
proposition de contrat de travail à durée indéterminée au sein de l'organisme d'accueil. La
période d'essai qui résulterait de l'application de l'article L. 1221-19 du code de travail, d'une
convention ou d'un accord collectifs est réputée accomplie.
Le fonctionnaire qui exerce ses fonctions dans un service dont l'activité est transférée au titre
du I de l'article 15 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983, mais dont l'emploi n'est pas inclus dans
le transfert relève, si son emploi est susceptible d'être supprimé, des dispositions de l'article 97
de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984.
1. soit à l'intégralité de la rémunération brute perçue au titre des douze derniers mois
précédant la date de début de son détachement. Pour la détermination de la
rémunération brute versée, sont exclus au titre de l’année antérieure :
2. soit à la rémunération brute annuelle perçue par un salarié ayant la même ancienneté
et exerçant les mêmes fonctions au sein de l'organisme d'accueil ou qu'il percevrait au
titre des conventions ou accords collectifs applicables au sein de cet organisme.
Le renouvellement du détachement d'office est prononcé par l'autorité territoriale dont relève le
fonctionnaire pour la durée du contrat liant la personne publique à l'organisme d'accueil.
1. sa réintégration dans son cadre d'emplois d'origine, le cas échéant en surnombre, dans
les conditions de l'article 97 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984.
2. le cas échéant, son placement dans une autre position conforme à son statut.
3. sa radiation des cadres sur décision de son administration d'origine. Dans ce cas, le
fonctionnaire perçoit, sauf s'il est à moins de deux ans de l'âge d'ouverture de ses
droits à retraite, une indemnité calculée dans les conditions citées ci-après. Cette
indemnité lui est versée en une fois par son administration d'origine.
En l'absence de choix exprimé avant le terme du contrat, le fonctionnaire est réputé avoir opté
pour sa réintégration.
Fin du détachement
Le détachement du fonctionnaire prend fin :
1. s'il est affecté, sur sa demande, dans un emploi vacant au sein d'une administration
mentionnée à l'article 2 de la loi n° 84-53 du 13 juillet 1983, sous réserve d'un délai de
prévenance de l'organisme d'accueil qui ne peut être inférieur à un mois.
2. s'il bénéficie, sur sa demande, d'un nouveau détachement au titre de l'article 2 du décret
n° 86-68 du 13 janvier 1986, s'il est placé en disponibilité au titre des articles 21, 23 et
24 ou s'il est placé en congé parental.
3. s'il est, sur sa demande, radié des cadres. Dans ce cas, sauf s'il est à moins de 2 ans de
l'âge d'ouverture de ses droits à retraite, le fonctionnaire perçoit une indemnité égale à
un douzième de la rémunération brute annuelle perçue par l'agent au cours de l'année
civile précédant celle du dépôt de la demande de radiation des cadres multiplié par le
nombre d'années échues de service effectif dans l'administration, dans la limite de vingt-
quatre fois un douzième de sa rémunération brute annuelle. Cette indemnité lui est
versée en une fois par son administration d'origine.
4. si l'organisme d'accueil prononce son licenciement. Dans ce cas, il est réintégré dans son
cadre d'emplois d'origine, le cas échéant en surnombre, dans les conditions de l'article
97 de la loi n° 84-53 du 16 janvier 1984. Le licenciement prononcé à l'encontre du
fonctionnaire n'ouvre pas droit à l'indemnisation prévue à l'article L. 1234-9 du code du
travail. L'organisme d'accueil informe l'administration du licenciement du fonctionnaire
trois mois avant la date effective de celui-ci.
5. si le contrat à durée indéterminée sur lequel est détaché le fonctionnaire est rompu à son
initiative ou d'un commun accord avec l'organisme d'accueil sans que l'intéressé ne soit
placé dans l'une des positions statutaires mentionnées au 2°. Dans ce cas, l'intéressé est
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041990394&categorieLi
en=id
Applicable depuis le 21 mai 2020, ce décret vise à préciser les modalités de calcul et de
majoration de l’indemnisation des heures complémentaires.
Définition
Le décret définit les heures complémentaires comme les heures accomplies par les agents à
temps non complet des collectivités territoriales et de leurs établissements publics au-delà de
la durée hebdomadaire de service afférente à leur emploi et inférieures à la durée légale de
travail (35 heures).
Rémunération
La rémunération d'une heure complémentaire est déterminée en divisant par 1 820 la somme
du montant annuel du traitement brut et, le cas échéant, de l'indemnité de résidence d'un agent
au même indice exerçant à temps complet.
⚠ le décret rappelle également que les heures supplémentaires sont rémunérées dans les
conditions prévues par l’assemblée délibérante de la collectivité ou le conseil d’administration
de l’établissement.
Majoration
Si votre collectivité ou votre établissement public a déjà délibéré sur le système des heures
complémentaires et qu’elle envisage de prendre une nouvelle délibération qui portera
uniquement sur la majoration, une saisine du comité technique ne sera pas nécessaire (avis de
la Préfecture du Pas-de-Calais).
S'agissant des personnels exerçant leur activité hors de leurs locaux de rattachement, un
décompte déclaratif contrôlable peut remplacer le dispositif de contrôle automatisé.
Un décompte déclaratif peut également être utilisé pour les sites dont l'effectif des agents
susceptibles d'effectuer des heures complémentaires est inférieur à 10.
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041894324&categorieLi
en=id
Décret n° 2020-569 du 13 mai 2020 fixant pour une période limitée les modalités
dérogatoires d'accès par la voie du détachement à un corps ou cadre d'emplois de
niveau supérieur ou de catégorie supérieure instituées en faveur des fonctionnaires
bénéficiaires de l'obligation d'emploi des travailleurs handicapés
Applicable depuis le 21 mai 2020, ce décret vise à préciser les modalités de calcul et de
majoration de l’indemnisation des heures complémentaires.
Définition
Applicable depuis le 16 mai 2020, ce décret précise les modalités d'accès des fonctionnaires
relevant de l'une des catégories mentionnées aux 1°, 2°, 3°, 4°, 9°, 10° et 11° de l'article L.
5212-13 du code du travail aux corps ou cadre d'emplois de niveau supérieur ou à une catégorie
supérieure.
À ce titre, il précise :
- les bénéficiaires ;
- les conditions à remplir, notamment la durée de services publics exigée des candidats
au détachement ;
- la procédure de dépôt et sélection des candidatures ;
- la composition de la commission chargée d'apprécier l'aptitude professionnelle du
fonctionnaire en amont du détachement et préalablement à l'intégration dans un
corps ou cadre d'emplois de niveau supérieur ;
- les modalités d'appréciation de l'aptitude professionnelle préalable à ce détachement
et à l’intégration ;
- Le déroulement de la période de détachement et les modalités de formation.
Les dispositions concernant la fonction publique territoriale figurent au sein des articles 1, 16 à
30, et 45 à 47.
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041880760&categorieLi
en=id
Il est applicable depuis le 8 mai 2020, à l'exception des dispositions relatives à la prise en compte
des périodes de congé parental et de disponibilité pour élever un enfant pour les droits à
avancement d'échelon et de grade des fonctionnaires qui s'appliquent à compter de l'entrée en
vigueur de la loi n° 2019-828 du 6 août 2019 de transformation de la fonction publique.
Congé parental :
Les périodes de congé parental ou de disponibilité pour élever un enfant courues à compter de
la date de publication de la loi du 6 août 2019 de transformation de la fonction publique sont
prises en compte pour les droits à avancement d'échelon et de grade des fonctionnaires
concernés dans les conditions prévues par les articles 72 et 75-1 de la loi n° 84-53 du 26 janvier
1984.
https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2020/5/5/CPAF2001062D/jo/texte
Applicable depuis le 8 mai 2020, ce décret définit les modalités d'élaboration et de mise en
œuvre des plans d'action relatifs à l'égalité professionnelle dans la fonction publique.
Autorités compétentes
Le plan d'action relatif à l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes est établi et,
le cas échéant, révisé dans chaque collectivité territoriale et établissement public de coopération
intercommunale de plus de 20 000 habitants, par l'autorité territoriale après consultation du
comité social territorial compétent.
Nota : Jusqu’au renouvellement général des instances, les consultations et les informations
seront communiquées au comité technique territorial.
Contenu et accessibilité
Le comité social compétent est informé chaque année de l'état d'avancement des actions
inscrites au plan.
Le plan d'action est rendu accessible aux agents par voie numérique et, le cas échéant, par tout
autre moyen.
Les premiers plans d'action relatifs à l’égalité professionnelle sont établis par l’autorité
compétente au plus tard au 31 décembre 2020.
Avant le 1er mars de l'année suivant le terme du plan précédent, le plan d’action est transmis au
préfet pour les collectivités territoriales et leurs établissements publics de coopération
intercommunale de plus de 20 000 habitants.
A défaut de transmission du plan d'action avant le 1er mars de l'année suivant le terme du plan
précédent, le préfet demande aux employeurs publics concernés de se conformer à leur
obligation.
A défaut de l'envoi du plan d'action dans un délai de deux mois à compter de la réception de la
demande, ces mêmes autorités mettent en demeure les employeurs publics concernés de
transmettre ce plan dans un délai de cinq mois.
Toutefois, en cas de transmission avant la fin du délai de mise en demeure de tout élément
probant attestant l'engagement effectif de l'élaboration ou du renouvellement du plan d'action,
ce montant est réduit à 0,5 % de la même assiette.
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041853744&categorieLi
en=id
Applicable depuis le 7 mai 2020 aux demandes initiales ainsi qu'aux demandes de
renouvellement présentées à compter de sa date d'entrée en vigueur, ce décret détermine les
nouvelles modalités du télétravail qui permettent d’y recourir ponctuellement et prévoit de
nouvelles dispositions relatives au lieu d'exercice du télétravail, à la formalisation de
l'autorisation de télétravail et aux garanties apportées aux agents.
Dans une même autorisation, l’agent pourra bénéficier de ces différentes possibilités et d’un
recours régulier ou ponctuel au télétravail.
- une attestation de conformité des installations aux spécifications techniques est jointe à
la demande de l’agent.
- une réponse écrite est donnée à la demande de télétravail dans un délai d'un mois
maximum à compter de la date de sa réception ou de la date limite de dépôt lorsqu'une
campagne de recensement des demandes est organisée.
Par ailleurs, il rappelle également que, si un refus est opposé à une demande initiale ou de
renouvellement de télétravail formulée pour l’exercice d’activités éligibles ou en raison d’une
interruption du télétravail à l’initiative de l’administration, les agents intéressés peuvent saisir
la commission administrative paritaire (CAP) ou la commission consultative paritaire (CCP).
En cas de situation exceptionnelle perturbant l’accès au site ou le travail sur site, le décret prévoit
qu’il peut être dérogé à la limitation de la règle imposant un maximum de trois jours de
télétravail par semaine.
Dans le cadre d’une utilisation des jours flottants de télétravail ou de la situation exceptionnelle
précitée, le texte indique également que l’utilisation du matériel informatique personnel de
l’agent travaillant à distance peut être autorisée par l’administration.
Puis, concernant le coût de la mise en œuvre du télétravail, le décret apporte quelques précisions
en exposant que :
- l’employeur n’est pas tenu de prendre en charge le coût de la location d’un espace destiné
au télétravail.
- dans le cas où la demande est formulée par un agent en situation de handicap, les
aménagements de poste nécessaires sont réalisés par l’autorité (chef de service, territorial
ou de nomination), sous réserve que les charges consécutives à la mise en œuvre de ces
mesures ne soient pas disproportionnées, notamment compte tenu des aides qui peuvent
compenser, en tout ou partie, les dépenses engagées à ce titre par l'employeur.
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041849917&categorieLi
en=id
Applicable depuis le 7 mai 2020, ce décret organise la portabilité des équipements du poste de
travail des agents en situation de handicap lors d'une mobilité et prévoit également des dérogations
aux règles normales de déroulement des concours, des procédures de recrutement et des examens
en faveur des candidats en situation de handicap.
Définition
La portabilité des équipements des agents publics en situation de handicap s'entend des mesures
permettant à ces agents de conserver, dans une nouvelle administration d'emploi comme en cas de
changement de poste au sein d'une même administration, les équipements contribuant à
l'adaptation du nouveau poste de travail.
La portabilité n'est mise en œuvre que si son coût est inférieur à celui qui résulterait de l'adaptation,
à la charge de l'administration d'accueil, du nouveau poste de travail de l'agent.
Principe
Les dérogations sont décidées par l'autorité organisatrice des épreuves au vu de la production par
les candidats d'un certificat médical établi par un médecin agréé dans les conditions prévues par le
décret n° 86-442 du 14 mars 1986.
Les aides et aménagements sollicités sont mis en œuvre par l'autorité organisatrice sous réserve
que les charges afférentes ne soient pas disproportionnées au regard des moyens, notamment
matériels et humains, dont elle dispose.
Nota : Les concours, procédures de recrutement et examens dont l'ouverture a été prononcée avant
l'entrée en vigueur du présent décret se poursuivent, jusqu'à leur terme, dans les conditions prévues
par l'arrêté ou la décision d'ouverture ou par l'avis de création ou de vacance.
Le certificat médical, qui doit avoir été établi par le médecin agréé moins de six mois avant le
déroulement des épreuves, précise la nature des aides humaines et techniques ainsi que des
aménagements nécessaires pour permettre aux candidats, compte tenu de la nature et de la durée
des épreuves, de composer dans des conditions compatibles avec leur situation.
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041849871&categorieLien=
id
Applicable depuis le 12 avril 2020, le décret actualise les références figurant dans le décret n°
2006-501 du 3 mai 2006 relatif au fonds pour l'insertion des personnes handicapées dans la
fonction publique afin de tirer les conséquences de l'adoption de la loi de transformation de la
fonction publique qui a introduit les dispositions du code du travail relatives à l'obligation
d'emploi des travailleurs handicapés dans la fonction publique au sein du statut général des
fonctionnaires.
Il précise également les deux délais s'imposant aux employeurs publics et relatifs à la date de
dépôt de la déclaration et la date de comptabilisation de leurs effectifs.
⚠ les dispositions du présent décret sont applicables à la déclaration d'obligation d'emploi des
travailleurs handicapés de l'année 2021 établie au titre de l'année 2020.
Enfin, le décret supprime la référence aux sections du fonds pour l'insertion des personnes en
situation de handicap dans la fonction publique.
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041794094&categorieLi
en=id
Décret n° 2020-257 du 13 mars 2020 relatif au recrutement direct dans les emplois de
direction de la fonction publique territoriale
Applicable depuis le 16 mars 2020, ce décret modifie plusieurs dispositions relatives aux emplois
de direction de la fonction publique territoriale en fixant les conditions d'emplois et de
rémunération des agents recrutés par la voie du recrutement direct et détermine, pour certains
Emplois concernés
Le décret étend la liste des emplois qui peuvent être pourvus par la voie du recrutement direct
en y ajoutant les emplois de direction des établissements suivants :
Nota : Les emplois qui étaient déjà susceptibles d’être occupés par la voie du recrutement direct
sont les suivants :
- Directeur général des services et, lorsque l'emploi est créé, directeur général adjoint des
services des départements et des régions ou des collectivités exerçant les compétences des
départements ou des régions ;
- Directeur général des services, directeur général adjoint des services et directeur général
des services techniques des communes de plus de 40 000 habitants et des établissements
publics de coopération intercommunale à fiscalité propre de plus de 40 000 habitants.
Conditions de recrutement
- soit être titulaire d'une licence ou d'un autre titre ou diplôme classé au moins au niveau 6
au sens du répertoire national des certifications professionnelles ou d'une qualification
reconnue comme équivalente à l'un de ces titres ou diplômes et justifier d'au moins trois
années d'activités professionnelles les qualifiant particulièrement pour l'exercice de
fonctions supérieures de direction, d'encadrement ou d'expertise ;
- soit justifier d'au moins cinq années d'activités professionnelles les qualifiant
particulièrement pour l'exercice de fonctions supérieures de direction, d'encadrement ou
d'expertise et avoir exercé des responsabilités d'un niveau comparable à celles dévolues
aux fonctionnaires des corps et cadres d'emplois auxquels ces fonctions sont ouvertes.
Les recrutements directs aux emplois autres que ceux de directeur général des services
mentionnés aux 1° et 2° de l'article 47 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 sont en outre régis
par les dispositions du I de l'article 2-3 ainsi que par celles de l'article 2-11 du décret n° 88-145
du 15 février 1988, sauf en cas de renouvellement de contrat dans le même emploi.
Pour les recrutements directs aux emplois autres que ceux de directeur général des services
mentionnés aux 1° et 2° de l'article 47 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984, l'autorité territoriale
accuse réception des candidatures et en vérifie la recevabilité au regard des dispositions
législatives et réglementaires régissant l'accès à l'emploi à pourvoir et son occupation.
L'entretien est conduit par l'autorité territoriale qui doit également informer, par tout moyen
approprié, les candidats non retenus de la décision de rejet de leur candidature.
Durée du contrat
Le contrat est conclu pour une durée maximale de trois ans, renouvelable par périodes d'une
durée maximale de trois ans.
Il peut comporter une période d'essai d'une durée maximale de six mois qui permet à l'autorité
territoriale d'évaluer les compétences de l'agent et d'apprécier sa capacité à occuper les
fonctions.
Sauf dans le cas où cette exigence a été respectée précédemment, la personne recrutée bénéficie
dès que possible d'une formation la préparant à ses nouvelles fonctions, qui peut varier selon
son expérience et l'emploi qu'elle occupe, notamment en matière de déontologie ainsi que
d'organisation et de fonctionnement des services publics.
Rémunération
Les agents nommés à l'un des emplois mentionnés à l'article 47 de loi n° 84-53 du 26 janvier
1984 sont classés, dans leur emploi, à l'un des échelons correspondant à cet emploi, en fonction
de la durée et du niveau de leurs expériences professionnelles antérieures dans les conditions
prévues, selon l'emploi, par le décret n° 87-1101 du 30 décembre 1987 et le décret n° 90-128
du 9 février 1990.
Ils peuvent également bénéficier des accessoires de rémunération et des primes et indemnités
afférents à ces emplois.
Dans le cadre d’un tel licenciement, le reclassement de l’agent ne sera pas à être étudié
(dispositif exclu du I de l’article 39-5 du décret n° 88-145 du 15 février 1988).
Le fonctionnaire détaché dans un emploi fonctionnel qui bénéficie d'une promotion interne en
application de l'article 39 de loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 et dont la titularisation dans le
cadre d'emplois où il a été promu est subordonnée à l'accomplissement préalable d'un stage
peut être nommé dans la collectivité ou l'établissement public qui l'emploie.
Il est classé dans son nouveau cadre d'emplois dans les conditions prévues par les statuts
particuliers régissant ce cadre d'emplois.
Lorsqu'il est placé en détachement dans un emploi fonctionnel pendant sa période de stage,
dans les conditions prévues à l'article 66 de la loi précitée, il est maintenu dans cet emploi, pour
l'ensemble de cette période, à un indice identique à celui dont il bénéficiait dans l'emploi avant
reclassement dans son nouveau cadre d'emplois.
A l'issue de sa période de stage, le fonctionnaire qui est titularisé est classé dans son emploi
fonctionnel dans les conditions prévues par les dispositions régissant cet emploi.
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041723053&categorieLi
en=id
Applicable depuis le 1er février 2020, le décret modifie la liste des emplois concernés par la
remise préalable d'une déclaration d'intérêts ainsi que les modalités de transmission de cette
déclaration d'intérêts.
Pour la fonction publique territoriale (hors dispositions pour Paris et Marseille), il abaisse le seuil
de la déclaration de 80 000 habitants à 40 000 habitants, et concernera donc les emplois
suivants :
- Directeur général des services, directeur général adjoint des services et directeur général
des services techniques des communes de plus de 40 000 habitants ;
Par ailleurs, le décret prévoit également une procédure de déclaration spécifique pour les emplois
dont la nomination relève d'un décret du Président de la République ou d'un décret ou d'un
arrêté du Premier ministre.
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041450962&categorieLi
en=id