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34e Promotion
2015-2017
Liste des
Abréviations
LISTE DES ABREVIATIONS
-A-
-C-
-D-
-E-
-G-
-I-
- IS : Impôt sur les Sociétés ;
- IRPP : Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques.
L-
M-
-R-
-S-
- SIGAD : Système d’Information et de Gestion Automatisée en Douanes ;
- SIADE : Gestion de la Dette Extérieure.
-T-
- TGT : Trésorerie Générale de Tunisie ;
- TRF : Trésorerie Régionale des Finances.
-P-
-
Sommaire
SOMMAIRE
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE………………………………………1
Conclusion générale…………………………………………………...40
Références bibliographiques
Annexes
Introduction générale
INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
En effet, Le ce rapport est le fruit du travail que nous avons effectué lors de
notre stage d’échange en Tunisie, qui s’est déroulé du 02 juillet 2017 au 14 juillet
2017. Et ce, dans le but de renforcer nos acquis en finances publiques, de constater de
près le fonctionnement de certaines structures et organismes financiers du Ministère
des fiances tunisien, ainsi que d’être au courant des différentes réformes engagées par
ce dernier en matière de modernisation de la gestion des finances publiques.
Au cours de ce stage nous avons bénéficié d’un programme très riche qui a
nous a permis de visiter certains services extérieurs du ministère des finances
tunisien, à savoir : la Trésorerie Régionale des Finances et du Centre Régional de
Contrôle de Monastir, Centre Informatique du Ministère des Finances, Conseil du
Marché Financier, ainsi que la bourse de Tunis. Nous avons eu également,
l’opportunité d’assister à des conférences et interventions de haute qualité sur la
modernisation de la gestion des fiances publiques en Tunisie.
Afin de mieux cerner le déroulement de ce stage, nous avons scindé notre plan en
deux chapitres :
Le premier chapitre sera réservé au résumé des visites effectuées auprès des
organismes financiers et des services extérieurs du ministère des finances.
Et le deuxième chapitre sera consacré au résume des différentes reformes
engagées par le Ministère des finances tunisien objet des conférences
assistées.
1
Chapitre I :
Il nous a été programmé lors de notre stage en Tunisie une série de visites auprès
de certaines structures du Ministère des Finances tunisien, où nous avions pris connaissance
de leur organisation et fonctionnement, ainsi que, nous avions eu l’opportunité d’assister à
plusieurs présentations très riches en information, portant sur les différentes réformes des
finances publiques engagées par le Ministère des Finances.
Ce chapitre sera consacré à la présentation des différentes visites effectuées lors du stage et
ce, après une brève présentation du Ministère des Finances auquel on s’est rendu le 10
juillet 2017 au lieu dit la KASBA.
Le Ministère des Finances tunisien crée par le décret n°75-316 du 30 Mai 1975 a
pour mission essentielle, l’élaboration et la mise en œuvre de la politique de l’Etat en
matière financière, monétaire et fiscale de l’Etat et ce, en vue de réaliser les objectifs de la
politique économique. A cet effet, il définit en collaboration avec toutes les structures qui le
compose, les différents moyens de réalisation appropriés.
Ainsi le Ministère des Finances tunisien est chargé d’accomplir principalement les
missions suivantes :
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CH I : VUE D’ENSEMBLE SUR LES VISITES EFFECTUEES AU
NIVEAU DES STRUCTURES DU MINISTERE DES FINANCES
TUNISIEN
Afin d’accomplir toutes ces missions, le Ministère des Finances tunisien dispose
d’un certain nombre de structures qui veillent essentiellement à accomplir un objectif
commun, qui est celui de la bonne gouvernance des finances publiques.
Dans les développements qui suivent nous allons essayer de présenter les visites que nous
avions effectuées auprès des structures visitées lors de notre stage.
Notre première visite sur le terrain a eu lieu en date du 05 juillet 2017 au niveau du
CIMF. Lequel a comme principale mission de mettre en œuvre la stratégie du Ministère
des Finances dans le secteur informatique.
Avant de décliner les systèmes d’information conçus par le Ministère des finances
tunisien, il convient de préciser que ces systèmes sont développés par des compétences
purement tunisiennes, sans aucun recours à l’assistance technique étrangères. On peut
distinguer ces systèmes comme suit :
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CH I : VUE D’ENSEMBLE SUR LES VISITES EFFECTUEES AU
NIVEAU DES STRUCTURES DU MINISTERE DES FINANCES
TUNISIEN
Il est à noter qu’en 2021, une nouvelle version du système ADEB et AMED sera mise en place
pour intégrer la nomenclature programmatique prévue dans le cadre de la GBO.
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CH I : VUE D’ENSEMBLE SUR LES VISITES EFFECTUEES AU
NIVEAU DES STRUCTURES DU MINISTERE DES FINANCES
TUNISIEN
Portail du Ministère des Finances : il est représenté par le site du Ministère des
Finances ouvert au grand public, qui permet aux citoyens d’accéder aux
différentes informations et services disponibles sur ce site.
La télé déclaration : il s’agit d’un site web qui agit en interaction avec le système
RAFIC. Ce service permet aux contribuables de liquider et de payer leurs impôts
et taxes à distance.
La nouvelle base documentaire fiscale « Alfresco » : la mise en place de cette
nouvelle base documentaire, s’inscrit dans le cadre d’amélioration des services
offerts aux citoyens. Cette base est évolutive par ajout de modules et des
« workflows » réalisés par les directions générales de l’administration fiscale.
Ces systèmes d’information sont devenus des outils stratégiques et indispensables pour
l’accomplissement des attributions des administrations relevant du Ministère des fiances tunisien,
notamment dans le cadre des réformes portant sur l’amélioration de la gestion des finances publiques
axée sur la fiabilité, transparence et efficacité. C’est pourquoi, leur mise à jour suit les nouvelles mesures
introduites par les différentes réformes introduites, notamment la GBO.
En effet, en 2008 le groupe public espagnol Indra a été choisi par le Ministère des finances
algérien pour la fourniture et l’installation d’un système informatisé global destiné à
l’administration fiscale. Cependant, la mise en œuvre d’un tel système tarde à voir le jour
en Algérie.
Par conséquent, il apparait, plus que nécessaire pour l’Algérie de s’inspirer de l’expérience
tunisienne en matière de la mise en place d’un système d’information homogène, qui va
permettre une meilleure gestion de toutes les administrations relevant du Ministère des
finances.
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CH I : VUE D’ENSEMBLE SUR LES VISITES EFFECTUEES AU
NIVEAU DES STRUCTURES DU MINISTERE DES FINANCES
TUNISIEN
Lors de cette visite nous avons eu l’opportunité d’assister à quelques brèves explications
assurées par les fonctionnaires desdits services extérieurs du Ministère des Finances.
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CH I : VUE D’ENSEMBLE SUR LES VISITES EFFECTUEES AU
NIVEAU DES STRUCTURES DU MINISTERE DES FINANCES
TUNISIEN
b) L’organisation de la TRF
Elle est organisée en services internes et externes. Les services internes sont
représentés par les différentes directions chargées de la comptabilité1, quant aux services
externes sont composés de :
a) Organisation du CRDI
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CH I : VUE D’ENSEMBLE SUR LES VISITES EFFECTUEES AU
NIVEAU DES STRUCTURES DU MINISTERE DES FINANCES
TUNISIEN
En fin, il convient de préciser que la visite de la TRF nous permis de constater qu’il existe
certaines différences entre les recettes des impôts de la Tunisie et celles de l’Algérie.
Par ailleurs, par contre les recettes des impôts visitées à Monastir fonctionnent notamment avec
les deux systèmes informatiques, à savoir SADEC et RAFIC. Contrairement, aux recettes des
impôts en Algérie, qui fonctionnent avec un logiciel informatique qui permet de liquider et de
payer les impôts et taxes, ainsi que du système informatique Jibatic, qui est ouvert uniquement
aux contribuables relevant de la DGE,
En outre, le plus important est que les recettes des impôts du gouvernorat de Monastir visitées
lors de notre stage, ont développé une application informatique permettant de mesurer le degré
de satisfaction des usagers eu égard de la qualité des services offerts par les recettes des
impôts, chose qui est carrément absente en Algérie.
En date du 11 juillet 2017, nous nous sommes rendus au siège du CMF pour une visite
sur le terrain et à l’occasion nous avions eu l’opportunité d’assister à une intervention
présentées par Mme Lilia Ben Achour, portant comme intitulé « les intervenants sur le
marché financier », dont le résumé est comme suit :
Une réforme majeure a été introduite fin 1994 et ce avec la promulgation de la loi du mois
de novembre 1994 portant réorganisation du marché financier. Cette loi a redéfini
radicalement le marché financier tunisien. A cet effet, de nouvelles structures spécialisées
et indépendantes ont été mises en place et qui sont les suivantes :
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CH I : VUE D’ENSEMBLE SUR LES VISITES EFFECTUEES AU
NIVEAU DES STRUCTURES DU MINISTERE DES FINANCES
TUNISIEN
Les différentes étapes de la chaîne d’investissement en bourse, qui passe évidement par ces
trois structures, s’effectuent en réseau électronique et c’est le CMF qui veille à la
protection de l’épargne investie en valeurs mobilières.
L’exposé de cette intervention était axé beaucoup plus sur la présentation du CMF, du fait
qu’il fait l’objet de notre visite, c’est pourquoi nous allons essayer de résumer les
principaux points développés dans cet exposé.
le CMF a été crée par la loi n°94-117 du 14 novembre 1994 citée ci-dessus, en tant
qu’autorité publique, indépendante, qui dispose de l’autonomie financière. Ses ressources
proviennent essentiellement des redevances et commissions perçues sur les personnes et
opérateurs intervenants en bourse.
Cet organisme indépendant est dirigé par un collège composé d’un président et de neuf
membres.
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CH I : VUE D’ENSEMBLE SUR LES VISITES EFFECTUEES AU
NIVEAU DES STRUCTURES DU MINISTERE DES FINANCES
TUNISIEN
En vue de mieux accomplir ses missions, dont la plus importante est le contrôle
rigoureux du marché financier et la protection de l’épargne des investisseurs, le CMF a été
doté des pouvoirs ci-après :
En date du 12 juillet 2017, nous nous sommes rendus au siège de la bourse de Tunis
pour une visite sur le terrain et à l’occasion nous avions eu l’opportunité d’assister à deux
interventions, dont lesquelles les points suivants ont été développés :
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CH I : VUE D’ENSEMBLE SUR LES VISITES EFFECTUEES AU
NIVEAU DES STRUCTURES DU MINISTERE DES FINANCES
TUNISIEN
La bourse de Tunis est une société anonyme créée en 1995 sous l’appellation de
BVMT détenu par les intermédiaires en bourse à part égale. Elle est sous l’autorité du
CMF. Son propre index boursier est le Tunindex lancé en 1998.
Aux entreprises
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CH I : VUE D’ENSEMBLE SUR LES VISITES EFFECTUEES AU
NIVEAU DES STRUCTURES DU MINISTERE DES FINANCES
TUNISIEN
La Cotation au fixing : ne peuvent être retenues pour la cotation en continu que les
valeurs dont le nombre de transactions annuelles ne dépasse 1250.
Myinvestia est un jeu de simulation boursière organisé par la bourse de Tunis. Il est un
jeu gratuit, sans risque de perte et ouvert à tous. Ce challenge lancé en 2015 est organisé
dans le cadre du programme du renforcement des capacités d’éducation boursière mise en
place par la BVMT.
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CH I : VUE D’ENSEMBLE SUR LES VISITES EFFECTUEES AU
NIVEAU DES STRUCTURES DU MINISTERE DES FINANCES
TUNISIEN
Ce programme peut être élargi à d’autres pays avec lesquels les opérateurs tunisiens ont des
relations de partenariat et de coopération, notamment ceux du Maghreb et de la zone Franc.
A cet effet, Il convient de rappeler que lors de notre visite à la bourse de Tunis nous avions
eu l’opportunité d’être sensibiliser à la participation dans la cinquième édition du challenge
boursier Myinvestia lancé le lundi 3 avril 2017 jusqu’au 15 juillet 2017. Ce qui a permis
d’ailleurs à pas mal de stagiaires parmi nous de s’inscrire.
A la date de clôture de cette édition, fixée le jeudi 30 novembre 2017, des prix seront
accordés aux titulaires des six premiers portefeuilles les mieux valorisés.
Pour clôturer cette brève présentation de la visite de la bourse de Tunis, nous dirons
que cette dernière est dans une phase de développement. D’ailleurs, elle dispose de
son propre indice boursier, qui est le Tunindex. De plus, elle ne cesse d’entreprendre
des activités dynamiques, tel que, le challenge boursier cité préalablement et ce, afin
de dynamiser le marché financier tunisien Tunisie, pour qu’il puisse se connecter
davantage aux places boursières internationales.
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CH I : VUE D’ENSEMBLE SUR LES VISITES EFFECTUEES AU
NIVEAU DES STRUCTURES DU MINISTERE DES FINANCES
TUNISIEN
A ce niveau, nous sommes arrivés à la clôture de ce chapitre portant sur le résumé des
points essentiels relatifs à la présentation des structures visitées, ainsi qu’aux interventions
dont nous avons eu l’opportunité d’y assister. Le chapitre suivant, sera consacré à la
récapitulation des réformes des finances publiques entamées par le Ministère des Finances
tunisien, ayant fait l’objet des conférences assistées lors de ce stage d’échange.
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Chapitre II :
Le présent chapitre résume les différentes réformes introduites par le Ministère des
finances tunisien dans les différents domaines des finances publiques et faisant l’objet des
conférences et des séminaires suivis au niveau ; de l’Ecole Nationale des Finances (ENF),
l’Ecole Nationale des Douanes (END), ainsi qu’à la salle des réunions du siège du Ministère
des finances tunisien.
Cette conférence a eu lieu à l’ENF en date du 03 juillet 2017. Une partie de cette
conférence nous a été assuré par Mme LAILA KETTAT et l’autre par Mr MAHER EL
DJENANI.
Création : l’ENF est créée en application des articles 90 et 91 de la loi 91-98 du 31-12-
1991, sous la dénomination de l’institut national des finances. Elle est dotée de la
personnalité morale et de l’autonomie financière et ces attributions ont été modifiées par le
décret 1357-2006 du 15-05-2006.
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CH II : SYNTHESE DES CONFERENCES PORTANT SUR LES
DIFFERENTES REFORMES DES FINANCES PUBLIQUES ENGAGEES
PAR LE MINISTERE DES FINANCES TUNISIEN
- Le conseil de discipline.
Missions : elle est chargée principalement d’assurer les besoins du Ministère des finances
dans tous les domaines de formation notamment :
- La formation du personnel du Ministère des finances en particulier les admis au concours
organisés par ce dernier ;
- La formation continue au profit des agents du corps du Ministère des finances ;
- La réalisation et la publication des recherches et des études dans le domaine fiscal,
financier et comptable.
La présente conférence portant sur la liasse fiscale unique dématérialisée présenté par
les deux conférenciers cités préalablement, s’est articulée principalement sur les points
suivants :
En effet, toute personne morale ou physique soumises à l’impôt sur les sociétés (l’IS)
et à l’impôt sur le revenu des personnes physiques (l’IRPP) sont tenues obligatoirement de
déposer une liasse fiscale unique dématérialisée, dans les mêmes délais prévus pour la
déclaration annuelle d’impôt et ce, par les moyens électroniques fiables conformément à un
cahier des charges technique.
1
Actuellement le nombre d’adhérents au dépôt de la liasse fiscale unique dématérialisée a atteint 19000
adhérents.
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CH II : SYNTHESE DES CONFERENCES PORTANT SUR LES
DIFFERENTES REFORMES DES FINANCES PUBLIQUES ENGAGEES
PAR LE MINISTERE DES FINANCES TUNISIEN
adhérents obligatoires qui sont ceux dont le chiffre d’affaires est supérieur au montant cité ci-
avant.
Ces sept (07) grands chapitres de documents, qui sont actuellement uniformisés seront
prochainement élargis à d’autres documents, à titre d’exemple les amortissements.
Ladite liasse comporte en général les états financiers ci-dessous, établis conformément
au système comptable des entreprises :
- Le bilan : actif ;
- Le bilan : capitaux propres et passif ;
- L’état de résultat ;
- Le tableau de flux de trésorerie ;
- Les notes aux états financiers ;
- Le tableau de détermination du résultat comptable
Sont ajoutés également aux états cités préalablement, des états spécifiques à certains secteurs
particuliers comme suit :
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CH II : SYNTHESE DES CONFERENCES PORTANT SUR LES
DIFFERENTES REFORMES DES FINANCES PUBLIQUES ENGAGEES
PAR LE MINISTERE DES FINANCES TUNISIEN
Le projet relatif à liasse fiscale unique dématérialisée a été initié en 2008 avec les
programmes P3A (les Programmes d’Appuie à la mise en œuvre de l’Accord d’Association),
financés par l’union européenne. Ce projet a été interrompu de l’année 2010 jusqu’à 2011,
suite aux événements politiques, qu’à connu la Tunisie durant cette période. Pour être repris à
la fin de l’année 2011, avec l‘élaboration d’un rapport final portant sur le contenu et le format
de cette liasse en 2012.
La liasse fiscale unique dématérialisée est entrée en vigueur le 10 juin 2017, suite à la
mise en application de l’arrêté du ministre des fiances du 25 avril 2017 portant fixation des
conditions et des procédures de dépôt de la liasse fiscale.
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CH II : SYNTHESE DES CONFERENCES PORTANT SUR LES
DIFFERENTES REFORMES DES FINANCES PUBLIQUES ENGAGEES
PAR LE MINISTERE DES FINANCES TUNISIEN
L’une des étapes les plus importantes que l’administration fiscale vise à atteindre dans
le futur, laquelle d’ailleurs constitue l’objectif suprême de la liasse fiscale dématérialisée,
c’est « le développement des traitements informatiques adéquats pour la génération
automatique de l’ensemble des états financiers, autrement dit, à partir de la
détermination du résultat comptable l’administration fiscale tunisienne sera en mesure
de générer automatiquement la déclaration du contribuable ».
Ainsi nous pouvons constater que la liasse fiscale unique dématérialisée qui est
actuellement mise en œuvre en Tunisie n’est pas disponible à l’heure actuelle en Algérie.
Toutefois, nous devons rappeler que l’administration fiscale algérienne n’est pas en marge des
différentes réformes fiscales qui se font de par le monde, notamment en matière
d’introduction des nouvelles technologies dans le cadre de la facilitation et la modernisation
des procédures fiscales.
2
L’administration fiscale tunisienne tend à établir un tableau de bord à travers les ratios financiers générés
automatiquement et ce pour des fin de lutte efficacement contre la fraude fiscale.
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CH II : SYNTHESE DES CONFERENCES PORTANT SUR LES
DIFFERENTES REFORMES DES FINANCES PUBLIQUES ENGAGEES
PAR LE MINISTERE DES FINANCES TUNISIEN
En effet, un nouveau service de télé procédure a été rendu disponible à partir de juillet
2013. Ce service appelé jibayatic, offre aux contribuables la possibilité de déclarer leurs
impôts (la télé déclaration mensuelle) via un portail internet sécurisé à partir du site
www. Jibayatic.dz et même de payer à distance par le biais du virement bancaire.
Par ailleurs, il est à noter, que ce service n’est accessible qu’aux contribuables relevant
de la Direction des Grandes Entreprises (DGE). Toutefois, entrant dans le cadre de la
modernisation et de la numérisation de l’administration fiscale, les responsables de cette
dernière précise que cette opération devant être élargie à l’ensemble des structures similaires à
travers le territoire national d’ici la fin 2018.
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CH II : SYNTHESE DES CONFERENCES PORTANT SUR LES
DIFFERENTES REFORMES DES FINANCES PUBLIQUES ENGAGEES
PAR LE MINISTERE DES FINANCES TUNISIEN
- D’assurer le suivi de la formation des agents des douanes dans les établissements
agrées par le ministère des finances ;
- De coordonner et suivre les cycles de spécialisation et de recyclage organisés dans les
centres d’instruction des douanes ;
- D’effectuer des études et recherches à caractère douanier.
a) Contentieux douanier
Cette conférence relative au contentieux douanier nous a été présenté par le colonel
MOHAMED ELHABIB HBIL. L’exposé de ce conférencier nous a été très bénéfique, dans
la mesure où, il nous a permis de mieux connaître les spécificités du droit douanier tunisien en
matière contentieuse, ainsi que de relever les points de similitudes et de convergence avec le
contentieux douanier algérien, que nous avions suivis comme cours durant le troisième
semestre de notre formation.
En effet, le conférencier a débuté son exposé par une brève présentation des textes (le code
des douanes de 2008, la nomenclature du système harmonisé, la loi sur le change et le code
des investissements) régissant l’activité douanière tunisienne, ainsi que leur champ
d’application. Ensuite, il a poursuivit sa présentation en développant les éléments suivants :
Le contentieux douanier, tout comme la définition réservée par le code des douanes
algérien, englobe l’ensemble des litiges et contestations qui ont trait à l’application ou à
l’interprétation de la législation et de la réglementation douanière. Il se subdivise en deux
branches, à savoir ; le contentieux civil et le contentieux répressif.
Quant à l’infraction douanière qui est prévue aussi bien par le code des douanes algérien que
par le code des douanes tunisien, comporte trois éléments essentiels, à savoir : l’élément légal,
l’élément matériel et l’élément moral. Notant que l’infraction douanière est toujours qualifiée
d’infraction matérielle.
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CH II : SYNTHESE DES CONFERENCES PORTANT SUR LES
DIFFERENTES REFORMES DES FINANCES PUBLIQUES ENGAGEES
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Toutefois, en droit Tunisien, le bénéfice des circonstances atténuantes peut être accordé aux
contrevenants, même pour la réduction de l’amende, contrairement, à ce qui est prévu par la
loi douanière algérienne, qui interdit aux juges d’accorder un tel bénéfice aux contrevenants.
Il est à préciser qu’en Tunisie, le code des douanes tunisien a prévu trois (03) classes de délits
et cinq (05) contraventions. Tandis qu’en Algérie à l’heure actuelle le code des douanes
algérien a prévu une (01) classe de délits et trois (04) classes de contraventions.
A l’issu des travaux d’enquête ou de saisie menés par les agents des douanes, ces derniers
reportent la matérialité de l’infraction conformément au cas y correspondant, soit sur un
procès verbal de constatation ou sur un procès verbal de saisie.
La police judiciaire est l’autorité ayant pour mission de constater l’infraction, d’en
rassembler les preuves et d’en rechercher les acteurs. Elle couvre toute la phase ultérieure à la
commission du crime et précédent la soumission du dossier au juge d’instruction.
Parmi les agents habilités à exercer les fonctions de la police judiciaire figurent les agents des
douanes, lesquels doivent avoir au moins le grade d’officier ou bien d’inspecteur assistant ou
sous directeur du groupe.
b) Présentation du SINDA
Définition du SINDA
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CH II : SYNTHESE DES CONFERENCES PORTANT SUR LES
DIFFERENTES REFORMES DES FINANCES PUBLIQUES ENGAGEES
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CH II : SYNTHESE DES CONFERENCES PORTANT SUR LES
DIFFERENTES REFORMES DES FINANCES PUBLIQUES ENGAGEES
PAR LE MINISTERE DES FINANCES TUNISIEN
En vue d’atteindre les objectifs cités ci-avant, le SINDA assure notamment les
fonctionnalités ci-dessous :
Le SINDA est un vrai acquit pour la douane tunisienne, vue son rôle important dans la
facilitation et la fluidité du commerce extérieur, notamment, qu’il est confectionner à
plusieurs autres applications afférentes à l’activité douanière, citant le système informatique
RAFIC. C’est pourquoi la douane tunisienne ne cesse de mener des études pour rénover
davantage le SINDA.
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CH II : SYNTHESE DES CONFERENCES PORTANT SUR LES
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PAR LE MINISTERE DES FINANCES TUNISIEN
pour la douane algérienne, mais qui devrait être rénové dans les plus brefs délais. A signaler
qu’une nouvelle plate forme du SIGAD est déjà prévu comme l’une des lignes directrices de
la stratégie de développement de la DGD pour la période 2016-2019.
Cette conférence nous a été présentée par Mme SONIA ZOGHLAMI à l’ENF, en
date du 06 juillet 2017, durant laquelle a mis l’accent sur les points suivants :
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CH II : SYNTHESE DES CONFERENCES PORTANT SUR LES
DIFFERENTES REFORMES DES FINANCES PUBLIQUES ENGAGEES
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L’objectif recherché par l’introduction de cette refonte bancaire étant d’atteindre les
meilleurs standards bancaires internationaux permettant de préserver la stabilité financière et
ce, pour réaliser un but ultime, qui est évidement la protection des déposants et le
développement de l’économie tunisienne en général.
Par ailleurs, toujours dans la dynamique de poursuites des réformes bancaires, l’année
2016 a été marqué par l’amélioration du cadre légal du secteur bancaire, à travers
notamment :
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CH II : SYNTHESE DES CONFERENCES PORTANT SUR LES
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CH II : SYNTHESE DES CONFERENCES PORTANT SUR LES
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Institution d’un fonds de garantie des dépôts : ce fonds est prévu par la loi n°2016-
48 en tant qu’organe public indépendant de dernier recours. Il est mis en œuvre
conformément au décret du premier janvier 2017 relatif aux conditions et règles
d’organisation et de fonctionnement. Il a comme principales missions :
- Indemnisation des déposants en cas d’indisponibilité des fonds ;
- Intervention à titre préventif pour accorder des financements à une banque en
difficulté dans le cadre du plan de résolution ;
- Des concours remboursables;
- Des prises de participations dans le capital de la banque.
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CH II : SYNTHESE DES CONFERENCES PORTANT SUR LES
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cours d’élaboration, ayant comme but de sécuriser les opérations de factoring, ainsi
que de confirmer une jurisprudence tunisienne récente et innovante.
Aspects comparatifs entre l’Algérie et la Tunisie
En résumé, nous pouvons dire que le secteur bancaire tunisien est dominé par la forte
présence de l’Etat, ainsi que par des banques qui octroient plus de crédits à la
consommation, qu’à l’investissement. Ainsi, il existe une similitude entre le secteur
bancaire tunisien et algérien dont la mesure où ce dernier est également dominé par les
banques publiques.
Toutefois, la Tunisie est dans l’optique de renforcer d’avantage son système bancaire et
financier et ce, à travers les grandes réformes entamées en la matière, ce qui tarde à voir le
jour en Algérie.
A cet effet, l’administration tunisienne a constituée des groupes de travail thématiques, ayant
trait à l’ensemble des aspects de la gestion des finances publiques, budgétaire, comptables,
juridiques, informatique, contrôle et performance, ainsi qu’à l’audit des programmes publics.
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CH II : SYNTHESE DES CONFERENCES PORTANT SUR LES
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Par ailleurs, Mr Zouhair Atallah a déclaré que ledit projet qui est approuvé par le conseil des
ministres depuis 2015 et qui est en phase d’adoption dans les prochains jours, vient couronner
l’expérience tunisienne en matière de la mise en œuvre de la Gestion Budgétaire par Objectif
(GBO).
Le communiquant a bien éclairer que cette nouvelle loi permettra de mettre fin à la gestion
opaque des finances publiques basée sur les moyens, dans la mesure où elle vise une
allocation plus transparente et plus efficace des ressources publiques et une réalisation des
objectifs engagés mesurés par des indicateurs de performance. En effet, le budget de chaque
ministère doit impérativement comporter un Projet Annuel de Performance (PAP) avec des
objectifs bien précis et clairs, de plus une fois voté et lancé, tous les résultats réalisés par les
gestionnaires chef de projets, doivent faire l’objet, en plus, de la loi de règlement, d’un
Rapport Annuel de Performance (RAP) ;
Cette conférence nous a permis d’être au courant de cette dynamique budgétaire rénovée
engagée par tous les départements ministériels et ce, par la présentation des grandes
orientations du projet de la nouvelle LOB qui nous a été bien explicitées par Mr Ben hadj
salah tarek.
Les réformes budgétaires en Tunisie ont été amorcées avec acuité suite au constat
révélé après la révolution du 14 janvier 2011, qui se résume dans éléments suivants :
Ces défaillances ont été engendrées notamment par l’absence d’un système de gestion axée
sur la performance et la transparence, d’où la nécessité de la mise en œuvre de la nouvelle
LOB.
b) Les limites de la LOB actuelle : le cadre législatif existant n’est pas en adéquation
avec la GBO ;
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CH II : SYNTHESE DES CONFERENCES PORTANT SUR LES
DIFFERENTES REFORMES DES FINANCES PUBLIQUES ENGAGEES
PAR LE MINISTERE DES FINANCES TUNISIEN
La nouvelle réforme de la LOB est basée essentiellement sur les grands axes suivants :
Une culture budgétaire orientée vers les résultats au lieu des moyens ; et ce, pour
assurer un meilleur suivi des politiques publiques par le biais de la responsabilisation
des gestionnaire et notamment par la participation des citoyens dans l’évaluation des
actions publiques en relation avec les crédits qui y sont alloués.
La fixation des grandes catégories de recettes et des dépenses dans la LOB ;
La mise en place d’un cadre de dépenses à moyen terme (MT) : il s’agit de placer
la gestion budgétaire dans une perspective pluriannuelle permettant une vision
économique et financière plus claire et plus vaste, assurant un lien étroit entre les
objectifs stratégiques indexés au budget de l’année ;
La transparence, sincérité et l’exhaustivité budgétaire : cela vise principalement
d’assurer à l’assemblée et au citoyen une vision exhaustive, claire et sincère de
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CH II : SYNTHESE DES CONFERENCES PORTANT SUR LES
DIFFERENTES REFORMES DES FINANCES PUBLIQUES ENGAGEES
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l’ensemble des recettes et des dépenses de l’Etat, sachant que chaque gestionnaire
d’une mission donnée est tenue de fournir un PAP et RAP ;
La fongibilité des crédits entre les programmes dans la même mission, ainsi qu’au
sein d’un même programme ;
Une comptabilité à trois niveaux : le système comptable tunisien est un système de
comptabilité budgétaire de caisse et non pas de droits constatés et ce, que ce soit, pour
les dépenses que pour les recettes. De plus, il y a l’absence d’une comptabilité
générale et patrimoniale, permettant de mieux recenser et valoriser les actifs de l’Etat.
D’où la nécessité d’un système comptable rénové basé sur trois types de
comptabilités, qui sont :
La comptabilité budgétaire : suivre l’autorisation et l’exécution budgétaire ;
Comptabilité générale : une comptabilité à partie double qui permettrait une amélioration
de la centralisation comptable et de la trésorerie ;
Comptabilité d’analyse du coût de programme : mesurer le coût de service et du sous
programme.
Mieux maîtriser l’équilibre budgétaire, tout en maintenant sur le moyen et long terme
une bonne gestion des recettes et des dépenses de l’Etat ;
Le vote du budget : actuellement en Tunisie il ya un vote global par section et par
chapitre, toutefois la nouvelle LOB propose le vote global par mission (grandes
politiques publiques) ;
Le renforcement du rôle du parlement : cet axe exige essentiellement à l’exécutif de
présenter un budget plus lisible et riche, enrichie de toute information nécessaire pour
informer l’Assemblée des Représentants du Peuples (ARP) de l’ensemble des
orientations budgétaires avant et après son exécution.
L’évaluation et le contrôle : la nouvelle LOB maintient trois types de contrôle des
finances publiques qui sont : le contrôle parlementaire, le contrôle juridictionnel, le
contrôle administratif.
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CH II : SYNTHESE DES CONFERENCES PORTANT SUR LES
DIFFERENTES REFORMES DES FINANCES PUBLIQUES ENGAGEES
PAR LE MINISTERE DES FINANCES TUNISIEN
A ce niveau, nous pouvons constater que la Tunisie est un pays qui est vraiment en avance en
matière de la réforme budgétaire axée sur la culture de résultat, ce qui se justifie notamment par
la conception de ce projet relatif à la nouvelle LOB, ainsi que de l’arsenal informatique
centralisé par le CIMF et qui ne cesse de s’évoluer pour permettre aux différentes
administrations relevant du Ministère des Finances tunisien d’être en harmonie avec cette
nouvelle culture budgétaire.
Afin d’assurer la réussite des politiques publiques, ainsi que de réussir la démarche
participative consacrée dans le cadre de la nouvelle LOB, les pouvoirs publics tunisiens ont
entamés un vaste chantier de réformes administratives. En effet, en l’absence de telles
réformes, tous les efforts entrepris en termes d’amélioration de la gestion des finances
publiques seront vains, dans la mesure où la réforme administrative constitue la locomotive
des réformes à entreprendre.
L’exposé qui nous a été présenté lors de cette conférence a traité en premier lieu la notion de
qualité publique, puis la démarche de qualité des services rendus par les recettes des finances.
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CH II : SYNTHESE DES CONFERENCES PORTANT SUR LES
DIFFERENTES REFORMES DES FINANCES PUBLIQUES ENGAGEES
PAR LE MINISTERE DES FINANCES TUNISIEN
La bonne qualité des services publics se traduit notamment, par le renforcement des
mécanismes de recevabilité, la participation et le partenariat avec la société civile, ainsi que
par le recours aux systèmes d’évaluation des performances.
5-2- La stratégie de mise en place d’une démarche de qualité dans les recettes des
finances
La mise en place de cette stratégie est redue indispensable pour répondre aux besoins
des citoyens qui ne cessent d’évoluer, notamment avec le développement des moyens
technologiques qui le rend plus exigent en matière de la qualité de prestation de services
publics. D’où la mise en place de cette stratégie, laquelle est axée essentiellement sur quatre
(04) axes qui sont les suivants :
Axe (01) : une administration plus performante : l’élaboration des tableaux de bord
permettant de mesurer régulièrement les attentes des citoyens,
Axe (02) : une administration plus communicante : la communication de tous les
changements apportés sur le plan législatif et pratique, à travers l’écoute l‘information
et l’accompagnement des contribuables (exemple : ouvrir le débat avec les
contribuables sur les changements afférents au recouvrement) ;
Axes (03) : une administration moderne axée sur les nouvelles technologies : opté,
aussi bien, au niveau interne qu’externe, à l’utilisation des nouvelles technologies dans
la prestation des services publics rendus aux contribuables par les recettes des
finances. C’est à cet effet, que les recettes des fiances tunisiennes ont opté pour
l’intranet et la télé-procédure dans le but de réussir cette démarche de qualité.
Axe (04) : une administration dotée d’un accueil efficace : un bon accueil est un
levier essentiel pour les recettes des finances pour mieux assurer le services rendus
aux contribuables, que ce soit, à distance ou à proximité. C’est pourquoi, il est
indispensable d’assurer une bonne organisation des services, ainsi que
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CH II : SYNTHESE DES CONFERENCES PORTANT SUR LES
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PAR LE MINISTERE DES FINANCES TUNISIEN
Groupe 1 : un accès plus facile aux services des recettes des finances, à travers notamment :
- L’affichage des horaires d’ouverture des services ainsi que leur respect ;
- L’organisation de l’espace d’accueil ;
- La possibilité d’être reçu sur rendez-vous ;
- Une signalétique claire à l’extérieur du service ;
- L’amélioration de l’accueil des personnes à mobilité réduite.
Groupe 2 : un accueil attentif et courtois, par le biais de :
- Un accueil attentif et courtois avec les usagers de services ;
- Un accueil axé sur la confidentialité ;
- Un accueil dans le délai réglementé.
Groupe 3 : à l’écoute des usagers pour progresser et améliorer la qualité de prestation de
services, tout en s’appuyant sur la consultation régulière, à travers l’information,
l’accompagnement et le débat avec les usagers.
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CH II : SYNTHESE DES CONFERENCES PORTANT SUR LES
DIFFERENTES REFORMES DES FINANCES PUBLIQUES ENGAGEES
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Dans l’obligation de respecter ces engagements, chacun de ces derniers est assorti d’un ou
plusieurs indicateurs mesurables. A cet effet, en 2005 il ya eu la création des cellules
régionales de qualité, lesquelles disposent d’un guide d’application et de mesure couvrant les
conditions de respect, de mesure et de suivi de chaque engagement du référentiel.
Dans le but d’assurer le respect des consignes affichées dans le référentiel accueil, les
techniques de mesure suivantes ont été prévu :
Les observations périodiques : elles sont réalisées par les représentants des services
régionaux sur la base d’une grille d’analyse, afin d’apprécier la conformité aux
engagements ;
Les enquêtes mystères : elles s’effectuent par des agents des services centraux ou
régionaux via des appels mystères, permettant de mesurer des données qualitatives.
Les enquêtes usagers : ce genre d’enquête est auto administré sur le site du ministère
des finances et elle est assurée par le service lui-même sur une période suffisante pour
tenir compte du changement des habitudes des usagers.
Les suggestions et les réclamations : il s’agit de mettre à la disposition des usagers
une fiche pour inscrire leurs suggestions ainsi que leurs réclamations.
Les mesures des temps d’attente : ce qui peut se faire par un gestionnaire
automatique de files d’attente, sinon par l’utilisation d’un formulaire simple à remplir
par l’usager.
Le suivi de la ponctualité des agents : à travers notamment les fiches de présence
pour s’assurer que tous les agents qui ne sont pas en congés, sont au guichet dès leur
ouverture.
Le suivi du courrier et courriel : il est impératif aux agents de l’administration de
donner suite à tout le courrier qu’ils reçoivent. C’est pourquoi le courrier doit être bien
suivi par la technique d’échantillonnage sur une période bien déterminée.
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CH II : SYNTHESE DES CONFERENCES PORTANT SUR LES
DIFFERENTES REFORMES DES FINANCES PUBLIQUES ENGAGEES
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A partir de ces techniques de mesure des engagements compris dans le référentiel une
note est attribuée selon les résultats des indicateurs qui lui sont associés. En effet, ceci va
permettre de classer les services et de créer une compétition positive entre eux, avec la
possibilité de leur donner le label national de certification « MARHABA » pour les services
ayant fait preuve d’une bonne qualité de prestation de services.
En définitive, nous pouvons dire que cette nouvelle stratégie de mise en place d’une démarche
de qualité des services dans l’administration publique, plus précisément, dans les recettes des
finances, est d’une extrême importance, car elle vient couronner les différentes réformes de la
gestion des fiances publiques engagées par le Ministère des Finances tunisien, notamment la
réforme budgétaire basée sur la culture de résultats.
En effet, cette stratégie permettra d’assurer une gestion plus performante des recettes des
fiances, selon les principes de management public, comme se fait ailleurs, dans les pays
développés.
Section 6 : Conférence portant sur la présentation du Centre National des Normes des
Comptes Publics (CNNCP) : réforme comptable
Cette conférence nous a été présentée par Mme NOURA DOUGUI à l’ENF, en date
du 14 juillet 2017, durant laquelle, elle a mis l’accent sur les points suivants :
6-1- Contexte général et importance de l’adoption des normes pour les comptes
publics
La réflexion sur la réforme comptable s'inscrit dans le cadre de la réforme des finances
publiques, plus précisément dans le cadre de la réforme budgétaire « la GBO » et le projet de
la LOB, qui nécessite obligatoirement un organe comptable normatif.
3
Voir annexe n°01
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CH II : SYNTHESE DES CONFERENCES PORTANT SUR LES
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PAR LE MINISTERE DES FINANCES TUNISIEN
- Une comptabilité tenue selon des normes fixées par arrêté du ministère des finances
après avis du CNNCP ;
- Une comptabilité publique axée sur des états financiers sains, sincères et reflétant une
image fidèle de la situation financière et patrimoniale de l’Etat.
Par ailleurs, il convient de rappeler que les prémisses de cette réforme comptable ont été déjà
prévus dans les dispositions constitutionnelles des articles 10, 15 et 117 de la constitution de
2014, qui a consacré à cet effet les principes de transparence, de redevabilité et de bonne
gouvernance.
Cette réforme comptable de l’Etat est fondée sur un axe essentiel qui est la normalisation de
notamment par la l’adoption d’un référentiel normatif.
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DIFFERENTES REFORMES DES FINANCES PUBLIQUES ENGAGEES
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- Emettre un avis sur les projets de normes, les modifications et les interprétations des
normes des comptes publics ;
- Emettre un avis sur les analyses et les études ayant trait à la normalisation, provenant
des instances internationales de normalisation ;
- Jouer le rôle d’arbitre, en cas de difficulté d’application de certaines dispositions
normatives des comptes publics par les parties prenantes ;
- Emettre un avis sur les projets de textes législatifs et réglementaires comportant des
dispositions comptables des entités publiques.
Toujours dans l’optique d’avoir une gestion budgétaire axée sur la culture des résultats, la
Tunisie ne cesse de poursuivre ses réformes, tel est le cas de la création du CNNCP, qui va
permettre d’assurer à l’Etat d’asseoir un bon plan comptable qui s’appuie sur l’application
des IPSAS.
Quant au système comptable algérien, actuellement il pose un très grand problème. Dans la
mesure où non seulement il fonctionne avec la comptabilité de caisse, mais aussi il
n’existe pas de système d’information homogène facilitant la comptabilité publique,
contrairement à notre pays voisin, la Tunisie qui en dispose.
Toutefois, l’Algérie n’est pas restée en marge des réformes, mais au contraire elle en
matière des réforme comptable, elle s’oriente vers la mise en place du nouveau Plan
Comptable de l’Etat (PCE) qui sera axé sur les normes IPSAS. Ainsi, cela permettra de
passer d’une comptabilité de caisse vers la comptabilité d’exercice et patrimoniale, afin
d’assurer plus de performance et d’efficacité dans la gestion des finances publiques, tel est
l’objectif sublime du projet de la MSB, adopté depuis 2006.
A travers ce chapitre, nous pouvons constater que le Ministère des Finances tunisien
s’est lancé dans un vaste chantier de réformes relatives à la modernisation des différents
domaines des finances publiques et ce sur le plan juridique, structurel et notamment
technologique.
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Conclusion générale
CONCLUSION GENERALE
CONCLUSION GENERALE
Par ailleurs, les différentes conférences auxquelles nous avions assistés, nous
ont permis de constater les importantes réformes touchant l’univers des finances
publiques, qui sont entamées par le Ministère des Finances tunisien avec la présence
d’une forte conviction, d’engagement et de volonté de réussite des différentes
réformes en cours ou envisagées.
1
Mis à part la Direction Générale des douanes, qui se trouve en dehors du Ministère des Finances
40
Références
bibliographiques
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Lois :
Sites internet :
http://www.portail.finances.gov.tn
http://www.myinvestia.tn
LISTE DES ANNEXES
TRF
Section de comptabilité pour
l’audit et qualité de sce
Cellule de comptabilité
pour le bureau d’ordre
Cellule de comptabilité
pour la caisse
S.D.C pour les sces D.C pour le contrôle des D.C pour la
D.C pour la gestion D.C pour le contrôle
communs ,l’informatique et S.D.C pour l’inspection financière des E.P
comptes mensels et du centralisation des cptes
l’archive compte financiers et la gestion des dépôts des comptabilités
et des consignations
D.C pour le
recouvrement des
S.C pr la créances publiques
formation
S.C pour ‘informatique
S.C pour la constation et S.C pour l’animation du
l’annulation des créances recouvrement des créances
publiques publiques