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Prof : M. IRIE
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FICHE 1 : LES OPERATIONS FINANCIERES
1. Définition
L’affacturage ou factoring est une opération qui consiste en un transfert de créances commerciales de
leur titulaire à un factor, qui se charge d’en opérer le recouvrement et qui en garantit la bonne fin,
même en cas de défaillance momentanée ou permanente du débiteur.
La société d'affacturage (factor ou affactureur), organisme financier, propose trois services :
- le recouvrement des créances clients;
- les risques d'impayés des débiteurs insolvables;
- un financement à court terme.
En contrepartie du service elle perçoit :
- une commission d’affacturage;
- une commission de financement;
- éventuellement une retenue de garantie destinée à garantir le risque d’insolvabilité des
débiteurs. Elle est restituée après recouvrement des créances solvables.
2. Le coût de l'affacturage
L'affacturage entraîne des coûts pour l'entreprise sous forme de commissions qui correspondent à la
rémunération de l'affactureur. Cette rémunération se compose de deux parties :
2.1. Commission d'affacturage
Elle est obtenue en appliquant un taux de commission au montant total des créances cédées ; la base
de calcul est le total des factures de doit, diminué du total des factures d'avoir. Cette commission, sert
à rémunérer le risque couru par l'affactureur.
2.2. Commission de financement
AUDIT DU SECTEUR PUBLIC
Lors du transfert des créances du factor fait par subrogation (matérialisé par l’avis
d'achat du factor) : il convient de passer l'écriture suivante :
Débit Crédit Libellé Débit Crédit
Lors du virement du montant net des créances par le factor (avis de crédit), il convient de
passer l'écriture suivante :
Débit Crédit Libellé Débit Crédit
4716
Compte d’affacturage
(Bordereau n°...)
52 ou 53 Banque
4717 Débiteurs divers-retenues de garantie
Dans la pratique, les garanties sont fonction des remises ; elles seront débloquées au fur et à mesure
des paiements des clients.
L’entité doit mentionner dans les Notes annexes le montant des créances cédées, non échues.
Ainsi, la créance doit être soldée dès le paiement du factor, le fournisseur ne supportant plus le risque
sur la créance, le paiement étant définitif.
Une entité cede le 01/07/N à une entité d'affacturage des créances pour un montant de 28 500 000 F.
Le 3 Juillet elle reçoit le bordereau d'affacturage correspondant au financement effectué par chèque.
La commission d'affacturage s'élève à 250 000. La commission de financement est de 200 000.
TAF: Comptabiliser les opérations
2- Avis de crédit
AUDIT DU SECTEUR PUBLIC
Une entité A demande à une entité d’affacturage (factor) de régler immédiatement (avant
échéance), un de ses fournisseurs du nom de Tartapillon qui a des problèmes de trésorerie, sa
dette envers ce dernier. Le montant de la dette s’élève à 20 000 000 F. Les conditions
mentionnées sur la facture ne sont pas modifiées. La convention d’affacturage inversé prévoit
une clause de transfert de la dette commerciale en une dette envers le factor. Le factor
procède le 01/07/N à un virement bancaire sur le compte du fournisseur Tartapillon avec une
déduction d’une commission de financement de 1000 000 F. A l’échéance, le 30 septembre
N, l’entité A règle au factor le montant de sa dette envers Tartapillon et supporte une
commission d’affacturage de 20 000.
TAF: Comptabiliser les opérations
6314 20 000
I. TYPOLOGIE
Les opérations faites par des intermédiaires sont classées en deux grandes catégories selon que
l'intermédiaire agit :
en qualité de mandataire ;
en son nom seul.
Le mandataire représente le mandant et l’engage pour tous les actes accomplis avec les tiers pour son
compte en le rendant personnellement débiteur ou créancier envers ces tiers.
Le mandataire doit rendre compte de sa gestion au mandant. Il est rémunéré par une commission,
prévue au contrat, qu’il doit facturer dès que l’exécution de la mission qui lui a été confiée est
terminée. En l’absence de clause contractuelle particulière, la commission doit être versée lors de la
reddition de comptes.
Le mandataire a droit au remboursement intégral de ses débours, c’est - à - dire les sommes pour
lesquelles, en cas de non-paiement, le mandant serait poursuivi (droits de mutation, droits de
douane…). Ces dépenses doivent correspondre à des frais extérieurs à l’opération, engagés au nom
du mandant et clairement détachables de l’objet proprement dit de la transaction.
AUDIT DU SECTEUR PUBLIC
Les indicateurs selon lesquels l'entité agit en tant que mandataire, c'est-à-dire qu'elle n'a pas le
contrôle du bien ou du service, avant qu'il ne soit fourni au client sont :
- la responsabilité première de l'exécution du contrat incombe au tiers ;
- l'entité ne supporte pas les risques liés à la possession des stocks, que ce soit avant ou après la
commande des biens par le client, ou bien pendant le transport ou en cas de retour ;
- l'entité n'a pas de latitude pour fixer les prix de vente des biens ou des services ;
- l'entité reçoit une rémunération sous forme de commission (montant fixe par transaction ou
bien pourcentage prédéfini du prix de vente final) ;
- l'entité ne supporte pas le risque de crédit client.
NB : Les avances et frais engagés peuvent être enregistrés dans le compte 473.
2.1. Comptabilisation des opérations effectuées dans le cadre d'un contrat de commission
Comptabilisation chez l'intermédiaire
Les opérations traitées pour le compte de tiers, au nom de l'entité, sont comptabilisées selon leur
nature dans les charges et les produits de 1'entité. L'intermédiaire doit donc comptabiliser toutes les
opérations qu'il réalise dans son compte de résultat.
Dès que la vente au tiers cocontractant (entremise à la vente) ou l'achat au tiers cocontractant
(entremise à l'achat) est réalisé, l'intermédiaire enregistre les achats et les ventes qu'il effectue pour
compte, comme le ferait un acheteur-revendeur, c'est-à-dire dans les comptes d'achats et de ventes.
La comptabilisation des achats et des ventes, est simultanée, montrant bien ainsi que l'intermédiaire
n'est pas le propriétaire des marchandises (pas de stocks).
Sa rémunération est constituée par la marge qu’elle réalise sur ses opérations de commissionnaire.
Cette marge n’apparaît pas en tant que telle dans ses produits d’exploitation, mais par différence entre ses
comptes d’achat/ventes.
Traduction comptable
Achat :
AUDIT DU SECTEUR PUBLIC
Débit : 601
Crédit : 401
Livraison :
Débit : 411
Crédit : 701
La différence entre 701 et 601 représente la marge du commissionnaire et en même temps sa
commission.
Exemple :
La société X demande à l’entreprise Y d’acheter pour son compte sur un marché local 200 tonnes de fibres de
coton de qualité supérieure, étant entendu que la société Y agit en qualité de commissionnaire et sera rémunéré
par une commission de 5 %.
Le 15/06, Y achète à AFRICOTON 200 tonnes au prix de 40 000 F CFA la tonne.
Elles sont livrées le 25 / 06 à la société X.
TAF : Passer les écritures nécessaires
Ecriture comptable chez Y
1ere hypothèse: le transport est inclus dans le montant de la commission perçue par Y:
2e hypothèse: X doit rembourser Y franc pour franc
TAF : Passer les écritures nécessaires
Comptabilisation chez Y
15/06/N
4712
1ère Hypothèse :
2ème Hypothese :
AUDIT DU SECTEUR PUBLIC
15/06/N
25/06/N
Les changements de méthode comptables sont expressément traités dans la norme comptable
SYSCOHADA comme des exceptions au principe de permanence des méthodes.
Ils sont classés en deux catégories :
- les changements d’origine externes qui s’imposent à l’entreprise,
- les changements d’origine interne décidés par l’entreprise.
REMARQUE
1
Changements dits d’opportunité fiscale
AUDIT DU SECTEUR PUBLIC
Comptablement les conséquences de tout changement de méthode imposé par la loi doivent être imputées sur
les capitaux propres à la date d’ouverture de l’exercice. Le compte des capitaux propres doit être celui du
RAN net d’impôt exigible éventuellement.
On appelle cette méthode, la méthode rétrospective. Les changements de méthode comptable doivent être
traité par cette méthode. C’est une méthode qui permet d’impacter les capitaux propres donc le bilan comme
si cette nouvelle méthode était pratiquée depuis l’origine de l’entreprise.
.
Cas du Traitement des Approches par les composants selon le syscohada révisé
- Cette réallocation ne pourra se faire que si l’entreprise est capable d’obtenir une estimation fiable
de la valeur des composants constituant l’immobilisation.
- L’application de cette méthode sera sans impact sur les capitaux propres d’ouverture et sur les
er
actifs immobilisés des états financiers précédant le 1 janvier 2018. Les compléments
d’amortissement ou le trop amorti devront être imputés sur le résultat de l’exercice 2018 par le
biais des comptes de dotation aux amortissements (68) et des comptes de reprise
d’amortissements (798).
EXERCICE :
La dernière révision du syscohada impose aux entreprises la comptabilisation des immobilisations par
composants à compter des exercices ouverts au 01/01/2018. Une entreprise dispose d’un engin équipé d’un
moteur spécial acquis début janvier 2013 pour 20 000 000 FCFA et amorti sur 20 ans. Au 1er janvier 2018
l’entreprise décompose ce bien en 2 composants : C1, le moteur spécial pour une valeur de 12 000 000 F
amortissable sur 10 ans et C2, la structure (composant sans moteur) pour une valeur de 8 000 000 F.
TAF :
1- Présenter les traitements comptables d’ouverture au 1er janvier 2018 en vue de l’élaboration
des comptes pro forma.
2- Comptabiliser les amortissements au 31 décembre 2018.
Valeur Brute = 20 000 000 Valeur Brute C1= 12 000 000 Valeur Brute structure= 8 000 000
Somme des amortissements pratiqués = 5 x 20 000 000/20 = 5 x 1000 000 = 5 000 000
Somme des Amortissements C1 = 5x 12 000 000/10 = 5 x 1 200 000 = 6 000 000 (à l’origine)
1- Comptabilisation au 01/01/2018
AUDIT DU SECTEUR PUBLIC
01/01/2018
01/01/2018
3- Comptabilisation au 31/12/2018
31/12/2018
(Amortissement complémentaire)
31/12/2018
Les changements d’origine interne, décidée par l’entreprise doivent être entamées pour accroître
l’image fidèle ou être issus de modifications substantielles des conditions d’activités.
APPLICATION : une entreprise évaluait ses stocks de marchandises selon la méthode du Coût Unitaire
Moyen Pondéré (CUMP). Elle doit dorénavant les évaluer suivant la méthode du Premier Entré Premier Sorti
(PEPS), du fait de l’entrée dans un groupe fiscalement intégré imposant la méthode PEPS. Au 31/12/N-1, les
stocks étaient évalués à 4 000 KF selon la méthode CUMP (les comptes ont été clôturés avec cette valeur)
alors qu’ils seraient évalués à 5 200 KF selon la méthode PEPS. Les stocks doivent donc, à l’ouverture de
l’exercice « N » être augmentés de 1 200 KF.
Solution
Leur incidence doit être traduite dans les comptes de l’exercice. Les changements de méthodes sont
susceptibles de porter sur l’évaluation ou la présentation des comptes.
Si ce changement modifie le montant des capitaux propres, cette variation des capitaux propres est
enregistrée non dans le résultat de l’exercice au cours duquel intervient le changement, mais par
correction rétroactive ou rétrospective des capitaux propres d’ouverture.
Changements « potestatifs » ou d’origines internes
Ils ne sont possibles que si sont réunies des conditions précises (modifications techniques,
structurelles, ou stratégiques, image fidèle améliorée)
Exemple: passage du FIFO ou Coût moyen pondéré.
L’état annexé doit :
- Préciser les conditions justificatives,
- Indiquer les incidences sur le bilan, le compte de résultat et le TAFIRE.
Quelque soit le changement de méthode décidé, les informations pertinentes doivent être données
dans l’état annexé sur les motifs, la justification, les postes des états financiers touchés, les
incidences (sur 3 exercices) par rapport aux anciennes méthodes…
Tous les autres changements de méthode sont interdits.
Définitions
Une erreur correspond à une mauvaise interprétation des textes ou une inexactitude ou une faute
matérielle commise par l’entreprise de façon involontaire.
A ne pas confondre avec la fraude qui est intentionnelle et non involontaire.
Les corrections d’erreurs ne sont pas des changements de méthodes mais la révision de décision
antérieure erronée. Les erreurs sont classées en deux catégories. Celles dites « simples » expliquées
par des erreurs de calculs, d’application de méthodes comptables, fraudes ou négligences sont
simplement corrigées dans les comptes de l’exercice avec mention dans l’état annexé.
Les erreurs fondamentales sont celles dont l’incidence est significative et en mesure d’impacter
l’image fournie par les comptes. Elles doivent être corrigées en modifiant les capitaux propres
d’ouverture si elles ont été commises lors d’exercice antérieur.
AUDIT DU SECTEUR PUBLIC
Le 09/09/N, le comptable a constaté que la somme réellement due au fournisseur (Net à payer) est
plutôt de 41.300 TTC.
TAF :
Rectifier l’écriture erronée par la méthode préconisée par le Système Comptable OHADA.
Exercice 1 : Après la clôture de l’exercice qui dégageait un résultat net de 451 000 000, une
omission de comptabilisation a été constatée. Elle concerne les intérêts financiers d’un emprunt d’un
montant de 1 000 000 F.
TAF : Faite le traitement comptable de l’opération
Exercice 2 : Des contrôles sur le système de gestion des stocks ont permis de déceler que les
marchandises détenues pour le compte de l’entreprise chez le fournisseur n’ont pas été incluses dans
l’inventaire au 31/12/N. La valeur du dépôt s’élève a 800 000 000 F soit le tiers du stock.
TAF : Traitement comptable de l’opération en N+1.
Exercice 3 :
AUDIT DU SECTEUR PUBLIC
Au cours de l’exercice N après l’arrêté des comptes par le conseil d’administration, notamment le 19
Avril N, le comptable a découvert une facture d’achat de marchandises de 50 millions HT datée du
28 Décembre N-1 qui n’avait pas été comptabilisée en N-1.
Le résultat de l’exercice N-1 était de 75 millions.
Le taux de TVA est de 18%.
Le taux de l’impôt sur les sociétés est de 25%.
TAF : Passer l’écriture nécessaire.
Exercice :
Suite à une vérification de comptabilité un bien d’une valeur de 2 000 KF acquis en 2015 a été
comptabilisé en charges. Le contrôleur a redressé cette erreur lors de son contrôle qui a eu lieu en
2017, ce bien aurait dû être amorti sur une durée de 5 ans.
TAF : Procédé aux rectifications nécessaires.
Somme des amortissements = 2x 2000x 0,2 = 800
2…. 2000
521 2000
Les dispositions du présent chapitre s’inspirent des traitements préconisés par les normes comptables
internationales, notamment :
- de la norme comptable internationale IAS 16 « Immobilisations corporelles » et les
amendements successifs à cette norme (date de publication : 18 décembre 2003) ;
- de la norme comptable internationale IAS 29 « Information financière dans les économies
hyper inflationnistes » et les amendements successifs à cette norme (date de publication :
1994).
AUDIT DU SECTEUR PUBLIC
II. Typologie
On distingue généralement deux types de réévaluation :
• réévaluation légale ;
• réévaluation libre.
La valeur réévaluée de chaque élément est obtenue par application d'une méthode indiciaire fondée
sur le pouvoir d'achat général de la monnaie (cas de réévaluation légale) ou par utilisation de la
valeur actuelle (cas de réévaluation libre, en l'absence d'indices officiels).
En définitive, la principale différence entre les deux méthodes réside dans le fait que, dans la
méthode indiciaire, la valeur réévaluée est la plus faible des deux valeurs (indiciaire et actuelle) et
que dans la méthode des coûts actuels la valeur réévaluée est toujours la valeur actuelle.
EXEMPLE 1
Immobilisation brute 1 000, entrée année N.
Cumul des amortissements à la date d'effet de la réévaluation : 400.
Coefficient (indice) de réévaluation: k = 1,5 et valeur actuelle 1000
Valeur comptable nette avant réévaluation: 1000 - 400 = 600
Valeur indiciaire réévaluée : 600 x 1,5 = 900
La valeur indiciaire est comparée à la valeur actuelle.
La valeur actuelle = 1000 > 900 donc la valeur de 900 est retenue comme valeur réévaluée, il est
noté en comptabilité :
Valeurs comptables Valeurs réévaluées Ecart de
réévaluation
VO= 1000 Valeur d'entrée réévaluée : 1000 x 1,5 = 1 500 1500-1000= 500
Amortissement= 400 Amortissements réévalués : 400 x 1,5 = 600 600-400= 200
VNC= 600 Valeur Comptable (nette) réévaluée 600 x 1,5 = 900 900-600 = 300
28 200
1061 300
28 160
1061 240
(150 = 100 x k)
Exception : modification du plan d'amortissement. Une telle modification est toujours possible, à
toute date, si elle est économiquement justifiée. Cette hypothèse recouvre deux types de situations
possibles :
• l'allongement ou le raccourcissement de la durée d'utilité restant à courir, avec établissement d'un
nouveau plan d'amortissement sur cette durée restante ;
• la réévaluation d'un bien totalement amorti et qui, toujours utilisé, a une valeur actuelle positive : un
plan d'amortissement doit être défini, comme dans le cas précédent. Dans le cas où le législateur a
mis en place une réévaluation légale avec indices annuels portant sur les valeurs d'entrée et sur les
amortissements, les biens totalement amortis retrouvent systématiquement une valeur nette positive.
4.2.3 Cas des biens faisant l'objet de dépréciations
La dépréciation a pour objet de ramener la valeur comptable nette de l'élément à la "valeur actuelle" à
la date du bilan. En conséquence l'élément ne saurait être réévalué à cette date.
4.2.4. Comptabilisation
4.2.4.1. Comptabilisation initiale de la réévaluation
L’écart de réévaluation entre les valeurs comptables nettes avant et après réévaluation est porté au
crédit du compte 1061. Ecarts de réévaluation légale.
En effet, lors de la réévaluation :
Pour les immobilisations non amortissables
Le compte d’immobilisation (classe 2) sera débité du montant de l’écart de réévaluation par le crédit
du compte 1061. Ecarts de réévaluation légale d’un montant équivalent.
Toutefois, lorsque la législation fiscale impose dans un Etat partie de l’OHADA, la neutralité fiscale
de l’opération, le compte 154 Provision spéciale de réévaluation doit être crédité au lieu du compte
1061. Ecarts de réévaluation légale du même montant.
Traduction comptable
Pour les biens non amortissables
31/12/N
223 Terrains bâtis
31/12/N+1
6813 Dotations aux amortissements des immobilisations corporelles
31/12/N+1
6813 Dotations aux amortissements des immobilisations corporelles
corporelles et financières. Parmi celles-ci figure un ensemble immobilier acquis le 1er janvier
N-4, dont les caractéristiques sont les suivantes:
coût d'acquisition du terrain : 100 000 000 F ;
coût d'acquisition du bâtiment industriel : 300 000 000 F, (durée d'utilité 30 ans)
;
coût d'acquisition des titres de participation (contrôle exclusif) : 25 000 000 F ;
La valeur actuelle de l'ensemble immobilier au 31 décembre N est estimée à 525 000 000 F,
dont 150 000 000 F pour le terrain et 375 000 000 pour le bâtiment.
La valeur actuelle des titres de participation s'élève à 28 000 000 F. Indice de réévaluation: 1, 2.
SOLUTION
1. Calcul des écarts de réévaluation
L'impact de la réévaluation peut être récapitulé dans le tableau suivant :
Poste VNC avant réévaluation (I) Valeur Ecart de
réévaluée (II) réévaluation
(II – I)
Terrain 100 000 000 120 000 000(1) 20 000 000
Bâtiment Valeur d’origine : 300 000 000 360 000 000 (a) 60 000 000
industriel ∑ amortissements : 300 000 000 x 1/30 x 5 = 50 000 000 60 000 000(b) 10 000 000
VNC : 300 000 000 – 50 000 000 = 250 000 000 300 000 000 (2) 50 000 000
Titre de 25 000 000 28 000 000 (3) 3 000 000
participation
Total 375 000 000 448 000 000 73 000 000
AUDIT DU SECTEUR PUBLIC
(1) Valeur indiciaire = 100 000 000 x 1,2 = 120 000 000 inférieure à la valeur actuelle de 150 000 000. On
retient donc la plus faible des deux valeurs qui est ici la valeur indiciaire de 120 000 000.
(2) Valeur indiciaire = 250 000 000 x 1,2 = 300 000 000 inférieure à la valeur actuelle de 375 000 000. On
retient donc la plus faible des deux valeurs qui est ici la valeur indiciaire de 300 000 000. En conséquence, la
valeur d’origine et la somme des amortissements du bâtiment seront réévaluées à la valeur indiciaire.
(a) Valeur d’origine réévaluée du bâtiment : 300 000 000 x 1,2 = 360 000 000.
(b) Somme des amortissements réévaluées du bâtiment : 50 000 000 x 1,2 = 60 000 000.
(3) Valeur indiciaire = 25 000 000 x 1,2 = 30 000 000 supérieure à la valeur actuelle de 28 000 000. On retient
donc la plus faible des deux valeurs qui est ici la valeur actuelle de 28 000 000. Ce qui correspond à un indice
de réévaluation de 28 000 000/25 000 000 = 1,12.
Rappel : Toutefois, lorsque la législation fiscale impose dans un Etat partie de l’OHADA, la
AUDIT DU SECTEUR PUBLIC
neutralité fiscale de l’opération, le compte 154 Provision spéciale de réévaluation doit être
crédité au lieu du compte 1061. Ecarts de réévaluation légale du même montant.
Dans le cas où l’écart de réévaluation a été comptabilisé au crédit du compte 154 Provision
spéciale de réévaluation, l’entité doit procéder, à la clôture de chaque exercice, à la reprise
de provision spéciale de réévaluation à concurrence du supplément de la dotation aux
amortissements dégagé annuellement, sur les éléments d’actif réévalués par le bais du compte
861 Reprises de provisions réglementées.
On constate effectivement que l’impact de ces deux écritures sur le résultat de l’exercice N+1 est de
10 000 000 (12 000 000 – 2 000 000).
AUDIT DU SECTEUR PUBLIC
De tels textes existent pratiquement toujours en cas de réévaluation légale, et parfois en cas de
réévaluation libre.
Ainsi, en l'absence d'exonération spécifique, l'écart de réévaluation est généralement imposable
comme dans le cas de la réévaluation libre.
Par ailleurs, même dans le cas de la réévaluation légale, l'exonération est rarement totale et l'écart est
le plus souvent soumis à un impôt (ou taxe) d'un taux très sensiblement inférieur à celui de l'impôt
sur les bénéfices.
5.2. Sort ultérieur de l'écart de réévaluation
L'écart de réévaluation s'inscrit dans les capitaux propres, avec toutes les conséquences que cela
implique, notamment en cas de perte de la moitié du capital des sociétés.
Le compte 106, qui lui est affecté dans le Système comptable OHADA, montre clairement qu'il est
plus proche du Capital que des Réserves, avec lesquelles il ne doit pas être confondu.
Par conséquent, il figure explicitement dans le bilan dans un poste ad hoc Ecarts de réévaluation,
après les Primes et avant les Réserves.
Il peut être incorporé, en tout ou partie, au capital social (article 65 de l'Acte uniforme). Dans cette
logique d'élément de capitaux propres et non de résultat :
Il ne peut être utilisé pour compenser des pertes de l'exercice de réévaluation puisque sa
nature n’est pas un profit.
En effet, il convient de noter que :
• cette compensation s'effectue pratiquement dans la lecture financière du passif du bilan, lorsque la
surface nette de l'entité est déterminée ;
• cette compensation pourrait s'opérer formellement à l'issue d'une double opération de réduction du
capital pour apurement des pertes, suivie d'une augmentation de capital par incorporation de l'écart.
Cependant, à la différence d'une compensation directe des pertes, cette double opération dite "coup
d'accordéon" n'est pas à la discrétion de l'Assemblée ordinaire des associés, mais à celle de
l'Assemblée extraordinaire (ou de la majorité qualifiée).
La comptabilisation de la cession d’un bien réévalué s’effectue en appliquant aux valeurs réévaluées,
les principes généraux de comptabilisation des cessions d’immobilisations.
Le solde de l’écart de réévaluation d’un bien cédé ou mis hors service, doit faire, l’objet d’un
transfert à un poste de réserve non distribuable.
La réévaluation porte seulement sur la VNC, les amortissements ne sont pas réévalués
SOLUTION
A la date de clôture au 31/12/N, le montant des amortissements cumulés s'élève à 30 000 000F (150 000
000 x 6/30 = 30 000 000).
AUDIT DU SECTEUR PUBLIC
La valeur nette comptable du bâtiment est donc de 120 000 000 F (150 000 000 – 30 000 000).
La valeur actuelle à cette date est de 135 000 000 F, soit une hausse de valeur nette de 15 000 000 F (135
000 000 – 120 000 000) représentant l’écart de réévaluation.
Cette hausse correspond à une valeur brute réévaluée de 168 750 000 F [135 000 000 x (30/24)] diminuée
des amortissements réévalués pour 33 750 000 F [168 750 000 x (6/30)].
Lorsque l’entité opte pour la méthode 2, les écritures à constater sont scindées en deux étapes
• Annulation des amortissements comptabilisés antérieurement ;
• comptabilisation de l’écart de réévaluation.
Etape 1 : Annulation des amortissements comptabilisés antérieurement
Cette première écriture a pour conséquence d’annuler le cumul des amortissements antérieurs.
Cette deuxième écriture a pour conséquence de ramener la valeur d’origine du bâtiment à hauteur de la
valeur réévaluée car elle a été précédemment minorée à l’étape 1 de 30 000 000 (représentant le cumul des
amortissements antérieurs).
Vérification :
Solde du compte 23. Bâtiments (150 000 000 – 30 000 000 + 15 000 000) = 135 000 000.
Solde du compte 283. Amortissement des bâtiments (30 000 000 – 30 000 000) = 0.
Le viager peut être défini comme une forme d’acquisition de biens immobiliers au moyen de
versement de redevances appelés rentes viagères dont la périodicité est fixée d’un commun accord
entre le propriétaire du bien appelé crédirentier et l’utilisateur, futur propriétaire appelé débirentier.
Les redevances sont versées au propriétaire jusqu’au décès de ce dernier. Le transfert de propriété
n’intervient qu’au décès du crédirentier.
La valeur à retenir pour les biens acquis contre versement de rentes viagères est le prix stipulé dans le
contrat, ou à défaut de stipulation, la valeur actuelle à la date du contrat. La contrepartie est portée
pour la même valeur au passif du bilan dans le compte 1681 « rentes viagères capitalisées »
Sur le plan juridique, le contrat de rente viagère entre dans la catégorie des contrats aléatoires. L’aléa
est constitué par le décès du vendeur dont la date est évidemment inconnue. Chaque partie a donc une
chance de gain ou de perte.
Schéma comptable
______________ ___________
2. immeuble
1681 Rentes viagères capitalisé
521 Banque
_____ () ________
A L’ECHEANCE
______________ ___________
1681 Rentes viagères capitalisé
4712
________ () _____
4712
521 Banque
____________ () ______
__________ _____________
AUDIT DU SECTEUR PUBLIC
En cas de survie du crédirentier, au-delà de la période stipulée dans le contrat, les sommes payées de
ce fait constituent des charges financières à comptabiliser au débit du compte 6781 pertes financières
sur rentes viagères »
_____________ _________
6781 pertes financières sur rentes viagères
Ou
831
521 Banque
_______ () _______
Lorsque les biens acquis sont amortissables, l’amortissement est pratiqué sur la valeur originelle
selon la durée de vie ou d’utilisation desdits biens.
Quant au droit d’enregistrement, il est calculé sur le prix indiqué dans l’acte.
Au regard de l’impôt sur le résultat, les charges financières supportées en cas de survie du
crédirentier constituent en principe une charge déductible et les produits financiers réalisés en cas de
décès prématuré du crédirentier constituent des produits taxables.
NB : l’immobilisation acquis moyennant une rente viagère est évalué, faute d’une stipulation de prix
par une estimation. Cette estimation peut être effectuée en déterminant la valeur actuelle des
versements que devra faire l’acquéreur en fonction de l’espérance de vie du crédirentier.
Exercice n°1
Une SA a acquis le 01/04/N auprès d’une personne âgée de 65 ans un ensemble immobilier d’une
valeur de 180 000 000 dont 10 % pour le terrain contre paiement au comptant de 60 000 000 et une
rente viagère capitalisée pour 120 000 000(moyennant un versement annuel de 10 000 000)
Travail à faire :
AUDIT DU SECTEUR PUBLIC
1- Passer toutes les écritures jugées nécessaires à la date du 01/04/N et lors de chaque versement
annuel.
2- Quelle écriture passer sachant que le crédirentier décède après le 10e versement ?
3- Quelle écriture passer lors du 15e versement, le crédirentier étant toujours en vie ?
Exercice n°2
La société BBG a acquis le 1er /01/N contre rente viagère de 200 000 par an (payable fin exercice),
un ensemble immobilier (dont terrain estimé à 400 000). Un bouquet (versement initial) a fait l’objet
d’un chèque de 720 000 remis au crédirentier le 01/01/N. l’expérience de vie du crédirentier est
estimé à 10 ans et le taux d’actualisation est de 8%.
L’amortissement de l’ensemble immobilier s’effectuera sur 25 ans.
TAF : présenter les écritures d’acquisition, de paiement et d’amortissement de l’exercice N
1.1. Définition
L'abandon de créance est une aide ou un avantage accordé par une entité créancière pour soutenir un
partenaire en difficulté. La décision doit procéder d'un acte normal de gestion. Il en est ainsi lorsque
l'opération permet à une entité de sauvegarder un débouché, une source d'approvisionnement ou
encore de préserver la notoriété du groupe auquel appartiennent les deux partenaires.
1.2. Typologie
Il existe deux types d'abandons de créances:
• abandon de créance à caractère commercial ;
• abandon de créance à caractère financier.
1.2.1 Abandon de créance à caractère commercial
AUDIT DU SECTEUR PUBLIC
L'opération présente un caractère commercial lorsque la créance abandonnée trouve son origine dans
les relations commerciales de deux entités et que cet abandon est consenti pour préserver des sources
d'approvisionnement ou pour maintenir des débouchés.
1.2.2. Abandon de créance à caractère financier
L'opération présente un caractère financier lorsque, simultanément, la créance abandonnée est de
nature non commerciale (prêt, avance...), que les liens qui unissent l'entité débitrice et l'entité
créancière sont exclusifs de toute relation commerciale et que les motivations de l'abandon présentent
un caractère strictement financier.
Les abandons de créances ne peuvent être assimilés en aucun cas comme un élément du prix d’achat
ou de la cession des titres de participation dans le cadre d’un abandon de créances et dans le cadre
d’une prise de contrôle ou de séparation d’une entité mère et de sa filiale.
1.3. Comptabilisation
1.3.1. Abandon de créance à caractère commercial
• Pour l'entité qui abandonne la créance :
L'abandon de créances à caractère commercial consenti en faveur d'une autre entité est considéré
comme une charge hors activité ordinaire. Il est enregistré au débit du compte 836 Abandons de
créances consentis, pour le montant hors TVA, si l’abandon est passible de TVA par le crédit du
compte 411 clients.
• Pour l'entité qui bénéficie de l'abandon de créance :
L'abandon de créances à caractère commercial dont bénéficie une entité est considéré comme un
produit hors activité ordinaire. Il est inscrit au crédit du compte 846 Abandons de créances obtenus,
pour le montant hors TVA, si l’abandon est passible de TVA par le débit du compte 401
Fournisseurs.
836
411
Analyse : Chez la société qui bénéficie de l’abandon, il s’agit d’un produit HAO
401
846
Application :
Une société alpha qui détient une créance sur son client beta de 1 180 000. Afin de maintenir ses
débouches, la société alpha abandonne ses créances le 31/03 sur la société beta.
TAF : Passer les écritures dans les deux sociétés
1.3.3. Cas particulier des abandons de créance avec clause de retour à meilleure fortune
Lorsque l'abandon de créance est assorti d'une clause de retour à meilleure fortune, l'entité
bénéficiaire de l'abandon est soumise à cette condition, appelée clause résolutoire, c'est-à-dire que si
ces moyens redeviennent suffisants, elle est obligée de rembourser les sommes abandonnées.
Cet abandon de créance fera l'objet d'un contrat indiquant les conditions résolutoires :
• l'événement qui constitue le retour à meilleure fortune ;
• les modalités de remboursement.
Les deux parties doivent mentionner l’existence d’une telle clause dans les Notes annexes sous forme
d’engagements donnés (pour l’entité qui doit rembourser l’abandon consenti) et d’engagements reçus
pour l’entité bénéficiaire du remboursement).
Le retour à meilleure fortune a pour conséquence :
• chez l'entité bénéficiaire de 1'abandon: le remboursement constitue une charge hors activité
ordinaire compte 836 Abandons de créances consentis,
• chez l'entité qui avait consenti l'abandon: le remboursement constitue un produit hors activité
ordinaire 846 Abandons de créances obtenues.
A- Traitement fiscal
IBIC
L’abandon n’est déductible qu’à concurrence :
- Du montant de la situation nette de la filiale avant abandon
- Du montant de la situation nette positive après abandon en proportion du % de la part
des autres associés ne participant pas a l’abandon
TVA
Les abandons de créances financiers suivent le même régime d’imposition à la tva que les
abandons commerciaux.
B- Traitement comptable
Principe : Il existe un lien financier entre les parties (il s’agit souvent des transactions entre société
mère et filiale).
Mémo fiscal :
Ici, il faut procéder à l’analyse fiscale de l’abandon en distinguant la part déductible, de la part non
déductible.
AUDIT DU SECTEUR PUBLIC
Part déductible = - Situation nette négative + (situation nette après abandon) x % des autres associés
Part non déductible = Montant de l’abandon – part déductible
(Considérée comme un supplément d’apport)
277
181
846
Application :
La société lambda abandonne un prêt de 150 millions au cours de l’exercice N à sa filiale oméga
qu’elle contrôle a hauteur de 40 % du capital en raison de la situation financière difficile de cette
dernière. Les capitaux propres sont négatifs de 200 million.
Application :
La CFC a bénéficie d’un abandon de créance de 450 000 000 de la part des sociétés suivantes :
- La société TATA 200 000 000
- La société ABRAMOVITCH 220 000 000
- La société Blazer 30 000 000
La CFC connait des capitaux propres négatifs avant abandon de – 275 000 000 et ses capitaux
propres se présente ainsi :
- NIK 10 000 000
- ABRAMOVITCH 27 000 000
- BOB 7 000 000
- TATA 6 000 000
AUDIT DU SECTEUR PUBLIC
Travail à faire : faite le traitement de ces opérations dans toutes les sociétés
1. Principes de comptabilisation
A- Classement comptable
Les obligations détenues par une entreprise sont enregistrées, pour leur coût d’entrée, à l’un des
comptes définis au SYSCOA :
- 27. Autres immobilisations financières (Titres immobilisés) – compte 27xx. Obligations
pour les titres que l’entreprise n’a pas l’intention ou la possibilité de vendre à bref délai.
B- Evaluations
Exemple :
L’obligation C.P.C., valeur nominale 5 000F, taux 12%, échéance le 31 octobre, est cotée le 15
juillet 19N, 102% - coupon couru 8,5%.
A- Souscription
Les comptes d’actif concernés – 27 ou 503 – enregistrent le montant versé. La prime de
remboursement éventuelle n’apparaît pas.
Exemple :
La société P.F.T. a souscrit à l’émission, le 16 janvier 19N – 2, une obligation I.T.N. de 10 000F,
13%, à 9 800F. comptabiliser la souscription ?
B- Acquisition d’obligations cotées
Exemple :
La société P.F.T. achète le 15 juillet 19N, pour placement, une obligation C.P.C. au cours analysé
ci-dessus. 102%, coupon 8,5%.
Des frais s’élèvent à 296,50F dont T.V.A. 46,50
Le produit financier doit être éventuellement réduit du montant des intérêts payés d’avance, si
l’acquisition des titres a été faite durant la période de jouissance du coupon.
Exemple :
La société P.T.F. encaisse les coupons sur les deux obligations qu’elle détient
- le 1er octobre 19N, un coupon de 1 300F de l’obligation I.T.N. 10 000F, 13%, souscrite en
19N –2 au prix d’émission de 9 800F ;
- le 31 octobre 19N, un coupon de 600F de l’obligation C.P.C. acquise le 15 juillet 19N, au
cours d 102%, coupon couru 8,50%.
A- Intérêts courus
La comptabilité doit enregistrer les intérêts non échus, courus depuis la dernière échéance.
Exemple :
Au plan fiscal, les intérêts ne sont imposables que lorsqu’ils sont effectivement encaissés :
- Seront imposés les 1 300 + 600 perçus en octobre,
- Les intérêts courus comptabilisés à l’inventaire (425) seront déduits pour le calcul du
résultat fiscal.
AUDIT DU SECTEUR PUBLIC
En comptabilité, les dotations ou reprises de provisions doivent être faites en comparant :
Exemple :
La société P.T.F. constate sur ces deux obligations les cours moyens de décembre suivants :
- obligation I.T.N., cours 103%, intérêts courus 2,70% ;
- une obligation C.P.C., cours 99%, intérêts courus 2%.
Exemple :
Le 15 juin 19N + 1, la société P.F.T. cède l’obligation C.P.C. – 12% au cours de 97%, intérêts
courus 7,5%. Frais 220F dont T.V.A. 7,44F.
Il faut tenir compte des intérêts courus comptabilisés à l’inventaire précédent pour l’obligation
C.P.C :
N.B : la provision sera reprise à l’inventaire.
Exemple :
L’obligation I.T.N. souscrite en 19N – 2 à 9 800F est remboursée 10 000F, à l’échéance du 15
octobre 19N + 1
Au plan fiscal, la prime de remboursement est un produit imposable