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Le thème que nous avons retenu dans le cadre de notre stage pratique
s’intitule : « La gestion du personnel de la Direction Contrôle Budgétaire (DCB) ».
La maitrise des finances publiques apparait comme un outil favorable pour tous les
pays du monde, en particulier les pays en voie de développement vis-à-vis des
partenaires au développement. En plus les bailleurs de fonds internationaux exigent
de notre nation un assainissement des finances publiques en vue de l’apurement des
dettes accumulées par l’Etat. Ainsi, en Côte d’Ivoire, la recherche permanente d’une
gestion transparente des finances publiques constitue une préoccupation majeure
pour le gouvernement. C’est pourquoi ayant constaté de graves dysfonctionnements
dans la gestion des finances publiques, la Côte d’Ivoire a signé avec la Commission
Européenne un protocole d’accord le 07 septembre 1999.Ce protocole met en
évidence des mesures correctives devant assainir l’exécution et le contrôle de la
dépense publique. Parmi ces mesures correctives, figurent le plan d’action du
système comptable informatisé des Etablissements Publics Nationaux (EPN) qui a
pour rôle d’améliorer la gestion interne des EPN et d’accroitre l’efficacité du pilotage
d’ensemble du secteur par la tutelle financière et technique.
C’est dans cette optique que le Ministère de l’Economie et des Finances, à travers la
Direction Générale du Budget et des Finances (DGBF), a entrepris à la mise en
place d’un système sécurisé garantissant une gestion efficace des deniers publics.
Ce système de sécurité financière se nomme : Réseau Informatique de Comptabilité
Intégré des EPN (RICI-EPN). L’objectif majeur de la DGBF est d’étendre
progressivement le RICI dans tous les EPN du territoire ivoirien. Considérant
l’importance de cette opération, il convient pour nous d’analyser la contribution du
RICI dans la gestion du budget des EPN.
En effet, avant 1992 elle est sous la tutelle de la Direction Générale du Budget et du
Secteur Parapublic. Mais à partir de 1992 elle est placée sous la tutelle de la
Direction du Contrôle du Secteur Parapublic, de la Privatisation et du Contrôle
Budgétaire par décret n° 92-119 du 16 mars 1992, portant organisation du Ministère
Délégué auprès du Premier ministre chargé de l’économie, des Finances et du plan.
En 1997 la Direction du Contrôle Budgétaire est devenue une Direction à part entière
rattachée à la Direction Générale du Budget et secteur Parapublic par décret n° 96-
220 du 13 mars 1996, portant organisation du Ministère de l’économie et des
Finances.
Pour mener à bien ses missions, la Direction du Contrôle Budgétaire comprend trois
(3) Sous- Directions :
La sous-direction du suivi des opérations budgétaires des EPN, dirigée par un sous-
directeur et assisté par une secrétaire est animé par :
Un (1) chef de service et deux (2) chargés d’études au service du suivi des
opérations budgétaires des EPN ;
Un (1) chef de service et deux (2) chargés d’études au service des études et
du contrôle des EPN ;
Un (1) chef de service et deux (2) chargés d’études au service du suivi de la
gouvernance des EPN.
Et les agents contractuels qui sont au nombre de vingt- cinq (26) personnes.
Elle suit également la gouvernance des EPN qui se matérialise à travers la tenue
des sessions des conseils de gestion et des rapports qui en résultent. Au regard
de ces rapports, elle établit un rapport général.
La DCB assure sa mission de contrôle sur les EPN avec un dispositif informatique
appelé le réseau informatique de comptabilité intégré (RICI-EPN). Ce dispositif est
en deux (5) versions : une version dite locale dont le fonctionnement se limite où il
est installé et l’autre dite centralisé, que fonctionne à l’aide d’un serveur logé à la
SNDI et connecte à plus d’une cinquantaine d’EPN. Il permet d’intégrer l’ensemble
des fonctionnalités de gestion budgétaire et comptable. Il permet également de
suivre en temps réel les opérations budgétaires et d’en retrouver les traces.
Dans la mise en œuvre de cet applicatif, la DCB s’est dotée d’une salle informatique
équipé de plus de dix (10) micro-ordinateurs permettant aux acteurs d’y exécuter
leurs opérations budgétaires.
Cependant, à travers un bilan de cette situation, l’IGE, va définir les finalités et les
principes de base d’un système de base informatisé des EPN qui devant permettre
d’améliorer la gestion interne des EPN et d’accroitre l’efficacité du pilotage
d’ensemble des secteurs par les tutelles financières et techniques.
D’abord, au niveau central, par la mise en place du SIGFIP pour le volé budgétaire et
l’ASTER pour le volé comptable et ensuite par la mise en place du RICI-EPN au
niveau des EPN qui plus tard s’étendra aux collectivités décentralisées.
Procédure normale
Procédure simplifiée
Procédure spéciale
Les trois procédures sont identiques à celle réalisée dans le RICI, sauf que dans
l’ancienne procédure toutes les étapes sont manuelles ; il n’y a pas de transmission
électronique. La circulation des documents sur le circuit administratif et est animée
par des acteurs.
Il s’agit des personnes qui interviennent dans les différentes étapes du circuit de la
dépense. Nous avons :
L’ordonnateur :
Le contrôleur budgétaire ;
L’agent comptable
Ils interviennent au même titre que ceux intervenant dans la procédure d’exécution
des dépenses dans le RICI.
Cette procédure suit quatre phases qui sont : La phase d’engagement, la phase de
liquidation, la phase d’ordonnancement, et la phase du paiement.
Après ces contrôles, le chef du service financier effectue les imputations comptables
et des affectations des dépenses. Cette tâche consiste à effectuer une charge à un
compte déterminé appartenant à un centre d’activité codifié. Il établit la fiche
d’engagement des dépenses, l’enregistre sur les fiches analytiques et dans le grand
livre centralisateur.
Les chiffres analytiques sont établis à partir des centres d’activités suivant les
chapitres et les articles. Chaque fois qu’une dépense est engagée, la fiche
analytique se référant au chapitre et à l’article sur lequel il est imputé la dépense est
mise à jour.
Dans le cas où la fiche d’engagement est visée par le contrôleur budgétaire, la fiche
d’engagement est transmise au chef du service financier pour établir un bon de
commande. Celui-ci établit le bon de commande qu’il transmet à l’ordonnateur pour
son visa. Après son visa, une copie de bon de commande est remise au fournisseur
pour effectuer sa prestation et établir sa facture définitive. A la réception du bon de
commande, le fournisseur effectue sa livraison, établit sa facture définitive en trois
exemplaires accompagnées du bon de livraison.
Ces documents sont transmis chez l’ordonnateur pour son visa. Une fois visée les
documents sont transmis chez le Contrôleur Budgétaire qui, à son tour, les
contrôle relevant de sa compétence et vise ou diffère ou rejette le dossier. Le
dossier comprend :
La fiche d’engagement ;
Le bon de commande ;
La fiche de liquidation ;
L’ordre de paiement ;
Le bordereau d’émission.
Il faut noter que tous les ordres de paiement concernant le même chapitre font l’objet
d’un même bordereau d’émission.
Le RICI est un outil de gestion et un système d’information qui permet aux EPN de
centraliser les opérations de gestion financière. Le système intègre, dans une chaine
informatique les opérations des différents acteurs reliés au réseau. A cet effet, il leur
permet de consulter en temps réel les informations introduites. Il a été conçu par la
DGBF, maitre d’œuvre avec la collaboration technique et scientifique de la SNDI,
maitre d’œuvre et mise en exécution depuis 2005.
En effet, chaque EPN est doté : d’un serveur d’exploitation avec lecteur DAT qui
héberge la base d’exploitation ; d’un serveur back up qui prend le relais en cas de
défaillance du serveur d’exploitation ; ces deux serveurs tournent sous le système
d’exploitation réseau (NOS) linux avec une licence oracle.
Trois (03) postes clients dotés de processeur Dual Core et sous windows 7 repartis
de la manière suivante :
Un pour l’ordonnateur
Un pour le contrôleur budgétaire
Un pour l’agent DAAF
Quatre onduleurs pour l’alimentation momentanée en cas coupure de courant
Trois imprimantes pour l’édition des Etats.
L’élaboration du budget ;
L’engagement ;
L’ordonnancement ;
Les titres de recette ;
Il traite toutes les opérations d’exécution budgétaire tant en dépenses qu’en recettes
selon les procédures suivantes :
Par ailleurs, il intègre la totalité des étapes de chacun des processus à savoir :
Le niveau externe EPN alimente une base de données située à un niveau central à
laquelle ont accès en consultation, des utilisateurs autorisés, notamment :
Pour atteindre ces objectifs, le RICI s’est doté d’un mode de fonctionnement.
SECTION II : FONCTIONNEMENT DE RICI-EPN
Il s’agit des personnes qui interviennent dans les différentes étapes de l’exécution
budgétaire. Nous avons deux catégories d’acteurs :
Lorsque le budget lui est notifié par la Direction du contrôle budgétaire, il se charge
de saisir dans le RICI et le transmettre électroniquement au contrôleur budgétaire
par validation. Après quoi, le contrôleur budgétaire consulte le budget notifié et le
valide pour le rendre exécutable. Lors d’un gel ou une rallonge budgétaire,
l’Ordonnateur saisit l’information dans le RICI et le transmet électroniquement au
contrôleur Budgétaire par validation. Le Contrôleur Budgétaire consulte le gel ou la
rallonge et le valide à son tour pour rendre le budget exécutable. Il en est de même
pour des modifications de chapitre à chapitre et les modifications à l’intérieur d’un
chapitre. En effet, les nécessités de la gestion peuvent conduire à modifier en cours
de gestion, les inscriptions budgétaires de façon à mieux les adapter aux besoins.
L’Ordonnateur saisit la modification et la transmet électroniquement au Contrôleur
budgétaire. Le Contrôleur budgétaire en recevant l’information la valide pour la
rendre exécutable. En fin d’exercice, l’Ordonnateur dresse un rapport sur la gestion
financière de l’établissement dont les conclusions portent spécialement sur la
mesure prise ou proposée pour améliorer la gestion et la situation financière de
l’établissement.
2. Le Contrôleur Budgétaire
Un Contrôleur Budgétaire est nommé auprès de chaque EPN par arrêté du Ministre
de l’Economie et des finances sur proposition du directeur du Contrôle Budgétaire .il
jour un double rôle au sein de l’EPN.
Un rôle de conseiller
Un rôle de contrôleur
En tant que conseiller, le contrôleur Budgétaire est associé, à titre consultatif, à toute
la phase d’élaboration du projet de budget de l’EPN. Aussi joint-il son avis écrit au
projet du budget. Son avis porte sur la réalité des ressources propres prévues par
l’EPN, le caractère exhaustif des dépenses prises en compte ensuite en car de
modification du budget, le Contrôleur Budgétaire est appelé à joindre son avis motivé
au dossier juste modification budgétaire, justifiant celle-ci.il constitue donc un lien et
un instrument de dialogue entre l’administration et l’autorité de tutelle budgétaire. Il
participe également aux réunions du conseil de gestion avec voix consultative.
Le Contrôleur Budgétaire doit, lorsqu’il est en présence d’un cas de coût excessif,
différer son visa et conseiller à l’ordonnateur d’inviter le fournisseur à une révision à
la baisse afin de rendre le coût de la dépense conforme au tarif en vigueur dans
l’administration. Son contrôle porte également sur la qualité de l’ordonnateur : le
Contrôleur Budgétaire s’assure que celui qui a signé la fiche d’engagement est bel et
bien l’Ordonnateur de l’EPN :
3) L’Agent Comptable
Si par contre cette dernière règle par chèque, l’Agent Comptable doit s’assurer que
les mentions requises sont bien indiquées sur l’instrument de paiement (concordance
entre les montants en chiffre et en lettre, signature du tireur, le nom du bénéficiaire
ou l’ordre au profit duquel le chèque est émis, la date, etc.)
Quand les conditions requises ne sont pas remplies, l’Agent Comptable refuse de
viser l’ordre de paiement et renvois à l’Ordonnateur.
Il faut noter qu’au niveau des acteurs internes figure l’administrateur des bases de
données ou communément appelés Data Base Administrator (DBA)/ il a pour rôle de
veiller à la sécurité, à l’uniformité et à la mise à jour des données. En effet, les
assistants RICI font l’extraction des données au niveau des EPN connectés au RICI
local, les confie au DBA à la SNDI, et c’est ce dernier qui se charge d’exporter sur le
serveur à la direction du contrôle budgétaire. Il y a également l’administrateur de la
SNDI qui crée les comptes utilisateurs (nom utilisateur et mot de passe de
l’Ordonnateur) dans un premier temps. Lorsque le compte de l’Ordonnateur est créé,
l’ordonnateur se charge de créer le compte des autres acteurs qui sont l’agent
DAAF, le Contrôleur Budgétaire et l’Agent Comptable. Ces acteurs pour une
question de sécurité peuvent changer de mot de passe après leur connexion au
RICI-EPN.
4) le conseil de gestion
Chaque EPN est placé sous l’autorité d’un conseil de gestion composé de huit
membres au plus. Par dérogation, ce nombre peut être porté à douze lorsque des
représentants des usagers ou des personnalités extérieures à l’administration
siègent au conseil. Le conseil de gestion suit de façon permanente, la bonne
exécution du budget et examine le compte financier produit par l’agent comptable à
la fin de la gestion. Il se réunit aussi souvent que l’exige l’intérêt de l’EPN au moins
une fois par an. Le conseil de gestion vérifie l’exactitude et la régularité formelle du
compte financier. Il fait toutes les observations utiles sur le compte financier de
l’agent comptable, le rapport sur l’activité de l’EPN.
2) La Tutelle Technique
Il s’agit des ministères exerçant une tutelle technique des EPN dont ils ont la charge.
Et dans ces ministère une entité spécialisée qui suivant l’importance du secteur sous
tutelle, pourrait être soit une direction, soit un service ou une cellule rattachée à une
direction technique où directement au cabinet du Ministre. Cette entité reliée au RICI
aura accès à une information de même finesse que celui de la tutelle financière avec
cependant une limitation aux seuls EPN sous tutelle. Le DAF également, utilisateur
des informations financières et budgétaires reliées au RICI dans les mêmes
conditions.
Paragraphe 2 : les procédures d’exécution des dépenses budgétaires dans le
RICI
Procédure normale ;
Procédure simplifiée ;
Procédure spéciale
A) LA PROCÉDURE NORMALE
Cette procédure est relative aux engagements pour la délivrance d’un bon de
commande. Elle se résume en trois étapes qui sont : l’engagement,
l’ordonnancement et le paiement.
1) L’engagement
L’engagement est l’acte par lequel l’Etat ou un autre organisme crée ou constate à
son encontre une obligation de laquelle résultera une charge. C’est l’acte
fondamentale qui enge l’Etat. C’est le premier acte que pose l’ordonnateur. Il est le
seul habilité à engager l’EPN.
Lorsque le Contrôleur Budgétaire constate une erreur qui peut être corrigée par
l’Ordonnateur sur un engagement, il fait un différé. Le document est renvoyé à
l’Ordonnateur pour correction ou complément d’information. Une fois corrigé,
l’Ordonnateur le transmet au Contrôleur Budgétaire.
2) Phase de l’ordonnancement
3) La phase de paiement
B) PROCEDURE SIMPLIFIEE
C) PROCEDURE SPECIALE
Elle concerne les dépenses de mission en Côte d’Ivoire et hors Côte d’Ivoire. Le chef
de service financier saisit l’engagement, valide te le transmet à l’Ordonnateur.
L’Ordonnateur vérifie les éléments en sa possession et valide à son tour pour les
transmettre au Contrôleur Budgétaire.
Les reste du circuit suit le même processus que la procédure normale jusqu’au
paiement.
CHAPITRE III : L’EFFICACITE DU RICI-EPN
Résultat :
Ensuite l’exécution du travail est manuelle à tous les niveaux et à toutes les étapes.
B) Au niveau du RICI-EPN
Dans ce cas, nous constatons l’existence de deux flux qui fonctionne de façon
coordonnés :
Dans ce cas, les acteurs peuvent, suivant les étapes, soit saisir ou modifier des
informations, soit consulter sur écrans.
Résultats :
Résultat :
Résultat :
Résultats :
4) La phase de l’ordonnancement
Résultat :
Résultat :
Le contrôle qui est opéré est manuel et l’on constate des difficultés d’archivage des
dossiers.
B) AU NIVEAU DU RICI-EPN
1- A la mise en place du budget
L’ordonnateur effectue le chargement du budget dans le RICI. La seule saisie
de l’ordonnateur mouvemente la compatibilité des trois (03) acteurs
(Ordonnateur, Contrôleur Budgétaire, Agent Comptable). Ces trois acteurs
sont au même niveau d’information. La validation du contrôleur rend le budget
exécutable t conforme avec la loi de finances.
Résultat :
● Nous constatons la suppression des taches routinières et répétitives, et la
rapidité des écritures comptables. Par le seul fait de l’Ordonnateur tous les
acteurs sont au même niveau d’information. D’où gain de temps.
● Par ailleurs, nous constatons la réduction des travaux de fabrication des
documents comptables pré imprimés.
2- A la phase d’engagement
La saisie initiale d’engagement par le chef du service financier mouvemente :
● La comptabilité de l’Ordonnateur
● Une écriture en attente de visa dans la comptabilité du contrôleur
Résultat :
Nous constatons un double visa du contrôleur budgétaire
● contrôle électronique
● contrôle sur le flux papier
● Aussi, au niveau du contrôle de l’exécution budgétaire, le contrôleur
maitrise la régulation budgétaire à travers les taux d’exécution qui figurent au
niveau des chapitres. Et la traçabilité et archivage automatique des données
dans le RICI évitent le double pour un même intitulé et même montant.
Résultat :
De cette étude comparative, il ressort que le RICI-EPN présente des atouts et des
avantages indéniables contribuant à l’amélioration au suivi de l’exécution budgétaire
des EPN. Ce sont :
Chaque acteur dispose d’un circuit et un mot de passe qui leur permet d’entrer
uniquement dans leur fonction une fois dans le système. C’est-à-dire que
l’Ordonnateur ne peut pas intervenir dans la fonction du contrôleur budgétaire.
Le RICI-EPN dispose d’un serveur dans lequel sont archivées automatiquement les
données. Il suffit d’introduire son code et d’actionner le module consultation et le
demandeur à accès à toutes les informations utiles qu’ils souhaiteraient avoir. Tout
acteur entrant dans le système est uniquement fiché en cas de mauvaise
manipulation, il est automatique repéré.
L’outil informatique est souvent émaillé de pannes qui occasionnent des blocages
dans le suivi de l’exécution budgétaire. Ces pannes sont dues aux faiblesses
performances du serveur ou à la baisse intempestive de tension ou de rupture de
courant électrique. Ces pannes provoquent des retards de validation et entrainent
des lenteurs dans le travail. Il s’agit d’une situation d’autant plus gênante qu’elle peut
entrainer des blocages du circuit sur de longues périodes.
En effet, toutes les agences comptables des EPN ne sont pas encore connecté au
RICI-EPN. C’est seulement dans le courant du mois de juillet 2008 qu’un projet de
connexion de cinq (05) agences Comptable a été décidé il s’agit de
Ce qui fait le retard accusé par la transmission des dossiers physique et des
modifications budgétaires des services de l’Ordonnance vers l’agence. Comptable
cause des préjudices et aussi, la transmission des rejets de l’agence Comptable vers
les services de l’Ordonnance.
Lorsque l’agent comptable rejette den paiement, il est difficile de prendre cette
annulation en compte au niveau de l’Ordonnateur puisque celle annulation n’est pas
prise en compte par l’écriture électronique. L’argent comptable doit le transmettre
manuellement à l’Ordonnateur qui à son tour le transmettre au contrôleur budgétaire
pour la prise en compte.
D- L’existence du rapprochement manuel des écritures comptables des
services de l’ordonnateur avec ceux de l’agent comptable
En fin d’exercice, l’agent comptable doit produire son compte son financier
Mais, étant donné que, tous les agents comptables ne sont pas connectés RiCI-EPN,
ils se trouvent par moment effectué un rapprochement des écritures avec ceux des
servie de l’Harmoniser leurs comptes en vue de l’laboratoire des comptes financiers.
Cependant, il existe des cas de suppléance prévus pour les absences prolongé
(congé annule ou mission à l’intérieur)
Nous nous sommes rendu compte que la formation que la formation aux outils de
gestion est destinée aux cadres supérieur et par parfois, c’est une seule personne
qui bénéficie de cette formation et le travail repose généralement sur cette personne.
De sorte qu’en l’absence de cette dernière, les autres agents éprouvent beaucoup de
difficulté à exécuter le travail qui leur est demandé.
Les agents d’exécution, n’étant pas formé au nouvel outil de gestion, ne sont ni
motivés ni dévoués au travail.
Pour mieux répondre aux attentes des acteurs des EPV et des partenaires au
développement, des efforts doivent être déployés par la DGBF pour solutionner les
insuffisances qui entrave l’efficacité du RICI-EPN.
Ainsi, pour y parvenir, nous pensons que les propositions faites dans le cadre de ce
rapport pourraient contribuer modestement à la réalisation de l’optimisation
recherchée ces propositions concerne les difficultés liées au système informatique,
aux faiblesses humaines et l’administration du RICI-EPN.
La DGBF doit doter le budget des EPN afin qu’ils acquittèrent des groupes
électrogènes assez performants pour pallier les coupures intempestives d’électricité
pour préserver l’état des serveurs.
L’administration du RICI
Avec tous les avantages que présente le RICI, il serait préférable de l’étendre à tous
les EPN.
CONCLUSION
Face aux nombreux problèmes qui minaient le processus d’exécution budgétaire des
EPN, la DGBF en collaborateur avec la SNDI et les partenaires au développement
ont entrepris une réforme visant à asseoir un nouveau système comptable
informatisé (RICI-EPN) afin d’améliorer la gestion des EPN. Grace à cet applicatif, le
suivi budgétaire des EPN a connu une réelle amélioration.
Aussi, convient-il d’examiner avec beaucoup d’attention les solutions apportées dans
les propositions pour une meilleure optimisation de sa performance.
Par ailleurs il faut relever que le RICI apparait comme un outil de gestion qui peut
réellement amélioré la gestion des EPN et de ce fait il importe de l’étendre à tous les
EPN.