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PLAN DU COURS
Introduction générale
Chargés de cours :
Prof. Assi J.C. KIMOU, Maître de Conférences Agrégé
Email : assi.jc.kimou@gamail.com
Tel : +225 07 49 92 5597
1
Chapitre 1 : L’équilibre partiel.
Ici l’on considère un seul marché, le marché d’un bien j quelconque. Les prix sur les autres
marchés sont supposés fixes. L’équilibre partiel ou l’équilibre sur un seul marché s’intéresse
seulement à la façon dont l’offre de ce bien égalise la demande. Si ce résultat est atteint, on dit
alors que le marché j est en équilibre.
1-Formalisation.
Pour des biens normaux, les demandes individuelles varient en raison inverse du prix et les
demandes agrégées également. La fonction d’offre individuelle en bien j de la firme f est
indiquée par :𝒚𝒇𝒋 (𝐩𝒋 ).
On appelle fonction d’offre agrégée, ou fonction d’offre globale, la fonction d’offre en bien
j de toutes les firmes (l’industrie) et on la note :𝑦𝑗 (𝑃𝑗 ) = ∑𝐹𝑓=1 𝑦𝑓𝑗 (𝑃𝑗 ).
L’offre globale est une fonction croissante du prix. La fonction de demande nette agrégée en
bien j, notée 𝒛𝒋 (𝑷𝒋 ) est définie par :𝒙𝒋 (𝑷𝒋 ) − 𝒚𝒋 (𝑷𝒋 ).
Sur le marché du bien j, la demande nette globale est donc positive si la demande globale est
supérieure à l’offre globale. La demande nette globale est négative dans le cas inverse et nulle
en cas d’équilibre. L’équilibre est analysé dans le court terme et le nombre de firme est donné,
à long terme il ne l’est pas.
Pour un bien normal, l’équilibre sur le marché est représenté par le point E, à l’intersection des
courbes d’offre et de demande. En ce point, chaque consommateur peut obtenir au prix 𝐏𝐣 ∗ la
2
quantité de bien qu’il désire, et chaque producteur peut également vendre à ce prix la quantité
qu’il souhaite. Le prix d’équilibre 𝐏𝐣 ∗ est donc la solution de l’équation : 𝒙𝒋 (𝑷𝒋 ) = 𝒚𝒋 (𝑷𝒋 ).
𝑝𝑗
𝑧𝑗 (𝑃𝑗 ) < 0
𝑝𝑗
𝑝𝑗∗ E
𝑧𝑗 (𝑃𝑗 ) < 0
𝑝𝑗
𝑥𝑗∗ = 𝑦𝑗∗ 𝑥𝑗 , 𝑦𝑗
Sur le marché de CPP, les échanges ne peuvent avoir lieu à ce prix, le prix 𝐏𝐣 baisse alors pour
que l’offre excédentaire soit écoulée sur le marché.
A l’équilibre, la demande nette agrégée pour le bien 𝒋, 𝒛𝒋 (𝑷𝒋 ∗) est donc nulle.
3
2-2- chemin du marché vers l’équilibre.
(Illustration avec le cobweb=Toile d’araignée)
Supposons que l’offre courante (de la période t) d’un bien j, notée 𝒚𝒕 𝒋 est proposée au prix
Supposons que la décision des firmes prise en t-1, à partir du prix observé 𝑷𝒕−𝟏 𝒋 , à cette période,
se concrétise qu’une quantité offerte à la période suivante. La fonction d’offre globale est en
outre, supposée affine.
La condition d’équilibre sur le marché du bien j donne l’équation d’évolution du prix. C’est
une équation récurrente linéaire d’ordre 1 avec second membre constant.
Cette équation permet de mieux comprendre la réaction « en chaine » du marché, à partir d’une
situation où le prix 𝑷𝟎 𝒋 n’est pas en équilibre.
∙L’équilibre est (localement) stable si |−𝒂⁄𝒄| < 𝟏. Dans ce cas, les écarts de prix 𝑷𝒕 𝒋 − 𝑷∗ 𝒋
tendent vers 0 (𝐥𝐢𝐦(−𝒂⁄𝒄)𝒕 = 𝟎).
𝒕→∞
∙L’équilibre est instable, si |−𝑎⁄𝑐| ≥ 1, car la suite (−𝒂⁄𝒄)𝒕 est strictement croissante ou
constante.
4
quantité
𝑥𝑗 𝑦𝑗
𝑥1𝑗 𝑦 1
𝑗
𝑦2 𝑗 𝑥 2𝑗
Dans la figure (𝒂) |−𝒂⁄𝒄| < 𝟏, la pente de la droite d’offre est plus faible que la pente c de la
demande (en valeur absolue).
qui absorberait cette offre, est au prix 𝑷𝟏 𝒋 . A ce prix, l’offre diminue jusqu’en 𝒚𝟐 𝒋 , et la
Ce processus se poursuit jusqu’à ce que le prix (re) trouve son niveau d’équilibre. Dans ces
conditions, à la suite d’une perturbation, le processus de prix converge nécessairement vers
𝑷∗ 𝒋 : l’équilibre est stable.
Cas 2 : |−𝒂⁄𝒄| ≥ 𝟏
5
Quantité
𝑥𝑗 𝑦𝑗
Dans le cas de la figure (𝒃), les oscillations sont explosives. Une perturbation, même légère
écarte largement de l’équilibre : on dit que cet équilibre est instable.
En effet, à court terme, le nombre de firmes est donné. En revanche, sur le long terme, les firmes
peuvent entrer librement sur le marché ou en sortir.
Si une firme espère dégager un profit en produisant un bien j, elle y pénètrera. L’offre globale
augmente alors, ce qui induit une baisse du prix. Cette baisse engendre une diminution des
profits, jusqu’à leur annulation. A long terme tous les facteurs de production sont rémunérés à
leur productivité marginale.
3-1-definition
6
pour chaque firme active, le profit maximal est non négatif.
chaque firme inactive ferait au mieux des profits non positifs si elle décide de devenir
active.
l’offre globale des firmes actives, qui est la somme de leur plan de production au prix
𝑷∗ 𝒋 , est exactement égale à la demande du marché à ce prix.
𝑃𝑗 𝑦𝑗1 P
𝑦𝑗0
𝑃1 𝑦𝑗2
𝑃0 𝑦𝑗3 𝑥𝑗 𝑦𝑗
𝑃2
𝑃𝐽 𝑃𝐽
𝑃𝑗
𝑥𝑗0 (𝑝𝑗 )
𝑦𝑗∗ Q 𝑥∗ Q
Le seuil de rentabilité, 𝑃𝑗 est le même pour toutes les firmes. L’équilibre initial de court terme
est représenté par l’intersection entre la courbe de demande, 𝒙𝟎 𝒋 et la courbe d’offre initiale,
𝒚𝟎 𝒋 .
on atteint un nouvel équilibre au prix 𝑷𝟐 . Tant que le prix est supérieur à 𝑃𝑗 , de nouvelles firmes
entreront sur le marché et la courbe d’offre se modifie.
Si le nombre trop important, par exemple l’offre devient 𝒚𝟑 𝒋 , le prix passe sous le seuil de
rentabilité 𝑃𝑗 et les firmes font des profits négatifs. En conséquence, des firmes sortiront du
marché. Ce processus se stabilise pour une offre 𝒚𝟎 𝒋 et le prix égal à 𝑃𝑗 . On en déduit le nombre
(i) Détermination des seuils de rentabilité des firmes pour en déduire le prix d’équilibre
(𝑷∗ 𝒋 = 𝒎𝒊𝒏𝑷𝟐 , 𝑷𝟏 ).
(ii) Utilisation de la fonction de demande agrégée pour trouver la quantité échangée à
l’équilibre.
(iii) Calcul de la quantité individuelle offerte aux prix d’équilibre pour en déduire le
nombre de firmes présentes.
Exemple
Considérons un marché avec 2 types de firmes dont les fonctions de coût de 𝐿𝑇 sont
respectivement.
1
𝐶1 (𝑦) = 𝑦 3 + 𝑦 2 + 8𝑦
4
1 2
𝐶2 (𝑦) = 𝑦 + 2𝑦 + 2
2
(i) Les seuils de rentabilité sont déterminés à partir des coûts moyens.
1
𝐶𝑀1 (𝑦) = 𝑦 2 + 4 𝑦 + 8
𝐶𝑀1 𝑒𝑡 𝐶𝑀2 : { 1 2
𝐶𝑀2 (𝑦) = 2 𝑦 + 2 + 𝑦
L’offre agrégée pour une firme de type 2 est 𝑄 0 (𝑃) = 𝑚𝑦 2 (𝑃) = 𝑚(𝑃 − 2). La quantité
offerte agrégée à l’équilibre est donc 𝑄 0 (4) = 2𝑚.
8
Le surplus du consommateur sur un marché est la somme de différence entre le montant
maximum que les consommateurs sont prêts à payer pour chaque unité de bien et le prix
effectif de cette unité.
Soit 𝑃𝐷 (𝑄), la fonction de demande agrégée inverse, pour une quantité 𝑄 ∗ et un prix 𝑃∗ , le
𝑄∗
surplus des consommateurs est :𝑆 𝑐 (𝑃∗ , 𝑄 ∗ ) = ∫0 𝑃𝐷 (𝑄)𝑑𝑞 − 𝑃∗ 𝑄 ∗
Le surplus du producteur sur un marché est la somme des différences entre le prix de vente
du bien et coût marginal de production du bien, représenté par la fonction d’offre agrégée.
Soit 𝑃0 (𝑄), la fonction d’offre agrégée inverse, pour une quantité 𝑄 ∗ et un prix 𝑃∗ ; le
𝑄∗
surplus des producteurs est : 𝑆 𝑝 (𝑃∗ , 𝑄 ∗ ) = 𝑃∗ 𝑄 ∗ − ∫0 𝑃𝑜 (𝑄)𝑑𝑞
Prix
𝑃𝑚𝑎𝑥 𝑄𝑂 (𝑃)
𝑃∗
𝑃𝑚𝑖𝑛 𝑄𝐷 (𝑃)
𝑄∗ Quantité
Le surplus collectif est représenté par la somme des aires des triangles hachurés. Il est
maximal à l’équilibre concurrentiel.
9
5- Surplus collectif et évaluation de la politique économique
Toute politique économique produit des effets sur les agents économiques. Plus
spécifiquement, l’effet d’une politique de contrôle des prix a une incidence sur le bien être
des producteurs et des consommateurs en termes de gains ou de perte de surplus.
Supposons que l’Etat ne pratique une politique de plafonnement des prix en imposant un
prix maximum 𝑃̂𝑗 inférieur au prix d’équilibre 𝑝𝑗∗ .
En conséquence, les consommateurs peuvent voir leur bien-être mesuré par le surplus,
augmenté tandis que les producteurs voient leur profit diminuer. Quelles que soient les
modifications de prix, le surplus total diminuera cette perte de bien-être collectif est appelé
charge morte ou perte sèche.
De façon générale, toute politique de modification des prix d’équilibre entraîne une perte
sèche (taxe, subvention, prix plancher). L’ampleur de cette perte sèche dépend des
sensibilités aux prix (élasticité de la demande).
Graphiquement,
Prix
𝑃𝑚𝑎𝑥 𝑄𝑂 (𝑃)
𝑃∗
𝑃𝑗
𝑃𝑚𝑖𝑛 𝑄𝐷 (𝑃)
𝑄 𝑄∗ Quantité
Supposons que le prix plafond 𝑃̂𝑗 soit inférieur au prix d’équilibre. Le passage de 𝑝𝑗∗ à 𝑃̂𝑗
augmente le bien être des consommateurs. Ce gain est mesuré par la différence entre l’aire
du rectangle A et l’aire du triangle B. en revanche, il entraîne une perte pour les producteurs
mesurée par la somme des aires du rectangle A et du triangle C. la différence de surplus
total est mesurée par (A-B) -(A+C) = -B-C.
La perte de surplus (charge morte) est mesurée par les aires des triangles B et C.
10
Chapitre 2 : l’équilibre général
Le modèle d’équilibre générale est sans doute le modèle le plus achevé de la théorie
économique. Le but essentiel de ce modèle est de proposer une étude du mécanisme d’allocation
de ressource rare par le marché. L’étude de l’équilibre générale d’un mécanisme permettrait de
montrer que, que sous certaine hypothèse, la concurrence entre individus conduit l’économie à
une situation efficace, où il n’y a pas de gaspillage de ressources rares. Ce modèle constituerait
ainsi le fondement scientifique de libéralisme économique. En effet, l’approche d’équilibre
partiel, en se concentrant sur un seul marché, considère celui-ci indépendant du reste de
l’économie, ce qui fait considère amène les décideurs à commettre des erreurs dans
l’appréciation de résultats d’une politique donnée.
Pour étudier le lien entre tous les marchés, il faut donc prolonger l’étude dans le cadre de
l’équilibre général.
Ici, seules les informations sur les prix sont utiles aux agents économiques (CPP). Ces agents
utilisant au mieux les ressources dont ils disposent, en tenant compte de leurs contraintes
(revenus, budget, technologie). Leur calcul optimisateur les conduit à exprimer des offres et de
demande de biens sur tous les marchés à partir de prix observés. Lorsque ces prix sont
concurrentiels, les décisions individuelles, coordonnées par le prix permet d’aboutir à son
équilibre sur tous les marchés.
Les économies rarement formées d’un seul marché, et correspondant en général à un système
de marchés, le problème de l’indépendance de décisions des agents sur les différents marchés
11
apparaît alors. La demande sur un marché sera dépendante de celle sur un autre marché ou
même, de l’offre sur n autres marchés. L’équilibre doit alors être atteint au niveau de système
de marchés. Le déséquilibre sur un marché se répercutera sur l’autre. L’équilibre partiel,
jusque-là étudié sur un seul marché, ignore le reste de l’économie. L’équilibre partiel permet
pas de tenir compte des indépendances, puisque l’on raisonne statique comparative. Ces
indépendances apparaissent uniquement si l’on s’intéresse à l’équilibre général du système de
marchés.
Le raisonnement simplifié se limite à un problème d’échange dans une économie à deux biens,
formée de deux agents, dans le cadre de marchés concurrentiels.
La boîte ou le digramme d’Edgeworth est une manière de représenter les échanges due à F.Y
Edgeworth (1845-1926), économiste néoclassique anglais. Elle présente une représentation des
interactions entre deux agents économiques dans une économie d’échange pure. Une économie
d’échange pure est par définition, une économie dans laquelle il n’y a pas de production.
Partant de l’exemple de l’île de Robinson Crusoé où vivent Robinson et Vendredi. Robinson et
Vendredi ont échoué sur une île et ne disposent que de deux biens: des noix de coco et des
bananes. Chacun de ces deux individus reçoit des noix de coco et des bananes. Ils peuvent
échanger une partie de ces dotations. Supposons que les deux prisonniers de l’île sont homo
oeconomicus, ils cherchent à maximiser leurs utilités individuelles. Chacun a intérêt à échanger
tant que cela lui permet d’améliorer son bien-être.
Supposons que Robinson reçoit 200 noix de coco et 30 bananes et que Vendredi reçoit 20
bananes et 600 noix de coco.
Nous pouvons tracer les courbes qui passent par la dotation initiale de chacun.
12
Banane Banane
30
2 C
a-Robin b-Vendredi
Notons 𝜔1𝑖 𝑒𝑡 𝜔1𝑖 , les dotations initiales en bien 1 et en bien 2 d’un individus i, i=1,2 ; nous
pouvons définir l’allocation initiale dans cette économie, 𝜔 = (𝜔1, 𝜔2) avec 𝜔1 = 𝜔11 𝑒𝑡 𝜔12 .
𝜔2 = 𝜔12 𝑒𝑡 𝜔22 .
Si les individus procédant à de l’échange, nous obtiendrons une nouvelle allocation des
ressources, x=(x1,x2), allocation finale s’il n’y a plus d’échange ensuite. Une allocation peut
être une allocation réalisable.
Définition :
Une allocation est dite réalisable dans une économie de consommation si pour chaque bien dis
ponibles, la quantité allouée entre tous les consommateurs est égale à la quantité disponible
, pour tout bien k.
13
Pour obtenir la boîte d’Edgeworth, l’on construit le graphique représentant les courbes
d’indifférence de consommateur de manières à obtenir un double système d’axe dans le même
graphique. Le de la boîte d’Edgeworth est donnée par la quantité disponible de deux
biens.
30 20
(Vendredi)
(Robin)
(Robin) Banane
Les deux consommateurs procédèrent à des échanges si cela leur permet d’augmenter leur
satisfaction, graphiquement cela correspond à la possibilité d’atteindre une courbe
d’indifférence plus éloignée de l’origine par chacun.
14
800 600 0𝑉
30 e 20
20
Comme l’indique la figure, si Robinson offre 10 bananes à Vendredi en échange de 200 noix
de coco, Robinson et Vendredi obtiendront des quantités de biens leur procurant une plus
grande satisfaction. Ils ont intérêt à procéder à l’échange. Les consommateurs ont intérêt à
échanger tant que leur satisfaction augmente.
Tous les premiers se situent dans la zone d’avantage mutuel permettent d’améliorer le bien-être
des deux agents : c’est le réjouir d’échange mutuel.
La zone comprise entre les deux courbes d’inférences représente la région d’avantage mutuel.
Elle contient tous les paniers de biens qui améliorent la situation des deux consommateurs par
rapport aux dotations initiales. Ces possibilités d’échanges mutuellement bénéfiques
disparaissent quand les deux courbes d’indifférences deviennent tangentes.
15
800 600 0𝑉
50
30 e 20
20 30
L’allocation g est dans la zone en blanc et procure une plus grande satisfaction aux deux agents
par rapport à la satisfaction initiale C, en ce point, les deux courbes d’indifférences sont
tangentes et il n’est pas possible d’améliorer la situation.
Le processus d’échange s’arrête. Notons que cet échange s’effectue sur la base du troc bilatéral.
La généralisation posera un problème de l’économie si l’on introduit par un mécanisme de
marché à savoir un système de prix.
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1 𝑤21 02
𝑋12 X
𝑤2
W
W 𝑤22
01 𝑋11 𝑤11 2 1
𝑤1
Les dotations initiales en bien 1 et 2 de l’agent 1 et les quantités qu’il consomme sont mesurées
à partir de𝑂1. La dotation en bien 1 et 2 de l’agent 2 et les quantités qu’il consomme sont
mesurées à partir de 𝑂2. Les deux axes verticaux mesurent la quantité des biens dont disposent
les deux agents et les deux axes horizontaux mesurent la quantité du bien 1. Chaque point de la
boîte d’Edgeworth correspond à une allocation réalisable. La dotation W, par exemple,
correspond à la dotation initiale (𝑤11 ,𝑤12 ) et (𝑤21 ,𝑤22 ) des deux consommateurs. Une autre
allocation, (𝑥11 ,𝑥12 ) et (𝑥21 ,𝑥22 ) serait donnée par un autre point x par exemple dans la boîte. La
longueur de la boîte d’Edgeworth est donnée par 𝑤1=𝑤11 +𝑤12 et x, hauteur 𝑤2 =𝑤12 +𝑤22 . 𝑤1 et
𝑤2 sont respectivement la dotation globale en bien 1 et 2 de cette économie.
Soit une économie à deux biens k (k=1,2) et deux consommateurs i(=1,2) , avec vecteur de prix
p ,p(𝑝𝑘 ≥ 0) p(𝑝1 , 𝑝2).
17
Les contraintes budgétaires peuvent être réécrites comme suit : 𝑝1 𝑥1𝑖 + 𝑝2 𝑥2𝑖 ≤ 𝑝1 𝑤1𝑖 + 𝑝2 𝑤2𝑖
≪≫ 𝑝1(𝑥1𝑖 −𝑤1𝑖 )+𝑝2 (𝑥2𝑖 −𝑤2𝑖 )=0 cette écriture permet de mettre en évidence la demande nette de
consommation sur chacun de marché. La demande nette d’un consommateur i sur le marché
d’un bien k est la différence entre sa demande de bien k et sa dotation initiale en bien k=𝑥𝑘𝑖 −
𝑤𝑘𝑖 .
Au vecteur de prix (𝑝1 , 𝑝2), donné l’on détermine les choix optimaux du consommateur.
Exemple :
Fabrice possède 10 romans précieux et deux manuels. Le prix d’un roman d’occasion est de 6∈
et celui d’un manuel d’occasion est de 18∈ . La valeur de la dotation initiale est :
20*6*+2*18=96∈.
. Le critère de Pareto est un critère faible dans le sens où il ne permet pas de comparer toutes
les situations possibles, il définit un préordre partiel et non total.
. Ce concept ne fait aucune référence à la notion d’équité ou de justice sociale. (Il ne permet
donc pas d’analyser de situation de redistribution ou l’on prend aux riches pour donner aux
pauvres). Cependant, ce critère permet de déterminer les allocations intéressantes du point de
vue collectif et celle cependant des allocutions initiales des individus. En effet, un principe
consommateur centre dans l’optique est le maximum de bien-être des individus, permet de se
référer au critère de Pareto, il lui suffit d collecter de manière optimale.
18
La courbe de contrat et noyau d’une économie. La courbe de contrat est le lieu géométrique de
points de tangence des courbes d’indifférence de deux consommateurs.
Banane 0𝑉
Noix de
Coco
30 20
Noyau
Banane
A partir d’un point de la courbe de contrat, il n’est pas possible d’améliorer la situation.
Les ressources de chaque consommateur dépendent des prix de bien et de la dotation initiale.
Pour chaque agent i, étant données les vecteurs de prix p= (𝑝1 , 𝑝2 ), l’ensemble de son budget
𝑟𝑖 (i=1 ;2) est 𝑅𝑖 (𝑝) =(𝑥𝑖 ∈ 𝑥𝑖 ∈ 𝑅+2 : 𝑝1 𝑥1𝑖 + 𝑝2 𝑥2𝑖 ≤ 𝑝1 𝑤1𝑖 + 𝑝2 𝑤2𝑖
Cette réécriture permet de mettre en évidence la demande nette de consommateur son chaque
𝑥𝑘𝑖 − 𝑤𝑘𝑖 la différence de la demande en bien de l’agent et sa dotation initiale en ce bien.
19
𝑝 𝑝
La contrainte budgétaire de l’agent i peut s’écrit : 𝑥2𝑖 = − 𝑝1 𝑥1𝑖 + (𝑝1 𝑤1𝑖 + 𝑤2𝑖 ) .
2 2
L’on peut tracer la droite de budget a partie de l’équation, il s’agit d’une droite de pente-𝑝1/𝑃2
puis passe par, w (la dotation initiale) et par la quantité 𝑋1 𝑒𝑡 𝑋2 (𝑋1 = (𝑥11 , 𝑥12 )𝑒𝑡𝑋2 = 𝑥21 , 𝑥22 ).
Bien 2
𝒙𝟏𝟐 𝑋1
−𝑃1
𝑃2
𝑈2 𝑋2 𝒙𝟐𝟐
𝒘𝟏𝟐 W 𝒘𝟐𝟐
Bien2
Les paniers de consommation de deux agents sont composés par un prix relatif
𝑝1/𝑃2 quelconque. Sur ce graphique, la demande totale par le bien 2 exclu la dotation totale de
ce bien, tandis que la demande totale du bien 1 est inférieur à la dotation totale en bien 1
𝑍1=(𝑥11 +𝑥12 )−(𝑤11 +𝑤12 ) < 0
3 – Détermination de l’équilibre
Définition :
Un équilibre générale d’une économie est donnée par un vecteur de prix 𝑝∗ (𝑝1∗ ; 𝑝2 ) et une
allocation de bien𝑥 ∗ = (𝑥1∗ , 𝑥2∗ )= (𝑥11∗ , 𝑥1∗2 , 𝑥2∗1 , 𝑥2∗2 ) tandis que i étant donné ce vecteur de
prix,𝑝∗ , chaque individus maximise son utilité sous sa contrainte budgétaire ;
20
. Propriété de l’équilibre.
Bien 1 𝒙∗𝟏
𝟐 02
Bien 2
𝑋∗ 𝒙∗𝟐
𝟐
𝒙∗𝟐
𝟏 𝑈1
𝑈2
𝒘𝟏𝟐 W
01 𝒙∗𝟏
𝟏 Bien 1
Bien2
L’équilibre général est obtenu lorsque la demande nette globale sur chacun dans
(𝑍1 (𝑝∗ )=0,𝑍2 (𝑝∗ ). Le prix 𝑝∗ = (𝑝1∗ ; 𝑝2 ) est alors le prix d’équilibre et allocution 𝑥 ∗ l’allocution
d’équilibre.
Pour l’allocation x*, la courbe d’indifférence des agents sont tangentes à la droite de budget.
L’équilibre vérifie donc :
𝝏𝑼₁(𝒙∗ ) 𝝏𝑼₂(𝒙∗ )
𝝏𝒙₁𝟏 𝝏𝒙₁𝟐 𝑷₁∗
= =
𝝏𝑼₁(𝒙∗ ) 𝝏𝑼₂(𝒙∗ ) 𝑷₂∗
𝝏𝒙₁𝟐 𝝏𝒙₂𝟏
A l’équilibre, les taux marginaux de substitution (TMS) sont égaux par rapport au prix
𝑷∗₁
TMS₁=TMS₂= 𝑷∗₂
Remarque
Rq1 : Dans la boite d’Eden, l’équilibre général peut également être décrit par la courbe d’un
consommateur
. La fonction de demande nette est homogène de degré 0 par rapport au prix absolus
21
ƛp=( ƛP₁, ƛP₂) est un vecteur de prix d’équilibre .Ce sont des prix relatifs et non
absolus qui déterminent l’équilibre .
4- La loi de Walras
La loi de Walras implique que si tous les marchés sauf un sont en équilibre et les agents sont
sur leur contrainte budgétaire, alors le dernier marché est également à l’équilibre.
C’est une économie de Robinson Cursoe oύ un seul agent concentre les activités de production
et de consommation. Robinson est le seul propriétaire de la firme, le seul consommateur et le
seul employé de la firme. Désignons par p et s le prix concurrentiel du bien de consommation
et le prix du travail et t le travail.
t≥0
22
Étant donné (p, s) la demande optimale de travail de la firme est donnée par t (p, s) et sa
production par y (p, s).
𝑴𝒂𝒙 𝑼(𝒙𝟏 , 𝒙𝟐 )
x1 ,x2 R2+
s /c px1=s (𝒍̅,x2)+𝝅(p, s)
Offre de travail
Du prix (p, s) donnée le maximum de profit est obtenu au point de tangence dans le …. et la
droite d’isoprofit. ….. de prix (p, s) pour égaliser le …………………… est (p*, s*). Pour
l’allocation x*, le consommateur maximise son utilité et le producteur son profit. En ce point,
la courbe d’………. et la courbe la courbe de la fonction de production sont tangente à la droite
de budget (droite d’isoprofit). Par conséquent, x* vérifie :
𝝏𝑼(𝒙∗ )
𝝏𝒙𝟐 𝒅𝒇(𝒕∗ ) 𝒔∗
𝝏𝑼(𝒙∗ ) = = 𝒑∗
𝒅𝒕
𝝏𝒙𝟏
23
𝑋1 𝑈𝐶 −𝑆 ∗
𝑃∗
𝑌
f(t)
𝒙∗𝟏 𝑋∗ 𝒀∗
𝑀 ∗ (𝑃,𝑆)
𝑃∗
(Isoprofit)
W’ dotations incluant
W les profits
𝑂𝐶 −𝒕∗ OP 𝑋2
Dotations en heurs 𝑙
-(iv) si un prix tend vers 0 ( ……), l’excès de demande correspond devient … grand (…..)
Justification de la propriété
● Le propriété (i) permet d’exclure le cas ou une petite variété de prix entrainerait une
perte…….. de quantités demandées
Normaliser les prix revient le vecteur parmi tous ls vecteurs de prix d’équilibre ƛ𝑝∗ . Il s’agit de
choisir un panier de bien qui sera le numéraire c’est-à-dire en terme duquel les prix de tous les
biens seront exprimés.
24
Il existe ……………
1
● Le 1er consiste à fixer le prix d’un bien à 1 … à choisir ƛ𝑝∗ correspondent à ƛ = 𝑝∗
𝑝̂ =nombre d’unités de bien 1 qu’il fait donner pour une unité du bien 2, bien 1 numéraire
ƛ= (p1*+p2*)
L’hypothèse de substituabilité (brute) assure l’unicité de l’équilibre général dans une économie
d’échanges.
Les ( ?????) sont donc des substituts pour une boîte de prix P, si :
𝒅𝒙𝒋 (𝒑)
≥ 0, j ≠ k ∀p.
𝒅𝒑𝒌
Supposons que le prix relatif P1/P2 diminue avec l’hypothèse de substituabilité brute et si les
biens ( ?????) alors :
Dans le modèle Walrasien, la recherche des prix d’équilibre s’effectue dans un temps fictif
d’essai-erreur, organisée par un agent fictif, le « secrétaire du marché » ou le « commissaire-
priseur ».
Il annonce un prix et reçoit des offres et des demandes à ce prix. Si l’offre est égale, sa tâche
est terminée, il a trouvé l’équilibre.
25
Si l’offre est supérieure à la demande, il diminue le prix et si la demande est supérieure à l’offre,
il l’augmente. Les échanges ont lieu ( ?????).
Si le processus se fait de manière continue et que l’équilibre est unique, alors ce dernier est
stable par le tâtonnement Walrasien.
APPLICATION
Soit une économie avec2 biens et 2 consommateurs, dont les préférences sont représentées par
les fonctions d’utilité U1(𝒙𝟏𝟏 , 𝒙𝟏𝟐 ) et U2 (𝒙𝟐𝟏 , 𝒙𝟐𝟐 ).
Les dotations initiales des consommateurs sont représentées par w1=(2,1) et w2=(1,3)
a-représenter une boîte d’Edgeworth dans le système d’axe (𝑥21 𝑈1 𝑥11 le point O2, dont les
coordonnées sont égales à 𝑤11 + 𝑤12 𝑒𝑡 𝑤21 + 𝑤22 .
c-soit P=(P1 , P2), le vecteur des prix des 2 biens. Tracer les droites de budgets des 2
4
consommateurs et vérifiez qu’elles sont confondues. ( on pose p1/p2 = 3 )
d-Montrons que sans les hypothèses considérées les prix d’équilibre sont strictement positifs.
Réponses
a. voir cours
(Graphique)
Exercice 2
26
Soit une économie avec2 biens 2 consommateurs dont les préférences sont représentées par les
𝑡 1 2/3 1/3 𝐸 𝐸 1/3 2/3
fonctions d’utilité U1(𝑥11 ; 𝑥12 ) = 9𝑥11 𝑥12 et U2(𝑥21 ; 𝑥22 ) = 18𝑥21 𝑥22
W1=(3,7) et w2=(14,6).
Quel est le prix relatif d’équilibre et les consommations correspondants si l’on désigne les prix
de concurrence des 2 biens pour P1 et P2 ?
A l’équilibre, le TMS des 2 consommateurs est égal au rapport des prix. Soit :
𝜕𝑈1 𝜕𝑈2
𝜕𝑥1
1 𝜕𝑥1
2 𝑃1
𝜕𝑈2 = 𝜕𝑈2 =
𝑃2
𝜕𝑥2
1 𝜕𝑥2
2
Consommateur 1
𝜕𝑈1
−1/3 1/3
𝜕𝑥1 6𝑥11 𝑥12 2𝑥12 𝑃1 1 𝑃1
1
𝜕𝑈1 = 2/3 −2/3 = = ==˃ x12 = x11
3𝑥11 𝑥12 𝑥11 𝑃2 2 𝑃2
𝜕𝑥12
𝑷
En remplaçant x11 par sa valeur dans la contrainte budgétaire, on obtient : x11 = 𝑷𝟏 + 7/3.
𝟐
Consommateur 2
𝜕𝑈2
−2/3 2/3
𝜕𝑥2 6𝑥21 𝑥22 1 𝑥22 𝑃1 𝑃
1
𝜕𝑈2 = 1/3 −1/3 = = ==˃ x22 = 2 1 x21
12𝑥21 𝑥22 2 𝑥21 𝑃2 𝑃2
𝜕𝑥22
La valeur de la demande agrégée est donc égale à la valeur la demande globale ie 𝒁𝒋 (P) = 0
Equilibre
Afin de calculer l’équilibre, il suffit ==== de la Loi de Walras, de s’intéresser à l’équilibre sur
le marché pour le bien 1.
27
L’équation d’équilibre est :
𝟏 𝑷𝟏 +𝑷𝟐 𝟑 𝑷𝟏 +𝑷𝟐
+𝟒 =2
𝟒 𝑷𝟏 𝑷𝟏
𝑷𝟏
Soit 𝑷𝟐 = 1
Exercice
Fonction de demande
1 𝑃 1 +𝑃 2 3 𝑃 1 +𝑃 2
𝑥11 (𝑃1 ,𝑃2 ) = 4 𝑥12 (𝑃1 , 𝑃2 ) = 4
𝑃1 𝑃2
3 1 𝑃 1 +𝑃2
𝑥21 (𝑃1 , 𝑃2 ) = 4 (𝑃1 , 𝑃2 ) 𝑥22 (𝑃1 , 𝑃2 ) = 4 𝑃2
1 𝑃 1 +𝑃 2 3 𝑃 1 +𝑃2 3 𝑃 1 +𝑃 2 1 𝑃 1 +𝑃2
𝑃1 (𝑥11 + 𝑥21 ) + 𝑃2 (𝑥12 + 𝑥22 ) = 𝑃1 (4 +4 ) + 𝑃 2 (4 +4 )
𝑃1 𝑃1 𝑃2 𝑃2
= 2𝑷𝟏 + 𝟐𝑷𝟐
28
4 𝑃
𝑥22 = 3 (3+7𝑃1 )
2
2 𝑃2 2 𝑃2
(3 + 7 ) + (7 + 3 ) = 17
3 𝑃1 3 𝑃1
20 𝑃2 20 𝑃2 31
= 17 − ⇒ = = 1,55
3 𝑃1 3 𝑃1 20
L’équilibre sur le marché du bien 2 s’est déduit à partir de corollaire de la Loi de Walras. Il faut
noter qu’on ne peut calculer que le prix relatif d’équilibre.
20 7
𝑥12 = 31 + 3 = 2,98
2 31
𝑥21 = (7 + 3 ) = 𝟕, 𝟖
3 20
4 20
𝑥22 = (3 + 7 ) = 𝟏𝟎, 𝟎𝟐
3 31
Application
Soit une économie d’échange à 2 biens j=1,2 et 2 consommateurs i=1,2 dont les préférences
sont représentées par les fonctions d’utilités suivantes :
0,3 0,7
𝑈1 (𝑥11 , 𝑥12 ) = 𝑥11 𝑥12
0,6 0,4
𝑈2 (𝑥21 , 𝑥22 )=𝑥21 𝑥22
𝑤2 = (8,3)
Questions
1) Calculer l’équation de la courbe des contrats. Est-ce que les dotations initiales
appartiennent à cet ensemble ?
2) Etudier l’équilibre général : le prix relatif d’équilibre et les quantités d’équilibre, 𝑃1 et
𝑃2 étant les prix des 2 biens.
3) Vérifier que l’allocation d’équilibre appartient à la courbe des contrats (ensemble des
optima de Pareto). Quel théorème est alors vérifié ?
29
Montrer que l’allocation d’équilibre ==== par l’intersection de la courbe des contrats et la droite
de pente égale en valeur absolue au rapport des prix d’équilibre et passant par les dotations
initiales. Est-ce que cette allocation d’équilibre est équitable ?
La fonction de Lagrange :
CIO
𝜕𝐿 −0,7 0,7
= 0,3𝑥11 𝑥12 + 0,6𝝀[(𝟏𝟏 − 𝒙𝟏𝟏 )−𝟎,𝟒 (𝟖 − 𝒙𝟏𝟐 )𝟎,𝟒 ] = 𝟎
𝜕𝑥11
𝜕𝐿 0,3 −0,3
= 0,7𝑥11 𝑥12 + 0,4𝝀[(𝟏𝟏 − 𝒙𝟏𝟏 )𝟎,𝟔 (𝟖 − 𝒙𝟏𝟐 )−𝟎,𝟔 ] = 𝟎
𝜕𝑥12
𝟎,𝟑𝒙−𝟎,𝟕 𝟎,𝟕
𝟏𝟏 𝒙𝟏𝟐
𝝀 = − 𝟎,𝟔(𝟏𝟏−𝒙 −𝟎,𝟒 (𝟖−𝒙 )𝟎,𝟒
(1)
𝟏𝟏 ) 𝟏𝟐
𝟎,𝟕𝒙𝟎,𝟑 −𝟎,𝟑
𝟏𝟏 𝒙𝟏𝟐
𝝀 = − 𝟎,𝟒(𝟏𝟏−𝒙 𝟎,𝟔 −𝟎,𝟔
(2)
𝟏𝟏 ) (𝟖−𝒙𝟏𝟐 )
En égalisant :
−0,7 0,7
0,3𝑥11 𝑥12 0,6(11−𝑥 )−0,4 (8−𝑥12 )0,4
⇒ 0,3 −0,3 = 0,4(11−𝑥11)0,6 (8−𝑥 −0,6
0,7𝑥11 𝑥12 11 12 )
Après simplification :
3𝑥12 3 8 − 𝑥12
= ( )
7𝑥11 2 11 − 𝑥11
168𝑥11
𝑥12 =
66 + 15𝑥11
11088
h’(𝑥11 ) = (66+15𝑥 2
>0
11 )
30
Et
11088(30)
h’’(𝑥11 ) = − (66+15𝑥 3
<0
11 )
168(3)
= 4,54 ≠ 5
66 + 15(3)
2) L’équilibre.
0,3 0,7
𝑀𝑎𝑥𝑈1 (𝑥11 , 𝑥12 ) = 𝑥11 𝑥12
𝑥11 ≥ 0 𝑥12 ≥ 0
𝑈2 (𝑥21 , 𝑥22 ) = ̅̅̅
𝑈2
𝑥11 + 𝑥21 = 11
{ 𝑥12 + 𝑥22 = 8
⇒ 𝑥21 = 11 − 𝑥11
𝑥12 = 8 − 𝑥12
La fonction de Lagrange
0,3 0,7 ̅̅̅̅𝟐 ]
L(𝑥11 , 𝑥12 , 𝜆) = 𝑥11 𝑥12 − 𝝀[(𝟏𝟏 − 𝒙𝟏𝟏 )𝟎,𝟔 (𝟖 − 𝒙𝟏𝟐 )𝟎,𝟒 − 𝑼
CIO
∂L −0,7 0,7
= 0,3𝑥11 𝑥12 + 0,6𝝀[(𝟏𝟏 − 𝒙𝟏𝟏 )−𝟎,𝟒 (𝟖 − 𝒙𝟏𝟐 )𝟎,𝟒 ] = 𝟎 (𝟏)
∂𝑥11
∂L 0,3 −0,3
= 𝑂, 7𝑥11 𝑥12 + 0,4𝜆[(11 − 𝑥11 )0,6 (8 − 𝑥12 )−0,6 ] = 𝟎 (𝟐)
∂𝑥12
−0,7 0,7
0,3𝑥11 𝑥12
𝛌= -0,6(11−𝑥 −0,4 (8−𝑥 )0,4
(1)′
11 ) 12
0,3 −0,3
0,7𝑥11 𝑥12
𝛌= -0,4(11−𝑥 0,6 −0,6 (2)′
11 ) (8−𝑥12 )
En égalisant
−0,7 0,7
0,3𝑥11 𝑥12 0,6(11−𝑥11 )−0,4(8−𝑥12 )0,4
⇒ 0,3 −0,3 =
0,7𝑥11 𝑥12 0,4(11−𝑥11 )0,6 (8−𝑥12 )−0,6
Après simplification
3𝑥12 3 8 − 𝑥12
= ( )
7𝑥11 2 11 − 𝑥11
31
L’équation 𝑥12 = ℎ(𝑥11 ) de la courbe des contrats s’écrit :
168𝑥11
𝑥12 =
66 + 15𝑥11
11088 11088(30)
h’(𝑥11 ) = (66+15𝑥 >0 et h’’(𝑥11 ) = − (66+15𝑥 <0
11 )2 11 )
3
168(3)
= 4,54 ≠ 5
66 + 15(3)
2) L’équilibre général
Consommateur 1 :
𝑃
A l’équilibre le TMS=𝑃1
2
𝜕𝑈1
−𝑂,7 𝑂,7
𝜕𝑥11 𝑂,3𝑥11 𝑥12 𝑃
⇒ 𝜕𝑈1 = 0,3 −0,3 = 𝑃1
𝑂,7𝑥11 𝑥12 2
𝜕𝑥12
3𝑥12 𝑃1
=
7𝑥11 𝑃2
→ La contrainte budgétaire
3 𝑃2
𝑥11 (𝑃1 , 𝑃2 ) = (+5 )
10 𝑃1
7 𝑃1
𝑥12 (𝑃1 , 𝑃2 ) = (5 + 3 )
10 𝑃2
Consommateur 2 :
−0,4 0,4
0, 𝑥21 𝑥22 𝑃1
𝑇𝑀𝑆2 = 0,6 −0,6 =
0,4𝑥21 𝑥22 𝑃2
3𝑥22 𝑃1
2𝑥21 𝑃2
32
→ La contrainte budgétaire du consommateur 2 :
3 𝑃2
𝑥21 (𝑃1 , 𝑃2 ) = (8 + 3 )
5 𝑃1
2 𝑃1
𝑥22 (𝑃1 , 𝑃2 ) = (3 + 8 )
5 𝑃2
3 𝑃2 3 𝑃2
(3 + 5 ) + (8 + 3 ) = 11
10 𝑃1 5 𝑃1
𝑃 ∗
(𝑃2 ) = 1,606
⇒ { 𝑃1 ∗
(𝑃1 ) = 0,623
2
𝑷 ∗
→ Loi de Walras (𝑷𝟐 ) prix d’équilibre sur le marché du bien 2.
𝟏
∗
3 3 ∗
𝑥11 = ( + 1,606) = 3,309 𝑥12 = 4,808
{ 2 5
∗ ∗
𝑥21 = 7,690 𝑒𝑡 𝑥22 = 3,194
La valeur de la demande agrégée est donc égale à la valeur la demande globale ie 𝒁𝒋 (P) = 0
Equilibre
Afin de calculer l’équilibre, il suffit ==== de la Loi de Walras, de s’intéresser à l’équilibre sur
le marché pour le bien 1.
𝟏 𝑷𝟏 +𝑷𝟐 𝟑 𝑷𝟏 +𝑷𝟐
+𝟒 =2
𝟒 𝑷𝟏 𝑷𝟏
𝑷𝟏
Soit 𝑷𝟐 = 1
33
Quelle que soit le prix adopté l’allocation d’équilibre demeure inchangée
𝟏 𝟑 𝟑 𝟏
𝒙𝟏𝟏 = 𝟐 𝒙𝟐𝟏 = 𝟐 𝒙𝟏𝟏 = 𝟐 𝒙𝟐𝟐 = 𝟐
Exercice
Fonction de demande
1 𝑃 1 +𝑃 2 3 𝑃 1 +𝑃 2
𝑥11 (𝑃1 ,𝑃2 ) = 4 𝑥12 (𝑃1 , 𝑃2 ) = 4
𝑃1 𝑃2
3 1 𝑃 1 +𝑃2
𝑥21 (𝑃1 , 𝑃2 ) = 4 (𝑃1 , 𝑃2 ) 𝑥22 (𝑃1 , 𝑃2 ) = 4 𝑃2
1 𝑃 1 +𝑃 2 3 𝑃 1 +𝑃2 3 𝑃 1 +𝑃 2 1 𝑃 1 +𝑃2
𝑃1 (𝑥11 + 𝑥21 ) + 𝑃2 (𝑥12 + 𝑥22 ) = 𝑃1 (4 +4 ) + 𝑃 2 (4 +4 )
𝑃1 𝑃1 𝑃2 𝑃2
= 2𝑷𝟏 + 𝟐𝑷𝟐
2 𝑃2 2 𝑃2
(3 + 7 ) + (7 + 3 ) = 17
3 𝑃1 3 𝑃1
20 𝑃2 20 𝑃2 31
= 17 − ⇒ = = 1,55
3 𝑃1 3 𝑃1 20
L’équilibre sur le marché du bien 2 s’est déduit à partir de corollaire de la Loi de Walras. Il faut
noter qu’on ne peut calculer que le prix relatif d’équilibre.
34
Les quantités calculées à l’équilibre sont égales :
2 31
𝑥11 = 3 (3 + 7 20)=9,2
20 7
𝑥12 = 31 + 3 = 2,98
2 31
𝑥21 = (7 + 3 ) = 𝟕, 𝟖
3 20
4 20
𝑥22 = (3 + 7 ) = 𝟏𝟎, 𝟎𝟐
3 31
Application
Soit une économie d’échange à 2 biens j=1,2 et 2 consommateurs i=1,2 dont les préférences
sont représentées par les fonctions d’utilités suivantes :
0,3 0,7
𝑈1 (𝑥11 , 𝑥12 ) = 𝑥11 𝑥12
0,6 0,4
𝑈2 (𝑥21 , 𝑥22 )=𝑥21 𝑥22
𝑤2 = (8,3)
Questions
1) Calculer l’équation de la courbe des contrats. Est-ce que les dotations initiales
appartiennent à cet ensemble ?
2) Etudier l’équilibre général : le prix relatif d’équilibre et les quantités d’équilibre, 𝑃1 et
𝑃2 étant les prix des 2 biens.
3) Vérifier que l’allocation d’équilibre appartient à la courbe des contrats (ensemble des
optima de Pareto). Quel théorème est alors vérifié ?
Montrer que l’allocation d’équilibre ==== par l’intersection de la courbe des contrats et la droite
de pente égale en valeur absolue au rapport des prix d’équilibre et passant par les dotations
initiales. Est-ce que cette allocation d’équilibre est équitable ?
35
0,3 0,7
𝑀𝑎𝑥 𝑈1 (𝑥11, 𝑥12 ) = 𝑥11 𝑥12
𝑥11 ≥ 0 , 𝑥12 ≥ 0
̅̅̅
Pour 𝑈2 , fixé, le programme est le suivant : 𝑈2 (𝑥21 , 𝑥22 ) = ̅̅̅
𝑈2
𝑥11 + 𝑥21 = 11 ⇒ 𝑥21 = 11 − 𝑥11
{ 𝑥12 + 𝑥22 = 8 ⇒ 𝑥22 = 8 − 𝑥12
La fonction de Lagrange :
CIO
𝜕𝐿 −0,7 0,7
= 0,3𝑥11 𝑥12 + 0,6𝝀[(𝟏𝟏 − 𝒙𝟏𝟏 )−𝟎,𝟒 (𝟖 − 𝒙𝟏𝟐 )𝟎,𝟒 ] = 𝟎
𝜕𝑥11
𝜕𝐿 0,3 −0,3
= 0,7𝑥11 𝑥12 + 0,4𝝀[(𝟏𝟏 − 𝒙𝟏𝟏 )𝟎,𝟔 (𝟖 − 𝒙𝟏𝟐 )−𝟎,𝟔 ] = 𝟎
𝜕𝑥12
𝟎,𝟑𝒙−𝟎,𝟕 𝟎,𝟕
𝟏𝟏 𝒙𝟏𝟐
𝝀 = − 𝟎,𝟔(𝟏𝟏−𝒙 −𝟎,𝟒 (𝟖−𝒙 )𝟎,𝟒 (1)
𝟏𝟏 ) 𝟏𝟐
𝟎,𝟕𝒙𝟎,𝟑 −𝟎,𝟑
𝟏𝟏 𝒙𝟏𝟐
𝝀 = − 𝟎,𝟒(𝟏𝟏−𝒙 𝟎,𝟔 −𝟎,𝟔
(2)
𝟏𝟏 ) (𝟖−𝒙𝟏𝟐 )
En égalisant :
−0,7 0,7
0,3𝑥11 𝑥12 0,6(11−𝑥 )−0,4 (8−𝑥12 )0,4
⇒ 0,3 −0,3 = 0,4(11−𝑥11)0,6 (8−𝑥 −0,6
0,7𝑥11 𝑥12 11 12 )
Après simplification :
3𝑥12 3 8 − 𝑥12
= ( )
7𝑥11 2 11 − 𝑥11
168𝑥11
𝑥12 =
66 + 15𝑥11
11088
h’(𝑥11 ) = (66+15𝑥 2
>0
11 )
Et
11088(30)
h’’(𝑥11 ) = − (66+15𝑥 3
<0
11 )
36
168(3)
= 4,54 ≠ 5
66 + 15(3)
2) L’équilibre.
0,3 0,7
𝑀𝑎𝑥𝑈1 (𝑥11 , 𝑥12 ) = 𝑥11 𝑥12
𝑥11 ≥ 0 𝑥12 ≥ 0
𝑈2 (𝑥21 , 𝑥22 ) = ̅̅̅
𝑈2
𝑥11 + 𝑥21 = 11
{ 𝑥12 + 𝑥22 = 8
⇒ 𝑥21 = 11 − 𝑥11
𝑥12 = 8 − 𝑥12
La fonction de Lagrange
0,3 0,7 ̅̅̅̅𝟐 ]
L(𝑥11 , 𝑥12 , 𝜆) = 𝑥11 𝑥12 − 𝝀[(𝟏𝟏 − 𝒙𝟏𝟏 )𝟎,𝟔 (𝟖 − 𝒙𝟏𝟐 )𝟎,𝟒 − 𝑼
CIO
∂L −0,7 0,7
= 0,3𝑥11 𝑥12 + 0,6𝝀[(𝟏𝟏 − 𝒙𝟏𝟏 )−𝟎,𝟒 (𝟖 − 𝒙𝟏𝟐 )𝟎,𝟒 ] = 𝟎 (𝟏)
∂𝑥11
∂L 0,3 −0,3
= 𝑂, 7𝑥11 𝑥12 + 0,4𝜆[(11 − 𝑥11 )0,6 (8 − 𝑥12 )−0,6 ] = 𝟎 (𝟐)
∂𝑥12
−0,7 0,7
0,3𝑥11 𝑥12
𝛌= -0,6(11−𝑥 −0,4 (8−𝑥 )0,4
(1)′
11 ) 12
0,3 −0,3
0,7𝑥11 𝑥12
𝛌= -0,4(11−𝑥 0,6 −0,6
(2)′
11 ) (8−𝑥12 )
En égalisant
−0,7 0,7
0,3𝑥11 𝑥12 0,6(11−𝑥11 )−0,4(8−𝑥12 )0,4
⇒ 0,3 −0,3 =
0,7𝑥11 𝑥12 0,4(11−𝑥11 )0,6 (8−𝑥12 )−0,6
Après simplification
3𝑥12 3 8 − 𝑥12
= ( )
7𝑥11 2 11 − 𝑥11
168𝑥11
𝑥12 =
66 + 15𝑥11
11088 11088(30)
h’(𝑥11 ) = (66+15𝑥 2
>0 et h’’(𝑥11 ) = − (66+15𝑥 3
<0
11 ) 11 )
37
La courbe des contrats est une courbe croissante à taux décroissant.
168(3)
= 4,54 ≠ 5
66 + 15(3)
2) L’équilibre général
Consommateur 1 :
𝑃
A l’équilibre le TMS=𝑃1
2
𝜕𝑈1
−𝑂,7 𝑂,7
𝜕𝑥11 𝑂,3𝑥11 𝑥12 𝑃
⇒ 𝜕𝑈1 = 0,3 −0,3 = 𝑃1
𝑂,7𝑥11 𝑥12 2
𝜕𝑥12
3𝑥12 𝑃1
=
7𝑥11 𝑃2
→ La contrainte budgétaire
3 𝑃2
𝑥11 (𝑃1 , 𝑃2 ) = (+5 )
10 𝑃1
7 𝑃1
𝑥12 (𝑃1 , 𝑃2 ) = (5 + 3 )
10 𝑃2
Consommateur 2 :
−0,4 0,4
0, 𝑥21 𝑥22 𝑃1
𝑇𝑀𝑆2 = 0,6 −0,6 =
0,4𝑥21 𝑥22 𝑃2
3𝑥22 𝑃1
2𝑥21 𝑃2
3 𝑃2
𝑥21 (𝑃1 , 𝑃2 ) = (8 + 3 )
5 𝑃1
38
2 𝑃1
𝑥22 (𝑃1 , 𝑃2 ) = (3 + 8 )
5 𝑃2
3 𝑃2 3 𝑃2
(3 + 5 ) + (8 + 3 ) = 11
10 𝑃1 5 𝑃1
𝑃 ∗
(𝑃2 ) = 1,606
⇒ { 𝑃1 ∗
(𝑃1 ) = 0,623
2
𝑷 ∗
→ Loi de Walras (𝑷𝟐 ) prix d’équilibre sur le marché du bien 2.
𝟏
∗
3 3 ∗
𝑥11 = ( + 1,606) = 3,309 𝑥12 = 4,808
{ 2 5
∗ ∗
𝑥21 = 7,690 𝑒𝑡 𝑥22 = 3,194
∗ ∗
Les consommations d’équilibre 𝑥11 𝑒𝑡 𝑥12 vérifient l’équation de la courbe des contrats :
169×3,309
= 4,808
66+15×3,309
⇒ Le 1𝑒𝑟 théorème du bien-être est vérifié : dans une économie concurrentielle (CPP), toute
allocation d’équilibre est Pareto-optimale.
𝑃
⇒ L’équation de la droite passant par les dotations initiales de pente −( 1 𝑃 )∗ est 𝑥12 −
2
5 = −0,623(𝑥11 − 3)
∗ ∗
Les quantités 𝑥11 = 3,309 𝑒𝑡 𝑥12 = 4,808 appartiennent à cette droite.
∗
Les consommations d’équilibres pour le second consommateur sont : 𝑥21 =
∗
7,690 𝑒𝑡 𝑥22 = 3,194
Par conséquent on a :
𝑈 (𝑥 ∗ , 𝑥12
∗ ) ∗
= 4,156 𝑒𝑡 𝑈2 (𝑥21 ∗ )
, 𝑥22 = 5,411
{ 1 11∗ ∗ ∗ ∗
𝑈1 (𝑥21 , 𝑥22 ) = 4,156 𝑒𝑡 𝑈2 (𝑥11 , 𝑥12 ) = 3,842
∗ ∗ ∗ ∗ )
Les allocations d’équilibre (𝑥11 , 𝑥12 , 𝑥21 , 𝑥22 sont donc équitables.
c) les utilités procurées aux deux consommateurs par les dotations initiales sont
respectivement :
Les deux conditions pour que les optima soient individuellement rationnels sont donc :
Ce qui nous donne approximativement : 3,15 < 𝑥11 < 3,32 𝑒𝑡 4,673 < 𝑥12 < 5
𝑋12 𝑂2
𝑋21 Courbe des contrats
𝑊12 = 5
∗
𝑋12 = 4,808
4,613
𝑃1∗
𝑃2
= 0,623
𝑋11
𝑂1
Droite de budget 𝑋22
40
CHAPITRE 3 : L’OPTIMUM ECONOMIQUE
Une allocation réalisable est optimum de Pareto (maximum ophélimité) s’il n’est pas
possible d’améliorer la situation d’un agent sans détériorer celle d’au moins un autre.
Une allocation x est Pareto optimale ou Pareto-efficace (efficiente), s’il n’existe aucune
autre allocation réalisable x’ telle que l’utilité 𝑼𝒊 (𝒙𝒊 ′ ) procurée par le panier de
consommation pour cette allocation soit supérieur ou égale à l’utilité 𝑼𝒊 (𝒙𝒊 ) procurée par
le panier de consommation correspondant à l’allocation x pour tous les agents i, et
strictement supérieur pour au moins l’un d’entre eux.
2 𝑂2
𝑥𝐴
𝑥𝐵 𝑰𝟏
𝑰′𝟏
𝑰′𝟐
𝑰𝟐
W
𝑂1
Dans la boite d’Edgeworth, une allocation réalisable est Pareto-optimale (au sens strict), si
aucune allocation (réalisable) x’ vérifie 𝒙′𝒊=𝟏,𝟐 ≳ 𝒙𝒊=𝟏,𝟐 et 𝒙′𝒊 ≳ 𝒙𝒊 pour un agent.
41
- Les TMS des deux agents sont égaux
- L’allocation est réalisable
Max 𝑈1 (𝑥11 , 𝑥1 2 )
̅
𝑈2 (𝑥21 , 𝑥2 2 ) ≥ 𝑈
𝑆 { ∑ 𝑥𝑘 𝑖 = ∑ 𝑤𝑘 𝑖
𝐶
𝑥11 + 𝑥1 2 = 𝑤11 + 𝑤1 2 𝑒𝑡 𝑥21 + 𝑥2 2 = 𝑤21 + 𝑤2 2
Remarques
La courbe des contrats est le lieu géométrique des points de tendance des Courbes
d’indifférences de deux consommateurs.
A partir d’un point de la courbe des contrats, il n’est pas possible d’améliorer la situation d’un
consommateur sans détériorer celle de l’autre. Elle est également appelée l’ensemble de Pareto.
42
2 𝑂2
Courbe de
Contrats
Noyau
𝑂1
En partant de la situation initiale (a), les deux consommateurs peuvent procéder à une
négociation pour atteindre un des points sur la courbe des contrats appartenant à la région
d’avantage mutuel. Les points appartiennent au noyau ou cœur de l’économie. On entend par
cœur ou noyau d’une économie, l’ensemble des échanges acceptables par tous les
consommateurs à partir de leur dotation initiale. Ainsi le noyau d’une économie est une partie
de la courbe des contrats.
3-Theoremes du bien-être
Si (𝑷∗ , 𝒙∗ ), avec 𝑷∗ , le vecteur des prix et 𝒙∗ l’allocation des biens, est un équilibre
concurrentiel, alors 𝒙∗ est un optimum de Pareto
Implication
43
assure une répartition efficace des richesses), à une situation d’équité (fonction de dotation
initiale).
Soit 𝒙∗ une allocation Pareto optimale. Si les préférences des individus sont
convexes, alors il existe un vecteur de prix 𝑷∗ et une allocation initiale 𝒙∗ tels que
(𝑷∗ , 𝒙∗ ) soit un équilibre.
Implication
→ Ce théorème suppose que le planificateur possède une information parfaite sur l’économie
et notamment sur les préférences et les caractéristiques des agents.
Les optima de Pareto sont des solutions d’un problème de maximisation d’une » fonction de bien-
être social », 𝑾(𝒙). Cette fonction représente le bien-être de la société qui compose l’économie. Elle
représente la satisfaction que l’ensemble des agents (ou le planificateur qui les représente) retirent
d’une allocation.
utilités individuelles mesuré par l’utilité. Les paramètres 𝜶𝒊 représentent le poids relatif aux
invendus i dans la fonction de bien-être social, 𝑾(𝒙).
Ceci signifie qu’un planificateur central peut « choisir » le poids, déterminer l’allocation
optimale correspondante et les décentralisés. Le choix des poids peut permettre d’introduire
de l’équité dans le critère parétien.
4-Optimum social
Si les fonctions d’utilité sont continues, croissantes et concaves, 𝒙∗ est une solution de
premier rang :
44
2
𝑀𝑎𝑥𝑥 (𝑥, 𝛼) = ∑ 𝛼𝑖 𝑈𝑖 (𝑥 𝑖 )
1
Consommateur 1
𝜕𝑈1 (𝑥 1) )
𝜕𝑥11 𝜆1 Le multiplicateur de Lagrange
1 = est indépendant ** des individus
𝜕𝑈1 (𝑥 ) 𝜆2
1
𝜕𝑥2
La recherche d’un optimum social réalisable revient à maximiser la fonction d’utilité collective
sous la contrainte définie par l’ensemble des utilités sociales accessibles.
𝑃1 𝑃2
𝑃3
𝑶 Q
La frontière de l’ensemble des possibilités des utilités sociales est optimale au sens de Pareto.
→ Tout point de cette frontière est optimum de premier rang. Seules contraintes des
planificateurs : ressources et technologie.
→ Si toute contrainte s’ajoute (taxe substitution) le planificateur ne peut se fixer comme tout
autre option atteignable un optimum de second rang ou 𝟐𝒏𝒅 best.
45
Si *** donc l’option de Pareto, tout autre optimum obtenu compte tenu des contraintes de
l’économie est un optimum de 2𝑒𝑚𝑒 rang ou 2𝑛𝑑 best.
Un optimum de 2𝑛𝑑 rang ou
→ Tâtonnement Walrasien 2𝑛𝑑 best, 2𝑒𝑚𝑒 meilleure
solution est obtenu lorsque
→ Equilibre des allocations de Pareto l’optimum de Pareto ne peut
être atteint
→ Condition d’équilibre d’une économie d’échange
Ophélimité : utilité subjective retirée de l’utilisation d’un bien dans des circonstances
données (subjectivement et individuellement).
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