Cours Bounadi Theorie de Consommateur

ROYAUME DU MAROC
INSTITUT AGRONOMIQUE ET VÉTÉRINAIRE HASSAN II – RABAT

DÉPARTEMENT DES SCIENCES HUMAINES
Microéconomie
La contrainte budgétaire
Enseignante responsable : Imane BOUNADI

i.bounadi@iav.ac.ma
Le problème économique ?
Besoins Ressources
illimités rares
Théorie économique du Producteur
Le producteur se trouve confronté à différents choix:

- Que produire ?
- Avec quelle combinaison productive ?
- Quelles quantités produire ?
Avec un objectif : de maximisation de profit (minimisation des coûts)

Théorie économique du consommateur
« Un consommateur rationnel choisit le meilleur panier de

biens parmi ceux qu’il peut acquérir »
CONCEPT DE LA CONTRAINTE
BUDGETAIRE
• Le panier de biens composé de deux biens : (x1, x2)
• Leurs prix sont respectivement p1 et p2
• le revenu du consommateur m.
Les dépenses correspondantes :

p1x1 + p2x2 ≤ m
La Contrainte budgétaire
Les paniers accessibles au consommateur sont ceux

dont le coût est inférieur ou égal à m.
 Nous les appelons : Ensemble budgétaire du

consommateur
Ensemble budgétaire
L’ensemble budgétaire est l’ensemble des paniers de

biens qu’un consommateur peut acheter pour des prix
et un revenu donnés.
S’il y a n biens dans l’économie, dont les prix sont notés p1,…, pn
et si le revenu du consommateur est noté m, l’ensemble
budgétaire, EB, est donné par :
𝐸𝐵 = 𝑥1 , … , 𝑥𝑛 ∈ 𝒩 ∶ 𝑝1 𝑥1 + ⋯ + 𝑝𝑛 𝑥𝑛 ≤ 𝑚
« La contrainte budgétaire signifie que le montant que le

consommateur dépense pour les deux biens ne peut excéder le
budget total dont il dispose »
PROPRIETES DE L’ENSEMBLE
BUDGETAIRE
La droite de budget
Cadre d’analyse statique : on s’intéresse plutôt à la frontière
de l’ensemble du budget
p1x1 + p2x2 = m
La droite du budget
La droite de budget
La droite de budget délimite les paniers de biens qu’un

consommateur peut acheter étant donné les prix et son
revenu (ou budget) qu’il est supposé dépenser entièrement.
La droite de budget
La droite de budget est la frontière (supérieure) de l’ensemble

budgétaire.
D𝐵 = 𝑥1 , … , 𝑥𝑛 ∈ 𝒩 ∶ 𝑝1 𝑥1 + ⋯ + 𝑝𝑛 𝑥𝑛 = 𝑚
La droite de budget
En transformant l’équation : p1x1 + p2x2 ═ m
𝑚 𝑝1
On obtient : x2 = − x1
𝑝2 𝑝2
Interprétation ?
La Pente de la droite du budget
Interprétation économique :
La pente de la droite de budget mesure le taux auquel le marché
est prêt à substituer le bien 1 au bien 2 :
Pour consommer une unité supplémentaire de bien 1, il faut

renoncer à la consommation p1/p2 unités du bien 2.
 Coût d’opportunité
La Pente de la droite du budget
Autre Interprétation :
Il s’agit de la valeur relative du bien 1 par rapport au bien 2 ( prix
relatif point de vue marché).
Exemple :
𝑝1
𝑝1 = 5 , 𝑝2 = 1 ⇒
𝑝2
= 5
Une unité du bien 1 vaut 5 unités du bien 2 (marché)
STATIQUE COMPARATIVE DE LA D.B
Statique comparative de la D.B
p1x1 + p2x2 ═ m : la droite de budget
- Quand les prix et les revenus varient, l’ensemble budgétaire

se modifie également.
Comment ces changements affectent-ils la droite de

budget ?
1. Augmentation du revenu
𝑚 𝑝1
Partons de l’équation : x2 = − x1
𝑝2 𝑝2
Considérons : m→ m’ > m
 Accroissement du revenu augmente l’ordonnée à l’origine

mais n’affecte pas la pente de la droite.
- Graphiquement…
Effet de l’augmentation du revenu sur la
droite de budget
𝑥2
𝑚′
𝑝2
𝑚
𝑝2
𝑝
Pente = - 𝑝1
2
𝑚 𝑚′ 𝑥1
𝑝1 𝑝1
Statique comparative de la D.B
Que se passe-t-il en cas de variation des prix ?

2. Augmentation du prix
• Considérons une augmentation du prix p1, le prix p2 et le

revenu restant inchangés (Ceteris paribus).
2. Augmentation du prix
Partons de :
𝑚 𝑝1
x2 = − x1
𝑝2 𝑝2
Considérons : 𝑝′1 > 𝑝1
 Cette hausse de p1 ne modifie pas l’ordonnée à l’origine

mais la pente de la droite est plus forte
Effet de l’augmentation du prix du bien
1 sur la droite de budget
𝑥2
𝑚
𝑝2
𝑝
Pente = - 𝑝1
2
𝑝′1
Pente = - 𝑝2
𝑚 𝑚 𝑥1
𝑝′1 𝑝1
Augmentation du prix des deux biens
Exemple :
Supposons que les deux prix doublent. Que se passe-t-il ?
Algébriquement ?
Graphiquement ?
Variation du prix des deux biens
Partons de :
p1x1 + p2x2 ═ m
- Et que les deux prix soient multipliés par un facteur t :

t p1x1 + t p2x2 ═ m

p1x1 + p2x2 ═ m / t
Variation du prix des deux biens et du revenu
Par conséquent si :
t p1x1 + t p2x2 ═ t m
 la droite de budget reste inchangée: absence d’illusion

monétaire.
Taxe, subvention et quota
Certains instruments de politique économique affectent la

contrainte budgétaire du consommateur :
1. Taxe à l’unité
2. Taxe sur la valeur
3. Subvention / Taxe forfaitaire
4. Quota / rationnement
 Changement du prix à la consommation (modification de la

pente et position de la droite du budget)
Application
Un consommateur dispose mensuellement d’un revenu R0 qu’il
dépense pour acheter des biens X et Y (respectivement: en
quantités x et y, et aux prix Px et Py)
A cause d’une décision du gouvernement, le consommateur ne peut

pas consommer mensuellement plus de xm biens X.
1. Représenter la droite de budget de ce consommateur reflétant
le rationnement sur la consommation de bien X.
2. Est-il possible que cette décision du gouvernement ne concerne
pas ce consommateur ?
ROYAUME DU MAROC
Microéconomie
Les préférences du consommateur

i.bounadi@iav.ac.ma
Quelques points de cadrage
Deux biens sont considérés comme étant distincts dès qu’ils

diffèrent du point de vue:
• De leur caractéristique physique

• Du lieu et date de disponibilité
• Des circonstances sous lesquels ils sont disponibles
« La relation de préférence »
On appelle relation de préférence définie sur

l’ensemble des paniers de n biens, la relation binaire
qui incarne l’expression des préférences d’un
consommateur (goût) entre toute paire de paniers de
biens.
Face à deux paniers de consommation X et Y, le consommateur
peut les classer selon ses goûts.
X = (x1, x2) et Y = (y1, y2)
𝑋 ≻ 𝑌: il préfère strictement X à Y.
𝑌 ≻ 𝑋: il préfère strictement Y à X.
𝑋 ∼ 𝑌: il est indifférent entre les deux paniers.
𝑋 ≿ 𝑌 : il préfère faiblement X à Y.
Ces relations de préférence ne sont pas des concepts indépendants
!
Exemple :
Si 𝑋 ≿ 𝑌 et 𝑌 ≿ 𝑋
𝑋 ∼𝑌
Hypothèses sur les préférences
« Axiomes » de la théorie du consommateur :
a) La relation de préférence est une relation complète .

∀ 𝑋, 𝑌, on a soit 𝑋 ≿ 𝑌, soit 𝑌 ≿ 𝑋, soit 𝑋 ∽ 𝑌
b) La relation de préférence est réflexive .
∀𝑋 , 𝑋≿𝑋
c) La relation de préférence est transitive
𝑋 ≿ 𝑌 et 𝑌 ≿ 𝑍  𝑋 ≿ 𝑍
Courbes d’indifférence
Les courbes d’indifférences permettent une représentation

graphique des préférences.
Ensemble faiblement préféré et Courbe
d’indifférence
Ensemble faiblement préféré

𝑥2
𝑥𝐴2 A
𝑥𝐴1 𝑥1
Courbe d’indifférence
Une courbe d’indifférence est un ensemble de paniers de

biens dont la consommation apporte un même niveau de
satisfaction à un consommateur particulier.
Propriété :
« Les courbes d’indifférences correspondant à des niveaux de

satisfaction différents ne peuvent se couper ».
Exemples de préférences
Substituts parfaits
• Les deux biens sont parfaitement équivalents pour le

consommateur. Ce qui compte pour lui est la quantité totale
contenue dans le panier.
Substituts parfaits
Exemple : le choix entre des crayons rouges et bleus.
Prenons le panier A = (10,10)
B = (5,5)
Crayons
C = (15,15)
Bleus
Pente = -1
B A C Crayons
rouges
Compléments parfaits
• Les compléments parfaits sont des biens qui sont

consommés ensemble dans des proportions fixes.
• Exemple !
Exemple typique des souliers !
S.
Gauches
courbes d’indifférence
S. Droits
Un bien indésirable
• Un bien indésirable est un bien que le consommateur n’aime

pas.
• Exemple!
Un bien indésirable
Exemple : les navets dans un couscous!
Navet
Carotte
Un bien neutre
• Un bien neutre est un bien qui n’influence pas la satisfaction

du consommateur.
• Exemple !
Un bien neutre
Exemple : Menu cantine (Plat du jour / Jus)
Jus
X = (100,2)
Y = (150,2)
100 150 Viande

Préférences normales
Hypothèses supplémentaires  définir une allure normale des

courbes d’indifférence.
Hypothèse 1 : La monotonicité des préférences
C.à.d. Tous les biens sont désirables et aucun point de

saturation ne peut paraître.
Implication :
(x1 +ε, x2) ≻ (x1, x2) ; (x1, x2 +ε) ≻(x1, x2)
(x1 +ε, x2 + ε) ≻ (x1, x2)
Donc, si Δ x1 > 0,
(x1+ Δ x1, x2+ Δ x2) ~ (x1, x2)  Δ x2 < 0

Δ 𝑥1
 <0
Δ 𝑥2
 Les courbes d’indifférences sont décroissante

Hypothèse 2 : La convexité
 L’ensemble des paniers faiblement préférés est convexe.

Taux marginal de substitution (TMS)
Le taux marginal de substitution entre deux biens est une mesure

des proportions dans lesquelles un consommateur est prêt à
échanger un bien contre un autre sans modifier son niveau de
satisfaction
Sur les courbes d’indifférences?
Le TMS est le nom donné à la pente de la courbe d’indifférence.

Explication :
Δ x1 quantité retirée ; Δ x2 quantité additionnelle
Δ 𝑥2
mesure le taux auquel le consommateur accepte de substituer
Δ 𝑥1
le bien 2 au bien 1.
Δ𝑥
A mesure que Δ x1 se réduit, Δ 𝑥2 tend vers la pente de la courbe d’indifférence
1
𝑥2
Et on aura alors :
∆𝑥
Pente = 2 = TMS
∆𝑥1
∆𝑥2
∆𝑥1
𝑥1
Variation du TMS
Pour décrire le comportement du TMS il est indispensable de
spécifier avant la forme des courbes d’indifférence.
Exemple :
- Substituts parfaits ?
- Bien neutre?
Variation du TMS
- Hypothèse de monotonicité :
 les courbes d’indifférence doivent avoir une pente négative.
- Hypothèse de convexité :
 taux marginal de substitution décroissant
ROYAUME DU MAROC
Microéconomie
La fonction d’Utilité

i.bounadi@iav.ac.ma
La fonction d’utilité
O Lafonction d’utilité est la traduction

numérique des préférences.
O Une fonction d’utilité est une façon d’attribuer

une valeur aux différents paniers de
consommation.
O Cette fonction doit attribuer une valeur plus

élevée à un panier qui est plus désirable
qu’un autre.
O La fonction d’utilité attribue une valeur relative d’un

panier par rapport à un autre.
O C’est un concept ordinal : la seule chose qui

compte, c’est le classement des paniers.
Exemple :
Si on a 𝐴 ≻ 𝐵 ≻ 𝐶, les trois fonctions d’utilité U, V, W

représentant ces mêmes préférences :
U V W
A 3 17 -1
B 2 10 -3
C 1 0.01 -4
 La fonction d’utilité n’est donc pas unique
Principe important :
 Si U est une fonction d’utilité ordinale qui représente

les préférences d’un individu, toute transformation
monotone croissante de U représentera toute aussi
bien ces préférences.
Utilité Cardinale
O On considère que la valeur de la fonction d’utilité
pour un panier mesure la satisfaction que tire le
consommateur de ce panier.
Exemple :
U(X) = 2 U(Y), (avec U(Y) > 0)
 Le consommateur aime deux fois plus X que Y.
Comment construire une
fonction d’utilité?
Peut-on toujours trouver une fonction d’utilité pour
représenter les préférences ?
Généralement nous pouvons trouver une fonction

d’utilité qui représente les préférences « normales ».
Et sur la carte d’indifférence?
Quelques exemples de fonctions
d’utilité…
O A partir d’une fonction d’utilité 𝑢(𝑥1 , 𝑥2 ) il est facile

de tracer les courbes d’indifférence :
Elles correspondent à tous les paniers qui donnent le

même niveau de satisfaction et donc la même valeur
d’utilité 𝑈0 .
Les substituts parfaits
O A titre provisoire nous proposons :

U (x1, x2) = x1 + x2
- Cette fonction d’utilité est-elle correcte ?
O Les courbes d’indifférence correspondent à :

𝐼𝑈0 = 𝑥1 , 𝑥2 ⎹ 𝑥1 + 𝑥2 = 𝑈0
Substituts parfaits
A = (10,10)
Crayons
B = (5,5)
Bleus
Courbes d’indifférence C = (15,15)
Pente = -1
B A C Crayons
rouges
O De façon générale :
𝑈 𝑥1 , 𝑥2 = 𝑎𝑥1 + 𝑏𝑥2
Avec a>0 et b>0

les courbes d’indifférence sont données par :
𝐼𝑈0 = 𝑥1 , 𝑥2 ⎹ 𝑎𝑥1 + 𝑏𝑥2 = 𝑈0

𝑈0 𝑎
= 𝑥1 , 𝑥2 ⎹ 𝑥2 = − 𝑥
𝑏 𝑏 1
Avec une pente de – a/b et les ordonnées à l’origine :
𝑈0
𝑥1 = 0 ⇒ 𝑥2 =
𝑏
𝑈0
𝑥2 = 0 ⇒ 𝑥1 =
𝑎
Les compléments parfaits
La fonction d’utilité pour des compléments parfaits
a par conséquent la forme :
U 𝑥1 , 𝑥2 = 𝑚𝑖𝑛 𝑥1 , 𝑥2
L’exemple des souliers évoque le cas où le

consommateur combine les deux biens dans un
rapport de 1 pour 1.
O De façon générale :
𝑥1 𝑎
= ⇒ U 𝑥1 , 𝑥2 = 𝑚𝑖𝑛 𝑎𝑥1 , 𝑏𝑥2
𝑥2 𝑏
avec a>0 et b>0 (proportions fixes)

Les préférences de Cobb-
Douglas
O Les préférences Cobb-Douglas constituent

l'exemple classique des courbes d'indifférences
d'allure normale.
O la fonction d'utilité Cobb-Douglas est du type :
𝑈 𝑥1 , 𝑥2 = 𝑥 𝑐 1 . 𝑥 𝑑 2
Les préférences de Cobb-
Douglas
Remarque :
- Une transformation monotone de la fonction d'utilité

Cobb- Douglas représente exactement les mêmes
préférences.
Déterminer les C.I. à partir d’une
fonction d’utilité
O Considérons la fonction d’utilité
𝑢 𝑥1 , 𝑥2 = 𝑥1 𝑥2
Comment se présentent les Courbes d’indifférence ?

Déterminer les C.I. à partir d’une
fonction d’utilité
O Considérons la fonction d’utilité
v 𝑥1 , 𝑥2 = 𝑥12 𝑥22
Comment se présentent les Courbes d’indifférence ?

Utilité marginale
Considérons un individu qui consomme un panier
de biens (𝑥1 , 𝑥2 ).
Quelle est la variation d’utilité de cet individu s’il

reçoit un peu plus de bien 1 ?
 Ce taux de variation est appelé utilité marginale

du bien 1.
L’utilité marginale
O Définition :
L'utilité marginale du bien 1 est le taux de
variation d'utilité lorsqu'un individu qui consomme
un panier de bien (x1, x2) reçoit un peu plus de
bien 1.
Remarque
O La valeur de l’utilité marginale dépend de la valeur de

l’utilité.
 L’utilité marginale n’a en elle-même aucun contenu

comportemental.
Utilité marginale et TMS
Considérons une situation où le consommateur
substitut Δx1 en Δx2 :
Δx1  ΔU = Um1 Δx1 :
+
Δx2  ΔU =Um2 Δx2
 ΔU = Um1 Δx1 + Um2 Δx2 = 0
O Nous avons alors :
Δ𝑥2 𝑈𝑚1
O ΔU = 0  = TMS2,1 = -
Δ𝑥1 𝑈𝑚2
Utilité marginale et TMS
TMS : quelques précisions
- Le taux marginal de substitution du bien 2 par la bien 1

- Le taux marginal de substitution du bien 1 au bien 2
 Le bien 2 est le bien remplacé
 Le bien 1 est le bien remplaçant

Remarques
O Le signe algébrique du TMS est négatif.

- Par convention on considère souvent le TMS
comme la valeur absolue du ratio.
O Le TMS ne dépend pas de la fonction d’utilité
retenue :
Loi de l’Um décroissante
1ère Loi de Gossen
S : point de saturation
- A partir de ce point l’U

diminue et l’Um devient
négative.
- D’où l’hypothèse de
décroissance de l’utilité
marginale.
ROYAUME DU MAROC
Microéconomie
Le choix du consommateur

i.bounadi@iav.ac.ma
Choix du consommateur
O Le consommateur est un agent économique
rationnel :
 s’il cherche à obtenir le maximum de satisfaction

du revenu dont il dispose,
 s’il cherche à rendre minimum le revenu
nécessaire pour obtenir un niveau donné de
satisfaction.
= Recherche d’optimum sous contraintes
Problème du choix du
consommateur
Le choix optimal
O Quel panier choisir ?
Bien 2
x2max  Panier optimal
E*
 U=20
U=10
U=5

x1max
Bien 1
L’optimum du consommateur
Le panier ou Choix optimal E(x1*, x2*) correspond
à l’utilité la plus élevée possible (U*) qu’il peut
atteindre étant donné son revenu.
1. E est sur la droite de budget : p1x1* + p2x2*= m

2. E est le point de tangence entre une courbe
d’indifférence et la droite de budget.
Résolution algébrique :
 Egalité des pentes en valeur absolue

Le panier optimal du consommateur vérifie :

Panier optimal
Fonctions de demande
Exception 1 : Courbes d’indifférence non-
convexes
Exception 2 : TMS indéfini
La demande du consommateur
O Les quantités optimales des deux biens 1 et 2

pour des prix et un revenu donnés constituent :
panier demandé par le consommateur.
O Fonction de demande :
x1(p1, p2, m) et x2 (p1, p2, m)
Quelques exemples !
Substituts parfaits
Nous avons :
𝑈 𝑥1 , 𝑥2 = 𝑎𝑥1 + 𝑏𝑥2
D’où :
𝑎
Um1 = a, Um2 = b  TMS = -
𝑏
Substituts parfaits
• Pour ce type de préférence le TMS est
constant.
Prenons le cas simple : a =b= 1
• La droite de budget :
𝑝1
p1x1 + p2x2 = m  la pente = -
𝑝2
Quel est l’optimum du consommateur pour ce

type de biens ?
Substituts parfaits
O Reprenons l’exemple des crayons rouges et
bleus :
Substituts parfaits
𝒑𝟏
Cas 1 : >1
𝒑𝟐
Substituts parfaits
𝒑𝟏
Cas 2 : <1
𝒑𝟐
Substituts parfaits
𝒑𝟏
Cas 3 : = 1
𝒑𝟐
tout point tel que :

p1x1 + p2x2 = m
Substituts parfaits
La fonction de demande du bien 1 :
La demande du bien 2 est symétrique !

Résolution algébrique :
Le consommateur achète la même quantité de x1 et x2 :

𝑚
 x1 = x2 = x =
𝑝1+𝑝2
Les biens neutres et les biens
indésirables
Pour les deux cas, le consommateur ne va acheter que

le bien qu’il apprécie.
Donc si bien 1 est un bien désirable et le bien 2 un bien

indésirable ou neutre les fonctions de demande :
x1 = m/p1 et x2 = 0
Les préférences concaves
Le choix optimal pour ce type de préférences sera

TOUJOURS une solution de coin !!
Problème du
consommateur
Fonction d’Obj. Contraintes

Résolution : Maximisation
sous contrainte
O Trouver un extremum sous contrainte qui se
formule ainsi :
max 𝑈 = 𝑈(𝑥, 𝑦)
Sous contraintes m = 𝑝𝑥 𝑥 + 𝑝𝑦 𝑦
Résolution : Maximisation
sous contrainte
O Par méthode géométrique (graphique) :
condition d’équilibre.
O Par la méthode de substitution : passage

d’un problème sous contraintes à un
problème sans contraintes.
O Par la méthode du multiplicateur de

Lagrange
Les préférences Cobb-Douglas
O Comment trouver les fonctions de demande?
𝑢 𝑥1 , 𝑥2 = 𝑥1𝑐 𝑥2𝑑
Application

Cours Bounadi Theorie de Consommateur

Transféré par

Informations du document

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Cours Bounadi Theorie de Consommateur

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

ROYAUME DU MAROC

INSTITUT AGRONOMIQUE ET VÉTÉRINAIRE HASSAN II – RABAT

Enseignante responsable : Imane BOUNADI

Le producteur se trouve confronté à différents choix:

Avec un objectif : de maximisation de profit (minimisation des coûts)

« Un consommateur rationnel choisit le meilleur panier de

• Leurs prix sont respectivement p1 et p2

Les dépenses correspondantes :

Les paniers accessibles au consommateur sont ceux

 Nous les appelons : Ensemble budgétaire du

L’ensemble budgétaire est l’ensemble des paniers de

« La contrainte budgétaire signifie que le montant que le

La droite de budget délimite les paniers de biens qu’un

La droite de budget est la frontière (supérieure) de l’ensemble

En transformant l’équation : p1x1 + p2x2 ═ m

Pour consommer une unité supplémentaire de bien 1, il faut

p1x1 + p2x2 ═ m : la droite de budget

- Quand les prix et les revenus varient, l’ensemble budgétaire

Comment ces changements affectent-ils la droite de

 Accroissement du revenu augmente l’ordonnée à l’origine

Que se passe-t-il en cas de variation des prix ?

• Considérons une augmentation du prix p1, le prix p2 et le

Considérons : 𝑝′1 > 𝑝1

 Cette hausse de p1 ne modifie pas l’ordonnée à l’origine

- Et que les deux prix soient multipliés par un facteur t :

 la droite de budget reste inchangée: absence d’illusion

Certains instruments de politique économique affectent la

 Changement du prix à la consommation (modification de la

A cause d’une décision du gouvernement, le consommateur ne peut

Les préférences du consommateur

Enseignante responsable : Imane BOUNADI

Deux biens sont considérés comme étant distincts dès qu’ils

• De leur caractéristique physique

On appelle relation de préférence définie sur

X = (x1, x2) et Y = (y1, y2)

« Axiomes » de la théorie du consommateur :

a) La relation de préférence est une relation complète .

Les courbes d’indifférences permettent une représentation

Ensemble faiblement préféré

Une courbe d’indifférence est un ensemble de paniers de

« Les courbes d’indifférences correspondant à des niveaux de

• Les deux biens sont parfaitement équivalents pour le

• Les compléments parfaits sont des biens qui sont

• Un bien indésirable est un bien que le consommateur n’aime

• Un bien neutre est un bien qui n’influence pas la satisfaction

Exemple : Menu cantine (Plat du jour / Jus)

100 150 Viande

Hypothèses supplémentaires  définir une allure normale des

Hypothèse 1 : La monotonicité des préférences

C.à.d. Tous les biens sont désirables et aucun point de

(x1+ Δ x1, x2+ Δ x2) ~ (x1, x2)  Δ x2 < 0

 Les courbes d’indifférences sont décroissante

 L’ensemble des paniers faiblement préférés est convexe.

Le taux marginal de substitution entre deux biens est une mesure

Sur les courbes d’indifférences?

Le TMS est le nom donné à la pente de la courbe d’indifférence.

Δ x1 quantité retirée ; Δ x2 quantité additionnelle

Enseignante responsable : Imane BOUNADI

O Lafonction d’utilité est la traduction

O Une fonction d’utilité est une façon d’attribuer

O Cette fonction doit attribuer une valeur plus

O La fonction d’utilité attribue une valeur relative d’un

O C’est un concept ordinal : la seule chose qui

Si on a 𝐴 ≻ 𝐵 ≻ 𝐶, les trois fonctions d’utilité U, V, W