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Microéconomie 1

La théorie du consommateur

Professeur:
Mme A. ISMAILI

2016-2017
PLAN DE LA MATIERE

Chapitre 1: Le comportement du consommateur

Chapitre 2: L’équilibre du consommateur

Chapitre 3: La fonction de la demande

A.ISMAILI
Chapitre 1: Le comportement du consommateur

Introduction
 En microéconomie, le consommateur est un agent rationnel:
 Il vise à maximiser son utilité ou sa satisfaction par la
consommation de biens/services
 Il veille à ce que ses dépenses ne dépassent son revenu

Les choix de consommation du consommateur dépendent donc


de ses préférences et de sa contrainte budgétaire
Chapitre 1: Le comportement du consommateur

Utilité et préférences du consommateur

La notion d'utilité peut être définie comme la satisfaction


procurée par la consommation d’un bien ou d’un service.

Question : comment évaluer le degré d’utilité d’un


consommateur ?
Chapitre 1: Le comportement du consommateur

1. La théorie de l’Utilité cardinale


Développée par 3 économistes : S. Jevons (1871), C. Menger
(1871) et L. Walras (1874)
Ces économistes considèrent que le consommateur est
capable de mesurer ou de quantifier l’Utilité ou la satisfaction
qu’il retire de la consommation d’un bien.

Le consommateur est donc capable d’exprimer par un


nombre la quantité d’utilité issue de la consommation d’une
quantité donnée d’un bien
Chapitre 1: Le comportement du consommateur

Dans le cadre de la théorie de l’Utilité cardinale, les économistes


distinguent « l’Utilité totale » de « l’Utilité marginale »:

a. L’Utilité totale

 C’est la satisfaction totale qu’un consommateur retire de la


consommation des biens et services
 Plus la consommation est élevée, plus l’Utilité totale est élevée
Exemple
Considérons un consommateur qui a le choix entre différents
paniers de deux biens : du Pepsi et des pizzas
Supposons que notre consommateur est capable d’attribuer des
valeurs numériques à l’Utilité totale qu’il retire de la
consommation des deux biens
Chapitre 1: Le comportement du consommateur

UT de la consommation de Pepsi et Pizza

Quantité (X) UT Pepsi UT Pizza


0 0 0
1 50 75
2 88 117
3 121 153
4 150 181
5 175 206
6 196 225
7 214 243
Chapitre 1: Le comportement du consommateur

b. L’utilité marginale (Um)

L’Utilité marginale d'un bien est l'utilité qu'un consommateur


retire de la consommation d'une unité supplémentaire de ce
bien.

L’Utilité marginale est la variation de l’utilité totale résultant


du supplément d’utilité totale attribuable à la dernière unité
consommée d’un bien.
Chapitre 1: Le comportement du consommateur

Travail à faire
Calculer UT et Um de la consommation de Pizza
et de Pepsi
Représenter sur le même graphique les deux
courbes relatives à UT et l’Um de la consommation
de pizza
X et Y Utx Uty
1 75 150
2 115 240
3 150 300
4 183 345
5 214 387
6 244 424,5
7 270 460,5
8 294 492
9 315 522
10 334 537
Habituellement, ce consommateur consacre son budget à
l’achat de 3 unités de X et 6 unités de Y,
1. Quelle est l’utilité que le consommateur retire de la
consommation habituelle des deux biens?
2. Calculez l’utilité marginale de X et de Y
3. La loi de l’utilité marginale décroissante est-elle vérifiée pour
les biens X et Y?
4. Calculez l’utilité que le consommateur retire en consacrant
tout son budget à l’acquisition de Y sachant que: R=120,
PX=10 et Py=15
2. L’utilité ordinale :
Application :
On a proposé à un individu 5 paniers différents constitués de x quantités de
nourritures et y quantités de vêtements. Cet individu a classé ces paniers selon
l’ordre de préférence suivant :

Panier Nourriture Qx Vêtements Qy Ordre de


classement
A 30 40 1 rang
B 20 30 2
C 10 50 2
D 40 20 2
E 10 20 3
Faites un graphique qui représente ces paniers de consommation

Qy

Qx
L’utilité et les rangements par ordre de préférence se contente de déterminer l’ordre
de préférence du consommateur sans mesurer le niveau d’utilité. Face à deux biens
A et B, le consommateur peut toujours dire:
Qu’il préfère A à B car l’utilité de A est supérieur à celle de B
Qu’il préfère B à A car l’utilité de B est supérieur à celle de A
Que A et B lui sont indifférents.

Il peut donc ranger A et B par ordre de préférence (A est le premier, B le deuxième


ou l’inverse). Si A et B sont indifférents, ils ont le même rang.

Il s’agit donc d’un classement ordinal caractérisé par deux relations: préférence et
indifférence.
Principe de l’utilité ordinale:

L’utilité ordinale s’appuie sur les mathématiques des


ensembles dont voici les rudiments de base. Une relation R dans
un ensemble E est un préordre si elle est réflexive et transitive:
Transitive: pour tout X, Y et Z appartenant à E, si XrY et YrZ donc
XrZ
Réflexive: pour tout X appartenant à E, X est en relation avec X
(XrX).

Par hypothèse, les consommateurs doivent être capables de


classer selon un ordre de préférence tous les biens. On dit
qu’une fonction d’ordre de préférence est une fonction de
préordre total, elle est donc réflexive et transitive.
Définition de la courbe d’indifférence:

………………………………………………………………………………………………………
…………………………………..
Les caractéristiques de la courbe
•Tout panier situé à droite d’une courbe d’indifférence est préféré à
tout autre panier situé sur cette courbe ;
•Le consommateur rationnel va choisir le panier de biens pour lequel
il aura la courbe d’indifférence la plus élevé ;
•Plus les courbes d’indifférences sont éloignées de l’origine plus elles
procurent un niveau élevé de satisfaction ;
•Sachant que l’utilité totale est définie comme la satisfaction totale
procurée par la consommation des quantités X d’un bien, si A et B
sont deux paniers qui appartiennent à la même courbe
d’indifférence alors on aura : Ut (A)= Ut (B)
Les propriétés des courbes d’indifférences :

• Les courbes d’indifférence sont décroissantes: lorsque l’on


augmente la quantité X, il est nécessaire de réduire la quantité Y
pour maintenir constant le niveau d’utilité;
•Les courbes d’indifférence sont convexes orientées vers l’origine:
le consommateur cherche toujours à obtenir une quantité d’un
bien en échange d’une quantité d’un autre bien. Ainsi, la
compensation d’un des biens par rapport à l’autre devient infinie
quant la consommation initiale du premier bien tend vers 0.
•Les courbes d’indifférence ne se coupent jamais en raison de la
transitivité des préférences.
•Carte de préférence est une représentation graphique d’un
ensemble de courbes d’indifférence.

•taux marginal de substitution : le (TMS) entre X et Y est le


rapport positif entre la variation de la quantité pour Y que le
consommateur est prêt à céder et la variation de la quantité X
qu’il désire recevoir en contrepartie pour maintenir constant
son niveau de satisfaction.
Autrement dit, le TMS détermine la quantité d’un bien que le
consommateur est prêt à abandonner pour obtenir une unité
supplémentaire de l’autre bien.
Vêtements
A
16

14 TMS = 6 TMS = -  y/  x
12 -6

10 B
1
8 -4
D TMS = 2
6 1
-2 E
4 G
1 -1
2 1

Nourriture
1 2 3 4 5
Calculer les valeurs suivantes:
TMS(A/B), TMS(B/D), TMS(D/E),

Que remarquez-vous?

le taux marginal de substitution est décroissant c’est ce qui


explique la convexité de la courbe d’indifférence.
En effet, le consommateur cherche toujours à obtenir une
quantité d’un bien en échange d’une quantité d’un autre bien.
Ainsi, la compensation d’un des biens par rapport à l’autre
devient infinie quant la consommation initiale du premier bien
tend vers 0.
Remarque:
Dans le cas général, nous considérons que le consommateur
préfère à deux paniers qu’il considère comme équivalents, un «
mélange » de ces deux paniers, mélange formé par une fraction
de l’un et de l’autre, c’est ce qui rejoint l’hypothèse de la
convexité. Or, rien ne permet d’exclure le cas où les courbes
d’indifférence ne seraient pas convexes :
Ce cas n’est nullement aberrant : il peut apparaître lorsque le
consommateur n’aime pas les mélanges des deux biens
considérés . Ainsi il peut préférer détenir du lait ou du café,
mais pas un mélange des deux. Dans ce cas, la courbe
d’indifférence est concave orienté vers le point d’origine. Plus
on s’approche du point d’origine , plus le consommateur est
satisfait
La forme d’une courbe d’indifférence traduit la volonté du
consommateur de substituer un bien à un autre.

Il y a deux cas opposés et intéressants :


substituts parfaits ;
compléments parfaits.
Les préférences du consommateur

Jus de pomme
(verres) 4

Substituts
3 parfaits

Jus d’orange
0 1 2 3 4 (verres)
Les préférences du consommateur

• Compléments parfaits :
– Deux biens sont des compléments parfaits quand
la courbe d’indifférence est en L.

– Par exemple, si un consommateur a une chaussure


gauche et une chaussure droite, le TMS d’une
chaussure gauche (ou droite) supplémentaire est
égal à zéro.
Les préférences du consommateur

Compléments
Chaussures
gauches parfaits
4

0 1 2 3 4 Chaussures droites
Préférences - Exemple

Indiquer en argumentant votre réponse, comment est la courbe


d’indifférence dans les cas suivants:
1. Une cliente préfère le style plus que la performance lors de
son choix d’un modèle de voiture.
2. Un consommateur n’aime pas consommer le bien X mais aime
le bien Y
3. Le consommateur ne se préoccupe pas du tout du bien x et que
sa satisfaction ne dépend que de la quantité consommée de Y
4. Le consommateur aime consommer les biens X et Y séparément
mais pas ensemble.
Cas n°1: la cliente préfère plus le style que la performance
Faible valeur TMS

Style

Est prête à abandonner


beaucoup en performance
pour gagner en style.

Performance
Cas n°1:
dans le cas contraire; la cliente préfère plus la performance que le
style
forte valeur de TMS

Style

Est prête à abandonner


beaucoup en style pour
gagner performance

Performance
Cas n°2: X est indésirable, tandis que Y désirable

Prenons un panier (x,y),si on augmente la quantité de x, il faut


augmenter la quantité de y afin de compenser ce désagrément
(plus de x). La courbe d’indifférence est alors de pense positive;

X
Cas n°3: Y est neutre, tandis que X désirable

Un bien est dit neutre si le consommateur ne s’en préoccupe


pas du tout. Si notre consommateur est neutre vis-à-vis de Y,
cela signifie qu’il ne se préoccupe que de la quantité de X dont
il dispose et ne prête aucune attention à la quantité de Y. Dans
ce cas, les courbes d’indifférence sont des droites verticales.
Cas n°4: Préférence de consommer X et Y séparemment

Y
Dans ce cas, les
préférences sont
concaves et donc plus
on s’approche du
point d’origine, plus
le consommateur est
satisfait

X
Remarque :

TMSy/x = - (dy/dx) = Umx/Umy


Les préférences du consommateur : utilité

• Dans la théorie du consommateur, il n’est pas


nécessaire d’associer à chaque panier de biens
un niveau de satisfaction exprimé en termes
numériques.

• Cependant, il est parfois utile de se servir de


valeurs numériques, en plus du classement de
niveau de satisfaction
 utilité.
Utilité

• Le niveau d’utilité est un nombre qui représente le


niveau de satisfaction qu’un consommateur ressent
en consommant un panier de biens donné.
• La fonction d’utilité est une relation qui associe un
niveau d’utilité à chaque panier de biens.
– Si la fonction d’utilité est U(x,y) = x + 2y
alors, un panier de 8 unités alimentaires (X) et de 3 unités
vestimentaires (Y) donne une utilité de :
14 = 8 + 2(3)
2. Les contraintes budgétaires

• Les préférences ne sont pas le seul facteur


explicatif du comportement du consommateur.
• Les contraintes budgétaires limitent aussi le
choix du consommateur.
La droite de budget

• La droite de budget est l’ensemble des


combinaisons de deux biens tels que les
dépenses totales égalisent le revenu.

• On suppose que le revenu est dépensé


totalement et que l’épargne est nulle.
La droite de budget

• x = quantité alimentaire achetée


• y= quantité vestimentaire achetée
• Px = prix d’une unité alimentaire
• Py = prix d’une unité vestimentaire
Px.x = dépenses alimentaires
Py.y = dépenses vestimentaires
Px.x + Py.y = R (revenu)
La droite de budget : exemple

Panier Aliments Vêtements Revenu


PA = 1 € PV = 2 € R = PAA + PVV

A 0 40 $80
B 20 30 $80
D 40 20 $80
E 60 10 $80
G 80 0 $80
La droite de budget : exemple

Vêtements
A
(R/PV) = 40 V 1 PA
Pente   - -
B A 2 PV
30
10 D
20
20
E
10
G
Aliments
0 20 40 60 80 = (R/PA)
La droite de budget

• Le long de la droite de budget, le consommateur


dépense moins sur un bien et plus sur l’autre.

• La pente de la droite de budget mesure le coût relatif


des produits alimentaires et vestimentaires.

• La pente est l’opposé du rapport des prix des deux biens.

• La pente indique aussi le taux de substitution des deux


biens pour un revenu constant.
La droite de budget

• La droite de budget :
– L’ordonnée (verticale) à l’origine R/PV représente le
montant maximal de vêtements qu’on peut
acheter avec le revenu R.

– Le point d’intersection de la droite avec l’abscisse


(horizontale) R/PA représente le montant maximal
de produits alimentaires qu’on peut acheter avec
le revenu R.
Variations de la droite de budget

• Quand les revenus et les prix changent, la


droite de budget est aussi affectée, ainsi que
le choix du consommateur.
Variations de la droite de budget :
variation de revenu

• Les effets d’une variation de revenu :


– Une augmentation de revenu provoque un déplacement
de la droite de budget vers l’extérieur, mais parallèlement
à sa position initiale (quand les prix sont constants).

– Le consommateur peut acheter plus des deux biens.

– Une baisse de revenu provoque l’effet opposé


(déplacement vers l’intérieur).
Variations de la droite de budget :
variation de revenu
La droite de
Vêtements budget
(unités) se déplace vers
l’intérieur
quand le revenu
80 baisse.

60 La droite de budget
se déplace vers l’extérieur
quand le revenu augmente.
40

20 L3
(R = L1 L2
40 ) (R = 80 ) (R = 160 )
Aliments (unités)
0 40 80 120 160
Variations de la droite de budget :
variation de prix

• Les effets d’une variation de prix : si le prix d’un bien


augmente, la droite de budget pivote.
• Supposons que le prix des aliments augmente :
– Si le consommateur n’achète que des produits alimentaires, il ne
peut en acheter autant qu’avant. Le point d’intersection de la droite
avec l’abscisse se déplace vers zéro (baisse de R/P A).

– Si le consommateur n’achète que des produits vestimentaires, il


peut en acheter autant qu’avant. L’ordonnée (R/P V) ne change pas.
Variations de la droite de budget :
variation de prix
Vêtements
Une baisse du prix Une hausse du prix
(unités) des produits alimentaires des produits alimentaires
de 1 à 0,50 euro fait de 1 à 2 euros fait
monter la pente de baisser la pente de
la droite de budget la droite de budget
et la fait pivoter vers et la fait pivoter vers
l’extérieur. l’intérieur.

40

L3 L1 L2
(PA = 1) (PA = 1/2)
(PA = 2) Aliments (unités)
40 80 120 160
Variations de la droite de budget :
variation de prix

• Les effets d’une variation de prix :


– Si le prix des deux biens augmente proportionnellement
(le ratio des prix ne varie pas), la pente de la droite de
budget ne change pas. Cependant, la droite de budget
se déplace parallèlement vers l’intérieur.

– Et, vice versa, si les prix des deux biens baissent


proportionnellement, la droite de budget se déplace
vers l’extérieur.
Variations de la droite de budget :
variation proportionnelle de prix
Vêtements La droite de budget
se déplace vers
(unités)
l’intérieur
quand les deux prix
80 augmentent (ici de
100 %).

60 La droite de budget
se déplace vers l’extérieur
quand les deux prix baissent
proportionnellement (ici de 50 %).
40

20 L3
(R = L1 L2
40 ) (R = 80 ) (R = 160 )
Aliments (unités)
0 40 80 120 160
4. Le choix du consommateur

• Les consommateurs choisissent les


combinaisons de biens de manière à
maximiser leur satisfaction, avec un budget
limité.
Le choix du consommateur

• Le panier optimal doit satisfaire deux


conditions :

 Il doit appartenir à la droite de budget.

 Il doit fournir au consommateur la


combinaison préférée de biens et de services.
Résolution graphique du problème

Traçons dans un même plan, la droite du budget du


consommateur et un ensemble de courbes
d’indifférences pour déterminer le panier de biens qui
lui permet de réaliser son équilibre.
X2 Résolution graphique du problème

A G

X2* H E F
U2
U1
U0

X1*
L’objectif du consommateur est de se situer sur la courbe
d’indifférence la plus élevée possible.
Etant donné que les paniers qui constituent la courbe
d’indifférence U2 tels que G et F n’appartiennent pas à son
ensemble budgétaire, il ne pourra pas les acheter.
Les paniers A et H sont financièrement accessibles mais ils
procurent une satisfaction inférieure à celle procurée par le
panier E qui est aussi un panier accessible.
Le panier (x1* ; x2*) correspond à la solution optimale du
problème en ce qu’il est le seul panier de l’ensemble
budgétaire qui permet au consommateur de réaliser la plus
grande satisfaction possible, c’est-à-dire d’atteindre la courbe
d’indifférence U1.
Résolution algébrique du problème

Le problème du consommateur peut être résolu


selon une approche algébrique, à l’aide de trois
méthodes, à savoir la méthode de TMS, la méthode
de substitution et la méthode du multiplicateur de
Lagrange.
Méthode de TMS

La résolution du problème du consommateur par la


méthode de TMS consiste à égaliser la pente de sa
droite de budget à la pente de sa courbe
d’indifférence:
–dx2/dx1 = Umx1/Umx2 et –dx2/dx1 = p1/p2.
En égalisant ces deux pentes, on obtient la condition
d’équilibre du consommateur, soit :

TmS = Umx1/Umx2 = p1/p2.


Méthode de substitution et de remplacement

Cette méthode consiste à ramener un problème


d’optimisation sous contrainte à un problème
d’optimisation libre en résolvant la contrainte par
rapport à une des variables et en renvoyant le résultat
obtenu dans la fonction-objectif.
En résolvant la contrainte budgétaire par rapport à x2,
on obtient : x2 = (m – p1x1)/p2.
Si on rentre dans la fonction-objectif avec cette
relation, le problème devient :
Max U = f[x1, (m – p1x1)/p2]
la condition du premier ordre de la maximisation.
dU/dx1 = 0.

La condition du deuxième ordre:


Le panier optimal doit satisfaire la condition
suivante
d²U/dX1 >0

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