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Réalisé par :
Alami Meryem
Negro Hajar
Conclusion
Introduction :
L’analyse en termes d’offre et de demande est l’une des bases de la
microéconomie. Sur un marché concurrentiel, les courbes d’offre et de demande
nous indiquent la quantité produite par les entreprises et la quantité demandée
par les consommateurs en fonction du prix.
Notre thème est basé essentiellement sur la théorie du consommateur qui est une
modélisation économique du comportement d'un agent économique en tant
que consommateur de biens et de services. Alors comment les agents
économiques font-ils des choix efficaces ? Et comment un consommateur
contraint par un revenu limité, décide-t-il de l’achat de biens et de services ? Il
s’agit de l’une des questions fondamentales de la microéconomie. Nous étudions
comment les consommateurs allouent le revenu à l’achat de biens et de services.
L’étude de ce comportement nous montrera comment les variations des prix et
du revenu ont une influence sur la demande de biens et de services et pourquoi
la demande de certain produit est plus sensible aux variations de prix que pour
les autres ?
1- l’utilité du consommateur
3-PLUS EST PREFERE A MOINS : les biens sont désirables, ce sont des biens.
En conséquence, les consommateurs préfèrent toujours plus de biens à moins.
De plus, les consommateurs ne sont jamais satisfaits, ils n’éprouvent pas de
satiété.
1. La fonction d’utilité :
La fonction d’utilité est une fonction numérique qui établit une relation de
préférence exprimée par un consommateur à l’égard d’un bien ou d’un panier de
biens auquel peut être associé un nombre réel.
L’utilité totale U d’un bien x mesure la satisfaction globale que l’individu retire
de la consommation de ce bien. Le niveau de U dépend de la quantité de x, U est
donc « fonction » de x : U= U(x)
L’allure des courbes d’indifférence (ou d’iso-utilité) n’est pas arbitraire mais
reflète la rationalité du consommateur et le principe de la diminution de
l’intensité du besoin au fur et à mesure que la consommation croît.
Cependant, en économie dire que le taux d’échange entre deux biens est égal à
un nombre négatif n’a pas grand sens. Aussi, définit-on le TMS avec un signe
négatif placé devant de sorte que le taux exprimé soit toujours positif (Le signe «
- « est de nature conventionnelle). TMS =-dy/dX
Exemple :
b) Les formes possibles des courbes d’indifférence peuvent varier selon les
biens qui font l’objet des arbitrages (toutefois, on raisonne généralement en
considérant que x et y représentent des paniers de biens) :
Section 2 : Equilibre du consommateur
o le rapport des utilités marginales est égal au rapport des prix ou encore que les
utilités marginales divisées par les prix sont
Cesrelations sont logiques dans la mesure où une modification des prix relatifs
modifiera nécessairement le rapport des utilités marginales
Le point E étant situé au point de tangence de la droite de budget et d’une
courbe d’indifférence, on a donc en ce point :
U ’x / U ’y = Px / P y => U ’x / Px = U’ y / P y
B. Méthode Algébrique :
£ = U (X, Y) + (Px.X+Py.Y) – R)
£/ = Px.X+Py.Y – R= 0
On obtient un système de 3 équations à 3 inconnus Le système peut s’écrire
ainsi : = U/X = U/Y Um (X) = Um (Y) Px Py Px Py
On sait d'autre part que l'intégralité des ressources dont on dispose est destinée à
la consommation de n bien X. Nous aurons alors :
U = U (X1, X2, …, X n)
Et
R = P1X1+P2X2+…+ P n X n
Cette fonction est maximale lorsque les dérivées partielles de chacune de ses
variables
£/ = (X1.P1+X2.P2+…+Xn.Pn) – R = 0
Soit encore :
U/X1 = U/X2 = …
= R P1 P2 Pn
R = P x .X + P y. Y
d R = d P x .X + P x .d X +d P y. Y + Py.dY
dR = Px.dX + Py.dY
Soit encore, puisque le terme entre parenthèses n'est autre que la différentielle
du de la fonction d'utilité :
Xi = f (p1, p2, …, p n, R)
Les p1 à p n représentent les prix des n biens de l'ensemble des biens, dont p
i , le prix du bien i
R, le budget de consommation.
A. courbe de consommation-prix
La courbe revenu-consommation
LA COURBE D’ENGEL
1. Définition
Une courbe d’Engel pour un bien est une relation entre le revenu du
consommateur et les quantités consommées de ce bien, toutes choses égales
par ailleurs. La courbe d'Engel, issue des travaux du statisticien allemand
Ernst Engel (1821-1896), peut être tracée à partir de la courbe revenu-
consommation. La courbe d'Engel d'un bien i représente la variation de
demande du bien qui résulte d'une variation du budget du consommateur, à
partir d'une situation d’équilibre.
En fait, la
courbe d'Engel
est croissante
lorsque le bien
est normal, et
décroissante
lorsque le bien
est inférieur.
C'est en utilisant des données en valeur qu'Engel, à la suite de ses études sur
les budgets de famille, énonça quelques grands principes connus aujourd'hui
sous le nom de lois d'Engel. Les trois principales d'entre elles sont
La part des dépenses d'alimentation diminue avec l'accroissement du revenu
La part des dépenses d'habillement et de logement est constante
La part des dépenses sur les autres biens augmente avec l'accroissement du reveu
3. L’élasticité :
3.3L’ELASTICITE-REVENU :
Effet revenu et effet substitution sont étroitement liés car lorsque se produit
une variation du prix du bien x, deux conséquences surgissent :
Le paradoxe de Griffen :
Dans le cas général, la hausse d’un prix du bien x provoque un effet revenu et
un effet de substitution qui se renforcent l’un l’autre et entraînent une baisse
de la consommation de x (il y a à la fois baisse du pouvoir d’achat et
recherche de substituts).
Cependant, dans certains cas la hausse du prix d’un bien x engendre un effet
de substitution qui devrait inciter à réduire la consommation de x mais la
baisse du pouvoir d’achat qui en découle conduit au contraire à augmenter la
consommation de x faute de ne pouvoir trouver d’autres biens semblables à
un meilleur prix.
L’effet revenu joue ici en sens inverse de l’effet de substitution. Cette
relation est notamment observée dans le cas des biens inférieurs de première
nécessité occupant une part importante du budget d’une population à faible
revenu.
Le taux d’intérêt réel est la différence entre le taux d’intérêt nominal (celui
pratiquer par la banque) et l’inflation.
La pente de la droite de budget est égale au taux d’intérêt réel versé par la
banque aux épargnants. L’épargnant compare le taux d’intérêt psychologique et
le taux d’intérêt réel.
b) Equilibre individuel inter temporelle :
a) Principes Généraux :
On peut définir un point pour lequel l’épargne est nulle. La consommation est
alors égale au revenu.
C0 = (R0/ P0) => E = 0
Une hausse des taux d’intérêts provoque une amélioration de la situation des
préteurs et une détérioration de la situation des emprunteurs.
Les indices calculés par les offices de statistique résument en une seule valeur
l’évolution d’un grand nombre (plusieurs milliers) de prix. Parmi les différents
indices envisageables ,il convient de signaler ceux de Laspeyres , paasche et
Fisher.
Cet indice est plus difficile à calculer puisqu’il implique une modification
continuelle de quantités utilisées. Ceci explique l’utilisation générale de l’indice
Laspeyres pour le calcul pratique des indices du coût de la vie .
On peut combiner les deux indices et on obtient alors l’indice idéal de Fisher :
Nous l’avons vu , si l’on reste sur la même courbe d’indifférence on peut dire
que la satisfaction ou le bien-être du consommateur ne s’est pas modifié. Ceci
suggère la définition suivante d’un indice “vrai” du coût de la vie :
Jusqu’a maintenant, nous avons fait l hypothèse que les prix, les revenus et les
autres variables étaient connus avec certitude. Cependant, nombre de choix que
font les individus contiennent une forte incertitude. La plupart des individus, par
exemple, empruntent pour financer des achats importants, tels qu’une maison ou
les études supérieures, et prévoient de les payer avec leurs revenus futurs. Mais
pour la plupart d’entre eux, les revenus futurs sont incertains. Nos ressources
peuvent augmenter ou diminuer ; nous pouvons être promus ou rétrogrades, ou
même perdre notre emploi. Et si nous différons l’achat d’une maison ou
l’investissement dans les études, nous risquons une augmentation du prix qui
rend de tels achats moins abordables. Comment pouvons-nous prendre en
compte ces incertitudes lorsque nous prenons des décisions majeures de
consommation ou des décisions d’investissement ?
Parfois nous devons choisir le niveau du risque que nous prenons. Que devez-
vous faire, par exemple, avec votre épargne ? Devez-vous investir votre argent
dans un compte sécurise, tel qu’un compte d’épargne, ou dans un actif plus
risque mais potentiellement plus lucratif, comme les marches boursiers ? Un
autre exemple est le choix de votre travail ou de votre carrière. Vaut-il mieux
travailler pour une grande société stable avec une sécurité de l’emploi mais peu
de chances de promotion, ou vaut-il mieux s’associer a (ou former) une nouvelle
entreprise qui offre moins de sécurité de l’emploi mais plus d’opportunités
d’avancement ?
Pour répondre à de telles questions, nous devons étudier les façons qu’ont les
individus de faire des comparaisons et des choix parmi des alternatives risquées.
Section1 : La théorie de l’utilité espérée (Valeur espérée) :
A/ Concepts de base :
Incertitude (éventualité):
Probabilité :
Probabilité désigne une possibilité, une vraisemblance, la qualité d'être probable,
la qualité de ce qui est raisonnable de supposer.
Exemple : La probabilité qu'il gagne est quasi nulle.
Synonyme : chance
Prise de décision
Une décision est une résolution que l’on prend concernant quelque chose. On
entend par prise de décisions le processus qui consiste à faire un choix parmi
plusieurs alternatives.
La prise de décisions peut apparaitre dans n’importe quel contexte de la vie
quotidienne, aussi bien au niveau professionnel que sentimental ou familier, etc.
Le processus, en son essence, permet de résoudre les divers défis que l’on doit
surpasser.
Lorsqu’il s’agit de prendre une décision, plusieurs facteurs sont mis en échec.
L’idéal, c’est de faire appel à sa capacité de raisonnement pour être sur la bonne
voie. Cette voie est jugée mener à une nouvelle étape ou, du moins, permettre de
résoudre un conflit réel ou potentiel.
La fonction d’utilité est cohérente avec les comportements adoptés par les
agents confrontés à une situation incertaine
E( R )=est Pr
Avec L’écart-type 1 R 1 par
représenté +Pr 2 R 2 +.. .+Pr n
σ égale : Rn
2 2
√
σ = Pr 1 [ R 1−E ( R ) ] + Pr 2 [ R2 −E( R ) ]
D/ Utilité espérée et critère de décision :
Soit une fonction d'utilité espérée U(R). Une situation risquée A est préférée à
une situation risquée B si et seulement si : U(R)A> U(R)B
Les différentes alternatives risquées sont classées selon leur utilité espérée
Exemple
Supposons qu’un individu doit choisir entre deux emplois d’été de vendeur dans
les conditions suivantes :
* Le premier est basé sur des commissions – le revenu gagne dépend des
quantités vendues : Il y a deux gains de probabilités égales : 20 000 pour un
effort de vente fructueux et 10 000 dh pour un effort moins fructueux.
* Le second emploi est salarie. Il est très probable (probabilité de 0,99) que vous
gagniez 15 100 dh, mais il y a une probabilité de 0,01 que la société fasse
faillite, auquel cas vous ne gagneriez que 5100 dh d’indemnités.
Solution :
Revenus espérés :
Emploi 1 : commissions
σ 2 =√ 0 , 99(15100−15000 )2 +0 , 01(5100−15000)2
σ 2 =√ 99000=995
L’emploi 1 a un écart-type plus grand et est donc plus risqué que l’emploi 2.
Les individus sont différents dans leur façon d’appréhender le risque. Certains
sont averses au risque, d’autres ont du gout pour le risque et d’autres encore sont
neutres au risque.
Les préférences d’un individu sont représentées par une fonction d’utilité U(X).
Un individu a de l'aversion pour le risque s'il préfère une richesse certaine à une
situation risquée de richesse espérée, autrement dit, Un individu est averse au
risque s’il préfère un revenu donné certain à un revenu risque ayant la même
valeur espérée.
Une fonction d'utilité concave représente les préférences d'un individu qui a de
l'aversion pour le risque.
L’aversion au risque est l’attitude la plus commune, Par exemple, la plupart des
gens ont une assurance-vie et aiment les emplois stables.
Exemple :
• Un individu à un choix entre :
– un emploi avec un revenu certain de 2 000 dh avec une probabilité
de 100 % et un niveau d’utilité égal à 16 ;
– un emploi avec un revenu de 3 000 dh avec une probabilité de 50 %
(utilité = 18) ou un revenu de 1 000 dh avec une probabilité de
50 % (utilité = 10).
Solution :
• Revenu espéré de l’emploi risqué :
E(R) = (0,5)(3000) + (0,5)(1000)
E(R) = 2000dh
• Utilité espérée de l’emploi risqué :
E(u) = (0,5)(10) + (0,5)(18)
E(u) = 14
Représentation graphique
• Le revenu espéré des deux emplois est le même (2 000 dh), mais le
travailleur averse au risque gardera l’emploi sans risque, car son utilité
espérée (16) est plus grande que l’utilité de l’emploi risqué (14).
• La prime de risque est le montant monétaire maximal qu’un individu
averse au risque paiera pour éviter de prendre un risque.
• Cet individu est prêt à payer jusqu’à 400 Dh (=2000-1600) pour éliminer
ce risque tout en obtenant la même utilité (point C).
C/ Neutralité au risque :
• Un individu est neutre au risque s’il est indifférent entre un revenu
certain et un revenu incertain ayant la même valeur espérée.
• L’utilité marginale du revenu est constante pour un individu neutre au
risque.
Exemple
Représentation graphique
Par analogie avec le TMS (taux marginal de substitution entre les biens X et Y),
on peut calculer le taux de substitution temporelle ou Le taux de préférence
inter-temporel (TPI) mesure la quantité de consommation future C1 qu’il faut
fournir au consommateur pour compenser une diminution d’une unité de
consommation courante C0 de manière à maintenir son niveau d’utilité constant.
Exemple
Si Monsieur Idressi dispose d’un revenu courant R0=100dh et d’un revenu futur
R1=500dh, et que le taux d’intérêt est de i=10%,
Quelle est sa contrainte budgétaire intertemporelle ?
Donc :
Monsieur Idressi a la possibilité de tout consommer à la période 0 (c.-à-d C1=0).
Sa consommation courante C0 sera alors maximale et égale à:
C0=100+ (500/(1+0,10))=554,55dh.
Monsieur Z a aussi la possibilité de tout consommer à la période 1. Sa
consommation future C1 sera maximale et égale à:
C1=100(1+0,10)+500 = 610dh.
À partir de ces deux points. il est facile de tracer sa droite budgétaire
intertemporelle (figure 2).
Représentation graphique
Pour Monsieur Idressi, n’importe quelle situation intermédiaire est possible,
c’est -à-dire qu’il peut atteindre n’importe quel point se situant sur sa droite
budgétaire. Bien sûr, sa droite budgétaire passe par le point (R0=100, R1=500)
car, à ce point, Monsieur Idressi consomme exactement ce qu’il gagne à chacune
des périodes.
La condition nécessaire d’un maximum de cette fonction, exige que les dérivées
partielles par rapport à C0, C1 et λ soient nulles d’où
Le consommateur choisit le point le long de sa contrainte budgétaire qui lui
permet d’atteindre la courbe d’indifférence la plus élevée. À ce point, la courbe
d’indifférence est tangente à la contrainte budgétaire.
Conclusion :
Ce qu'il faut retenir de l’analyser le choix du consommateur :
Un consommateur maximise son utilité en conciliant ce qu'il
souhaite s'offrir (préférences) avec ce qu'il peut s'offrir
(contrainte budgétaire).
Une augmentation du revenu déplace la droite de budget vers le
haut.
Une modification du prix modifie la pente de la contrainte
budgétaire et la demande du consommateur.
Faisant face a des choix incertains, les consommateurs
maximisent leur utilité espérée Un individu préférant un
rendement certain d’un montant a un rendement risqué de la
même montant : averse au risque.
On admet que le consommateur raisonne sur plusieurs périodes
et qu'il ne dépense pas nécessairement tout son revenu au cours
de chacune de ces périodes, cela signifie qu'il a la possibilité
d'épargner et d'emprunter.
Table de matière :
Introduction...............................................................3
1. La fonction d’utilité.............................................................................5
1. La contrainte budgétaire..................................................................14
1.1 La droite de budget.......................................................................14
A. Méthode graphique.............................................................................15
B. Méthode Algébrique...........................................................................16
A. courbe de consommation-prix........................................................20
La courbe revenu-consommation.......................................................21
LA COURBE D’ENGEL..........................................................................21
3. L’élasticité.........................................................................................23
3.3L’ELASTICITE-REVENU.................................................................24
b) Equilibre individuel inter temporelle.................................................27
a) Principes Généraux...........................................................................27
A/ Concepts de base.............................................................................36
B/ Présentation de La fonction d’utilité espérée.............................37
C/ Mode de calcul..................................................................................37
C/ Neutralité au risque........................................................................41
Conclusion.................................................................51
BIBLIOGRAPHIE :