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Partie 1
Année universitaire
1 2020/2021
Microéconomie 1 : Microéconomie du consommateur
Dans l’analyse ordinale, on suppose que le consommateur peut simplement établir un ordre de
préférence entre différents paniers de consommation ; sans pour autant pouvoir attribuer à
chacun d’eux une valeur précise.
La théorie de l’utilité ordinale constitue un progrès scientifique notable à trois titres :
Il s'agit d'une hypothèse plus simple qui explique autant de phénomènes que la
précédente ;
La question de la mesure de l’utilité totale est évacuée ;
Le modèle accorde davantage d’importance aux contraintes observables qu’à l’utilité.
Dans cette analyse, le principe de la rationalité suppose que consommateur soit capable de
ranger les biens par ordre de préférence. De ce fait, le consommateur doit exprimer ses
préférences en procédant au classement des biens.
1.1 Les préférences du consommateur
L'étude des préférences permet de voir comment et pourquoi les gens préfèrent tel bien qu'un
autre. Supposons qu’il existe « n » biens, le consommateur peut combiner des quantités de
chacun de ces n biens cette combinaison est appelée : Panier de biens. Un panier de
consommation X peut être préféré à un autre panier Y contenant des combinaisons différentes
des biens (x et y).
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Quand on lui présente deux fois le même panier, le consommateur est parfaitement capable
d’en rendre compte.
La relation de préférence est transitive :
X est préféré par rapport à Y et Y est préféré par rapport Z ⇒ X est préféré par rapport à Z.
Application :
Supposons qu’on est en présence de 5 ensembles définis par la combinaison de biens x et y
comme suit : A= (xa,ya) ; B=(xb ;yb); C=(xc,yc);D=(xd,yd);
Les relations qui lient ces éléments est la suivante (I=indifférence ; > préférence) :
xa I xd ; ya > yd ; ceci dit que : A est préféré à D
xb> xa ; ya I yb; ceci dit que: B est préféré à A
xc > xb; yc > yb; ceci dit que: C est préféré B
Donc on peut classer les préférences comme suit :
C>B>A>D
a. Les courbes d’indifférence
Carte d’indifférence
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Tout au long de la courbe d’indifférence le niveau d’utilité est constant U(x,y)= cte
Remarque :
Une fonction d’utilité associée à une relation de préférence est une relation qui fait
correspondre à un panier de consommation un nombre réel, et telle que l’utilité d’un
panier x est supérieure ou égale à celle d’un panier y si et seulement si x est préféré ou
équivalent à y.
Si la fonction d’utilité du consommateur est composée de n biens, la représentation
graphique est impossible. C’est pourquoi on retient en microéconomie un modèle
présentant un panier se limitant à 2 biens. En utilisant la formalisation mathématique,
cela s’écrit : F(U) = U(X, Y)
La courbe d'indifférence de niveau U0 > 0 correspond à l'ensemble des points (x,y) tels
que U(x,y) = U0. Pour tracer cette courbe d'indifférence dans le plan (x, y), on exprime
y en fonction de x : U(x, y) = U0 y = f(x).
Application :
Prenons U (x,y)= x.y avec x= tomates et y= pommes de terre, traçons la courbe d’indifférence
CI pour un niveau d’utilité U1=10
U1= x.y= 10 donc y=10/x remplaçons x par des valeurs > 0 pour obtenir y
X 1 2 4 5 10
y 10 5 2,5 2 1
Graphiquement :
courbe d'indifférence
12
10
10
6 5
Y
4
2,5
2
2 1
0
0 2 4 6 8 10 12
X
4
Tous les points appartenant à la courbe d’indifférence implique un niveau de satisfaction
constant à savoir U=10 alors on peut écrire que : Panier1 (x=1 ; y=10) apporte une satisfaction
égale au panier 2 (x=2 ; y=5).
b. Les caractéristiques des courbes d’indifférence
La forme des courbes d'indifférence n'est pas arbitraire. Elle reflète la rationalité du
consommateur et l'intensité décroissante des besoins (utilité marginale décroissante). Deux
hypothèses centrales :
La non saturation des préférences : En économie, cela signifie que le point de satiété
n’est supposé jamais atteint : « Plus on consomme plus on est satisfait ».
Cette hypothèse a trois conséquences :
Plus une courbe est éloignée de l’origine, plus le niveau d’utilité auquel elle correspond est
élevé ;
La pente des courbes d’indifférence est nécessairement négative (courbe décroissante) : La
décroissance de la courbe d’indifférence résulte des hypothèses de rationalité du
consommateur à savoir, la substituabilité des biens et l’axiome de non saturation. En
effet, le consommateur rationnel ne peut augmenter sa consommation de l’un des biens,
tout en gardant le même niveau de satisfaction, sans réduire la quantité consommée de
l’autre bien.
L’intersection entre deux courbes d’indifférences est impossible : Deux courbes
d’indifférence ne peuvent jamais se couper car chaque courbe représente un niveau de
satisfaction précis. Si l’intersection était possible, les biens A et B sont indifférents
puisque situés sur la même courbe d’indifférence. De même A et C seraient équivalents
puisque situés sur la même courbe. Il s’en suit, en vertu de l’axiome de la transitivité
des choix que B devrait être équivalent à C, ce qui ne peut être le cas, compte tenu du
fait que chaque courbe d’indifférence représente un niveau de satisfaction distinct.
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La convexité d’une courbe d’indifférence découle de la substituabilité des biens et de la
décroissance de l’utilité marginale. En effet, la diminution de la quantité d’un bien ne
peut être obtenue que moyennant une quantité de plus en plus croissante de l’autre bien,
cela est dû au fait que l’utilité marginale d’un bien augmente alors que celle de l’autre
bien diminue.
Remarque :
1) Pour démontrer qu’une CI est décroissante et convexe, il faut passer par le calcul des dérivées
première et seconde de la fonction d’utilité avec : (Y(x)’) < 0 et (Y(x)’’) >0.
2) La convexité des courbes indique aussi que l'analyse économique s'intéresse normalement à
l'arbitrage entre deux biens imparfaitement substituables.
Bien substituables : deux biens sont substituables lorsque l’on peut remplacer l’un par
l’autre, par exemple le thé et le café.
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Biens complémentaires : des biens sont complémentaires lorsque l’utilisation de l’un
entraîne l’utilisation de l’autre (essence et automobile).
Le panier A apporte une utilité de U1. Si la quantité d'un seul des deux biens est augmentée par
rapport aux qu antités du panier A, comme dans le panier B, l'utilité ne s'accroît pas. Pour que
l'utilité augmente, il faut accroître simultanément les quantités des deux biens, comme dans le
panier C.
Application :
Courbe d’indifférence U1 Courbe d’indifférence U2
Quantité X Quantité Y Quantité X Quantité Y
1 10 2,5 10
2 6 3,5 7
4 4 4,5 5,5
6 3 6 5
8 2,5 8 4,5
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U1
U2
Le taux marginal de substitution (TMSx/y) est défini comme le rapport selon lequel se fait
«l’échange » entre deux biens X et Y par le consommateur désireux de maintenir le même
niveau de satisfaction. Il mesure la quantité du bien Y (ΔY) que le consommateur doit
abandonner (céder) pour acquérir une plus grande quantité de X (ΔX), ceci dans le but de rester
sur la même courbe d’indifférence.
Par exemple : si le TMS x/y = 4 ; ceci signifie que le consommateur est capable d’abandonner
4 unités du bien Y pour obtenir une seule unité du bien X pour garder le même niveau de
satisfaction.
➥Le TMS varie en chaque point et est continûment décroissant le long de la courbe.
- La valeur algébrique du TMS est toujours négative :
Cette propriété découle de la loi de substituabilité entre les biens. La variation positive de la
quantité d’un bien implique nécessairement, pour rester sur la même CI, une variation négative
compensatoire de l’autre bien. Cette propriété se traduit géométriquement par une pente
négative en chaque point de la CI.
TMS x y = − ΔY /ΔX
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Le TMS est en effet une notion ponctuelle, il existe donc aux différents points de la CI des taux
d’échange différents de x et y. Cette caractéristique découle de la loi décroissante des utilités
marginales.
Economiquement parlant le TMS x/y est la quantité du bien y qu’une quantité du bien
x peut remplacer tout en restant sur la même courbe d’indifférence.
Algébriquement, le TMS x/y correspond à la dérivée première (en valeur absolue) de la
fonction de CI.
Géométriquement, le TMS est équivalent à la pente de la tangente à la courbe
d’indifférence en chacun de ses points.
b. Applications
Enoncé 1 : Démontrer les expressions du TMS x/y pour les fonctions d’utilité suivantes : U1 =
2x2y et U2 = 2x+4y
Nous avons U1 = 2x2y et nous savons que 𝑇𝑀𝑆 𝑥/𝑦 = 𝑈𝑚𝑥/𝑈𝑚𝑦 = 𝑈’𝑥/𝑈’𝑦 cherchons alors
U’x et U’y :
𝑈’𝑥 = 𝑑𝑈/𝑑𝑥 = 4𝑥𝑦 𝑒𝑡 𝑈’𝑦=2x2 donc 𝑇𝑀𝑆 𝑥/𝑦 = 4𝑥𝑦/2x2 = 2𝑦/𝑥
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Démontrons que TMS xy est décroissant :
Pour ce faire il faut chercher dTMS xy/dx= -2y/x2<0
On peut dire que TMS x/y est décroissant par rapport à l’augmentation de x
De la même manière, nous avons U2 = 2x+4y donc le TMS x/y s’écrit de la façon suivante :
𝑇𝑀𝑆 𝑥/𝑦 = (2𝑥 + 4𝑦)’𝑥/ (2𝑥 + 4𝑦) 𝑦 = 2/4 = 1/2
Dans ce cas particulier le TMS x/y est constant, il s’agit de deux biens parfaitement
substituables
Enoncé 2 : Un consommateur achète deux bien X et Y, sa fonction d’utilité est exprimée par
U= XY=400 :
Lorsque x augmente le TMS x/y diminue en valeur absolue, cette évolution est liée à celle des
utilités marginales des deux biens X et Y et à la convexité de la courbe d’indifférence. En effet,
lorsque x augmente son utilité marginale diminue, inversement et du fait de la substituabilité
entre les biens, y diminue et par conséquent son utilité marginale augmente.
0 1 2 3 4
0 0 75 93 110 120
1 75 110 120 123 125
2 95 120 125 128 129
3 110 125 129 132 132,5
4 120 126 130 133 134
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L’indice de satisfaction correspondant par exemple au complexe (X=2, Y=3) est égal à S=129
Les axiomes de non saturation et de transitivité des choix sont-ils respectés par
la fonction envisagée dans le tableau ?
Lorsque l’on se déplace sur une courbe d’indifférence, on enregistre une
modification des quantités des biens, par quel indicateur peut-on caractériser la
modification qui s’opère et quelle est l’utilité de cet indicateur ?
Calculer les valeurs de cet indicateur sur la CI pour S=120
Comment varie cet indicateur lorsque X croit ? que signifie économiquement
cette évolution ?
Notons que par hypothèse, le revenu de l'individu dépend pour l'essentiel du prix de son travail
(le taux salaire) qui est fixé sur le marché du travail et les prix sont fixés par l'équilibre entre
l'offre et la demande sur les marchés des deux biens. Ainsi, R, Px et Py sont des données
indépendantes des décisions de consommation prises par l'individu.
Le consommateur dispose d’un revenu noté R et que l’on suppose qu’il consomme l’intégralité
de son revenu alors :
R = x.Px + y.Py
Ceci est l’équation de la droite de budget ou ligne des prix.
La droite du budget a pour équation :
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R = x.Px + y.Py
y = - (Px/Py).x + (R/Py)
Remarque :
Prenons la représentation suivante :
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Si le consommateur économise une unité de X, il économise une somme Px. S’il consacre cette
somme à l’achat de bien Y tel que yPy = Px ⇒ Y = Px/ Py c’est le taux d’échange entre les
deux biens sur le marché des biens et services. C’est une valeur relative du bien X par rapport
au bien Y, mais du point de vue du marché (c’est un prix relatif).
Si on considère Px=10dhs et Py=5 dhs donc Px/Py=10/5=2, dans ce cas on peut échanger deux
unités de Y contre une unité de X.
b. Déplacement de la droite de budget
Cas de déplacement parallèle : Si l’on suppose que les prix des deux biens X et Y restent
constants mais que le consommateur dispose pour leur achat d’un revenu plus élevé, la droite
de budget se déplace vers le haut, conservant la même pente puisque les prix relatifs sont
inchangés.
La nouvelle ligne des prix est donc parallèle à la première ligne tracée mais elle offre des
possibilités de dépense plus élevées.
Cas de rotation : Dans le cas où le prix Px augmente, Py et R constants, il n’y a pas de
modification de l’ordonnée à l’origine (R/Py), mais la pente de la droite, en valeur absolue, est
plus forte puisque (Px/Py) s’accroît.
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On entend par l’équilibre ou l’optimum du consommateur la combinaison de consommation de
biens X et Y qui lui permet :
Soit de maximiser sa satisfaction sous le respect de la contrainte budgétaire ;
Soit de minimiser le revenu nécessaire pour atteindre un niveau de satisfaction
prédéterminé.
Pour déterminer cet optimum, nous utilisons deux méthodes :
- La méthode géométrique
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- Exercice d’application (partie d’un examen passé):
Soit un consommateur qui consomme seulement deux biens X et Y. Ses préférences peuvent
être représentées par la fonction d’utilité suivante : U=1/4X2Y. Ce consommateur dispose d’un
revenu R qu’il alloue en totalité à l’achat de ces deux biens. Soit et les prix des biens X et Y.
Px et Py.
1) Définissez la fonction d’utilité.
2) Supposons que le niveau d’utilité soit fixé à U0=16, donnez l’équation de la courbe
d’indifférence de ce consommateur et tracez-la.
3) Supposons que le revenu R=60 et Px =6 et Py =3. Donnez l’équation de sa droite de budget
et tracez-la sur le même graphique.
4) Déterminez le taux marginal de substitution du bien Y au bien X en un point quelconque.
Correction :
1) Une fonction d’utilité associée à une relation de préférence est une relation qui fait
correspondre à un panier de consommation un nombre réel, et telle que l’utilité d’un
panier x est supérieure ou égale à celle d’un panier y siet seulement si x est préféré ou
équivalent à y. (Revoir le cours plus haut).
2) Nous avons la fonction d’utilité : U=1/4X2Y, donc pour U0=16 nous avons 1/4X2Y=16
ainsi l’équation de la courbe d’indifférence s’écrit comme suit : Y=64/X2. Pour tracer
la courbe d’indifférence, nous donnons des valeurs à X et en fonction de ces valeurs
nous déterminons Y.
X 1 2 4
Y 64 16 4
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3) L’équation de la droite du budget s’écrit de la forme suivante : 𝑅 = 𝑥𝑃𝑥 + 𝑦𝑃𝑦
Remplaçons R=60 et Px =6 et Py =3 dans l’équation, on aura :
6𝑋 + 3𝑌 = 60 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑌 = 20 − 2𝑋
Pour représenter graphiquement (voir graphique ci-dessus), nous donnons des valeurs à X
et en fonction de ces valeurs nous déterminons Y.
Les points où la droite de budget coupe les axes Ox et Oy sont : 𝑅/𝑃𝑥 = 60/6 = 10 et
𝑅/𝑃𝑦 = 60/3 = 20
X 1 2 3
Y 18 16 14
𝑇𝑀𝑆𝑥 𝑈𝑚𝑥 1 1
= 𝑈𝑚𝑦 = (2 ∗ 4 ∗ 𝑋𝑌)/ ∗ 𝑋2
𝑦 4
- La méthode algébrique
On doit d’abord définir le programme du consommateur. Ainsi, on distingue entre deux cas :
o Soit un programme de maximisation : dans ce cas, l’objectif du consommateur est
de maximiser sa satisfaction (utilité) sous le respect de la contrainte du budget ;
o Soit un programme de minimisation : dans ce cas, l’objectif est de minimiser le
revenu nécessaire pour atteindre un niveau d’utilité prédéterminé.
Ainsi pour résoudre ces programmes, nous utilisons deux méthodes : La méthode du TMS à
l’équilibre, dite aussi la méthode directe ou bien la méthode de Lagrange.
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La méthode directe (la méthode du TMS à l’équilibre)
A l’équilibre, le taux marginal de substitution du bien X au Bien Y est égal au rapport des
utilités marginales des deux biens et aussi est égal au rapport des prix des deux biens. Ainsi :
Application :
𝑇𝑀𝑆𝑥/𝑦 = 𝑦/𝑥 = 2 𝑦 = 2𝑥
100 = 10𝑥 + 5𝑦 100 = 10𝑥 + 10𝑥
Alors :
X= 5 et y=2x=10
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A l’équilibre 𝐸 ∗= (𝑋 ∗= 5, 𝑌 ∗= 10) et on dit que le consommateur pour être rationnel doit
consommer 5 unités de X et 10 unités de Y pour atteindre une Utilité maximale de 𝑈𝑚𝑎𝑥 =
5 ∗ 10 = 25 sous sa contrainte budgétaire R=100.
La méthode de « Lagrange »
Avec :
Avec :
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o Condition de premier ordre : Annuler les dérivées premières de L.
Nous devons signaler que la condition du second ordre de la méthode de Lagrange correspond
à une condition suffisante et non obligatoire. Elle vérifie qu’il s’agit bien d’un optimum
(maximum ou bien minimum) et on peut la calculer à partir des dérivées secondes.
Mathématiquement on doit passer par la formulation de la matrice des dérivées appelée le
déterminant Hessien Bordé noté HB, avec :
Si HB > 0 alors l’extremum est un maximum et si HB<0 alors l’extremum est un minimum
Exemple de calcul :
Calculer le déterminant de cette matrice :
On choisit une ligne ou une colonne de la matrice et on multiplie chaque coefficient de cette ligne (ou
colonne) par le déterminant de la matrice obtenu en rayant la colonne et la ligne de ce coefficient (la
matrice obtenue est une matrice 2 x 2) :
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Exercices d’Application
- Cas de maximisation
Soit un consommateur pouvant consommer les biens X et Y. Sa fonction d’utilité est U=1/3XY,
son revenu est de 360 dhs, le prix du bien X est de 6 dhs et celui du bien Y est de 18dhs.
Déterminez, par la méthode du lagrangien, les quantités consommées de X et de Y, à l’équilibre.
Solution
1
𝑀𝑎𝑥 𝑈(𝑥, 𝑦) = 𝑋𝑌
3
360 − 6 ∗ 3𝑌 − 18𝑌 = 0
20
Donc nous allons avoir : 𝑌 ∗= 10 𝑒𝑡 𝑋 ∗= 30
La combinaison optimale pour avoir un max de satisfaction avec un 𝑅 = 360 est de C*(30,10)
𝑌 𝑋
- Cas de minimisation
21
𝐿’ = 𝑑𝐿/𝑑 = 0 200 − 𝑥𝑦 − 5𝑦 = 0 200 = 𝑥𝑦 + 5𝑦 (3)
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Examen corrigé n°1 :
23
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Exercices d’application :
Exercice 1 : Soit un consommateur rationnel dont la fonction d’utilité est :
𝑈 = 𝑓(𝑋, 𝑌) = 𝑌(𝑋 + 1)
Exercice 2 : Soit un consommateur rationnel achetant deux biens X et Y aux prix simultanés
Px=30 et Py=60 et disposant d’un revenu R=300, il en tire une utilité U liée à X et Y par la
relation : 𝑈 = 21𝑋𝑌 + 12𝑋 + 24𝑌 + 48
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Exercice 3 : les préférences d’un individu rationnel sont exprimées par sa fonction d’utilité :
𝑈 = 𝐹(𝑥, 𝑦) = 2𝑋 1/2𝑌
Exercice 4 : les préférences d’un individu rationnel sont exprimées par sa fonction d’utilité,
continue et dérivable, d’équation :
𝑈 = 𝑥2+4𝑥𝑦
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