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1. Introduction :
Les consommateurs, les entreprises, les divers gouvernements et toutes les autres
organisations effectuent constamment des choix, lesquels déterminent la façon dont la société
utilise ses ressources.
Si les consommateurs décident de se procurer de fortes quantités d’ordinateurs et de voitures,
les ressources de la société seront appliquées à leurs productions.
Si l’état décide d’améliorer le réseau routier ainsi que l’éducation et la santé de la population,
des ressources seront alors affectés à la voirie, à l’éducation et aux soins de santé.
En conséquent, comment alors les individus, les entreprises, les gouvernements et d’autres
organisations prennent-ils ces décisions ? Cette question est au cœur de l’économie. Alors c’est
quoi l'économie ?
2. Définitions :
Le terme économie vient du grec Oikonomia (issu de Oikonomos), signifiant administration de
la maison.
Il désigne dans le langage courant ce qui conduit à réduire la quantité utilisée de ressources
relativement rares dont on dispose : restreindre ses dépenses monétaires (faire des économies) ou
énergétiques (économiser ses forces), économiser son temps, etc.
Toutefois, dans la littérature on trouve plusieurs définitions, parmi elles :
- L’économie est la science de l’administration des ressources rares dans la société humaine,
qui étudie les formes que prend le comportement humain dans l’aménagement onéreux du
monde extérieur en raison de la tension qui existe entre des désirs illimités et des moyens
limités des sujets économiques ;
- L’économie est une science sociale qui étudie comportement des agents économiques, qui
poursuivent des objectifs qui leurs sont propres et qui sont soumis à des contraintes que leur
sont imposées ;
- L’économie a pour objectif d’expliquer les phénomènes économiques afin d’aider à prendre
des décisions économiques optimales ;
- L’économie est l’étude des mécanismes de production, d’échange, et de consommation dans
une structure sociale donnée et des interdépendances entre ces mécanismes et cette structure;
- L'économie montre comment se forment, se distribuent et se consomment les richesses ;
- Etc.
Cependant, nous allons adopter la définition suivante : « L’économie est la science sociale qui
examine la façon dont les gens utilisent des ressources limitées pour combler des besoins
illimitées. »
En examinant les éléments de la définition, on constate d’abord que nous avons défini
l’économie comme une science sociale. Cela signifie qu’elle se penche sur les aspects du
comportement humain dans le cadre social. Limités toutefois, à l’utilisation des ressources rares
pour combler des besoins illimités.
Deuxièmement, les ressources dont il s’agit sont limitées. Et troisièmement, les besoins que
nous tentons de combler sont eux illimités.
3. L’intérêt des sciences économiques :
Pourquoi étudier les sciences économiques, notamment pour des futurs ingénieurs en
informatique ? Pour quels intérêts ?.
Même si ça n’apparaît pas comment évident, toutefois ça peut être pour différentes raisons
telles que :
a. Pour comprendre l’économie de la société :
Comprendre les rouages de notre système économique nous permet d’en améliorer l’efficacité
et nous aide à faire face aux difficultés avec lesquelles le pays est aux prises. De même, nos vies
sont façonnées par le nombre incalculable de décisions économiques que nos ancêtres ont prises
et que prennent jour après jour nos contemporains.
En effet, si la société disposait de ressources illimitées, et les besoins humaines étaient limités,
la situation serait, à vrai dire, utopique. Ce qui n’est pas le cas. Alors, la rareté des ressources est
une réalité avec laquelle la société doit composer.
Ainsi, plus notre connaissance de l’économie et de la société est vaste, plus nous sommes en
mesure de décider de notre destin.
b. Comprendre le monde :
Les changements qui bouleversent le monde se succèdent rapidement. Il suffit d’ouvrir le
journal, d’écouter la radio, de regarder la télévision ou de consulter le Web, notamment réseaux
sociaux pour se rendre compte de leur importance, à l’image du BREXIT ou baisse du prix du
pétrole. Tous ces événements ont des causes ou des conséquences économiques.
Une connaissance, donc, de l’économie améliorera notre compréhension du monde.
c. Pour être bien informé :
Non seulement les gens doivent être des consommateurs avisés, mais à titre de citoyens, ils
doivent également concevoir et évaluer les répercussions de divers plans d’action
gouvernementale ou étatique afin de discerner ceux qui sont les plus susceptibles d’améliorer le
bien-être économique et social de la population.
d. Pour avoir une pensée logique :
Etudier l’économie permet, notamment, de développer une certaine façon de penser et de
prendre des décisions. Toutefois, la maîtrise du processus décisionnel repose sur l’évaluation
réfléchie des bénéfices (avantages) et des coûts (désavantages) associés à la décision que nous
prenons.
e. Pour tirer une satisfaction personnelle :
L’étude de l’économie peut s’appuyer sur des motifs plus personnels ou plus égoïstes. En effet,
étant donné que son étude peut s’avérer stimulante sur un plan intellectuel, on peut en tirer une
grande satisfaction.
A titre d’exemple informaticiens voulant créer des entreprises ou occuper des hauts postes de
direction !!!!!
Alors la pyramide de MASLOW commence par des besoins physiologiques, primaires voir
animaux nécessaires à la survie, tels que nourriture, eau, air, sommeil.
Vient ensuite les besoins de sécurité physique ou morale, tels que : vêtements, toit, foyer,
sécurité des personnes, sécurités de l’emploi, etc.
Les besoins sociaux sont les besoins d’appartenance et d'intégration à un groupe qu'il soit
social, relationnel ou statutaire, tels que une famille, un milieu social, fraternité ou club.
Les besoins d'estime sont le besoin de signes d'appréciations positifs que les autres émettent
vers lui, tels que la considération, la reconnaissance ou la réputation.
Finalement le besoin d'accomplissement est le besoin de réalisation de soi et d'affirmation de
son individualité. C'est la touche tout à fait personnelle ou ce qui identifie l'individu de manière
« unique » au sein des autres.
4.2. Ressources économiques :
Pour satisfaire ses besoins, l’homme doit se procurer des ressources économiques
(respectivement biens économiques), qui sont des objets matériels ou immatériels, trouvés à l’état
naturel ou transformés, par lui-même, dont la finalité est d’assurer la satisfaction de ses besoins,
moyennement de l’utilité procurée par ces ressources.
Remarque :
Utilité en économie signifie ce qui sert. Elle est une mesure du bien-être ou de la satisfaction obtenue par
la consommation, ou du moins l'obtention d'un certain nombre de ressources. Elle est liée aux notions
de besoin, désir et la rareté.
d. De l’usage :
Qui considère :
- Les ressources individuelles qui sont destinés à un usage individuel ;
- Les ressources collectives qui sont destinés à un groupe d’individus pour usage collectif.
Cependant les classifications ci-dessus ne sont pas les uniques, on peut également trouver une
autre classification dans la littérature qui classe les ressources, notamment, en :
- Terre (en sens de la planète) et toutes ses richesses naturelles ;
- Ressources humaines utiles et importantes à presque tous les producteurs qui veulent mettre
un bien ou un service sur le marché ;
- Capital financier regroupe toutes les formes de ressources financières nécessaires aux
activités économique ;
- Le capital physique comprend toute la machinerie et l’équipement dont l’entreprise et
l’entrepreneur peuvent avoir besoin ;
- La technologie, en raison de son importance grandissante dans le processus de fabrication et
de l’avantage concurrentiel qu’elle procure. Ainsi, elle constitue pour plusieurs économistes
une catégorie en soi. Toutefois, pour d’autres plus conservateurs, préféreront en faire une
sous-catégorie du capital physique ;
- Enfin, l’entreprenariat est un terme utilisé pour regrouper des ressources intangibles comme
la créativité, l’esprit d’entreprise et le Leadership, etc.
5. Secteurs économiques :
Le terme secteur économique regroupe deux définitions, à savoir :
- Celle de multiples domaines d’activité économique, et pour laquelle chaque secteur
économique regroupe des familles de produits assez proches pour être commercialisés
ensemble ;
- Et celle de la répartition de l’ensemble de l’activité économique en trois grands secteurs
économiques (Primaire, Secondaire, Tertiaire), élaborée par l'économiste écossais Collins
CLARKS.
Donc, le secteur Primaire considère l’ensemble des activités économiques fondées sur
l'exploitation d'une ressource naturelle, avant toute transformation. Par exemple, l'agriculture,
l'exploitation minière, la pêche, etc.
Par contre, le secteur Secondaire représente l’ensemble des activités économiques visant à
transformer des matières premières en produits élaborés. Donc, l'extraction du pétrole une
activité primaire, mais son raffinage en essence ou kérosène, relève du secteur secondaire, c'est-
à-dire de l'industrie.
Enfin, le secteur Tertiaire rassemble les activités économiques visant à fournir des services
(par opposition à la production de biens). Dans ce vaste secteur, on classe aussi bien les hôpitaux
que les écoles, les universités, les hôtels, les banques, les hypermarchés, etc.
Il est à noter qu’on parle parfois de secteur quaternaire qui regrouperait les industries Hi-
Tech, (technologies informatiques, aérospatiale, bio-industrie, etc.) et les services très
sophistiqués (recherche et éducation de pointe, conseil stratégique, ingénierie financière,
médecine de pointe, etc.) généralement pour les pays les plus développés.
6. Agents économiques et leurs activités économiques :
Il y a activité économique, lorsque les agents économiques s’efforcent de satisfaire des besoins
économiques, et tentent d’accroître leur richesse. Elle est de nature diverse qui comprend : la
production, l’échange, la consommation, l’épargne, le financement, l’investissement et les
dépenses (de l’état).
Par ailleurs, un agent économique est une personne physique (individu) ou morale
(entreprise, état ou autres organismes) ou un groupe de personnes constituant un centre de
décision économique autonome.
Les centres de décisions sont regroupés selon leurs activités économiques principales. Ainsi,
la comptabilité nationale regroupe les agents économiques en cinq types d’unités
institutionnelles, présentés comme suit.
a. Les ménages :
Les ménages regroupent les personnes physiques (exemple une famille) et les groupements
d’individus (exemple : prison, caserne, etc.) vivant sous le même toit et les entreprises
individuelles.
La fonction principale des ménages est la consommation des biens et services. Elle est rendue
possible grâce aux revenus qu’ils perçoivent, obtenus pour l’essentiel en échange de leur travail,
c’est-à-dire le salaire.
b. Les entreprises (Sociétés non financières) :
L’entreprise est une unité économique autonome dont la fonction principale est la production
de biens et services marchands, c'est-à-dire vendus à un prix permettant de couvrir les coûts de
production et de dégager un profit.
c. Les administrations publiques :
Les administrations publiques regroupent les administrations publiques centrales, les
administrations publiques locales, les administrations de la sécurité sociale et les hôpitaux
publics, les universités publiques, etc.
La fonction principale des administrations publiques est de fournir des services non
marchand, c’est-à-dire gratuits ou à un coût nettement inférieur à leur coût de production.
d. Sociétés financières (Institutions financières) :
Les institutions financières regroupent les banques et les établissements de crédit. Leur
fonction principale est la production de services financières (exemple prêts), le financement de
l’économie (exemple collecte, transformation et répartition des moyens de financement) et la
gestion des produits financiers (ex: dépôts des ménages).
Ce type de décision repose entre les mains du producteur dont le réflexe premier sera le plus
souvent de comparer le prix respectif de chacune des ressources, notamment matérielles et
humaines, auxquelles il songe.
La règle d’usage veut qu’il opte pour la combinaison de facteurs de production qui, tout en
étant efficace, est la moins coûteuse.
8.3. Pour qui produire ? :
Si nous savons ce qui sera produit et comment cela sera fait, il faudra finalement connaître,
pour boucler la boucle, les caractéristiques de celles et ceux qui pourront obtenir des biens et
services.
Il faut souligner toute la marge qui existe entre un besoin exprimé et un besoin assouvi
(satisfait).
Étant que la première question « Quoi produire ? » était déterminée par les besoins, ce qui
n’implique aucunement qu’ils seront satisfaits pour chacun, en raison de la rareté des
ressources.
D’où l’importance de poser cette troisième question qui concerne fondamentalement la
distribution des richesses dans une société.
9. Branches de l’économie :
Plus généralement, l'économie est souvent divisée en deux grandes branches ou catégories, à
savoir la Microéconomie et la Macroéconomie.
a. Microéconomie :
La microéconomie étudie le comportement des agents (producteurs et consommateurs) dans
les situations nécessitant des choix sous des contraintes de rareté.
Ainsi, ces situations concernent des très nombreux domaines, par exemple :
- Comment répartir son revenu entre la consommation et l’épargne ? ;
- Quels biens de consommation à acheter compte tenu de leurs prix respectifs et du revenu
disponible ? ;
- Combien de travailleurs l’entreprise doit-elle embaucher ? ;
- A quel niveau doit-elle fixer sa production ? ;
- etc.
b. Macroéconomie :
Domaine de l'analyse concernant le fonctionnement du système économique considéré
globalement.
En effet, elle analyse les phénomènes globaux liés à la production (niveau d'activité,
technologie, chômage, croissance, etc.), à la distribution (répartition) des richesses et à leur
utilisation (consommation, investissement, épargne), mais aussi les questions monétaires et
financières (inflation, taux de change, taux d'intérêt, balance des paiements, taux de change,
etc.).
L'analyse macroéconomique s'intéresse également aux relations existant entre variables
économiques globales (par exemple l'influence de l’inflation sur le Produit Intérieur Brut et
l'emploi).
Elle utilise pour cela les données de la comptabilité nationale et les techniques de
l'économétrie lorsqu'il s'agit de tester certaines hypothèses ou d'effectuer des prévisions
économiques. Elle joue, donc, un rôle central dans les débats de politique économique.
10. Quelques définitions macroéconomiques :
- Agrégat (variables) : grandeur comptable nécessaire au calcul, à la prévision et à
l'élaboration des politiques économiques. Les agrégats reposent sur la réunion de données
statistiques constituées en un tout ayant une signification économique.
- Balance commerciale : document comptable qui enregistre les exportations et les
importations d'un pays. La balance commerciale ne prend en compte que les biens, les
services étant exclus.
- Balance des paiements : compte recensant toutes les transactions des résidents du pays avec
les non-résidents, que ces transactions portent sur des marchandises, des services, des titres
ou des monnaies.
- Budget de l'état : incarné par la loi de finance, adoptée chaque année par le parlement, qui
chiffre les dépenses et les recettes prévisionnelles de l'état pour un an.
- Banque centrale : d´un (ou plusieurs) État (s) est une institution chargée par un pays (ou un
ensemble de pays dans le cas d´une zone monétaire, comme la zone euro) de superviser la
création de monnaie par le système bancaire, la politique monétaire et aussi le bon
fonctionnement des banques au niveau de leur solvabilité et du respect des réglementations.
- Branche d’activité : regroupe les entreprises faisant la même activité. Ainsi, les activités
économiques peuvent être divisées en un certain nombre de branches, comme branche de
l’agriculture, de l’énergie, des produits chimiques, pharmaceutique, textile, etc.
- Capital : ensemble des moyens durables permettant de produire des biens ou des services. Il
se constitue grâce aux investissements.
- Compétitivité : aptitude pour une entreprise ou d'une économie à faire face à la concurrence
effective ou potentielle.
- Change : transaction qui consiste à convertir une monnaie en une autre devise au cours fixé
(taux de change). Ce dernier résulte des fluctuations de l’offre et de la demande pour une
monnaie (marchés des changes).
- Chômage : désigne un déséquilibre profond dans le marché du travail. Le phénomène résulte
d’une inadaptation de la main d’œuvre active (qui offre du travail) et des entreprises (qui
demandent du travail).
- Commerce internationale : échanges économiques qui se situent au niveau international,
c’est-à-dire d’états à états et concernent les marchandises et les services.
- Comptabilité nationale : représentation chiffrée de l'économie nationale, reposant sur des
définitions spécifiques des acteurs de la vie économique et sur des comptes retraçant les
différents aspects de leur activité.
- Conjoncture : terme désignant la situation économique à un certain moment, et son évolution
à court terme, de quelques mois à un an.
- Convertibilité : caractéristique d'une monnaie qui peut être échangée contre n'importe quelle
autre devise.
- Crise économique : est caractérisée par un profond retournement de la situation économique
d'un pays, ou d'une zone géographique plus importante.
- Crise financière : une crise qui touche les marchés boursiers, et les marchés des crédits d’un
pays ou d’un groupe de pays.
- Crise monétaire : crise qui touche la monnaie d’un pays ou d’un ensemble de pays. Le taux
change de cette monnaie connaît alors de forte variation par rapport aux autres devises.
- Croissance : augmentation de la quantité de biens et de services produite dans un secteur
d'activité ou sur le plan national.
- Déficit public : l’état et les administrations publiques connaissent un déficit public lorsque les
dépenses publiques pour une année sont supérieures aux recettes publiques. Le solde des
finances publiques est alors négatif.
- Déflation : baisse du niveau général des prix, généralement associée à une contraction de
l'activité économique.
- Dépenses publiques : ensemble des dépenses réalisées par l’état et les administrations
publiques. Elles sont constituées : des dépenses de fonctionnement des services publics, des
dépenses d’équipement ou d'investissement, des dépenses d’intervention dans les domaines
social, économique et international et du paiement des intérêts sur la dette publique.
- Dépression : période de baisse importante de l'activité économique, généralement associée à
celles des prix et de l'emploi.
- Désindustrialisation : ce terme fait écho à la tertiairisation de l’économie, le développement
des activités de services s’accompagnant d’un recul des activités industrielles.
- Dette extérieure : désigne l'ensemble des dettes qui sont dues par un pays, état, entreprises et
particuliers compris, à des prêteurs étrangers.
- Dette intérieure : désigne l'ensemble des créances détenues par les agents économiques
résidents d'un état souverain sur cet état.
- Dette publique : le total des engagements financiers d’un gouvernement à court terme et à
long terme correspondant à la somme des déficits accumulés moins les remboursements
effectués.
- Devise : est couramment employée pour désigner une monnaie étrangère qui est différente de
celle de son pays.
- Econométrie : l’ensemble des techniques statistiques et mathématiques mises au service de
l’économie.
- Excédent budgétaire : écart positif des recettes par rapport aux dépenses.
- Finances publiques : finances de l'ensemble des administrations publiques (état,
administrations sociales et collectivités locales).
- Indicateur : une donnée chiffrée qui mesure une certaine dimension d'une activité
économique d'un secteur ou d'un pays. Cette statistique est publiquement publiée à intervalle
régulier par des organismes d'études statistiques publics ou privés.
- Indice : rapport entre des quantités ou des prix, qui en montre l'évolution.
- Inflation : situation de hausse de la plupart des prix se traduisant par une baisse de la valeur
de la monnaie. Elle est suscitée pas l’excès de la demande ou des l’augmentation des coûts.
- Mondialisation : un processus par lequel la production et les échanges tendent à s'affranchir
des contraintes imposées par les frontières nationales et la distance.
- Monnaie : instrument d'échange économique, un moyen légal de paiement. Elle a, au départ,
une valeur fixée par l'autorité qui l'a émise et la garantit (banque centrale, par exemple). En
outre, la monnaie mesure la valeur des échanges économiques et de ce fait peut être amenée
à se déprécier ou plus rarement à s'apprécier. Elle est également un instrument d’épargne ou
de conservation de richesse.
- PIB (Produit Intérieur Brut) : agrégat mesurant la production de biens et de services
effectuée par des agents économiques nationaux ou non nationaux (étrangers) installés dans
un pays donné, durant une période donnée.
- PNB (Produit National Brut) : valeur de la production de biens et de services effectuée par les
agents économiques nationaux, à l’intérieur et extérieur d’un pays.
- Population active : ensemble des personnes en âge de travailler qui sont disponibles sur
le marché du travail, qu'elles aient un emploi (population active occupée) ou qu'elles soient
au chômage, à la différence de celles ne cherchant pas d'emploi, comme les femmes au foyer,
étudiants, personnes en incapacité de travailler, rentiers, etc.
- PPP (PIB à Parité du Pouvoir d’achat) : taux de conversion monétaire qui permet d'exprimer
dans une unité commune les pouvoirs d'achat des différentes monnaies. Ce taux exprime le
rapport entre la quantité d'unités monétaires nécessaire dans des pays différents pour se
procurer le même « panier » de biens et de services. Ce taux de conversion peut être différent
du taux de change.
- Pouvoir d'achat : quantité de biens et de services que permet d'obtenir, pour une unité de
base déterminée (individu, famille, etc.), une somme d'argent déterminée.
- Productivité : rapport entre la production de biens ou de services et les moyens mis en place
pour sa réalisation. Elle permet de mesurer l'efficacité de l'utilisation de ces ressources.
- Récession : phase de contraction de l'activité économique. Elle se mesure par la diminution
du PIB, d'une ampleur, cependant, limitée.
- Relance économique : correspond à une augmentation du taux de croissance d'une
économie. Elle se fait souvent suite à une période de faible croissance, ou de récession
économique.
- Réserves : monnaie que les banques ont reçue en dépôt, mais qu’elles n’utilisent pas pour
faire des prêts.
- Réserve de change : sont les moyens de règlement dont disposent les autorités monétaires
d'un pays, c'est à dire la banque centrale, pour solder les déficits de la balances de paiement
envers l'étranger.
- Travail : au sens économique usuel, le travail est l'activité, physique ou intellectuelle,
rémunérée qui permet la production de biens et services.
- Salaire : c’est le prix du travail, il se détermine sur le marché, selon la loi de l’offre et de la
demande. L’offre représente à la quantité d’efforts humains offerte sur le marché du travail
et la demande la quantité d’efforts susceptible d’être achetée par les employeurs.
- Salaire Minimum Garanti (SMIG) : représente le montant minimal à payer aux salariés, fixé
par les autorités publiques.
- Salaire nominal : c’est celui qui exprimé en monnaie versé au salarié, exemple 60000,00 Da.
- Salaire réel : quantité de biens et services qu’on pourra acheter avec le salaire nominal. Il
correspond à son « pouvoir d’achat », il se réfère au coût de la vie. Si les prix sur le marché
augmentent, le salaire réel diminue.
- Spéculation : pari sur l'évolution à la hausse ou à la baisse d'un actif financier ou d'un bien
matériel (pétrole, bien immobilier, etc.).
- Valeur : ce que vaut un objet susceptible d'être échangé, vendu, et, en particulier, son prix en
argent (monnaie).
- Valeur d'échange : c'est la valeur d'un bien permettant de se procurer un autre bien.
- Valeur d'usage : c'est la mesure de la satisfaction que procure le bien.
10. Aperçu sur l’économie algérienne :
Voir : https://www.cia.gov/the-world-factbook/countries/algeria/#economy
11. Eléments sur la microéconomie :
11.1. Eléments sur le marché et l’équilibre de marché concurrentiel :
11.1.1. Définition du marché :
En économie le marché est un système d'échanges où se rencontrent l’offre (les vendeurs) et la
demande (les acheteurs).
Le marché est aussi l'ensemble des règles, juridiques ou informelles, par lesquelles ce type
d'opérations économiques peut se réaliser.
Souvent, on distingue 3 grands marchés :
- Le marché des biens et services : lieu où se confronte l’offre et la demande de produits et
services ;
- Le marché du travail : où s’échange la force de travail ;
- Le marché des capitaux : où s’échange les actifs financiers à court et long termes ainsi que
les devises.
Offreur (s)
Demandeur(s)
Un seul Un petit nombre Un très grand nombre
Un seul Monopole bilatéral Monopsone contrarié Monopsone
Un petit nombre Monopole contrarié Oligopole bilatéral Oligopsone
Concurrence pure
Un très grand nombre Monopole Oligopole
et parfaite
- Si l’élasticité est comprise entre 0 et 1, la faible variation du prix du bien entraîne une faible
variation de l’offre. Les producteurs sont peu sensibles aux variations de prix.
11.2.4. L’élasticité-revenu de la demande :
L’élasticité-revenu de la demande mesure la sensibilité de la demande d’un bien ou service à
la variation du revenu disponible. Elle est en général positive, car la demande d’un bien ou
service augmente lorsque le revenu augmente. Mais elle pourra être négative pour certains
produits, considérés à faible valeur.
𝑫𝟐 −𝑫𝟏
Alors : 𝑻𝒂𝒖𝒙 𝒅𝒆 𝒗𝒂𝒓𝒊𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒅𝒆𝒎𝒂𝒏𝒅𝒆 𝒅′ 𝒖𝒏 𝒃𝒊𝒆𝒏 𝜟𝑫⁄ 𝑫𝟏
𝑫
𝒆𝑫⁄ = = 𝜟𝑹⁄ = 𝑹𝟐 −𝑹𝟏
𝑹 𝑻𝒂𝒖𝒙 𝒅𝒆 𝒗𝒂𝒓𝒊𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝒓𝒆𝒗𝒆𝒏𝒖 𝒅𝒊𝒔𝒑𝒐𝒏𝒊𝒃𝒍𝒆 𝑹 𝑹𝟏
- Si l’élasticité est supérieure à 1, la demande de ces biens augmente plus que
proportionnellement par rapport au revenu. Il s’agit de biens supérieurs (produits
manufacturés, loisirs, produits de luxe, etc.) ;
- Si l’élasticité est comprise entre 0 et 1, la demande de ces biens augmente
proportionnellement par rapport au revenu. Il s’agit de biens normaux (produits
alimentaires, vêtements, logement, mobilier, etc.) ;
- Si l’élasticité est inférieure à 0, la demande de ces biens diminue lorsque le revenu augmente.
Il s’agit de biens inférieurs (biens alimentaires de base qui peuvent être remplacés par des
biens de plus grande qualité).
11.3. Eléments sur le comportement du producteur :
11.3.1. La combinaison des facteurs de production et fonction de production :
Le producteur s’efforce de réaliser un volume de production qui lui assure le plus grand
profit.
Pour cela il combine, le facteur Labour (L) (ou Travail T) et le facteur Capital (K), qui lui
assurent la production au moindre coût.
Son problème est de décider quelles quantités de facteurs (L,K) il doit combiner pour atteindre
cet objectif. Ce problème peut se formaliser grâce à la fonction de production Q= f(L,K) où Q
représente quantité de biens à produire et L la quantité de travail combinée à K, la quantité de
capital.
Ainsi, la production est fonction des facteurs et de leur combinaison.
Exemple :
− Q(L)=2/3L² ;
− Q(K) = 3K-2 ;
0,5 0,75
− Q (L, K) = L +K .
11.3.2. Notion de substitution et de complémentarité :
On dit que les facteurs de production sont substituables lorsqu’il est possible d’obtenir le
même rendement en substituant une certaine quantité de facteurs à une autre quantité d’un
autre facteur.
Alors et à titre d’exemple, il est possible de substituer une machine à 10 hommes pour réaliser
la même production.
Par contre, si les facteurs de production sont complémentaires lorsqu’ils ne peuvent pas être
utilisés séparément.
Ainsi l’homme et la machine sont devenus complémentaire car ils ne peuvent pas être utilisés
séparément.
11.3.3. Le rendement et productivité des facteurs de production :
Le producteur cherche à obtenir le maximum de produits au moindre coût. Il s’efforce donc
d’avoir le meilleur rendement des facteurs de production qu’il utilise.
Alors, le rendement est la capacité d’une entreprise à produire une certaine quantité de
biens/services avec une certaine quantité de facteurs de production (nombre d’heure L ou
nombre de machines K).
Toutefois, le rendement individuel d’un facteur (L ou K) est appelé productivité, qui peut être :
− Soit une productivité moyenne (PM) : qui est le rapport de la valeur production obtenue par le
nombre d’unités de L ou K, qui ont permis de l’obtenir (valeur de la production/ quantité de
travail) ;
− Ou une productivité marginale (Pm): qui est l’unité supplémentaire de L ou de K, qui permet
d’obtenir une quantité supplémentaire de produit.
Remarque :
Si l’augmentation n’est pas unitaire (par exemple 100 unités), alors on calcule le Quantité
Totale Marginale (QTmi = QTi – QTi-1), après on divise sur le nombre d’unités supplémentaires
pour avoir Pmi.
Donc, si on double tous input ⇒ fait moins que doubler la production, elle donc n’est pas
proportionnelle.
11.3.5. Solution au problème du producteur :
Le producteur peut raisonner de 2 façons:
- Soit en terme « de productivité marginale » ;
- Soit en terme «d’isoquant et isocoût ».
a. Solution en terme « de productivité marginale » :
Le producteur qui doit faire appel à tel ou tel facteur, il comparera la productivité marginale,
d’un facteur au prix qu’il aura à payer pour l’obtenir. Ce prix est le salaire versé et l’intérêt du
K emprunté pour l’équipement.
Il devra combiner les facteurs de telle sorte que le rapport entre la productivité marginale et ce
prix soit le même pour tous les facteurs.
Tant qu’il n’aura pas réalisé cette égalité, il substituera le facteur le plus avantageux au
facteur le moins avantageux.
b. En terme d’isoquant et isocoût :
Un isoquant est une courbe qui relie toutes les combinaisons de facteurs (capital et travail)
permettant d'obtenir le même niveau de production (respectivement quantité). Il est ainsi appelé
courbe de produit égale.
Lorsque plusieurs isoquants sont représentés dans une même figure, on parle de carte
d'isoquants, ils représentent chacun une quantité différente de la production.
Par ailleurs, pour un budget donné que le producteur ne peut dépasser sans majorer ses coûts
de production et compte tenu des coûts des facteurs respectifs (PL et PK), il doit décider quelles
quantités de L et K il est disposé à utiliser. Ce qui le conduit à calculer le « Taux Marginal de
Substitution Technique –TMST-» entre L et K.
Remarque :
𝑷𝑳 𝑷𝑳
savons aussi que − 𝑷𝑲
= pente de l’isocoût. Si l’isocoût est tangente à l’isoquant, alors − 𝑷𝑲
= 𝑻𝑴𝑺𝑻 =
pente de l’isocoût.
𝑷𝒎𝑳
3. Puisque 𝑻𝑴𝑺𝑻 = − , Alors la condition d’équilibre (ou d’optimalité) devient :
𝑷𝒎𝑲
𝑷𝑳 𝑷𝒎𝑳 𝑷𝒎𝑲 𝑷𝑲
= 𝑷𝒎𝑲 ou encore 𝑷𝒎𝑳 = .
𝑷𝑲 𝑷𝑳
C’est-à-dire que l’augmentation de la production liée à la dernière unité monétaire dépensée en facteur L
est égale à l’augmentation de la production liée à la dernière unité monétaire dépensée en facteur K.
Coûts Variables Non Proportionnels (CVNP) : varient en même temps que la production
d’abord moins que proportionnellement et ensuite plus que proportionnellement en raison de
la loi des rendements décroissants ;
Couts Variables Totaux (CVT) : somme des coûts variables proportionnels et non
proportionnels (CVT = CVP + CVNP) ;
Coût Total (CT) : constitué des coûts variables totaux et coûts fixes (CT = CVT + CF) ;
Coût Fixe Moyen (CFM) : rapport entre les coûts fixes sur la production (nombre d’unités
produites). Ils diminuent avec l’accroissement de la production (CFM = CF/Q) ;
Coûts Variables Moyen (CVM) : rapport entre les coûts variables et la production
(CVM = CVT/Q)
Coût Total Moyen (CTM) : rapport entre le coût total sur la production (CTM = CT/Q).
Si l’augmentation n’est pas unitaire (par exemple 100 unités), alors on calcule le Coût Total
Marginal (CTmi = CTi – CTi-1) après on divise sur le nombre d’unités supplémentaires pour
avoir Cmi).
Exercices :
Exercice N° 1 :
La demande est qD(p) = 100 − p ; L’offre est qO (p) = p. Déterminer les prix et quantité
d’équilibre.
Réponse :
L’offre = la demande, alors 100 − p = p ce qu’implique 2p = 100, p = 50, q = 100 − 50.
En résumé, P* = 50 et Q* = 50.
Exercice N° 2 :
La demande est qD (p) = 50 − 36p ; L’offre est qO(p) = 14p. Déterminer les prix et quantité
d’équilibre.
Réponse :
L’offre = la demande, alors, 50 − 36p = 14p ce qu’implique 50p = 50, p = 1, q = 50 − 36 = 14.
En résumé, P* = 1 et Q* = 14.
Exercice N° 3 :
La demande est qD (p) = (100 − p)². L’offre est qO(p) = p². Déterminer les prix et quantité
d’équilibre.
Réponse :
L’offre = la demande, alors (100 − p)²= p², ce qui implique 100 − p = p, p = 50, q = (100 −
50)².
En résumé, P* = 50 et Q* = 2500.
Exercice N° 4 :
Supposer que les données du tableau suivant représentent pour une série de prix l'offre et la
demande d’une denrée alimentaire donnée.
Prix (Unité Monétaire -UM-) Demande annuelle (106 unités) Offre annuelle (106 unités)
2 70 10
3 60 30
4 50 50
5 40 70
6 30 90
2.
Au prix 2 UM l’excès de la demande 60 106 unités et au prix 6 UM l’excès de l’offre est de 30 106
unités.
3.
P* = 4 UM et Q* = 50 106 unités.
Exercice N° 5 :
On considère le marché d’un bien où interviennent deux demandeurs et deux offreurs. Le prix
𝟏
est p. Les fonctions de demande des deux demandeurs sont : 𝑸𝑫𝟏 (𝒑) = − 𝟏𝟎 𝒑 + 𝟖 et
𝟔 𝟏
𝑸𝑫𝟐 (𝒑) = − 𝟏𝟎 𝒑 + 𝟔. Les fonctions d’offre des deux offreurs sont : 𝑸𝑶𝟏 (𝒑) = 𝒑−𝟏
𝟐
𝟑
et 𝑸𝑶𝟐 (𝒑) = 𝒑 − 𝟑.
𝟐
1. Déterminer et tracer sur le même graphique les fonctions d’offre et demande globales.
2. Calculer le prix d’équilibre et la quantité globale échangée.
3. Quelles sont les quantités achetées et vendues par les quatre agents ?.
Réponse :
1.
𝟕
𝑸𝑫 (𝒑) = − 𝟏𝟎 𝒑 + 𝟏𝟒
𝑶𝑫 (𝒑) = 𝟐𝒑 − 𝟒
2.
Prix d’équilibre = 6.67, quantité d’équilibre = 9.33.
3.
QD1(6.67)= 7.33 ;
QD2(6.67)= 2 ;
QO1(6.67)= 2.33 ;
QO2(6.67)= 7.
Exercice N° 6 :
Le tableau ci-après présente des données hypothétiques sur l’offre et la demande mondiales
des Laptops (à usage professionnel).
Prix (US $) Quantités demandées (106 Unités) Quantités offertes (106 Unités)
1500 25 17,5
1600 24 19
1700 23 20,5
1800 22 22
1900 21 23,5
2000 20 25
2100 19 26,5
2200 18 28
2.
3.
Au prix de 1200 US $ il y’aura un excédent de la demande, mais les données manquent pour le
calculer
Au prix de 2000 US $ il y’a un excédent de l’offre de 5 106 unités.
Exercice N° 7 :
Si une augmentation du prix de l’essence de 5% entraîne une baisse de la consommation de
10%, alors l’élasticité prix de l’essence (demande) = - 10%/+ 5% = - 2.
Le résultat précédent peut se formuler ainsi : Lorsque le prix de l’essence augmente de 1%, la
baisse de la consommation est de 2%.
Exercice N° 8 :
Si l’augmentation du prix de pétrole de 50% entraine une augmentation de l’offre de 25%,
alors élasticité prix du pétrole (demande) = 25%/50% = +0.5. Ce qui signifie : Une augmentation
du prix de pétrole de 1%, l’offre des producteurs va augmenter de 0.5%.
Exercice N° 9 :
Le directeur d’un complexe cinématographique, connaissant l’élasticité prix de la demande de
place de cinéma est de -1.3, décide d’augmenter le prix du ticket de 2.5%. En utilisant les
données du tableau, pensez-vous que le directeur a fait un bon choix.
Réponse :
Le prix du ticket de cinéma vaut 8$, il augmente de 2,5%. Sa nouvelle valeur est :
8 (1 +0,025) = 8,2$.
En admettant que la seule différence entre les deux semaines porte sur le prix, la quantité de
place vendue en semaine 2 (que nous appellerons D2) peut être obtenue grâce à la formule de
l’élasticité prix de la demande (dont nous connaissons la valeur -1,3) :
𝑫𝟐 − 𝑫𝟏
∆𝑫⁄
𝑫= 𝑫𝟏
𝒆𝑫⁄ = = −𝟏. 𝟑
𝑷 ∆𝑷⁄ 𝑷𝟐 − 𝑷𝟏
𝑷 𝑷𝟏
Donc D2 = 1308,06 (c'est-à-dire 1308 places).
Exercice N° 10 :
Une société vend des réfrigérateurs aux prix de 540$. A ce prix, elle en offre 75 par mois. En
voyant le prix de marché diminue elle en offre 65 par mois. Sachant que l’élasticité pour ce
produit est de 0.75, quel est le prix du marché ?
Réponse :
𝑶𝟐 − 𝑶𝟏
∆𝑶⁄
𝑶 𝑶𝟏
𝒆𝑶⁄ = ∆𝑷⁄ = 𝑷𝟐 − 𝑷𝟏 = 𝟎. 𝟕𝟓, Alors P2 = 444$.
𝑷 𝑷 𝑷𝟏
Exercice N° 11 :
Si le coût de la formation du MBA (Master Business of Administration) à la Harvard Business
School passe de 125000 $ à 180000 $ la demande de formation passe de 12500 à 12450 places et
l’offre de 200 à 230 places. Calculer les Elasticités Prix de la Demande et de l’Offre.
Réponse :
𝟏𝟐𝟒𝟓𝟎−𝟏𝟐𝟓𝟎𝟎 𝟐𝟑𝟎−𝟐𝟎𝟎
𝟏𝟐𝟓𝟎𝟎 𝟐𝟎𝟎
𝒆𝑫⁄ = 𝟏𝟖𝟎𝟎𝟎𝟎− 𝟏𝟐𝟎𝟎𝟎𝟎 = −𝟎. 𝟎𝟎𝟗 et 𝒆𝑶⁄ = 𝟏𝟖𝟎𝟎𝟎𝟎− 𝟏𝟐𝟎𝟎𝟎𝟎 = 𝟎. 𝟑𝟒 .
𝑷 𝑷
𝟏𝟐𝟎𝟎𝟎𝟎 𝟏𝟐𝟎𝟎𝟎𝟎
Exercice N° 12 :
L’Entreprise Métro d’Alger (EMA) estime que la fréquentation du métro devra baisser suite à
une augmentation du prix du ticket.
Si le prix du ticket augmentera de 10 DA à 60 DA, il y aura quotidiennement près de 20 mille
utilisateurs en moins (soit 15% du nombre d’utilisateurs).
1. A partir de ces données estimez l'élasticité-prix de la demande de la fréquentation du métro.
2. D'après vos estimations, le chiffre d'affaires de l’EMA devra baisser ou augmenter ?
Pourquoi ?
Réponse :
1.
Taux de variation de la demande = -15%
𝟔𝟎−𝟓𝟎
Taux de variation du prix = = 𝟐𝟎%
𝟓𝟎
−𝟏𝟓%
𝑳′ é𝒍𝒂𝒔𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆 − 𝒑𝒓𝒊𝒙 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒅𝒆𝒎𝒂𝒏𝒅𝒆 = = − 𝟎. 𝟕𝟓
𝟐𝟎%
2. Le chiffre d’affaire devra augmenter, car la demande est inélastique. Donc l’augmentation du
prix est supérieure à la diminution du nombre de tickets à vendre.
Exercice N° 13 :
D’après des études prévisionnelles, si le gouvernement décide d'augmenter l'Impôt sur le
Revenu Global (IRG), le salaire mensuel moyen national passe de 39500,00 à 37250,00 dinars, la
consommation moyenne des boissons gazeuse, passera de 15 à 10 litres. Calculer l’Elasticité
Revenu de la Demande et donner la nature de ce bien.
Réponse :
𝟏𝟎− 𝟏𝟓
𝒆𝑫⁄ = 𝟏𝟓
𝟑𝟕𝟐𝟓𝟎− 𝟑𝟗𝟓𝟎𝟎 = 𝟓. 𝟖𝟓 , alors c’est un « Bien supérieur ».
𝑹
𝟑𝟗𝟓𝟎𝟎
Exercice N° 14 :
A partir du tableau suivant calculer élasticité-Revenu de chaque produit.
Consommation de la personne 2018 2019
Pain (en kg) 57,6 51,7
Pommes de terre (en Kg) 66,0 68,5
Lait (en Litres) 33,8 28,0
Eaux minérales (en Litres) 140,6 151,1
Revenu (en Euros) 16 980 18 990
Réponse :
Nous avons :
Taux de variation du revenu = (18990 - 16980)/16980 = 11,8% ;
Taux de variation de la demande de pain = - 10,2% ;
Taux de variation de la demande de pommes de terre = 3,8% ;
Taux de variation de la demande du lait = - 17,2% ;
Taux de variation de la demande d’eaux = 1,7 %.
Comme :
𝑫𝟐 − 𝑫𝟏
∆𝑫⁄
𝑫 𝑫𝟏
𝒆𝑫⁄ = =
𝑹 ∆𝑹⁄ 𝑹𝟐 − 𝑹𝟏
𝑹 𝑹𝟏
Alors :
Pour le pain elle est de - 0,86 (élastiques). Quand le revenu augmente de 1%, la demande de
pain diminue de 0,86%, il est donc est un « bien inférieur ».
Pour les pommes de terre, elle est de 0,32 (peu élastiques).Quand le revenu augmente de 1%,
la demande de pommes de terre augmente de 0,32%, elles sont donc des « biens normaux ».
Pour le lait elle est de - 1,45 (très élastique). Quand le revenu augmente de 1%, la demande
du lait diminue de 1,45%, il est donc un « Bien inférieur ».
Pour les eaux minérales, elle est de de 0,14 (inélastiques). Quand le revenu augmente de 1%,
la demande des eaux augmente de 0,14%, elles sont des « biens normaux ».
Exercice N° 15 :
La demande du bien X est représentée par l’équation suivante :
𝑸𝑫𝑿 (𝑷𝑿 ) = −𝟎. 𝟑𝑷𝑿 + 𝟎. 𝟐𝑷𝒀 + 𝟎. 𝟎𝟓𝑹, avec : PX : prix du bien X ; PY : prix du bien Y et R :
revenu disponible.
L’offre du même bien X est donnée par l’équation suivante : 𝑸𝑶𝑿 (𝑷𝑿 ) = 𝟎. 𝟑𝑷𝑿 + 𝟖𝟎
1. Si PY = 100 et R = 2000 (Unité Monétaire) (première situation), déterminer le Prix et la
Quantité d’équilibre.
2. Le prix du produit Y reste inchangé par contre le revenu disponible a augmenté de 400 (UM)
(deuxième situation) :
𝟏𝟏𝟎− 𝟏𝟎𝟎
𝟏𝟎𝟎
𝒆𝑫⁄ = 𝟐𝟒𝟎𝟎− 𝟐𝟎𝟎𝟎 = 𝟎. 𝟓 . Le bien est normal.
𝑹
𝟐𝟎𝟎𝟎
3.
PX = 400/6 alors QDX = 120, QOX = 100, alors il y’a pénurie d’offre de 20 unités (QDX > QOX ).
Exercice 16 :
Sur un marché donné, il existe trois acheteurs dont les demandes sont :
Acheteur 1 : P = 200 – 20Q ;
Acheteur 2 : P = 20 – 4Q ;
Acheteur 3 : P = 20 – 5Q.
Par ailleurs, nous savons que l’offre sur le marché est la suivante : P = –7 + 0.5Q.
A. Quelle est la demande de ce marché ?.
B. Calculer le prix et la quantité à l’équilibre.
Solution :
A.
On a :
A1 : P = 200 – 20Q ⇒ QDA1(P) = 10 – 0.05P ;
A2 : P = 20 – 4Q ⇒ QDA2 (P) = 5 – 0.25P ;
A3 : P = 20 – 5Q ⇒ QDA3 (P) = 4 – 0.20P ;
QDG = QDA1+ QDA2+ QDA3 ⇒ QDG (P) = 19 – 0.5P.
B.
On a l’offre : P – 7 + 0.5Q ⇒ QOG (P) = 14 + 2P .
Condition d’équilibre QDG = QOG alors 14 + 2P = 19 – 0,5P
⇒ P* = 2 UM et Q* = 18 unités.
C.
QOG à 3 UM : QOG = 14 + 2(3) = 20.
Q à 3 UM : Q = 19 – 0,5(3) = 17.5
DG DG
Il y’a surplus de l’offre (respectivement pénurie de la demande) de 2.5 unités.
D.
𝑫𝟐 − 𝑫𝟏 𝟏𝟕.𝟓− 𝟏𝟖 𝑶𝟐 − 𝑶𝟏 𝟐𝟎− 𝟏𝟖
∆𝑫⁄ ∆𝑶⁄
𝑫 𝑫𝟏 𝟏𝟖 𝑶 𝑶𝟏 𝟏𝟖
𝒆𝑫⁄ = ∆𝑷⁄ = 𝑷𝟐 − 𝑷𝟏 = 𝟑− 𝟐 = −𝟎, 𝟎𝟓𝟔 et 𝒆𝑶⁄ = ∆𝑷⁄ = 𝑷𝟐 − 𝑷𝟏 = 𝟑− 𝟐 𝟎. 𝟐𝟐𝟐
𝑷 𝑷 𝑷 𝑷
𝑷𝟏 𝟐 𝑷𝟏 𝟐
Exercice N° 17 :
On considère le marché algérien, pour un produit de large consommation à savoir le sucre,
qui n’est soumis à aucune taxe. La demande et l’offre de ce produit, en fonction du prix, sont
comme suit :
𝑸𝑫 (𝒑) = 𝟏𝟖𝟎 − 𝒑 ;
𝑸𝑶 (𝒑) = 𝟐𝒑 − 𝟔𝟎.
1. Calculer le Prix d’Equilibre et la Quantité Echangée.
2. Suite à la nouvelle loi de finance, le gouvernement décide d’instaurer une Taxe sur la Valeur
Ajoutée (TVA) de 9% par unité sur ce produit. La variable p désigne maintenant le prix Hors
Taxe (HT). Désormais pour chaque unité achetée, les consommateurs doivent payer le prix
incluant la taxe (p+TVA) et les entreprises perçoivent le prix p (HT) pour chaque unité vendue.
a. Calculer les nouveaux Prix et Quantité d’Equilibre.
b. Calculer le montant de TVA que l’état va collecter.
3. Donner l’élasticité Prix de la Demande et l’élasticité Prix de l’Offre.
Réponse :
1.
𝑸𝑫 (𝒑) = 𝑸𝑶 (𝒑) ⇒ pE = 80 et QE = 100.
2.
a.
𝑸′𝑫 (𝒑) = 𝟏𝟖𝟎 − 𝟏. 𝟎𝟗𝒑.
𝑸′𝑫 (𝒑) = 𝑸𝑶 (𝒑) ⇒ p’E = 77.70 et Q’E = 95.40.
b.
TVA collectée = 77.70 x 0.09 x 95.40 = 667,13.
3.
𝟗𝟓.𝟒−𝟏𝟎𝟎 𝟗𝟓.𝟒−𝟏𝟎𝟎
𝟏𝟎𝟎 𝟏𝟎𝟎
𝒆𝑫⁄ = (𝟕𝟕.𝟕𝟎)𝒙𝟏.𝟎𝟗− 𝟖𝟎 = −𝟎. 𝟕𝟖 et 𝒆𝑶⁄ = 𝟕𝟕.𝟕𝟎− 𝟖𝟎 = 𝟏. 𝟔.
𝑷 𝑷
𝟖𝟎 𝟖𝟎
Exercice N° 18 :
Soit une entreprise dont l’évolution de la production en fonction du nombre d’unités de travail
utilisée est donnée dans le tableau ci-dessous, où L et Q sont respectivement le nombre d’unités
de travail et la quantité produite. PmL et PML sont respectivement la productivité marginale et
moyenne du travail.
1. Calculer les valeurs manquantes dans le tableau et présenter sur un graphique.
2. Que pensez-vous d’une utilisation de plus de 15 unités de travail ?
L Q PmL PML
0 0
1 14
2 40
3 76
4 120
5 170
6 224
7 280
8 336
9 390
10 440
11 484
12 520
13 546
14 560
15 560
16 544
17 510
Réponse :
1.
L Q PmL PML
0 0 - -
1 14 14 14
2 40 26 20
3 76 36 25.33
4 120 44 30
5 170 50 34
6 224 54 37.33
7 280 56 40
8 336 56 42
9 390 54 43.33
10 440 50 44
11 484 44 44
12 520 36 43.33
13 546 26 42
14 560 14 40
15 560 0 37.33
16 544 -16 34
17 510 -34 30
2.
Cela sera irrationnel de la part du producteur car cela entraine une diminution de la production.
Exercice N° 19 :
L’entreprise XYZ produit des bibelots. Le tableau suivant présente le nombre d’employés
nécessaires par niveau de production de bibelots compte tenu de la taille actuelle des
installations.
Nombre d’employés Production mensuelle de bibelots
2 200
4 300
7 400
12 550
20 650
Déterminer PML et PmL.
Réponse :
Exercice N° 20 :
La quantité produite d’un bien, en fonction de deux facteurs à savoir le Travail (L) et le
Capital (K) est comme suit.
L
K 0 1 2 3 4 5
0 0 10 20 30 40 50
1 10 20 30 40 50 60
2 20 30 40 50 60 70
3 30 40 50 60 70 80
4 40 50 60 70 80 90
5 50 60 70 80 90 100
Réponse :
1.
2.
Compte tenu des données du tableau il est impossible d’avoir une production de 80 sans utiliser
le facteur L. Il faut au minimum 3 unités de L.
3.
La combinaison optimale pour produire 60 unités est (5,1) (c.-à-d. 5 unités de L et 1 unité de K).
C’est la combinaison qui donne le coût minimal (CT = 5 x 1+ 3 = 8).
Exercice N° 21 :
0,6 0,7,
La fonction de production d’une entreprise est données par : Q(L,K) = K L où Q est la
quantité de biens produits par jour, K est le nombre de machines et L est le nombre de
travailleurs.
Trouvez la productivité marginale du travail et la productivité marginale du capital.
Réponse :
0,6 -0,3
Productivité marginal du travail PmL = dQ / dL = 0.7K L
-0,4 0,7
Productivité marginal du capital PmK = dQ / dK = 0.6K L
Exercice N° 22 :
La firme ABC transmet les informations ci-après.
La fonction de production Q(L,K) = 100K0.6L0.4, où Q est la quantité produite, K est la quantité
de capital utilise et L est le nombre d’heures travaillées par les employé(e)s.
PK =6$, PL = 2$, et CT = 400$, où PK est le prix unitaire du travail, PL est le prix unitaire du
capital et CT est le coût total de la production.
1. Ecrire l’isocout de la firme ABC.
2. Calculer la condition d’équilibre (optimalité).
3. Combien d’unités seront produites à l’équilibre.
Réponse :
1.
CT = PLL + PKK alors 400 = 2L + 6K
2.
Exercice N° 23 :
Soit une entreprise dont la fonction de production peut être résumée par l’équation suivante :
𝑸(𝑳, 𝑲) = √𝑲 + 𝟐√𝑳 , où L représente le travail et K le capital.
1. Quel sera le niveau de production obtenu si on utilise 25 unités de capital et 100 unités de
travail ?.
2. Même question si on utilise 49 unités de capital et 81 unités de travail ?.
3. Trouvez le TMST.
Réponse :
1.
𝑸(𝟏𝟎𝟎, 𝟐𝟓) = √𝟐𝟓 + 𝟐√𝟏𝟎𝟎 = 𝟐𝟓
2.
𝑸(𝟖𝟏, 𝟒𝟗) = √𝟒𝟗 + 𝟐√𝟖𝟏 = 𝟐𝟓
3.
𝑷𝒎𝑳
𝑻𝑴𝑺𝑻 = − 𝑷𝒎𝑲
𝒅𝑸(𝑳,𝑲)
𝑷𝒎𝑳 = = 𝑳−𝟎.𝟓
𝒅𝑳
𝒅𝑸(𝑳,𝑲)
𝑷𝒎𝑲 = = 𝟎. 𝟓𝑲−𝟎.𝟓
𝒅𝑲
𝑲
Alors 𝑻𝑴𝑺𝑻 = −𝟐√
𝑳
Exercice 24 :
2
Considérer la fonction de production suivante : Q(L,K) = KL .
Le prix du capital est de 120 DA et celui du travail est de 60 DA. Actuellement l’entreprise
utilise 20 unités de capital.
A. En utilisant les données ci-dessus, combien de travailleurs l’entreprise en a besoin pour
produire 2000 unités ?
B. Quelle combinaison de travail et de capital minimise les coûts pour un niveau de production
de 2000 unités ?
Solution :
2 𝑸 𝟐𝟎𝟎𝟎
A. Q = KL ⇒ 𝑳 = √ ⇒ 𝑳 = √ = 𝟏𝟎.
𝑲 𝟐𝟎
𝑷𝑳 𝑷𝒎𝑳
B. Conditions d’optimalité (qui minimise le coût) = .
𝑷𝑲 𝑷𝒎𝑲
𝒅𝑸 𝒅𝑸
On a 𝑷𝒎𝑳 = 𝒅𝑳
= 𝟐𝑳𝑲 et = = 𝑳² .
𝒅𝑲
𝟔𝟎 𝟐𝑲𝑳
Alors = ⇒ 𝑳 = 𝟒𝑲 ………(1).
𝟏𝟐𝟎 𝑳²
2
Nous avons aussi 2000 = KL ………(2).
Ainsi L* = 20 et K* = 5.
C.
Dans la situation A le CTA= 60x10 +120x20 = 3000.
Et dans la situation A le CTB= 60x20 +120x 5 = 1800.
Ainsi :
Situation A :
Situation B :
Exercice N° 25 :
Une entreprise évoluant dans un marché concurrentiel dont la fonction de production est
𝟏 𝟏
𝑸(𝑳, 𝑲) = 𝟑𝑲𝟒 𝑳𝟒 . Soit PL = 1 et PK = 1, avec P est le prix du marché.
Réponse :
1.
Pour déterminer l’offre il faut que 𝑷 = 𝑪𝒎.
Nous avons CT = PLL + PKK alors CT = L + K.
𝑷𝒎𝑳 𝑷 𝟏
L’optimisation des ressources implique 𝑷𝒎𝑲 = 𝑷 𝑳 = 𝟏 = 𝟏.
𝑲
𝒅𝑸(𝑳,𝑲) 𝟑 −𝟑 𝟏 𝒅𝑸(𝑳,𝑲) 𝟑 −𝟑 𝟏
Avec 𝑷𝒎𝑲 = 𝒅𝑲
=
𝟒
𝑲 𝟒 𝑳𝟒. Et 𝑳 = 𝒅𝑳
=
𝟒
𝑳 𝟒 𝑲𝟒 .
Ainsi L = K et CT = 2L (Respectivement CT = 2L).
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝑸𝟐 𝑸𝟐
𝑸(𝑳, 𝑲) = 𝟑𝑲𝟒 𝑳𝟒 ⇒ 𝑸(𝑳, 𝑲) = 𝟑𝑳𝟒 𝑳𝟒 ⇒ 𝑳 = (Respectivement 𝑲 = ).
𝟗 𝟗
𝑸𝟐 𝑸
Par conséquent 𝑪𝑻(𝑸) = 𝟐 et 𝑪𝒎(𝑸) = 𝟒 𝟗 .
𝟗
𝑸 𝑷
Ainsi 𝑷 = 𝟒 𝟗 et 𝑸𝑶 (𝑷) = 𝟗 𝟒
2.
Lorsque P = 4, alors d’après l’équation de l’offre Q = 9 c’est la quantité qui maximise le profit.
Exercice N° 26 :
Complétez le tableau suivant (en milliers de $) en arrondissant au dollar près.
Q CT CVT CF Cm CTM CVM CFM
0
1 5
2 30
3 13
4 105 10
5 110
6 50
Réponse :
Exercice N° 27:
2
Considérons la fonction de coût total suivante : CT(Q) = 4000 + 5Q + 10Q (Qui concerne la
situation de concurrence parfaite).
1. Déterminer : CF ; CFM ; CVT ; CVM ; CTM et Cm.
2. Calculer la quantité qui minimise le Cout Total.
Réponse :
1.
CF = 4000 ;
CFM = 4000/Q ;
CVT = 5Q + 10Q2 ;
CVM = (5Q + 10Q2 )/Q ;
CTM = (4000 + 5Q + 10Q2)/Q ;
Cm = 5 + 20Q.
2.
CTM = Cm, donc (4000 + 5Q + 10Q2)/Q = 5 + 20Q, alors Q = 20.
Exercice N° 28 :
Soit une entreprise en concurrence parfaite dont la fonction du coût total suivante :
CT (Q)= Q2 -3Q+10.
1. Déterminez : CTM, Cm et CVP (Coût Variable Proportionnel).
2. Déterminez la fonction de l’offre de cette entreprise.
3. Calculez son bénéfice lorsque le prix du marché est de 7.30 UM (Unité Monétaire).
Réponse :
1.
𝑸𝟐 − 𝟑𝑸+𝟏𝟎.
a. 𝑪𝑻𝑴(𝐐) = 𝑄
b. 𝑪𝒎(𝐐) = 𝟐𝑸 − 𝟑
c. 𝑪𝑽𝑻(𝐐) = 𝑸𝟐 − 𝟑𝑸
2.
𝑷 = 𝑪𝒎
𝑷+𝟑
𝑸(𝑷) = 𝟐
3.
𝟕.𝟑+𝟑
𝑸(𝟕. 𝟑) = = 𝟓. 𝟏𝟓
𝟐
Exercice N° 29 :
1. Compléter les tableaux des recettes et des coûts suivants, avec : RT = Recette Totale ; RM =
Recette Moyenne; RTm = Recette Marginale Totale, Rm = Recette marginale ; CT = Coût Total ;
CM = Coût Moyenn ; CTm = Coût Total Marginal et Cm = Coût Marginal, et 𝝅 = Profit.
2. En régime de concurrence, quelle est la quantité que doit fixer l’entreprise, sachant que le prix
de vente est de 40 DA.
3. En régime de monopole, quelle est quantité à produire et à quel prix ?
Réponse :
2.
La quantité que doit fixer le producteur dans un régime de concurrence parfaite c’est la quantité
qui donne un coût marginal égale au prix de vente (40). Elle est située entre 40000 et 50000.
3.
En régime de monopole le producteur fixe le prix à 60 et la quantité à 30000. C’est la situation
qui lui donne plus de profit, d’après les données du tableau.
Toutefois, le profit maximum implique que Rm = Cm, ainsi la quantité à offrir se situe entre
30000 et 40000 et le prix à fixer est entre 50 et 60.
Exercice N° 30 :
Pour un type de bien, la fonction du Coût Total, pour une entreprise donnée, en fonction de la
quantité produite (Q) est : 𝑪𝑻(𝑸) = 𝟎. 𝟎𝟓𝑸² + 𝟑𝟓𝟎𝑸 + 𝟏𝟓𝟎.
1. Exprimer en fonction de Q, le Coût Fixe Moyen, le Coût Variable Moyen, le Coût Total
Moyen et le Coût Marginal.
2. L’état décide de fixer le prix à 1000 Da, déterminer la quantité offerte par l’entreprise :
a. Si elle est dans un marché concurrentiel ;
b. Si elle est dans une situation de monopole.
Réponse :
1.
𝑪𝑭 𝟏𝟓𝟎
𝑪𝑭𝑴(𝑸) = =
𝑸 𝑸
𝑪𝑽(𝑸)
𝑪𝑽𝑴(𝑸) = = 𝟎. 𝟎𝟓𝑸 + 𝟑𝟓𝟎
𝑸
𝑪𝑻(𝑸) 𝟏𝟓𝟎
𝑪𝑻𝑴(𝑸) = = 𝟎. 𝟎𝟓𝑸 + 𝟑𝟓𝟎𝑸 +
𝑸 𝑸
𝒅𝑪𝑻(𝑸)
𝑪𝒎(𝑸) = 𝒅𝑸 = 𝟎. 𝟏𝑸 + 𝟑𝟓𝟎
2.
a. Marché concurrentiel
Condition d’optimalité Cm(Q) = PU, alors 𝟎. 𝟏𝑸 + 𝟑𝟓𝟎 = 1000 ⇒ Q* = 6500.
b. Position de monopole
On a = 𝞹(Q) = PV Q –CT(Q) ⇒ 𝞹(𝑸) = 𝟔𝟓𝟎𝑸 − 𝟎. 𝟎𝟓𝑸𝟐 − 𝟏𝟓𝟎
𝒅𝞹(𝑸)
Condition d’optimalité le profit (𝞹) est maximal Alors 𝒅𝑸
= 𝟎,
Exercice N° 31 :
Soit une entreprise, exerçant dans un marché concurrentiel, dont la fonction de coût total est
CT(Q) = 3Q2 – 6Q + 8 où Q représente la quantité produite. Soit p le prix de vente du produit sur
le marché.
1. Donner l'expression du coût moyen CM(Q) de cette entreprise. Pour quel niveau de production
Q ce coût moyen atteint-il son minimum?.
2. Donner l'expression du coût marginal Cm(Q) de cette entreprise.
3. Donner la fonction de l’offre de cette entreprise (c'est à dire la quantité q produite et offerte
sur le marché par l'entreprise pour l'ensemble des valeurs du prix de vente p).
4. On suppose qu'il existe 6 entreprises similaires sur ce marché. Donner la fonction d'offre
globale de ces entreprises.
𝟑𝟔
5. On suppose maintenant que la demande pour le bien est 𝑸𝑫 (𝒑) = 𝑷
+ 𝟔.
Réponse :
1.
𝑪𝑻 𝟖 𝒅𝑪𝑴(𝑸) 𝟖
𝑪𝑴 = 𝑪𝑴 = 𝟑𝑸 − 𝟔 + 𝑸 , CM est maximal quand 𝒅𝑸
= 𝟎 𝑪𝑴∗ = √𝟑
𝑸
2.
𝒅𝑪𝑻(𝑸)
𝑪𝒎 = 𝒅𝑸 𝑪𝒎 = 𝟔𝑸 − 𝟔 .
3.
𝒑+𝟔
Concurrence pure et parfaite 𝑷 = 𝑪𝒎 , alors 𝑸𝑶 (𝒑) = 𝟔
4.
𝑸𝑶𝑮 (𝒑) = 𝒑 + 𝟔
5.
𝑸𝑶𝑮 = 𝑸𝑫
P* = 6
QG* = 12
Quantité de chaque entreprise Q* = 2
RT(2) = 12, CT(2) = 8 et (2)= 4 (Bénéfice)
Exercice N° 32 :
Soit un marché de concurrence pure et parfaite où opèrent deux catégories d’entreprises A et
B.
Le marché comporte 100 entreprises de chaque type. Leurs fonctions de coût total respectives
sont comme suit :
CTA (Q)= Q2 + 4Q + 30.
CTB (Q)= 2Q2 +13Q+100.
1. Déterminez les fonctions globales d’offre des deux catégories d’entreprises.
2. La fonction de demande individuelle sur marché est QD (p)= -0.2p +10. Sachant que le nombre
de demandeurs sur ce marché est de 5000. Calculez le prix d’équilibre et la demande globale.
3. Calculez le profit global du marché et le profit individuel de chaque entreprise.
4. Supposons que les entreprises de type B remplacent les entreprises de types A que serait le prix
d’équilibre et la quantité échangée.
5. Même question pour le cas inverse.
Réponse :
1.
𝒅𝑪𝑻𝑨 (𝑸) 𝒑−𝟒
𝒑 = 𝒄𝒎𝑨 = 𝒅𝑸
= 𝟐𝑸 + 𝟒 𝑸𝑶𝑨 (𝒑) = 𝟐
.
𝒅𝑪𝑻𝑩 (𝑸) 𝒑−𝟏𝟑
𝒑 = 𝒄𝒎𝑩 = 𝒅𝑸
= 𝟒𝑸 + 𝟏𝟑 𝑸𝑶𝑨 (𝒑) = 𝟒
.
𝟏𝟎𝟎𝑷−𝟒𝟎𝟎
𝑸𝑶𝑮𝑨 (𝒑) = 𝟐
= 𝟓𝟎𝒑 − 𝟐𝟎𝟎 .
𝟏𝟎𝟎𝒑−𝟏𝟑𝟎𝟎
𝑸𝑶𝑮𝑩 (𝒑) = 𝟒
= 𝟐𝟓𝒑 − 𝟑𝟐𝟓 .
2.
𝑸𝑫𝑮 (𝒑) = −𝟏𝟎𝟎𝟎𝒑 + 𝟓𝟎𝟎𝟎𝟎 .
𝑸𝑶𝑮𝑻 (𝒑) = 𝑸𝑶𝑮𝑨 (𝒑) + 𝑸𝑶𝑮𝑩 (𝒑) = 𝟕𝟓𝒑 − 𝟓𝟐𝟓 .
𝑸𝑫𝑮 (𝒑) = 𝑸𝑶𝑮𝑻 (𝒑) .
p* = 47 et Q* = 3000 .
3.
Les entreprises de catégorie A, pour chaque entreprise :
QA(47) = 21.5 ; RTA(21.5) = 1010.5 ; CTA(21.5) = 578.25 et 𝞹A(21.5) = 432.25. Le profit global
de la catégorie A = 43225.
Les entreprises de catégorie B, pour chaque entreprise :
QB(47) = 8,5 ; RTB(8.5) = 399,5 ; CTB(8.5) = 355 et 𝞹B(8.5) = 44.5. Le profit global de la
catégorie B = 4450.
Le profit global du marché : 47675.
4.
𝑸𝑶𝑮𝑻 (𝒑) = 𝑸𝑶𝑮𝑩 (𝒑) + 𝑸𝑶𝑮𝑩 (𝒑) = 𝟓𝟎𝒑 − 𝟔𝟓𝟎
p* = 48,23 et Q* = 1761.5 .
5.
𝑸𝑶𝑮𝑻 (𝒑) = 𝑸𝑶𝑮𝑨 (𝒑) + 𝑸𝑶𝑮𝑨 (𝒑) = 𝟏𝟎𝟎𝒑 − 𝟒𝟎𝟎
p* = 45,81 et Q* = 4181
Exercice N° 33 :
Une industrie concurrentielle est composée de 100 firmes identiques. Chacune de ces
entreprise a une fonction de coût total moyen donnée par : CM(Q) = 2Q + 6 + 18/Q.
Sur le marché, la demande est : Q = 660 – 2p.
1. Quels seraient le prix et la quantité d’équilibre sur ce marché ? A ce prix les entreprises sont-
elles bénéficiaires ?.
2. Quelle sera la quantité produite par une entreprise de cette industrie si elle cherche à
maximiser ses profits ?.
Réponse :
1.
Afin de trouver le prix et quantité d’équilibre il faut auparavant trouver la fonction de l’offre
de chaque entreprise.
Dans en la situation de concurrence la condition d’équilibre Cm = P.
On a CT = CMxQ ⇒ CT = 2Q² + 6Q + 18.
𝒅𝑪𝑻
𝑪𝒎 = = 𝟒𝑸 + 𝟔 .
𝒅𝑸
Ainsi 4Q + 6 = P ⇒ QO (p)= 0.25p – 1.5.
3.
La combinaison optimale Prix/Quantité que l’entreprise doit fixer est celle qui donne un
maximum de profit. Alors, 𝑪𝒎(𝑸) = 𝑹𝒎(𝑸)
𝟔𝟎𝟎𝟎 − 𝟖𝑸 = 𝟔𝟎𝟎 + 𝟒𝑸 ⇒ Q* = 450 et P* = 4200$ .
Le profit (𝑸) = 𝑹𝑻(𝑸) − 𝑪𝑻(𝑸) ⇒ 𝞹(𝑸) = −𝟔𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎 + 𝟓𝟒𝟎𝟎𝑸 − 𝟔𝑸𝟐 .
Alors 𝞹(𝟒𝟓𝟎) = 𝟔𝟏𝟓𝟎𝟎𝟎, 𝟎𝟎 $.
Exercice N° 35 :
La start-up ECONApps réalise des applications pour smartphones. Sa fonction de coût total
est 𝑪𝑻(𝑸) = 𝟒𝟎𝟎 + 𝟒𝑸𝟐 (UM).
1. Donner le coût marginal et le coût moyen d’ECONApps.
2. Déterminer le nombre d’applications que la start-up doit réaliser pour maximiser son profit si
le prix d’une application est P.
3. Calculer le prix P à partir duquel la start-up commencera à réaliser des profits, sachant que
𝑷 ≥ 𝐦𝐢𝐧 𝑪𝑴(𝑸).
4. Si le prix d’une application est de 72 (UM), combien d’applications ECONApps doit réaliser
pour maximiser son profit ? Quel est son profit dans ce cas ?.
5. Si le prix d’une application est de 160 (UM), combien d’applications ECONApps doit réaliser
pour maximiser son profit ? Quel est son profit dans ce cas ?.
Réponse :
1.
𝒅𝑪𝑻(𝑸)
𝑪𝒎(𝑸) = 𝒅𝑸 = 𝟖𝑸.
𝑪𝑻(𝑸) 𝟒𝟎𝟎+𝟒𝑸𝟐
𝑪𝑴(𝑸) = = .
𝑸 𝑸
2.
Nous avons le profit 𝞹(𝑸) = 𝑹𝑻(𝑸) − 𝑪𝑻(𝑸) ⇒ 𝞹(𝑸) = 𝑷𝒙𝑸 − 𝟒𝟎𝟎 − 𝟒𝑸𝟐 .
𝒅𝞹(𝑸) 𝑷
Il est maximal lorsque =𝟎. ⇒𝑸= .
𝒅𝑸 𝟖
3.
𝒅𝑪𝑴(𝑸)
𝑴𝒊𝒏 𝑪𝑴(𝑸) ⇒ 𝒅𝑸 = 𝟎.
𝒅𝑪𝑴(𝑸) 𝟒𝟎𝟎
=𝟒− .
𝒅𝑸 𝑸𝟐
Alors Q = 10 et CM(10)= 80. Alors le prix duquel l’entreprise commencera à faire des profits est
80.
4.
𝟕𝟐
Si P = 72, alors 𝑸 = 𝟖 = 𝟗 et 𝝅(𝟗) = 𝟕𝟐𝒙𝟗 − 𝟒𝟎𝟎 − 𝟒𝒙𝟗𝟐 = −𝟕𝟔. (Déficit).
5.
𝟏𝟔𝟎
Si P= 160, alors 𝑸 = = 𝟐𝟎 et 𝝅(𝟐𝟎) = 𝟏𝟔𝟎𝒙𝟐𝟎 − 𝟒𝟎𝟎 − 𝟒𝒙𝟐𝟎𝟐 = 𝟏𝟐𝟎𝟎. (Profit).
𝟖