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ECONOMIE POLITIQUE
PLUME-MNG
LA P31 MA VIE !
ATTENTION
Il serait dangereux pour l’étudiant de ne pas se
conformer à la charte du cours magistral. Ce dernier est
le seul viatique devant l’aider à maitriser toutes les
notions du programme d’ECONOMIE POLITIQUE. Ce
document offre une expression plus simpliste de la leçon
intégrale du professeur. Présenté sous forme de
questions/réponses, il entend se prédisposer comme une
esquisse de caractérisation plus rapide des éléments du
cours magistral. À cet effet, il ne saurait garantir aucune
explication claire et précise de tous les contours d’un
cours aussi volumineux et enrichissant.
Le document suit la logique du travail d’accompagnement
entamé depuis le début de l’année académique. Il est
intégralement rédigé par Mama Ndiaw GOUMBALE,
étudiant en troisième année de droit public et par ailleurs
Président de l’Amicale des Etudiants de ladite UFR.
Celui-ci le considère comme un moyen simple devant
aider tous les étudiants à avoir une maitrise d’ensemble
des particularismes qui font les charpentes de toutes les
unités d’enseignement.
Ce sont les besoins qui sont nécessaires et suffisants pour mener une vie
normale.
Ils se particularisent par le fait qu’ils sont jugés essentiels, mais ne pas les
satisfaire n’impacte pas négativement la vie humaine.
Ils sont non nécessaires et ils s’inscrivent le plus dans la volonté de mener
une vie de luxe.
Pourquoi les besoins sont-ils insatiables ?
C’est la science qui étudie la manière dont les hommes dans une société
choisissent d’utiliser des ressources rares qui ont des usages mutuellement
exclusifs pour produire des biens et services divers et les répartissent pour
une consommation présente ou future entre les différents membres de la
société.
La consommation est l’acte par lequel les biens et services produits sont
utilisés pour satisfaire les besoins.
C’est la partie de la production non consommée et qui est utilisée pour servir
de stock ou pour acquérir d’autres biens.
Les biens matériels sont des produits physiques, tangibles. Par exemple : le
portable, le stylo, la tasse de café.
C’est tout bien qui sert à l’obtention d’autres biens (la machine, la marmite,
le scooter pour le livreur).
Il s’agit d’un bien qui est directement utilisé par le consommateur final (le
stylo de l’étudiant, la jupe, le téléviseur.
C’est un bien qui disparait dans le processus de production d’un autre bien
(la farine utilisée dans la fabrication du pain, le sucre dans la préparation du
café, le ciment dans la construction d’une maison).
Il s’agit d’un bien qui est durable et qui fournit à son acquéreur un revenu
futur (le taxi du taximan, la machine à coudre du tailleur).
Un bien durable est un bien qui ne disparait pas dès sa première utilisation,
contrairement au bien non durable.
Les biens complémentaires sont ceux pour lesquels l’utilisation conjointe est
nécessaire à la satisfaction d’un besoin.
Une analyse est dite dynamique lorsqu’elle est plus proche d’un film.
Les entreprises sont les agents dont la fonction est la production de biens et
de services. Elles rassemblent les moyens nécessaires à cette production :
elles engagent des travailleurs, se procurent des matières premières et des
équipements et, s’il y a lieu, des capitaux financiers.
Les mercantilistes ne sont pas des « penseurs » et ils ne forment pas une
école constituée portant un regard commun sur les réalités économiques.
Ce sont bien plutôt des « hommes de l’art », marchands et financiers le
plus souvent, « fonctionnaires » parfois, qui, dans le cadre de leurs
activités, sont aux prises avec les questions économiques, en tirent des
conceptions pratiques dont ils essaient de déduire des convictions plus
générales, convictions qu’ils s’efforcent d’exposer auprès des puissants.
Ils plaident le plus souvent, lorsqu’ils sont marchands ou banquiers, en
faveur de ce qu’ils nomment « la liberté économique », c’est-à-dire en fait
l’octroi d’avantages, de monopoles, d’interventions publiques pour
développer ou protéger leur activité. Ces plaidoyers peuvent différer d’un
auteur à l’autre, mais un certain nombre de convictions doctrinales leur
sont néanmoins communes.
La richesse : Une richesse est réelle d’après les classiques comme les
physiocrates, ils s’opposent aux mercantilistes quant à la nature de la
richesse. Pour eux, la richesse est évidemment réelle, constituée de ce
que Smith appelle « les choses nécessaires à la vie ». En conséquence,
la monnaie n’est pas une richesse et ne peut donc constituer la «
finalité » de l’activité économique. Elle est simplement un moyen de
circulation de richesses réelles, un moyen de faciliter des échanges.
Valeur d’échange et valeur d’usage : Comme Aristote déjà l’avait
noté, les biens qui s’échangent sont en fait dotés de deux valeurs : une
valeur d’échange et une valeur d’usage. Une première idée pourrait
être alors de relier ces deux types de valeur et de fonder la capacité
des biens à s’échanger sur leurs valeurs d’usage, c’est-à-dire leur
utilité. Smith et la plupart des classiques rejettent cette idée au nom
du « paradoxe de l’eau et du diamant » : l’eau, qui a une très forte
valeur d’usage, a une très faible valeur d’échange. Le diamant au
contraire est doté d’une valeur d’échange élevée, sans rapport avec sa
valeur d’usage qui est faible. Ce contre-exemple suffit aux yeux des
auteurs classiques à rejeter l’explication de la valeur d’échange par la
valeur d’usage. Tout au plus le fait qu’un bien ait une certaine valeur
d’usage est une condition nécessaire pour qu’il ait une valeur
d’échange, mais cette valeur d’échange n’est alors pas en proportion de
cette valeur d’usage : il faut chercher ailleurs cette qualité commune
qui permet de comparer les biens dans l’échange. Un point commun
entre tous les biens qui s’échangent est d’avoir été produit par le
travail avant de pouvoir être portés au marché.
La division du travail : Pour Adam Smith et les classiques, la
richesse d’un pays ou d’un individu ou d’une Nation provient de la
production. Cette dernière dépend du travail. Ce qui ne traduit pas
pour autant que pour qu’un pays soit riche il doit mettre toute sa
population au travail. En fait, l’essentiel est dans la productivité du
travail mis en œuvre. La productivité découle de la division du travail.
De la division du travail qui autorise la spécialisation de chacun dans
une activité productive, lui permettant de ne se consacrer qu’à ce qu’il
sait très bien faire et à améliorer encore son habileté et sa productivité
par le fait même d’y consacrer tout son temps et toute son énergie.
Le libre-échange : Dans son ouvrage, Smith s’efforce de démontrer,
non seulement que l’échange est la source du bien-être des individus
et de la richesse des Nations, mais aussi qu’il atteint cette fin de lui-
même. Autrement dit, en laissant les individus libres d’orienter leurs
activités selon leur intérêt propre, on assure nécessairement l’intérêt
de la société tout entière. C’est la célèbre parabole de la « main
invisible ». L’échange oriente donc spontanément les activités
individuelles d’une manière efficace : le « marché » est donc un
instrument de conciliation des intérêts égoïstes et son alchimie
transforme la poursuite par chacun de son intérêt personnel en un
bonheur collectif. Il suffit donc de « laisser faire » les individus, en ne
limitant pas les opportunités d’échange qui pourraient leur être
profitables, pour assurer, via l’approfondissement de la division du
travail et l’orientation efficace des activités productives, la prospérité et
l’harmonie sociale.
Que signifie la phrase « les prix naturels sont les prix de marché »
?
Les seuls prix sont donc ceux qui vont révéler, sur le marché, les
utilités marginales perçues par les contractants : la valeur est
subjective et le prix de marché en est la seule expression objective. Le
prix « naturel », celui devant s’imposer, est donc le prix « d’équilibre »
du marché. Il se dégage « spontanément » pour peu qu’on laisse
fonctionner le marché librement.
Que signifie la phrase « Les revenus sont les prix des services
producteurs » ?