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UAC/EPAC
SUPPORT DU COURS
D’ECONOMIE
Filière : GC-3
Cel : 95063605/96433219
Email : sewanoudedamien@yahoo.fr
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Programme D’Economie Générale
Chapitre 1 : Introduction
Chapitre 2 : Les grands courants de pensée en économie
Chapitre 3 : Evaluation des grandeurs caractéristiques de l’économie
nationale
Chapitre 4 : La consommation
Chapitre 5 : L’investissement
Chapitre 6 : Les prix et les revenus
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ECONOMIE GENERALE
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INTRODUCTION GENERALE
« Comprendre le fonctionnement de l’activité économique, c’est comprendre la plus grande
partie de notre vie. Pour la plupart, nous passons notre temps, tiraillés entre l’argent que nous gagnons
et l’argent dont nous avons besoin. L’économie traite de ce que nous gagnons et de ce que nous pouvons
acheter ; elle est donc au cœur de la vie sociale…. Cela nous donnera aussi un autre avantage. Les titres
de l’actualité […] sont envahis par les décisions gouvernementales en matière économique. Si les gens
ne font pas un effort pour comprendre ces décisions, et s’ils ne font pas connaître leurs opinions
façonnées en connaissance de cause, ils abdiquent tout pouvoir entre les mains de ceux qui comprennent
ou qui font semblant de comprendre ou qui croient comprendre. Et ils peuvent être sûrs que ces
décisions seront rarement prises au détriment de ceux qui en ont l’initiative ou de ceux qu’ils
représentent. »
Ces mots de J. K GALBRAITH et de N. SALINGER résument bien les enjeux de la
connaissance économique, pour les techniciens supérieurs que vous serez demain et les citoyens que
vous êtes déjà.
En partant des notions de biens, besoins, rareté,…, ce chapitre exposera l’objet de l’économie et
sa démarche après en avoir donné une définition.
L’existence de l’économie se fonde sur une réalité fondamentale : « Les besoins des hommes
sont illimités alors que les ressources pour les satisfaire sont limitées ». En effet, si les besoins des
hommes étaient couverts à satiété, l’organisation de la production, de la distribution ne serait plus
nécessaire, l’existence des économistes non plus, l’humanité n’aurait « plus faim ».
Pour vivre, l’homme a besoin de se nourrir, de respirer, de se mettre à l’abri des intempéries…ce
sont des besoins physiologiques ; ces besoins peuvent évoluer dans le temps : du besoin de se nourrir on
peut passer à celui d’aller au restaurant, du besoin de se vêtir on peut aller à celui de s’habiller Dior,
Cardin etc.… :ce sont des besoins de civilisation. La plupart des besoins ne peuvent être satisfaits que
par des biens ou des services qui existent en quantité limitée. Ces besoins sont donc des besoins
économiques qu’on peut satisfaire grâce à la production de biens économiques.
Les besoins sont classés souvent en trois catégories :
Les besoins primaires ou physiologiques qui correspondent aux besoins fondamentaux de
l’homme et les besoins secondaires ou besoins d’ordre psychologique, qui sont des besoins de
confort, de sécurité, d’instruction, de distraction…
Les besoins individuels et les besoins collectifs selon qu’ils sont éprouvés au niveau de
l’individu ou au niveau de la collectivité
Les besoins économiques et les besoins non économiques
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Le caractère fondamental des besoins humains est qu’ils sont non seulement variables d’un individu à
l’autre, dans le temps et dans l’espace, mais leur nombre s’accroît sans cesse à cause de la nature
insatiable de l’homme. Les besoins peuvent aussi être complémentaires lorsque la satisfaction de l’un
fait naître l’autre…
Les biens permettent de satisfaire les besoins. La science économique distingue deux types de
biens : les biens économiques et les biens libres.
Les biens sont dits économiques quand ils remplissent quatre conditions :
L’existence d’un besoin qu’ils sont susceptibles de satisfaire.
Qu’on reconnaisse à l’objet, l’aptitude de satisfaire nos besoins.
La disponibilité. (un bien satisfaisant les deux premières conditions a une utilité nulle s’il n’est pas
disponible).
La rareté . (Si les trois premières conditions sont remplies et que l’abondance du bien est telle que
l’on puisse s’en procurer sans peine, sans travail, alors il ne s’agit plus d’un bien économique.
Les biens économiques peuvent être classés en :
Biens matériels et biens immatériels ( ou services)
Biens de consommation et biens de production
Biens durables et biens non durables
Biens individuels et biens collectifs
Biens complémentaires et biens concurrents
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De cette définition, il ressort que :
- L’objet de la science économique est l’étude du comportement de l’homme.
- Le comportement a une fin, c’est-à-dire des objectifs.
- Pour parvenir à cette fin, l’individu dispose de moyens rares.
- Enfin, ses ressources peuvent être affectées à différents usages de telle sorte qu’un choix
s’impose.
Cette approche étudie la formation des prix sur les différents marchés, le comportement des
individus dans leurs décisions d’achat (que doit-on acheter et en quelle quantité ?) ou des entreprises
quand elles fixent le niveau de leur production ; on parle d’une approche micro-économique.
Cette vision de l’économie va essuyer quelques critiques :
- Elle est considérée comme trop générale.
- Elle ignore l’organisation sociale de l’activité des hommes.
- Elle a une vision hédoniste.
L’approche systémique
Elle aborde l’économie non plus en terme de comportement individuel, mais en tant que système
composé d’éléments possédant des fonctions spécifiques qui sont à l’origine de la création, de la
circulation et de la distribution des biens économiques.
L’analyse ne s’intéresse qu’aux grandeurs globales qui caractérisent la situation économique
d’un système donné. On recherche la relation qui existe par exemple entre consommation, revenu,
ou entre production et emploi au niveau national. L’analyse est alors dite macro-économique.
« L’économie est la science qui étudie comment des ressources rares sont employées pour la
satisfaction des besoins des hommes vivant en société ; elle s’intéresse d’une part aux
opérations essentielles que sont la production, la distribution et la consommation des biens,
d’autre part aux institutions et aux activités ayant pour objet de faciliter ces opérations » Cette
définition proposée par Malinvaud résume assez bien toutes les préoccupations de la science
économique.
L ‘économie est une science sociale qui a l’homme au cœur de ses préoccupations. En ce sens, elle
peut parfois chercher à s’occuper de « ce qui doit être » ; on parle d’économie normative par
opposition à l’économie positive qui s’occupe de « ce qui est ».
L’économie positive apparaît donc comme un aspect objectif de l’économie alors que l’économie
normative en est l’aspect subjectif.
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La démarche de l’économie est celle de toutes les sciences sociales : l’induction et la déduction. A
défaut de pouvoir réaliser comme en biologie des expériences en laboratoire, l’économiste va avoir une
démarche scientifique résumée par le schéma suivant :
Définitions Hypothèses
Processus de
déduction
Résultats
théoriques
Modification
des
Processus hypothèses
d’observation
empirique
N’infirme Infirme
pas
Acceptation Rejet
provisoire
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Chapitre 1 : LES GRANDS COURANTS DE LA PENSEE ECONOMIQUE
La réflexion économique avait commencé bien avant la période 1750 – 1850 au cours de laquelle
sont apparues les écoles classiques dont les auteurs sont considérés comme les fondateurs de la science
économique, mais cette réflexion était restée subordonnée à des préoccupations étrangères à l’économie.
Ce courant de pensée regroupe les physiocrates qui croient essentiellement aux lois naturelles
avec pour source de création de richesse l’agriculture (le docteur Quesnay en est le chef de fil avec son
tableau décrivant la circulation des biens dans l’économie française), et les mercantilistes défenseurs du
commerce avec accumulation des métaux précieux considérés comme les premières de toutes les
richesses.
V°/ LE KEYNESIANISME
Avant Keynes, beaucoup d’économistes pensaient que, face à une crise économique, la seule
attitude possible consistait à ne pas intervenir pour laisser jouer les mécanismes naturels du marché…
L’apport essentiel de Keynes a été de montrer que ces mécanismes ne se produisaient pas
toujours et que, dans le meilleur des cas, ils mettaient trop longtemps à intervenir ; par conséquent il
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était nécessaire d’agir pour assurer à court terme la relance de l’économie et surtout rétablir le plein-
emploi.
CONCLUSION
Aujourd’hui, la pensée économique a subi des améliorations telles qu’il est parfois difficiles de faire
la différence entre un gouvernement à orientation libéral (droite) d’un gouvernement à orientation
interventionniste… Les théories économiques n’ont pas toujours survécu à l’épreuve des faits, ce qui a
justifié leur remise en cause perpétuelle et donc l’évolution de l’Economie. L’évolution est telle qu’on
parle encore de nos jours de nouveaux courants de pensée. On peut citer entre autres, le néo-
keynésianisme, la Nouvelle Ecole classique…
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CHAPITRE 2 : LE CIRCUIT DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE
Nous présenterons dans ce chapitre l’ensemble de l’économie d’un pays, ses acteurs et les
opérations économiques qui s’y déroulent et nous préciserons un certain nombre de concepts
fondamentaux dont la compréhension permet de mieux appréhender les échanges qui s’instaurent entre
les agents économiques.
Revenu Paiement de
facteurs
Marché des
facteurs
Offre de travail
Ménages Entreprises
Consommatio Production
n
Marché des biens
et services
Il faut noter que la consommation prise en compte ici est la consommation finale des biens et
services vendus sur le marché, mais ne faisant pas objet de revente.
Hypothèse n°2 : Les ménages consomment seulement une partie de leur revenu.
Dans ce cas, une partie du revenu est épargnée et éventuellement investie. D’une manière
générale, l’épargne constituée sert :
- à acquérir des actions ou obligations émises par les entreprises en vue de réaliser des
investissements (c’est la finance directe).
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- à effectuer des placements dans les institutions financières sous forme de dépôts, lesquels
sont ensuite utilisés pour faire des prêts à des entreprises qui ont besoin d’investir (c’est la
finance indirecte). Cette situation (finance indirecte) est retracée par le schéma que voici
Revenu Paiement de
facteurs
Marché des
facteurs
Offre de travail
Ménages Entreprises
Consommatio Production
n
Marché des biens
et services
Etat
Impôts (T) Achats
publics (G)
Ménages Entreprises
Consommation ©
Marché des biens
et services
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Nous considérons seulement le flux monétaire pour des raisons de simplification.
Lorsque nous prenons en compte l’Etat, le circuit se modifie. L’Etat prélève les impôts et taxes
(T) sur les ménages et effectue deux types de dépenses à savoir les achats de biens et services aux
entreprises afin de participer à la relance de l’activité économique, et le payement de transfert au profit
des ménages (indemnités de chômage, allocations familiales, etc.).
Les différentes variables du circuit permettent d’écrire l’équation suivante qui traduit l’équilibre
de l’économie :
C + I + G = C + S + T – F = Y
Y + M = C + I + G + X
Si le revenu généré par les exportations dépasse celui dépensé en importations, l’effet net (X –
M) constitue un accroissement de la production et du revenu intérieur et on peut alors dire que
les exportations nettes sont une composante de la demande finale totale :
Y = C + I + G + X - M
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CHAPITRE 3:
EVALUATION ET ANALYSE DES GRANDEURS
GLOBALES DE L’ECONOMIE NATIONALE.
I - LES AGREGATS
Les agrégats sont des grandeurs synthétiques qui mesurent les résultats de l’activité économiques
en terme de production et de revenu. L’agrégat le plus utilisé est le produit intérieur brut (PIB) calculé
à partir des valeurs ajoutées des entreprises, mais en se situant à d’autres stades du circuit la comptabilité
nationale calcule également le produit national net (PNN) et le revenu national (RN).
Le PIB est la principale mesure de la production nationale. Il est construit sur un critère de
territorialité. En effet, son calcul consiste à additionner les productions de toutes les unités économiques
résidentes qu’elles soient nationales ou étrangères. La comptabilité nationale distingue les productions
marchandes et non marchandes.
La production marchande est la production qui s’échange habituellement sur le marché.
La production non marchande est obtenue à partir de facteurs de production s’échangeant sur
un marché et vendus à un prix inférieur à la moitié de son coût de production. Elle est essentiellement
constituée de services rendus par les productions à titre gratuit ou presque. La production marchande
des entreprises est mesurée par leur valeur ajoutée définie comme étant la différence entre la valeur des
biens et services produits par un agent et la valeur des biens et services achetés à d’autres entreprises.
Comme les valeurs ajoutées sont enregistrées hors taxe le calcul du PIB au prix du marché s’obtient
de la manière suivante :
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La définition de la production retenue par la comptabilité nationale élimine les activités
domestiques et l’économie souterraine. En revanche, elle inclut la production non marchande qui ne peut
être évaluée par la valeur ajoutée puisqu’elle n’est pas vendue sur un marché. Elle est par conséquent,
évaluée à son coût de production principalement constituée de salaire et traitement.
Le PNB est un agrégat à mi-chemin entre agrégat de revenus et agrégat de production. En effet, il
comptabilise la production (valeur ajoutée ) des entreprises résidentes à laquelle il retire non pas la
valeur ajoutée produite par les étrangers mais les revenus qui sont versés à l’étranger ; inversement il
n’additionne pas la valeur ajoutée produite par les nationaux, mais les revenus reçus en provenance de
l’étranger.
Au plan international, les comparaisons entre pays se font sur la base du PNB ; ainsi des
différences importantes apparaissent entre PIB et PNB d’un pays.
Le rapport du PNB au PIB (PNB/PIB ) en % est par exemple pour le Koweït 135 % et pour le Brésil
86 %.
Ces différences de rapport PNB/PIB s’expliquent par la structure des flux de revenus entre un pays
considéré et le reste du monde. Ainsi les grands pays industrialisés reçoivent globalement autant de
revenu qu’ils n’en versent au Reste du monde.
En revanche, un pays comme le Koweït a un PNB très supérieur à son PIB dans la mesure où une
grande partie de la manne pétrolière est consacrée a des investissements et placement hors du territoire
national et constitue une source de revenu en provenance de l’étranger. De son côté un pays comme le
Brésil verse plus de revenu qu’il n’en reçoit de Reste du monde à raison d’une faible implantation à
l’étranger et d’une forte présence étrangère sur le territoire national.
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II°/ LES IMPERFECTIONS DES AGREGATS
Comme toute mesure globale, les agrégats ne fournissent qu’une évaluation imparfaite de la
production et du revenu. Ainsi le PIB procède à une double capitalisation d’une partie de la production
marchande puisque les impôts par exemple sont comptabilisés à la fois dans la valeur ajoutée des
entreprises (production marchande) et dans le coût des facteurs qu’ils ont servi à rémunérer (production
non marchande).
La mesure de la production marchande pose le problème de la prise en compte des prix. En effet la
mesure en valeur surestime la production en cas d’inflation mais la mesure en volume est délicate
puisqu’elle conduit à l’élimination des hausses de prix alors que certaines d’entre elles peuvent avoir été
justifiées par des changements réels dans les produits et les services.
Mesure en valeur / mesure en volume
Les grandeurs économiques et surtout leur évolution peuvent être calculées en valeur ou en volume.
La mesure en valeur ou à prix courant intègre l’évolution des prix dans l’évolution de la variable,
majorant par conséquent celle-ci en cas d’inflation. La mesure en volume ou à prix constant défalque
l’augmentation des prix de celle de la variable ; l’effet de l’inflation est donc annulé.
Les agrégats comptabilisent des produits nuisibles ; ainsi on reproche au PIB de ne pas tenir
compte de la dégradation du capital écologique ou humain que la production occasionne, et même de
comptabiliser comme production, des dépenses liées à la lutte contre les nuisances générées par la
production. A l’inverse, il néglige les productions domestiques et les activités souterraines.
Enfin le PIB et le PNB constituent des indicateurs de bien-être discutables dans la mesure où la
relation entre quantité produite et qualité de la vie est loin être établie.
En définitive, il importe de considérer les agrégats comme des instruments indispensables mais
forcément imparfaits ; il est essentiel de bien connaître leurs limites afin de ne pas exagérer leur portée.
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Le TES décrit le mécanisme de la production nationale en présentant l’équilibre emplois-
ressources branche par branche et pour l’ensemble des branches. Cet équilibre s’écrit :
Y+M= CI+CF+FBCF+X+stocks
Y= production nationale ; M= importation ; CI= consommation intermédiaire ;
CF= consommation finale ; X= exportation ; stock= variation de stock.
Y+M constitue les ressources et CI+CF+FBCF+X+stock les emplois.
Le TES met en évidence l’interdépendance entre les branches grâce aux consommations
intermédiaires. Il détaille par ailleurs les conditions de la production et les types d’emplois de chacune.
2°/ La construction du TES
Il faut retenir avant tout que le TES est un ensemble de tableaux structurés ; il s’agit notamment :
- Du tableau des consommations intermédiaires.
- Celui des emplois finaux
- Le compte de production des branches
- Le tableau des ressources
En ligne, le TES indique quelle a été la destination des produits.
En colonne, il indique quels ont été les volumes de produits nécessaires à la production des branches ;
On peut vérifier que le total des ressources dans chaque branche est égal au total des emplois des
produits correspondants.
3°/ La prévision économique grâce au TES
Le TES permet de faire apparaître le degré d’indépendance des branches. En effet le tableau des
consommations intermédiaires indique que toute modification de la production dans une branche
entraîne des répercussions dans les autres branches. Le TES devient alors un instrument de prévision
économique ; pour chaque branche et pour chaque produit, on peut calculer un coefficient technique :
Coefficient technique = CI de produit par branche / production totale de la branche.
L’ensemble des coefficients techniques donne une matrice sur laquelle on peut se baser pour
faire des prévisions relativement fiables à court terme ; il est notamment possible de prévoir :
- L’effet d’entraînement d’une branche sur les autres.
- Les conséquences sur les branches d’une augmentation globale de la production, des exportations, de
la consommation des ménages
- Les conséquences de l’interdépendance des branches
CONCLUSION
Les données de la comptabilité nationale sont devenues indispensables dans la vie économique
contemporaine contribuant à fournir à la fois une représentation de l’activité et un instrument d’analyse
et de prévision. Les chiffres de la comptabilité nationale intéressent à la fois les décideurs politiques, les
chefs d’entreprise, les chercheurs et les simples citoyens observateurs de la vie économique.
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CHAPITRE 4 : LA CONSOMMATION
Il existe une relation d’inter-dépendance entre la consommation et la production dans la mesure
où on produit pour consommer et on consomme pour produire. Destinée à satisfaire la plupart des
besoins, la consommation représente, avec la production et la répartition, l’une des principales
opérations économiques ; sa part dans le PIB varie énormément d’un pays à l’autre, d’un groupe de
pays à l’autre. Il est important de connaître les facteurs qui influencent la consommation de manière à
imaginer les politiques les plus appropriées pour combattre le chômage et l’inflation.
A travers ce chapitre, nous définirons la consommation et donnerons la typologie, puis nous
étudierons ses déterminants, ses outils d’analyse, sa structure et son évolution.
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- Les consommations collectives qui désignent l’utilisation d’un bien collectif ou plus
généralement d’un service collectif, fournis par les administrations publiques ( Etats, collectivités
locales, hôpitaux … ) . Ces consommations collectives (routes, justice, enseignement public, etc.)
sont financées par l’ensemble de la collectivité grâce aux prélèvements obligatoires.
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C
C = cY + C0
45°
Y
- La droite est de la forme C = cY si l’on prétend que la PMC reste constante lorsque le revenu
augmente.
C = cY
45
° Y
Les statisticiens ont montré que sur une courte période, la représentation est de la forme C = cY
+ C0 mais sur une longue période ( plus de 10 ans ), la droite est de la forme C = cY ( avec donc une
PMC stable avec l’augmentation du revenu ). L’explication est fournie par les économistes : les
habitudes de consommation ne se modifient que lentement ; l’ajustement complet de la consommation
au supplément de revenu prend du temps. Les ménages considéreront d’abord qu’une partie de ce
supplément de revenu est provisoire ; ce n’est que lorsque l’augmentation de revenu se sera maintenue
assez longtemps que les ménages la considéreront comme faisant partie de la totalité du revenu
permanent ( à partir duquel ils établissent leurs habitudes de consommation ).
b- Les autres déterminants économiques
Ils peuvent être classés en deux groupes : les facteurs objectifs et les prévisions subjectives.
Les facteurs objectifs
La répartition du revenu : Le revenu global restant inchangé, une modification de la répartition des
revenus peut changer le niveau de la consommation globale.
Le patrimoine : Les ménages disposent d’actifs physiques ( terrain, immeuble,
bijoux ) ou d’actifs financiers ( actions, obligations ) ou encore d’actifs monétaires ( comptes
bancaires ) qu’ils peuvent vendre ou sur lesquels ils peuvent puiser pour financer les dépenses de
consommation.
Le niveau général des prix : Une hausse générale des prix s’accompagne la plupart du temps
d’une modification de la répartition du revenu qui exerce une influence sur le niveau de la
consommation globale.
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Le crédit à la consommation : La possibilité plus ou moins grande qu’ont les consommateurs
d’avoir recours au crédit à la consommation ( sous forme par exemple d’achat à tempérament )
ainsi que le coût de ce crédit exerce une influence certaine sur le niveau global de la consommation.
Les prévisions subjectives
Le niveau de la consommation globale dépend également des prévisions que font les ménages
concernant la tendance des prix, la disponibilité des biens, le niveau de l’emploi et de façon générale, la
conjoncture économique.
2°/ Les déterminants psychosociologiques de la consommation
Phénomène social, la consommation ne dépend pas que de facteurs strictement économiques.
Elle a aussi des déterminants psychosociologiques.
a – Le conditionnement des besoins par les producteurs :
John K. Galbraith, économiste américain a montré que le pouvoir souverain des consommateurs
n’est qu’apparent ; les producteurs dans une certaine mesure, parviennent à exercer une influence sur le
comportement des consommateurs par le biais de la publicité. Galbraith a décrit un phénomène de
«filière inversée » selon lequel ce sont les producteurs qui imposent leurs produits aux consommateurs
au lieu du schéma inverse du «consommateur roi ».
b- La consommation de prestige
La nature des biens consommés traduit aussi l’appartenance à un certain milieu social, à un
certain statut social. La consommation devient une sorte de langage qui permet de faire savoir aux autres
quelque chose sur soi même. La consommation de vêtements particuliers, le goût pour les «marques »
correspondent aussi à des effets signes ou à des effets signes de démonstration.
Variation de la consommation ( % )
ER =
Variation du revenu ( % )
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- 2%
ER = -0,66
= +3%
Coefficient budgétaire =
Total de la consommation
24
2°/ Evolution de la consommation : Les lois d'Engel
Les lois d'Engel sont élaborées à, partir de la notion d’élasticité.
Selon les valeurs de l’élasticité - revenu de la consommation d’un bien, Engel répartit les biens en
différentes catégories.
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CHAPITRE 5 : L’INVESTISSEMENT
On distingue :
L’investissement matériel et l’investissement immatériel selon que l’objet de la dépense
d’investissement est un biens palpable ou un bien non palpable comme la formation, l’éducation.
L’investissement immatériel est encore appelé investissement en capital humain.
Dans la FBCF on distinguera l'investissement productif des Sociétés des investissements des
ménages et des Administrations publiques.
L’Investissement de productivité et investissement de capacité selon que l’objectif est
d’augmenter le rendement du système de production existant ou de procéder à l’extension de la capacité
de production.
a- le rôle de la demande
Les entreprises qui souhaitent investir vont prendre en compte l'évolution de la demande qui
s'adresse à leur production. Certes, il s'agit d'une prévision.
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Nous retrouvons l'analyse de Keynes. Les entreprises décident en fonction d'une demande anticipée.
Il s'agira ensuite de vérifier que la demande effective est à la hauteur des prévisions.
b- le rôle du profit
Il faudra retenir ici que la liaison est complexe. En effet, elle peut être comprise dans les deux
sens. Il s'agit sur le plan théorique d'une opposition forte entre les néo-classiques d'une part et les
keynésiens d'autre part. il s'agit d'une opposition quant à la nature de la relation entre l'épargne et
l'investissement. Ainsi on peut considérer que le fait qu'une entreprise fasse du bénéfice l'incite à
investir. Ici donc c'est le profit qui induit l'investissement. Une entreprise qui souhaite investir devra
donc dégager du bénéfice et valoriser l'autofinancement. Il s'agit du principe de sacrifice. C'est là une
approche néoclassique. On peut l'illustrer par le "théorème de Schmidt" : « les profits d'aujourd'hui
sont les investissements de demain ».
Mais une approche alternative est également envisageable. En effet on peut considérer que c'est
l'investissement qui est à l'origine du profit. Dans ce cas, le financement de l'investissement se fera par la
dette. Il s'agit du principe de dépense que Keynes a mis en exergue. Ce principe peut être illustrer par le
"théorème de Kalecki : les capitalistes gagnent ce qu'ils dépensent et les salariés dépensent ce qu'ils
gagnent". Ici on en déduit qu'à trop vouloir encourager l'épargne on décourage l'investissement
Cette question a été abordée à propos de la relation salaire / emploi. Il s'agit de souligner que la
substitution capital / travail (l'entreprise remplace les hommes par des machines) peut se produire
lorsque le coût du travail progresse rapidement au regard de celui du capital.
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Il s'agit ici de souligner l'influence que certains facteurs institutionnels peuvent avoir sur
l'investissement.
On montre que l’État peut, par ses dépenses publiques et la mise en place d’infrastructures
donner une impulsion à l’investissement.
On montre aussi que le cadre institutionnel et réglementaire peut inciter ou décourager les
investisseurs. On pense plus précisément à l’instabilité politique et aux tracasseries administratives
nécessaires pour remplir les formalités d’installation. Au Bénin, la création du Centre de Formalité des
Entreprises ou guichet unique constitue un pas de géants apprécié par l’ensemble des opérateurs
économiques.
On estime aussi que les facteurs psychologiques tels que les sentiments d’incertitude et les
anticipations peuvent avoir une influence sur l’investissement
On estime que lorsque l’État réalise un investissement, cet investissement génère par le biais des
dépenses effectuées des revenus successifs de sortes que l’effet final est beaucoup plus important que
celui du montant investi par l’État. On dit que l’investissement de l’État a un effet multiplicateur.
1
Le coefficient multiplicateur est : k= où c représente la propension marginale à consommer.
1 c
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CHAPITRE 6 : LA PRODUCTION
INTRODUCTION
Produire consiste à créer des biens et des services. Mais l’économiste retient une définition plus
précise pour la notion de production. Grâce à des facteurs de production, comme le travail et le
capital, qu’elles utilisent dans des proportions variables, les unités de production créent de nouvelles
richesses dans l’économie. A travers ce chapitre, nous étudierons la notion de facteur de production
sous ses différents aspects puis nous aborderons la notion de progrès technique et d’innovation.
I°/ DEFINITION
Dans un sens courant, la production désigne l’activité économique consistant à créer des biens et
services destinés à la satisfaction des besoins des agents économiques. C’est le résultat d’un travail
effectué par l’homme.
Au sens de l’INSEE, elle est une activité économique socialement organisée consistant à créer
des biens et services s’échangeant habituellement sur le marché ou obtenus à partir des facteurs de
production s’échangeant sue le marché.
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III°/ GAINS DE PRODUCTIVITE, PROGRES TECHNIQUE ET
INNOVATION
On entend par gains de productivité, les ressources supplémentaires obtenues par une entreprise
lorsque sa valeur ajoutée augmente plus rapidement (ou diminue moins vite) que le coût des facteurs de
production. Les gains de productivité, liés à l’amélioration de l’efficacité des facteurs de production,
représentent donc une ressource supplémentaire que l’entreprise peut répartir entre plusieurs
bénéficiaires : les salariés (augmentation des rémunérations), les consommateurs (diminution des prix),
l’entreprise elle-même (accroissement des bénéfices non distribués) ou ses propriétaires (hausse des
dividendes).
Le progrès technique est l’un des principaux facteurs d’amélioration de la productivité. Il
désigne le développement et le perfectionnement des moyens de production.
Il ne faut pas confondre l’invention qui est une découverte et son application économique au
sein de l’entreprise que l’on nomme innovation. Le progrès technique, qui est incorporé dans les
machines, n’est pas la seule innovation qui permet d’obtenir des gains de productivité. On peut citer
aussi l’ouverture d’un nouveau débouché, la fabrication d’un nouveau produit, la mise en œuvre d’une
nouvelle méthode d’organisation de la production….
CONCLUSION
La production est une fonction importante de l’activité économique dans la mesure où c’est elle
qui assure la disponibilité des biens et services de consommation. Il est à noter que malgré sa
complexité, nous ne devons pas perdre de vue ces différents aspects et les liens qui la lient aux autres
comportements des agents économiques.
31
CHAPITRE 7 : LE ROLE DE L’ETAT DANS L’ECONOMIE
L’Etat joue un rôle fondamental dans la vie économique par le poids de ses investissements et de
son budget. Ses fonctions sont diversement appréciées par les économistes voire remises en causes par
certaines. Nous aborderons dans ce chapitre les grandes fonctions de l’Etat puis le budget de l’Etat et
les objectifs de la politique budgétaire.
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d’affectation des ressources). Ils lui reconnaissent aussi une fonction de redistribution du fait de
l’existence de services publics gratuits et d’impôts. En revanche, toute intervention du type
régulation serait néfaste puisqu’elle altérerait le bon fonctionnement des mécanismes de marché.
C’est un Etat minimum.
c- L’Etat providence : Pour les keynésiens, l’Etat assure les fonctions régaliennes, des fonctions
économiques (il assure l’équilibre général des marchés) et des fonctions sociales (il assure la prise en
charge obligatoire et solidaire de certains risques individuels). C’est un Etat providence.
Notons que l’Etat providence a fait l’objet de nombreuses critiques qui ont conduit dans les années
80 à un recul de l’intervention de l’Etat (déréglementation, privatisations, suppression des entraves au
libre jeu de la concurrence).
d- L’Etat stratège et régulateur : Les années 90 voient une réhabilitation de l’Etat mais également une
nouvelle évolution de son rôle : l’Etat stratège et régulateur. Il assume trois fonctions principales :
Préparer à la compétition mondiale.
Contrôler le fonctionnement des marchés et le respect des règles de la concurrence.
Soutenir la croissance par des investissements en recherche, en formation, en infrastructures qui
dégagent des externalités positives.
RECETTES DEPENSES
Impôts (impôts sur les revenus, TVA, Plusieurs classifications :
impôts sur les sociétés, …) à caractères définitifs (salaires…) ou à
Recettes non fiscales (bénéfices des caractères temporaires (remboursables
exploitations publiques, produits des comme les prêts et avances)
privatisations, …) de fonctionnement
par fonction (éducation, santé…)
CONCLUSION
Le rôle de l’Etat dans l’économie comme nous venons de le voir, a connu une évolution dans le
temps et la politique budgétaire a gagné de plus en plus les économies du monde contemporain. Il est à
noter que malgré la libéralisation de l’économie à laquelle nous assistons de nos jours, une place non
moins importante demeure accordée à la politique économique et le budget des Etats ne cesse de
grandir.
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CHAPITRE 8 : PRIX ET REVENUS
Les agents économiques produisent les biens et services destinés à la consommation sous ses
diverses formes (consommation intermédiaire, consommation finale, ….). Ces biens sont mis à la
disposition des utilisateurs par l’intermédiaire des marchés moyennant un coût, le prix ; à la suite des
échanges, les agents économiques reçoivent divers types de revenu. L’objet du présent chapitre est
d’étudier les notions de marché et de prix, puis celles de revenus.
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L’homogénéité : Les produits échangés sont identiques et substituables (ils permettent de
satisfaire un même besoin) les uns les autres.
La libre entrée sur le marché (fluidité): il n’existe aucune entrave, aucune barrière à
l’entrée de nouvelles entreprises.
La concurrence est « parfaite » si deux hypothèses sont réunies :
La transparence : l’information des agents économiques (en particulier sur la qualité des
produits) est totale.
La mobilité des facteurs de production : le travail et le capital doivent s’orienter vers les
emplois les plus rémunérateurs.
Il s’agit là d’une « représentation » de la réalité puisque ces cinq hypothèses se trouvent très
rarement vérifiées simultanément.
Remarques :
La concurrence monopolistique est une situation dans laquelle les entreprises différencient
tellement leurs produits qu’elles se trouvent disposer d’un certain monopole pour leur propre
produit.
La notion de marché contestable, plus récente, définit la concurrence par la liberté d’entrée
et de sortie d’un marché.
2°/ La formation des prix
En situation de concurrence pure et parfaite, le prix d’un bien est déterminé par la rencontre de
l’offre et de la demande. Le prix d’équilibre est donc le prix qui égalise les offres et les demandes sur un
marché.
Illustration
Prix d’équilibre
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En situation de concurrence imparfaite, le prix n’est plus une donnée du marché ; Plus
particulièrement en situation de monopole, le prix est fixé par l’offreur et s’impose au consommateur ;
cependant, on peut avoir des situations de monopole régulé où l’Etat intervient pour empêcher que le
monopoleur fasse subir au consommateur des prix exorbitants.
3°/ L’inflation
a- Définition et mesure
L’inflation désigne la hausse durable et généralisée du niveau des prix ; l’augmentation du prix
d’un seul bien n’est donc pas une inflation. La notion d’inflation fait appel à d’autres notions telles que
la déflation, la désinflation, la stagflation.
Prix
to t1 t2 t3 t4 Périodes
L’INSEE calcule la hausse des prix à partir de 296 produits de consommation (panier de la
ménagère) et sort l’indice de prix à la consommation.
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La politique des revenus vise à définir et à faire respecter les conditions d’évolution des
revenus compatibles avec une croissance équilibrée et assumant une plus grande justice sociale. La
masse de revenus doit donc progresser parallèlement au produit réel afin que le niveau des prix reste
stable.
Les salaires
Traditionnellement, le niveau de salaire est déterminé par l’égalité de l’offre et de la demande de
travail. Pour les néoclassiques et les néolibéraux, un entrepreneur embauche un salarié supplémentaire à
condition qu’il puisse en tirer un gain de productivité au moins égal au salaire accordé. On dit alors que
le salaire est égal à la productivité marginale du travail.
Keynes pense cependant qu’il est fallacieux de croire que le niveau des salaires est défini par
l’offre et la demande de travail. Il pense plutôt que ce sont les rapports de force entre les groupes
sociaux qui déterminent avec leur capacité de négociation et de pression, la répartition des salaires.
Le salaire d’efficience quant à lui est un niveau de salaire supérieur au salaire d’équilibre (celui
déterminé par l’offre et la demande) qui assure à l’entreprise une hausse de la productivité.
Plus récemment en 1975, Gary Becker expliqua à travers sa théorie du capital humain, les
différences de salaire par les différences dans les formations reçues par les individus.
Les autres revenus du travail
Ce sont les revenus qui constituent le fruit d’un travail mais ne donnent pas lieu à un
revenu régulier comme le salaire. On distingue :
- Les revenus des professions libérales : professions médicales et paramédicales, professions juridiques
(avocats notaires, conseillers fiscaux ou juridiques…), les professions techniques (architectes,
ingénieurs-conseils…), les professions diverses (metteurs en scène, sportifs professionnels…).
- Les revenus d’activité des artisans, industriels et commerçants.
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- Les revenus agricoles.
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Les services publics que l’Etat fournit, soit gratuitement, soit à un prix inférieur au coût de
revient réel ( police, justice, armée, culture, enseignement,…).
Les revenus sociaux et de transfert (revenu minimum d’insertion, prestations familiales,
allocation au chômage, pensions,…).
CONCLUSION
Marché, prix et revenus sont des notions très liés et des théories multiples existent sur les liens
qui existent entre eux. Particulièrement, il faut signaler que la redistribution des revenus malgré sa
contribution à la réduction des inégalités, ne peut conduire à un système où serait absente toute inégalité.
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