15/12/2022

Plan du cours

Economie internationale  Economie internationale

Définition , Principes fondamentaux
 Les théories de l’économie internationale
Classique, Néo-classique et Contemporaine
 L’organisation des échanges internationaux
Histoire, Acteurs, Accords, SMI, Conflits
 L’organisation du commerce extérieur au Maroc

Pr OUBAIH Younes 2022/2023

Economie internationale Rappel Economie internationale Rappel

Définition , principes fondamentaux Définition , principes fondamentaux

L’économie est une science sociale qui étudie les comportements
humains devant des moyens rares sollicités par des fins multiples.
Une science qui étudie les moyens d'acquérir les richesses
nécessaires à la satisfaction des besoins humains, en situation de
rareté des ressources disponibles.
L'économie est confrontée à un problème commun aux sciences
sociales, mais inexistant pour les sciences dures, à savoir extraire le
fait économique du fait social. Il est très facile d'observer les faits
sociaux dans la vie de tous les jours :
Acheter une baguette de pain, prendre un taxi, faire un virement
bancaire, s'abonner à l'Internet, déposer un brevet, contracter un
crédit immobilier, etc.

Cependant, ces faits sociaux ont la particularité de ne pas être

seulement économiques ; ils sont aussi sociologiques, historiques,
géographiques, culturels, ethnologiques, anthropologiques,
juridiques, psychologiques, etc…
3 4

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Economie internationale Rappel Economie internationale Rappel

Définition , principes fondamentaux Définition , principes fondamentaux

L'économie se distingue des autres sciences par la méthode de
validation de ses théories. Une théorie est scientifique si elle est
réfutable par l'expérience.
Or l'économie n'est pas une science expérimentale, car il est
impossible d'isoler les faits sociaux dans un laboratoire et, de plus,
ces faits ne se reproduisent jamais à l'identique.
L'économie doit distinguer les énoncés :
 Réellement scientifiques «positifs» selon une approche descriptive:
explication/logique/ prévision
 Et «normatifs» selon une approche prescriptive: proposition
/évaluation / recommandation .

La confrontation au réel passe alors par l'observation et non Une partie de l' économie serait donc positive, ce qui rend possible la
l'expérimentation. formulation de lois et de théorèmes ayant, comme en physique ou en
chimie, une validité universelle. (Des hypothèses comme celle de
L'économiste fait partie lui-même de ce qu'il observe, il n'est pas l'homo-oeconomicus (L'agent optimisateur) en donnent une bonne
extérieur à son objet d'étude, contrairement au physicien ou au illustration).
chimiste. 5 6

Economie internationale Rappel Le reste du monde La Nature de la monnaie Le circuit économique

Marché des
Définition , principes fondamentaux X Biens/Services Rappel
C C
De manière générale, toute théorie économique manipule des concepts
M
de base qui définissent :
Salaire, div, rente
 Des objets économiques : les constituants de la richesse matérielle et Producteur Marché des Facteurs Consommateur
des moyens de la créer et de la faire circuler : marchandises, biens , (Entreprises) de production (ménages)
services, travail, monnaies, titres, informations. L,K,Terre

 Des actes économiques : production, échange, consommation, I S

épargne, par lesquels les objets économiques : se créent, circulent et se
détruisent. Banques et
G institutions T
financières
 Des acteurs (agents) économiques, ce sont des sujets, individuels ou
collectifs, qui commettent les actes économiques en manipulant les C: Consommation mg
T: Taxe
objets économiques. Un groupe homogène de décideurs réalisant des G: Consommation Etat
opérations économiques identiques et ayant des caractéristiques I : Investissement
S: Epargne
ETAT
communes. Acteur économique A Flux
7 B
Acteur économique X: Exports 8
M : Imports

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Economie internationale Définition , principes fondamentaux La Nature de la monnaie

Banques
Marché national Marchés internationaux 3 6 Rappel
Le circuit simplifié de la
Client Client monnaie sans G,X et M
national international
4 5

Entreprise
1
FRS
FRS
international Le circuit monétaire bouclé
national
3
2 L’économie internationale ne se réduit pas à l’exportation
La création monétaire initiale, nécessaire
pour amorcer le démarrage du circuit
1.
A L’entreprise importe dans le cadre d’une vente sur son territoire national (3, 2 et 1 économique par la production des
vers 4, soit le fournisseur international, le fournisseur national et l’entreprise vers le entreprises se traduit in fine par une
client national). 4 destruction de la monnaie créée au
2. L’entreprise importe des matières, les transforme, puis exporte son produit fini :
B départ. 1
elle réalise une vente internationale (3, 2 et 1 vers 5, soit le fournisseur international, Ménages Salaires Entreprises
le fournisseur national et l’entreprise vers le client international). 2
Consommation 5
C.L’entreprise exporte dans le cadre d’une vente internationale ; elle s’est
approvisionnée uniquement dans son marché national (2 et 1 vers 5, soit le CIRCULATION DE LA MONNAIE DANS L’ÉCONOMIE 10
fournisseur national et l’entreprise vers le client international).

Economie internationale Economie internationale

Définition , principes fondamentaux Définition , principes fondamentaux

De tout temps, les êtres humains ont cherché à améliorer leurs

conditions d’existence en se déplaçant à l’étranger pour se procurer
des produits qu’ils ne pouvaient pas trouver chez eux.
Le commerce extérieur existe depuis l’aube de la civilisation.
L’origine du commerce international tient au fait qu’aucun pays ne
dispose de toutes les ressources (matières premières) ni de tous les
facteurs de production (terre, capital, travail, technologie) sur son
propre territoire.
Il s’agit aussi de profiter des différences de coûts de production
entre pays.

Une spécialisation internationale ayant historiquement été

développée en fonction des ressources naturelles, des situations
géographiques des pays et de leurs populations
La route du la soie
2eme siècle av J-C

3

Economie internationale Définition , principes fondamentaux
 La dimension internationale de l’activité économique est aujourd'hui
Le panier de la ménagère contient des biens produits à l’étranger.
o Telle Entreprise importe des matières premières
et des produits semi-finis.
o Telle autre exporte une partie de sa production.
Toutes deux gèrent des avoirs en devises liés à leurs opérations avec
l’extérieur. Il leur arrive de s’endetter ou de faire des placements sur les
marchés financiers internationaux.
o Les banques interviennent de plus en plus sur ces marchés, soit
comme intermédiaires, soit pour leur propre compte.
o L’État agit quand il juge bon de défendre certains secteurs menacés
par la concurrence étrangère et quand la situation des paiements
extérieurs et/ou du taux de change lui paraît inquiétante.
il est important de rappeler que l’économie mondiale se trouve
actuellement à un carrefour, où toutes les régions du globe
semblent faire face à un tournant décisif
Economie internationale
Définition , principes fondamentaux
Deux grandes hypothèses sont généralement retenues pour expliquer
l’échange entre les pays
Selon la première, les facteurs de production sont mobiles à l’intérieur
d’un pays et relativement immobiles entre les nations.
Cette hypothèse de mobilité des facteurs est de moins en moins valable
pour justifier le domaine propre de l’économie internationale à cause
des moyens accrus de transport et de communication et du rôle
grandissant des firmes multinationales
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Economie internationale
Définition , principes fondamentaux
L’économie internationale a pour domaine d’études l’analyse du
mouvement des biens, des services, des capitaux et de la main-
d'œuvre entre les pays du monde.
C’est une spécialisation de la science économique et emprunte les
mêmes démarches analytiques, à savoir l’étude de comportement des
agents économiques.
Mais au lieu d’examiner comment les producteurs maximisent leurs
profits et comment les consommateurs maximisent leur fonction
d’utilité ou leur bien-être,
l’économie internationale se préoccupe de savoir comment
une nation maximise le bien être collectif.
Ainsi, en économie internationale, l’unité d’analyse n’est plus le
ménage ou la firme, mais l’État.
Economie internationale
Définition , principes fondamentaux
Selon la seconde hypothèse, il existe une spécificité dans l’échange
entre les pays. En effet, chaque pays se comporte comme une unité
économique qui administre ses propres lois, impose des tarifs, limite la
mobilité des facteurs, dispose de sa propre monnaie.
Aussi, lorsque les pays se font concurrence, les moyens de représailles
dont ils disposent sont presque illimités et peuvent conduire à la guerre
déclarée.
Les possibilités d’action d’un État souverain sont si grandes qu’elles
peuvent donner lieu, par exemple, à un reniement de la dette
extérieure.
C’est donc essentiellement cet argument de « raison d’être d’État » qui
justifie le bien-fondé de l’économie internationale, laquelle est
subdivisée en deux principales parties constituantes.
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Economie internationale Economie internationale

Définition , principes fondamentaux Définition , principes fondamentaux
Les relations internationales quant à leur nature
La première partie, considérée comme « réelle », cherche à expliquer
les éléments suivants : les causes et les gains de l’échange, l’impact
des variations de prix des facteurs et des biens, l’effet sur le bien-être • Relations politiques et diplomatiques
collectif des tarifs et des unions douanières. • Mouvements de personnes
• Échanges commerciaux de biens et de services
• Mouvements de capitaux
• Échanges intellectuels et techniques
La deuxième partie, dite monétaire, examine les déterminants du taux • Échanges culturels
de change, le système monétaire international, les modalités de
correction des déséquilibres dans la balance des paiements et les
transactions financières.
Les Interactions naissent et évoluent entre ces différentes formes
de relations internationales

Economie internationale Economie internationale

Définition , principes fondamentaux Définition , principes fondamentaux
Les relations internationales quant à leurs acteurs Les relations internationales quant à leur intensité

• Le consommateur est le principal artisan du commerce • Intensité nulle : autarcie

international

• Les entreprises jouent un rôle essentiel dans les relations • Intensité faible : protectionnisme - nationalisme
internationales : elles exportent, importent, se multinationalisent,
implantent des filiales de production, de distribution, etc. • Intensité forte : union douanière, union économique
• Le système bancaire est très internationalisé

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Economie internationale Définition , principes fondamentaux
 Evolution de l’environnement mondial
 L’environnement mondial se transforme constamment sur les plans
technologique, politique, économique et juridique.
 Les déplacements et les communications se sont considérablement
améliorés, les uns devenant plus rapides et les autres, plus sophistiquées.
Tous ces changements provoquent de profondes mutations dans la
position concurrentielle des pays et des entreprises, c’est-à-dire dans la
production, l’emploi et les échanges internationaux.
 Le marché mondial est maintenant ouvert jour et nuit, et la distance n’a
plus d’importance,
 Le nombre de pays maîtrisant les nouvelles technologies et cherchant à
s’intégrer dans l’économie mondiale est en constante progression.
 Les entreprises doivent de plus en plus affronter de nouveaux concurrents
ayant accès à une main-d'œuvre peu coûteuse,
Economie internationale Définition , principes fondamentaux
 Evolution de l’environnement mondial
2) La répartition régionale des échanges.
La répartition régionale du commerce mondial connaît une grande inégalité
au niveau de la participation de chaque région.
Il y a deux groupes de régions au niveau de la contribution au commerce
mondiale : les régions dominantes et les régions marginalisées.
3) Evolution de la structure des échanges.
Les échanges mondiaux ont connu au fil des années une modification de leur
structure. Il s’agit en particulier de :
La baisse de part des matières premières.
La hausse de la part des produits manufacturés
La hausse de la part des produits semi-finis.
La montée de la part des services : les transports, les voyages, les
communications, l’informatique et l’information, les assurances, les services
financiers,…
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Economie internationale Définition , principes fondamentaux
 Evolution de l’environnement mondial
Sur le plan commercial, on assiste à trois évolutions majeures :
1)Une progression rapide des échanges de marchandises,
Les échanges internationaux ont connu une croissance rapide et soutenue depuis la
seconde guerre.
Cette évolution s’explique par plusieurs facteurs :
 L’ouverture de la plupart des économies sur l’extérieur en exportant plus et en
important plus.
 La tendance à l’internationalisation des firmes. Ce phénomène ne touche pas
uniquement les entreprises des pays développés mais concerne aussi celles des
pays en voie de développement.
 Emergence des nouveaux pays industrialisés.
 La rentrée en force de la chine dans le commerce mondial.
 Une augmentation de l’interdépendance entre les différentes économies.
L’interdépendance rend également difficile l’adoption d’une stratégie puisqu’il faut
tenir compte, pas seulement du contexte national, mais surtout du contexte
mondial,
 Un renforcement des pressions concurrentielles au niveau de tous les marchés, ce
qui se traduit par une tendance à la baisse des prix et donc des profits. Une telle
situation encourage les firmes à procéder à des restructurations, fusions,
partenariats…
Economie internationale Définition , principes fondamentaux
 Evolution de l’environnement mondial
La mondialisation
La mondialisation n’est pas la multinationalisation des entreprises
nationales!!! dont les activités s’étendent graduellement à d’autres États
par la création de filiales directes, par des acquisitions, des accords de
coopération, etc.
La mondialisation est une donnée nouvelle permettant :
• De produire, de distribuer et de consommer biens et services grâce à
l’utilisation sans frontières des ressources matérielles et immatérielles
disponibles dans les diverses parties de la planète ;
• De viser ainsi des marchés internationaux régis par des normes ou des
standards mondiaux ;
• D’opérer à partir de structures possédant des stratégies mondiales,
dotées d’une organisation sans frontières, et dont il est difficile d’identifier
une territorialité unique (juridique, technologique ou économique).
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Economie internationale Définition , principes fondamentaux Economie internationale Définition , principes fondamentaux
 Evolution de l’environnement mondial
 Evolution de l’environnement mondial
Entreprises internationales 2019
la mondialisation porte avant tout sur les mouvements d’échanges des 1 Microsoft Corp États Unis
Technologie,
logiciel
marchandises, les modes de production, les structures d’organisation, Technologie
les méthodes de décision et de contrôle, les stratégies… 2 Apple Inc États Unis
matérielle
Technologie et
3 Amazon.com Inc États Unis
diffusion
La mondialisation signifie la fin du national en tant que lieu Technologie,
4 Alphabet Inc États Unis
central de pertinence stratégique, en matière économique et Internet
5 Berkshire Hath États Unis Financier
technologique. Technologie,
6 Facebook Inc États Unis
Internet
Elle établit des rapports entièrement nouveaux entre l’État et les 7 Alibaba Grpdr Chine
Technologie et
diffusion
entreprises, entre le pouvoir économique et le pouvoir politique. Technologie,
8 Tencent Chine
Internet
Les décisions qui modifient le présent et modèlent l’avenir sont le fait 9 Johnson & Johnson États Unis Pharmacie
des grandes entreprises mondiales comme : Apple, Amazon, Microsoft
10 JPMorgan Chase États Unis Banque
Google Samsung Coca-Cola

Economie internationale Définition , principes fondamentaux Biens 2018

 Evolution de l’environnement mondial
Entreprises Marocaines 2019
Extraction minière Les Banques
1 Office chérifien des phosphates

2 Groupe Maroc Telecom Télécommunications 1 Attijariwafa bank

Al Mada (anc. Société nationale Banque centrale

3 Holding 2
d'investissement) populaire

Office national de l'électricité et de l'eau 3 BMCE Bank of Africa

4 Eau et énergie
potable
5 Afriquia SMDC Hydrocarbures 4 Crédit agricole du Maroc
6 Maroc Telecom Télécommunications
7 Royal Air Maroc Transport aérien 5 Société générale Maroc
8 Vivo Energy Maroc Hydrocarbures
9 Groupe Saham Holding 6 BMCI
10 Total Maroc Hydrocarbures 7 CIH Bank
11 Saham Finances Assurances 8 Crédit du Maroc
12 Marjane Holding Grande distribution
13 Renault Commerce Maroc Industrie automobile 9 Al Barid Bank

14 Label'Vie Grande distribution

15 Holmarcom Holding
En million de dollars

7
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Services 2018
Economie internationale Définition , principes fondamentaux
 Evolution de l’environnement mondial
Tendances du tourisme mondial

Coefficients d'ouverture des principales économies

Raymond Vernon Eli Heckscher et Bertil Ohlin Wassily Leontief

théorie du cycle de Le modèle des dotations factorielles les tableaux
vie entrée-sortie

Les théories de l’économie internationale

Adam Smith Michael Porter Paul krugman David Ricardo

N/B: Le coefficient des exportations est calculé de la manière suivante : la valeur des exportations divisée par la valeur du L’avantage absolu la théorie d’avantage La théorie d’économies L’avantages
PIB et reportée sur 100. Le coefficient des importations est calculé de la même façon. Le coefficient d’ouverture est la concurrentiel des d’échelle comparatifs
moyenne des coefficients d’exportation et d’importation. nations

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Les théories de l’économie mondiale Les théories de l’économie mondiale

Classique, néo-classique et contemporaine Classique, néo-classique et contemporaine

Questions posées
A partir du XVII siècle, dans la foulée Dans quels biens un pays doit-il se spécialiser et quels biens a-t-il
de la révolution industrielle, que des intérêt, en contrepartie, à importer ?
philosophes et des économistes ont  L’ouverture sur l’extérieur, la spécialisation et l'échange, sont-ils
réfléchi à ce phénomène de commerce bénéfiques par rapport à l'autarcie ?

international et ont tenté d’en  Comment un pays se protège-t-il de la concurrence extérieure et

quels sont les effets des mesures de protection sur le bien-être de la
comprendre et expliquer les principes collectivité nationale et sur l’utilisation des facteurs de production
au niveau mondial ?

Les théories de l’économie mondiale Les théories de l’économie mondiale

Classique, néo-classique et contemporaine
Mercantilisme
Insiste sur une Politique commerciale qui préconise
l’exportation des produits nationaux et limite les
importations de produits étrangers dans le but d’accumuler
des réserves d’or.
« Nul ne gagne qu’un autre ne perde »
Un pays doit, pour assurer sa richesse et sa puissance, accumuler des réserves
d’or et d’argent. Pour ce faire, l’État est appelé à intervenir dans l’économie en
encourageant les industries nationales à exporter leur production et en
restreignant l’importation de produits étrangers, sauf celle de produits
introuvables dans le pays.
L’application du mercantilisme mène à une politique protectionniste
selon laquelle on taxe les produits importés.
Classique, néo-classique et contemporaine
Du mercantilisme à la théorie classique
C’est dans ce contexte qu’émerge l’école classique, dont deux des
principaux penseurs sont Adam Smith et David Ricardo. Le premier a
posé le principe de l’avantage absolu et le second, celui de l’avantage
comparatif.
À la différence des auteurs mercantilistes, les théoriciens de l’école
classique appuient l’économie de marché et le libre-échange.
Selon eux, l’État doit intervenir le moins possible dans l’économie et le
commerce, et laisser jouer librement les forces du marché.
Pour Adam Smith l'or est une marchandise comme les autres, et ne
mérite donc pas un traitement spécial. La richesse d'une économie
s’analysera non plus en terme de stock, mais en terme de flux,
le commerce n'est plus vu comme un jeu à somme nulle, mais comme
un jeu à somme positive :
les exportateurs et importateurs sont tous des gagnants

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Les théories de l’économie mondiale Les théories de l’économie mondiale

Classique, néo-classique et contemporaine Classique, néo-classique et contemporaine
Exemple Le principe d’avantage absolu d’Adam Smith
 L’avantage absolu d’Adam Smith Exemple fictif qui illustre le principe de l’avantage absolu avec un seul facteur de production,
soit la main-d’oeuvre. Maroc chine Total Total
En 1776, Adam Smith publie son célèbre ouvrage Recherche sur la nature et les Blé (quintaux/homme/heure) 12 2 14 quintaux 24 quintaux
causes de la richesse des nations. Tissu (mètres/homme/heure) 2 4 6 mètres 8 mètres
De ce fait, le Maroc dispose d’un avantage absolu par rapport à la chine dans la production de
Selon Smith, la division du travail permet d’augmenter la productivité des blé. Inversement, la chine dispose d’un avantage absolu par rapport au Maroc dans la
fabrication du tissu, puisque chaque heure de travail qui y est allouée est deux fois plus
individus et des entreprises. Les uns et les autres étant plus productifs dans leur
productive qu’au Maroc.
domaine respectif, la quantité de biens produits s’accroît, et leur coût diminue,
Si le Maroc se spécialisait dans la production de blé et la chine, dans la production de tissu, la
production globale de blé et de tissu des deux pays serait plus importante que s’ils
Pour être viable, cette spécialisation suppose toutefois qu’il y ait des échanges maintenaient chacun leur production dans les deux domaines.
entre les producteurs ; autrement, chacun d’eux devrait produire ce qui est Si le Maroc déplaçait l’homme/heure affecté à la production de tissu vers la production de
nécessaire à sa propre subsistance, blé, la production horaire Marocaine de blé atteindrait 24 quintaux. Si, de leur côté, la chine
déplaçait l’homme/heure affecté à la production de blé vers la production de tissu, la
Smith précise qu’un pays doit se spécialiser dans la production d’un production horaire chinoise de tissu passerait de 4 à 8 mètres.
bien pour lequel il possède un avantage absolu, c’est-à-dire un bien
qu’il peut produire à un coût moindre que celui demandé par d’autres En conséquence, le Maroc exportera du blé à la chine, et
pays. la chine exportera du tissu au Maroc.

Les théories de l’économie mondiale Les théories de l’économie mondiale Exemple 1

Classique, néo-classique et contemporaine
La théorie des avantages comparatifs
40 ans après Adam Smith, David Ricardo formule une explication de ce
phénomène.
En 1817, dans Les principes de l’économie politique et de l’impôt, David Ricardo
pousse plus loin la réflexion amorcée par Adam Smith en proposant le principe de
l’avantage comparatif. Selon ce principe, un pays a intérêt à échanger un bien avec
un autre pays, même s’il ne dispose pas d’un avantage absolu par rapport à ce
pays.
Pourquoi on a intérêt à commercer avec des pays pauvres même si on
est meilleurs qu'eux et pourquoi on a intérêt à commercer avec des pays
riches alors qu'on est moins bons qu'eux ?
Possibilité de produire à un coût d'opportunité plus faible qu'un autre acteur,
 Le coût d'opportunité : ce à quoi on renonce quand on fait un choix
 Individu rationnel : il envisage tout ce qu'il perd
Selon Ricardo : Les pays sont gagnants à l’échange s’ils se spécialisent dans la
production du (des) bien(s) qui supportent le(s) coût(s) de production relatifls) le(s)
plus faible(s) et s’ils importent le(s) bien(s) qui supporte(nt) le(s) coût(s) de production
relatif(s) le(s) plus élevé(s).
Classique, néo-classique et contemporaine Production
Le principe de l’avantage comparatif David Ricardo
Exemple fictif qui illustre le principe de l’avantage absolu avec un seul facteur de
production, soit la main-d'œuvre. Maroc chine Total
Blé (quintaux/homme/heure) 12 2 14 quintaux
Tissu (mètres/homme/heure) 8 4 12 mètres
S’il n’y avait pas d’échanges entre les deux pays, leur production totale serait de 14 quintaux de
blé et de 12 mètres de tissu. Comme on le constate, le Maroc dispose d’un avantage absolu par
rapport à la chine, autant pour le blé que pour le tissu. Selon le principe de l’avantage absolu, le
Maroc ne devrait donc pas négocier avec la chine.
Or, selon Ricardo, il est néanmoins avantageux pour le Maroc d’exporter du blé à la chine et
d’en importer du tissu parce que le Maroc dispose d’un plus grand avantage comparatif dans la
production de blé que dans la fabrication du tissu.
Le ratio de la production Marocaine de blé à l’heure sur la production chinoise de
blé à l’heure est en effet de 6 (12/2), alors qu’il est de 2 (8/4) dans le cas du tissu.
Selon Ricardo, un pays a intérêt à se spécialiser dans la production d’un
bien pour lequel il détient le plus grand avantage comparatif ou,
inversement, d’un bien pour lequel son désavantage comparatif est le
plus faible.

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Le principe de l’avantage comparatif David Ricardo Pays A Pays B Les théories de l’économie mondiale
Exemple 2 Blé 2 5 Classique, néo-classique et contemporaine
Voiture 3 4
Coût
 Le principe de l’avantage comparatif David Ricardo
Supposons que deux pays, notés A et B, produisent deux biens, le blé et les voitures, grâce à
un seul facteur primaire, le travail. Ce dernier circule librement entre la branche « blé » et la
branche « voiture », à l’intérieur de chaque pays, mais ne franchit jamais la frontière pour aller Plusieurs critiques se fondent depuis l’avènement de cette théorie :
dans l’autre pays. Les besoins unitaires en travail (ou coûts unitaires) diffèrent dans chaque pays,
1 - Abandonner une production afin de se spécialiser est un mauvais calcul, car les avantages
en raison de technologies différentes et/ou d’avantages naturels différents (climat, sols, etc.).
comparatifs évoluent avec le temps. Le problème de la dépendance suite à la spécialisation se
On suppose que le nombre d’unités de travail nécessaires à la production d’une unité de bien pose également, spécifiquement dans les secteurs stratégiques (alimentation…).
est plus faible, dans les deux branches, dans le pays A.
Celui-ci dispose donc d’avantages absolus par rapport à B, ce qui pourrait conduire à conclure 2- Il faut tenir compte des taux de change ; si les pays maintiennent leur monnaie
que le pays A doit exporter les deux biens vers B. En fait, pour que les deux profitent de artificiellement basse, cela leur donne une compétitivité prix qui n’est pas due à un avantage
l’échange, il faut que A exporte du blé vers B et B exporte des voitures vers A. comparatif.
3- Il n’y a pas d’indicateur permettant de mesurer les avantages comparatifs. Ricardo
Théorie : les flux d’échanges Coût relatif comparaît les coûts des produits en termes de quantité de travail nécessaire pour les fabriquer.
réciproques ne dépendent pas de Pays A Pays B Pays A Pays B Aujourd'hui, on ne peut plus raisonner ainsi. On recherche ce qui fonde les différences de coût,
l’existence d’un avantage absolu pour mais on ne peut pas réellement parler d'indicateurs.
chaque pays mais de la seule Blé 2 5 2/3=0,67 5/4=1,25
différence des rapports de coûts Voiture 3 4 3/2=1,5 4/5=0,8
entre les pays.

Les théories de l’économie mondiale Les théories de l’économie mondiale

Classique, néo-classique et contemporaine
 Le modèle des dotations factorielles Eli Heckscher ,Bertil Ohlin et
Paul Samuelson (HOS )
Dans la première moitié du XXe siècle, deux économistes suédois, Eli
Heckscher et Bertil Ohlin, ont développé la théorie de Ricardo. Selon
eux, l’avantage comparatif d’un pays repose sur l’abondance de
facteurs de production tels que les ressources naturelles, la main-
d'œuvre et les capitaux,
Classique, néo-classique et contemporaine
 Le modèle des dotations factorielles Eli Heckscher ,Bertil Ohlin et
Paul Samuelson
Selon le théorème d’Heckscher-Ohlin chaque pays produit et exporte
le bien pour lequel son facteur de production est le plus abondant
relativement.
Autrement dit, un pays se spécialise 1) dans les biens « à forte
intensité de capital », s’il a plus de capital, ou 2) dans les biens « à
forte intensité de main-d’œuvre », s’il a plus de travail.

Ils ont proposé un théorème résumant leur position. Selon ce Exemple

théorème, dans le contexte du libre-échange:
« Chaque pays a une production orientée vers la marchandise qui
utilise de manière intensive le facteur dont il est bien doté et il tend
à l’exporter »
Considérons une situation 2x2x2: Deux pays (Allemagne et
Bangladesh), Deux biens (des voitures et des t-shirts) et Deux facteurs
de production (le capital et le travail).
Il s’agit d’une situation simplifiée qui aide à la compréhension, mais il est possible
d’avoir un nombre quelconque de biens et de facteurs.

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Les théories de l’économie mondiale Les théories de l’économie mondiale

Classique, néo-classique et contemporaine Classique, néo-classique et contemporaine
 Le modèle des dotations factorielles Eli Heckscher ,Bertil Ohlin et  Le modèle des dotations factorielles Eli Heckscher ,Bertil Ohlin et
Paul Samuelson Paul Samuelson
Si les pays commencent à s’échanger des produits, chacun se spécialise dans le
Les voitures requièrent une forte intensité de capital, les t-shirts une forte
bien pour lequel il a un facteur de production plus grand: l’Allemagne dans les
intensité de main-d’œuvre.
voitures car elle a plus de capital que de main-d’œuvre, le Bangladesh dans les
Les deux pays sont très différents en ce qui concerne leur facteurs de production:
t-shirts car il a plus de main-d’œuvre que de capital:
l’Allemagne a beaucoup de capital, le Bangladesh beaucoup de main-d’œuvre. En
situation d’autarcie (pas d’échange), aucun des deux pays ne se spécialise:

Le résultat est que chacun des deux pays est gagnant. Grâce à l’échange chacun a
pu exporter le bien qu’il produisait mieux et importer l’autre produit.
Chaque pays a obtenu plus de marchandises que dans la situation d’autarcie.

Les théories de l’économie mondiale Les théories de l’économie mondiale

Classique, néo-classique et contemporaine Classique, néo-classique et contemporaine
Le paradoxe de Leontief
La théorie du cycle de vie de Raymond Vernon
Leontief constate que les exportations américaines sont caractérisées par un contenu en travail par
unité de capital supérieur à celui des substituts aux importations, ce qui contredit l’idée selon
laquelle les États-Unis seraient relativement moins riches en travail que le reste du monde. Selon Vernon, une innovation sera produite et mise en marché d’abord sur les
marchés locaux ; lorsqu’elle sera utilisée et exportée avec succès sur les marchés
Leontief s’intéresse au contenu factoriel des échanges des Etats-Unis avec le reste du monde en mondiaux elle verra sa production s’éloigner de son point d’origine pour devenir
1947. progressivement un produit importé sur le marché local où il a vu le jour.
Il se place dans le cas de deux facteurs, le travail et le capital et suppose que les États-Unis sont
relativement mieux dotés en capital que le reste du monde. Il évalue, à partir d’un tableau De plus, un produit peut être en déclin dans un pays et en croissance dans un autre
d’échanges inter-industriels, le contenu en travail et en capital d’un million de dollars (Vernon, 1966).
d’exportations américaines et d’un million de dollars de substituts américains aux importations
américaines.
Contenu d’un million de dollars Contenu d’un million de dollars de substituts
d’exportations américaines américains aux importations américaines Cette approche répertorie quatre phases dans le cycle de vie d’un produit :
de 1947 de 1947 1. Le lancement : le produit est innovateur et est exclusif au pays où il est inventé.
Travail 182,3 170 Dans certains cas, le prix peut être élevé, et le produit peut être distribué
(en hommes-années)
uniquement dans le pays d’origine.
Capital (en dollars) 2 550 780 3 091 339
Travail/Capital 71,5 55 Souvent, un brevet assure une protection contre la concurrence et une position de
(en hommes-années par million de dollars de capital) monopole sur certains marchés.
Source : LEONTIEF W. (1954), « Domestic production and foreign trade ; the american capital position reexamined »,

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Les théories de l’économie mondiale
Classique, néo-classique et contemporaine
La théorie du cycle de vie de Raymond Vernon
2. Le développement : le produit obtient du succès et attire une clientèle
extérieure au pays d’origine, faisant augmenter substantiellement les ventes.
La production est toujours réalisée dans le pays d’origine, mais des imitateurs
peuvent apparaître pour concurrencer le produit sur les marchés internationaux
et même locaux.
3. La maturité : le produit est bien connu à l’international, sa consommation
devient courante et la production dans le pays d’origine est menacée par la
structure des avantages comparatifs.
La concurrence accrue sur les prix force la délocalisation de la production.
4. Le déclin : de nouveaux produits substituts ou d’imitation apparaissent et
inondent les marchés.
La production se fait dans les pays en développement, et le pays d’origine
importe le produit pour répondre à la demande de son marché local.
Les théories de l’économie mondiale
Classique, néo-classique et contemporaine
La théorie du cycle de vie de Raymond Vernon
Exemple
Pour faire face à la concurrence provenant d’imitateurs du produit, Crocs décide de fermer
l’usine de Québec dont les coûts de production sont devenus trop élevés.
D’exportateur unique, le Canada est devenu un importateur des
chaussures Crocs.
L’avantage comparatif dans la fabrication de l’entreprise a donc été perdu au profit des pays
capables de produire les chaussures de même qualité à un prix moins élevé.
 En 2009, le produit se trouvera dans sa phase de déclin : deux mille employés licenciés, 185
millions de dollars de pertes et un surplus de marchandises. Crocs passera à un cheveu de
faire faillite, L’entreprise redeviendra rentable et transférera ses activités de la Chine au
Viêtnam.
Ainsi, la théorie du cycle de vie du produit
permet de comprendre la migration des
activités de production dans l’espace et dans le
temps.
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Les théories de l’économie mondiale
Classique, néo-classique et contemporaine
La théorie du cycle de vie de Raymond Vernon
Exemple
Pour illustrer une application de ce modèle, prenons l’exemple des chaussures Crocs
que l’on trouve partout dans le monde et qui met en évidence les avantages
comparatifs mobiles.
Les chaussures Crocs ont été inventées dans la ville de Québec. Créés à base de
résine antibactérienne, ces chaussures représentaient une innovation importante.
 Dans sa phase de lancement en 2001, le produit se fabriquait à Québec et il a connu un
succès immédiat sur le marché local.
 La phase de développement a aussi été très rapide. Les chaussures sont confortables, ne
glissent pas, sont légères et laissent le pied respirer. La demande internationale ne se fait pas
attendre, si bien qu’en 2003, les fondateurs vendent l’entreprise à des Américains.
 Dans sa phase de maturité, la société devient cotée en Bourse à Wall Street, 3 millions de
paires sont produites par mois en 20 modèles différents.
Les théories de l’économie mondiale
Classique, néo-classique et contemporaine
La théorie d’avantage concurrentiel des nations Michael Porter
Un pays comme la Corée du Sud, pourtant dépourvu de capitaux, a réussi à
exporter des produits exigeant un fort coefficient de capital, comme des
navires et des automobiles.
On observe par ailleurs qu’une grande partie du commerce international se fait
entre pays industrialisés, pourtant dotés de facteurs de production similaires.
À cet égard, un chercheur américain a proposé une nouvelle théorie qui vise à
mieux rendre compte de la dynamique des échanges internationaux
contemporains.
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Les théories de l’économie mondiale
Classique, néo-classique et contemporaine
La théorie d’avantage concurrentiel des nations Michael Porter
Dans son ouvrage intitulé L’avantage concurrentiel des nations, publié en 1990,
Impossible d’afficher l’image.
Michael Porter étoffe considérablement l’analyse des caractéristiques qui procurent
à un pays un avantage par rapport à ses concurrents dans un secteur industriel
donné.
Selon Porter, on peut regrouper ces caractéristiques en quatre composantes : l’état
des facteurs, l’état de la demande, les activités liées et de soutien ainsi que la
stratégie, la structure et la concurrence.
La théorie d’avantage concurrentiel des nations Michael Porter
3. Les activités liées et de soutien supposent la présence ou l’absence de partenaires
concurrentiels à l’échelle internationale dans le pays. Ces partenaires sont, d’une part,
les fournisseurs d’intrants spécialisés et, d’autre part, les entreprises qui évoluent
dans des secteurs connexes et qui partagent de ce fait la même technologie ou la
même clientèle.
Une entreprise novatrice suscite très souvent l’apparition de fournisseurs et
d’entreprises de secteurs connexes.
4. La stratégie, la structure et la concurrence regroupent les facteurs qui influent,
premièrement, sur le mode de création, d’organisation et de gestion des entreprises
et, deuxièmement, sur la rivalité entre les entreprises du pays.
Toute entreprise qui désire maintenir sa situation sur le marché national doit utiliser
des stratégies de pointe, posséder une infrastructure solide et, surtout, être
compétitive.
Plus elle renforce sa compétitivité par des investissements dans la recherche, le
développement et le contrôle de la qualité, et par la présentation d’une image de
marque précise dans la conquête de son marché intérieur, plus elle sera en mesure
d’être compétitive sur les marchés extérieurs.
Selon Porter, l’État peut, au moyen de diverses politiques publiques, agir sur chacune
des composantes du losange
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Les théories de l’économie mondiale
Classique, néo-classique et contemporaine
La théorie d’avantage concurrentiel des nations Michael Porter
1. L’état des facteurs indique l’accessibilité aux facteurs de production
généraux (la main-d’oeuvre, les richesses naturelles, les capitaux et
l’infrastructure) et aux facteurs hautement spécialisés (les
compétences, les technologies et les infrastructures) requis dans des
secteurs particuliers de l’économie.
2. L’état de la demande informe de la situation de la demande
intérieure des produits et des services des entreprises nationales. Un
marché intérieur important favorise le développement d’entreprises
solides, capables de tirer leur épingle du jeu sur la scène
internationale.
Par ailleurs, la présence de clients locaux exigeants incite les
fabricants à innover, ce qui constitue un facteur appréciable de
compétitivité à l’échelle internationale.
Les théories de l’économie mondiale
Classique, néo-classique et contemporaine
La théorie d’économies d’échelle de Krugman
Paul Krugman met en avant le fait qu'il manque des éléments dans la théorie de
l'avantage comparatif qui sont:
Les rendements d'échelle croissants et la concurrence imparfaite.
Il part du principe que les grandes sociétés possèdent un avantage démesuré sur les
petites sociétés, en l’occurrence les économies d’échelles
Les économies d’échelles permettent à ces grandes structures de produire à un coût
unitaire bien moins élevé. Il en arrive à la conclusion que les premiers arrivés sur le
marché sont avantagés. Avec des rendements croissants, créant des barrières à
l'entrée pour les nouveaux arrivants.
Plus les sociétés sont grandes, plus elles réalisent des économies d'échelles
importantes, plus il est difficile pour des nouveaux arrivants d'être concurrentiels.
Pour Paul Krugman, le commerce international est dominé et façonné par ces
grandes sociétés, provenant des pays possédant beaucoup de capital, qui sont sur
des marchés à concurrence très réduite.
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Les théories de l’économie mondiale Les théories de l’économie mondiale

Classique, néo-classique et contemporaine Classique, néo-classique et contemporaine
La théorie d’économies d’échelle de Krugman
La théorie d’économies d’échelle de Krugman
C'est là, où l'Etat aurait un rôle important à jouer dans le commerce international :
celui de réorganiser le marché en mettant en place des subventions et des tarifs
douaniers qui pourraient créer à des nouvelles situations de marché
Les économies d’échelles!!!!
monopolistique ou oligopolistique, dans le but de s'implanter sur un marché
mondial déjà dominé par de grandes sociétés.
On peut apparenter cette théorie à une forme de protectionnisme stratégique, où Il existe deux formes d'économies d’échelle, celles qui sont externes aux firmes, ne
les États doivent protéger leurs sociétés, sur des marchés où la concurrence est dépendant pas des quantités de facteurs utilisés par les firmes et celles internes, qui
imparfaite. en dépendent.
Par exemple, si une entreprise Marocaine est en concurrence avec des entreprises
profitant d'un coût du travail très faible, l'Etat marocain peut mettre en places des
Il existe des économies d’échelle externes lorsque l’efficacité d’une firme quelconque
tarifs douaniers afin de rééquilibrer la concurrence.
est influencée positivement par une variable extérieure à la firme, comme la taille
du pays, la taille du marché mondial ou la taille de la branche dont elle fait partie.
La limite de cette théorie est que la création de marché monopolistique par les
Etats donne trop d'influence aux entreprises qui sont favorisées. Cette croissance, en effet, peut conduire les pouvoirs publics à apporter des aides au
De plus, si un Etat aide continuellement un secteur industriel, sans résoudre les secteur en expansion, sous forme notamment de construction ou d’amélioration
problèmes structurels qui sont à l'origine de ce besoin d'aide de l'Etat, il créé un d’infrastructures qui profitent à chaque firme .
marché instable précaire, qui ne survit qu'avec son aide.

 L’organisation des échanges mondiaux

Acteurs, accords , histoire

L’organisation des échanges mondiaux

L’économie mondiale est animée par trois types
Acteurs, accords , histoire
d’acteurs :

 Les firmes transnationales,

 Les Etats,
 Les groupes régionaux.

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 L’organisation des échanges mondiaux  L’organisation des échanges mondiaux

Acteurs, accords , histoire Acteurs, accords , histoire

Les firmes transnationale Les catégories des firmes.

Le vecteur principal de la mondialisation. Il y’a trois types de firmes :
 Les firmes internationales. Ce sont des firmes qui produisent dans un seul pays

l’expression FTN indique simplement que les firmes traversent les frontières mais qui s’internationalisent en exportant des biens et services vers d’autres
nationales, pays.
 Les firmes multinationales. Ce sont des firmes qui disposent de filiales de
Le nombre des FTN est aux alentours de 60.000 entreprises possédant environ production dans plusieurs pays. Pour être multinationale, une entreprise doit
800.000 filiales à l’étranger. Leur participation à la production mondiale est
estimée à environ 25%. engager des investissements directs à l’étranger.
 Les firmes globales ou transnationales. Ce sont des firmes qui disposent d’un
Ces chiffres augmentent chaque jour !!!
réseau global de filiales à travers lequel elles déploient une stratégie planétaire.

 L’organisation des échanges mondiaux  L’organisation des échanges mondiaux

Acteurs, accords , histoire Acteurs, accords , histoire
 Les modes et les raisons du développement à l’étranger
 Les modes et les raisons du développement à l’étranger
Les modes: Il existe plusieurs modes différents de développement à l’étranger parmi Les raisons: Les raisons qui poussent une firme à se développer à
lesquels :
l’étranger sont diverses, nous nous limitons ici aux deux principales.
 Les stratégies internes: Il s’agit d’un développement interne qui pousse l’entreprise
qui souhaite élargir son élan de croissance à exporter ou à investir à l’étranger.  Les motivations commerciales: Le transfert d’activités à l’étranger peut être
motivé par le souci de contourner les barrières tarifaires, par le souci de la
 Les stratégies externes: Elles s’opèrent lorsque l’entreprise procède à l’achat des proximité du marché ou par le souci d’éliminer le risque de change.
sociétés étrangères bien implantées sur leurs marchés.

 Les stratégies d’alliances: La firme s’engage dans des alliances avec d’autres
 La rationalisation de la production: Lorsqu’une firme procède à l’installation
sociétés étrangères ou présentes à l’étranger pour mettre en commun une partie du d’une filiale à l’étranger, cela s’explique, entre autres, par :
processus de production ou de distribution.  Soit le souci de profiter d’une main d’oeuvre moins chère.
 Soit le désir de se rapprocher des sources de matières premières.
 La licence: L’entreprise donne le droit à une autre société de produire sous son nom  Soit par l’engagement d’une stratégie d’éclatement international de son
de marque moyennant une redevance. processus productif afin de bénéficier des avantages offerts par chaque
espace national.
 La joint venture (coentreprise) : C’est une entreprise conjointe issue de l’association
de plusieurs partenaires ou d’une filiale commune, ou d’une société indépendante
financée par plusieurs firmes.

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 L’organisation des échanges mondiaux
Acteurs, accords , histoire
Les Etats.
En plus des STN qui jouent un rôle essentiel dans l’économie mondiale, il
faut également insister sur le rôle des Etats qui, par leurs politiques, ont
facilité l’émergence et le déploiement de l’économie globale.
 Rôle de l’Etat dans l’économie internationale.
Dans le cadre de l’économie internationale, l’Etat jouait un rôle
important qui apparaît au niveau :
 Réglementaire: Durant cette phase, l’Etat étalait son contrôle
réglementaire à beaucoup d’activités économiques : les
transports, les télécommunications…
 Interventionniste: l’Etat intervenait directement dans divers
secteurs économiques par le biais de l’investissement direct.
 L’organisation des échanges mondiaux
Acteurs, accords , histoire
 Privatisation. Elle a pour objet d’assurer le transfert des activités
relevant du secteur public vers le secteur privé et ce afin d’éviter toute
implication directe de l’Etat dans les activités productives.
 Une perte de contrôle des principaux indicateurs économique tant
sur le plan monétaire, financier et budgétaire.
 Une tendance à ce que les politiques économiques des Etats soient
désormais définies par des institutions supranationales. En effet ce
sont des institutions comme le FMI et la Banque Mondiale qui
dictent aux Etats les recettes à suivre en matière de politique
monétaire, financière, et budgétaire.
15/12/2022
 L’organisation des échanges mondiaux
Acteurs, accords , histoire
 Contrôle des principaux indicateurs économiques: Ce contrôle
couvre à la fois les indicateurs monétaires (taux directeurs, taux
d’intérêts, taux de change), les indicateurs financiers (main mise sur
la bourse, sur les mouvements des capitaux) et les indicateurs
budgétaires.
 Rôle de l’Etat dans l’économie mondiale.
Avec le renforcement de la mondialisation et de la globalisation on va assister à :
 Un recule du rôle de l’Etat, ce recule s’explique par les
mouvements de :
 Déréglementation. Elle consiste à défaire le contrôle réglementaire que
l’Etat imposait à certaines activités jugées sensibles et à laisser ces
activités obéir aux lois du marché.
 Libéralisation. Elle consiste à lever toutes les contraintes qui entravent le
libre jeu des lois du marché. Cela se traduit, entre autres, par la levée des
contraintes liées au commerce intérieur et par la réduction des entraves
au commerce extérieur.
 L’organisation des échanges mondiaux
Acteurs, accords , histoire
 Relations entre Etats et FTN.
Les relations entre Etats et firmes transnationales ont connu une évolution en trois
phases.
 La phase d’association: Elle correspond à la période de l’essor des firmes
multinationales. Ces dernières, pour soutenir leur élan international, avaient
besoin des Etats qui vont tenter de faciliter le commerce entre nation (baisse
des tarifs, accords commerciaux) pour permettre à leurs firmes respectives de
conquérir le marché international. En s’internationalisant, la firme va certes
renforcer sa position mais aussi celle de son pays d’origine, d’où la fameuse
citation : "ce qui est bon pour General Motors est bon pour les USA".
 La phase de dissociation: Elle est apparue avec le développement des
stratégies globales. La firme calcule ses intérêts en tenant compte, non pas de
l’espace national, mais de l’espace mondial. Ces intérêts peuvent parfois aller à
l’encontre de l’Etat dont la firme porte la nationalité. Nous pouvons citer
l’exemple des délocalisations. Lorsque la firme ferme une usine dans son pays
pour l’installer dans un pays étranger, cela sert les intérêts de la firme, mais non
pas ceux de son Etat, d’où l’opposé de la citation précédente : "ce qui est bon
pour General Motors ne l’est pas forcément pour les USA".
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 L’organisation des échanges mondiaux
Acteurs, accords , histoire
 La phase de défense de l’espace national: Face à cette situation les Etats
vont désormais focaliser l’attention sur la défense de l’espace national qui doit
être compétitif en matière d’attrait des investissements. La priorité est
désormais accordée à toute firme (étrangère ou nationale) qui vient investir
sur l’espace national.
Par ailleurs, les stratégies des FTN ont des effets sur :
 les pays développés à travers le jeu des délocalisations. Toute délocalisation
se traduit par des pertes d’emplois.
 Les pays en voie de développement (PVD) par le jeu des IDE. Les IDE créent
certes des effets positifs dans les PVD, mais il y a aussi une grande incertitude
sur les effets réels, à long terme.
Les IDE génèrent des exportations mais ils génèrent aussi des
importations. Les transferts de technologie ne sont pas toujours
très importants et souvent la firme transnationale souhaitant garder
du pouvoir sur ce plan.
 L’organisation des échanges mondiaux
Acteurs, accords , histoire
 Les accords
Il existe trois types d’accords qui ont largement contribué à
l’émergence de l’économie mondiale. Il s’agit :
 Des accords multilatéraux, ont pour objectif d’abolir
progressivement les obstacles tarifaires au niveau du globe,
 Des accords bilatéraux: visent à créer des zones de libre
échange entre deux pays
 Et des accords régionaux: ont pour objet la mise en place
soit d’une zone de libre échange, soit d’une intégration
économique plus poussée.
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 L’organisation des échanges mondiaux
Acteurs, accords , histoire
 Les groupes régionaux.
L'intégration régionale lie des pays géographiquement proches entre lesquels
les relations économiques tendent à s'affranchir des frontières politiques.
Cette intégration prend des formes institutionnelles variées mais qui ont
toujours pour finalité de lever des obstacles aux échanges à l'intérieur de
la zone considérée.
Actuellement les échanges (commerciaux, financiers, culturels…) les plus
intensifs s’enregistrent entre les groupes régionaux.
Les pays qui se situent en dehors de ces groupes voient leurs participations à
l’économie mondiale faiblir.
L’avenir d’un pays qui agit seul est trop risqué sauf si ce pays est
suffisamment grand comme la chine.
 L’organisation des échanges mondiaux
Acteurs, accords , histoire
 Les accords multilatéraux.
Il s’agit d’un accord qui implique un grand nombre de pays et qui,
depuis son apparition, a connu deux principales phases : la phase du
GATT qui s’étale de 47 à 94 et la phase de l’OMC qui débute de 1995
à nos jours.
Le GATT : La naissance, La crise de 29 a été marquée par un retour au
protectionnisme. Après la seconde guerre mondiale les pays développés ont
ressenti le besoin d’une ouverture des différents pays pour permettre à leurs
firmes de prospérer à l’étranger. C’est ainsi que le GATT a pris naissance en
1947. Ne regroupant au départ que 23 pays membres, le GATT va prendre de
l’ampleur pour devenir une importante institution internationale réunissant, en
1993, 103 pays membres.
De 1948 à 1994, l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT)
a constitué les règles régissant une grande partie du commerce mondial, au cours
de périodes pendant lesquelles le commerce international a enregistré les taux de
croissance les plus élevés.
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 L’organisation des échanges mondiaux

Acteurs, accords , histoire

Les principes du GATT sont au nombre de trois :

General agreement on tariffs and trade

 Transformer les barrières non tarifaires (l’interdiction d’importation…)

en équivalent tarifaire (c’est à dire en taux de droit de douane)
 Défendre la clause de la nation la plus favorisée. Dans son commerce
chaque pays doit avoir une égalité de traitement avec tous les
partenaires sans discrimination entre eux.
 Procéder à la réduction progressive des droits de douane par la voie
de la négociation. Les réductions tarifaires réalisées ont été faites
dans le cadre d’une série de négociations appelées round. Le dernier
et le plus important de ces cycles est le cycle de l’Uruguay Round qui
a duré de 1986 à 1994.

 L’organisation des échanges mondiaux  L’organisation des échanges mondiaux

Acteurs, accords , histoire
 L’OMC : L’Organisation Mondiale du Commerce est née le 1er janvier 1995.
En 1997 elle regroupe 132 pays membres. Les accords de l’OMC régissent
les marchandises, les services et la propriété intellectuelle. Ils énoncent les
principes de la libéralisation et les exceptions autorisées.
GATT et OMC
 Le GATT avait un caractère provisoire. L’Accord général n’a jamais été ratifié par les
parlements des membres et ne contenait aucune disposition prévoyant la création d’une
organisation.
 L’OMC et les accords qui en relèvent sont permanents. En tant qu’organisation
internationale, l’OMC est établie sur une base juridique solide car ses Membres ont
ratifié les Accords de l’OMC, lesquels décrivent la manière dont l’Organisation doit
fonctionner.
 L’OMC a des « Membres », et le GATT des « parties contractantes»
 Le GATT s’occupait du commerce des marchandises. L’OMC vise également les
services et la propriété intellectuelle.
Acteurs, accords , histoire
 Les accords régionaux
On appelle « accords régionaux » des accords préférentiels qui permettent aux
pays participants de bénéficier d’avantages réciproques .
Ce sont des accords qui réunissent plusieurs pays appartenant à une même région.
Depuis la fin des années 1980, le nombre d'accords commerciaux régionaux a
augmenté.
Auparavant, l'Union européenne faisait figure d'exception. Elle se compare
aujourd'hui à d'autres initiatives notamment en Amérique du Nord (l'ALENA), en
Amérique du Sud (le Mercosur), en Asie (ASEAN).
Objectif et typologie.
L’objectif essentiel de ces accords est de :
 Créer une zone de libre échange ou de préférence commerciale entre les pays
membres.
 Accélérer le processus de libéralisation en devançant les négociations
multilatérales.
 Mettre en place les conditions favorables à une intégration économique des
pays membres afin de devenir un bloc économique fort.

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 L’organisation des échanges mondiaux
Acteurs, accords , histoire
Typologie des accords régionaux
 Accord de commerce préférentiel (ACP)= élimination partielle de la
protection
 Zone de libre échange (ZLE)= élimination complète des barrières au
commerce
 Union douanière (UD) = ZLE + tarif commun externe (TCE)
 Marché commun (MC) = UD + libre mobilité des personnes
 Marché unique (MU)= MC + harmonisation des normes
 Union économique (UE)= MU + politique monétaire commune
 L’organisation des échanges mondiaux
Acteurs, accords , histoire
 L’ASEAN: (Association of South East Asian Nations) L’ASEAN comprend six pays
(Malaisie, Indonésie, Tailand, Philippines, Singapour, Brunei). Il fut crée en 1967
pour des raisons politiques visant à lutter contre le communisme.
Il a fallu attendre 1992 pour transformer cet accord en un traité de libre échange.
Toutefois, il convient de remarquer que ce traité n’est pas le début d’un processus de
création d’une zone de libre échange.
 MERCOSUR : Crée en 1994 par quatre pays de l’Amérique Latine : l’Argentine, le
Brésil, le Paraguay et l’Uruguay, le MERCOSUR est le quatrième groupe régional.
Le Traité identifie, les étapes à franchir pour arriver au marché commun.
15/12/2022
 L’organisation des échanges mondiaux
Acteurs, accords , histoire
 Exemples d’accords régionaux
 L’UE. (Union Européenne) : C’est l’accord régional le plus étoffé et le plus
élargie. L’ampleur et la profondeur de cet accord tiennent au fait que l’intégration
européenne a portée sur plusieurs volets liés.
• Le volet commercial qui a commencé par l’union douanière pour aboutir au
marché commun.
• Le volet des politiques communes en matière agricole, sociale et de la concurrence.
• Le volet monétaire qui a été scellé par la création de la monnaie unique.
• Le volet institutionnel avec en perspective la mise en place d’une constitution
commune.
 Le NAFTA. (North American Free Trade Agreement) Né en 1992, cet accord
regroupe les USA, le Canada et le Mexique. Le but de l’accord est de créer une
communauté régionale d'intérêt pour renforcer la position concurrentielle du
Canada, du Mexique et des USA. Il s’agit ainsi de prendre appui sur le régionalisme
pour élargir et renouveler les règles en matière de sécurité économique
internationale.
 L’organisation des échanges mondiaux
Acteurs, accords , histoire
 Les accords bilatéraux
Les accords bilatéraux sont des accords signés entre deux pays ou
entre un pays et un groupe régional. On assiste, depuis les années
90, a une prolifération des accords bilatéraux. En 1990, le nombre
d’accords bilatéraux notifié à l’OMC a atteint 20 accords, ce nombre
va monter à 86 en 2000 et à 159 en 2007. Jusqu’en 1990, les
accords plurilatéraux étaient les plus dominants parmi les autres
types d’accords. Mais cette tendance va s’inverser, à partir 1995, au
profit des accords bilatéraux.
En tenant compte du type d’engagement, on s’aperçoit que ces
derniers prennent généralement la forme d’accords de libre
échange (ALE). Les autres formes, comme l’union douanière, sont
de moins en moins sollicitées.
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 L’organisation des échanges mondiaux  L’organisation des échanges mondiaux

 Les accords bilatéraux
Acteurs, accords , histoire
 Les accords bilatéraux
Exemple
 Date de Signature de l’Accord
: 07/04/2004
 Entrée en vigueur : 01/01/2006
 Organe décisionnels :
Le Comité mixte se réunit une fois par
an alternativement au Maroc et en
Turquie et aussi souvent qu’il est
nécessaire
 Champ d'application :
Commerce des biens. Une clause
évolutive de l’Accord prévoit la
libéralisation progressive des
échanges agricoles ainsi que la
libéralisation du commerce des
services.
 Les accords bilatéraux
Acteurs, accords , histoire
ACCORD DE LIBRE-ÉCHANGE MAROC -TURQUIE  Les accords bilatéraux ACCORD DE LIBRE-ÉCHANGE MAROC -AELE
Exemple
ACCORD DE LIBRE-ECHANGE
MAROC-AELE
Nom de l’Accord :
Accord de libre-échange Maroc - Etats de
l'Association Européenne de Libre-Echange
(AELE)
Signature : 19/06/1997
Entrée en vigueur : 01/03/2000
Organe décisionnels :
•Le Comité mixte se réunit une fois par an
et aussi souvent que l'exige la bonne
exécution de l’Accord
Champs d’application
•La libre circulation des marchandises

 L’organisation des échanges mondiaux  L’organisation des échanges mondiaux

Acteurs, accords , histoire Acteurs, accords , histoire
 SYSTÈME MONÉTAIRE INTERNATIONAL (SMI)  SYSTÈME MONÉTAIRE INTERNATIONAL (SMI)
Un système monétaire international (SMI) est un ensemble des règles et principes qui .
régissent l’évolution des taux de change entre les devises des pays. Toutefois, le SMI ne se
réduit pas aux seuls régimes de change.
Le SMI contribue ainsi à la stabilité macroéconomique et financière.
D’où une définition plus large, un système monétaire international (SMI) est l’ensemble des Il reste néanmoins difficile d’atteindre cette stabilité.
principes, des règles, des mécanismes, des institutions et des acteurs visant à organiser et
à contrôler les échanges de capitaux entre pays et l'organisation des paiements En effet:
internationaux (régimes de change fixes, flottants ou intermédiaires).  La souveraineté des états et la défense d’intérêt nationaux,
 Les stratégies non coopératives entre pays ayant des balances
un système monétaire international (SMI) est un ensemble de règles qui influencent les
commerciales excédentaires et déficitaires,
décisions des États en matière de régime de change, de politique monétaire et de
réglementation des flux de capitaux.  Les processus d’ajustement asymétriques, les politiques monétaires et
Quatre éléments sont traditionnellement retenus pour caractériser un tel régime budgétaires incompatibles entre elles,
1. La convertibilité des monnaies et, de façon plus générale, la gestion des flux de  L’affirmation de nouvelles puissances économiques, etc.
capitaux ;
2. Les régimes de change (fixes, flexibles ou intermédiaires) ;
3. Les règles et les mécanismes assurant la fourniture de liquidités en cas de besoin Fragilisent les systèmes monétaires.
4. La surveillance et la coopération monétaire

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 L’organisation des échanges mondiaux  L’organisation des échanges mondiaux

Acteurs, accords , histoire Acteurs, accords , histoire
 SYSTÈME MONÉTAIRE INTERNATIONAL (SMI)
 SYSTÈME MONÉTAIRE INTERNATIONAL (SMI)
Changes fixes ou changes flottants
Entre 1945 et 1970, notamment, les diverses autorités monétaires nationales se
sont soumises au système des changes fixes dans le but de faciliter les
 La formation des cours de change dépend de 5 facteurs :
transactions commerciales internationales (prix établis sur des bases plus fermes).
Régime de Taux de change fixes : la banque centrale fixe le taux de change et se
tient en permanence prête à vendre ou à acheter la devise nationale contre des a) La situation de la balance des paiements
devises étrangers afin de maintenir le taux de change au prix préfixé,
Exp: Si par exemple le BAM a fixé: 1 dollar à 10Dhs, alors elle est toujours prête à b) Les niveaux des taux d’intérêt
le vendre et l’acheter avec le même prix.
c) La spéculation

Régime de Taux de change flottants : le taux de change peut librement, par la d) La croissance économique et la stabilité politique
force du marché, s’ajuster en réaction aux variations des conditions économiques
, l’équilibre du marché du change est automatiquement réalisé si on a l’équilibre e) Les niveaux d’inflation
du marché des BS et monétaire

 L’organisation des échanges mondiaux L’organisation des échanges mondiaux

Acteurs, accords , histoire
 SYSTÈME MONÉTAIRE INTERNATIONAL (SMI)
Dévaluation et dépréciation
La dépréciation n'est pas intentionnelle. La dépréciation fait plutôt référence à
une baisse de la valeur d'une monnaie due à une évolution économique défavorable
qui peut généralement être observée en suivant les indicateurs économiques. Elle
résulte de phénomènes qui échappent tout simplement au contrôle de l'État ou de
l'autorité monétaire concernée.
Inversement, la dévaluation est un outil de politique monétaire exploité
délibérément dans les régimes de change fixe ou semi-fixe. Dans ces régimes, le
cours de change est indexé à un étalon de référence, composé d’une monnaie, d’un
panier de monnaies ou d’une matière première, comme l’or par exemple.
Dans les régimes de change flottant (ou flexible), la valeur de la monnaie concernée
évolue librement selon l’offre et la demande sur le marché des changes et les
interventions sont limitées.
Acteurs, accords , histoire
 SYSTÈME MONÉTAIRE INTERNATIONAL (SMI)
La guerre des monnaies désigne une situation dans laquelle les
autorités de différents pays participant de façon significative aux
échanges économiques internationaux,
s’engagent dans des politiques de dévaluations compétitives
Les dévaluations compétitives peuvent être assimilées à des mesures
protectionnistes. Quand un pays dévalue sa monnaie pour relancer sa compétitivité,
cela peut être perçu par les autres pays comme déloyal. Ils sont alors tentés de
dévaluer leur monnaie à leur tour.
On parle de « guerre monétaire », « guerre des devises » ou de « guerre des
changes », lorsque de telles politiques se répandent.
La situation générale de l’économie mondiale tend alors à se dégrader, le commerce
mondial est déséquilibré et cela peut entraîner une montée générale
du protectionnisme.
Mais surtout, pour dévaluer une devise, un pays doit injecter beaucoup de
monnaie dans les circuits économiques, ce qui favorise l’inflation.

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 L’organisation des échanges mondiaux
Acteurs, accords , histoire
 SYSTÈME MONÉTAIRE INTERNATIONAL (SMI) : Histoire
L’étalon-or (ou Gold Standard) : 1 banque centrale)
est un système monétaire dans lequel l’unité monétaire est définie
en référence à un poids fixe d’or et chaque monnaie d’une zone
économique est librement et directement convertible en or.
Le choix de l’étalon-or implique que la masse monétaire soit
déterminée par les flux d’or et les réserves d’or (ou « réserves
métalliques ») de la banque centrale
 SYSTÈME MONÉTAIRE INTERNATIONAL
(SMI) : Histoire
Étalon de change or
Gold Exchange Standard
Système de change fixe ajustable
2 Système d'étalon change-or : $ US indexé sur l'or , les autres monnaies indexées sur le $.
Dollar monnaie internationale
Bretton Woods (1944–1971)
Objectif : favoriser la reconstruction et le développement
économique des pays touchés par la guerre grâce à une
organisation monétaire mondiale.
730 délégués représentent 44 nations alliées.
-John Maynard Keynes, dirige la délégation britannique :
plan Keynes de 1941 prépare un système monétaire mondial
fondé sur une unité de réserve non nationale, le bancor,
-Harry Dexter White, assistant au secrétaire au Trésor des
États- Unis : rôle de pivot du dollar américain et propose un
fonds de stabilisation construit sur les dépôts des États
membres et une banque de reconstruction pour l'après-guerre.
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 L’organisation des échanges mondiaux
Acteurs, accords , histoire
 SYSTÈME MONÉTAIRE INTERNATIONAL (SMI) : Histoire
L’étalon-or (Gold Standard) : avantages
Simplicité-certitude : cours des monnaies stables
Auto-équilibrage : déséquilibre de la balance des paiements
 le déficit => sorties d'or => réduction de la quantité de monnaie en circulation
dans l'économie (puisque la création monétaire est liée aux stocks d'or de la
 effet déflationniste => baisse des prix => produits nationaux plus compétitifs =>
revitalise les exportations
 balance des paiements retrouve l'équilibre.
permet de mieux résister à l'expansion du crédit et de la dette.
Au contraire d'une monnaie fiduciaire, une monnaie à contrepartie en or ne peut
pas être émise arbitrairement par un État.
L’étalon-or (Gold Standard) : inconvénients
Avantage les pays producteurs d'or et ceux qui en contrôlent le commerce.
La quantité de monnaie en circulation est contrainte par la quantité d'or dont dispose
le pays
=> la banque centrale ne peut pas jouer sur la quantité de monnaie en circulation pour
atténuer les effets des cycles économiques, par exemple pour atténuer une récession.
 L’organisation des échanges mondiaux
Acteurs, accords , histoire
 SYSTÈME MONÉTAIRE INTERNATIONAL (SMI) : Histoire
Réserves des banques centrales en devises et non plus en or.
Le gouvernement américain garantit la valeur du $, mais n'est pas obligé d'avoir une
contrepartie en or aux $ émis.
 Banque internationale pour la reconstruction et le développement
(BIRD) aujourd’hui Banque mondiale
 Fonds monétaire international (FMI) pour surveiller les politiques nationales
Convertibilité des monnaies par rapport au dollar encadrée par un cours plancher et un
cours plafond, (+/- 1 % de la parité initiale).
Règle implicite : on ne demande pas la conversion des $ américains en or. Tous les $
américains qui entrent dans un pays servent donc à la création de monnaie locale tout en
étant le plus souvent replacés auprès du Trésor américain.
Le Système d'étalon change-or Sert de cadre aux Trente Glorieuses
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 L’organisation des échanges mondiaux
Acteurs, accords , histoire
 SYSTÈME MONÉTAIRE INTERNATIONAL (SMI) : Histoire
L’inflation de dollars met fin au SMI de Bretton Woods!!
Guerre du Viêtnam et course à l'espace = inflation de dollars.
Déficit de la balance des paiements US => réserves en $
des exportateurs
=> inflation monétaire
Début des demandes de remboursements en or des $
excédentaires
15 août 1971 : suspension de la convertibilité
du $ en or.
1973 : adoption des changes flottants
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 L’organisation des échanges mondiaux
Acteurs, accords , histoire
 SYSTÈME MONÉTAIRE INTERNATIONAL (SMI) : Histoire
On peut définir l’évolution du SMI comme le passage :
1. D’un système avec des taux de change fixes, liberté de circulation des
capitaux mais des politiques monétaires peu autonomes, c’est l’étalon-or ;
2. À un système avec des taux de change fixes (plus ou moins ajustables), des
politiques monétaires autonomes mais une liberté de circulation des
capitaux réduite, ce sont les SMI qui vont de la conférence de gènes
(1922) à celle de la jamaïque (1976) en passant, bien évidemment par la
conférence de bretton woods (1944) ;
3. Puis un système caractérisé par des taux de changes flottants, une
autonomie des politiques monétaires et une liberté de circulation des
capitaux.
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 L’organisation des échanges mondiaux
Acteurs, accords , histoire
 SYSTÈME MONÉTAIRE INTERNATIONAL (SMI) : Histoire
Des relations centre – périphérie
Bretton Woods était fondé sur la relation des USA au centre du système
financier, les États-Unis, avec la périphérie, l’Europe et le Japon, par un système
de taux de change fixes
Aujourd’hui les États-Unis restent au cœur du système, Mais la périphérie
est occupée par les pays asiatiques, au premier rang desquels la Chine.
Aujourd’hui comme dans les années 1960, les pays de la périphérie
maintiennent leurs taux de change sous-évalués, pour doper leur croissance par
les exportations
 L’organisation des échanges mondiaux
Acteurs, accords , histoire
 SYSTÈME MONÉTAIRE INTERNATIONAL (SMI) : Histoire
Un des paradoxes de ce début du XXIe siècle est que la Grande crise
financière mondiale débutée en 2007 aux États-Unis suite aux excès de
la finance américaine, notamment la titrisation des crédits dits «
subprimes » (ou prêts à risques), et la faillite d’établissements
bancaires américains (cf. Lehman Brothers), ne s’est pas traduite par
une contestation de la centralité du billet vert.
Du dollar faible (1973) au « dollar fort » (1985) au « dollar refuge »
après la Grande crise financière mondiale de 2008 et la pandémie de
2020, la devise américaine est restée au centre du SMI.
Le dollar reste la « devise clé » (Michel Aglietta) bien qu’il soit un
étalon « sans règle » (Jean-Marc Daniel).
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 L’organisation des échanges mondiau  L’organisation des échanges mondiaux

Acteurs, accords , histoire, Conflits Acteurs, accords , histoire, Conflits
Selon une nouvelle étude approfondie de la Banque
mondiale, la hausse générale et simultanée des taux
directeurs en réponse à l'inflation accentue le spectre  Les banques centrales doivent communiquer clairement leurs
d’une récession mondiale en 2023 et menace les décisions tout en préservant leur indépendance, ce qui pourrait
économies de marché émergentes et en contribuer à stabiliser les anticipations d'inflation et à réduire le
développement de crises financières qui degré de resserrement nécessaire. Dans les économies avancées, les
engendreraient des dommages durables. banques centrales doivent être attentives aux répercussions
internationales d’un durcissement monétaire. Et dans les économies
« Pour parvenir à de faibles taux d'inflation, à la stabilité monétaire et
de marché émergentes et en développement, elles doivent renforcer
à une croissance plus rapide, les responsables publics devraient
les réglementations macroprudentielles et constituer des réserves de
réorienter leurs priorités, afin de s’attacher non pas à réduire la
change.
consommation mais à augmenter la production.
 Les autorités budgétaires devront soigneusement calibrer le retrait
Ils devraient aussi chercher à générer des investissements
des mesures de soutien budgétaire, tout en veillant à la cohérence
supplémentaires et à améliorer la productivité et la répartition du
avec les objectifs de la politique monétaire. Les responsables
capital, des conditions essentielles pour la croissance et la réduction de
devraient également élaborer des plans budgétaires crédibles à
la pauvreté. »
Président du Groupe de la Banque mondiale moyen terme et apporter une aide ciblée aux ménages vulnérables.

 L’organisation des échanges mondiaux

Acteurs, accords , histoire, Conflits

 Les autres responsables de la politique économique devront L’organisation du commerce extérieur au Maroc
participer à la lutte contre l'inflation, notamment en prenant des
mesures énergiques pour stimuler l'offre mondiale. Ils devront
s’attacher à :
 Assouplir les contraintes du marché du travail. Les mesures
prises doivent contribuer à renforcer la participation au
marché du travail et à réduire les pressions sur les prix.
 Stimuler l'offre mondiale de produits de base. Une
coordination mondiale peut grandement contribuer à accroître
l'offre de denrées alimentaires et d'énergie.

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L’organisation du commerce extérieur au Maroc
Le Maroc Face au défi de mondialisation
Le monde bouge et nous assistons aujourd'hui a la naissance d'un
monde nouveau, un monde qui change. Bref, un monde a l‘ égard
duquel devient difficile de faire des prévisions.
Une nouvelle géographie du commerce international est en train de
se redessiner.
La montée du mouvement d'internationalisation, un mouvement
provoque par la mondialisation des économies et l‘ interdépendance
des marches et des places financières internationales.
L'extraordinaire progrès réalisé en matière de technologie et des
télécommunications, et la généralisation du processus de
déréglementation.
L’organisation du commerce extérieur au Maroc
LES ORGANISMES ADMINISTRATIFS
1. DIRECTION DU COMMERCE EXTERIEUR
2. OFFICE DE CHANGE
3. LA DOUANE
4. LES BANQUES
5. BANK AL MAGHRIB
6. ODEP ( MARSA MAROC)
7. MOROCCO FOODEX – EACCE – L’établissement autonome de
contrôle et de coordination des exportations : est un organisme
public placé sous la tutelle du Ministère de l’agriculture, de la pêche
maritime, du développement rurale et des eaux et forêts crée en
1986 suite à la libéralisation de la commercialisation à l’exportation des
produits agroalimentaires, et a confirmé depuis son ancrage au service
du secteur des produits agro-alimentaires destinés à l’exportation, l’un
des leviers de la croissance économique du pays.
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L’organisation du commerce extérieur au Maroc
Face a cette redistribution des cartes, le Maroc a fait un bon choix de
l'ouverture sur l‘ extérieur et a accepté de défier la compétition
internationale au de rester enfermée sur soi-même en adoptant une
attitude protectionniste.
Avec cette ouverture le Maroc a pu acquérir, au fil des années, un
savoir faire et une grande faculté d'adaptation sans lesquels ii
n'aurait pu résister aux différentes crises financières et monétaires
qui l'ont si profondément secoué. .
L‘ adhésion du Maroc au G.A.T.T en 1987 a poussé les pouvoirs publics
a accélèré le processus de déréglementation et de libéralisation de
change.
L'ouverture de notre économie sur l‘ extérieur a enregistré une
évolution favorable de notre commerce extérieur mais beaucoup de
Chemin reste a parcourir.
L’organisation du commerce extérieur au Maroc
LES ORGANISMES DE PROMOTION
 Centre Marocain de Promotion des Exportations
CMPE, est un établissement public, créé par Dahir No 1-76-385 du 25 Hija 1396 (17 décembre
1976). Doté de la personnalité morale et de l´autonomie financière, le CMPE est sous la tutelle
du Ministère du Commerce Extérieur. Il est chargé de la promotion des exportations des
produits industriels, agro-alimentaires, des services et tous produits qui ne relèvent pas, en
vertu d´une disposition législative ou réglementaire, de la compétence d´autres administrations
ou organismes
 Centre islamique pour le développement du commerce international
(CIDC) : est un organe subsidiaire de l'Organisation de la Coopération islamique,
Le CIDC, établi à Casablanca depuis 1984, est l'organe subsidiaire de l'OCI Chargé de
promouvoir le commerce et les investissements dans les Pays de l'OCI.
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L’organisation du commerce extérieur au Maroc L’organisation du commerce extérieur au Maroc

 Chambres de Commerce et d'Industrie et de service

 Société Marocaine d'Assurance à l'Exportation
La SMAEX est un acteur principal de la sécurité des marchés à l’exportation ayant pour objet La Chambre de Commerce, d’Industrie et de Services de est un établissement public à
la gestion du système d’assurance à l’exportation et propose pour ce faire deux types de caractère professionnel doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière sous la
services : tutelle de l’Etat.
L’Assurance-Crédit de marché : Elle représente les professionnels des secteurs du commerce, de l’industrie et des services
Concerne La Protection De L’exportateur Contre Les Risques De Non Paiement De Ses auprès des pouvoirs publics locaux, provinciaux, régionaux et nationaux, ainsi qu’auprès des
Créances Commerciales. organisations et institutions internationales œuvrant dans les domaines afférents à ses
L’Assurance Export publique englobe : missions.
- La garantie des risques politiques, catastrophiques et de non transfert La Chambre est chargée de missions à caractère représentatif, consultatif, d’appui et de
- La couverture des risques commerciaux extraordinaires promotion.,
- Partage des risques afférents à toute action commerciale à l’étranger à travers l’assurance
foire et l’assurance prospection.  Chambres de Commerce et d'Industrie étrangères au Maroc
Une CCIM est une association privée, de droit marocain, qui a pour mission de :
Cette activité reflète le rôle essentiel de promotion des exportations nationales joué par •Promouvoir les relations économiques entre par exemple la France et le Maroc
l'institution : •Favoriser l’implantation et le développement des entreprises dans le Royaume
- Sécurisant les transactions des exportateurs ; •Développer le potentiel international des entreprises marocaines
- Partageant avec les exportateurs les risques de prospection infructueuse ; •Accompagner les entreprises dans le développement des compétences de leurs
- Confortant les garanties des banques ; collaborateurs par le biais de la formation
- Facilitant l’accès au financement aux assurés.

L’organisation du commerce extérieur au Maroc

Les Services Auxiliaires du commerce extérieur
 Association Marocaine des Exportateurs

Association Marocaine des Exportateurs, « ASMEX », créée en 1982, a pour objet notamment  Les transporteurs
de :
 Les transitaires : Un transitaire est une entreprise chargée de gérer les
transports successifs de marchandises importées ou exportées pour le
compte de son client. Il joue ainsi un rôle essentiel pour les activités de
négoce et de commerce international.
Ses compétences dépassent la simple notion de gestion commerciale :
un transitaire international doit maîtriser les aspects logistique, juridique et
douanier, et constituer tous les documents obligatoires.
Ce commissionnaire de transport de fret dispose par ailleurs d’outils dédiés
pour l’assister et assurer la confiance de ses clients

 Les Associations Professionnelles par secteur d’activité

 Les services étrangers des banques

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Economie internationale
Fin

Pr OUBAIH Younes 2022/2023

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