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ENGAGEMENT PEDAGOGIQUE
Année académique 2022-2023
Intitulé du cours : Economie générale, comptabilité et finances
Promotion : BAC 2 Polytechnique UNILU et ESI/UNILU, UPL, MAPON. BAC
3 UTKAM, et UTM’SIRI
Volume horaire : 75 H théoriques : 30 H., T.D et T.P : 25 H, T.P.E : 20.
Titulaire du cours : Pr. Fulbert MUKALAY Mutombo.
Grade : Professeur :
- Gradué en sciences économiques (UNILU) ;
- Licencié en Economie Appliquée, Option « Entreprise » Université
Nationale de Côte d’Ivoire (UNACI) ;
- Maître es Economie d’Entreprise, Orientation «Marketing» (UNACI) ;
- D.E.S. en Gestion du Développement Université de Liège (ULG) ;
- Docteur en Sciences Economiques et de Gestion Université de Kamina
(UNIKAM) ;
- Contact :mukalaymutombo@gmail.com, tél. Cel. : (00243)
0818153139, 0844586374 ;
- Domaines de recherche :
Economie de Transport ;
Marketing de Développement.
V. Du contenu
Introduction à l’économie générale et à la comptabilité une séance de 5 h.
Chapitre I : La demande des consommateurs 2 séances de 4, soit 8 H.
Chapitre II : L’offre à l’entreprise ou à l’industrie 2 séances de 4, soit 8 H
Chapitre III : La théorie de prix ou le marché 2 séances de 4, soit 8 H.
Chapitre IV : Opérations et documents commerciaux 1 séances de 1, soit 1 h
Chapitre V : L’information comptable 4 séances de 4, soit 16
Chapitre VI : La santé financière de l’entreprise ou les finances 2,5 séances
de 4, soit 10 H.
Pour un total : 55 Heures ; cours magistral, T.P et T.D.
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comptabilité
I. Historique de l’économie et de la comptabilité
1. Historique de l’économie
L’économie fait date, elle tire son origine à la fois, de la création de deux
facteurs de production économiques naturels que sont ; l’homme ou le
facteur travail et la terre ou plutôt la nature, de celle de deux paramètres
économiques naturels ; la production et la consommation et surtout de
par l’introduction de l’effort aussi bien dans la production que dans la
consommation je cite : «à la sueur de ton front tu consommeras».
Mais, dans l’antiquité, Platon 428/427 av. J.-C. et Aristote 384-322 av. J.-C.
son disciple ; philosophes de la Grèce antique, abordent des problèmes de la
vie économique en se souciant de savoir comment réconcilier la richesse
«OIKONOMIA» et la vertu (morale) à tel enseigne que, dit ANDRE PIETTRE :
«ses conceptions ont exercé l’influence la plus durable, jusqu’à la révolution
française».
Au Moyen âge chrétien, Saint-Thomas d’Aquin (1226-1276) réfléchit sur le
rôle de la monnaie, le juste prix et interdit à la fois le prêt à intérêt et
l’enrichissement. L'économie transparaît au détour de la conception de la
société de saint Thomas d'Aquin ce qui fait de lui le grand «économiste» du
Moyen Age.
Si le terme «économie» est le fruit de deux philosophes grecs ; Platon et
Aristote, il en n’est pas le cas de deux termes combinés «économie et
politique», je cite : «Economie Politique», qui, par surcroît, nous est venu
de la France. En effet, c’est en 1615 qu’Antoine de Montchrestien ; qui, pour
la première fois, utilise le terme «Economie Politique». En disant que
l’économie doit être au service de la politique. Pour sa part, Il voulait donner
des conseils aux princes sur la manière de bien gérer le denier public (R.
BARRE, T. FREDERIQUE P. 5)».
Sa scientificité n’est apparue avec des ouvrages d’Adam Smith consacré à la
Richesse des nations (1776) et de David Ricardo ; les Principes d’Economie
Politique et de l’impôt (1817) et avec l’ouvrage de François Quesnay (1694-
5
1774), «Tableau économique (1758)». Depuis ce temps, les définitions les plus
diverses et les plus ambigües se sont multipliées en fonction de l’évolution
de cette discipline économique ou des conceptions propres des auteurs telles
que :
1
Dans le mont produit, nous regroupons aussi bien les biens et les services.
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2. Historique de la comptabilité
La comptabilité, science et art, date de plusieurs siècles.
En tant qu’art ; dès l’Antiquité, la substitution de la monnaie au troc dans
les échanges commerciaux avait permis de tenir la comptabilité de recettes
et de dépenses dans un registre appelé ; journal en une seule écriture, soit
dans la colonne des recettes, soit dans celle des dépenses.
A la fin du Moyen Age, pendant la période des conquistadors apparaît les
opérations de crédits on y introduisit les opérations de créances et de dettes.
Cette pratique, disons-le, était déjà connue en Italie, en Egypte et en
Mésopotamie.
Sa scientificité n’est apparue qu’en 1494 avec la publication du livre
intitulé : « LA SUMMA DE ARITHMETICA, GEOMETRICA, PROPORTIONI ET
PROPORTIONALITA» de mathématicien Italien LUCA PACIOLI ; de l’ordre de
franciscains qui jette de base de la première organisation comptable connue
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1. Définition de l’économie
Travaux dirigés 1
I. Qu’est-ce l’économie
1. Pourquoi disons-nous que le travail et la nature sont les facteurs de
production naturels ?
2. Quels sont les paramètres économiques classiques ?
I. Qu’est-ce le “consommateur”
1. De la définition des consommateurs et de la consommation
L’Homme est à la fois un «facteur de production» et un «agent économique»
par excellence. En tant qu’agent économique, il est nommé «Ménage». On
regroupe sous le terme «ménages» l'ensemble des individus partageant le
même domicile et dont l'activité est essentiellement la consommation :
célibataires, familles, collectivités, casernes, hospices....
Les ménages jouent un double rôle dans l'économie :
- Ils fournissent le travail et, en échange, perçoivent un salaire ;
- Ils consomment des biens et services.
La fonction principale des ménages est la consommation.
Sur ce, à la première question nous répondons : «le consommateur». Par
définition, le consommateur, au sens large, est un individu ou groupe
d’individu qui consomme soit un bien ou un service soit un produit semi-fini
soit même de la matière première (le consommateur industriel). Au sens
strict, le consommateur est la personne utilisant ou consommant le bien ou
service.
On distingue :
2. La notion de Besoins
A. Définition
a) Besoins physiologiques
Manger, boire, dormir. Une fois satisfaits, ils cessent d’être des facteurs
importants de motivation et n’influencent plus le comportement. On
retrouve dans ces besoins la structure de consommation suivante :
Postes budgétaires autrement dit, l’ensemble de dépenses dans nos
maisons en termes de consommation et qui peut par la même occasion
facilité l’élaboration des projets dans tous les domaines de la vie tant sociale
qu’économique. Ils sont au nombre de sept et ils ne sont pas classés dans
un ordre croissant ou décroissant, c’est sur les postes budgétaires que nous
devons évoluer les dépenses dans nos familles :
- Alimentation ;
- Le logement et l’énergie ;
- Transport ;
- L’habillement ;
- La santé ;
- L’équipement ;
- Les loisirs et la culture ;
- La communication.
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b) Besoins de sécurité
La sécurité physique et psychologique de l’organisme, le besoin d’identité
propre, de se sentir maître de son destin ;
c) Besoins sociaux
L’homme est un animal social et il éprouve le besoin de s’intégrer à un
groupe, de s’associer à ses semblables, le besoin d’aimer et d’être aimé, le
besoin d’entraide, d’appartenance, de sens communautaire ;
d) Besoins d’estime
L’estime de soi, la dignité personnelle. L’estime que les autres ont pour
nous. Le besoin d’être respecté, d’avoir un rang social ;
e) Besoins d’accomplissement
Ces besoins figurent au sommet de l’échelle des besoins humains c’est la
réalisation de soi.
E. Caractéristiques des besoins
- Les besoins sont illimités en nombre ;
- Les besoins sont limités en quantité ;
- Les besoins sont concurrentiels ;
- Les besoins sont complémentaires.
Les besoins sont nombreux et variés, pour les satisfaire, il faut acquérir des
produits.
Par produits, on entend toutes choses aptes à satisfaire les besoins
humains. Il y a :
- Les produits économiques qui sont :
En quantité limitée ;
Et pour les acquérir, il faut les acheter.
- A l’opposé des biens économiques, il y a des biens libres c’est-à-dire
les biens existant en quantité illimitée exemple : l’air, l’eau du fleuve.
Il y a des biens matériels, qu’on peut toucher, des biens immatériels appelés
services qu’on ne peut pas toucher. Les biens peuvent être
complémentaires : le thé et le sucre ou substituables : le thé et le café. Des
biens de consommation durable : la chemise, le soulier, la maison
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y = x12 + x2 x3 + x4 +b
- Pour tout couple (qfarine de maïs, qriz) de points de l’espace des biens, on
a : ou bien qfarine de maïs qriz ou bien qriz qfarine de maïs (relation
complète) ;
- Pour tout point q de l’espace des biens qfarine de maïs qfarine de maïs
(réflexivité) ;
- Si qfarine de maïs qriz et qriz qpatate douce, on a : qfarine de maïs qpatate douce
(transitivité)
a) Détermination de la tangente
D C
A B
point
Soit une quantité de boules de bukari dans un bol qui est obtenue grâce à la
combinaison de la farine de maïs, de facteur de production ; « l’Homme » et
de l’énergie ; « eau, électricité ou de la braise » représentées sous forme d’un
vecteur ci-après :
qboules de bukari = (boule de bukari1, boule de bukari2, boule de bukari3,…,
boule de bukarin) (1).
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consommée.
Sur le plan géométrique, elle sera définie par la formule de
l’hypoténuse, comme ci-haut cité dans la figure trigonométrique, en
chaque point l’UT jusqu’à son point de satiété c’est-à-dire, côté opposé
∆𝑼
sur côté adjacent : mesure la pente de la tangente menée en un
∆𝒒𝒃𝒐𝒖𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒃𝒖𝒌𝒂𝒓𝒊
∆𝑼𝑻 𝑩𝑴𝟏
point donné de la courbe d’utilité totale : Um = =
∆𝒒𝒃𝒐𝒖𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒃𝒖𝒌𝒂𝒓𝒊 𝑨𝑩
0 Boules de bukari
b)
UT point de satiété
M2 M3
M1 UT
A B
0 Boules de bukari Q
∆𝑼𝑻
Géométriquement, le rapport mesure la pente de la tangente
∆𝒒𝒃𝒐𝒖𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒃𝒖𝒌𝒂𝒓𝒊
0 Boules de bukari
UT
b)
Courbe d’utilité marginale
0 Boules de bukari
L’hypothèse de décroissante de l’utilité marginale s’écrit alors simplement :
UT’>0
d) L’équilibre du consommateur en un point
- Um = 0 ;
- le prix de 2 biens ;
- Et Le revenu du consommateur.
d’indifférence
6 B E
4 F II2
C I1
2
0 2 4 6 8 10 X R.Th
L’ensemble de courbe d’indifférence est appelé carte d’indifférence.
La figure 3 montre deux des nombreuses courbes d’indifférence. Le
consommateur est indifférent entre les combinaisons A, B et C car elles se
retrouvent toutes sur la même courbe.
U = U(x.y)
dU = U’xdx et dU= U’ydy
La différentielle dU= U’xdx + U’ydy
26
y1 N
x1 x2 X
- Les courbes d’indifférence ne se croisent pas :
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- Pour l’énergie :
- L’indemnité de transport :
- Prime conjoncturelle ;
- Prime de diplôme ;
Ainsi donc, sur cette base, on aura comme revenu les montants ci-après :
C. Le prix
A. Représentation graphique
𝑅
Si y = 0, x ou le point B = 𝑃𝑥
R
A Py
𝑃 𝑅
Y= - 𝑃𝑥 X + 𝑃
𝑦 𝑦
R
0 BP X
X
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a) De l’analyse de problème
A.B
𝑅
𝑃𝑦
A
Y1 B C I3
I2
I3
𝑅
0 X1 A.A
𝑃𝑥
𝑑𝑦 𝑈′ 𝑑𝑦 𝑃𝑥
R= - =𝑈′𝑥 , la pente de la droite de budget est déterminée par =-
𝑑𝑥 𝑌 𝑑𝑥 𝑃𝑦
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dy 𝑃𝑥
(TMS = -
dx
est égale à la pente de la droite de budget
𝑃𝑦
.
Notons que la troisième équation n'est autre que la contrainte! Ainsi, £(x, y,
λ) ne doit être dérivée partiellement que par rapport à x et à y. La solution
du système de trois équations à trois inconnues (x, y et λ) ci- dessus fournit
les points critiques de la fonction sous contrainte. Ces points critiques
satisfont la contrainte, mais il reste encore à déterminer s'il s'agit
effectivement d'un extremum. Pour cela, on utilisera le résultat suivant :
On calcule les dérivées partielles de 2ème ordre pour vérifier s’il s’agit d’un
extremum :
𝜕2 £
=
𝜕𝑥 2
𝜕2 £
=
𝜕𝑦 2
𝜕2 £
=
𝜕𝑥𝜕𝑦
𝜕2 £ 𝜕2 £
On a un maximum en x = a, y = b si 𝛼 > 0, 𝜕𝑥 2
< 0, 𝜕𝑦 2
< 0.
𝜕2 £ 𝜕2 £
On a un minimum en x = a, y = b si 𝛼 > 0, > 0 et >0
𝜕𝑥 2 𝜕𝑦 2
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𝜕2 £ 𝜕2 £ 𝜕2 £
Avec 𝛼 = ( * )- ( )2
𝜕𝑥 2 𝜕𝑦 2 𝜕𝑥𝜕𝑦
Ils représentent la part d’un poste budgétaire dans l’ensemble des dépenses
de consommation. Exemple, si le coefficient budgétaire de l’alimentation est
de 15 % cela veut dire que 15 % des dépenses de l’ensemble des ménages
sont affectés à l’alimentation).
b) La propension moyenne et marginale à consommer
On peut remarquer que la justification de l’évolution de la consommation en
fonction du revenu est un peu sommaire. Si on veut spécifier la fonction de
consommation, il faut interpréter la citation de Keynes. Par commodité,
nous allons retenir une forme très simple de la fonction de consommation,
et vérifier si elle peut correspondre à l’idée de Keynes. La fonction de
consommation la plus simple est linéaire :
C = c.Y + Co(1) S = Y - c.Y + Co (1-c) Y+ CO
- (c)est appelé la propension marginale à consommer (PmC). Ce
paramètre mesure l’augmentation de la consommation provoquée par
une augmentation du revenu d’une unité. La propension marginale à
consommer est définie de façon générale comme la dérivée de la
fonction de consommation par rapport au revenu. On vérifie que c’est
bien le cas ici :
𝝏𝑪 ∆ 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒐𝒎𝒎𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍𝒆
PmC = 𝝏𝒀
= c ou encore ∆ 𝒅𝒖 𝒓𝒆𝒗𝒆𝒏𝒖 𝒓é𝒆𝒍𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒖𝒕𝒊𝒍𝒊𝒔é
(2)
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𝐴𝑐ℎ𝑎𝑡𝑠 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑛𝑜𝑢𝑣𝑒𝑙𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
Taux de renouvellement = *100
𝐴𝑐ℎ𝑎𝑡𝑠 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑑𝑢 𝑏𝑖𝑒𝑛
0 X
L’ensemble de la droite d’isocoût définit une carte des isocoûts. Pour chaque
niveau de contrainte, pour chaque position de la droite de budget, on peut
définir comme précédemment l’équilibre du producteur au point de tangence
d’une des isoquantes et de la droite de budget correspondante. En reliant les
points d’équilibre on a un sentier d’expansion de l’entreprise.
La rotation de la droite de budget autour d’un point signifie que l’on
maintient constants en termes nominaux la dépense globale et le prix de
l’autre facteur. Les variations des prix, des facteurs sont identiques à celles
étudiées dans la théorie du consommateur.
Il y a lieu de noter que lorsqu’il y a changement dans le prix des facteurs de
production, l’effet total de ce changement peut être décomposé en :
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𝐵 𝐵′
0 X
𝑤 𝑤
𝐵 𝐵′
0 L
𝑤 𝑤
L’ensemble de la droite d’isocoût définit une carte des isocoûts. Pour chaque
niveau de contrainte, pour chaque position de la droite de budget, on peut
définir comme précédemment l’équilibre du producteur au point de tangence
d’une des isoquantes et de la droite de budget correspondante. En reliant les
points d’équilibre on a un sentier d’expansion de l’entreprise.
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U = f(RA, RV) ;
R= PXX + PYY
Géométriquement :
QY QY P
I R D
0 QX 0 QX 0 QX
Vouloir d’achat Pouvoir d’achat Demande
On peut ainsi construire une courbe de demande même s’il n’y a qu’un seul
consommateur et donc une seule famille de courbes d’indifférence. Les
courbes d’indifférence donnent un fondement théorique de la courbe de
demande. Autrement dit la relation entre la courbe d’indifférence et la
contrainte budgétaire amène à la courbe de demande.
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La demande individuelle d’un bien AB qui est l’aliment de base dépend des
déterminants individuels suivant : le prix de l’aliment de base PX, le prix de
l’autre bien Py, le revenu R, la préférence G, le crédit obtenu Cr, les
anticipations A, le don Do…
La demande de A pourrait donc s’exprimer dans une fonction à plusieurs
variables laquelle mettrait ainsi en relation la quantité demandée par le
consommateur (j) et le prix de ce bien (Px). Ainsi que les autres facteurs
évoqués :
Qd = f(PX , Py, R, G, Cr, A, Do…)
Mais, on considère l’hypothèse selon laquelle les prix de tous les autres
biens sont fixes et que le revenu ainsi que les autres facteurs ne se
modifient pas pour pouvoir étudier la relation prix-quantité d’un bien.
C. La loi de la demande
Dans ce cas, un bien donné aura d’autant plus de chances d’être vendu
que son prix sera bas. En d’autres termes, plus le prix est élevé, moins l’on
est disposé à acheter et plus bas est le prix, plus l’on est disposé à acheter.
P Q P Q
D. Traitement analytique de la courbe de la demande
- R= X Px + Y Py on a :
Y Py = R- X Px
𝑅 𝑋𝑃𝑥
Y=𝑃 -
𝑌 𝑃𝑌
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- U= XY on a :
𝑅 𝑋𝑃𝑥 𝑅 𝑋 2 𝑃𝑥
U= X(𝑃 - ) = X𝑃 –
𝑌 𝑃𝑌 𝑌 𝑃𝑌
𝑑𝑈 𝑅 2𝑋𝑃𝑥
− =𝑃 -
𝑑𝑋 𝑌 𝑃𝑌
Pour que l’utilité soit maximum, il faut que la dérivée de la fonction soit
nulle. Soit :
𝑑𝑈 𝑅 2𝑋𝑃𝑥 𝑅
=0→𝑃 - =0 → X = 2𝑃
𝑑𝑋 𝑌 𝑃𝑌 𝑥
Les économistes utilisent le terme bien de Giffen pour décrire un bien qui
contrevient à la loi de la demande. Ce terme fait référence à l’économiste
Robert Giffen, qui a mis en lumière cette possibilité. Dans notre exemple, la
farine de maïs est un bien de Giffen. Un bien de Giffen est un bien inférieur
pour lequel l’effet de revenu domine sur l’effet de substitution. Dans cette
situation, la courbe de demande a une pente positive. Certains économistes
affirment qu’un bien de Giffen n’existe pas. Pourtant, certains historiens
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sont d’avis que la pomme de terre était bel et bien un bien de Giffen durant
une période de famine en Irlande au XIXe siècle. La pomme de terre était
ancrée dans les habitudes alimentaires des Irlandais. Une hausse du prix de
la pomme de terre entraîna un fort effet de revenu. Les gens ont réagi en
réduisant leur niveau de vie, en consommant moins de viande (un bien de
luxe à l’époque) mais plus de pommes de terre. Il semblerait donc qu’une
hausse du prix de la pomme de terre eût pour effet d’augmenter la quantité
demandée de pommes de terre. Que ce compte rendu historique soit
véridique ou non, il est clair qu’un bien de Giffen est une chose rare. La
théorie du choix du consommateur permet d’imaginer une courbe de
demande à pente positive. Cette situation étant toutefois très inhabituelle, la
loi de demande telle qu’énoncée demeure une loi tout à fait fiable. Dans
notre cas la farine de maïs est un bien inférieur de Giffen dans notre
environnement congolais ; lorsque le prix de la farine de maïs augmente
même sensiblement, le consommateur va davantage acheter la farine de
maïs en réduisant les autres biens tels que la viande, le poisson et si cette
augmentation continue, il arrivera, comme, c’est le cas ce jour ; qu’il soit
même en mesure de réduire le nombre de fois de la consommation en une
seule fois par jour en lieu et place de deux fois par jour en raison de la
satisfaction de cette denrée importante et de consommation de masse et
courante.
Autres biens qui échappent à la loi de la demande où il y a existence d’une
courbe de demande croissante avec le prix. Leur élasticité est dite anormale.
Sont cités comme exceptions à la loi de la demande :
- L’effet VEBLEN ou l’effet de snobisme : il concerne des biens que
certaines personnes acquièrent pour se distinguer des autres à cause
de leurs prix suffisamment élevés ;
A. Définition
Les entreprises doivent être à tout moment au courant de la réaction des
consommateurs par rapport à leurs prix fixé. Pour ce faire, elles recourent
habituellement aux notions d’élasticités. La sensibilité de réaction de la
quantité demandée d’un bien à une variation du prix de ce bien est mesurée
par le concept d’élasticité. Ainsi donc l’élasticité de la demande par rapport
au prix est le rapport entre la variation relative de la quantité demandée et
la variation relative du prix qui en est la cause.
Le coefficient d’élasticité de la demande est toujours précédé à signe (-)
conformément à la loi de la demande, sauf pour les exceptions à la loi. Par
exemple une élasticité de -2 signifie qu’une hausse de prix de 1% provoque
une baisse de la quantité demandée de 2%.
B. Formulation
∆𝑋
𝑋 ∆𝑋∗𝑃
𝐸𝑥⁄𝑝 = ∆𝑃 = ∆𝑃∗𝑋
𝑃
1% 𝐸𝑥⁄𝑝 <1 ;
équilatérale 𝐸𝑥⁄𝑝 = 1 ;
2. L’élasticité croisée
∆𝑞𝐴 ∆𝑞𝑥 𝑉𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝐴 𝑒𝑛 𝑡+1−𝑉𝑒𝑛𝑡𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝐴 𝑒𝑛 𝑡
𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑑𝑒𝑙𝑎𝑑𝑒𝑚𝑎𝑛𝑑𝑒𝑑𝑒 𝐴 (𝑒𝑛 %
∈qA/pB= = = =
𝑞𝐴 𝑞𝑥 𝑉𝑒𝑛𝑡𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝐴 𝑒𝑛 𝑡
∆𝑝𝐵 ∆𝑝𝑦 𝑃𝑟𝑖𝑥 𝑑𝑒 𝐵 𝑒𝑛 𝑡+1−𝑃𝑟𝑖𝑥 𝑑𝑒 𝐵 𝑒𝑛 𝑡
𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑑𝑢𝑝𝑟𝑖𝑥𝑑𝑒 𝐵 (𝑒𝑛 %)
𝑝𝐵 𝑝𝑦 𝑃𝑟𝑖𝑥 𝑑𝑒 𝐵 𝑒𝑛 𝑡
𝜕𝑞𝐴
𝑝𝐵 𝜕𝑞𝐵
∈qA/pB = = *
𝑞𝐴
𝜕𝑝𝐵 𝑞𝐴 𝜕𝑝𝐴
𝑝𝐵
A. Définition et formulation
Etant donné que, CETERIS PARIBUS, la demande d’un bien croît lorsque le
revenu augmente, le concept d’élasticité (Ʃ𝐑) nous permet également de
mesure la sensibilité de la réaction de la quantité d’un bien à une variation
du revenu ® et de classer ainsi les diverses catégories de biens :
∆ 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒐𝒎𝒎𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍𝒆
∆𝑋 ∆𝑅 ∆𝑋 ∆𝑅 𝑑𝑥 𝑅 ∆ 𝒅𝒖 𝒓𝒆𝒗𝒆𝒏𝒖 𝒓é𝒆𝒍𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒖𝒕𝒊𝒍𝒊𝒔é
∈𝑅 = /𝑅 = * = * ou 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒐𝒎𝒎𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍𝒆 ou encore
𝑋 𝑅 𝑋 𝑑𝑅 𝑋
𝒓𝒆𝒗𝒆𝒏𝒖 𝒓é𝒆𝒍𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒖𝒕𝒊𝒍𝒊𝒔é
𝑝𝑟𝑜𝑝𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑚𝑎𝑟𝑔𝑖𝑛𝑎𝑙𝑒 à 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑜𝑚𝑚𝑒𝑟
𝑝𝑟𝑜𝑝𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛𝑛𝑒 à 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑜𝑚𝑚𝑒𝑟
Exemple :
La farine de maïs en R.D. Congo
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Travaux pratiques
I. LA CONSOMMATION
A. Besoins et biens
B. Utilité
Quantité du bien 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
Utilité totale 30 50 65 75 83 89 94 98 101 103 104 104 102 98
Déterminer :
1° la table d’utilité totale
2° la table d’utilité marginale
3° la table d’utilité moyenne.
5. Soient à déterminer les minima et maxima de la fonction objectif f(x,y)
= 5x2 + 6y2- xy sous la contrainte x + 2y = 24. Par la méthode de Lagrange et
par la méthode de Cramer
8. Soit le revenu du chef de travaux est passé de 360 USD à 500 USD
en avril 2015, par contre les prix de l’aliment de base restant 13 USD et
des aliments d’accompagnement 45 USD sont restés constants d’avril
2014 en avril 2015. Déterminer la contrainte budgétaire y relative ?
19. L’élasticité de la demande d’un bien par rapport à son prix est égal à –
3 ; quelle aura été la variation du prix étant donné que la quantité
demandée a augmenté de 30% ?
A. Définition
La production est l’acte intentionnel de produire quelque chose d’utile
(RIGGS P. 10). Cette définition n’est cependant pas suffisante pour situer le
cadre de la matière qui nous intéresse. Elle peut aussi être définie comme
étant la création des utilités.
De ce qui précède, avons-nous dit, que produire c’est créé de l’utilité.
L’utilité, selon Carl Menger, est la capacité qu’à un bien à satisfaire les
besoins humains.
Les utilités peuvent être :
- Du secteur primaire c’est-à-dire sol, sous-sol, faune et flore ; qui sont
mis en activité à la fois par des géologues, géographes, des
pédologues, ingénieurs des mines, agronomes et agronomes, Médecin
Vétérinaire, Zoologue et en R.D.Congo, ils émanent tous de la PREU
via les facultés polytechnique et d’agronomie ;
- Du secteur secondaire ; boucherie, boulangerie, minoterie à ce niveau
nombre d’ingénieurs interviennent : les métallurgistes, les chimistes,
les électroniciens, les constructeurs… ;
- Du secteur tertiaire ; transport, communication, les institutions
financières ;
- A cela s’ajouter, ce jour, le secteur quaternaire qui concerne les
productions sociales et écologiques. Ou si l’on préfère « l’économie
solidaire », destinée à compenser la dure déshumanisation de
l’économie de marché et qui se distingue par son but non lucratif
(MUKALAY M. F, 2013).
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Plus tard, COLIN CLARCK abandonnera cette classification pour une autre
que voici :
- Secteur de l’agriculture ;
- Secteur de l’industrie ;
- Secteur des services (COLIN C., 1957).
B. Des facteurs de production
Pour produire l’on a besoin de combiner, en proportion variable, la
ressource ou facteur de production ; entrepreneuriat plus les trois
ressources ou facteurs de production classiques à savoir :
- La terre ou plutôt la nature ;
- L’homme ou plutôt le travail a deux acceptions ; le physique et
l’intellect ou la gestion ;
- Le capital dispose aussi de deux acceptions ; le liquide et le matériels ;
- L’entreprenariat.
Les facteurs de production peuvent être fixes ou variables et il est possible
de les combiner dans des proportions fixes ou variables.
- Un facteur est fixe lorsqu’il ne peut être varié : usine, main d’œuvre
indirecte, amortissement ;
- Un facteur est variable, lorsqu’il varie en fonction de la production
(matières premières, main-d’œuvre directe, énergie.
Les facteurs de production sont complémentaires :
- Par divisibilité, il faut entendre que les facteurs de production
peuvent être employés en très petites unités, calculé en volume
horaire le travail est divisible à l’extrême (mois semaine, journée,
heure de travail) ;
- L’adaptabilité signifie la possibilité d’associer à une unité d’un
facteur de production des quantités variable d’un autre facteur ;
L’intervalle de courte période se réfère à la période de production ou un ou
plusieurs facteurs demeurent fixes (moins d’une année) ;
- Le moyen terme (un à cinq ans) ;
- L’intervalle de longue période est une période au cours de laquelle
tous les facteurs de production deviennent variables (au-delà de
cinq ans).
51
- Méthode de substitution
- Méthode d’addition ou de combinaison linéaire
2. De l’entreprise
A. Définition
Entreprise :
(Entrepreneur, salariés)
(Banque, établissement
Financier, entreprise de
Télécommunication)
Les managers sont engagés pour gérer l’entreprise en lieu et place des
actionnaires, il y a une séparation nette entre la propriété et la gestion, Les
propriétaires sont les principaux et les managers sont les agents
Ainsi donc, les conflits d’intérêts entre d’une part les propriétaires et les
managers et d’autre part les managers et les travailleurs constituent ce
qu’on nomme « les problèmes d’agence ».
56
F. Objectifs du producteur
3. La fonction de production
A. Approche conceptuelle
Ce qui distingue réellement ces trois zones entre elles c’est l’intensité
d’utilisation du facteur soit fixe, soit variable. En effet, dans la zone 1, il y a
trop de facteurs fixes par unité de facteur variable.
Pour obtenir une signification économique des relations techniques entre les
courbes de PT, PM et Pm, ou peut, comme dans le cas de la demande du
consommateur, définir une élasticité de la production du bien A par rapport
au facteur de production : c’est « l’élasticité de productivité », qui correspond
au rapport de la variation en pourcentage de la production à une faible
variation en pourcentage de la quantité du facteur considéré :
∆𝑋/𝑋 ∆𝑥/∆𝐿 𝑑𝑥/𝑑𝐿 𝑃𝑚
ΣP = = = = du facteur L
∆𝐿/𝐿 𝑋/𝐿 𝑋/𝐿 𝑃𝑀
a) Le rendement décroissant
C’est TURGOT qui, dans la seconde moitié du XVIIIème siècle a le premier
posé le problème pour l’agriculture, activité alors essentielle. Supposons
une terre en friche ; amenons-y des travailleurs et du capital (charrue,
semences, etc). Mais, commençons par n’augmenter qu’un seul facteur : le
travail par exemple. La chose est claire : autant le rendement des premiers
travailleurs sera productif, autant celui des suivants diminuera.
b) Le rendement croissant
Frappé de ce fait, STUART MILL milieu du XIXème siècle opposa à la loi des
rendements décroissants valables pour l’agriculture, celle des rendements
croissants spéciale à l’industrie.
La loi de rendements décroissants est, en pratique, extrêmement importante
pour la gestion des entreprises :
- Qui dit rendement croissant, dit coûts décroissants ;
12
10
8 B Q3 = 300 T
6
KA A Q2 = 270 T
2 Q0 = 250 T
0 LC2 4 LA6 8 10 12 14 16 L
∆𝐾 𝐾𝐶 −𝐾𝐴 ∆𝐾 𝑑𝐾
Q1= ! ∆𝐿 ! =! ! pour ∆L → 0 ! ∆𝐿 ! → ! 𝑑𝐿 ! = TMS
𝐿𝐶 −𝐿𝐴
∆𝑘
TMST= lim∆→0 avec ∆𝑘 > 𝑂, ∆> 0 et niveau de production X constant.
∆𝑙
c) La contrainte budgétaire
Les facteurs de production ou input ne sont pas des biens libres, ils sont
achetés sur le marché, à un certain prix. D’où l’importance pour l’entreprise
de combiner ces facteurs de façon efficiente c’est-à-dire :
Les prix des facteurs sont déterminés sur un marché tout comme pour les
biens et services. Ce marché peut être parfait ou imparfait c’est-à-dire
concurrentiel ou non concurrentiel.
𝐵 𝐵
Si K = 0 → L = si L = 0 → alors, la pente de la droite de budget de
𝑊 𝑟
𝐵
𝑟
𝐵 𝐵
K= -𝑤L
𝑟
𝐵
L
𝑤
problème est donc de répartir ces ressources données entre les achats des
deux facteurs, on a :
- R = X PX + YPY
𝑃 𝑅
Y = - 𝑃𝑋 X+ 𝑃
𝑌 𝑌
Y
𝑅 𝑃 𝑅
Y = - 𝑃𝑋 X+ 𝑃
𝑃𝑌 𝑌 𝑌
tg
𝑅
0 𝑃𝑋
𝑅
𝑃𝑌 𝑃
tg = 𝑅 = 𝑃𝑋
𝑌
𝑃𝑋
Les points d’intersection avec les axes sont facilement définis en posant :
𝑅
X=0→Y=𝑃
𝑌
𝑅
Y=0→X=𝑃
𝑋
𝑤
Pente de l’isocoût =
𝑟
𝜕𝑄
𝑑𝐾 𝑑𝐾 𝑃𝑚𝐿 𝑃𝑚𝐿 𝑤
Pente de l’isoquant = or TMST = = 𝜕𝐿
𝜕𝑄 = d’où TMST = =
𝑑𝐿 𝑑𝐿 𝑃𝑚𝐾 𝑃𝑚𝐾 𝑟
𝜕𝐾
𝑃𝑚𝐿 𝑃𝑚𝐾
= Cela veut dire qu’en équilibre, le Pm pra unite monétaire dépensée
𝑤 𝑟
est le même pour chaque facteur.
B. La politique d’entreprise
𝜕L
= R - x PX – y PY = 0
𝑑λ
A partir des deux premières équations, on retrouve les résultats précédents :
b) Minimisation du coût pour une production déterminée
Mathématiquement on aura :
Des coûts variables non proportionnels, en raison par ex. de la loi des
rendements non proportionnels, par ex. la consommation de carburant d’un
véhicule n’est pas une fonction linéaire de la vitesse.
CT = CF+f(Q)
Les coûts totaux englobent des dépenses explicites et implicites. Les coûts
explicites sont constitués par des dépenses qui donnent effectivement lieu à
un paiement pour acheter ou louer les facteurs.
Les coûts implicites sont liés à la valeur des facteurs que l’entreprise utilise
gratuitement parce qu’ils lui appartiennent en propre.
Le coût fixe CFM est le quotient des coûts fixes par le nombre d’unités du
bien produites.
𝐶𝐹𝑇
CFM = 𝑄
𝑝
Le coût variable moyen CVM est le quotient du coût variable total par le
nombre d’unités du bien produites.
𝐶𝑉𝑇 𝐶∗𝑄
CVM = =
𝑄𝑝 𝑄𝑝
La courbe CVM a une forme en U. cette forme est due à l’influence décisive
exercée par les coûts variables non proportionnels (les coûts variables
proportionnels étant linéaires) :
Le coût total moyen CTM ou le coût moyen total CM ou CTM est le quotient
du coût total par le nombre d’unités du bien produites.
𝐶𝑇 CF+CV
CM = =
𝑄𝑝 𝑄𝑝
∆𝐶𝑇
Cm = = f’(Q)
∆𝑄𝑝
Les courbes CM, CVM, CFM et Cm étant dérivées de celles de CT, CV et CF,
il y a lieu de les représenter dans une seule figure afin de dégager quelques
points de correspondance.
La courbe CT, CM, CVM, CF, Cm, CFM ont la forme indiquée sur le
graphique 10 ci-dessous :
70
CT
CV= CT-CF
A C FT
Coût moyen et Q
Coût marginal Cm
CTM
CVM
CFM
0 Q
Nous savons que le profit 𝛑 = Recette totale (RT)-Coût total (CT et Recette
total = Prix de vente du produit * Quantité produite (et vendue). Connaissant
les coûts de production et le prix de vente du produit, le problème de
l’optimum du producteur est donc de déterminer quelle quantité produire
pour obtenir le profit total maximum.
π = PQ – CT = PQ – (CF + cQ)
Le profit étant fonction de Q, calculons la dérivée de la fonction de profit par
rapport à Q :
𝑑𝜋 𝑑(𝑃𝑄) 𝑑𝐶𝐹 𝑑𝑐
= - - 𝑑𝑄
𝑑𝑄 𝑑𝑄 𝑑𝑄
𝑑𝜋
= P–0–c →P–c=0
𝑑𝑄
- La politique gouvernementale ;
Leur prix ;
- Le nombre d’offreurs.
B. La fonction d’offre
C. La courbe d’offre
La relation entre la quantité offerte et le prix peut être illustrée par une
courbe appelée courbe d’offre.
0 Q
Comme la demande, l’offre est une fonction du prix, mais c’est une fonction
croissante du prix. Donc la loi de l’offre est à l’opposé de la loi de la
demande puisqu’elle stipule que : toutes autres choses étant égales par
ailleurs, les quantités offertes d’un bien sont fonction croissante de son prix.
Plus le prix d’un bien monte, plus importante est la quantité de ce bien
offerte sur le marché. Graphiquement l’offre d’un bien est représentée par
une courbe qui monte de gauche à droite.
Exemple : offre du sucre (production nationale en R.D. Congo
ANNEE PRIX KWILU NGONGO KILIBA LOTOKILA OFFRE GLOBALE
1985 43 51690 6862 4180 62732
1986 63 52295 7167 4466 63928
1987 97 53206 10204 6000 69410
1988 245 57451 20340 8365 86156
1989 373 60000 21220 10000 91220
N.B. : ces données peuvent être portées sur le graphique.
73
Du fait que l’offre varie dans le même sens que le prix, l’élasticité d l’offre est
positive. Par ailleurs, l’élasticité varie entre 0 et :
Travaux dirigés 3
1. Cm ou CT’= 1.64- 0.05 Q Trouvons les fonctions du CT et du CM
quand le CF = 10.3.
2. Un artisan peut fabriquer deux produits A et B. La vente du premier
lui rapporte 200.000 USD alors que le second lui rapporte 300.000 USD. La
fabrication du produit A nécessite l’emploi de 2.000 g de plomb et 6.000 g de
fer alors que les quantités respectives pour le produit B sont 5.000 g et
5.000 g. Il dispose par mois de 200 kgs de plomb et de 300 kgs de fer. De
plus, la confection d’un objet A lui prend 2 heures alors que celle d’un objet
B l’occupe 1 heure. Un client important qu’il faut à tout prix satisfaire
demande mensuellement 15 unités du produit B. A savoir qu’il travaille 40
heures par mois au minimum.
Aider notre artisan à déterminer les quantités de chaque produit qu’il devra
produire chaque mois.
3. Quand le prix est de 10 USD, le nombre d'appareils photos d’une
certaine marque offerts sur le marché est 50 et quand le prix est de 15 USD,
le nombre d’appareils photos offerts est 100. Déterminer l’équation de l’offre.
74
Années 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
Employés 1 2 3 4 5 6 7 8 9
production 30 70 120 180 250 300 334 334 315
Travail demandé :
facteurs variables 1 2 3 4 5 6 7 8 9
production totale 100 300 570 800 1000 1140 1220 1220 1150
11. Soit une surface donnée de terre cultivable (1 hectare) sur lequel on
utilise un nombre variable de travailleurs pour produire du riz :
Nombre d'hommes au travail (1) 0 1 2 3 4 5 6 7 8
produit total (quintaux) (X) 0 8 18 30 39 45 47 47 46
Partant de la valeur de l’élasticité de productivité, distinguer les 3 zones
caractéristiques de production.
Travail pratique 2
1. Dresser une liste de 12 entreprises de la R.D.Congo en les classant en
secteurs primaire, secondaire et tertiaire, en indiquant leurs noms et leurs
activités.
76
A. De la définition
Les théories des consommateurs et des producteurs nous ont permis de
disposer respectivement d’une fonction de demande et d’une fonction d’offre.
Le fonctionnement du marché va nous indiquer comment la confrontation
des décisions de consommation et de production détermine le prix d’échange
ou d’équilibre.
On ignorera dans la suite du cours ces difficultés en supposant que le
marché est bien défini comme étant : «Le lieu de rencontre, à un instant
donné, de la volonté des consommateurs, exprimée par leur demande et des
désirs des producteurs, exprimés par leur offre.
- Le transport ;
- La manutention ;
Dans le coût marginal, il est question d’enlever le coût fixe qui du reste dans
l’entreprise alors que le coût variable accompagne le produit jusqu’au
marché en se transformant en prix de vente de par l’ajout de deux autres
éléments de l’anatomie du prix ci-dessous énumérés.
Le transport
Le transport joue un rôle primordial aussi bien dans le déplacement des
biens que des personnes. Pour ce faire, dans n’aucun produit il ne peut y
avoir l’absence du prix de transport. Sur ce, quels sont les éléments à
prendre en compte dans les tarifications de transport ?
Pour les produits :
- La valeur des produits ;
- La distance ;
- Et le poids du produit.
De la manutention
A la distance ;
- + Transport ;
l’équilibre de marché
a) Surplus et pénurie
Nous pouvons combiner les analyses de la demande et de l’offre pour
montrer de quelle manière les prix et les quantités de produits achetés et
vendus sont déterminés sur les marchés libres.
Prix Demande en tonne Offre en tonne
20 700 100
40 500 200
60 350 350
80 200 530
100 100 700
80
P Surplus 330.000 O
100 E e
80 D d
60 C
40 b B
20 a 600.000 A
. Pénurie D
0 100 200 300 Q 400 500 600 700 Q
Après avoir introduit les fonctions de demande et d'offre, nous pouvons
maintenant parler de l'équilibre du marché. On parle d'équilibre du marché
quand les fonctions de demande et d'offre se coupent dans le quadrant I. En
ce point, la quantité demandée est égale à la quantité offerte. Donc la
quantité a l'équilibre et le prix d'équilibre sont donnes par les coordonnées
du point d'intersection des deux droites (demande et offre).
Exemple 2.8 Cherchons l’équilibre du marché pour les fonctions d’offre et de
demande suivantes :
1
Offre :P= Q + 1 (1)
2
Demande : P = - 2Q + 6 (2)
Le point d'intersection est trouvé par élimination :
4 P = 2Q + 4
+ P =- 2Q + 6
-------------------
5P= 10
On remplace P = 2 dans (2) : 2 = -2Q + 6, d'où Q = 2. L'équilibre du marché
se produit quand la quantité est égale à 2 et le prix égal à 2 (Figure 2).
P O
Pe Equilibre
D
1 Qe Q
81
P Surplus 330.000 O
100 E e
80 D d
60 C Pénurie D
E. La structure de marché
D’après le nombre d’intervenants au marché, on a pu classifier les différents
types de marché contenus dans le tableau ci-dessous inspiré de H.
STACKELBERG :
Nombre d’acheteurs
1 Nombre fini ∞
Nombre de 1 Monopole Enchères Monopole
vendeurs bilatérale
Nombre Appel d’offre Oligopole Oligopole
fini bilatérale
∞ Monopsone Oligopsone Concurrence Pure et
Parfaite. C.P.P.
Source : R. BOURLES, 2012.
2. Le surplus économique
A. Approche conceptuelle
Le problème traité par Jules DUPUIT de l’utilité des travaux publics
qu’apportent à la collectivité un pont (production vers la consommation) et
la collectivité.
Tout se passe comme si le prix du bien transporté baissant de P0 à P1
L’utilité publique de l’ouvrage peut donc être évaluée par
Prix
P0
P1
0 Q
Il s’agit en fait de la variation du surplus des consommateurs, qui se définit
ainsi de la façon suivante :
83
Géométriquement :
q (=D(p))
0 Q
Analytiquement : c’est la différence entre ce que les consommateurs étaient
prêts à payer et ce qu’ils ont réellement payé.
Soit :
- P= f(Qp) la fonction de demande ;
- Pe = le prix du marché à ce prix, Qe sont vendues, dans ces conditions
les acheteurs qui auraient accepté de payer plus que Pe obtiendront
un avantage, du fait que le prix est limité à Pe par rapport à ce qu’ils
auraient payé dans un marché de parfaite discrimination. L’avantage
total des consommateurs est qualifié de surplus des consommateurs.
𝑄𝑒
Surplus des consommateurs (Sc ) = ∫0 𝑓(𝑄)𝑑𝑄- QePe
C’est l’aire sous la courbe de demande, diminuée du revenu total.
- Ou d'une manière analogue, en prenant la fonction de demande
inverse Qd= f(P), le surplus des consommateurs s’évalue par
𝒎 +∞
SC= ∫𝑷𝒆 𝟎 𝒇(𝑷)𝒅𝑷 ou encore SC= ∫𝑷𝒆 𝒇(𝑷)𝒅𝑷
Où mo est la valeur de P = f(Q) si Q= 0 c'est-à-dire que mo est l’intersection
de la fonction de
C. Surplus des producteurs
Une fonction d’offre représente les prix auxquels différentes quantités d’un
bien seront offertes. Si le marché est en équilibre au point (Qe, Pe), les
producteurs qui seraient prêts à exiger un prix inférieur à Pe obtiendront un
avantage. Le gain total des producteurs est qualifié de surplus des
producteurs et s’exprime en termes mathématiques comme suit :
𝑄𝑒
SP = Qe*Pe - ∫0 𝑓(𝑄)𝑑𝑄
84
Pe (U)
Le profit (π ) QD ou P
0 Qe QP
𝑷𝒆
SP= ∫𝒎 𝒇(𝑷)𝒅𝑷
𝟎
D. Surplus Collectif S= Sc + 𝝅
- L’atomicité ;
- L’homogénéité du produit ;
𝜋 = RT – C(QP)
En concurrence parfaite, le prix est imposé sur le marché : c’est une donnée,
dans ce cas, RT est une fonction directe de la quantité produite et vendue
c’est-à-dire que RT = f(QP), la firme est "preneuse de prix" ; l'idée étant
qu'elle est trop petite pour que son prix ait une quelconque influence sur le
marché, une fois que P est fixé, chaque firme choisira la quantité Qp qui
maximise son profit.
RT = P*Q
RM =Rm =P
P= c ou Cm
La deuxième dite condition seconde ou de deuxième ordre exige que :
𝜕′′𝜋
< 0 (P- c)’’< 0 → - c’ < 0
𝜕′′𝑄
Rm=RM=P=Cm
A. Tentative de définition
Ce type de marché présente des éléments qui l’apparentent aux deux formes
de marché les plus opposés, la concurrence d’une part, le monopole de
l’autre ; d’où le nom de concurrence monopolistique. Son intérêt est de
définir un cadre d’analyse plus proche de la réalité économique -le cas le
plus répandue : le produit est offert par une pluralité de producteur, mais il
ne pas homogène.
Travail dirigé 4
1. Dans un graphique quantité (axes horizontale) ou les abscisses prix
unitaire (axe vertical ou des ordonnées) pourquoi le point de rencontre de la
courbe d’offre et de la courbe de demande est-il le point d’équilibre ?
2. Que nous permet de déterminer le point de rencontre de la courbe de
demande et de la courbe d’offre ?
3. Soit un marché caractérisé par la situation suivante :
20-3Q = P (fonction de demande individuelle)
P= 2 Q (fonction d’offre individuelle).
- déterminer algébriquement les quantités offertes et demandée du
bien (à l’équilibre) ainsi que le prix d’équilibre ;
- représenter graphiquement ce marché.
4. Soit un marché caractérisé par :
Qd = 16 -5P
QO = 4 + 7P où QD = quantité demandée, QO = quantité, P = prix
X= nombre d’unités
- Demande : P = - 2Q + 6 (2)
25. Soient les courbes d’offre et de demande suivantes :
- Offre : P = Q2 + 5Q + 2
- Demande : P = -2Q2 + 3
26. Cherchons le point d'équilibre des deux fonctions d'offre et de
demande suivantes:
- Offre :P=Q+5
1
- Demande : P = -1
𝑄+1
Nous venons de déterminer dans la section I ; l’équilibre sur les marchés des
produits – en concurrence pure et parfaite et en monopole simple- l’étude de
la rémunération des facteurs de production nous conduira, à son tour, à la
détermination de l’équilibre sur les marchés des facteurs de production.
Les facteurs de production – travail, capital et nature n’étant pas des biens
libres, ils sont vendus et achetés sur les marchés. C’est ainsi que
l’entrepreneur verse le salaire au détenteur de facteur travail ; le travailleur
la rente au détenteur des facteurs naturels ; l’intérêt au propriétaire du
91
1. Le marché du travail
A. Le salaire
a) Définition
Dans un sens large le salaire désigne ‘’tout revenu du travail’’. Dans un
sens plus étroit, le ‘’salaire’’ signifie ‘’ la rémunération forfaitaire d’un
travail effectué pour le compte d’autrui’’.
En fait, le salaire est généralement forfaitaire. C’est-à-dire le travailleur
n’encourt les risques de la bonne ou mauvaise gestion des affaires, car la
rémunération est le plus souvent anticipée (son paiement précède la vente
de la production.
Souvent on désigne sous le vocable ‘’salaire’’ la rémunération du travail
manuel ; pour le travail intellectuel, on parlera de traitement, horaire, jeton
de présence, etc…
𝐒𝐚𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐧𝐨𝐦𝐢𝐧𝐚𝐥
Salaire réel =
𝐢𝐧𝐝𝐢𝐜𝐞 𝐠é𝐧é𝐫𝐚𝐥 𝐝𝐞 𝐩𝐫𝐢𝐱
B. Théorie de salaire
Cette loi a été Formulée par Turgot et les Physiocrates et amplifiée par
Ricardo. Elle s’énonce comme suit : «le salaire moyen ne dépasse jamais ce
qui est indispensable, conformément aux habitudes nationales, dans ce
cas, le niveau du pouvoir d’achat de l’ouvrier est mesuré par rapport à ce
qui lui est nécessaire pour vivre et élever sa famille.
Enoncé par A. Smith et développée par John Stuart Mill : le salaire moyen
est égal au rapport du fonds des salaires au nombre des salariés.
93
a) L’offre du travail
0 Temps de travail
94
b) La demande du travail
Il est essentiel de noter que l’équilibre de marché ainsi décrit est définit
pour un type donné de travailleurs, dans la mesure où le facteur travail
n’est pas homogène. Mais s’ils sont distincts, les divers marchés du travail
ne sont cependant pas sans relations entre eux, notamment du côté de
l’offre : par exemple, un ouvrier manœuvre pouvant, moyennant un certain
délai de formation professionnelle, devenir un maçon, il peut passer d’un
marché à un autre.
2. L’intérêt
d’épargner est de faire fructifier son capital : plus le taux d’intérêt est élevé,
plus le fruit du capital est aussi élevé (cfr graphique ci-dessous).
Graphique 9 : Offre du capital financier
S0 Si S(1)
0 I0 i
Du fait que le montant (y) de revenus est déterminé sur le marché du
travail, les néo–classiques soutiennent que l’agent économique détenteur de
(y) commence par fixer son épargne et consomme ce qui lui reste. Mais avec
l’avènement de KEYNES, l’on admet désormais que l’on consomme d’ abord
et ce la partie résiduelle du revenu qui est alors épargnée.
Les fondements de l’offre de capital se trouvent dans le comportement des
épargnants et de prêteurs, tel qu’il découle de leurs préférences à l’égard du
temps, Mais il est clair que les ménages ne sont pas seuls à épargner, car
les entreprises remplissent la même fonction dès qu’elles prélèves sur leurs
ressources présentes (recette de vente par exemple) un certain montant qu’
elles confient à d’autres agents ( ou à elle – même) contre remboursement
ultérieurs et sous certaines conditions d’intérêt.
Outre les ménages et les entreprises productives, il existe aussi des’’
entreprises financières’’ dont spécialité est de collecter les sommes
susceptibles d’être prêtées, pour les offrir sur les marché des capitaux : il
s’agit des institutions de crédit ou institutions financières.
I = I(i) I = I (i)
0 i
D. L’équilibre du marché
S(1)
I0 ,S0
0 I0 i
98
3. La rente
Il faut d’abord savoir que le mot rente vient du mot anglais ‘’rent’’ qui signifie
loyer. En fait, la rente, c’est en premier lieu le revenu payé par le fermier au
propriétaire du sol qu’il cultive (cfr théorie rocardienne de la rente).C’est, en
d’autre termes, le paiement pour avoir le droit d’exploiter les facultés
productives originelles et impérissables du sol. On paie donc une rente
parce que la terre qui est productive est en quantité limitée :’’si la terre, écrit
Ricardo dans principes de l’économie politique et que l’impôt, jouissait des
mêmes propriétés, si son étendue était sans bornes, et sa qualité uniforme,
on ne pourrait rien exiger comme droit de la cultiver…’’. La rente foncière,
puisque c’est d’elle qu’il s’agit jusque-là avec les classiques est de nature
différentielle elle n’entre pas dans la valeur des marchandises elle dépend
du prix du produit de la dernière terre mise en valeur. Elle est égale à la
différence entre le produit effectif de la terre considérée et le produit du
travail sur la terre la moins mise en exploitation.
Pour les tenants de la théorie de la rente foncière différentielle, notamment
R.MALTHUS, l’accroissement de la demande des denrées alimentaires. Pour
répondre à cet accroissement de la demande alimentaire, il faut mettre en
valeur des terres où les coûts de production deviennent élevés. Comme
l’ensemble de la production d’un bien donné est vendu sur un marché de
concurrence parfaite, les meilleures terres rapportent une rente plus élevée
que les mauvaises terres.
Actuellement, les situations de rente ne s’observent plus que dans
l’agriculture. Si nous ne prenons que le cas de logement, plus une maison
est bien situé, plus elle rapporte en loyer : c’est la rente de situation.
4. Le profit
Les rémunérations des facteurs de production travail, Capital et Nature
s’identifient, en fait, aux coûts de production, et ceux-ci ne peuvent être
couverts que par la vente des produits. Une fois réalisée l’imputation des
recettes aux facteurs, ce qui reste de ces recettes constitue le profit de
l’entreprise (rémunération de l’entrepreneur).
Au préalable, il est utile d’attirer l’attention sur la différence qui sépare la
notion économique au profit et la notion comptable du profit.
99
puisque les métaux ont d’autres utilisations. Elles étaient cependant plus
pratiques à manipuler.
Les monnaies métalliques furent complétées par le papier-monnaie. Il
s’agissait au départ de titres de propriété sur une certaine quantité de
métaux précieux. Le transfert d’une certaine quantité de papier-monnaie
était équivalent au transfert du métal précieux mais le transfert n’avait pas
besoin de s’opérer physiquement. C’était plus commode. Toutefois, on
pouvait toujours demander la conversion du papier-monnaie dans la
quantité équivalente de métal précieux.
Une grande innovation fut l’invention de la monnaie fiduciaire. Dans la
mesure où le papier-monnaie est très rarement converti, il suffit qu’il soit
accepté en paiement pour avoir de la valeur. Il n’est alors pas nécessaire que
le billet corresponde à une certaine quantité de métal précieux tant que ses
utilisateurs ont confiance dans sa capacité à être accepté en règlement
d’une dette2.
L’invention de la monnaie fiduciaire marque l’apparition de la monnaie
moderne. Sa caractéristique est de n’avoir pas de valeur intrinsèque mais de
reposer sur le fait qu’elle est acceptée comme moyen de paiement.
Parallèlement à la monnaie fiduciaire, est apparue la monnaie scripturale.
Cette forme de monnaie repose sur de simples jeux d’écriture entre
créditeurs et débiteurs. C’est le principe du chèque, qui descend de la lettre
de change du Moyen Age. Pour peu qu’il existe des relations suffisamment
fréquentes et que la confiance règne entre ses utilisateurs, la monnaie
scripturale est plus pratique et moins risquée que la monnaie fiduciaire. Elle
ne suppose pas le transport physique des billets et ne peut être volée. Elle
est donc plus sûre.
3. Le crédit
Nous avons vu dans l’étude des formes de monnaie fiduciaire et les banques
de dépôts (commerciales) créent la monnaie scripturale. En effet, dans son
rôle d’intermédiaire entre les prêteurs et les emprunteurs, la banque de
dépôts est créatrice de monnaie scripturale suite aux crédits qu’elle accorde.
Les banques font du crédit, par exemple :
2
« Fiducia » signifie « confiance » en latin
102
A. Le marché monétaire
Le marché de court terme et moyen terme est appelé marché monétaire
parce que les emprunteurs y cherchent surtout des moyens de paiement ;
des liquidités.
La demande sur ce marché provient soit d’emprunteurs privés (industriels
ou commerçants qui escomptent leurs effets de commerce, banques qui
cherchent à réescompter ces effets ou émettent des bons de caisse, etc…),
soit de l’Etat ou des établissements publics qui dépendent de l’Etat (par
l’émission de bons du trésor).
L’offre provient soit des épargnants privés, soit des entreprises qui placent
leurs avoirs momentanément leurs en banque en banque ou sous une autre
forme permettant ainsi à cette épargne d’être en circulation), soit de
banques étrangères apportant des sommes en raison d’une rétribution
satisfaisante, etc.
Il s’établit ainsi un taux d’intérêt qui n’est d’ailleurs pas le même dans les
diverses opérations en raison de la durée différente et des risques différents.
Ce taux d’intérêt dépend non seulement de l’offre et de la demande telles
que décrites ci-haut, mais aussi de la quantité de monnaie mise en
circulation par l’Institut d’émission (politique monétaire).
B. Le marché financier
Le marché de capitaux concerne les opérations de long terme : il s’agit
principalement des opérations par les quelles des épargnants particuliers ou
entreprises, prêtent à long terme à des entreprises ou à l’Etat les capitaux
nécessaires pour la réalisation des investissements ou moyen de production
(création des usines, des routes, des hôpitaux, etc.
Il existe deux grandes catégories de prêts à long terme :
- L’action ou valeur à revenu variable, par laquelle l’épargnant
particulier ou entreprise apporte à l’entreprise une partie de son
capital, moyennant une part dans les bénéfices. Les actions
représentent les capitaux propres d’une entreprise ;
- L’obligation ou valeur à revenu fixe dans ce cas l’épargnant,
particulier ou entreprise, prête une certaine somme à une entreprise
ou à l’Etat, moyennant paiement d’un intérêt fixe annuel et déterminé
104
Travaux dirigés 5
La monnaie
commerciaux
Que cela soit les engrais, les semences ou les aliments des animaux. Le flow
sheet des principaux documents est ci-après :
Facture
Bon de livraison
Et de réception
C'est un écrit par lequel l'acheteur donne au vendeur l'ordre de lui fournir
des marchandises à certaines conditions prédéterminées. De fois le bon de
commande ne fait que confirmer une commande passée par téléphone, télex
106
3
Cours d’études de cas en marketing P. 41
107
A. La quantité
3. Le reçu
C’est un document établi et signé par le débiteur qui constate une obligation
qui naît à la suite de la réception d’un objet ou d’une somme d’argent. Il
constate la remise de certaines valeurs en espèces ou autre. Il se présente
de la même manière que la quittance mais il est signé par le débiteur.
Travaux dirigés 6
double
Créer par le moine franciscain LUCA PACIOLI en 1494, introduit en France
par Colbert. Ce principe stipule que toute opération doit être divisée en
deux pôles : emploi et ressource avec comme égalité suivante :
- ∑ 𝑺𝒐𝒎𝒎𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒎𝒑𝒍𝒐𝒊𝒔 = ∑ 𝑺𝒐𝒎𝒎𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒓𝒆𝒔𝒔𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆𝒔
La ressource correspond à l’origine de l’opération comptable et l’emploi à son
utilisation, elle en est l’aboutissement de l’opération.
b) Le principe d’observation
Elle poursuit quatre axes à savoir :
- Le principe de l’entité comptable qui est basée, soit sur une seule
entreprise, soit un groupe d’entreprise juridiquement liée ;
- Le principe de périodicité qui conduit une entreprise en la
détermination de la période d’exercice comptable qui est généralement
d’une année ;
112
Le plan comptable général est pour les comptables ce que la bible est pour le
chrétien.
Nous pouvons distinguer les sources d’informations de l’analyse financière
de manières suivantes :
- Les matériaux issus de textes légaux à savoir :
Bilan ;
Tableau de formation du résultat ;
Tableau de financement.
Le rapport annuel publié par le conseil d’administration, le PV
de comité de gestion, le rapport des audits internes et externes ;
Ainsi, nous passerons en revue les deux documents ci-après :
- Les comptes du Bilan ;
- Les comptes de résultat.
2. SYSCOHADA : Plan de comptes
gestion
La classe 9 a été réservée aux opérations de la comptabilité des
engagements et à la comptabilité analytique de gestion.
4. Structure décimale des comptes
La codification du Système comptable OHADA est aménagée de sorte à
établir des constantes et des parallélismes susceptibles d'aider à mémoriser
et à comprendre les comptes.
A. Constantes
Le premier et le dernier chiffre du code d'un compte peuvent avoir une
signification particulière.
a) Rôle du premier chiffre
Le numéro de chacune des classes 1 à 9 constitue le premier chiffre des
numéros de la classe considérée. Les chiffres occupant les autres positions
au sein de la codification caractérisent, de la gauche vers la droite, les
niveaux d'affinement plus développés relatifs aux comptes principaux, sous
comptes et comptes divisionnaires. Le numéro d'un compte divisionnaire
commence toujours par celui du compte ou sous compte dont il constitue
une subdivision.
115
plus
Dans les comptes dont le numéro est constitué d'au moins trois chiffres, les
terminaisons 1 à 8 servent généralement à détailler les opérations
subordonnées au niveau immédiatement supérieur.
Il convient de noter cependant qu'en ce qui concerne les comptes de gestion,
la terminaison 8 de ce sous-ensemble de comptes, regroupe les opérations
autres que celles prévues dans les comptes du même niveau et dont la
terminaison va de 1 à 7. Exemples : 758 - Produits divers, 668 - Autres
charges sociales, 7078 - Autres produits accessoires, etc.
Aucune signification particulière n'est attachée au zéro en tant que
terminaison placée en troisième ou quatrième position dans la codification
propre au Système comptable OHADA.
E. Autres constantes
Elles résultent de la ventilation des sous comptes 409 et 419 conformément
aux comptes 40 et 41. De même, les comptes 28 et 29 ont été développés eu
égard à la structure des comptes de la classe 2.
Le chiffre 3, caractéristique des stocks, est utilisé dans les comptes 603 et
73, pour identifier parmi les comptes de gestion, les variations de stocks de
biens achetés et de biens produits.
5. Parallélismes
A. De la définition
Le bilan est un document qui décrit la situation patrimoniale d’une
entreprise à un moment donné. Il est un tableau diptyque :
- Le volet de droite appelé passif décrit l’origine des ressources de
l’entreprise (l’argent) ;
- Le volet de gauche appelé actif, décrit l’utilisation de ces ressources ou
leur emploi.
Le bilan revêt une double signification à savoir juridique et
économique :
- Du point de vue juridique : Le bilan est un ensemble de droits et
obligation de l’entreprise ;
- Du point de vue économique : c’est l’ensemble d’emplois (actif) et des
ressources (passif).
Les éléments d’actif sont classés par ordre de liquidité croissante alors que
les éléments du passif sont classés par ordre d’exigible croissant.
S.C
Dans les comptes d’actif ont met l’ensemble d’utilisation des moyens dont
disposent l’entreprise entre autre l’achat des immobilisés, des matériels, de
mobilier, des marchandises, dépôt en banque, en caisse, vente à credit dans
le compte client, matières premières, produit fini ou encours. Ces comptes
sont débités des augmentations et crédité des diminutions et ont toujours
un solde débiteur.
D Compte d’actif C
S.D
Ce sont les montants des soldes qu’il faut placer dans le bilan, soit à l’actif
au passif.
Remarque 1
A. De la définition
Périodiquement, le chef d’entreprise cherche à déterminer par synthèse la
nature et la valeur du résultat : conséquence de l’activité de l’entreprise.
Pour répondre à cette question, il suffit de disposer de la situation nette
comptable au début d’une période donnée (bilan initial) et de la situation
nette comptable à la fin de la période considérée (bilan final)
Ainsi, le résultat est alors divisé de la comparaison entre la situation nette
initiale et la situation nette à la clôture.
- Si la SN à la clôture est > à la SN au départ ; résultat positif ou
bénéfice.
- Si la SN à la clôture est < à la SN de départ ; un résultat négatif ou
une perte.
Le résultat se détermine par la comparaison entre les produits et les
charges. Les charges sont les consommations effectuées pour produire et
vendre les biens et la contrevaleur des biens ou des services créés par
l’entreprise.
Par ex : lorsqu’une marchandise en stock est vendu, elle est couverte d’un
élément d’actif en une charge appelée « coût d’achat des marchandises
vendues » ou « stock vendus ». Par ailleurs, il existe d’autres types des
charges qui constituent des catégories correspondant à des utilisations des
services liés à l’exploitation de l’entreprise. Il s’agit notamment de salaire des
fournitures et des services extérieurs faits à l’entreprise tels que le loyer,
l’assurance, l’eau, l’électricité etc. En dehors de ces charges et produits liés
à l’exploitation proprement dit de l’entreprise, on peut dénombrer plusieurs
autres types de charges et des produits.
En effet les activités d’une entreprise peuvent l’amener à s’endetter ou au
contraire à placer des dispositions excédentaires notamment par
l’acquisition des titres de participation d’en d’autres sociétés, par l’achat
d’obligation de l’Etat, etc.… Comme on le sait, l’endettement court des
intérêts qui vont conduire à enregistrer des charges financières. Par contre,
les placements rapportent des dividendes ou autres charges qui n’ont pas
des rapports directs avec son activité courante et qui ont donc un caractère
121
S.C
Dans les comptes des charges, ont met l’ensemble des dépenses effectuées
par l’entreprise pour le cycle exploitation entre autre l’achat des
marchandises, matières premières, paiement de salaire, variation des
comptes de stock. Ces comptes sont débités des augmentations et crédités
des diminutions et ont toujours un solde débiteur.
D Compte des charges C
S.D
122
Ce sont les montants des soldes qu’il faut placer dans le tableau de résultat,
soit du côté charge, soit celui de produit.
1. Application concrète
Présentons le bilan de l’entreprise DEMCI au 01/01/N dont voici les
éléments :
Fonds
200 000,00
commercial
Brevets 150 000,00
Marchandises 705 000,00
Banque 500 000,00
Etat 45 000,00
Caisse 175 000,00
Emprunts 450 000,00
Mobiliers de
52 500,00
bureau
Matériel de
120 000,00
transports
Clients 65 000,00
Bâtiments 250 000,00
INSS 50 000,00
Capital 1 672 500,00
Présentez le bilan de l’entreprise DEMCI
Solution :
Actif Bilan Passif
Capitaux propres
ACTIF IMMOBILISE et ressources
assimilées
Immobilisations
incorporelles
101 Capital
2121 Brevets 150 000 1 672 500
Social
215 Fonds
200 000
commercial
Emprunts et
Immobilisations
ressources
corporelles
assimilées
162
231 Bâtiments 250 000 450 000
Emprunts
2444 Mobiliers de bureau 52 500
245 Matériel de transports 120 000
Avances et acomptes
versés
Immobilisations
financières
Total ressources
Total Actif Immobilisé 772500 2 122 500
stables
Actif Circulant Passif Circulant
Actif circulant H.A.O Passif circulant
124
HAO
Passif circulant
Valeurs d'exploitation
d’exploitation
Stocks 43 INSS 50 000
31 Marchandises 705 000 44 Etat 45 000
Valeurs réalisables
411 Clients 65 000
Total Actif Total Passif
770000 95 000
Circulant Circulant
Trésorerie Actif
521 Banque 500 000
571 Caisse 175 000
Total Trésorerie Actif 675000
Ecart de
Ecart de conversion Actif
conversion Passif
Total Général 2217500 Total Général 2 217 500
Ce bilan synthétise la situation patrimoniale de l’entreprise à un moment
donné. A la création par exemple, il donne une vue statique, une
photographie de l’entreprise. Or, dans la vie de l’entreprise se succèdent de
nombreuses opérations cycliques qui modifient cette photographie. Ce qui
nous permet d’aborder les bilans successifs : aspect dynamique du bilan.
2. Variation des postes du bilan, mutations et modifications
du patrimoine (net)
BILAN
ACTIF PASSIF
Installations
25.000 Capital 135.000
industrielles
Immeuble 245.000 Dettes long terme 160.000
Caisse 7.000
Banque 3.000
Total 295.000 Total 295.000
3. Constatation comptable 1
Une augmentation d’un poste de l’actif (caisse) est compensée par une
diminution équivalente d’un autre poste de l’actif (banque).
+A=-A
ACTIF PASSIF
135.
Terrain 15.000 Capital
000
Installations
25.000 Dettes long terme 160.000
industrielles
Mobilier 30.000
Immeuble 245.000
Marchandises 70.000 Fournisseurs 100.000
Banque 3.000
Caisse 7.000
Total 395.000 Total 395.000
Constatation : une augmentation de deux postes de l’actif et une
augmentation d’un poste du passif.
+A=+P
Quelques jours plus tard, son fournisseur tire sur lui une lettre de
change de 100.000 qu’il accepte. On est en présence de deux flux
juridiques entraînant des modifications au bilan comme suit :
ACTIF PASSIF
Terrain 15.000 Capital 135.000
Installations industrielles 25.000
Mobilier 30.000
Immeuble 245.000
Marchandises 70.000
Banque 3.000
Caisse 7.000 Dettes à long terme 160.000
Effet à payer 100.000
Total 395.000 Total 395.000
C. Constatation comptable 2
Une augmentation d’un poste du passif (effet à payer) est compensée par
une diminution d’un autre poste du passif (fournisseur).
- Une vente des marchandises au comptant pour 50.000 (coût d’achat
45.000).
Il y a donc une sortie de marchandises de stock pour 45.000 USD
(ressource) et une entrée en caisse (banque) pour 50.000USD (emploi). Le
total de l’actif augmente de 5.000USD (ressource). Ce qui constitue un
enrichissement du patrimoine net qui passe de 135.000 USD à 140.000
USD.
4. De la modification du capital
Comme le capital ne peut se modifier, cet accroissement est enregistré dans
le bénéfice reporté (Report à nouveau).
128
- A, + A = + P
ACTIF PASSIF
Terrain 15 000 Capital 135 000
Installations industrielles 25 000 Bénéfice reporté 5 000
Mobilier 30 000 Dettes long terme 160 000
Immeuble 245 000 Effet à payer 100 000
Marchandises 25 000
Banque 53 000
Caisse 7 000
Total 400 000 Total 400 000
L’entreprise paie par banque 9.000 USD de charges d’intérêts sur son
emprunt bancaire. Les avoirs sur compte banque diminuent de 9.000USD
(ressources) et son patrimoine net diminue du même montant (emploi).
ACTIF PASSIF
Terrain 15.000 Capital 135.000
Installations
25.000 Bénéfice reporté - 4.000
industrielles
Mobilier 30.000 Dettes long terme 160.000
Immeuble 245.000
Marchandises 25.000
Banque 44.000
Caisse 7.000
Effet à payer 100.000
Total 391.000 Total 391.000
5. Comptes de gestion
B. Soldes intermédiaires
Travail pratique 3
Déterminez le résultat selon le schéma du système comptable OHADA
N° Intitulé Mouvements Solde de clôture
D C D C
Achats de
601 175.000.000 62.000.000 113.000.000
marchandises
6019 RRR obtenus 470.000 470.000
Achat
matières et
602 350.000.000 350.000.000
fournitures
liées
Variations de
6031 stocks 17.000.000 72.000.000 55.000.000
marchandises
Variations de
stocks
6033 d'autres 15.000.000 11.000.000 4.000.000
approvisionne
ments.
Achat stocks
604 de matières et 3.000.000 3.000.000
fournitures
Frais
6052 3.500.000 3.500.000
d'électricité
charges de
6053 4.000.000 4.000.000
gaz
Fournitures
6054 1.150.000 1.150.000
d'entretien
Achat de petit
6056 900.000 900.000
matériel
Achat
6081 d'emballages 1.000.000 1.000.000
perdus
Transports
611 350.000 350.000
sur achats
Transports
612 250.000 250.000
sur ventes
Locations
6225 1.900.000 1.900.000
d'emballages
Assurances
6252 8.000.000 8.000.000
matériels de
131
bureau
Frais sur
6311 400.000 400.000
titres
Personnel
6371 1.200.000 1.200.000
intérimaire
6464 Vignettes 900.000 900.000
Pénalités et
647 350.000 350.000
amendes
582 Dons 750.000 750.000
Charges de
66 26.000.000 26.000.000
personnel
Dotations aux
681 amort. 36.000.000 36.000.000
D'exploit.
Ventes de
701 236.000.000 236.000.000
marchandises
Ventes de
702 370.000.000 370.000.000
produits
Produits
707 68.000.000 68.000.000
accessoires
Variation
736 stocks prod. 3.849.000 3.849.000
Finis
Escomptes
773 1.250.000 1.250.000
obtenus
Transferts
781 comptes 390.000 390.000
d'exploitation
valeur nette
812 compta. 12.000.000 12.000.000
Immo. Cédées
Produits de
822 9.500.000 9.500.000
cessions
Total 563.950.000 743.989.000
6. L’amortissement
Introduction
A. Définition
L’amortissement est défini comme «la répartition du coût d’un bien sur sa
durée probable d’utilisation». C’est la répartition systématique du montant
d’un actif amortissable en fonction de son utilisation.
Il s’agit de la traduction comptable de la répartition de la valeur
amortissable d’un actif. Le plan d’amortissement est établi à la date d’entrée
du bien à l’actif. Il peut être ultérieurement revu si des modifications
132
a) L'amortissement fiscal
Il est utilisé dans les calculs de prix de revient et les analyses économiques.
Relevant du compte d'exploitation, il permet aussi de calculer un RNE, non
plus dans un but fiscal mais exprimant le résultat global de l'activité (tenant
compte de toutes les charges d'exploitation et de capital). Son mode de
calcul ne dépend plus de règles fiscales mais de la durée de vie réelle de
l'investissement. Dans cet ouvrage, le terme d'amortissement renvoie à cet
amortissement économique.
c) L'amortissement financier
C. Méthodes d’amortissement
a) L’amortissement linéaire
Principe de calcul
TABLEAU D’AMORTISSEMENT
Représentation du bilan
b) L’amortissement dégressif
De la définition
L’entreprise peut opter pour l’amortissement dégressif des biens qui sont
acquis neufs et dont la durée de vie n’est pas inférieure à trois ans. De plus,
les équipements doivent entrer dans la liste inscrite dans le Code général
des impôts. Contrairement à l’amortissement linéaire, l’annuité n’est pas
constante. L’amortissement dégressif est pratiqué essentiellement pour des
raisons fiscales, toutefois, il ne peut être utilisé que s’il reflète le mode de
consommation des avantages économiques attendus de l’actif.
Le taux dégressif est égal au taux linéaire multiplié par l’un des coefficients
suivants :
- 1.25 si la durée normale d’utilisation du bien est de 3 à 4 ans ;
Ainsi, si un bien est amorti sur quatre ans, les taux linéaire et
dégressif sont :
100
- Taux linéaire : = 25 % ;
4
B. Enregistrement
239.687
Annuité linéaire = 79.896 $
3
- Valeurs d’exploitation
- Valeurs réalisables
- Valeurs disponibles
3. Les corrections
éléments d’actif
Provision pour risques et
Ecarts de conversion Dette à plus d’un an charges certaines et dont
d’actif l’échéance est égal ou
supérieure à un an.
Part des dettes Part des produits
financières à moins d’un constatés d’avance à plus
an d’un an
Ressources durables =
capitaux propres + dette à
LMT
Dette à moins d’un an Effet escompté non échu
Provision pour risques et
charges à caractère de
court terme (exigible)
Part à moins d’un an des
Néant dettes financières
Part de produits constatés
d’avance à moins d’un an
Bénéfice à distribuer
Impôt sur le bénéfice
Découverts bancaires et
soldes créditeurs banques
a) Ratios de solvabilité
𝐹𝑜𝑛𝑑𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒𝑠
- Autonomie financière = * 100
𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑖𝑓
𝑃𝑟𝑜𝑡𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑟é𝑎𝑛𝑐𝑖𝑒𝑟𝑠 𝐹𝑜𝑛𝑑𝑠 𝑑𝑒 𝑡𝑖𝑒𝑟𝑠
- Ratio d’endettement = 𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑖𝑓
𝐷.𝐿.𝑇
- Dépendance financière = 𝐶.𝑃. * 100
143
𝐹𝑜𝑛𝑑𝑠 𝑑𝑒 𝑡𝑖𝑒𝑟𝑠
- Levier financier =
𝐹𝑜𝑛𝑑𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒
𝐹𝑜𝑛𝑑𝑠 𝑑𝑒 𝑡𝑖𝑒𝑟𝑠
- Couverture des fonds de tiers =𝐶𝑎𝑠ℎ−𝑓𝑙𝑜𝑤 𝑏𝑟𝑢𝑡 Fonds de tiers = DLT, DCT
𝑅𝑒𝑠𝑠𝑜𝑢𝑟𝑐𝑒𝑠 𝑠𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠
- Financement des immobilisations = * 100
𝐸𝑚𝑝𝑙𝑜𝑖𝑠 𝑠𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠
𝐹.𝑅.𝑁
- Financement de B.F.R = * 100
𝐵.𝐹.𝑅
𝐶𝑎𝑝𝑖𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒𝑠
- Engagement des Actionnaires = * 100
𝑅𝑒𝑠𝑠𝑜𝑢𝑟𝑐𝑒𝑠 𝑠𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠
𝐷𝑒𝑡𝑡𝑒𝑠 𝑓𝑖𝑛𝑎𝑛𝑐𝑖è𝑟𝑒𝑠 >1 𝑎𝑛𝑠
- Endettement à L.M.T = * 100
𝑅𝑒𝑠𝑠𝑜𝑢𝑟𝑐𝑒𝑠 𝑠𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠
𝐷𝑒𝑡𝑡𝑒𝑠 𝑓𝑖𝑛𝑎𝑛𝑐𝑖è𝑟𝑒𝑠 >1 𝑎𝑛
- Capacité de remboursement = * 100
𝐶.𝐴.𝐹
b) Ratios de liquidité
𝐴𝑐𝑡𝑖𝑓 𝑐𝑖𝑟𝑐𝑢𝑙𝑎𝑛𝑡 𝑟𝑒𝑠𝑡𝑟𝑢𝑐𝑡𝑢𝑟é𝑠.
- Ratio de liquidité au sens large = Current ratio = 𝐷.𝐶.𝑇
Plus cette ration est élevée, plus le fonds que l’entreprise va encaisser
permet de payer l’ensemble de ses dettes à court terme, un ratio supérieur à
1 signifie que l’entreprise est capable de faire face à ses DCT.
𝑉𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑟é𝑎𝑙𝑖𝑠𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠+𝑉𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑑𝑖𝑠𝑝𝑜𝑛𝑖𝑏𝑙𝑒𝑠.
- Ratio de liquidité réduite = Acid test = 𝐷.𝐶.𝑇
𝑉𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑑𝑖𝑠𝑝𝑜𝑛𝑖𝑏𝑙𝑒𝑠
- Ratio de liquidité immédiate = quick ratio = 𝐷.𝐶.𝑇.
Marge commerciale +
Production de l’exercice –
consommation de l’exercice provenant de tiers =
Valeur ajoutée
Valeur ajoutée +
Subvention d’exploitation-
Impôt et taxe –
Charge du personnel=
Excédent brut d’exploitation
E.B.E +
Reprises sur provision et amortissement, transferts
de charges +
Autres produits –
Dotation aux amortissements et provisions –
Autres charges=
Résultat d’exploitation
Résultat d’exploitation +/-
Quote-part des opérations effectuées en commun+
Produits financier-
Charges financières=
Résultat Comptable avant impôt
Résultat comptable avant impôt+/-
Résultat exceptionnel –
Participation des salariés au résultat-
Impôt sur le bénéfice=
Résultat net comptable
B. Diagnostic financier : étude de la rentabilité par ratio
Taux de croissance correspond au rapport entre le C.A, la production et la
valeur ajoutée sur la valeur de l’année précédente.
a) Rentabilité commerciale Marge brute/M.P
𝐸.𝐵.𝐸
- Marge brute sur chiffre d’affaires = 𝐶𝐴.
𝑀𝑎𝑟𝑔𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒𝑟𝑐𝑖𝑎𝑙𝑒
- Taux de marge = 𝐶𝐴.
𝑇𝑎𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑟𝑔𝑒
- Taux de marque = 1−𝑇𝑎𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑟𝑔𝑒
145
b) valeurs ajoutées
𝑉.𝐴.
- Taux d’intégration = 𝑃𝑟𝑜𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙′𝑒𝑥𝑒𝑟𝑐𝑖𝑐𝑒
𝐶ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒 𝑠𝑎𝑙𝑎𝑟𝑖𝑎𝑙𝑒𝑉.𝐴.
- Rentabilité sociale en % = *100
𝑉.𝐴.
𝐷𝑜𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑎𝑢𝑥 𝐴𝑚𝑜𝑟𝑡𝑖𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠.
- Part du capital physique = 𝑉.𝐴
𝐶ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒𝑠 𝑓𝑖𝑛𝑎𝑛𝑐𝑖è𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑡𝑡𝑒𝑠
- Part des capitaux étrangers = 𝑉.𝐴
𝐼𝑚𝑝ô𝑡 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑏é𝑛é𝑓𝑖𝑐𝑒
- Part des pouvoirs publics = 𝑉.𝐴
𝑅é𝑠𝑢𝑙𝑡𝑎𝑡 𝑛𝑒𝑡
- Part des actionnaires = 𝑉.𝐴
𝑉.𝐴.
- Productivité apparente du travail = 𝐶𝑜û𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑚𝑎𝑖𝑛 𝑑′𝑜𝑒𝑢𝑣𝑟𝑒
net/Capitaux propres
𝑅é𝑠𝑢𝑙𝑡𝑎𝑡 𝑛𝑒𝑡 𝐸𝐵𝐼𝑇 𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙 𝐴𝑐𝑡𝑖𝑓
- ROE = * *
𝐸𝐵𝐼𝑇 𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙 𝐴𝑐𝑡𝑖𝑓 𝐶𝑎𝑝𝑖𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒𝑠
1. De la comptabilité
A. Le bilan comptable
Travail dirigé 7
Le 1/02/2015 la société anonyme KAM MINING SA a évalué à 75.000.000 $
les fonds nécessaires pour le début de ses activités minières qu’il veut
entreprendre au Katanga. Elle a pu réunir 45.000.000 Fr en puisant dans
son propre patrimoine et 30.000.000 $ par emprunt obtenu auprès de la
TMB remboursable dans 4 ans.
Il décide d’utiliser ces 75.000.000 $ comme suit :
147
ouvert à la TMB.
1. Comptes de passif
D.FIN.C.T FOURNISSEURS
D C D C
6000000 1510500
6000000 1510500
2. Le compte d’actif
Neville SARL
Facture n°….
Soci été Acaci a doi t :
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
I. Cours
4. CHARLES G., Cours d’Économie politique Tome I et II, 4e éd, Paris, 1919
10. SMITH A., Recherches sur la nature et les causes de la richesse des
nations, traduction française, GF- Flammarion, Paris, vol. II, 1991 (1776)
A. De la définition ................................................................................................. 76
B. Détermination comptable des prix sur le marché ............................. 76
a) De la structure des prix .................................................................................. 76
Du coût total (C.T.) au coût marginal (Cm).............................................. 77
Le transport ........................................................................................................... 77
De la manutention ............................................................................................. 77
Marge brute (M.B.) .............................................................................................. 77
Taxe sur valeur ajoutée (T.V.A) .................................................................. 77
b) Structure de prix des produits locaux ...................................................... 78
c) De la structure de prix des produits importés ..................................... 78
C. Détermination économique du Prix et quantités échangées à
l’équilibre de marché ................................................................................................. 79
a) Surplus et pénurie .............................................................................................. 79
b) Prix et quantités échangées sur le marché de produits ................... 81
D. Impôt et subvention ........................................................................................ 81
E. La structure de marché ................................................................................... 82
2. Le surplus économique ...................................................................................... 82
A. Approche conceptuelle ................................................................................... 82
B. Le surplus des consommateurs ..................................................................... 83
Géométriquement :...................................................................................................... 83
C. Surplus des producteurs .................................................................................. 83
D. Surplus Collectif S= Sc + 𝝅 .............................................................................. 84
3. La concurrence parfaite et parfaite .......................................................... 84
A. Les conditions de la concurrence parfaite ........................................... 84
B. Hypothèse ou axiome et postulat ................................................................ 84
C. Recette totale, Recette moyenne et Recette marginale ................... 85
D. L’équilibre de la production à court terme .......................................... 85
4. Exercice du pouvoir de monopole ............................................................... 86
A. Tentative de définition .................................................................................. 86
B. Les barrières à l’entrée ..................................................................................... 86
5. La concurrence monopolistique ................................................................... 87
6. Les régimes de marché de petits nombres : les Oligopoles ............... 87
a) Définition ............................................................................................................... 91
b) Distinction des salaires (au sens large) .................................................... 91
B. Théorie de salaire................................................................................................ 92
a) La loi d’airain de salaire ................................................................................. 92
b) La théorie du fonds de salaire....................................................................... 92
C. Les théories modernes de salaire ................................................................. 93
a) L’offre du travail................................................................................................. 93
b) La demande du travail .................................................................................... 94
c) Les marchés du travail proprement dit .................................................. 94
2. L’intérêt ................................................................................................................... 95
A. Ce qu’est l’intérêt (1) ........................................................................................ 95
B. La courbe d’offre de capital financier ou d’épargne(S) .................... 95
C. La courbe de demande de capital financier ou d’investissement 96
D. L’équilibre du marché .................................................................................... 97
3. La rente.................................................................................................................... 98
4. Le profit ................................................................................................................... 98