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COURS DE DROIT DE LA
CONCURRENCE ET DE LA
CONSOMMATION
Cours Préparé et Présenté par :
AVERTISSEMENTS
Ce cours de Droit à la Concurrence et de la Consommation se veut pratique
et n’a pas le caractère exhaustif d’un Manuel de droit de la concurrence et de
la Consommation et ne saurait dispenser l’étudiant du recours à la recherche
dans les textes de lois, de la CEMAC, de la république du Congo et les textes
subséquents, la législation, textes et règlements en vigueur en dans CEMAC
et en République du Congo, aux ouvrages spécialisés dont la liste
bibliographique a été fournie, pour l’approfondissement du cours et pour les
questions spécifiques.
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CHAPITRE I : DROIT DE LA CONCURRENCE
Dans le cadre de ce Cours, il sera focalisé pour l’essentiel sur le cas de la Communauté
économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).
1. Le règlement unique qui a été adopté se substitue aux deux règlements précédents
qui portaient l’un sur les pratiques des entreprises et l’autre sur les pratiques
étatiques en matière de concurrence. Cette unification est d’autant plus bienvenue
que sur ce plan procédural, le règlement 04 renvoyait au règlement n°1 ce qui
signifiait que ce texte ne se suffisait pas à lui tout seul.
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dans l’application du droit communautaire de la concurrence et l’obligation de
collaboration entre ces organes sont institués.
Les autorités communautaires ont dont mis en place un cadre rénové de la concurrence
plus adapté aux exigences de compétitivité des entreprises et de protection des
consommateurs. Mais, le défi reste, comme, pour les textes précédents, celui de
l’effectivité du droit de la concurrence. Vivement que les autorités de concurrence ses
saisissent véritablement de leur rôle dans la protection du marché CEMAC.
Créée en 1994, elle entend mettre en place un Marché commun, et dans ce sens elle
dispose d’un certain acquis normatif en droit de la concurrence dont l’an 2019 est le
tournant historique.
En effet, avant 2019, la CEMAC disposait de trois règlements en la matière : une sur les
pratiques anticoncurrentielles, et l’autre sur les pratiques étatiques, adoptés en 1999.
Ces deux premiers règlements avaient été réformés en 2005. En matière de protection
des consommateurs, la CEMAC ne disposait pas d’un texte spécifique.
A partir de 2019, la CEMAC est entrée dans une ère nouvelle à l’issue de la mise en
œuvre du PROJET DE RENFORCEMENT DE LA CONCURRENCE ET DE LA
PROTECTION DES CONSOMMATEURS EN AFRIQUE CENTRALE déclenchée en
2017. Ce projet a abouti par l’adoption de 3 textes par le Conseil des ministres de
l’UEAC en 2019, il s’agit notamment :
En matière de CONCURRENCE :
En matière de CONSOMMATION :
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La Communauté Économique et Monétaire d ‘Afrique centrale (CEMAC) se fixe un
certain nombre d’objectifs fondamentaux dont en particulier le renforcement de la
compétitivité́ des activités économiques et financières de ses États membres, dans le
cadre d’un marché́ ouvert et concurrentiel et d’un environnement juridique harmonisé.
L’objectif poursuivi en relation avec la création d’un marché́ commun basé entre autres
sur la libre circulation des personnes, des biens, des services et des capitaux entre les
États membres et sur l’institution d’un tarif extérieur commun (TEC) et d’une politique
commerciale commune dans les rapports avec les pays tiers.1 Aussi, pour la mise en
place du marché́ commun, la CEMAC œuvre pour l’institution de règles communes de
concurrence applicables aux entreprises publiques et privées ainsi qu’aux aides
publiques.
Le concept de concurrence auquel fait allusion a surtout vu le jour à partir du 18e siècle
avec l’avènement du libéralisme économique, cette doctrine qui prône en matière
économique la libre entreprise et la libre concurrence et qui est fondée sur la conviction
qu’il existe un ordre naturel réalisé par des mécanismes d’ajustement qui ne peuvent
jouer que dans un contexte de libre jeu des initiatives individuelles. En ce sens, la
concurrence se présente comme un des principes fondamentaux des économies
libérales.
Cependant, une telle concurrence n'existe pas dans la pratique. En effet, la concurrence
que l’on retrouve au quotidien ou en d’autres termes la concurrence effective et
praticable est une concurrence imparfaite, une concurrence à laquelle manque une ou
plusieurs conditions de la perfection caractéristiques de la notion de concurrence pure
et parfaite. On observe, en général sur le marché, que les choses ne se passent pas
souvent aussi bien que prévues théoriquement, et que bon nombre de pratiques
tendent à̀ fausser le jeu de la concurrence, qu’il s’agisse des pratiques
anticoncurrentielles ou des pratiques restrictives de concurrence, qu’il s’agisse des
pratiques illicites ou des pratiques déloyales.
DEFINITIONS
1
Pour plus d’information voire le traité et les institutions CEMAC
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conditions discriminatoires, la revente à perte et le para commercialisme ou les ventes
sauvages
Ainsi, le droit de la concurrence peut être défini comme comprenant l’ensemble des
dispositions juridiques qui régissent les rapports entre les professionnels dans leur activité́
concurrentielle pour réguler la concurrence.
Les ententes et les abus de position dominante qui constituent les pratiques
anticoncurrentielles les plus courantes au niveau des entreprises sont celles
habituellement visées par les législations de la concurrence. La CEMAC s’attaque
particulièrement à̀ de telles pratiques, à travers l’interdiction de principe des ententes
et la prohibition des abus de position dominante.
Le législateur CEMAC a par la réforme et les nouveaux règlements régit les pratiques
économiques que sont les ententes, à travers l’édiction d’un principe d’interdiction de
celles-ci et l’acceptation subséquente d’exceptions à̀ ce principe afin de tenir compte
des exigences du développement des pays membres de l’espace communautaire.
Le Règlement et la Directive CEMAC de 2019, énoncent que les accords, les associations
et les pratiques concertées entre entreprises sont interdits de plein droit, lorsque ceux-
ci ont pour objet ou pour effet de restreindre ou de fausser le jeu de la concurrence à
l’intérieur de la CEMAC. C’est textes, consistent en réalité́ à poser le principe
d’interdiction des ententes, à l’image notamment du droit européen et de différents
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droits nationaux de la concurrence, puisque l’entente est classiquement définie comme
un concours de volonté́ entre entreprises autonomes, tel un accord, une décision
d’association, ou une pratique concertée, qui a pour objet ou pour effet de fausser ou
d’entraver le jeu de la concurrence.
La législation CEMAC, récemment adopté précise que la seule existence d’un concours
de volonté́ entre entreprises autonomes ne suffit pas pour qu’il y ait entente prohibée.
Il faut en plus que ce concours de volonté́ ait pour objet ou pour effet de restreindre ou
de fausser la concurrence à l’intérieur de l’Union. L’évaluation de cet effet
anticoncurrentiel, notamment par la Commission de la CEMAC, doit être faite en
utilisant le critère de la part de marché détenue par les parties à la pratique. Plus
précisément, la détermination de cette part de marché nécessite au préalable la
définition précise du « marché en cause » qui apparait comme le résultat de la
combinaison entre « e marché́ de produits en cause » et le « marché géographique en
cause ».
Les Textes CEMAC prévoient des exceptions limitées à l’interdiction de principe des
ententes afin de tenir compte de situations spécifiques. Dans cet esprit, il apparait que
la Commission peut autoriser de façon individuelle ou par catégories :
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Ces conditions générales des exemptions se retrouvent d’ailleurs au niveau des règles
de concurrence de l’Union Européenne et de certains pays de l’espace UEMOA.
Les accords verticaux sont définis comme les accords conclus entre deux ou plusieurs
entreprises, dont chacune opère à un niveau diffèrent de la chaine de production ou de
distribution, et qui concernent les conditions dans lesquelles ces entreprises peuvent
acquérir, vendre ou revendre certains biens ou services.
Les accords horizontaux sont compris en tant qu’accords conclus à un même niveau
de production ou de distribution ou, en d’autres termes, en tant qu’accords entre
producteurs ou accords entre détaillants.
La position dominante est définie comme la situation où une entreprise a la capacité́,
sur le marché́ en cause, de se soustraire d’une concurrence effective, de s’affranchir des
contraintes du marché́, en y jouant un rôle directeur. De nombreux critères sont prévus
pour déterminer l’existence d’une position dominante. Le critère le plus déterminant
pour évaluer l’existence d’une telle position est la part de marché qu’occupe une
entreprise sur le marché́ en cause. Cette part de marché se calcule en tenant compte des
ventes réalisées par l’entreprise concernée et de celles réalisées par ses concurrents.
Lorsque la part de marché ne suffit pas à̀ elle seule pour établir l’existence d’une
position dominante, les instances communautaires doivent recourir à̀ des critères
supplémentaires pour juger de celle-ci, comme les trois critères ci-dessous :
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Ø L’opération par laquelle une ou plusieurs personnes (détenant déjà̀ le contrôle
d’une entreprise au moins) ou une ou plusieurs entreprises acquièrent
directement ou indirectement (que ce soit par prise de participation au capital,
achat d’éléments d’actifs, contrat ou tout autre moyen) le contrôle de
l’ensemble ou de parties d’une ou de plusieurs autres entreprises ;
Ø La création d’une entreprise commune accomplissant de manière durable
toutes les fonctions d’une entité́ économique autonome.
Les textes CEMAC indiquent que le fait pour une ou plusieurs entreprises d’exploiter
de façon abusive une position dominante sur le marché́ commun ou dans une partie
significative de celui-ci est incompatible avec le marché́ commun et est interdit.
Concernant cette première priorité, à savoir l’appropriation des textes par les Etats
membres, elle se décline en deux branches.
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Etats membres et la Communauté, lesquels partagent de manière graduelle la
responsabilité de son application.
Ce préliminaire social devient d’ailleurs urgent, car avec l’avènement très proche de la
Zone de libre échange continentale (ZLECAf), les textes de 2019 constitueront pour le
Marché commun de la CEMAC, le seul bouclier en attendant les textes et les institutions
concurrence et consommation de la ZONE.
L’appropriation des textes par les Etats membres s’impose donc comme un préalable,
lequel facilitera la résolution des problématiques posées par la deuxième priorité qui
est, selon nous – l’effectivité des institutions nationales et communautaire en matière
de concurrence et de consommation.
Les textes de 2019 ont défini une politique institutionnelle qui prend en compte
l’objectif de l’intégration sous régionale. La formalisation de la mise en réseau des
institutions créées, tant en matière de concurrence que de consommation devrait y
concourir.
C’est cette Commission que le Règlement n°06/19 a défini comme Instance faitière des
procédures de concurrence. Mais, elle ne pourrait travailler tant que le Conseil
communautaire de la concurrence, organe technique d’enquête et d’instruction dans
les procédures de concurrence n’a pas été installé.
Ceci présuppose que les États membres disposent déjà de leurs instances internes de la
concurrence, problématique d’ailleurs largement étudié au cours du déploiement du
projet de renforcement de la concurrence et de la protection des consommateurs en
Afrique centrale.
Au niveau national, chaque État membre doit se doter d’une institution publique en
charge des questions de protection des consommateurs, d’un service d’aide juridique
au consommateur et enfin, d’un Conseil national de la consommation.
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Il faudrait situer la formation des acteurs étatiques et communautaires à un rang de
priorité ex aequo, car ce serait profondément préjudiciable sur le plan de l’efficience
d’installer des institutions dotées de ressources humaines inadéquates tant au niveau
des compétences que de l’expérience.
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d’organiser ensemble la prise en charge des dangers d’envergure continentale et leurs
conséquences.
L’actualité de la Pandémie du COVID 19 nous offre à cet égard une bonne illustration.
Chaque Communauté a décidé seule de la fermeture de ses frontières, ce qui a abouti
à une restriction des activités de dimension sous régionale notamment dans le
transport aérien, et même une cessation totale de la libre circulation des personnes,
sans une réflexion préalable, qu’un cadre de dialogue intercommunautaire aurait
facilité. Une telle réflexion aurait permis d’en contrôler à la fois la nécessité et les
contours, et pourquoi pas, par une coopération plus poussée, d’envisager, par une
mutualisation des moyens financiers, de prendre en charge les questions touchant à la
protection de la santé de leurs citoyens.
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CHAPITRE II : DROIT DE LA CONSOMMATION
La Directive intègre les droits fondamentaux des consommateurs ainsi que les
principes directeurs de protection des consommateurs adoptés au plan international.
Il s’agit notamment du droit à la santé, à la sécurité, à la protection de la vie privée et
des données personnelles, à l’éducation, à un environnement sain.
Elle prend en compte les nouvelles contraintes imposées par l’évolution technologique
comme les activités du commerce électronique, l’obsolescence programmée, etc. Elle
régit également la question des clauses abusives et, à l’instar d’autres législations,
dresse une liste de 25 clauses qui doivent être considérées comme telles dans les
contrats. Elle introduit par ailleurs la notion d’attente légitime du consommateur et
celle de traçabilité.
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Relativement à la mise en œuvre du droit de la consommation, la Directive prévoit la
création d’une instance communautaire en charge de la politique de la consommation.
Elle impose aux États l’institution d’une Commission nationale de la concurrence dotée
d’une commission des clauses abusives et d’une commission de sécurité des
consommateurs.
Tout en favorisant le règlement non judiciaire des litiges de consommation, elle prévoit
le règlement judiciaire mais laisse aux États la latitude dans la fixation des sanctions
pénales, administratives et civiles en cas de violation des règles prévues.
Cette seule perspective devrait amener les États à se conformer au nouveau dispositif.
Un an après l’adoption de la Directive, il est temps de s’y mettre pour le grand bien des
populations même si entre temps de nouvelles urgences se sont imposées aux uns et
aux autres du fait de la Pandémie du COVID-19.
Elle prend en compte les nouvelles contraintes imposées par l’évolution technologique
comme les activités du commerce électronique, l’obsolescence programmée, etc.
Elle régit également la question des clauses abusives et, à l’instar d’autres législations,
dresse une liste de 25 clauses qui doivent être considérées comme telles dans les
contrats.
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2. ÉDUCATION ET INFORMATION DU CONSOMMATEUR
Par ailleurs, le consommateur fait l'objet d'une sollicitation toujours plus ingénieuse
des professionnels dans un marché ouvert à la concurrence. Les moyens d'attraction de
la clientèle comme ceux poussant le consommateur à se décider peuvent s'avérer
agressifs ou risqués pour le consommateur.
L'abus de droit apparait comme une épée de Damoclès sur la tête du consommateur.
4. CONTRATS DE CONSOMMATION
En effet, force est de constater que le professionnel profite bien trop souvent de sa
position de supériorité́, notamment par l’insertion de clauses abusant de la faiblesse du
consommateur, communément appelées les « clauses abusives ».
Il est important de noter que les clauses ayant fait l’objet d’une négociation individuelle
ne rentrent pas dans le champ d’application de la directive. Dans le cadre d’une
négociation individuelle de clauses, le risque qu’elles soient abusives est en effet moins
grand pour le consommateur.
Une clause n’ayant pas été négociée individuellement est une clause, quant à̀ elle, qui
a été rédigée préalablement par le professionnel, sans que le consommateur n’ait pu
exercer une influence sur son contenu. Il s’agit donc typiquement des clauses de
contrats d’adhésion : le consommateur n’a pas d’autre choix que de les accepter. Seul
ce type de clauses ont été visées par le législateur.
En ce qui concerne les contrats dans lesquels seules certaines clauses ont fait l’objet
d’une négociation individuelle, la directive s’applique tout de même aux clauses non
négociées individuellement du contrat s’il peut être considéré́ comme un contrat
d’adhésion dans son ensemble.
Ainsi selon l’UE « Une clause d’un contrat n’ayant pas fait l’objet d’une négociation
individuelle est considérée comme abusive lorsque, en dépit de l’exigence de bonne foi, elle crée
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au détriment du consommateur un déséquilibre significatif entre les droits et obligations des
parties découlant du contrat ».
L’indication principale d’une clause abusive est donc le déséquilibre significatif qu’elle
fait peser entre les droits et obligations du consommateur et du professionnel, au
détriment du consommateur.
En outre, une clause contractuelle doit nécessairement être appréciée dans son contexte
contractuel, c’est-à̀-dire en relation avec les autres clauses du contrat, mais également
avec les contrats liés. Prenons l’exemple des clauses pénales. Il est possible que la clause
pénale examinée ne soit pas, à elle seule, considérée comme abusive. Si cependant elle
crée un déséquilibré significatif au détriment du consommateur lorsqu’elle est
considérée conjointement à̀ d’autres clauses pénales du contrat ou à̀ d’autres contrats
en relation avec le contrat principal, il s’agit d’une clause abusive
L’exigence de transparence. « Dans le cas des contrats dont toutes ou certaines clauses
proposées au consommateur sont rédigées par écrit, ces clauses doivent toujours être rédigées de
façon claire et compréhensible. En cas de doute sur le sens d’une clause, l’interprétation la plus
favorable au consommateur prévaut. (...) » ces dispositions instaurent une exigence de
transparence en ce qui concerne les clauses contractuelles dans les contrats de
consommation et impose donc aux professionnels de rédiger les clauses contractuelles
de façon claire et compréhensible
Bien que ne fonctionnant pas encore la Directive CEMAC, a prévu que la Commission
de la sécurité des consommateurs, est, avec la Commission des clauses abusives, la
seconde Commission spécialisée dont la Directive impose la création aux États
membres.
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Cependant que vaudrait l'ensemble des droits aménagés dans les Titres précédant, sans
cadre institutionnel d'obédience ?
6. CADRE INSTITUTIONNEL
Elle invite par ailleurs les Etats membres, chacun souverainement, à définir des
sanctions civiles, administratives et pénales à infliger aux opérateurs économiques
défaillants quant aux prescriptions de la Directive.
Le Règlement oblige les états membres, dans le respect d'un délai de diligence d'un (1)
an, après l'entrée en vigueur de la Directive.
Il est prévu une évaluation de son contenu après 5 années d'application, pour permettre
si besoin, des amendements afin de garantir un niveau de protection toujours plus
élevé du consommateur.
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