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Exercice 1 :
Définissez :
1. La consommation :
C’est l’acte d’utiliser un bien ou un service à des fins individuelles ou collectives. C’est détruire
immédiatement ou progressivement un bien ou un service dans le but de satisfaire un besoin
2. L’épargne
L’épargne selon Keynes, est un résidu, c’est ce qui reste du revenu après la consommation.
pmc = ∆C / ∆R
1
5. La propension marginale à épargner
Les variations de l’épargne engendrées par la variation du revenu disponible des ménages.
Est la part du revenu disponible de la période consacrée à l’épargne (St= Yt- Ct)
Exercice 2 :
Soit pour les six dernières années, les données (mesurées en milliards d’unités monétaires) du
tableau ci-dessous :
C’est ce qui explique que la PMC (la propension moyenne à consommer) est décroissante, et la
PmC (la propension marginale à consommer) est positive et comprise entre 0 et 1.
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2. Montrez que les données ci-dessus confirment la fonction de consommation
Keynésienne.
Ct = cYt+C0
Exercice 3
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Année Revenu disponible brut Consommation finale
2003 4996 4291
2004 5140 4442
2005 5364 4587
2006 5476 4768
1. Calculez les propensions moyennes et marginales à consommer, commentez les
chiffres obtenus. Déduisez-en les propensions moyennes et marginales à épargner
On ne calcule que les 3 valeurs de la PmC, du fait de l’absence de données pour 2002.
Pour l’année 2004, la PmC se calcule : (4442 – 4291) / (5140 - 4996) = 1.049
PmC > 1 les ménages augmentent leur consommation au-delà de l’augmentation de leur
revenu, conduisant la propension marginale à épargner (PmS) à des valeurs négatives. En effet
la PmS est le complément de 1 de la PmC, ainsi, PmS de l’année 2004 est :
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2. Dans quelle mesure les résultats ci-dessus confirment-ils les hypothèses de la
fonction de consommation Keynésienne ?
Les résultats obtenus soulèvent plusieurs objections vis-à-vis des hypothèses keynésiennes :
- La PMC ne décroît pas avec l’augmentation du revenu disponible. Elle fluctue, assez
faiblement au cours de la période considérée, autour de la valeur moyenne 0.86 soit 86%
la PMS suit des évolutions symétriques autour d’une moyenne de 14%
- La PmC n’est pas stable et suit même un court très irrégulier de 2003 à 2006. En outre,
ses valeurs n’ont pas toujours été comprises entre les bornes théoriques 0 et 1 qui
caractérisent normalement : c’est ainsi que par deux fois la PmC dépasse la valeur 1.
3. Définissez et calculez les coefficients d’élasticité de la consommation par rapport
au revenu entre 2005 et 2006. Quelle relation remarquable retrouvez-vous à l’issue
de vos calculs ?
er20052006= [( C2006 -C2005)/ C2005 ] / [( Y2006 -Y2005)/ Y2005 ] = [(4768 -4587) / 4587] / [(5476-
5364) / 5364] = 1.89
Soit ici er20052006=1.616/0.855= 1.89 > 0 Elasticité-revenu positive : une hausse du revenu
entraîne une augmentation de la consommation du ménage.
Pour chaque dirham supplémentaire de revenus, les ménages marocains ont dépensé 1.89 DH
de plus en biens et services destinés à leur consommation finale. D’où la nécessité, qui
réapparaît ici, de prélever sur de l’épargne préexistante.