Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
:
Chapitre 1 :
L’économie est-elle une science ?
Pour élaborer des lois, l’économiste suit une démarche scientifique qui passe par trois
étapes, nous pouvons citer tout d’abord la phase d’observation des phénomènes
économiques qui est fournie par l’économie descriptive et par la statistique. Ensuite y’a la
phase d’explication qui consiste à théoriser. Notons finalement la phase de vérification qui
consiste à confronter la théorie à la réalité pour tester sa pertinence ou sa validation.
L’économie est donc une science dans la mesure où elle respecte ces trois étapes.
Définition macroéconomie :
Définition microéconomie
Définition :
La gestion est une démarche qui vise à garantir la performance d’une organisation.
Définition gestion :
La gestion est à la fois science et art, elle est une science dans la mesure où elle
regroupe un ensemble de connaissance organisés, structurés et reconnus. Et c’est
un art dans la mesure où elle s’intéresse à la manière de gérer et d’organiser les
entreprises et organisations.
Processus de gestion :
Le processus de gestion passe par 4 étapes. Nous pouvons citer tout d’abord la
planification qui établit des objectifs, ensuite y’a l’organisation qui affecte les tâches et les
ressources, notons également la direction qui mobilise l’équipe pour atteindre les
objectifs, et finalement le contrôle qui mesure le rendement et prend des dispositions
pour atteindre les objectifs.
Chapitre 2 :
1- Les premières pensées fondatrices :
Aristote est le premier penseur qui a traité l’économie comme étant une branche des
sciences de l’homme. Il a développé la notion d’économie de la famille. Par la suite y’a le
moyen âge qui était dominé par la morale chrétienne qui a inspiré la pensée économique,
par voie de conséquence l’émergence de l’économie de la société et de la nation. Notons
également que dans le monde arabe y’avait Ibn khaldoun qui a présenté une analyse
économique et sociale cohérente. Ensuite la pensée économique était dominée par les
mercantilistes (Jean-Baptiste Colbert, Jean Bodin etc..) entre le 16 ème et le 18ème siècle qui
ont encouragé la croissance démographique. Et finalement au milieu du 18ème siècle les
physiocrates (en particulier François Quesnay) considèrent que la principale source de la
richesse est la terre.
2- La pensée classique
a- Courant libéral :
Principales idées :
Le courant libéral repose sur 4 idées, nous pouvons citer tout d’abord la doctrine du
laissez-faire, laissez passer, ajoutons à cela l’intérêt individuel qui coïncide avec
l’intérêt collectif. Ainsi que les marchés économiques favorisent la croissance et
contribuent à la régulation de l’économie et finalement le commerce est bénéfique
à l’économie des pays qui y participent.
B- Le courant marxiste
D’après Karl Marx, Le capitalisme engendre deux classes sociales, d’une part la classe
bourgeoise qui détient le capital et d’autre part la classe prolétarienne qui ne dispose
que de son travail, Karl Marx insiste qu’il y’a une lutte entre ces deux classes, et que
seul le travail est la source de valeur ainsi que le capitalisme engendre la destruction
de la société et l’avènement du socialisme.
A- La pensée néoclassique
1- La pensée Keynésienne :
- Comme son nom l’indique c’est une pensée fondée sur les idées de Keynes,
l’analyse Keynésienne est strictement macroéconomique et menée en termes
de circuit. Il préconise l’intervention de l’État, et que l’économie des marchés
ne permet pas d’assurer le plein emploi, et finalement il considère que la
demande anticipée des producteurs est celle qui détermine les autres circuits.
2- Pensée contemporaine :
École monétariste :
Milton Friedman
L’inflation est d’origine purement monétaire
b- L’école de l’offre :
Principale auteur : G.Gilber
L'économie de l'offre est un courant économique qui se développe depuis une
vingtaine d'années, aux États-Unis d'abord, en Europe ensuite. C'est Arthur Laffer
qui a montré qu'une forte pression fiscale ou parafiscale paralysait toute l'activité,
décourageait la production, l'investissement, l'épargne, la créativité.
Les chefs de file de ce courant sont Robert Barro et Robert Lucas qui privilégient les
comportements individuels, l’équilibre des marchés etc… et qu’ils nient toute
efficacité à la politique monétaire.
Chapitre 3 :
Les agents économiques :
Il s’agit d’un individu ou un groupe d’individus qui participe à une fonction
économique. On distingue souvent six types d’agents, nous pouvons citer tout d’abord
les ménages qui consomment, les entreprises non financières qui produisent les biens,
ainsi que les entreprises financières qui contribuent aux opérations financières citons à
titre d’exemple les banques, notons également les administrations publiques qui se
composent généralement d’administrations publiques centrales, locales et de sécurité.
Et y’a aussi les organisations sans but lucratif qui produisent des services non
marchands destinés à des groupes particuliers de ménages et finalement le reste du
monde qui concerne les exportations et les importations.
Le circuit économique est un schéma qui retrace l’ensemble des flux réels et monétaires
qui existent entre les différents agents économiques sachant que la production est
l’origine de toutes activités économiques, tout d’abord y’a les ménages qui offrent aux
entreprises les services des facteurs de production en échange d’un revenu, alors que les
entreprises utilisent les services de ces facteurs de production pour produire des biens et
services qu’elles les vendent par la suite aux ménages sur le marché des biens et services.
Notons également qu’une partie du revenu est retirée du circuit économique sous forme
d’épargne. Donc les entreprises ne récupèrent pas la totalité des revenus qu’elles
génèrent. Ajoutons à cela que les institutions financières notamment les banques servent
d’intermédiaires entre les agents à capacité et les agents à besoin de financement.
Ensuite y’a l’État qui intervient comme acheteur sur le marché des biens des facteurs, et
qui ne vend pas ses services à la population, ainsi que ses ressources proviennent
essentiellement des impôts.
Et finalement le reste du monde que leurs exportations de biens et services constituent
une injection alors que leurs importations de biens et services constituent une fuite.
Chapitre 4 :
PIB : est la valeur aux prix du marché, des biens et des services finaux produits dans
une économie durant une période donnée.
Calcul du Pib :
Le PIB s’obtient en faisant la somme des valeurs ajoutées et des impôts indirects.
PIB= VA+TVA+DD
Va = P - Ci
P = production
Ci = consommation intermédiaire
Chapitre 6 :
Le manager :
Le manager est la personne qui se charge de piloter une entreprise dans un monde de plus
en plus turbulent. Il décide des objectifs et définit la stratégie. Il doit par ailleurs
développer des qualités personnelles qu’il va combiner aux méthodes de gestion.
La dynamique organisationnelle fait que le manager intervient à deux niveaux. D’une part
la gestion interne que nous pouvons citer à son égard la culture d’entreprise dont le
manager doit reconnaitre la spécificité de l’Organisation, la gestion des ressources
humaines (GRH), notons également la régulation et le contrôle ainsi que l’autorité et la
délégation qui veut dire que le manager doit être capable de prendre des décisions
optimales et finalement l’innovation. Quant aux éléments de la gestion externe, ils sont de
deux types, d’une part la maîtrise de l’environnement et d’autre part la négociation avec
les partenaires externes.
Rôles du manager :
Approche fayot :
D’après Fayot, le manager doit exécuter cinq tâches, tout d’abord prévoir qui veut dire
scruter l’avenir et dresser le programme de l’action, organiser ou bien constituer le
double organisme, matériel et social de l’entreprise, commander ça veut dire donner
des directives, cordonner c’est-à-dire mettre de l’harmonie entre tous les actes et
finalement contrôler à tout ce qui se passe aux règles établies.
Approche de Mintzberg :
D’après Mintzberg qui est en désaccord total avec Fayot, le manager a trois rôles,
premièrement les rôles interpersonnels qui regroupent trois fonctions, tout d’abord les
représentants de l’entreprise, le leader qui motive et guide ses troupes et enfin un agent
de liaison entre tous les employés. Ensuite y’a les rôles d’information qui correspondent
aux rôles suivantes, tout d’abord le guide qui est le manager qui observe les tâches afin
d’améliorer la productivité, ensuite y’a le propagateur d’informations et finalement le
porte-parole qui communique publiquement à l’extérieur de l’organisation. Notons
finalement les rôles de décisions qui regroupent quatre rôles, tout d’abord l’entrepreneur,
le régulateur qui gère les troubles, le répartiteur de ressources et finalement le
négociateur qui discute avec les partenaires internes et externes.
L’approche contemporaine :
L’approche contemporaine intègre une approche systémique tout en insistant sur des
divers volets de l’activité du manager, nous pouvons citer à son égard la fonction
économique, il s’agit de bâtir le système de finalisation de l’entreprise, tout en intégrant la
contrainte financière, ensuite y’a la fonction sociale qui veut dire que la direction doit
obtenir la confiance et la collaboration de tous les intervenants au projet productif, et
finalement la fonction intégratrice qui concerne d’assurer la compatibilité des missions
économiques et sociales.
Le management stratégique :
Le management stratégique concerne le plus haut niveau hiérarchique des entreprises. Les
décisions stratégiques sont prises par la direction générale. Elles engagent la survie et le
développement global de l’entreprise à long terme. Citons à titre d’exemples l’acquisition
d’une entreprise, la fusion et la restructuration.
Le management tactique :
Le management opérationnel :
Définition :
L’environnement de l’entreprise est l’ensemble des éléments, d’origine interne ou
externe, susceptibles d’influencer son activité et son équilibre.
Les caractéristiques :
L’environnement recouvre une grande diversité d’influences. Il est d’une part turbulent
dans la mesure où il est caractérisé par la significativité du changement, la rapidité du
changement, l’imprévisibilité du changement et le renouvellement du type du
changement. Et d’autre part il est complexe dans la mesure où il est constitué de variables
contrôlables et incontrôlables. La complexité correspond à l’hétérogénéité et l’étendue
des paramètres de l’environnement et de leurs interactions. L’augmentation de ces
interactions renforce le caractère complexe du système.
L’environnement interne :
L’environnement interne est constitué de l’ensemble des éléments que l’on trouve à
l’intérieur de l’entreprise, trois composantes de l’environnement interne peuvent être
distinguées, nous pouvons citer tout d’abord les fonctions organisationnelles qui
constituent les principales activités d’une entreprise, telles la commercialisation, la
production, les ressources humaines etc…, ajoutons à cela les intervenants internes qui
s’intéressent à leur avenir, leur survie, leur réputation et leur santé financière, parmi les
principaux intervenants internes d’une entreprise sont les actionnaire, les managers etc…
Et finalement la culture organisationnelle qui est l’ensemble des caractéristiques (langue,
religion, etc.) que partagent les membres d’un groupe et des valeurs qui les distinguent
des membres d’un autre groupe
Le méso-environnement :
Le macro-environnement :
Le PESTEL doit servir de liste de contrôle, il identifie les tendances structurelles, ajoutons à
cela qu’il sert à prévoir l’impact futur des forces environnementales.
L’environnement interne
Les forces : ce sont des atouts que l’entreprise possède et contrôle. Elles représentent les
compétences distinctives d’une entreprise et correspondent la plupart du temps aux
éléments du Mix Marketing
L’environnement externe :
Les opportunités : ce sont des facteurs externes favorables à l’entreprise qui peuvent
donner lieu à une augmentation de la performance si elles sont bien exploitées et
permettent de faciliter l’atteinte des objectifs.
2èm e polycopié :
Introduction :
Les multiples tâches effectuées par l’entreprise peuvent être regroupées en ensembles
homogènes du point de vue de leur finalité. Ces regroupements de tâches
interdépendantes ayant le même objectif s’appellent fonctions.
1. La fonction technique
2. La fonction commerciale
3. La fonction financière
4. La fonction sécurité
5. La fonction comptable
6. La fonction administrative
Par ailleurs, cette typologie s’inscrit dans le contexte industriel du début du siècle et les
entreprises actuelles présentent des découpages faisant apparaître de nouvelles fonctions
telles que :
La fonction financière :