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PARTIE 1:
Introduction :
- Sciences sociales
- Sciences exactes
⇒ L’économie fait partie des sciences sociales, car elle étudie l’Homme et la société
dans laquelle il vit.
⇒ D’autres disciplines font parties des sciences sociales et apportent une vision
complémentaire à l’analyse économique.
E.g : la psychologie, la sociologie, le Droit, Histoire
≡> L’économie reste quand même la discipline majeure des sciences sociales, car
l’économie est présente partout.
Il est donc nécessaire de définir l’économie, même si celle-ci n’est pas simple pour
deux raisons :
*L’économie : c’est une science qui étudie comment des ressources rares sont
utilisées pour la satisfaction des besoins des Hommes vivants en société.
CHAPITRE 1 :
I/ Les principales approches analytiques en économie
- l’approche micro-économique
- l’approche macro-économique
1) L’approche micro-économique :
a) Présentation
- Le producteur et le consommateur
La micro va donc déterminer un équilibre général sur tous les marchés, en supposant
que les agents économiques ont un comportement rationnel.
2/ L’approche macro-économique :
La macro est l’approche la plus ancienne que l’on connaisse.
≡> Les faits analysé par la macro sont assez nombreux, mais 5 sont essentiels :
En effet, selon les époques les pays et les choix politiques des citoyens, la pensée
économique à une influence très différente.
E.G : la chine qui est passée d’un système collectiviste, à un système capitaliste.
(n’est pas un système libéral)
⇒ Les débuts d’une pensée économique structurée apparaît au XVIe siècle avec la
Renaissance.
→ A partir de cette époque, l’économie se sépare d’autres disciplines, la théologie, la
morale.
⇒ Elle débute avec la parution en 1776 d’un ouvrage « Recherche sur la nature et les
causes de la richesse des nations » Adam SMITH (1723-1790)
⇒ Elle voit se confronter des point de vus différents avec l’apparition du libéralisme
et du marxisme.
3 écoles :
→ La valeur des biens est basée sur l’utilité-rareté et non plus sur le travail.
- Jean Batiste SAY (Fr. 1767-1832)
→ L e marché ne peut pas traiter de crise générale «car l’offre crée sa propre
demande».
- Jean Batiste SAY (Fr. 1767-1832)
Cette pensée est l’héritière de l’école classique libérale, elle débute par la
publication en 1874 de l’ouvrage «Éléments d’économie politique pure»
La pensée néo-classique va développer la puissance libérale basée sur la
suprématie du marché, comme meilleure régulateur économique.
⇒ Cette pensée repose sur des concepts qui sont encore valables
aujourd’hui.
- Atomicité
- Fluidité
- Transparence
- Mobilité des facteurs de productions
- Homogéneité
⇒ La logique néoclassique:
→ Pense que la flexibilité des prix permet d’atteindre l’équilibre sur tous
les marchés notamment sur le marché du travail
Conséquence = Le chômage est volontaire pour ceux qui refusent le
salaire d’équilibre.
→ Estime que la croissance économique est naturellement ou
spontanément équilibré grâce à la flexibilité des prix et à la capacité de
substitution des facteurs de production
→ Estime que la monnaie est neutre: elle est donc un moyen d’échange et
de précaution pour l’avenir.
c) Le renouveau néo-classique
a) origine de la pensée
Keynes : Son œuvre et ses propositions ont marqué tout le 20ème siècle.
- Ses propositions étaient en ruptures idéologiques avec tout ce qui était
présent avant.
→ Cette pensée est lié aux travaux de John Maynard Keynes (GB 1883-
1946) et de ses nombreux disciples.
b) Les caractéristiques
Les principales propositions de Keynes sont les suivantes :
→ Il pense que le marché du travail n’est pas un marché comme les autres,
parce que le salaire n’est pas le seul déterminant du niveau de l’emploi.
→ Keynes est d’accord avec les néo-classiques pour dire que la monnaie
remplie 2 fonctions :
- fonction transaction
- fonction précaution
Niveau de l’emploi
et les revenus
distribués
Epargne
→ Il pense que le mécanisme d’ajustement par les prix (la flexibilité) est
assez limité et donc ne conduit pas toujours à l’équilibre.
Une hausse des prix entraîne une hausse des quantités produites (néo-
classiques)