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COURS D’ECONOMIE GENERALE

I RI F A A R S O M E

72714240
irsom74@yahoo.fr

2IFEC 2018-2019
PLAN DU COUR SOMMAIRE DU COURS

CHAPITRE I : INTRODUCTION A LA
SCIENCE ECONOMIQUE
CHAPITRE I : LA THÉORIE DU
COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR
CHAPITRE I : LA THÉORIE DE LA
PRODUCTION ET DES COÛTS
PLAN SOMMAIRE DU COURS

CHAPITRE VI : MARCHE, PRIX ET


EQUILIBRE
CHAPITRE III : L’ORGANISATION
ECONOMIQUE
CHAPITRE IV : L’ENTREPRISE ET LA
PRODUCTION
CHAPITRE VII : MONNAIE ET
FINANCEMENT DE L’ECONOMIE
CHAPITRE I : INTRODUCTION A
LA SCIENCE ECONOMIQUE
Définition de la science économique

Le terme « économie » provient du


grec oïkonomia constitué de « oikos »
(maison) et « nomos» (ordre, gérer,
administrer). Etymologiquement,
l'économie est l'art de bien
administrer une maison, de gérer les
biens d'une personne, puis par
extension d'un pays.
Définition de la science économique

Plus généralement, l'économie est


une science sociale qui étudie la
production, la répartition, la
distribution et la consommation
des richesses d'une société.
Définition de la science économique

La science économique est la science


de l’administration des ressources
rares. Elle étudie les formes que
prend le comportement humain dans
l’aménagement de ces ressources ;
Définition de la science économique

elle analyse et explique les


modalités selon lesquelles un
individu ou une société
affecte des moyens limités à
la satisfaction de besoins
nombreux et illimités.
Définition de la science économique

Il existe deux approches de


l’économie :
Approche Macro-économique :
L’économie est saisie dans sa
globalité. On s’intéresse à un groupe,
à la globalité. Un exemple d’indice
macro-économique est le PIB.
La macroéconomie est la science économique qui
traite de l'agrégation des comportements individuels
de l'ensemble des agents économiques sur une zone
géographique donnée, telle qu'un pays. Cela permet
de construire des indicateurs macroéconomiques
tels que l'inflation, le chômage ou la croissance qui
permettent aux gouvernements de mettre en œuvre
leur politique économique.
Définition de la science économique

Approche Micro-économique : On
s’intéresse aux individus. On
analyse comment se comporte
l’individu en situation de rareté, et
la manière dont agit un agent
économique au sein de la société.
La microéconomie est la branche de la
théorie économique qui est consacrée à
l’étude du comportement (des choix, des
décisions) des « unités économiques » : les
entreprises (la production), les ménages
(la consommation), l’Etat. Elle s’intéresse
au niveau individuel par opposition au
niveau agrégé (macroéconomie).
Exemple
Choix de consommation des ménages
 lorsque le revenu augmente? Diminue?
 Lorsque les prix augmentent? Diminuent?
Objet de l’économie

C’est quoi l’économie ? L’économie est là


pour analyser la manière dont laquelle
l’homme satisfait ses besoins et avec
quelle contrepartie. En tant que sciences
humaines l’économie se développe entre le 17ème
et le 18ème siècle en Grande Bretagne sous l’air de
la révolution industrielle.
L’économie a pour objet de satisfaire des besoins
humains illimités avec des biens limités ou rares.
Objet de l’économie

La science économique a


pour objet l’étude des
systèmes de ressources, de
production et d’allocation qui
vont répondre aux besoins
des individus.
Objet de l’économie

La science économique a pour


objet l’étude des systèmes de
ressources, de production et
d’allocation qui vont répondre
aux besoins des individus.
De manière générale, toute théorie
économique manipule des concepts de base
qui définissent :
Des objets économiques : les constituants de
la richesse matérielle et des moyens de la
créer et de la faire circuler : marchandises,
biens, travail, monnaies, titres,
informations.
 Des actes économiques :
production, échange,
consommation, épargne, par
lesquels se créent, circulent et
sont détruits les objets
économiques.
Des acteurs économiques, ce sont
des sujets, individuels ou collectifs,
qui commettent les actes
économiques en manipulant les
objets économiques. Les acteurs se
caractérisent par leurs comportements
à l’égard des objets économiques
LES PRINCIPAUX COURANTS DE LA PENSEE
ECONOMIQUE

Tous les économistes n’ont pas la même conception de


l’économie et de ses mécanismes. La science
économique est traversée par plusieurs courants de
pensées.

Il y a eu d'abord l'école classique, puis la pensée


marxiste. Ces deux courants représentent la pensée
fondatrice.
Quant à l'époque contemporaine, elle est dominée par
la pensée keynésienne et le courant néo-classique.
Il existe en économie
principalement deux
paradigmes.
Le premier paradigme est celui de
la régulation interne : la régulation
est immanente au système, elle naît
d'une interaction libre entre des
acteurs libres. L'ordre spontané qui
s'en suit est le meilleur qui se
puisse concevoir.
Le second paradigme est celui de la
régulation externe : il recouvre un large
spectre de conceptions du monde, du
marxisme aux formes les plus conservatrices
du keynésianisme. Toutes ont en commun
de considérer que le marché, livré à lui-
même, pourrait produire si ce n'est le chaos
A – Le courant libéral : défense de l’économie
de marché et des vertus de la main invisible

Il regroupe plusieurs grandes écoles de


pensée, le point commun étant la
croyance que le marché peut
s’autoréguler, aboutir à une situation
d’équilibre satisfaisant tout le monde
Les classiques 

Les classiques considèrent que le


marché, à l’image de la nature « qui fait
bien les choses », peut s’autoréguler. Il
faut donc respecter « l’ordre naturel »
qui règne sur le marché et assurer son
libre fonctionnement en évitant que
l’Etat intervienne dans l’économie.
Ceci peut s’illustrer par le principe de
la « main invisible » développé par
Adam Smith, « père fondateur » de
l’économie
Une conception minimaliste de l’Etat :
Etat Gendarme
Le rôle de l’Etat doit se limiter à ses
fonctions régaliennes.
Ainsi qu’aux dépenses d’infrastructures
indispensables mais trop coûteuses pour
être rentables.
les néoclassiques

(Walras (1834-1910) : Economistes libéraux, ils


considèrent que si les (cinq) conditions de la
concurrence pure et parfaite sont réunies,
chaque marché composant l’économie est en
situation optimale d’équilibre entre l’offre et la
demande.

Raisonnement en économie « réelle » ou en


économie « pure » ?
Les économistes classiques raisonnaient dans le
cadre de l'économie réelle
Les néoclassiques ont décidé de raisonner dans le
cadre de l'économie pure. C'est-à-dire une économie
de marché « parfaite » caractérisée par des
hypothèses comme celle de la concurrence pure
et parfaite ou de la rationalité de l’individu
(modèle de « l’homœconomicus ») qui suppose de
mettre l’accent sur la compréhension des choix
individuels.
B – le rejet plus ou moins radical du libéralisme

les vertus autorégulatrices du


marché sont contestées.
le courant Marxiste

L’économie de marché et le mode de


production capitaliste sont sévèrement
contestés et condamnés.
Pour Marx, laisser jouer le marché ne peut
que maintenir l’exploitation de la classe
ouvrière par la bourgeoisie capitaliste.
L’ouvrier vend sa force de travail contre un salaire à
la bourgeoisie, celle-ci verse des salaires faibles qui
tendent vers un salaire de subsistance (≈ minimum
social vital).

Donc la classe ouvrière est vouée à une


paupérisation croissante ce qui doit provoquer des
crises de surproduction (ou sous
consommation) et à terme la chute des profits de
la bourgeoisie capitaliste.
le courant keynésien

Contexte : Keynes est


contemporain de la grande crise
de 1989 marquée par un énorme
chômage et une dépression
économique importante. 
John Maynard Keynes accepte le capitalisme et
l’économie de marché, mais il remet en question la
croyance des libéraux concernant l’autorégulation
par le marché.
L'économie de marché n'est que rarement en
équilibre. Et notamment, il montre que le marché du
travail, livré à lui-même, n’aboutit pas
automatiquement au plein emploi car le chômage et
crise durable sont possibles.
L’état doit intervenir dans
l’économie pour pallier aux
carences du marché 
interventionnisme de l’état
souhaité, conception de l’Etat.
La méthode de Keynes est dite
«macroéconomique» car au lieu de chercher à
comprendre les choix individuels, il analyse les
phénomènes économiques (croissance, emploi
etc.) en essayant de comprendre les relations entre
grandes variables économiques (revenus,
consommation, taux d’intérêts etc.), ces relations
pouvant être formalisées en termes de circuit et
non de marché.


FIN

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