La genèse et l’évolution de la Macro-éco

Un petit événement économique qui a provoqué une profonde mise

en cause des théories économiques en vigueur la crise de 1929, qui a
provoqué l’effondrement de nombreuses économies ainsi qu’une très
forte augmentation du chômage un peu partout dans le monde. Ce
changement majeur conduit à l’introduction de la macroéconomie, un
terme produits par R.Frish en 1933 et qui va se développer dans les
années de haute théorie à partir des concepts élaboré par John
Maynard Keynes dans la "Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et
de la monnaie.

La macroéconomie contrairement a la microéconomie qui se

concentre sur les facteurs qui influencent les décisions des agents
économiques au niveau individuel, elle est une branche de la science
économique qui étudie les phénomènes économiques globaux,
agrégation de comportements individuels, à une échelle nationale ou
internationale ou d'un secteur de l'économie. Elle cherche à expliquer
les relations entre différents indicateurs macroéconomiques tels que le
produit intérieur brut (PIB), le chômage, l’inflation, etc.
La macroéconomie contemporaine ne peut pas être comprise sans
référence aux théories classique et néoclassique d’une part, et aux
révolution théorique keynésienne d’autre part.
Au cours des 18eme et 19eme siècles un courant de la théorie
classique va se débuter avec Adam Smith. Pour les classiques les
marchés doivent fonctionner librement sans l’intervention de l'Etat ni
la réglementation excessive. Dans cette école de pensée on retrouve la
théorie de la valeur travail ce qui fait la valeur d’un bien, la loi de Say
selon laquelle l’offre créé sa propre demande, la neutralité de la
monnaie selon laquelle les variations de la quantité de monnaie n'ont
pas d’impact sur l’économie, ou l’offre d’éviction d’après lequel une
hausse des déficits publics entraîne nécessairement une baisse de
l’investissement privé.
L’économie va connaître dans le dernier tiers de 19eme siècle une
fameuse révolution scientifique qui va lui permettre de pallier certains
défauts de la théorie de la valeur travail des classiques et de s’éloigner
du cadre d’analyse Marxiste, cela a donné naissance à la théorie
néoclassique. Ce nouveau courant de pensée va reprendre les
différents concepts de la théorie classique en remplacement la théorie
de la valeur travail par une théorie de la valeur basée sur l’utilité
marginale.
Après la grande crise 1929, Keynes est effectivement apparu comme
un homme de rupture avec l’économie libérale. On assistera alors à
une nouvelle révolution scientifique en économie avec l’apparition de
la théorie dite keynésienne, dans laquelle il affirme qu’il faut que
l’état agisse pour relancer l’économie en période de crises en
reprenant l’équation : Demande= Consommation+ Investissement+
Dépenses de L’état.
Ce raisonnement va tout changer en terme de politique économique,
En écrivant à la fin de son ouvrage : « Nous avons démontré que, en
cas d’insuffisance de la demande effective, la main d’œuvre est sous-
employée en ce sens qu’il y a des hommes sans emploi désireux de
travailler pour moins que le salaire réel en vigueur »
Des révolutions importante de la macroéconomie ont été marquées
depuis la critique de Lucas de la théorie keynésienne. Dans cette
séance, l’économiste Xavier Ragot revient sur ses avancées majeures
depuis les années 1980 et ses développements récents visant à
dépasser les limites du modèle néo-keynésien standard d’avant la crise
de 2008. Selon lui, la macroéconomique keynésienne peut connaître
de nouvelles avancées et mieux refléter les réalités des économies
avancées post-crise.

De nos jours, la macroéconomie est très utilisée par les Etats, les
institutions internationales et des organismes privés, pour tenter de
prédire les évolutions des différentes variables en fonction des
transformations de l’environnement économico-politique.