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Partie 3 : Concepts et instruments d’analyse économique. Les
notions relatives à l’organisation de l’activité économique.
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Partie 1 : Introduction à l’économie et l’histoire de la pensée
économique
En XIXè siècle, une économie de type marxiste avec Karl Marx (1818 –
1823) est présentée sous la dénomination d’économie politique. Par
ailleurs, l’appellation économie politique tend à s’imposer pour désigner
une branche de la connaissance théorique qui, dans le monde anglo-
saxon, est désignée sous le nom d’ « economics ». Ce terme
« economics » va se substituer à l’économie politique et sera utilisé par
les représentants de l’école marginaliste appelée aussi école néoclassique
et qui a émergé vers 1870. La suppression de l’adjectif politique indique
que la science économique doit être une science objective ayant une
portée scientifique. Cela signifie que l’économie doit être une science
indépendante du pouvoir politique, du système des valeurs.
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- la réalité économique : l’économie malgache
- un système économique : l’économie capitaliste et l’économie socialiste
- l’analyse économique dans son ensemble : ensemble des théories,
concepts, mécanismes économiques auxquels la communauté des
économistes à un moment donné accorde une valeur scientifique. C’est
par exemple ce qui traduit l’enseignement de l’économie.
- une théorie économique : l’économie de la demande de Keynes,
l’économie de l’offre qui a inspiré les politiques économiques conduites par
Ronald Reagan aux Etats-Unis et Margaret Thatcher en Grande Bretagne
les années 80 (Économie de l’offre où il s’agit de stimuler l’offre par la
baisse des impôts, la déréglementation de la vie économique et en
donnant plus de flexibilité au marché du travail).
Cet ensemble de trois définitions est celui que l’école néoclassique (ou
école marginaliste) va adopter. Ces définitions de l’économie se
rapprochent de celles données par Raymond Barre dans son ouvrage
« l’économie politique ».
- que produire ?
- comment produire ?
- pour qui produire ?
- comment maîtriser le niveau de production dans le temps ?
- comment assurer le maintien et la croissance du système ?
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…
Cette définition met l’accent sur la relation entre fins et moyens rares.
L’activité économique est par conséquent un acte calculé, un acte pesé,
c’est-à-dire que l’attitude économique exige une perpétuelle comparaison
entre ce qu’on annonce et ce qu’on retire. L’attitude économique est une
attitude de relation et conformément à cette définition de Robbins, il
suppose que l’économie est la science des choix et ce qui est économique,
c’est la technique de mise en relation des fins et des moyens ; d’où
l’identité :
Acte économique = choix en vue de satisfaire les besoins
La technique signifie :
- adéquation
- comptabilité
- efficacité
Ce qui signifie encore que ce choix doit être un choix rationnel. C’est un
auteur néoclassique Max Weber qui a beaucoup insisté sur cette idée de
rationalité du choix. Il faut que l’économiste parvienne à déterminer les
règles du meilleur choix. L’économie politique devient une technique, une
branche des mathématiques.
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- Quel objet maximiser ?
- Pour qui maximiser ?
- Quand maximiser ?
L’économie est par conséquent définie comme une méthode qui a pour
objet : « la maximisation du rendement ou la minimisation des coûts ».
Cette vision des sujets économiques est centrée sur l’individu de type
homo oeconomicus, c’est-à-dire qui se caractérise par la poursuite du gain
monétaire et une conduite constamment rationnelle. Compte tenu de cette
conception de la rationalité économique, l’économie politique est l’étude
de la rationalité de la décision et son objet consiste à voir quelles sont les
décisions rationnelles optimales.
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Répondre à cette question revient à considérer le but de l’activité
économique qui est la satisfaction des besoins humains en quantité
illimitée à l’aide des ressources rares. C’est ce que traduit la définition de
l’économie politique donnée par R. Barre. Il apparaît donc que l’objet de la
science économique trouve son origine dans l’antagonisme entre les
besoins illimités et les moyens limités ; d’où la notion de biens
économiques : biens rares aptes à satisfaire des besoins humains.
Cela équivaut à faire une analyse des entreprises selon une approche
microéconomique. Le producteur en combinant les facteurs de production
dont choisir la solution optimale, c’est-à-dire faire un choix optimal d’où le
recours au calcul économique qui puisse déterminer la quantité optimale
de facteur utilisé.
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Chapitre 2 : Survol de l’histoire de la pensée économique
1° Contexte historique
2° Pensée économique
L’économie devient une discipline autonome, elle porte sur l’étude des
questions économiques en soi en vue de formuler une politique
économique ; d’où la principale préoccupation : « comment accroître la
richesse d’une nation ? » C’est pourquoi les trois variantes de politique
économique pratiquées dans trois pays différents :
- métalliste
- colonialiste
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- populationniste
- interventionniste
- protectionniste
1° Contexte historique
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macroéconomique (en terme de circuit économique, en terme de flux, en
terme de classes sociales).
Elle est fondée sur la terre ; ils montrent que seule l’agriculture est
capable de créer plus de richesse qu’elle n’en consomme. Cette forme de
surplus agricole est appelée produit net.
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1° Le cadre analytique
2° Objet d’étude
3° La doctrine économique
Elle recommande :
- le libéralisme économique, fondé sur le régime de la liberté :
Libre échangiste : en matière de commerce international, d’où le principe
du « laisser passer »
Libre entreprise : pour stimuler l’initiative individuelle, d’où le principe du
« laisser faire »
- le rôle de l’Etat limité au respect de la liberté, la propriété privée, la
concurrence et aux fonctions régaliennes, c’est-à-dire attaché à la
souveraineté de l’Etat (armée, justice, police).
- la philosophie libérale « l’individualisme », c’est-à-dire la philosophie qui
s’intéresse à l’individu. Les individus sont à la recherche de leur intérêt
personnel dont l’aboutissement est l’intérêt général.
- la croyance en la réalisation automatique de l’équilibre.
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Adam Smith (1723 – 1790) : « la recherche sur la nature et les
causes de la richesse des nations » 1776
a) Contexte historique
b) Sa conception de la richesse
Dans son ouvrage, il soutient l’idée que l’économie politique doit avoir
pour objet d’enrichir tout à la fois le peuple et le souverain. Il soutient
également que le facteur déterminant de la croissance économique est la
division du travail.
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a) Son oeuvre
b) Contexte historique
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l’économie va se trouver à un état stationnaire et pour que le prix du blé
reste faible il préconise une politique de libre échange.
Cette école est représentée principalement par Jean Baptiste Say (1767 –
1832). Il est connu pour son ouvrage : « Traité d’économie politique »
1803. Il opère une synthèse entre le libéralisme économique d’A. Smith et
les idées politiques et philosophique de la révolution française (1789).
Il défend vigoureusement :
- l’industrie
- la propriété privée
- la libre concurrence
a) Ses écrits
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« Le capital livre I » 1867
« Le capital livre II » 1885
« Le capital livre III » 1894
b) Le contexte économique
c) Définition de l’économie
- la force de travail
- le travail productif
- la plus-value
- le prolétariat
- la paupérisation
- etc.
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Pour Marx, la force de travail crée plus de valeur qu’elle n’a coûté au
capitaliste. En d’autres termes, la plus value découle de l’écart existant
entre :
- le prolétariat
- et la paupérisation
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A) Le marginalisme
1° Contexte historique
4° Théorie de la valeur
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- les néoclassiques procèdent à un raisonnement à la marge
- Ils ont dégagé la loi de l’utilité marginale décroissante
- Il s’agit pour eux de la nature entièrement subjective d’un bien.
Raisonnement à la marge
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- transparence du marché : une connaissance parfaite par les agents
économiques de toutes les informations portant sur le prix du bien et des
facteurs de production ainsi que du profit réalisé.
b) Nature du capital
c) Répartition du revenu
B) Le keynésianisme
1° Contexte historique
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a) Déterminer le niveau de l’emploi
Les variations de
revenu conduisant
Variations
à des variations t1 t2
correspondantes
de la
consommation
R 1000 1100 ΔR = 100
C 900 980 ΔC = 80
S 100 120 ΔS = 20
Propension
moyenne
20
à consommer : 900
= 0.9
980
= 0.9
C 1000 1100
R 100 120
= 0.1 = 0.89
S 1000 1100
à épargner :
R
Propension
marginale
à consommer : 80
= 0.8
C 100
R 20
= 0.2
S 100
à épargner :
R
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diminuant le revenu augmente et la propension marginale à consommer
est décroissante.
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Propension Propension à Niveau de la
des ménages consommer consommation
Niveau de la
demande effective
Demande de
monnaie
Taux d’intérêt
Niveau du revenu
Offre de ou revenu national
monnaie Niveau de
l’investissement
a) Causes
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- Raisonnement en terme de circuit à partir de la demande (le circuit
économique keynésien).
- Etude du fonctionnement de l’économie dans sa globalité. Keynes,
préoccupé par la crise des années trente, s’intéresse davantage à
l’analyse de la consommation globale et aux lois qui la régissent.
- La logique du fonctionnement d’une économie nationale est fondée sur
les relations dynamiques qui unissent quelques variables
macroéconomiques fondamentales (production ou revenu national Y,
consommation C, investissement I, épargne S)
D’où l’étude des dépendances et des rapports entre l’ensemble des entités
de l’économie nationale :
- Production et consommation
- Production et investissement
- Investissement et consommation
- Investissement et épargne
Y=C+I
I=Y–C
Mais le X(Y), c’est aussi le revenu qui est distribué aux agents
économiques.
Alors : I = S
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économique, il faut agir sur les variables qui commandent son niveau
soient les variables économiques C, I et S.
Comme l’épargne est peu modifiable à court terme dans la mesure où elle
dépend de la propension marginale à consommer, il faut agir sur les
investissements. D’où pour Keynes, le rôle des investissements dans la
croissance économique.
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Partie II : Les éléments fondamentaux de l’activité économique
et les diverses opérations
1° L’analyse microéconomique
2° L’analyse macroéconomique
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- les principaux indices statistiques telles que le niveau général des prix, le
taux de chômage.
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Question : comment obtenir le maximum de satisfaction des besoins
compte tenu des ressources disponibles ?
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Chapitre 2 : Les agents économiques et la notion de circuit
économique
Revenus
Marché des facteurs
de production
Ménages Entreprises
Cn°
Marché des biens et
services
Flux monétaire :
Flux réel :
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la base de leur fonction économique principale et de la nature de leur
ressource économique.
a) Les ménages
Emploi Ressource
- Achats - Rémunération des salaires
- Les cotisations sociales - Revenu des entreprises
- L’épargne - Revenu de la propriété (intérêts)
- Les assurances - Revenu de la terre et d’actifs
- Les impôts sur le revenu et le incorporels : brevets, droit
patrimoine d’auteur, marque de fabrique,
revenus distribués par les
sociétés : dividendes
- Emprunt
- Prestation sociale
- Les identités d’assurance
Emploi Ressources
- Salaire - Ventes
- Dividende - Ressources externes de
- Paiement de fournisseur financement : appel à l’épargne,
- Charges sociales actions et obligations, recours à
- Achats des crédits bancaires
- Investissement
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Leurs ressources principales proviennent des prélèvements obligatoires :
impôt, cotisation sociale.
Mise à part les prêts et les classements de fonds que les institutions de
crédit ont en dépôt, elles doivent employer de la main d’œuvre et acheter
des biens et services pour fonctionner. Elles contribuent également au
budget des administrations publiques (paiement des impôts).
e) L’extérieur
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- Le marché des biens et services : qui comprend le marché de bien de
consommation et le marché de bien de production (les machines,
équipements). Il permet la confrontation d’une offre des entreprises et
d’une demande des ménages, des institutions de crédit et des
administrations publiques. L’équilibre des offres et des demandes est
déterminé par le système de prix.
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Objet de la science économique : économie, science de la gestion des
ressources rares
Notion de base de l’économie : quel est le domaine de l’économie ?
Point de départ : besoins économiques, quantités illimités pour satisfaire
les besoins à l’aide des ressources rares.
Entreprises : producteurs
Opérations économiques : la consommation, la production
Production :
- création à la fois de richesse et de valeur
- activité qui a pour but d’accroître la masse des biens et services
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a) Définition
On peut distinguer :
- Les besoins sociaux : ceux qui trouvent leur origine dans les relations
qu’entretiennent les hommes dans un système culturel donné.
Exemple : communiquer, prendre des vacances, savoir lire et écrire,
posséder des appareils électroniques.
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B - Qu’est-ce que la production ?
1) La production
La production est :
- la création d’un bien ou service par l’activité d’une entreprise qui l’offre
sur le marché.
En même temps, la production est :
- la création d’une valeur car tout bien économique s’échange à un prix
déterminé.
La valeur ajoutée est la différence entre d’une part la valeur des biens et
services produits par l’entreprise et d’autre part, par la valeur des biens et
services utilisés par l’entreprise dans le processus de production.
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Les revenus primaires correspondent à des sommes qui rémunèrent les
agents économiques pour leur contribution à la production. Tous les
revenus proviennent par conséquent de la valeur ajoutée créée par des
agents économiques qui ont contribués à la production. La plus grande
partie de cette richesse est créée sur le territoire économique et elle est
mesurée par le PIB qui est égal à la somme des valeurs ajoutées. Cette
richesse, nouvellement créée, est distribuée sous forme de revenus, d’où
cette notion de répartition primaire.
Impôts
Valeur ajoutée
Autofinancement de l’entreprise
Cotisations
sociales
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Pour calculer la valeur ajoutée, il faut soustraire à la valeur de la
production les consommations intermédiaires (ou produit consommé
entièrement pendant l’année dans un processus de production)
La valeur d’usage d’un bien est son aptitude à satisfaire un besoin (valeur
subjective permettant de déterminer l’utilité d’un bien (exemple : une
craie sert à …)
La valeur d’échange d’un bien est la faculté qu’a ce bien de pouvoir être
échangé contre un autre bien (exemple : un livre vaut 10 cahiers sur un
marché à un moment donné (valeur objective, c’est-à-dire la quantité de
bien que l’on peut obtenir en échange d’un bien.
Cela signifie encore qu’il n’y a que le travail au contact de la terre qui ait
de la valeur. Il est seul créateur de valeur d’échange d’où leur idée de la
classe productive, soit la classe des travailleurs agricoles qui est la seule
capable de produire de la richesse.
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b) Les classiques
c) Karl Marx
d) Les néoclassiques
Ils utilisent le raisonnement à la marge et la notion de « valeur utilité ».
a) Définition
L’entreprise est un centre de production de biens et services destinés à
satisfaire directement les besoins de consommateurs. Ces besoins se
traduisent par une demande solvable, c’est-à-dire une demande assortie
d’un pouvoir d’achat. Par ailleurs, l’entreprise est une unité économique
dotée d’une autonomie juridique qui combine les facteurs de production
(K, W) pour produire des biens ou services destinés à être vendus sur un
marché.
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L’entreprise, c’est l’acte d’entreprendre : acte qui consiste à tirer profit
des informations provenant de l’environnement et d’opportunité nouvelle
et de les utiliser pour assurer la réalisation des différents projets.
L’entreprise assure des fonctions : d’approvisionnement, de production et
de vente. Elle est l’unité fondamentale de l’économie de marché. Elle peut
être appréhendée à travers quatre dimensions :
e) Les investissements
La production marchande implique des investissements, c’est-à-dire
l’acquisition de capital technique destiné à accroître l’efficacité du travail.
Pour désigner les investissements destinés à la production marchande, on
utilise parfois le terme « d’investissement productif » car il concerne la
production marchande.
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entreprise ou un pays, augmenter le stock des moyens de production
(machine, équipement de tout type) et développer les infrastructures,
l’acquisition de connaissance et la formation des hommes).
L’investissement est alors l’acte qui permet d’accroître ou de renouveler
tout type de capital, on prend donc en compte l’investissement
immatériel.
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Les classifications basées sur le salarié permettent de
différencier
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L K Matière première
Combinaison des
facteurs de production.
K : capital fixe et
variable. Q = f (K,L)
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- Le secteur d’activité
A ne pas confondre avec secteur d’entreprise et secteur institutionnel
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Classification des activités économiques
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Les conséquences de l’essor de la consommation : la loi de Engel -
évolution de la consommation dans le temps - la diversité de la
consommation dans l’espace.
Consommateur Producteur
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procure ces biens. (capital et travail)
- La fonction d’utilité est de la => La fonction de production est
forme U = f (X,Y) l’expression d’un niveau de
X,Y indiquent les quantités des production en fonction des
biens X et Y. quantités de facteurs de production
U : niveau de satisfaction qui ont été combinées.
Selon le nombre de biens => Le problème de la production
considérés, on peut avoir une est de choisir la meilleure
fonction de 1 à n variables. combinaison des facteurs de
production, celle qui permet de
produire au moindre coût.
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Mais il y a des coûts variables qui
sont indépendant du niveau de la
production (les loyers, les
assurances, etc.).
a) Définition de la consommation
- consommation individuelle
- consommation collective
- consommation productive
- consommation non marchande
- consommation marchande
- consommation finale
- consommation intermédiaire
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bénéficier. Mais bien que gratuit, le service reste ici un bien économique :
il doit être produit et il comporte un coût, la seule différence est que le
coût n’est pas supporté par l’utilisation mais par le contribuable. On peut
distinguer deux types de service collectif :
4- L’évolution de la consommation
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- la destruction matérielle d’un bien mais qui se fait d’une manière
progressive. Exemple : appareil ménager non détruit dès la première
utilisation.
- Une forme de consommation caractéristique des économies développées
contemporaines : les biens ne sont ni détruits, ni usés mais deviennent
impropre à l’usage, soient qu’il soit démodé, soit que des biens modernes
aient fait leur apparition : il est alors question de biens obsolète.
Les poids relatifs d’un groupe de produit appelé « ponte budgétaire » dans
le total des dépenses de consommation des ménages permettent de
mesurer le développement intervenu dans la structure de la
consommation
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- hôtel, café, restaurant
- divers
Exemple :
- Biens durables : les appareils d’équipement ménagers ou de lobe. On
peut définir ici le « taux d’équipement des ménages en biens durables » :
c’est le pourcentage des ménages possédant tels ou tels équipement à
une date donnée.
- Bien semi-durable : constitué principalement par l’habillement
- Bien non durable : constitué essentiellement par les dépenses d’énergie
et d’alimentation.
La loi d’Engel
L’évolution des consommations dans le temps
La diversité des consommations dans l’espace
La loi d’Engel
Pour expliquer les changements de la consommation, on se réfère souvent
à la loi d’Engel qui énonce que nous avons une hiérarchie des besoins et
qui est formulé comme suit : « plus le revenu est élevé, plus est faible la
part des dépenses totales consacrées à l’alimentation ».
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Etant donné l’apparition croissante de nouveau besoin, il est difficile de
parvenir à leur totale satisfaction. D’où cette situation de rareté qui existe
en permanence :
consommation < besoins
Chercher à satisfaire les besoins stimule l’innovation sur les nouveaux
produits et aussi de nouveaux besoins.
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- le consommateur est non seulement influencé par son milieu social
(classe supérieure, moyenne, inférieure et leur comportement social) mais
aussi par la publicité ainsi que par l’évolution du niveau de vie. D’où la
consommation de l’ensemble de biens supérieurs et celle de biens
inférieurs.
- limite les effets sur les consommateurs de la publicité des fabricants, par
une meilleure information sur la qualité des biens et services.
- lutter pour une meilleure sécurité ou fiabilité des produits par exemple
étude attentive des colorants et des additifs alimentaires
- Dénoncer les ententes entre les fabricants
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Section 3 : Répartition du revenu
I – Origine des revenus et la notion de revenu primaire
1° Origine des revenus
2° Notion de revenu primaire
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I – Origine des revenus et la notion de revenu primaire
- salaire
- impôt (revenu de l’administration)
- rémunération du capital, d’où la notion d’excédent brut d’exploitation qui
est redistribué en fonction des apports en capital, c’est-à-dire qu’il
rémunère le capital investi.
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La somme de tous les revenus primaires de tous les secteurs
institutionnels est égale au produit national brut (PNB), celui-ci ne
comprend pas les revenus distribués en dehors du territoire national.
Les revenus sont ici perçus en tant que rémunération des facteurs de
production. On peut distinguer deux grands types de revenu :
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Les facteurs qui déterminent le salaire
On peut distinguer :
Il se compose :
- des revenus du patrimoine foncier
- des revenus des valeurs mobilières, de placement
- des revenus de l’épargne liquide
=> logement de rapport ; d’où les revenus des immeubles (loyers). C’est
la rémunération du propriétaire d’un bien immeuble pour l’usage du bien
loué.
=> revenu du facteur terre (rente) : c’est la rémunération du propriétaire
du facteur terre qui est mis en location
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En économie, les revenus sont connus sous le terme de profit.
* Signification de la redistribution
Tous les revenus primaires ne sont pas entièrement disponibles pour leur
bénéficiaire. Ils font encore l’objet de prélèvements qui sont utilisés :
- à des fins de consommation collective
- à des fins de redistribution
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En transférant des ressources qu’elle prélève sur les revenus primaires
vers les ménages, les administrations publiques :
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collectivité locale) dans son ensemble sans être affectées à une dépense
particulière.
On peut distinguer :
- prestation en espèce : pension de vieillesse
Allocation de chômage
- prestation en nature : remboursement des frais médicaux
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Les utilisations du revenu peuvent être établies de deux manières
différentes :
- en forme de consommation
- en forme d’épargne
a) La consommation
- thésaurisation
- épargne dépôt
- épargne immobilier
- épargne mobilier
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- politique fiscale et budgétaire : Impôt directe sur le revenu …
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Philosophe et doctrine Système capitaliste Système socialiste
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La recherche du profit La satisfaction des besoins
Mobile
Ces systèmes constituent chacun un modèle idéal d’organisation économique, mais leur
fonctionnement réel a mis en évidence leur limite.
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Section 4 : Structure des marchés et formation des prix
1) Définition
a) marché
b) Prix
2) Economie
a) Signification
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développés à économie de marché » désigne les Etats-Unis, Japon, l’Union
Européenne
Remarque : aucun système économique n’est régulé que par le marché, les
économies de marché sont donc des systèmes économiques complexes où
la logique du marché est certes dominant mais où existe d’autres formes
de régulation : économie sociale, dirigeant, intervention publique.
O : nombre
de vendeur Un Quelques Grand nombre
D : nombre
(mono) (oligo) (Poly)
d’acheteur
Un Monopole Monopsone Monopsone
bilatéral contrarié
Quelques Monopole Oligopole bilatéral Oligopsone
contrarié
Grand nombre Monopole Oligopole concurrence
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Cette confrontation ne s’opère pas toutefois selon les mêmes règles, elle
dépend en grande partie de la structure des marchés, c’est-à-dire de la
force respective des demandeurs et des offreurs. C’est le nombre des
offreurs et des demandeurs qui constitue, en effet, le critère le plus
couramment utilisé pour dresser une typologie du marché. En fonction de
ce critère, le tableau de Stackelberg distingue neuf types de marché.
Le marché financier est le marché sur lequel se traite les opérations à long
terme portant sur des actions ou sur des titres de créances (à définir) La
hausse des valeurs (à définir) est une composante essentielle du marché
financier. Le marché monétaire est le marché de l’argent à consommer.
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Partie III : Concepts et instruments d’analyse économique. Les
notions relatives à l’organisation de l’activité économique
A – la notion de conjoncture
1) L’idée de conjoncture
Dans son sens plus large, la conjoncture désigne la tendance évolutive des
divers phénomènes liés les uns aux autres. L’idée de conjoncture est liée à
l’idée de prévoir.
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Le PIB
a) le PIB et la mesure de la croissance économique
b) les trois méthodes statistiques d’évaluation du PIB
- l’approche par la production
- l’approche par les emplois
- l’approche par les revenus
Le chômage
PIB
a) Le PIB et la mesure de la croissance économique
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PIB = somme des valeurs ajoutées au cours d’un service, c’est-à-dire 12
mois.
En simplifiant, il s’agit :
- de l’ensemble de ce qui a été consommé par les ménages
(consommation des ménages) et les administrations (consommation des
administrations publiques)
- des investissements des entreprises
- et de nos relations avec le reste du monde (exportation, importation),
d’où l’équation
PIB = cons + invest + exp - imp
Cn + I + X° - M
- L’approche par les revenues : C’est une approche qui part des revenus
distribués aux acteurs de l’économie en contrepartie de leur participation
à l’activité de production, d’où :
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- L’approche politique
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- d’évaluer les progrès accomplis
- de déterminer les domaines d’intervention prioritaire
- de comparer les expériences des différents pays
Chômage
1 - Chômage au sens du BIT
- sans travail
- disponible pour travailler
- à la recherche d’un travail
- Chômeurs ou sous-employés
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- aux recours, aux contrats à durer déterminée ou indéterminée au
développement de l’emploi à temps perdu
Tout cela suppose une « sous utilisation du travail disponible » qui peut
être voisine du taux de chômage. Il apparaît qu’il n’existe que des
estimations du chômage auxquels il convient d’ajouter cet indicateur
significatif qui est le nombre de sous emploi. La notion de sous emploi est
appréhendée par le BIT selon les termes suivants : « Le sous emploi
existe lorsque l’emploi d’une personne est insuffisant par rapport à des
normes déterminés ou par rapport à un autre emploi possible compte tenu
de la qualification professionnel de l’intéressé »
Le chômage peut prendre diverses formes suivant les époque et les pays :
- le chômage conjoncturel cyclique : qui est lié au ralentissement
temporaire de l’activité économique
- le chômage structurel dû à un déséquilibre profond du marché du travail
provenant des changements de longue période (supérieur ou égal à 10
ans) intervenu dans les structures démographiques, économiques,
sociales et institutionnelles (exemple : variation des taux d’activité,
évolution des qualifications requises, évolution de la localisation des
emplois, déclin de certaines branches ou régions, effets de la législation)
- chômage sectoriel touchant un secteur, une branche et qui peut être soit
conjoncturel soit structurel
- chômage technologique : type de chômage causé par des innovations
destinées à économiser du travail, d’où l’introduction de nouvelle machine
ou de nouvelle méthode de production voire même la substitution du
capital au travail (robotisation, informatisation)
- chômage technique : dû à une interruption du processus technique de
production (pane de machine, pénurie de matière première)
- chômage frictionnel : lié au temps nécessaire pour passer d’un emploi à
un autre
- chômage saisonnier : lorsque l’activité du salarié fluctue selon les
époques de l’année (agriculture, tourisme)
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- chômage déguisé : qui désigne les situations d’emploi dans lesquelles les
individus occupent des postes qui ne font pas appel à toute leur capacité
ou occupe des emplois dans lesquels leur productivité est faible voire
nulle.
On peut citer :
- les pertes d’emploi suite à des licenciements, à des départs volontaires
- l’entrée des jeunes dans la vie active
- les femmes antérieurement inactives et qui sont à la recherche d’une
activité professionnelle.
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Dans sa manifestation la plus large, le chômage est un déséquilibre entre
l’offre et la demande du travail, aussi comporte t-il de considérer les trois
points suivants :
C’est cette demande anticipée qui détermine l’offre des producteurs, c’est-
à-dire le niveau de la production et par conséquent le niveau de l’emploi.
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« taux de flexion du chômeur ». Ce taux exprimé en pourcent désigne le
rapport entre le nombre d’emploi créé et l’accroissement du nombre de
demandeurs d’emploi
- la segmentation du marché de travail : sous l’apparence unitaire du
marché de travail existe un fait des marché du travail qui demande
différents types de travailleurs, d’où la pénurie de certaines qualifications
et en même temps, il peut y avoir une forte embauche de main d’œuvre
non qualifié Cela suppose qu’il existe différents types de demandeurs
d’emploi qui selon leur profit professionnel et selon la structure des
entreprises peuvent trouver plus ou moins difficilement du travail.
- la réglementation trop lourde du travail lenteur administrative .
- Coût économique
- Coût financier
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