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Définition: un circuit économique est un ensemble intégré de flux réel (bien) et de flux monétaire
On oppose 2 définitions: *une matérielle (ou substantielle) qui va isoler une sphère particulière de la
vie , une sphère économique. C'est une sphère qui a pour objet le bien être matériel ou la
reproduction de la vie. L'économie est ici définie par un contenu, un fond particulier de certaines
activités sociales.
1: définition matérielle
La particularité de la vie sociale est de regrouper des actes, des institutions qui vont participer au
bien être matérielle , à la lutte de la pauvreté, à la satisfaction des besoins , à la reproduction de la vie.
Economie = economia (latin) = oikos (lieu de vie) -nomos (règle, loi) (grec)
Le lieu de vie est la maison , la domesticité. L'économie est la règle régulant , régissant les actes et
les institutions qui portent sur le bien être matériel dans les lieux de la vie.
Chez les grecs, l'économie est domestique; aujourd'hui elle est politique car le lieu de vie pertinent
s'est étendu de la maison (Aristote) à la cité.
L'économie est justifiée par la vie, la survie, le besoin matériel, la reproduction sociale et individuelle.
a: la production
Les membres de la société façonnent les produits de la nature, aux besoins humains.
b: la distribution
Il vient procurer à un individu les produits particuliers qu'il souhaite obtenir, en échange de ce qu'il
avait initialement reçu.
d: la consommation
Ces rapports généraux entre les 4 documents donnent une structure générale = le sphère
économique.
2: définition formelle
Ici c'est une forme de l'esprit: l'économicité (attitude de l'économe). Ce qui compte est la façon dont
l'économe use de ces ressources au mieux et non de la quantité qu'il utilise. Il doit tirer de sa
dépense, la satisfaction maximale. Wicksell: l'économie veut le plus par le moins.
L'économe se livre à un calcul pour aboutir au choix le meilleur; celui qui économise les moyens. Cela
donne naissance à un choix rationnel = choix économique.
Le comportement économique se justifie par une confrontation entre des besoins illimités et des
ressources limitées (rare).
Avec cette définition formelle, il n'y a d'économie justifiée que si la rareté contraint leurs besoins.
Il est plus pertinent de voir la relation entre rareté et abondance, de façon relative; il y a rareté quand
les ressources ne suffisent pas pour couvrir les besoins et il y a abondance quand les ressources
suffisent à couvrir les besoins. Un comportement d'économicité ne vient que si les ressources ne sont
pas suffisantes = rareté
Pour lui le comportement humains prend la forme d'un choix économique à 3 conditions:
Si on a des moyens rares, on a des alternatives mais pas de fins hiérarchisées, on ne peut pas
choisir.
Si les fins sont hiérarchisées et les moyens suffisants alors il n'y a pas de problèmes économiques.
Si les 3 conditions ne sont pas réunies alors toutes actions d'affectation d'un moyens rare à une
certaine fin, implique la non-affectation de ce moyen à une autre fin.
Robbins trouve donc l'unité, sujet de la science économique: cette forme comportementale
particulière, de la disposition rationnelle des moyens rares.
Robbins: "L'économie est la science qui étudie le comportement humain en tant que relation entre
les fins et les moyens rares à usages alternatifs"
1ère définition: une conception classificatoire qui consiste à considérer l'ensemble des conduites
humaines, on distingue un genre particulier de ces comportements et on y voit un sujet d'économie,
les autres genres de conduite sont non économiques.
2ème définition: *un aspect particulier du comportement humain. On s'intéresse à la forme que
prend le comportement humain face à la rareté.
Tout ce qui touche à l'économie du temps de travail, dans son entier, a l'appellation "économie";
travail = production; donc l'économie du temps de travail, c'est essayé de produire autant.
Jusqu'à présent dans les 2 définitions, les 4 flux, on a cherché à définir l'économie politique comme
étant le savoir, porté sur le phénomène économique (substantiel ou formel). Pour essayer d'échapper
à cette alternative, on a essayé de définir directement la science économique comme discours
particulier au sein de toutes les sciences humaines, sociales.
Il peut apparaître que la science économique présente une spécificité forte. La plupart des concepts
de l'économie politique, sont en fait des grandeurs et apparaissent comme des valeurs quantifiables.
On parle d'offre et de demande de prix sur un marché; tout cela a une forme quantitative. On pouvait
essayer d'identifier le discours économique comme étant un discours qui porte ses grandeurs,
l'analyse économique sera identifiée comme discours social quantitatif. Ce discours (moderne) va
pouvoir se développer soit dans un cadre qualitatif qui sera le marché, soit dans un autre qui sera le
circuit.
Le marché est l'objet de la connaissance économique, l'économie vise pour l'essentiel à expliquer la
formation des prix, ils se forment sur la base de offres (vendeurs) et des demandes (acheteurs).
Circuit: l'économie se donne pour but d'expliquer les flux qui relient différentes catégories d'acteurs,
chacun ayant une fonction propre.
On va partir des comportements individuels sur les différents marchés (offres et demandes), on
explique la formation du prix. Le social est 2nd, dérivé de cette approche économique.
Le collectif, le social prime, il est possible d'en parler sans se référer à l'individuel, même à l'origine
On parle des conditions globales de fonction et de reproduction de l'économie. La distinction entre ces
2 représentations méthodologiques traverse toutes les sciences sociales.
Définition: la notion de circuit repose sur la définition d'unité (agent) qui seront les pôles du circuit; il
faut définir les unités entre lesquelles les flux vont circuler, puis les opérations, les actes qui ont relié
sur un pôles, les unités.
Définition: on dira que l'on a affaire à un stock si on a la valeur du variable à un instant donné.
on dira que l'on a un flux si on a la variation d'une variable sur une certaine durée.
stock flux
le stock de capital à la date T est de 2 machines:
KT= 2 machines
KT+1= 3 machines
on peut en conclure que le capital a été accumulé de T à T+1, donc c'est un investissement (T+1- T)
I= 1 machine
Pat T= 10Frs
Pour les unités, on va simplifier en ne s'occupant que d'une économie avec 2 unités: le groupe des
entreprises (production) considéré comme une grande entreprise; et le groupe des ménages
(consommation) ensemble de personnes vivants sous le même toit = un grand ménage.
Le passage d'une économie réelle à une économie monétaire présente 2 conséquences importantes:
les flux réels vont être évalués en monnaie (plus en quantité physique)
1: facteur de production
3: valeur totale des revenus payés des entreprises aux ménages, en contre partie de l'apport de
facteurs de
production. Dépense nationale (DN)
RN = DN.
PN, RN, DN : se sont des agrégats, des grandeurs économiques agrégées (add), elles viennent
caractériser notre économie globale, nationale. Se sont des grandeurs macro-économiques.
Une remarque s'impose : ces 3 agrégats ne sont foncièrement pas des grandeurs différentes :
PN = RN = DN
Ces grandeurs représentent le même flux circulaire mais 3 points de vue différents (produit, revenu,
dépense)
Chaque point de vue consiste à identifier notre flux circulaire au moment du temps de la production,
de la constitution du revenu, de la dépense.
Les flux 1 et 3 sont liés car il représente l'achat - vente. J'achète du travail, en échange je verse un
revenu.
Les flux 3 et 4 sont liés car il représente l'achat - vente. Le blé est vendu, le ménage le payant.
C : le circuit économique
Dans les 2 circuits précédents, on néglige les opérations de capital. Le capital est toutes les
opérations qui forment le bien de production, la formation de ces biens exigent des opérations
d'épargne et d'investissement.
Epargne
Dans les 2 premiers circuits, on a supposé que tout le revenu était consommé
RN = C (A et B) C = consommation
Le complément du revenu est affecté à l'épargne. Mais celle-ci apparaît comme une renonciation à la
consommation.
Investissement
Dans les 2 premiers circuits, on a supposé que la production et la dépense ne portaient que sur les
biens de consommation.
PN = C (A et B)
DN = C (A et B)
Cela est réducteur car la dépense nationale a 2 affectations : la consommation et l'investissement
DN = C+I
La dépense : c'est l'achat de bien de consommation (la satisfaction des besoins) et de biens de
production (le fait des entreprises qui vont former des biens capitaux en économisant une partie de la
production)
PN = C+I
E=I
RN = DN = PN
E=I
Définition : biens de consommation = les biens qui permettent de satisfaire directement les
besoins de consommation. On peut dire quelque fois biens directs ou biens finals. Ces biens sont
produits par les entreprises et achetés par les ménages.
biens de production = se sont les biens qui permettent de produire d'autres biens. Biens
indirects ou biens intermédiaires. Ces biens sont produits par les entreprises et achetés par d'autres
entreprises.
Quand on achète une machine, c'est pour en remplacer une usée ou obsolète. L'investissement est
l'amortissement de l'usure.
DN = C+I
Ménage entreprise
On a ici supposé que tout le profit était redistribué aux ménages (actionnaires), cette hypothèse ne va
pas de soit car en général le profit est d'une part redistribué aux actionnaires et une autre partie est
réinvestie (utilisée pour financer les investissements). Ce profit correspond à l'autofinancement.
L'autofinancement est une épargne des entreprises directement utilisée au financement des
investissements.
l'épargne peut-être placée en bourse, sur le marché des capitaux, en bourse au fond
prêtable, l'épargne prend la forme d'un achat de titre (souscription de titre).
le financement externe direct : vente de titre, la rencontre entre les ménages et les entreprises se
fait directement sur le marché des capitaux.
Le financement externe indirect : plus de marché des capitaux. Il s'agit de l'intermédiaire bancaire
par les crédits, donc sans autofinancement.
thésaurisé I
(financement interne)
Une banque n'a pas toujours l'argent prêté en crédit. On a une création monétaire ex nihilo, c'est en
quelque sorte l'opération inverse de la thésaurisation donc une injection. Le phénomène de la
thésaurisation est lié à l'investissement, il faut la financer.
1 : le facteur du travail
Qu'est-ce que produire : c'est ce procurer des biens, des services : des produits qui ne sont pas
spontanément mis à notre disposition par la nature. Cette production est d'abords et avant tout
l'œuvre du travail humain, donc le travail est le premier facteur producteur (condition nécessaire).
Mais la seule présence de travail ne suffit pas pour attester l'existence d'une activité productive, quand
un écolier fait ses devoirs, il y a travail, mais il n`y a pas production. La décision (de ne pas produire)
est liée à la structure socio-économique dans laquelle nous vivons car nos sociétés sont qualifiées de
sociétés marchandes et capitalistes.
Sociétés marchandes : dans nos sociétés, les produits apparaissent comme des marchandises.
Sociétés capitalistes : c'est une société dans laquelle il y a un rapport salarial (employeur/employé),
l'un fourni sa force de travail et le capital est à l'employeur.
Dans une société marchande, il y a des travailleurs indépendants (artisan, profession libérale). Un
travailleur indépendant produit dans la mesure où il apporte, au marché, les fruits de son activité
productive. L'artisan reçoit une sanction du marché, en proposant son produit il a une idée de la vente
et du prix ; à la fin du marché, il peut avoir vendu la quantité au prix prévu comme ne pas avoir tout
vendu ou à un autre prix. C'est l'évaluation sociale de leur activité, cette évaluation a une forme
quantitative.
Dans une société capitaliste, le salarié produit dans la mesure où son travail est exercé sous
l'autorité d'un employeur. Ce dernier dirige le travail de l'employé, il a vendu au marché les produits du
travail ; avec les recettes il faudra qu'il verse des salaires à ses employés. Dans nos sociétés, seul le
travail donne lieu à paiement (recette/ salaire) donc est considéré comme production.
Une production est reconnue sociale, quand elle donne lieu à une valorisation marchande
(évaluation marchande), corrélative le travail produit, et est reconnue comme tel si celui-ci va donner
une rémunération directe = travail indépendant ou à une rémunération indirecte = travail salarié.
Au sein de la marchandise, ce qui prend le pas, prime, c'est ce que l'on appelle la valeur d'échange
de cette marchandise, ce qui correspond au prix de marché du produit en question. Cette valeur
d'échange semble primer sur la valeur d'usage. La valeur d'usage, c'est la capacité pour cette
marchandise à satisfaire des besoins humains, une marchandise est produite plus en valeur
d'échange que en valeur d'usage. Il est faux de dire que l'on produit et que cela satisfait des besoins.
Dans une société marchande et capitaliste, la production a comme finalité le profit obtenu après la
sanction marchande = évaluation sociale des activités des travailleurs indépendants.
Un travailleur gratuit ou bénévole, domestique même, s'il est utile individuellement ou socialement,
n'est pas considéré comme productif. Tout travailleur est productif même s'il produit des choses
inutiles ou nuisibles. Ces règles ne sont pas naturelles mais sociales, historiques ; des règles de notre
système économique à la fois marchand et capitaliste.
2 : le facteur de capital
A lui seul le travailleur a une capacité limitée, pour augmenter l'efficacité du travailleur, l'homme a
besoin d'outils, de moyens de production, donc de capitaux. Le capital est ce qui permet d'augmenter
notamment la production. Le capital peut avoir différents sens. On peut en isoler 3 :
le capital financier : argent placé, on vise un stock, un patrimoine, une richesse pouvant être
mobilisée, propriété d'une maison, de titre
le capital comptable : apport de fond qui permet la création d'une société (apport initial pour la
création d'une entreprise)
Dans tous les cas, on parle de capital. Autour de quoi faut-il saisir cette communauté de sens capital.
Dans tous les cas le capital engendre un plus. Le capital est une valeur qui se valorise, le capital
rapporte.
1er cas : la valeur se valorise dans la mesure ou l'efficacité du travailleur est améliorée
2ème cas : sous forme d'action : ce capital peut être augmenté par les dividendes
3ème cas : originaire d'une entreprise, profits non distribués, accumulation de capitaux et instabilité du
capital qui permet à l'entreprise de s'accroître.
Au sens technique, le capital est inséparable de l'activité travail, si l'homme se sépare de l'animalité,
c'est dans la mesure où il est fabriquant.
Ce qui est spécifique de l'humanité c'est le fait de fabriquer, il fabrique avec leur muscle mais aussi
avec leur tête, cette force mentale permet d'augmenter l'efficacité du travailleur physique, conception
réalisation, utilisation d'outils. Le capital technique peu à peu accumule, depuis 2 siècle, le nombre et
l'efficacité de ces instruments. La technique s'est développée de façon prodigieuse. Cette
accumulation du capital est devenu le moteur décisif de la croissance (du profit).
La durée du travail a baissée et ce n'est certainement pas le seul travail employé qui a permit cette
augmentation de travail employé, l'utilisation et l'accumulation de capitaux a permis cette
augmentation de la production.
En 2 siècles en France, les historiens ont évalué l'évolution de la consommation d'énergie non
humaine à usage productif (ex la force des animaux, bois pour le feu …). L'ordre de grandeur aurait
été multiplié par 250.
Avec le travail et le capital on obtient une production sur un territoire comme la France, la production
est évaluée par le PIB.
Le PIB est un indicateur synthétique (car la production d'ensemble du territoire) évalue sur le
territoire la production sur une année. Cet élément est considéré comme un élément de base pertinent
pour décrire et analyser l'économie d'un territoire.
2 : pour autant le PIB n'est pas la somme de toutes les productions en valeur. On aurait pu
penser que le PIB serait donné comme somme P1 x Q1 (production)
(prix 1 multiplié par quantité 1 + prix 2 multiplié par quantité 2) = somme CA
Cela est faux, c'est différent, c'est la somme de toutes les productions vendues en valeur .
Si jamais on faisait cela, se serait une erreur. En appliquant cela on compterai plusieurs fois le produit.
On ne va pas ajouter les chiffres d'affaires (production en valeur) mais ajouter la valeur propre à l'unité
par chaque producteur.
On va dire que le PIB est la somme des valeurs ajoutées (VA). On la définie comme étant l'écart :
chiffre d'affaire (CA) et consommation intermédiaire (Ci)
PIB = somme VA
* l'habitation dont les ménages sont propriétaires, l'artifice est que l'on suppose que les ménages
propriétaires se paient un loyer fictif.
4 : PNB = PIB + R des facteurs en provenance de l'extérieur - R des facteurs versé à l'extérieur.
le PIB marchand.
La somme des VA marchand = PIB marchand
Avant 1974, ce PIB marchand s'appelait production intérieur brut ; en 74 une réforme des systèmes
nationaux de comptabilité nationale, pour une uniformisation au niveau européen entre les différents
systèmes de comptabilité nationale, pour permettre plus facilement des comparaisons et se mettre en
conformité avec une intégration de plus en plus forte des différentes économies européennes. Il a été
retenu par une convention de prendre en compte, dans l'évaluation du flux de richesses sur une
année, c'est à dire le PIB marchand, certaines activités de travail monétaire, même si ce travail ne
donnait pas lieu à une production marchande : ex : la police, les professeurs… ; ils perçoivent des
salaires.
Dans un système capitaliste, c'est moins son utilité que sa valorisation marchande, on va considérer
que le PIB = PIB marchand + PIB non marchand
PIB marchand : il faut une vente, c'est par la VA que l'on va mesurer l'apport productif.
PIB non marchand : service non vendu qui est maintenant mesuré par les coûts en facteur, en travail :
salaires versés aux personnels.
1er point : de revenu primaire brut (des ménages) au revenu disponible brut (des ménages)
Le PIB marchand et non marchand, on peut le calculer, en partie, mais à partir d'une logique
nationale : PNB.
Partant du PIB, on ajoute les revenus de facteurs perçus en provenance du reste du monde et on
enlève les revenus des facteurs qui ont versé au reste du monde, on arrive au PNB.
PNB = RNB
Ce revenu national brut (RNB) se partage en 3 :
75% correspond au revenu primaire brut (RPB)
25% : le profit non redistribué : RPB des entreprises , Epargne
prélèvement primaire
RPB des ménages : ses éléments : les salaires nets, les bénéfices, les revenus de la propriétés, les
revenus liés au logement, les retraites, l'origine des revenus primaires, il y a une 1ère catégorie de RP
que l'on pourrait qualifier de revenu du travail ou d'activité, les revenus qui rémunèrent des agents, qui
ont fournis leur force de travail, sont les salariés et travailleurs indépendants.
Ce revenu primaire va être corrigé par une redistribution des revenus, la répartition initiale est
modifiée par toute une série de transfert qui sont des prélèvements ou des prestations, quand on aura
vu tout cela on pourra passer du RPB au RDB (revenu disponible brut).
L'Etat est un agent essentiel de la redistribution. Ceci étant, cet Etat a déjà agit en amont de cette
répartition 2ndaire, de cette distribution, en effet l'Etat est intervenu dans la distribution primaire des
revenus dans sa politique économique conjoncturelle, la politique économique menée par l'Etat
influence (politique des revenus extérieur), la distribution primaire du revenu.
Il a déjà été en cause dans la redistribution par son activité réglementaire : fixer le salaire minimum est
un acte de l'activité publique.
Modalité de passage du RDB au RPB :
RDB des ménages : il faut partir du RPB de ces mêmes ménages + le revenu de transfert (prestations
sociales) - les prélèvements (2 sortes : impôts directs sur le revenu et le patrimoine et les cotisations
sociales)
RDB = RPB + R de transfert - prélèvements en 1995 , en milliards de francs
5365 = 5683 + 1978 - 546-1750
RDB par habitants = 92 000 frs
Définition générale de RDB: on peut le définir comme étant en fait la possibilité maximum de
consommation, si l'on exclu le recours ou la mobilisation au patrimoine des ménages et s'ils utilisent le
flux de revenu de la période en question.
Si ce RD est B, c'est parce qu'au niveau des 5365 milliards en 1995, les sommes consacrées en fait à
l'amortissement du capital n'ont pas encore été déduites.
D'une période à une autre les machines s'usent et se rendent obsolète, il faut donc consacrer une
partie des ressources au stock fixe (amortissement).
Cette affaire de capitaux fixes n'a de sens que pour les ménages qui sont producteurs = les
entreprises individuelles.
En 1995 cet amortissement du capital s'élevait à 237 milliards de frs, on peut en déduire le RD net
des ménages.
RDB - amortissement = 5128 milliards francs
Si on veut avoir une vision véritablement complète des RD des ménages, il nous faut encore un
élément particulier: les services collectifs gratuits ou quasi- gratuits, consommés par les ménages
(dépenses publiques qui permettent d'assurer les services publiques).
On définie l'indicateur de revenu élargie des ménages, ce revenu est le RDB + la prise en compte de
tout ces services collectifs consommés par les ménages mis à disposition des ménages par
l'administration
R élargi = RDB + Conso de serv. Pub.
Selon l'INSEE pour passer du RDB à R élargi, il faut ajouter entre 10 et 15% du RDB. C'est à dire que
si on évalue le RDB à 100, le revenu élargi des ménages en prenant en compte la conso de services
collectifs on passe à 115- 120.
RPB des ménages : salaire, bénef, revenu des entrepreneurs = 75% du RNB
RP des entreprises : qu'elle se verse à elle-même = investissement
Le ou les prélèvement(s): 2 éléments (cotisation sociale, impôt à la production)
De l'impôt à la production : on inclut dedans les aides de l'Etat qui sont inférieures aux impôts
De l'impôt sur la production nette vers la subvention.
Le système productif va avoir des prestations à reverser aux ménages et le financement des
dépenses pub.
De 1962 à 1995, la part (%) des prélèvements dans le RDB est passée de 23% à 43%. De façon
concomitante la part des revenus de transfert dans le RDB est passée de 21% à 37%.
Les objectifs de la redistribution, elle implique l'action volontaire de l'Etat, cette intervention
volontaire dérive de la volonté d'arriver à certain résultats.
On pourrait distinguer des objectifs économiques et des objectifs socio- politiques
Les économiques : on pourrait évoquer que c'est de permettre la production de biens ou de services
économiques qui sont donc des biens collectifs ou des services publics. Agir via la redistribution c'est
pour les pouvoirs pub, un moyen de politique économique, agir sur le revenu peut-être une levée
d'actions sur la croissance
Les socio- politiques : on pourrait dire que de façon générale, ils se résument à la volonté de
maintenir la cohésion sociale. On pourrait en distinguer 2 éléments :*s'il y a redistribution c'est que
grâce à elle on peut satisfaire à des besoins collectifs, assurance et couverture des fonctions
régaliennes de l'Etat.
* la redistribution peut viser à satisfaire les besoins individuels des plus
défavorisés, elle ne vise pas à assurer une vie civique convenable, mais plutôt de lutter contre
l'inégalité sociale.
Les processus
L'acteur principal de cette redistribution est l'Etat, par exemple : la sécurité sociale y participe
également, toute une série d'institution publique ou parapublique qui participe à cette redistribution.
Les modalités de ces processus, ils sont redistribués entre ces organismes publics et parapublics,
cette redistribution est diverse.
Il y en a 4 : #entre les biens portants et les malades (santé)
#entre les actifs occupés et les actifs inoccupés
#entre les actifs occupés et les retraités
#entre les ménages sans enfants et ceux avec
1 : augmentation à taux constants : quelque soit le niveau de revenu la part prélevée est la même ex :
CSG
2 : augmentation à taux croissant, plus le revenu est élevé, plus la part est élevée , ex :IRPP (impôt
sur le revenu)
3 : la part du revenu acquitté est plus faible quand le revenu augmente, ex : TVA
Remarque, l'effet redistributif est d'autant plus fort que les prélèvements progressifs sont marqués.
Les prestations : 2 choses : au niveau des prestations, il y a le motif de perception de prestations : les
retraites, la famille, la santé, le chômage. Ces phénomènes sont tous complexes, en tout cas
l'évolution propre de ces phénomènes a des conséquences évidentes et mécaniques sur la masse
des prestations, les pouvoirs publics sont amenés à réagir par rapport à l'évolution de ces
phénomènes.
L'effet redistributif est d'autant plus marqué que le versement des prestations est bien destiné aux plus
défavorisés.
Au niveau des prestations : 2 logiques d'attribution qui seront dans les faits combinées mais en
pratique on peut les séparer : 1 : logique d'assurance, ou bismarkienne : sous son autorité avait été
mise en place une sorte de système social qui était une logique d'assurance : pour bénéficier d'une
prestation, il faut au préalable avoir cotisé antérieurement, ex : les retraites.
2 : logique d'assistance : Beveridge est un britannique selon lequel pour bénéficier d'une
prestation, il n'est pas nécessaire d'avoir cotisé préalablement, en effet le bénéfice de la prestation est
fondé sur un droit reconnu. Il s'inscrit dans une logique de besoin reconnu, ex : le RMI..
En 1995, les prestations totales correspondaient à 29% du PIB (en 1949, 12%).
Au niveau des prélèvements obligatoires : pression fiscale + pression sociale, on est en dessous de
40% du PIB.
Au niveau des prélèvements obligatoires : 65% cotisations sociales (tendance à la baisse)
35% d'impôt (tendance à la hausse)
au niveau de la structure sur 100% des prestations sociales en 1995 : 51frs correspondaient à la
vieillesse ; 27,5 à la santé ; 13 à la famille ; 8.5 au chômage.
Evaluation qualitative :
1- le système redistributif est une usine brassant beaucoup d'argent tant au niveau prélèvements
qu'au niveau prestations. Mais le résultat de cette redistribution est faible, l'effet global du système de
redistribution est limité. On ne pourrait l'évoquer que dans le cas français car de nombreux
prélèvements sont en fait peu progressifs voir dégressifs, comme le poids lourd de la TVA, de l'impôt
sur le revenu.
On a un système de plafond qui fait que ces prélèvements sous forme de cotisations sociales sont
peu augmentés :c'est un point négatif.
Analyse structurelle:
Pour les catégories privilégiées économiquement (cadre supérieure, profession libérale ou
indépendante), leur revenu primaire est supérieur au revenu disponible.
Pour les inactifs (retraités), le revenu disponible est supérieur au revenu primaire.
Sans nier que le système redistributif connaît des dysfonctionnements, l'évaluation du système d'un
point de vue trop macro-économique, n'est sans doute pas pertinente. Au delà de la question de
l'efficacité de ce système redistributif, sa raison est le sujet de débats politiques et théoriques; d'un
côté les libéraux et de l'autre les interventionnistes.
Les libéraux ont l'idée que pour l'essentiel l'Etat doit se cantonner à son rôle traditionnel qui est la
couverture de ses fonctions régaliennes (armée, police...) on pose un œil critique sur ce système qui
ne fonctionne pas toujours très bien, produit des effets pervers, on arrive à l'assistanat de la société et
l'esprit d'entreprise est trop adoucit et pas encouragé.
Les interventionnistes pensent que l'Etat doit couvrir ses fonctions régaliennes et a des missions
sociales, socio-économiques et au-delà de l'Etat gendarme, il faut encourager l'Etat providence, en
vue de maintenir le lien social, de faire vivre la citoyenneté et d'améliorer le service pub.
Nous retrouverons ce débat en terme de politique économique chez les libéraux: s'ils sont pour un
rôle de l'Etat limité, ils pensent que le marché s'autorégule, il peut trouver son équilibre, l'intervention
de l'Etat dans le jeu économique est au mieux inutile au pire néfaste. Il faut laisser faire le marché.
Les interventionnistes sont plus keynésiens car le marché est peut-être performant pour allouer les
ressources mais en tout cas le marché ne parvient pas de lui-même à réaliser le niveau de plein
emploi. De ce fait l'Etat doit intervenir par une politique budgétaire adaptée.
R dispo C
E
En 1989, pour 100frs de R dispo: 80% C et 20% E (macro -éco)
R = C+E
1: consommation
Définition de la comptabilité nationale: la consommation est l'acte d'utiliser un bien ou un service à des
fins individuelles ou collectives, distinction entre consommation finale et consommation intermédiaire.
Elle est finale quand les ménages disposent des biens en les utilisants en vu de la satisfaction d'un
besoin humain, ce qui implique soit la destruction immédiate soit l'usure progressive du bien. Lors de
l'acte de consommation c'est une sortie définitive du produit consommé. Le produit disparaît, il ne
servira plus à la production.
La consommation est intermédiaire quand elle n'est qu'un moment dans le cycle de production. On a
non pas une destruction mais une transformation dans le cadre de la production. Elle est incorporée
dans le produit émergeant.
On considère en comptabilité nationale, que si une personne achète de la farine, de la levure pour
faire son pain et l'autoconsommer, la levure sera la consommation finale car le pain n'est pas vendu.
Le critère marchand est important. Le produit final doit être vendu.
Il faut voir qu'il peut y avoir satisfaction des besoins sans dépenses monétaires, que la consommation
finale des ménages ne répond pas seulement à des fonctions économiques matérielles, cette
consommation finale des ménages remplie aussi des fonctions sociales et symboliques : on vise le fait
que c'est en consommant que l'on acquière le statut social de consommateur. Les choix de
consommation des ménages ne répond pas strictement à des préférences, des goûts établis dans un
rapport direct des individus aux biens. En effet les choix de consommation répondent largement à une
logique sociale, c'est une logique de démonstration, d'appartenance ou de référence à un groupe
social particulier.
Dans le cadre de cette explication sociologique, il y a comme une pression sociale qui peut-être
générale ou plus particulière sur les choix de consommations. Il y a comme une influence sociale ou
de la société sur les choix individuels.
Les phénomènes de mode vestimentaire ne sont pas spontanés, les goût de chacun se forment sous
influences sociales, et ne sont pas individuels.
Les classements possibles des biens et services de consommation en fonction de certains critères qui
feront des catégories:
1er critère: les biens durables et les biens non durables.
Les biens durables: usage répété dans le temps jusqu'à usure totale du bien.
Les biens non durables: destruction immédiate et irréversible du bien, usage unique.
De façon conventionnelle en comptabilité nationale, on considérera seulement que l'achat et le gros
entretien du logement sont considérés comme des biens durables d'investissement des ménages.
2: l'épargne
A: définition de l'épargne
On appelle épargne la part du revenu disponible qui n'est pas consacrée à la consommation
immédiate: définition générale.
On peut expliquer cette définition de 5 façons:
a: le sens commun, l'épargne est entendue comme une activité de mise en réserve, la
thésaurisation si la mise en réserve consiste en ce que l'on appelle le bas de laine, l'épargne
réservée.
b: l'épargne est la constitution d'un capital, patrimoine, fortune peu à peu accumulée, épargne
créatrice.
R = C+E (3 flux)
Pat t+ R = C+ Pat+ E
Pat t+ R = Pat (t+1)
c: en quelque sorte c'est la condition de cette accumulation du patrimoine.. Pour accumuler, il ne
faut pas avoir consommé tout son revenu: comportement d'abstinence.
L'épargne est la renonciation à la consommation.
L'accent sur cette dimension d'effort va servir dans le cadre de certaines théories à justifier le fait que
l'épargne est rémunérée. C'est donc dans cette perspective que les épargnants capitalistes vont
toucher un intérêt, en contre partie de sacrifices consentis. On retrouve la conception classique de
l'intérêt et pour celle-ci l'intérêt vient rémunérer la renonciation à la consommation.
d: conception keynésienne: l'épargne est l'excès du revenu sur les demandes de consommation,
pour Keynes, cette épargne est un résidu, pas un choix délibéré, ce n'est pas un acte volontaire
d'abstinence des ménages. Pourtant du revenu, le choix du ménage sera de déterminer le niveau.
Cette épargne on peut en faire 2 choses: soit la consommer sous forme liquide (porte monnaie,
compte courant); soit la placer sous la forme d'un emprunt à long terme ou d'achat de titres. Cette
somme n'est plus mobilisable, il faudra négocier pour la récupérer. Placer l'épargne c'est renoncer à la
liquidité. Le taux d'intérêt est une renonciation à la liquidité chez Keynes:, et à la consommation chez
les classiques.
Définition extensive (vu plus haut) qui visait à rassembler les différentes formes.
Au niveau de l'épargne, il y a 3 grandes catégories de formes:
* directement utilisée par l'agent qui l'a faite = investissement direct
* l'épargne dégagée est inemployée, elle sort du circuit = thésaurisation
* l'épargne dégagée par un agent est employée pour autrui = placement; prêt
c'est une réserve de valeurs mobilisables à tout instant, comme un pouvoir d'achat.
* un besoin de protection : mettre de l'argent de côté pour faire face à certains risques (accident,
chômage..)
* épargner peut répondre au désir de constitution ou d'accroissement d'un patrimoine, cette
constitution de patrimoine présente différents avantages dans la mesure où en posséder un permet
d'éviter des dépenses ( un propriétaire ne paie pas de loyer), en outre la propriété d'un patrimoine
permet d'obtenir un revenu supplémentaire (mettre à bail).
Les sommes épargnées par les ménages peuvent être affectées à différents emplois, on peut
essayer de qualifier chacun de ces emplois par leurs caractéristiques en terme de liquidité,
sécurité, rentabilité, ex : si on a du liquide (billets, compte courant) cet emploi de l'épargne a
les caractéristiques suivantes :
*liquidités fortes (mobilisable tout le temps)
*rentabilité réelle
Dans les années 1980, il y a eu un mouvement d'innovation financière (produit financier nouveau), il a
remis en cause cette difficulté d `association (ex 2 ci-dessus), en particulier les SICAV monétaires (un
portefeuille) qui associaient une liquidité et n'excluaient pas une rentabilité.
C'est un investissement brut, une catégorie particulière de l'emploi de l'épargne. Si on dit FBCF et
FNCF (nette) c'est que son épargne vise d'une part à renouveler l'équipement des entreprises en
question ou à l'accroître.
Cette utilisation d'épargne des ménages c'est à proprement parler l'épargne qui est investie dans
l'entreprise, autofinancement des entrepreneurs individuels.
2 : remboursement des prêts, épargne contractuelle. Certains biens sont achetés par les
ménages (notamment immobilière) en vue de l'augmentation d'un patrimoine.
Souvent pour les biens en question, le coût est supérieur au montant épargné au moment de l'achat.
Dans ce cas, les ménages qui veulent acquérir le bien vont emprunter le complément entre l'épargne
déjà accumulée et le coût du bien en question.
Emprunter le complément veut dire que les ménages s'engagent à constituer dans l'avenir une
épargne qui sera suffisante pour assurer le remboursement du prêt et le paiement des intérêts :
épargne contractuelle, engagée dans un contrat.
En comptabilité nationale le remboursement de prêts de ce type est considéré comme une épargne
des ménages.
TRANSITION : l'épargne peut être envisagée du point de vue des décisions individuelles des
ménages, on peut aussi appréhender cette épargne de façon macro-économique. C'est à ce niveau
d'épargne qu'est saisie le plus nettement la fonction économique importante et l'essentiel dans ce type
d'économie qui est dévolu à une épargne, l'épargne a pour fonction essentielle le financement des
investissements qui permettent le maintien et même l'accroissement de la capacité de production
nationale. L'économie sociale se définie comme la somme des épargnes individuelles. La logique des
épargnes individuelles ou collectives ne se recoupe pas nécessairement. La thésaurisation : du point
de vue d'un ménage particulier peut-être un emploi avantageux de l'épargne (pour avoir de l'argent
immédiatement disponible).
La thésaurisation au niveau global, est quelque chose d'inutile voir néfaste car l'épargne thésaurisée
ne participe pas au financement de l'investissement = emploi social non productif.
La productivité (Yité) du travail a notoirement augmenté de 1780 à 1980. La productivité du travail est
la production par unité de travail (moyenne du travail).
Yité = in put / out put = Y° / quantité de facteur travail
La Yité du travail a doublé : traduction : * avec la même quantité de travail
on peut produire 2 fois plus
*on peut produire la même Y° avec 2 fois moins de temps
2 facettes à l'I :
1 : I est un achat/ vente de biens d'I ou de Y°, les biens de Y° sont offerts par certaines Ent et
demandés par d'autre Ent. L'I ne concerne que les Ent. Comme l'achat/ vente de biens de Y° fait parti
de la demande global au même titre que la consommation (C°) et les exportations.
I, C°, Export = I global
Dans un circuit fermé, l'I est la demande de bien Y° et la C° est la demande de bien de C°. Si la
politique de stimulation de l'activité économique et la relance de l'I peut se faire.
2 : I touche aussi à l'offre (O). I est acquis comme un bien de Y° qui permet en fait de développer
les capacités de Y°, c'est en investissant aujourd'hui que je peux demander l'augmentation de l'O de
biens.
L'I recule les limites de la Y°, si à une date je n'investis pas, demain je ne pourrait pas augmenter la
Y°.
L'I présente la spécificité de s'appliquer à la fois sur la demande (D) et sur l'O.
L'I peut apparaître comme une condition et comme une conséquence de la Y°.
Conséquences :I est utilisé pour des biens produits.
Condition car il faut I pour augmenter la Y°
Schéma mécanique trop beau pour être réel. Ce schéma met en évidence l'effet boule de neige de l'I,
en théorie éco on l'appelle effet multiplicateur de l'I sur l'activité.
Si les pouvoirs publics on ce schéma en tête, ils peuvent vouloir relancer l'activité en période morose,
en stimulant les projet d'I.
Ce raisonnement est trop mécanique et la politique éco peut être entravée par des obstacles, des
fuites.
1ère fuite :l'épargne est thésaurisée si les salaires distribués par les chefs d'Ent donnent lieu a des
hausses de C°, mais si les hausses de salaires sont captées par l'épargne (E) , cela ne relance pas la
demande de biens de C°.
2ème fuite :les importations, si nos producteurs souhaitent investir et s'en vont en Allemagne, il y
aura importation, donc le schéma ne marche pas. Importation = fuite de commande.
importer = exporter les effets multiplicateurs.
Remarque : si les économies sont ouvertes et internationalisées, la politique économique de relance
traditionnelle n'est plus viable mais les politiques de relance internationales peuvent permettre une
relance car les fuites France-Allemagne sont compensées par celles de Allemagne-France.
Ce type d'I correspond à l'amortissement (C° de capital fixe). L'I net peut correspondre à 2
types de situations :
b : la nouvelle machine vient s'ajouter aux anciennes dans l'idée de produire plus, I
d'extension, de capacité. Accroît les chaîne de la Y°
c : la nouvelle machine vise à produire mieux. Notamment dans la situation où un chef d'Ent
juge le coût salarial trop élevé, il peut substituer le capital au travail : même Y° avec moins de
travailleurs et plus de machines, I de Yité, de rationalisation de la Y° .
Remarques : l'I de capacité et de Yité répondent à des logiques très différentes. Les Ent feront un I de
capacité quand elles constateront une augmentation de la demande réelle ou annoncée. Ce type d'I
est favorable à l'emploi car dans le cas de l'I de capacité, il va falloir des travailleurs pour ces
machines.
Dans le cas de I de Yité, l'effet pour l'emploi peut-être opposé, cette situation peut venir à l'idée du
chef d'Ent, si le coût salarial est supérieur au coût des machines, les logiques de (b) et (c) ainsi que
les conséquences sont différentes.
Ces 3 distinctions ont un sens analytique que l'on ne retrouve pas telle quelle dans la société, elles
peuvent se mélanger. Ces logiques sont analytiques, distinguées, mais pas exclusives.
3 : la décision d'I
Cette décision est essentielle et délicate . au niveau micro-éco, ces décisions sont stratégiques, au
niveau macro-éco, cet I par rapport à l'équilibre éco est essentiel.
Un chef d'Ent se demande si oui ou non investir, il va considérer 2 ensembles d'éléments : ceux qui
touchent à sa capacité à I et ceux qui touchent à sa volonté, son désir.
a : la volonté
In fine ce qu'elle vise c'est augmenter son profit. Si les Ent I c'est qu'elle attendent une augmentation
des profits à l'issus, cet objectif ultime correspond à des objectifs intermédiaires (peut répondre à une
demande réelle ou anticipée) si les facteurs capital et travail sont au plein régime, une augmentation
de la Y° est permise en les utilisants plus.
Le chef d'Ent I s'il est déjà dans une situation de plein emploi des facteurs alors l'augmentation de Y°
peut être permise en employant de façon plus intense les facteurs déjà existants, un chef d'Ent I si on
est déjà dans une situation de plein emploi des facteurs, le but de l'I peut répondre à des impératifs
commerciaux du type conserver ou accroître sa part de marché.
Le but de l'I peut-être de répondre à la volonté de réduire des coûts, en augmentants la marge de
profit, ex : si on baisse le niveau de prix, on augmente les parts de marché. Le but peut être quantitatif
pour améliorer le produit, le but de l'I sera toujours de conserver ou d'accroître le profit.
b : la capacité
* l'autofinancement , elle utilise son épargne ; quand une Ent s'autofinance ça ne lui coûte rien. Pas
de coût direct mais un coût d'opportunité, une évaluation indirecte via l'idée de manque à gagner.
L'Ent qui dégage son épargne peut s'autofinancer ou placer son épargne. Souvent l'autofinancement
ne suffit pas, il faut utiliser des capitaux extérieurs
* offre des titres souscrits par des ménages ou d'autres Ent. On fait une augmentation de capital qui
est une façon d'augmenter le financement. Coût direct = si des agents éco achètent les titres, c'est
dans l'idée d'en retirer une rémunération .
* sollicitation d'un crédit bancaire. Ce n'est plus à la bourse ou au marché des capitaux, mais à sa
banque, un crédit avec intérêts : coût direct
Quand l'investisseur potentiel s'interroge sur ces capacités à I, il va envisager ces 3 possibilités en les
combinants
De même qu'elle sera la structure de financement (entre les 3 sources) qui sera adoptée ?
La réponse est dans la définition : I c'est dépenser aujourd'hui en espérant faire des recettes demain.
Dans le cas de l'acquisition d'une machine, on paye aujourd'hui avec la certitude, I = dépense
certaine. S'il achète une machine c'est parce qu'il espère augmenter sa Y°, augmenter ses ventes et
finalement ses profits.
Si la dépense est assurée, les recettes de demain sont incertaines.
Si la question d'I est stratégique c'est parce qu'en fait cette question est irréversible c'est à dire que
les dépenses d'aujourd'hui seront faites , et si je m'aperçoit que je ne fais pas les recettes, je ne
pourrai pas revenir sur mon investissement . Décision irréversible et sans connaître le résultat final.
On a coutume de rendre compte de la décision d'I en la ramenant à une comparaison entre un taux de
rentabilité anticipée et le taux d'intérêt. L'idée : le taux d'intérêt que je devrai payer soit aux acheteurs
de mes obligation, soit à la banque : coût. Mais le coût de l'I pour l'essentiel est le taux d'intérêt. Le
taux de profit anticipé : I va ramener des flux de revenus, je ramène tous ces flux à aujourd'hui : le
taux de profit anticipé.
Je vais investir si je le décide, si le taux de profit anticipé : efficacité marginale du capital (Keynes) est
supérieur au taux d'I si le taux de profit que j'attend est supérieur au taux de remboursement, il me
restera un profit donc on I.
Si j'envisage 3 projet d'I, pour l'un le taux de profit anticipé est supérieur au taux d'intérêt donc le
projet n'est pas rentable.
Pour les deux autres, soit je fais les 2 car je dois faire un profit net, soit je vais choisir celui des 2 qui
me permet d'obtenir le profit le plus grand, je vais choisir le projet qui me ramènera le plus de profit,
ramener la décision d'I à cette comparaison est-il pertinent ou non ?
Pertinent quand ça rend compte de façon raisonnée ou raisonnable des décisions d'I et en même
temps ne l'est pas quand ces décision d'I sont sans doute les plus difficiles à expliquer car cette
décision repose sur des anticipations qui ne sont pas certaines.
Le fait de faire ces anticipations explique pourquoi il est difficile de rendre compte du choix, en outre la
décision d'I est sans doute une des décisions économiques pour laquelle la psychologie du décideur
apporte le plus, je fais référence à 2 choses : son attitude vis à vis du risque timorée ou audacieuse.
Cela dépend du tempérament du chef d'Ent. La psychologie des décideurs fait aussi référence à la
façon dont chacun évolue, le climat des affaires : confiance dans l'Etat et dans la situation actuelle,
mais aussi vis à vis de l'évolution de l'économie. Quand on en prend en compte les éléments
psychologiques, ceux qui touchent à la confiance, on comprend que même si la règle de calcul
proposée ici à une part de pertinence, la décision d'I n'est pas entièrement inscrite dans cette règle de
calcul. Il y a toute une psychologie qui entre également en compte, les conséquences que ça a par
rapport à la politique économique.
Les responsables de politique éco, si on teste la règle de calcul que les investisseurs adoptent,
peuvent avoir l'idée d'augmenter le volume macro-économique de cet I en jouant sur ce calcul au
niveau de l'efficacité marginale du capital (emc) est impossible, est quelque chose qui dépend des
chefs d'Ent et cette évolution est pratiquée aussi par les chefs d'Ent. Par contre le taux d'intérêt est
une variable sur laquelle les pouvoirs publics peuvent agir. Si le taux d'intérêt baisse (politique
monétaire menée par les autorités) conséquences : emc supérieur au taux d'intérêt si on I, ex : le taux
d'intérêt à 8%, projet d'I dont emc = 7.5%
Emc< taux d'intérêt donc le projet n'est pas retenu, si le taux d'intérêt tombe à 5%, l'emc > taux
d'intérêt.
Les pouvoirs publics qui veulent relancer l'I n'ont pas que le taux d'intérêt pour cela, en effet ils ont en
outre en liaison avec la baisse du taux d'intérêt, intérêt a instaurer ou a affermir la confiance dans
l'avenir. Plus la situation d'ensemble de l'économie apparaîtra pour les agents comme une situation
stable, florissante et plus ils s'engagent dans des projet d'I.
La réussite ou l'échec d'une politique éco par la relance de l'I ne dépend pas seulement de la
pertinence objective des mesures qui sont prises mais aussi de la façon dont la politique éco est
ressentie par les décideurs.
Son intérêt est de proposer une systématisation de nature comptable de tout les actes
économiques, de toutes les opérations éco mentionnés jusqu'à présent .
La comptabilité nationale (le système élargi de comptabilité nationale), regroupe, classe les différents
centres élémentaires de décision en unités institutionnelles.
Une unité institutionnelle est définie par 2 éléments :elle doit poser une comptabilité complète
Elle doit être autonome, indépendante quand aux décisions qu'elle prend dans
l'exercice de sa fonction principale.
En comptabilité nationale, on regroupe les unités institutionnelles, elles sont classées en 7 secteurs
institutionnels, elles sont regroupées à partir d'un comportement analogue caractérisé par deux
éléments : une fonction principale et une des ressources principales.
Il y aura une correspondance entre les secteurs institutionnels et les fonctions éco déjà rencontrées.
4ème administrations publiques produire des services non marchands versements obligatoires
collectivités locales destinés à la collectivité, d'effectuer effectués par tous les
territoriales et sécurité soc des opérations autres secteurs
institutionnels aux adm
publiques
5ème les adm privées, partie produire des services non marchands contributions effectués
pol, syndicat, asso destinés, réservés à certains groupes par des Men,
culturelles (loi 1901) de Men volontairement
S'ils n'ont pas de prix, ils ont un coût, la convention a été tenue de mesurer l'apport productif de ces
administrations, par les coûts directs engendrer par la Y° de services non marchands.
Le PIB et particulièrement le PIB marchand est mesuré par la somme des VA. C'est à dire pour
mesurer la Y° on ne prend pas en compte le CA (la valeur et les biens et services produits et puis
vendus), mais on prend en compte la VA à chaque stade de Y°, donc la différence entre CA et les C°
intermédiaires.
Quand on calcule le PIB avec la comptabilité nationale, le PIB est égale à la somme des VA + TVA +
ddd (droit de douanes), tout les droits et taxes touchants les importations.
On obtient un PIB qui est l'agrégat jugé représentatif pour évaluer la richesse crée sur une année.
Quand on dit que la croissance est de 2%, la croissance est celle du PIB. Ce PIB est aussi utilisé pour
faire des prévisions à court terme ou moyen terme dans le cadre de la planification.
La C° finale des services non marchands : les sommes perçues par les administrations publiques
servaient
1 : à faire des transferts (subventions pour les entreprises, les ménages)
2 : pour financer des services : ex : la défense nationale profite aux ménages ou à l'intégralité des
vecteurs institutionnels ?
L'I en 1ere approche est constitué par l'ensemble des biens non consommés, en comptabilité
nationale on dégage 3 catégories d'I : *les amortissements
*I net : création d'équipements supérieurs
*Variation des stocks : les stocks peuvent être définies comme les produits conservés
dans les Ent productrices ou utilisatrices, ainsi que chez les négociants en vue de leur utilisation ou de
leur vente futur.
Ces stocks représentent une C° différée de certains biens mais on ne peut pas ranger les stocks sous
la C°. La C° est l'acquisition immédiate, il semble donc légitime de prendre en compte les stocks dans
l'I, ce n'est pas le niveau absolu des stocks qui est pris en compte mais son évolution sur l'année.
Si on passe de 2 à 3 unités, la variation des stocks est = 1 donc on rajoute 1 à l'I.
Si la variation est négative, elle se retranche de l'I.
L'I est fait par les différents secteurs institutionnels. Les différents types d'I sont faits par 4 principales
catégories d'agents :
1 : SQS (société) en achetant des machines et des bâtiments.
2 : les institutions de crédit et d'assurance, I quand elles achètent des biens nécessaires à leurs
exercices (bâtiments et machines). Le gros entretien de ces biens nécessaires fait partie de l'I.
3 : les administrations publiques ou privées (surtout publiques). Quand l'Etat achète puis
entretien des biens et des services nécessaires à l'accomplissement de tâches collectives nationales,
on considère que l'Etat I (infrastructure nationale).
4 : les Men (cas particuliers des entrepreneurs individuels) I comme tout autres Ent ; les Men
dans leur intégralité I quand ils achètent et entretiennent des logements.
Dans l'équation macro-éco : ressources = emploi, les importations et les exportations donc le reste du
monde est pris en compte et on raisonne en éco ouverte. La comptabilité nationale est soumise à
l'exigence de connaître + ou - la réalité. La réalité des éco est l'éco ouverte : il faut prendre en compte
les échanges internationaux.
B : opérations de répartition
De façon générale, nos opérations de répartition correspondent d'une part à la répartition primaire de
la VA (VA nourrit le salaire et le profit), mais elle touche aussi à la répartition 2daire en flux et en
stock. L'ensemble des opérations de répartition sont (a) et (b).
a : transferts courants
Ils constituent l'élément essentiel de ces opérations de répartition, ils montrent la distribution et la
redistribution de la VA entre tous les secteurs. A l'issus apparaît le revenu disponible de chacun de
nos secteurs. Au sein de toutes ces opérations, il y a 2 sous-catégories :
1 : les opérations de répartition directement liées au processus de Y° sont la rémunération, les
impôts ... Toutes ses opérations sont faites par les administrations publiques voir par les institutions
communautaires européennes, à toutes les unités résidentes.
2 : les autres droits à la répartition des revenus constitués par les revenus de la propriété et de l'Ent
(intérêts, dividendes liées aux actions, fermage, métayage), les opérations d'assurance dommage.
b : transferts en capital
Les opérations de répartition du patrimoine sont constituées par des transferts en capital.
2 sous-catégories : les aides à l'I
les impôts sur le capital perçu lors des mutations à titre gratuit (héritage)
c : synthèse
Dans leur ensemble, nos opérations de répartition permettent de décrire d'une part la distribution des
revenus tirés de la Y° : la répartition primaire des revenus, et d'autre part la redistribution : répartition
secondaire qui fait intervenir le système redistributif (administrations publiques).
Les impôts perçus par l'Etat et les collectivités locales, font l'objet d'un financement des infrastructures
publiques aussi l'objet d'une redistribution aux Ent (subventions); pour les Ent en difficultés ou les Ent
de pointe qui ont besoin d'être aidés ; aux Men par des aides aux Ent donne lieu à des redistributions
sous forme de prestations sociales.
Il y a des opérations entre la France et le reste du monde. Il n'y a pas que les administrations
publiques entre les Men et les Ent, mais aussi les institutions de crédit qui participent aux opérations
de répartition des revenus en versant les intérêts des uns, en percevant les intérêts des autres.
A l'issu de ces opérations de répartition, certaines unités éco vont disposer de ressources qui
dépassent, excèdent leur besoins ; ces unités dégagent une capacité de financement, principalement
les Men. Pour d'autres secteurs, les ressources sont inférieures aux besoins, les unités dégagent un
besoin de financement : se sont les Ent.
Pour les administrations publiques tout peut arriver. Pour chacun des secteurs après les opérations de
biens et services et après les opérations de répartition, on a soit une capacité de financement, soit un
besoin.
EBE
Revenu
emplois ressources
-Revenu de la - EBE
propriété et des - Revenu de la RBD : revenu brut disponible
Ent (versé) propriété et des
- Impôt sur le Ent (perçu)
Bénéfice et le
Patrimoine
RBD
Utilisation du revenu
emplois ressources
C° RBD E : épargne brut
Compte de capital
emplois ressources solde du compte de capital
- FBCF -E Pour les Men : l'E excède l'I, le solde sera à droite comme
- variation - transfert en d'habitude et sera une capacité de financement. Pour les
de stock capital Ent : l'I excède l'E donc il y a un besoin de financement
- transfert en et le solde sera à gauche.
capital
compte financier
emplois ressources il met en évidence les modalités par les quelles un besoins de
financement est satisfait et où une capacité de financement est
utilisé. Les opérations en question : flux net de dettes (besoins)
flux net de créance (capacité), on retrouvera les emprunts …
Y° = 1500 (CA)
on a 400 de salaire tiré des ressources
les dividendes sont une partie des 300(5)
450a représente ce que les Men pourraient dépenser
RDB = E brute; 100-0 = 100 car il n'y a pas de C° finale pour les Ent.
Ce TES permet de saisir l'interdépendance des branches, se faisant le TES révèle les techniques de
Y° utilisées sur une année. Avec celui-ci on voit comment la Y° de l'agriculture est utilisée par
l'agriculture, l'industrie, et par le secteur tertiaire, en révélant les coefficients de Y° qui nous disent par
ex: combien l'industrie achète de produit agricole. On obtient donc une matrice, qui donne une idée de
structure de Y°. Le TES est aussi utilisé pour la Politique éco: politique conjoncturelle d'une éco à
moyen terme (planification).
Le TOF s'inscrit complètement dans la logique du TEE. Ces TOF regroupent les comptes financiers
de tous les secteurs institutionnels et du reste du monde. Le principe d'exposition: on retrace sur une
ligne l'équilibre entre les flux nets de dettes et les flux nets de créance de tous les secteurs au titre
des secteurs donnés (même principe que l'élaboration du TEE).
flux nets de créances (FNC) opérations financières flux nets de dettes (FND)
...
devises
dépôts non monétaires
actions/ obligations
L'idée générale est que toutes les opérations doivent avoir: FNC = FND.
B: les agrégats
a: construction
Nous venons d'évoquer les tableaux synthétiques et en particulier le TEE, les commentaires
montraient que par des totalisations en colonnes ou en lignes, on peut faire apparaître des grandeurs
globales, macro-éco, agrégées: des agrégats. Se sont des grandeurs qui peuvent être associées
directement à des opérations (ex: C° fin) et à des soldes comptables (ex: EBE)
Il y a 3 principaux agrégats:
1: le plus important est celui qui évalue la valeur de la Y° permettant un emploi final, c'est en fait le
PIB. *ce PIB peut être définie à partir de la demande finale dans une optique de dépense. Il
apparaît comme étant la somme des emplois finaux en retranchant les importations (M):
PIB = Emp fin - M
Emp fin = C° fin + I (FBCF + variation de stock + exportation (X)) = I
*ce PIB peut se retrouver dans les VA par les différentes branches dans une optique de produits:
PIB = somme VA + TVA + ddd ddd= droit de douane
ceci est la première définition du PIB.
* ce PIB peut ce définir à partir des revenus distribués (voir le compte d'exploitation) dans une
optique de revenus. PIB = somme sal + impôt net lié à la Y° + EBE
(- les subventions) (profit)
Ce PIB donne lieu à des revenus.
Ces 3 (*) représentent les temps constitutifs de notre circuit.
2: Le revenu brut disponible (RBD), le revenu national brut disponible (RNDB) calculé au prix du marché.
RNBD = PIB + R courant (reçu du reste du monde - versé au reste du monde)
RNBD =(environ) PIB
3: dépense intérieure brute (DIB) a l'avantage de recenser tout les emplois des Ent, Men et
administrations y compris les emplois en biens et services acquis à l'étranger (si c'est supérieur à ce
que l'on a vendu au monde).
DIB = PIB + M + X
si M = X on a DIB = PIB
Ces 3 agrégats permettent de voir la richesse crée, l'évolution de l'éco sur une année.
2ème avantage: les agrégats, en particulier la comptabilité nationale, donnent à voir un schéma de
l'activité de l'ensemble des agents éco. En présentant ce schéma général et les agrégats en
particuliers, cela procure des informations rigoureuses et harmonisées, ces informations ne servent
pas seulement à des économistes, mais elles constituent un élément indispensable pour la conduite
de la politique éco.
Cette comptabilité nationale donne une représentation dont le niveau est tout à fait pertinent pour
l'activité éco. Les informations proposées par la comptabilité nationale ne sont pas trop près des
réalités, on n'a pas une description micro-éco qui serait trop exhaustive, trop lourde pour pouvoir
mener la politique éco, le niveau n'est donc pas trop bas, mais pas trop haut non plus.
On a une optique macro-éco qui pourrait être sectorielle, on vise la sectorisation entre les différents
secteurs institutionnels. A propos du tableau entrée et sortie: il y a la possibilité de ventiler en grandes
branches les secteurs tertiaire, secondaire et primaire... L'information proposée n'est ni trop, ni trop
peu , mais directement utilisable par les responsables de la politique éco.
Idée générale: même si la comptabilité nationale a été perfectionnée, il reste qu'elle n'épuise pas toute
la réalité éco. En particulier l'agrégat le plus utilisé est le PIB ou le PNB, utilisé pour mesurer
l'augmentation de la richesse c'est à dire le bien-être produit sur une année.
Il rencontre des limites de 2 types:
1: tient à l'adoption d'un système de prix pour le calcul de cet agrégat.
Rappel: le PIB = somme VA, c'est à dire CA - C°i CA = prix par quantité
L'utilisation de ce système de prix pose un 1er problème; le 2nd problème est le fait que ce PIB ou
PNB ne peut pas être considéré comme une mesure du bien-être car il oublie des options
importantes.
2nd problème: dans l'évolution éco les goûts sont modifiés et les produits aussi et donc un problème
se pose pour comparer sur 2 années les mêmes produits car des produits disparaissent et des
produits se créent, s'il y a une évolution marquante à cet égards la comparaison même à prix constant
perd de son sens.
En comptabilité nationale on fait tous les calculs, c'est à dire que pour chaque année on calcule le PIB
au prix courant mais on a aussi des séries (courtes ou longues), on calcul le PIB et les autres
agrégats, en prenant des années de bases passées.
2: une mesure insuffisante du bien-être. Le PIB n'est pas seulement utilisé pour décrire une éco
nationale, mais aussi pour des comparaisons internationales.
Ce PNB doit être utilisé avec précaution car il ne mesure pas exactement le gain éco net, pourquoi
pas ? Cette richesse crée est obtenue à partir de l'usure du capital existant, on passe des indicateurs
bruts aux indicateurs nets. Pour prendre en compte la C° du capital (usure du capital existant), il est
plus pertinent de raisonner non pas en terme de PNB mais en terme de PNN (net) prenant en compte
l'amortissement.
L'idée est qu'il y a des éléments qui ne sont pas comptabilisés alors même qu'ils augmentent l'utilité
globale.
ex1: ce que l'on appelle les services gratuits de l'éco domestiques: bricolage à la maison, travail
domestique, éducation des enfants.
Ces activités se font dans le cadre d'un ménage, elles participent souvent à l'augmentation de la
richesse nationale, mais elles ne sont pas comptabilisées car elle ne donne pas lieu à un échange
marchand.
ex: si on veut un petit meuble: on va l'acheter donc augmentation du PIB, si on le fait avec des
planches récupérées cela ne compte pas dans le PIB, pourtant c'est le même meuble à l'arrivé.
2ème élément très important: les inconvénients des nuisances des sociétés industrielles. ces
inconvénients ne figurent pas dans le tableau de la comptabilité nationale, pourtant elle y figure
comme un flux négatif.
Sont visés ici les problèmes de pollution. La Y° amène un bien-être et des nuisances, celles-ci ne sont
prises en comptes dans la comptabilité nationale, cet élément est supplémentaire ce qui fait que l'on
peut difficilement considérer que le PNB représente parfaitement l'augmentation du bien-être sur une
année.
Donc le PNB ou PIB si on le prend net reflète assez mal le surcroît d'activité , l'augmentation du bien-
être sur une année. En particulier pour obtenir un indicateur plus fiable et plus à même de représenter
l'accroissement du bien-être, il faudrait prendre en compte les nuisances, le problème de
l'amortissement et les services gratuits.
On touche une limites objective de la comptabilité nationale qui est le problème suivant: l'éco en
générale et la comptabilité nationale en particulier est une question de quantité, de grandeur, on est
dans le quantitatif mais aussi dans la qualitatif. Le bien-être n'est pas seulement matériel (C° au jour le
jour) c'est aussi ce qui touche à la qualité de la vie en tant que qualitatif, ce qui est très difficile à
cerner.
Conclusion sur ce point: si la comptabilité nationale ne peut pas fournir une mesure satisfaisante de
l'évolution du bien-être sur un an, c'est que la question du bien-être ne se réduit pas simplement à des
variables économiques quantitatives, ce sont aussi des dimensions plus qualitatives que la
comptabilité nationale en particulier et l'éco en général a bien du mal à prendre en compte.
Alors pour essayer de limiter ces inconvénients en comptabilité nationale, on va essayer de
développer des comptabilités plus spécifiques: les comptes satellites (sur la santé, la recherche) et on
a essayer de développer une comptabilité spécifiquement sociale pour aboutir à la construction
d'indicateur qui pourrait mieux saisir des besoins sociaux, collectifs qu'elle soit qualitative et leur
satisfaction ou non satisfaction au fur et à mesure de l'évolution éco.
Adams Smith reconnaît à l'Etat le devoir d'intervenir notamment pour les infrastructures publiques au
sens le plus large du terme. Pour l'essentiel l'Etat libéral doit s'occuper de sa mission régalienne mais
ne pas intervenir en matière éco, dans le jeu du marché car pour les libéraux, le marché est
spontanément en ordre, une situation ordonnée, souhaitable qui est celle qui dérive du marché. Dans
ces conséquences, il n'y a pas à y toucher, au mieux se serait inutile au pire nuisible.
Les libéraux disent qu'en matière de Politique éco, il faut juste le jeu de la concurrence mais il ne faut
pas être activiste, en matière de politique budgétaire ou monétaire on fait pire que mieux.
Keynes: l'Etat doit intervenir pour corriger le marché et l'aider, le suppléer pour arriver notamment au
plein emploi des ressources. L'Etat keynésien est plus qu'un état libéral, il est le régulateur supplétif
du marché. Quand on dit que l'intervention de l'Etat chez Keynes va au delà d'une conception libérale,
en même temps elle est en dessous d'une conception marxiste.
Les marxistes sont partisans d'un Etat fort, l'Etat ne doit pas compléter le marché en matière éco,
mais doit le remplacer, le détruire.
La conception keynésienne est intermédiaire, c'est plus qu'un état libéral et moins qu'un état totalitaire.
L'Etat keynésien ne prend pas la forme d'un plan impératif, ne doit pas organiser l'éco de façon
centralisée, mais juste compléter le marché.
Cette conception médiane dérive directement de l'idée de Keynes du marché, un système qui réalise
la vocation des ressources mais qui n'assure pas un plein emploi des ressources. Keynes apparaît
comme un pragmatique, très attaché au système des libertés en générale et en particulier aux libertés
éco. L'initiative privé, Keynes ne veut pas le découragement, il le reconnaît, le loue d'une part c'est la
liberté individuelle, d'autre part il est efficace en éco. Il se trouve que ce système de liberté ne suffit
pas pour assurer le plein emploi des ressources et dans cette circonstance, l'Etat doit intervenir pour
palier au défaillement, aux insuffisances du marché.
Suivant la conception du marché et les conséquences sur le rôle de l'Etat dans l'éco , les politiques
éco Keynésiennes sont souvent pratiquées par des gouvernements qui se réclament soit de la sociale
démocratie (à gauche mais à droite des marxistes) soit des gens du centre droite, qui se réclame d'un
libéralisme tempéré, ou des gens qui tout en étant marqués à droite ont une certaine tradition
interventionniste ce qui est le cas de la famille gaulliste, tout cela est en partie de la doctrine.
La théorie keynésienne: la politique éco découle d'une vision générale et d'une théorie éco tout à fait
particulière. Cette théorie keynésienne qui aboutit à des recommandations de politiques éco conçoit
l'éco comme un circuit. Dans la théorie keynésienne, l'éco est pensée comme un circuit monétaire, un
ensemble intégré de flux réels et monétaires. La conception alternative (2nde partie du cour) est la
conception plus libérale qui voit l'éco non comme un circuit monétaire, mais comme un ensemble de
marché. Ce qui est mis en avant est l'idée de l'échange généralisé de marchandises.
Son oeuvre théorique repose sur 2 ouvrages "the treatise on money" 1930 et "la théorie générale de
l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie" en 1936. Il fait partie de ces auteurs (Ricardo, Marx) qui ont
proposé une théorie avec l'idée que cette théorie éco devait aboutir à une action de politique éco.
Avec un auteur comme Keynes, l'oeuvre théorique est un détour d'abstraction pour comprendre puis
pour agir.
Le principal débat de politique éco dans lequel Keynes est intervenu, est la question du chômage
massif. En 1930 une grande crise donne un chômage très important. Si la théorie keynésienne a un
intérêt en elle-même, il faut voir qu'elle est d'abords et avant tout née, et peut renaître, dans une
période de chômage massif.
L'objet essentiel de la théorie keynésienne est le sous emploi, le chômage Quand Keynes écrit en
1920-30 la théorie éco ce qui domine dans les mentalités et les gouvernements, est une théorie
libérale qui ne peut pas faire place au phénomène de chômage massif, plus précisément la théorie
classique est une théorie pour laquelle tout chômage est volontaire mais il faut commencer par partir
d'une théorie dans laquelle le chômage massif aura sa place.
Si la théorie éco a pour objet le sous emploi, c'est parce que in fine, en voulant saisir ce qu'est le sous
emploi, la théorie a pour objectif final de proposer une politique éco adaptée à la réduction du
chômage. Keynes était en quelque sorte un pragmatique raisonné, quelqu'un qui ne faisait pas une
théorie pour en faire mais qui considère que la théorie n'est pas inutile.
1: le circuit classique
On fait ici allusion au circuit de la fin de la 1ère section du 1er chapitre
Rappel de 3 conceptions essentielles: le produit (P), le revenu (R), la dépense (D)
Cette Y° est permise par l'emploi de facteurs de Y°
Production = P, travail = N ou L, capital = K
Le R est essentiellement un R salarial (W) et d'autre part le R est versé au propriétaire des moyens de
P, c'est à dire le profit (µ), la D est dépensé en biens de C° et en biens de P (en biens d'équipement,
d'I)
Lecture de ce circuit:
Au départ dans la vision spontanée, il y a la P, la circulation commence avec elle (1er pôle = produit),
s'il n'y a pas de P donc pas de R donc pas de D de ce R.
On part de P, on va vers le 2nd pôle: le R. La rémunération des facteurs de P est en effet en grande
partie l'effort productif fourni par les facteurs.
Du point de vu des Ent, les R sont des coûts de P. Du point de vu des Men, les R sont des R
primaires.
C'est un 2nd pôle car qu'est ce qu'un R sinon un droit à valoir sur la P. En comptabilité nationale, le
PIB (la somme des VA) est la valeur crée (dérivée de la P) qui donne lieu à une distribution sous
forme de salaire et de µ. Le µ, en comptabilité nationale, est un excédent brut d'exploitation.
Ces R on les dépense donc le 3ème pôle = D. Les R peuvent être dépensés directement ou
indirectement: si directement on est dans la configuration de la C° (fréquemment), la partie non
dépensé de ce R est l'épargne (E) mais épargner est mettre à disposition pour autrui d'un R. Autrui va
dépenser ce R. Un Men E en souscrivant un titre d'une Ent, ce titre est utilisé pour acheté des biens
de production (indirectement). Le R est dépensé soit en biens de C° soit en I.
La dépense est le pôle qui boucle le circuit car dépenser les R c'est avoir prise sur la P dont on est
parti initialement. On peut résumer cela par: PN = RN = DN
ex: le PIB, si on ignore l'Etat, donne lieu au paiement d'un salaire et a une distribution de µ. Si le PIB
est de 100, il peut donné 60 de salaire et 40 de µ, les salariés vont consommer 50 des 60 et épargner
10. Ceux qui touche un µ, ils en consomment 25 (sur 40) et en épargne 15. La C° totale est de 75 et
l'E de 25.
PN/ PIB = RN = DN
= W+µ =C+E
100 = 60 + 40 = C + I
C° = 50 + 25 = 75
E = 10 + 15 = 25 E = I
Il se passe globalement dans le circuit que si le produit a une valeur de (x) frs, cela va générer une
distribution de R à hauteur de (x) frs.
Ces (x) frs de R vont permettre l'achat du produit initial pour (x) frs.
La P va engendrer un R équivalent, qui va engendrer une D équivalente, l'offre macro-éco crée sa
propre demande, l'offre globale crée sa demande globale via les R distribués et dépensés. En théorie
éco, on parle de la loi de Say ou loi des débouchés.
Dans ces circonstances, il n'y aura pas de crises de surproduction, toute la P crée un R équivalent qui
crée des dépenses, toute la P sera absorbée par le mouvement qu'elle a elle-même engendré. Cette
loi est quelque chose d'essentielle à la théorie des classiques, un point que Keynes va remettre en
cause en proposant d'abandonner cette loi au profit d'un autre principe éminemment Keynésien: le
principe de la D effective.
Conclusion: 1: cette loi n'est pas évidente car il y a des tas de fuites possible, ex: la thésaurisation si
jamais une partie des R reste dans la poche de ceux qui l'on touché, ces R ne vont pas donner lieu à
une dépense et le circuit ne sera pas bouclé, une partie de la P ne trouvera pas acquéreur.
La théorie classique qui met plutôt la monnaie de côté est une théorie dans laquelle la loi de Say
prévôt car s'il n'y a pas de monnaie, il n'y a de thésaurisation. Alors que chez Keynes la monnaie aura
un rôle essentiel et la loi de Say tombera.
2: un problème logique: dans le cas des salaires, ils sont distribués pendant le processus de P
donc avant la vente alors cela ne pose aucun problème, bien que en fait ce fait là implique que les Ent
aient suffisamment de ressources pour avancer l'argent. Mais le point le plus délicate est les µ ne
sont réalisés et distribués qu'après la vente et après la dépense. Les µ sont donc un résultat, une
conséquence de la dépense. Le schéma (on va de la P au R et le µ est dépensé) dit que les µ sont
une cause de dépense, donc les µ sont à la fois cause et conséquence (condition et résultats).
Le problème logique à propos du µ est en fait un problème général dans la mesure ou de façon
générale, se sont les D des uns qui forme le R des autres, ex: si un salarié a un R sous forme de
salaire, c'est bien qu'un chef d'Ent a dépensé. A ce titre les D précède les R, en même temps ce que
l'on dépense est un R.
Entre D et R: les D semble précéder et suivre le R suivant le point de vue. Il y a une contradiction
dans ce circuit qui parait parfait. Ce paradoxe est levé par le circuit Keynésien.
2: le circuit keynésien
a: l'objet
Ce que Keynes cherchait a représenter c'est une éco monétaire de P.
Eco monétaire de P veut dire une éco dans laquelle une monnaie sera d'emblée présente et à ce titre
le monétaire s'oppose au réel, ce n'est pas une éco réelle dans laquelle on a un flux constant. C'est
aussi une éco de P qui s'oppose à l'échange, la P est primordiale comme la monnaie chez Keynes.
Parler de Keynes sans la monnaie et la P, ça n'a pas de sens. L'éco monétaire de P de Keynes
s'oppose à une éco réelle d'échange, c'est à dire une éco dans laquelle l'objet essentiel est l'échange;
et non la P; une éco dans laquelle se seraient les biens qui l'emporteraient.
Cette idée d'éco réelle d'échange tirerait plus vers une représentation de l'éco en terme de marché
plutôt que dans le cadre du circuit que nous évoquons.
Cette éco keynésienne est initiée, mise en mouvement par les décisions d'une catégorie d'agents
particuliers, les entrepreneurs (rôle essentiel dans la mise en route du circuit). Ces décisions sont
celles d'I, de P d'embaucher, elles sont fondées sur des anticipations, c'est donc une image, une
représentation de demain qui fonde les décisions d'aujourd'hui. Le futur tel qu'il est présent dans la
pensée de Keynes est difficile à connaître, c'est "incertitude radicale".
Ces décisions sont concrétisées, grâce à la monnaie, en particulier dans l'univers keynésien, la P doit
être financer avant que les recettes rentrent. On a dans notre circuit keynésien un temps du circuit
irréversible et fléché. Cette temporalité qui rythme le développement du circuit met en évidence une
hiérarchisation entre les types d'acteurs qui vont de pair avec les fonctions éco.
Les salariés sont soumis aux décisions d'embauche des Ent (la salarié < l'entrepreneur). Le
financement des projet des Ent est conditionnés aux décisions des banques qui accordent ou non le
crédit (Ent < banque). On a à la fois une temporalité et une hiérarchisation
Banque Ent Salarié (catégorie d'acteur)
Financement P R (catégorie de financement)
Les décisions se prennent en 1er à droite vers la gauche.
b: monnaie et circuit
Un problème: ) l'origine de la monnaie avec laquelle les Ent vont rémunérer les facteurs de P°, la
réponse dans le cadre du circuit Keynésiens: cette monnaie est crée ex nihilo (à partir de rien), la
monnaie est crée par la banque en contre partie des crédits accordés aux Ent.
Pour un crédit il y a une croyance, accordé un crédit est croire en la possibilité antérieure de la somme
prêtée. Ce circuit est monétaire, ce qui l'ouvre est la décision des banques qui ratifie ou non la
demande de l'Ent. L'Ent propose (je veux un crédit..) et la banque dispose.
Réponse à la monnaie: quand des crédits sont accordés cela va de pair avec la création de la
monnaie, la mise à disposition des Ent qui va verser (par ex) un salaire au Men. Cette monnaie quand
elle est crée ne vaut que son pouvoir d'achat à venir, elle vaut la P° qu'elle permettra de réaliser, et ce
scénario de l'ouverture du circuit keynésien est décisif.
Tout part des anticipations des Ent, sur cette base, les Ent ont des projets de P°, ces projets sont
financés ou non par les banques en accordant ou non le crédit donc les projets des Ent sont réalisés
ou non. A partir de là tout le circuit se déroule: le circuit effectif de P), les R...
Sur cette base là, on a plusieurs futur possible, 3 scénario possibles correspondants à différents types
de conjonctures:
1: scénario de croissance saine, il faut aussi que les anticipations et les décisions qui en
découlent soient largements suivie par les banques (accord de crédit), on aura donc un
développement de l'activité qui pourrait entraîner une baisse de chômage.
2: scénario de dépression éco, elle pourrait avoir 2 origines, a: les anticipations sont pessimistes,
donc la baisse d'activité pointe. b: les décisions des banques sont strictes, cela
limitera l'exécution des projets. Dans ce cas baisse d'activité et reprise du chômage. Si le problème
vient de ratifications trop strictes, sous la liquidité des banques.
3: scénario de la surchauffe: les anticipations des Ent sont trop optimistes ou les banques trop
laxistes. On risque d'arriver à des Ent en faillite ou en difficulté, ce qui pourrait amener l'inflation qui
pourrait aller avec une sur liquidité, trop de monnaie veut dire qu'une partie n'a pas de contre partie
réelle.
c: le circuit keynésien simplifié
Le circuit a pour pôle 3 catégories d'agents: les banques, les Ent et les Men. Les banques financent,
les Ent produisent et I, les Men travaillent et consomment. La monnaie part des banques vers les Ent
(flux de financement, net), il part de la fonction de financement vers la fonction de P°. Les Ent vont
rémunérer le travail et être à l'origine d'un flux vers les Men (W) le salaire (donne lieu à de
l'autofinancement). Les Men vont utiliser leur R pour C (flux vers les Ent) et épargné (flux vers les
banques).
Même si cette représentation est simple, une chose apparaît qui vient contredire la thèse classique
(vu plus haut) et l'idée commune: idée que si les Ent ont des problèmes de financement c'est parce
que l'épargne n'est pas assez importante. Dans ce circuit keynésien, c'est le contraire, car si les Ent
ont des problèmes de financement c'est à cause de l'épargne, si elle est nulle, il ne peut y avoir de
financement.
On est plus dans une vision commune ou classique, le problème de financement viendrait d'une
épargne trop abondante. Si F (flux de financement) est définie comme le flux net de financement, c'est
tous les salaires versés moins la C°, c'est donc l'épargne des Men. Si l'E est grande, plus le flux que
l'Ent doit rembourser à la banque est important.
L'endettement des Ent sont des crédits non remboursés ou la différence entre les prêts et les
remboursements.
F = W - C = Sm
Dans ce schéma ce n'est pas parce que les Men épargnent que les Ent peuvent se financer, au
contraire c'est parce que les Men ne consomme pas assez que les Ent sont durablement endettés.
Dans ce schéma, l'I est bouclé parce que c'est une dépense et une recette des Ent, elles consomment
entre elles. Pour les modalités de fermeture du circuit en question: en toute logique le circuit se ferme
par le remboursement des crédits c'est à dire la des truction de la monnaie crée à l'ouverture du
crédit. Dans le circuit, c'est par le dépôt de monnaie des Ent auprès des banques que se clos le circuit
car la monnaie est rendue à la banque.
d: le statut du µ
Supposons que les Ent versent pour 1000frs de salaire, au mieux pour les Ent, tout le salaire (W) sera
consommé (toutes la monnaie reflue). Pour les Ent, les recettes totales seront les consommations et
le coût total est le salaire. Donc le µ macro-éco est nul.
Le flux de dépense de C° compense exactement le flux de paiement des salaires. Les Ent ont aussi
affaire aux Ent.
Conclusion: le µ macro-éco ne peut pas provenir des dépenses des salariés donc ce * ne peut
provenir que des dépenses faites par des non salariés (pour l'essentiel se sont les Ent) donc le µ profit
ne peut venir que de l'I.
A côté des dépenses d'I, un commerce extérieur excédentaire et un déficit public budgétaire financé
par création monétaire peut avoir le même effet.
"Le profit ne peut venir que des Ent" Michaël Kaleck, dépense des Ent auprès des Ent et revenu des
Ent.
"Les capitalistes gagnent ce qu'ils dépenses alors que les salaries dépensent ce qu'ils gagnent."
Le profit est une fonction de l'i: plus les Ent investissent, plus elle feront du profit, µ = f(I)
La C° dépend du salaire C° = f(Sal) Le salarié pour connaître son niveau de C° doit savoir son
niveau de salaire.
Cette phrase (plus haut) n'est valable qu'au pluriel, elle est fausse en micro-éco, mais est exacte en
macro-éco;
Au niveau de la causalité, il y a une inversion car pour une Ent plus il y a de µ et plus elle fera d'I. Pour
une Ent c'est plutôt son µ qui va déterminer son I. Au niveau global (macro-éco) la causalité devient
inverse: toute les D d' I des Ent donnent lieu à des recette à une autre Ent.
Alors que dans le cas des salariés la C° augmente quand le W augmente, la causalité est inverse pour
les capitalistes: leur µ augmentent quand leur I augmentent.
Pour que ce processus paradoxal s'enclenche, il est nécessaire que d'abords les Ent dépensent sans
rien gagner, c'est possible grâce aux crédits bancaires, le circuit keynésien ne peut pas s'initier s'il n'y
a pas les traitements. Les crédits permettent à une catégorie particulière, les Ent de dépenser
d'abords et de gagner en fin de circuit. Cette dépense initiale des Ent s'adresse d'abords aux salariés
et à ce titre les D des capitalistes font les R des W. Ces dépenses initiales que font les Ent sont aussi
des dépenses auprès des Ent. Quand une Ent i, sa dépense à lui fait la recette d'une autre Ent au titre
de l'I, c'est pour cela qu'ils gagnent ce qu'ils dépensent. Plus l'I est élevé, plus le est élevé (macro-éco
seulement)
Le profit macro-éco brut: µ brut = RT - CT
= (Ib + C) - W
-(W- C) W - C = Sm
Le profit est l'écart entre les R total - le coût total
Les recettes que font les Ent sont les dépenses de C° des Men et dépenses des Ent entre elles.
Donc R total au niveau macro c'est l'I brut plus la C° moins le coût en salaire (ct).
(W- C): R sal - C° sal : E sal
On a l'idée que le µ est l'écart entre l'enrichissement des Ent - l'appauvrissement des Ent.
Comment se concrétise l'enrichissement des Ent par l'Ib ?
L'appauvrissement des Ent est leur endettement. il n'est pas surprenant de retomber sur l'idée que le
µ, à une période (macro-éco), est l'enrichissement net des Ent (écart entre enrichissement et
appauvrissement).
Conclusion: 1: il faut bien voir que dans notre circuit keynésien se sont les décisions initiales des Ent
ratifiées ou non par les banques qui sont déterminantes du niveau d'activité (de l'emploi et du
chômage) = objet de Keynes.
2: l'analyse de Keynes, dans ce schéma, met au centre l'Ent, les Ent; d'une certaine façon il
serait faux de dire que c'est l'Etat est au centre car l'Etat sera présente, en particulier, si l'initiative
privée est défaillante.
2: demande de travail
Les demandeurs d'emploi sont les offreurs de travail; les offreurs d'emploi sont les demandeurs de
travail.
Nd = Nd (W/P) Nd = demande de travail
La fonction du salaire réel est décroissante, le salaire est un coût pour les Ent donc plus le salaire est
élevé, plus le coût de travail est élevé, moins les Ent sont amenés à employer.
Les équations 1,2,3 sont propres au marché du travail, se sont les valeurs d'équilibre de l'emploi;
4: quantité d'offre
L'offre totale est une fonction de la quantité de travail employée, elle est fonction de la demande de
travail des Ent, c'est une fonction croissante.
O = f(Nd)
f est la fonction de Y°
On a coutume de penser qu'on obtient un niveau de Y° par le capital et le travail
O K
N
a: O = f(K, N) O = f(N) : b
O est le produit total.
a: la quantité produite (quantité d'out put) qui sort du processus productif en fonction de la quantité de
capital (K), de machine et de la quantité de travail (N). On suppose ici que le nombre de machine est
fixé, on revient donc à b, grâce à cette fonction quand je connais le niveau d'emploi, je peux en
déduire le niveau général de la Y°. Donc la fonction de Y° f nous donne le niveau de Y° en fonction
des niveaux des facteurs de Y° (K et N). Se sont des équations propres au marché du travail et des
biens (ce qui touche aux biens).
7: épargne
S = S (r) S = épargne macro-éco
r = taux d'intérêt
C'est une fonction croissante.
Le taux d'intérêt chez les classiques rémunérait la renonciation à la C°. Il est ce qui permet de faire le
partage entre C° et épargne; plus le taux d'intérêt est élevé, plus on renonce à consommer.
8: investissement
I = I(r)
C'est une fonction décroissante. L'I brut de l'éco dépend du taux d'intérêt, c'est une fonction
décroissante car le taux d'intérêt pour les Ent est le coût de l'emprunt donc plus le taux est élevé
moins les Ent emprunteront.
b: loi de Say
N ->O - D
La séquence logique: remarque sur les équations 1,2,3,
1er temps: la détermination de l'emploi (n) équilibre du marché du travail
Dans tout le modèle classique le marché du 1er a en quelque sorte le statut de 1er marché (tout
commence là.
Représentation des équations 1,2,3 dans un graphique:
NB: en général on met y en abscisse et x en ordonné, parfois en éco on inverse comme c'est le cas
ici.
Equation 1: quand le salaire augmente, l'offre de travail augmente donc la fonction est croissante.
L'offre de travail correspond à un niveau de salaire réel.
Equation 2: quand le salaire augmente, le niveau de travail baisse, la fonction est décroissante.
Equation 3: l'égalité entre Ns et Nd correspond au point d'intersection N* (abscisse du point
d'intersection) et l'emploi équilibre sur le marché du travail. W/P (ordonné du point d'intersection) est le
salaire réel d'équilibre.
Les libéraux, sur le chômage, disent: si vous voulez l'absence de W (chômage), il faut que le marché
du travail soit concurrentiel (marché à prix flexible). Ils pensent de ce marché que le jeu spontané des
forces du marché, loi de l'offre et de la demande, doit arriver à l'équilibre (flexibilité du travail).
L'individus dirait: si le chômage est un salaire trop haut, le salaire d'équilibre ne peut pas émerger,
pour un niveau de salaire trop haut, entre la demande de travail et l'offre il y a un écart, le chômage.
Tout commence donc chez les classiques par la détermination de l'emploi sur un marché du travail
concurrentiel et sa concurrence, la flexibilité du prix, fait qu'il ne doit pas y avoir de chômage.
Equation (7): dit que l'épargne dépend du taux d'intérêt, c'est une fonction croissante, quand R
augmente
l'épargne augmente.
Equation (8): dit due l'i est une fonction du taux d'intérêt, fonction décroissante, quand le taux d'intérêt
augmente, l'I baisse.
S= I
Nf-> O -> Y(revenu)= C+ S = C+ I = D
N-> O -> D
Le cas de la loi de Say est le fait que l'offre entraîne la demande, mais le marché du travail est le 1er
marché car il était équilibré avant les autres.
Ce modèle classique apparaît finalement moins comme un circuit que comme un ensemble de
marchés concurrentiels relié les uns aux autres.
On a vu le marché du travail, du capital et celui du bien est présent. Ces marchés concurrentiels sont
pensés comme efficaces. Grâce à la flexibilité des prix, qui vont supposer atteindre spontanément les
valeurs d'équilibre, on suppose que tout les marchés sont en équilibre. Cela veut dire que le marché
du capital est en équilibre, que le marché du bien est en équilibre, mais aussi le marché du travail est
en équilibre il n'y a pas de chômage involontaire.
De façon général l'équilibre entre o global et D global est permis par le taux d'intérêt d'équilibre, on a 2
prix flexibles essentiels chez les classiques, d'une part le salaire réel (W/P) et d'autre part le taux
d'intérêt (r).
Le fait que l'O entraîne une D équivalente cela signifie qu'il n'y a pas de crise de sur ou sous Y°
global.
On résume tout cela par le graphique suivant:
c: conclusion de politique éco
Si on pense que le modèle représente une éco capitaliste de marché, on pourrait résumer par "laisser
faire les marchés". Si on laisse les marchés à eux-mêmes, ils marchent de façon concurrentielle, ils
font marcher l'équilibre: l'équilibre du marché du travail et celui du marché du capital. Cet équilibre est
permis grâce à la flexibilité des prix et derrière elle il y a le jeu des marchés: loi de l'offre et de la
demande.
L'Etat n'a pas grand chose à faire en éco, en matière éco, elle doit se cantonner à ses fonctions
régaliennes, mais il y a 2 impératifs éco: assurer le libre jeu du marché et respecter le libre jeu du
marché.
Il faut protéger les personnes et les biens et assurer l'exécution des contrats signés, respecter les
droits de la propriété, essayer d'éliminer les monopoles, les positions abusives; et d'autre part il faut
se garder d'intervenir.
Tout cela se représente en terme de politique monétaire, le jeu sur la quantité de monnaie offerte à
une éco, cette éco pour les classiques est inutile, la monnaie n'intervient pas sur les variables réelle,
la monnaie est neutre. Dans la politique budgétaire, ça ne sert à rien d'augmenter l'activité en
augmentant la dépense publique, car celle-ci va prendre la place de la dépense privée, elle ne
complétera pas la dépense privée, c'est un effet d'éviction.
Si les libéraux classiques défendent cette thèse c'est qu'ils ont confiance en l'autorégulation du
marché. Le libéralisme éco: laisser faire, car ils pensent que les marchés s'autorégulent, donc il n'y a
aucune raison de ne pas investir.
7': C = aY + b
a et b paramètre et sont positifs, 0< a < 1.
C'est une fonction du revenu, c'est la fonction de C° keynésienne, on suppose que c'est une droite.
Chez Keynes, le partage entre C° et épargne ne se fait plus en fonction du taux d'intérêt, c'est le
niveau du revenu (Y) qui décide du partage entre C° et épargne. L'épargne et la C° dépendent du taux
d'intérêt dans l'équation 7 mais dans l'équation 7' ils dépendent du revenu.
5': O = Y
produit global = revenu global
Les revenus sont rémunérés par l'offre à hauteur de l'offre en question.
9': O = D
demande global = revenu global
I = S -> O = D
Plus haut l'épargne et l'I étaient égalisés sur le marché du capital, là on aura les Ent qui décident
d'offrir la quantité qui correspond à la demande qu'ils anticipent.
2': Nd = Nd (W/ P)
Cette fonction de demande de travail émane des Ent, c'est une fonction active, sur ce marché c'est
une fonction qui produit son marché.
1': Ns = Ns (W/ P)
C'est une fonction désactivée, elle ne sert plus qu'à mesurer le chômage.
I=I
Si on veut simplifier on part de cette équation, on suppose que l'I est exogène et décidé par les chefs
d'Ent, c'est l'ouverture du circuit de la 1ere question. L'I est tout de même influencé par les
anticipations des Ent: plus la vision générale est optimiste vers l'avenir, plus les perspectives de
produit sont favorables et plus l'I sera élevé; l'I est influencé aussi par le niveau du taux d'intérêt, le
financement est le recours à l'emprunt, plus l'i est élevé, plus l'Ent est appelée à ne pas investir.
Séquence de raisonnement: si on veut relancer l'I, on va baisser le taux d'intérêt. L'offre de monnaie
est une variable qui influence le taux d'intérêt et l'idée est que en terme de politique éco, soit on
suppose que les autorités publiques maîtrise directement le taux d'intérêt et le baisse directement
pour relancer l'I, soit l'autorité publique maîtrise l'offre de monnaie, elle ne maîtrise qu'indirectement le
taux d'intérêt, c'est en modifiant l'offre de monnaie que l'on aura une action sur le taux d'intérêt, quand
l'offre de monnaie augmente, cela fait baisser le taux d'intérêt et baisser l'I.
Ms-> i-> I Ms = offre de monnaie
Variable Ms -> baisse i -> hausse I
Les anticipations des Ent influence les I, les autres variables influencent le taus d'I et le taux d'intérêt
est indirectement modifiable par les offres de monnaie.
2: D = O = Y (Revenu)
Egalité macro-éco entre D, O et R.
O=R
Diagramme à 45°
On va déterminer le produit global, la Y° macro-éco que font les Ent à partir de là: connaissant la Y°
qu'ils veulent collectivement produire, ils vont embaucher des travailleurs connaissant l'offre. La
quantité d'emploi ne se détermine pas sur le marché du travail mais dans le reste de l'éco. Si les
employeurs ont besoins de ce niveau N*, le salaire réel sera (W/ P); l'écart entre O et D, c'est le
chômage. S'il n'y a pas de chômage, c'est parce que la quantité d'emploi dans le modèle keynésien
n'est pas la quantité d'équilibre tel qu'on l'a dans le modèle classique, elle ne se fixe plus sur le
marché du travail, c'est le reste de l'éco qui la détermine (collectivité des chefs d'Ent).
Nous avons vu dans le modèle précédent que l'égalité entre I et Epargne était obtenu grâce à un prix
pour les valeurs d'équilibre: le taux d'intérêt.
Les modalités d'obtention de cette égalité sera différentes, se sont des variables du revenu qui feront
que l'épargne s'égalisera à l'investissement, c'est le multiplicateur. Dans le monde keynésien, se ne
sont pas des variables du taux d'intérêt qui font l'égalité, se sont des variables du revenu qui amène
l'épargne au niveau de l'investissement. Epargne et investissement ont le même statut: offre et
demande de capitaux ou de fonds prêtables. Ici c'est différent car investir est une priorité et la valeur
de l'investissement va faire que in fine on aura une valeur de l'épargne qui viendra s'égaliser.
Pour mettre en évidence cela on a un calcul: on recherche la valeur du revenu (Y):
Y = C + I car I = S ce qui donne Y = aY + b + I
Y- aY = b + I
(1- a)Y = b + YI
Je suppose que l'I exogène augmente par les anticipations, les I sont plus favorables ou/ et le taux
d'intérêt baisse donc la nouvelle valeur de l'I donne I + variable I
Ce surcroît d'I va générer quelque chose pour le revenu. Que dire de la conséquence du surcroît d'I
sur le surcroît de revenu, sur le surcroît d'activité. Si Y est plus grand, O sera plus grand et D aussi.
2nd point: une augmentation de l'I va engendrer une augmentation équivalente de l'épargne. Ce qui
est déterminant est le surcroît d'I qui va engendrer un surcroît de revenu donc un surcroît d'épargne.
xI-> xY-> xS
On part de xI qui entraîne xY, ce surcroît de R engendre un surcroît de C° (xC°) et un surcroît
d'épargne (xS).
xY = xC + xS
xY = axY + xS
(1-a)xY = xS
xI = xS
Il y a donc bien une égalité entre le surcroît de l'i et celui de l'épargne. Un point important chez
Keynes: on n'a plus un taux d'intérêt qui vient égaliser l'épargne et l'investissement dans le cadre d'un
processus d'équilibration marchande comme chez les classiques. Chez Keynes il y a une variable
primordiale: l'investissement. Si l'I augmente, cela va engendrer un surcroît de revenu (xY), qui va
engendrer un surcroît de C° et un surcroît d'épargne qui sera égal au surcroît d'I.
xI = xS => xI est la cause, xS la conséquence.
Conclusion chez Keynes, c'est bien l'I qui génère une épargne équivalent, il y a une augmentation de
variable induite du revenu.
Le principe est exposé par Keynes dans "théorie générale" chapitre 3, il énonce le principe de la
demande effective. Chez Keynes ce principe est posé comme une alternative à la loi des débouchés
(loi de Say).
" la demande effective est simplement le revenu global où le produit (O = Y) y compris les revenus
destinés aux autres facteurs de Y° que les Ent espèrent tirés du volume d'emploi courant qu'il décide
de donner.
La demande effective est un point particulier de la fonction de demande globale. Ce point correspond
à une maximisation du profit anticipé par les Ent, nos Ent recherche le profit le plus grand. On dit
demande effective (traduction de l'anglais), mais il ne faut pas entendre effectif au sens de objectif,
factuel. On aurait traduit par demande efficiente, efficace qui produit des effets, qui se concrétise: les
Ent fixent le niveau de Y°.
Le sens de cette demande effective: ce principe signifie foncièrement que l'emploi est déterminé par
les Ent et par elles seules, et ce en fonction d'une anticipation d'un certain niveau de la dépense
globale; en anticipant un certain montant de la dépense, ils animent leurs productions sur ce niveau
anticipé de la demande.
D-> O (= D)
En réalisant cette production, ils vont distribuer des revenus à eux même et aux salariés, le fait de
produire engendre le versement de revenu. Ces revenus vont permettre une dépense (demande
réalisée).
D-> O (=D) -> Y -> D*
N
Séquence logique: on part de la demande anticipée, les Ent réalisent une offre, elles distribuent des
revenus qui sont dépensés, c'est à ce moment que les Ent décident du niveau d'emploi, ce niveau est
un sous produit de ce calcul que font les Ent. Elles peuvent se tromper, mais ce n'est pas important
dans la mesure où à ces anticipations sont autoréalisatrices.
si collectivement les Ent envisage une augmentation de 2%, elle a toute les chances de se réaliser. Ils
peuvent se tromper individuellement mais pas collectivement (principe autorégulateur).
a: l'affirmation du caractère global de l'équilibre signifie que cet équilibre n'est pas réductible à une
simple addition ou sommation d'équilibre particulier, partiel.
L'équilibre keynésien est situer à l'intersection d'une fonction d'offre et de demande macro-éco. Ces 2
fonction sont d'emblée macro-éco, on ne peut pas les concevoir comme agrégats de cette fonction
d'offre et de demande individuelle. il faut les concevoir comme macro-éco. Si global c'est que les
fonctions Offre et demande sont globales donc indécomposables
b: derrière l('équilibre global, il y a une offre et une demande mais contrairement à la conception
marchande habituelle, l'équilibre obtenue n'est décidé que par des Ent. Elles n'ont qu'à coordonner
leur plan, ajuster leur projet avec les projets d'autres individus et d'eux seuls. Les décisions des Ent
amènent la formation des équilibre, cet équilibre n'est pas obtenu sur la base d'ajustement entre Ent
et non Ent. Les Ent dans leur communauté dictent le niveau de l'équilibre.
Chez Keynes, les Ent sont les seuls sujets éco pertinents, ils ont l'initiative dans la détermination du
niveau d'activité. Si c'est un équilibre de marché, il serait issus de la conciliation entre ceux qui
consomment et ceux qui produisent, c'est contre cette conception néoclassique que se place Keynes,
pour lui seuls les Ent sont la figure essentielle.
Des critiques de Keynes ont dit que ce statut particulier des Ent constituerait un défaut dans la théorie
keynésienne. On peut penser que ces critiques tombent à l'eau dans la mesure où ce statut privilégié
est moins une faiblesse, qu'une force de l'analyse de Keynes. En disant cela Keynes affirme que tout
les types d'agents éco n'ont pas le même rôle, statut, la même place dans le fonctionnement du
système éco. En outre il n'est pas question d'une Ent mais de décisions d'Ent. Les anticipations ont un
caractère collectif (collectivité des Ent).
Le niveau d'activité est supposé placer là où le profit sera maximal. Les Ent dans l'ensemble, il y a une
difficulté dans la mesure où on n'a pas une seule Ent mais plusieurs.
Ce problème se pose au niveau de la cohérence supposée du groupe alors que l'on est dans un
marché: système d'initiative individuelle
c: Souvent en analysant Keynes, on fait quelque chose qu'on ne fait jamais pour les classiques. On
distingue la valeur des D au niveau de l'anticipation et la valeur des D à posteriori, réalisé.
Ce caractère anticipé de l'équilibre tient en fait au caractère anticipé de l'offre globale et de la
demande globale.
Le degré de certitude attaché à l'anticipation de l'offre et à celle de la demande est très différencier
pour ces 2 là.
L'offre globale et la prévision à court terme de sa valeur comporte un faible degré d'incertitude, on
peut supposer que les équipements, les techniques, le coût, les facteurs sont assez bien connus par
les Ent.
De sorte que ces Ent peuvent anticipé dans de bonne conditions, les coûts de la Production courante.
S'il y a une anticipation de l'équilibre c'est difficile car ça ne tient pas à l'anticipation de l'offre, mais
plutôt à celle de la demande. L'anticipation de la demande est plus difficile, le degré de subjectivité est
plus grand. Les valeurs de la D globale sont des valeurs foncièrement imaginaires au départ du
processus, car elle ne peut s'appuyer sur aucun constat objectifs. LA part d'imagination subjective,
pour la demande globale intervient fortement. Dans le cadre du principe général de la D effective, une
des grandeurs imaginaires (à l'intersection de l'offre globale et de la demande globale) va devenir
réalité, si tel est le cas la D* devient D, c'est parce que cette valeur semble du point de vu des Ent,
valider des conditions de Y° et de dépense. Le processus de la demande effective doit être une
représentation schématique d'un processus imaginaire même s'il devient réalité. Ce processus est
aussi le processus par lequel un jugement commun des Ent émerge et il sera sur ce que doit être
l'utilisation des capacités de production dans la période courante.
Il n'y a d'abords l'idée de quelque chose qui est d'abord anticipée et qui va se réaliser. il y a aussi
l'idée d'une formation par l'influence réciproque d'un jugement commun des Ent. On parle d'enquête
sur le niveau de conscience des Ent. De proche en proche il y a bien homogénéisation des
anticipations à priori diverses qui donne lieu à une anticipation médiane, moyenne qu'elle va donner
lieu à une réalisation de ce processus qui était imaginaire. Ce processus n'est pas réel et de marché,
mais plutôt à un processus de sanction dans la mesure où les Ent doivent s'engager, concrétiser leur
décision pour ne connaître que la réussite ou l'échec de leur décision (à la fin).
L'interprétation dans son ensemble de la demande effective nous laisse 2 problèmes pas
complètement résolus depuis 1936 (théorie générale): d'une part le rapport entre les valeurs
anticipées et les valeurs réalisées, d'autre part le caractère à la fois social et individuel des
anticipations. Se sont 2 problèmes qui sont joints par l'anticipation, ils sont au coeur d'un processus de
la demande effective et en même temps se sont 2 processus dont l'étude et l'analyse n'a pas été
poussée à son terme car le problème est très délicat.
le jugement de Keynes sur le marché est bifide car pour lui, on peut lui faire confiance pour
l'affectation des ressources, mais si ce marché est livré à lui même, il ne garantie pas le plein emploi
des ressources donc du facteur travail, il y a un risque de chômage.
Au terme de l'analyse, on voit bien que la théorie keynésienne veut bien laisser une place à une
intervention publique pour augmenter l'activité et le niveau d'emploi du travail.
Les traditionnelles politiques keynésiennes: l'Etat n'est pas au coeur de l'analyse, la figure centrale est
les Ent. L'Etat n'intervient que comme un joker pour garantir le plein emploi des ressources.
Les politiques monétaires traditionnelles: si on augmente l'offre de monnaie cela va entraîner une
baisse du taux d'intérêt qui relancera le niveau de l'I, qui augmentera le niveau de l'activité en
particulier le niveau de revenu, donc une baisse du chômage.
Si on envisage une baisse des impôts (T) cela va entraîner une augmentation des revenus
disponibles, donc une hausse des C° et du niveau d'activité et une baisse du chômage.
Si en incitant les Ent à verser des salaires plus élevés on augmente le salaire indirect (via les
prestations sociales), l'Etat peut compter par une relance de la consommation, relancer l'activité et
baisser le chômage.
Ces politiques sont la conclusion de ce qui foncièrement est une construction théorique notamment
sur le modèle keynésien. Le rôle de l'Etat n'est pas de remplacer le marché, mais de le compléter, de
l'inciter à aller dans le sens du plein emploi des ressources.
Transition: l'organisation entre les 2 parties relève d'un plan thématique avec l'idée que de façon
générale dans la 1ère partie, on a conçu l'éco comme un circuit (un ensemble intégré, hiérarchisé de
flux réels et monétaires).
Dans la futur partie l'image de l'éco se fera autour du marché (et plus autour du circuit). Un marché est
un lieu de confrontation entre l'offre et la demande de marchandises, qui sont régulés par
l'intermédiaire des prix.
Repère chronologique de l'histoire de la pensée éco:
* la Bible: on y trouve des phénomène éco.
1: Platon et Aristote (Grèce), avant JC, ils ont proposés et développé des théories relatives à ce
que nous appelons l'éco.
Platon donne des explications de l'organisation éco de la cité.
Aristote explique l'échange réel et monétaire (la crémastique), ainsi que l'organisation de l'éco
domestique.
Ces propos ne sont unifiés comme dans nos sociétés.
2: les scolastiques: moyen âge: avec St Augustin et St Thomas.
Des propos éco qui sont repris et commentés par la coutume scolastique et les pères de l'Eglise. Le
juste prix est le prix qui doit prévaloir dans les transactions;
3: les mercantilistes: auteurs du 16-17ème en Angleterre, France, Espagne, se sont des
théologiens, des hommes d'affaire ou d'état. Ils proposent des analyses éco sur les biens, la monnaie
et la richesse et une représentation qui a vocation à être systématique sur la balance des comptes par
une vision de l'éco en comptabilité. Leur propos est le conseil au prince, recommandation de politique
éco avec l'objet de la puissance de la nation ou de l'Etat avant le bien être des individus.
4: Strictement français: les physiocrates: comme François Quesnay (1760) médecin de la
Pompadour, il a développer une force éco intéressante. Se sont les fondateurs du circuit, on a
véritablement un circuit en bonne et due forme, une vision de l'éco systématisée, théorisée.
La 1ère représentation abstraite d'une éco en terme de circuit, est un auteur français du 18ème. La
théorie des physiocrates repose sur l'idée que l'éco vient de la terre (une éco plus agricole
qu'industrielle). Leurs recommandations éco proposées concernent le libéralisme tempéré et le
commerce du blé;
5: les classiques: anglais principalement, révolution industrielle anglaise.
Adams Smith: "la richesse des nations" (1778), il est le père de l'éco politique, il avait une chair de
philosophie morale, il a écrit "la théorie des sentiment moraux", il est le fondateur de l'approche
classique.
David Ricardo: "principe d'éco politique et de l'impôt" (1817); c'est le théoricien des classiques.
Malthus: interlocuteur de Ricardo sur le débat de l'évolution du profit et de la rente.
JB Say: le classique français, il s'est beaucoup opposé à la loi des débouchés.
De façon générale l'éco politique classique marque un développement véritable de l'analyse éco, qui
est fondé sur une théorie de la valeur travail (idée que la valeur d'une marchandise dépend de la
quantité de travail qui a été nécessaire à sa production); plan purement analytique. Sur un plan
(doctrinal, plus idéologique, ils ont mené le libéralisme éco (Malthus);
6: Marx: 19ème, en matière éco il poursuit et critique l'éco politique classique et surtout Smith et
Ricardo. En 1867 il écrit "la capital". Il a proposé une analyse éco sur la théorie de la valeur travail,
c'est Ricardo repris et critiqué et sur cette base il a édifié une théorie de la plus value où il dénonçait
l'exploitation capitalistique.
7: néoclassiques: marginaliste. 1870 Jevons (GB) Menger (autrichien) Léon Walras (français)
Il y a entre les classiques et les néoclassiques une reprise et un abandon. Néoclassique car ils font
une reprise essentiellement doctrinale, idéologique, ils héritent des classiques le libéralisme éco. La
conception individuelle intéressée et la coordination marchande (la figure du marché). Le marché fait
l'ordre social. La théorie de la valeur n'est plus celle des classiques, ils substituent à la valeur travail,
la théorie de la valeur utilisée (ils vont garder la valeur d'une marchandise non plus sur le temps de
travail mais sur sa capacité à satisfaire le besoins individuel).
Cette école restera vivace et dominante jusqu'à aujourd'hui.
Il y a aussi Pareto qui a succéder à Walras à la chair éco politique à Lausanne et il montrera que
l'équilibre général walrassien était optimum: la qualification d'optimalité par un équilibre walrassien et
optimum parésien.
Alfred Marshall, on l'oppose souvent à Walras qui étudie l'équilibre de tout les marchés en même
temps (équilibre général) et d'un seul marché isolé des autres (équilibre partiel)0
K. Arrow (USA) il est toujours vivant.
8: Keynes: entre 2 guerres pour l'essentiel. " la théorie général" (1936). Son problème éco est le
chômage massif.
L'analyse éco d'aujourd'hui: pour une large part les débats théoriques contemporain s'appuie sur les
anciens. Il n'y a pas eu en fait d'innovation majeure en théorie éco depuis Keynes. Les débats ont
repris sous différentes formes: macro-éco, politique éco; les débats opposent des nouveaux
classiques (qui s'appuie sur Ricardo et Walras) et les nouveaux keynésiens
IIème partie: l'analyse en terme de marché et les théories de la valeur
CHAPITRE 4 : marché et division du travail chez A. Smith
Il est de tradition de consacrer A Smith comme le père de l'éco politique moderne.
Cette distinction Smith la doit sans doute à 2 contributions majeures qu'il a apporté à l'éco politique:
il a promu l'idée que dans une société ou chaque individus suit ou poursuit dans son propre intérêt,
on n'arrive pas au désordre mais à une situation ordonnée et enviable. Au delà de ce 1er rapport: on
trouve la main invisible, par le marché, les individus font l'ordre social.
l'idée de la division du travail qui augmente la puissance productive du travail, ce qui permet la
hausse de la production et le bien être de la société.
On retrouve avec ces 3 personnes l'idée que la société moderne est essentiellement autonome, elle
se donne ses propres lois.
Chap 4: "de l'origine et de l'usage de la monnaie", "Quand la division du travail est établie, chaque
individus satisfait ses besoins par une faible part de sa production", il échange son surplus contre le
surplus des autres c'est ainsi qu'il va satisfaire sa C°. Avec la division du travail chaque individus
devient spécialisé et un individus échangiste. L'homme devenant marchand, la société devient
commerçante.
La question de la monnaie: pour que la division du travail s'instaure, il faut que l'échange fonctionne
bien. Si on est dans un système de troc, l'échange peut être enrayé, la division du travail est alors
remise en question.
Troc: c'est une double coïncidence des besoins. Pour cela il y a 2 conditions. Il y a l'échange plus
efficace qui est l'échange monétaire c'est à dire qu'il peut-être définie comme un intermédiaire des
échanges universellement accepté. Quand on passe à l'échange monétaire l'échange est fluidifié par
l'usage de l'instrument universel du commerce: la monnaie (Smith).
Grâce à cet instrument, l'échange se fera de façon fluide, la division du travail pourra se développer
pour le bien de chacun et de tous.
2: commentaires et synthèse
La division du travail est un effet naturel de l'intelligence des individus, elle dérive du penchant naturel
de chacun à troquer. Le principe qui se révèle aux individus raisonnables. Si ce principe donne lieu à
un développement spontané et harmonieux c'est parce qu'il est mutuellement avantageux.. Ce
développement explique l'enrichissement des Nations. On peut le saisir de 2 façons: dans l'histoire (le
temps) et dans l'espace.
Conclusion: Cet effet négatif n'est qu'une conséquence malheureuse et particulière d'un vaste
mouvement synonyme de progrès. Le passage de l'état primitif à l'état avancé (de l'artisan au
capitaliste), on peut le voir comme un passage appelé par la poursuite de la division du travail. Les
capitalistes se spécialisent dans la gestion des revenus, de plus la division du travail et sa poursuite
ne demande pas seulement un marché étendu mais aussi une accumulation de capitaux de plus en
plus forte, de plus en plus poussée.
Smith "l'accumulation de capitaux est un préalable nécessaire à la division du travail, le travail ne peut
recevoir de subdivision ultérieure qu'en proportion de l'accumulation progressive des capitaux."
Dans la vision historique de Smith il y a toujours plus de machines, de matières premières, de vivres
qui sont nécessaire au fur et à mesure de l'avancement de la société (une image favorable pour
Smith).
Si on écrit rK, le prix d'un produit n'est pas proportionnel à son coût (P) sur le travail (L): la théorie de
la valeur chez Ricardo est prise en défaut et Ricardo reconnaît sa défiance, mais il l'affirme toujours,
car sa théorie est une approximation.
S'il persiste c'est à cause du schéma: 1: théorie de la valeur (point de départ)
2: théorie de la répartition (coeur)
3: théorie de l'évolution éco (conséquence)
L'idée est qu'il faut d'abord rendre compte du prix des marchandises avant de pouvoir en venir à la
théorie de la répartition. Ricardo ne veut pas faire de ces 2 théorie une seule, il veut la 1ère avant la
2nde. Si Ricardo le veut, il est conduit à considérer que les prix dépendent du coût en travail mais pas
des fluctuations du salaire, il doit lier le niveau des prix, des valeurs au coût en travail.
Sa théorie de la valeur est une bonne approximation, simplification satisfaisante pour traiter le
problème de la répartition des revenus (ce qui est son but).
2: théorie de la répartition
On parle ici de répartition des revenus.
La théorie de Ricardo doit expliquer comment le surplus se répartie dans les 3 classes de la société
(voir plus haut), elle doit expliquer comment le revenu national se partage entre la rente, le profit et le
salaire.
a: la théorie du salaire
(connaissant le salaire et la rente on en déduira le profit).
Il y a chez les classiques une distinction entre 2 espaces de prix, on reconnaît qu'il y a un espace
variable et superficiel: les prix courants de marché. Derrière eux, il y a l'espace des valeurs: prix
naturel. Cette distinction vaut pour tout les types de prix. Ricardo va appliquer cette distinction à la
question du salaire.
Les prix courants de marché: Ricardo dit la même chose sur le prix courant. Ce salaire est déterminé
au jour le jour par l'offre et la demande du marché du travail, par la détermination marchande. Le
salaire courant est le salaire d'équilibre.
Les prix naturel est le plus important. Il est déterminé par des facteurs fondamentaux, par la valeur du
travail, il va appliquer la théorie de la valeur au travail. La valeur d'une marchandise chez Ricardo est
le temps de travail nécessaire à la production. Pour le salaire naturel se sera la quantité de
subsistance qui permet la reproduction sociale du travail, des travailleurs.
Ricardo "le prix naturel du travail est celui qui fourni aux ouvriers, en général, le moyen de subsister et
de perpétuer leur espèce sans accroissement ni diminution."
Il apparaît que le salaire naturel ne soit pas une quantité de finance mais un panier de biens: le panier
de biens qui permet la reproduction sociale des travailleurs: entretien et reproduction du stock de main
d'oeuvre existant. Ce salaire naturel n'est pas un minimum vital, naturel, physique mais social qui
dépend de l'état d'avancement des sociétés. Le contenu du panier de biens, le salaire naturel dépend
de l'évolution de la société. Avec le progrès, le salaire de subsistance tend à s'élever. Ricardo en fait
une analyse conjointe qui peut se ramener à ce graphique.
Stable; on part de cette idée, quelque soit l'emploi, le salaire naturel est le même.
Nd est l'offre d'emploi des capitalistes (salaire du marché).
Il y a une demande de travail: plus le salaire est élevé plus la quantité de travail est faible
Ns est l'offre de travail des ouvriers.
Ricardo présente une vision du marché du travail et de son évolution en liant des phénomènes éco et
démographiques. Le salaire courant est plus grand que le salaire naturel. Les salariés touchent plus
que le nécessaire pour subsister dans leur société. On a une situation d'aisance matériel pour les
salariés.
La population ouvrière quand elle se porte bien fait des enfants. Il y a un développement de la natalité
20 ans plus tard du fait de la natalité donc un déplacement (Ns2) il a beaucoup d'ouvriers. Dans cette
situation nouvelle, le salaire courant est inférieur au salaire naturel. C'est une situation de pauvreté qui
entraîne une forte mortalité, celle-ci va revenir au point de départ. Il y a des cycles à la fois éco et
démographique. La vision de Malthus est reprise par Ricardo: avec cette représentation, le salaire
courant tourne autour du salaire naturel.
Cette gravitation est un phénomène plus général chez les classiques: Smith comme Ricardo . Pour
toutes marchandises, le prix du marché ou le salaire de marché gravite autour de son point moyen;
naturel.
La misère est nécessaire pour la gravitation, mais Ricardo s'oppose à l'assistance au pauvre: s'il y a
une surpopulation, celle-ci doit être dominé par la prévoyance individuelle c'est à dire la maîtrise de la
natalité (par le mariage tardif)
b: théorie de la rente
C'est en discutant les thèses de Malthus que Ricardo à sortie cette théorie.
Cette théorie de la rente foncière sera conforme avec les fondements de l'analyse ricadienne: la
théorie de la valeur.
Ricardo "la valeur échangeable d'une denrée quelconque n'est jamais réglée parla petite somme de
travail nécessaire pour sa production dans les circonstances extrêmement favorables, cette valeur
dépend au contraire de la grande quantité de travail que sont forcés d'employer ceux qui ont ajouté
pour produire dans les circonstances les plus défavorables".
Ricardo se plaçait dans des conditions les plus difficiles dans l'exécution du travail en question. Cet
élément prend un tour essentiel, pour Ricardo la valeur d'échange (le prix naturel) d'un produit
correspond à son coût en travail, il ne s'agit pas du coût moyen, unitaire mais du coût marginal.
Le coût marginal est le coût à la marge de la dernière usité produite.
Coût moyen est le coût unitaire;
Le coût marginal est le coût de production dans les circonstances les plus défavorables. Ce principe
(qui ne sera pas repris par Marx mais par les néoclassiques dans une école marginaliste) est le coût
marginal et non pas le coût moyen, dans des circonstances les plus défavorables et pas dans les
circonstances normales ou moyennes.
Cet élément est appliqué de façon privilégié par Ricardo à propos de l'agriculture (ce revenu est
proprement agricole et non industriel).
On pourrait résumer son raisonnement en 3 temps (par la thèse ricardienne):* en matière agricole, les
terrains sont de qualités diverses (fertilité diverses). Le blé suivant les terrains, sera produit à des
coûts différents.
*le prix de vente du blé (prix naturel, valeur d'échange) correspond au
coût en travail le plus élevé, celui correspondant aux terres les moins fertiles (les dernières terres
mises en culture car elles sont fertiles);
* conclusion: que vont faire les propriétaires fonciers des terres les plus
fertiles ? Les 1ères terres sont celles pour lequel le coût en travail pour faire du blé, est le plus faible.
Ces propriétaires vont exiger de leurs fermiers (entreprise capitaliste agricole) à qui il loue leurs terres,
ils vont exiger un loyer à l'origine de la rente et pour le niveau du loyer, les fermiers vont demander
une somme égale à la différence entre le coût de Y° marginal (sur la dernière terre mise en culture)
moins les coûts de Y° effectifs.
R = coût de Y° marginal - coût de Y° effectif
valeur
Le loyer (rente) que les propriétaires fonciers, les entreprises capitalistes qui louent leurs terres, vont
exiger de leur fermiers: est égal à l'écart entre les coûts de Y° sur la terre marginale (valeur du blé) ,
coût en travail dans les circonstances les plus défavorables, c'est à dire le coût de Y° sur les terres
marginales donc coûts de Y° effectif pour les entreprises capitalistes, ces terres sont plus fertiles que
les terres marginales.
A partir de là, la rente foncière est une rente différentielle car chez Ricardo elle dépend de la
différenciation des conditions de la Y° agricole selon les différents terrains. Il y a des terres de
productivité différentes, des coûts de productivité différents et donc il peut y avoir des rentes
ponctionner par les propriétaires fonciers sur le produit de la terre;
c: le profit
C'est ce qui reste entre les mains des entreprises capitalistes une fois qu'ils ont payé les salaires et
les rentes.
On peut avoir une idée du montant du profit car c'est le revenu national moins les salaires moins les
rentes.
Le revenu national est égal au produit national (la somme des biens dont le montant est explicité à
l'issus de la théorie de la valeur de Ricardo). On peut donc déduire le profit.
Si le profit national et le revenu national sont constants: si les rentes augmentent, le profit va baisser,
de même si les salaires augmentent, le profit baisse. Ricardo mettra en évidence un mouvement
général qui aboutit a un rétrécissement de la part des profits lequel va apporter un crack à l'évolution
de l'éco. En 1970 l'état saturé (accroissement zéro).
Chez Ricardo le profit est perçu par le taux de profit (r), il ramène le montant absolu total du profit au
capital engagé; ce taux de profit est le même (uniformité du taux de profit) car il y a une concurrence
entre les capitaux
r = µ/ K-> uniforme dans toute l'éco, sinon un mouvement de capitaux se fait.
L'évolution éco moderne, en régime capitaliste, est une situation de croissance éco qui est
essentiellement permise par l'accumulation de capitaux. Cette accumulation a une condition unique:
un taux de profit suffisamment élevé.
Ricardo: si le taux de profit est suffisamment élevé, il dépasse le niveau jugé normal, si le capital est
suffisamment rémunéré, on aura une accumulation de capitaux.
Cette accumulation du capital permettra la croissance éco. Si le capital rapporte assez, le taux de
profit sera suffisamment élevé, le comportement d'épargne et d'investissement en seront encouragés.
On va investir, le progrès technique sera incorporé et on aura une croissance, un développement éco.
Chez Ricardo la rémunération du profit a un rôle essentiel car il conditionne la progression éco.
Ricardo nous dit que ce taux de profit est la cause unique de l'accumulation du capital, il s'oppose à
Malthus qui a été le précurseur de la demande effective: Malthus avait donné l'idée que pour que la
croissance se développe, il faut une accumulation du revenu mais Malthus y rajoute les débouchés,
car si les débouchés sont insuffisants, cela va compromettre la croissance éco.
Pour Ricardo non, il suit JB Say et sa loi des débouchés. Loi de Say "tout offre crée sa propre
demande".
Ricardo: "la demande de produit n'est borné que par la production", c'est l'offre qui peut limiter la
demande mais pas l'inverse. Donc en écartant la nécessité de débouchés préalables, il fait du taux de
profit et de rentabilité, le point central au sein de la croissance donnée. En reprenant Smith, il affirme
que c'est en particulier du développement individuel que dépend du capital accumulé.
Ricardo: "il n'est pas de limites pour la demande, pour l'emploi du revenu, toutes les fois que le revenu
donne quelque profit".
r assez haut-> accumulation de capitaux -> développement éco
Une accumulation de capitaux (z) fait augmenter la main d'oeuvres d'où un besoins accru de blé donc
augmentation de la production agricole d'où la culture de terres supplémentaires donc augmentation
du prix du blé donc augmentation de la rente totale donc baisse du taux de profit dans l'agriculture
donc baisse du taux de profit général, l'accumulation de capitaux est entravée d'où un état
stationnaire.
Ricardo commence par dire que (Z) est égal à l'investissement, l'entreprise demande de plus en plus
de bras d'où une augmentation de la main d'oeuvre, s'il en faut plus il faut plus de blé pour les nourrir,
cela veut dire mettre en culture des terres nouvelles donc moins fertiles, donc un coût plus élevé du
blé, cette liaison est correcte si on adopte la théorie de la valeur de Ricardo et si on fait l'hypothèse
que le rendement agricole baisse. Au fur et à mesure que la Y° augmente les conditions sont plus
difficiles donc le prix du blé augmente, si le prix du blé augmente, le rente aussi.
Ricardo "ce n'est pas parce que la rente est élevé que le prix du blé est élevé mais le contraire."
Si la rente augmente, le profit diminue mais on a une hypothèse de taux de profit uniforme. Donc si le
taux de profit baisse dans l'agriculture, on a une baisse du taux de profit en général. Un taux de profit
assez haut est la condition à l'accumulation de capitaux. Si le profit baisse trop, l'accumulation du
capital est entravée et donc un état stationnaire s'installe;
Le système est en croissance. C'est la tendance spontanée du système au début elle peut être
entravé ou favorisé suivant la politique éco qui est menée.
Il y a 2 politique éco à laquelle le parlementaire Ricardo va s'opposer, cette position prise est en fait
justifiée par sa théorie.
La 1ère politique éco s'oppose à la taxation des profits, il est favorable aux impôt mais pas sur les
profits car ils ont tendance à la baisse. Ricardo dans le débat sur les Corn Laws (lois du blé,
présentent en Angleterre qui protégeaient les producteurs, propriétaires fonciers et entravent l'import
de blé), Ricardo va se battre pour abolir cette loi car le schéma mène à l'état stationnaire. Si on ouvre
les frontières de l'Angleterre au blé français: l'augmentation de la production pourrait donner lieu non
pas à la mise en culture de nouvelles terres mais on pourrait répondre aux besoins en blé par
l'importation, ainsi il n'y aura pas de pression, à la hausse du prix du blé et dans ce cas là, la rente
n'augmentera pas donc le taux de profit ne diminuera pas, donc l'accumulation de capitaux n'est pas
entravée.
Pour Ricardo, l'importation est une façon de contrecarrer l'état stationnaire, il promeut le libre
échange, il poursuit la théorie de la spéculation et du commerce international proposé par Smith, il
verrait très bien une division internationale du travail: L'Angleterre devient l'usine du monde, spécialisé
en bien naturel et le reste du monde se spécialise dans les produits agricoles.
Ricardo a aussi pris des positions à la fois théorique et pratique en faveur du progrès technique et
dans l'agriculture en particulier, car si le progrès technique se développe notamment en agriculture
cela pourrait augmenter la production du travail dans l'agriculture donc cela pourrait limiter
l'augmentation du prix du blé. Il faudra moins de travail pour produire autant. Le prix naturel du blé va
diminuer. Ricardo comme Keynes est un auteur qui sait joindre les 2 bouts: bâtir une théorie abstraite
faire aboutir cette théorie dans les termes du politique éco proposé pour répondre à des
problèmes très concrets c'est à dire aux problèmes théoriques du moment.
Vie Economique
Un Etat moderne peut agir sur l'économie par la politique budgétaire, monétaire et de change.
La comptabilité nationale est une macro-économie, elle représente l'ensemble de l'économie sous
forme simplifiée. Grâce à ses données, on dispose d'une maquette de l'économie française.
Il y a 3 tableaux pour un décideur de politique économique.
La comptabilité nationale s'oppose à la comptabilité courante qui est micro-économique.
Macro-économique française= comptabilité à l'échelle du territoire
Ménage= une personne ou un groupe de personnes vivants ensemble.
Les avantages de la comptabilité nationale sont de regrouper des agents économiques différents
ayant des points communs pour en faire ressortir des statistiques.
Il y en a 4:
1: analyse en terme de flux qui est privilégié. Dans toutes les statistiques, il y a 2 types de
statistiques: les flux et les stocks.
Un flux mesure une grandeur économique appréhendée dans un cadre temporel déterminé. En règle
générale, la période de référence est l'année, ex: chaque agent consomme, cette consommation est
mesurée et forme la consommation des ménages, elle sera appréhendée sur une année.
Un flux de consommation, de revenu, d'investissement, quand on parle de variation, on parle de flux.
Les stocks sont évaluation à un moment donné, ex: pour toutes les données économiques, on peut
regarder les stocks d'investissement au 1er février 1999.
Il y a une liaison entre flux et stock car les flux modifient les stocks. ex: une variation de
l'investissement sera intégrée dans le stock et l'augmente ou le baisse.
Déficit budgétaire: on fait une analyse en terme de flux: différence entre recette et dépense de l'Etat
sur une année.
La dette publique est un stock. C'est le montant total de la dette que l'Etat a vis à vis de ces créanciers
depuis toujours, le montant cumulé de déficit budgétaire.
Un stock est aussi un encours (même chose).
Ent Men
Ent Men
Emplois Ressources Emplois Ressources
Versement Salaire
salaire: 500 reçu 500
compte non financiers
Ent Men
FNC FND FNC FND
Diminution augmentation FNC: flux net de créances
des encaisses des encaisses FND: flux net de dettes
de 500 de 500
comptes financiers
4: compte équilibré et articulé
Tous les comptes doivent être équilibrés, (égalité stricte entre ressources et emplois).
Dans la vie de tous les jours, les comptes sont équilibrés par les soldes. S'il y a des bénéfices ou des
pertes il y a un déséquilibre favorable ou non à l'entreprise
3 situations économiques différentes: 2 cas de déséquilibre (1 cas défavorable et 1cas favorable)
1 cas d'équilibre
6: les ménages
fonctions: consommer
production de biens et services marchands, les entrepreneurs individuelles (micro-entreprises,
artisans...)
ressources:- rémunération des facteurs de production (travail, le capital et la terre, en règle
général c'est le travail)
- les transferts: les prestations sociales reçues par les ménages
- pour les individus: la vente des biens et services marchands
7 : le reste du monde
Ce n'est pas un vrai secteur institutionnel car il ne rend pas compte des unités non-résidentes,
seulement des activités résidentes et étrangères. Il n'a pas de ressources principale ou de fonctions
principales
Elle regroupe l'ensemble des opérations sur la création et l'utilisation de biens et services.
Il s'agit des opérations de production, de consommation, la formation de capital et avec l'extérieur.
Tout cela doit réaliser l'équilibre économique : offres = demandes et donc emplois = ressources
Equilibre comptable : C°+ FBCF+ Exp+ Dep Pub = P°+ Imp
C° : consommation
FBCF : formation brute de capital fixe
Exp :exportation
Dep Pub : dépense publique
P° : production
Imp : importation
Les activités socialement organisées des unités résidentes regroupées en secteurs institutionnelles,
consistant à créer des biens et services habituellement échangés sur le marché et/ ou obtenus à partir
de facteurs de production s'échangeants sur le marché.
La comptabilité nationale distingue la production marchande et la production non marchande.
La production marchande (biens et services) : les produits s'échangent sur le marché à un prix qui
couvre au moins les coûts de production. Il est interdit de pratiquer le dumping (vendre à un prix
inférieur ou égal au coût de production).
La production non marchande : production exclusivement de services fourni essentiellement par les
administrations publiques et privées à titre gratuit ou quasi gratuit. Il n'a pas de référence au marché.
Le système d'évaluation entre ces 2 productions est différents. Dans le 1er cas (marchand) on évalue
à partir des prix du marché, dans le 2nd cas (non marchand) on évalue à partir des coûts de
production intermédiaire.
Coût de production = C° intermédiaire, amortissement, rémunération versée aux salariés
c : la formation de capital
2 formes : FBCF et variation de stock
Le FBCF représente la valeur des biens durables acquis par les unités de production, ces biens
doivent être utilisés pendant au moins 1an dans le processus de production. Cela introduit la notion de
durabilités du biens, on y retrouve tous les investissements.
La variation de stock concerne tous les autres biens que celui de capital fixe détenu par les unités de
production à un moment donné.
Toutes les opérations relatives à la création et à la circulation des moyens de paiement, de placement
et de financement.
Les opérations financières sont liées en particuliers aux opérations de biens et services. Il y a aussi
les opérations purement financières.
Les instruments de paiement sont tout ce qui a trait à la monnaie: billets, chèques, dépôts à vu...
Les instruments de placement sont moins liquides: dépôts à terme, titres, actions et obligations.
Les opérations de financement sont principalement les crédits.
On y ajoute les réserves techniques d'assurance. L'assurance n'est pas propriétaire des primes
Compte 2: exploitation
Il reflète la situation des administration publique. Le VAB est la ressource essentielle.
Il enregistre les opérations liées à la production, l'importance de la VAB pour les administrations
publiques et pour les SQSNF dans les ressources.
Emplois: poste essentiel = rémunération des salariés
Solde: EBE = mesure le résultat des productions du secteur institutionnel après paiement des charges
salariales et le versement des prélèvements obligatoires liées à la production. Ce solde est
indépendant des modalités de financement des capitaux mis en œuvre dans l'entreprise.
Adm = EBE = 164,33
SQSNF = EBE = 1319,51
Compte 3: revenu
ressources: Adm: impôt liés à la production et à l'importation = 1167,62
SQSNF = EBE , revenu de la propriété et de l'entreprise
emplois: transfert courant = 2216,76
SQSNF : revenu de la propriété versés
Il a pour objet l'enregistrement de répartition directement liée à la production.
solde = RDB = revenu dont le secteur institutionnel a disposé une fois effectué toutes les opérations
liées à la redistribution.
Adm = RBD = 1429,68
SQSNF = RDB = 743, 44
pour mesurer la notion de profit = RDB ou EBE
Compte 6: financier
2 grandes différences par rapport aux autres comptes
on raisonne en FNC et FND (les autres raisonne en emplois et ressource)
le solde du compte de capital n'est pas repris dans ce compte
Ce compte regroupe toutes les opérations financières concernants le secteurs institutionnel considéré
solde de créance et de dette, ce solde est toujours à droite
adm = -356,43
SQSNF = 128,97
Les opérations financières sont liées aux autres opérations effectuées par ce secteurs Si un secteur
accroît son endettement c'est pour financer ses opérations en capital auxquelles ses ressources
propres ne lui permettaient pas de faire face.
On doit avoir une capacité ou un besoin de financement = solde de créance et de dette
adm: solde de créance et de dette = -356,43
ajustement = -0,03
capacité ou besoin de financement = -356,46
SQSNF: solde de créance et de dette = 128,97
ajustement de 5,8
capacité ou besoin de financement = 134,77
Cette présentation correspond à l'ensemble des comptes de secteur. A côté de ces comptes on a des
comptes d'opération qui regroupe toutes les opérations d'un même type effectuée par l'ensemble des
secteurs institutionnels.
Il y a 3 séries d'opération
* les comptes d'opération sur biens et service. Ce compte regroupe toutes les opérations sur biens
et services effectuées par les secteurs institutionnels
au niveau global: ressources = emplois (obligatoire)
C°i + C°f + FBCF = X = P° + M
Le TES regroupe les opérations sur biens et services
TES: tableau d'entrée et sortie
* les comptes d'opération de répartition qui enregistrent les flux des opérations de répartition.
Le TEE = tableau économique d'ensemble
il reprend entre autres les opérations de répartition des comptes d'opération (en ligne) et de secteur
(en colonne), c'est la présentation synthétique de l'ensemble.
* les comptes d'opération financières qui se retrouvent dans le TEE et dans le TOF (tableau des
opérations financières).
Petit à petit le champs de compétence de l'Etat va s'élargir au cour du 20ème et notamment autour de
la grande crise de 1929. On commence à réaliser que l'Etat ne peut pas résoudre les crises
économiques au vu de ces 4 fonctions auxquelles il doit se borner.
On se rend compte de l'inefficacité des grands principes de marchés (offre et demande).
Keynes sera à l'origine du développement du rôle économique et sociale de l'Etat: "les marchés ne
peuvent résoudre seules les crises ". Il va proposer une intervention économique de l'Etat, la cause de
la crise de 1929 est l'insuffisance de la demande globale donc Keynes propose une politique de
relance de la demande globale grâce à l'intervention de l'Etat (dans un déficit budgétaire) les armes
budgétaires à la disposition de l'Etat: les dépenses publiques par les subventions, politique de grands
travaux, les prélèvements obligatoires 'impôts et cotisations sociales; l'idée est que chaque agent
économique doit disposer d'un revenu supplémentaire qui va servir à consommer et éventuellement à
épargner.
Hausse des revenus donc hausse des C° donc hausse de la demande donc hausse de l'offre donc
baisse du chômage=> pour Keynes un déficit budgétaire n'est pas important car à court terme il est
rapidement avec la politique de relance: hausse de C° donc hausse des recettes de TVA donc baisse
du chômage et hausse des salaires versés donc hausse des recettes fiscales par l'impôt sur le
revenu.
Jusqu'au début du 20ème on n'intégrait pas l'Etat dans l'analyse économique. C'était une entité à part
et n'avait aucun rôle dans la politique économique, même si elle avait un budget (recette et dépense);
Avant Keynes, on avait l'obligation d'avoir un budget équilibré: recette = dépense.
L'impact sur l'activité économique était donc inexistant et l'Etat devait se cantonner à ses fonctions
régaliennes. Depuis Keynes, le budget peut être en déséquilibre. On reconnaît à l'Etat un rôle
économique (réduire les inégalités....).
Le budget de l'Etat devient un instrument de la politique économique (elle peut modifier la structure de
ces recettes, dépenses...).
Par hypothèse, on à peu ou pas de relations avec l'extérieur. Quand ces relations existent elles sont
équilibrés donc elles n'ont pas d'influence sur le reste: exportation = importation
Il y a 2 marchés, la monnaie et le marché des biens et services.
On s'intéresse au 2nd car celui-ci s'exerce la politique budgétaire.
Quel est la condition d'équilibre sur le marché des biens et services ? Il y a 2 façons de la donner:
1: reflétant l'équilibre macro-économique qui vaut toujours: on doit avoir une égalité entre offre et
demande sur biens et services.
Les 2 variables d'offre sont la production (Y°) et les importations (M).
Les 2 variables de la demande consommation: (C°), investissement (I) et dépenses publiques (G) +
exportations (X).
Y+M=C+I+G+X
Quand il y a des échanges avec l'extérieur on a: X + M
Donc on a: Y= C+ I+ G (définition des composant de l'offre)
I= S (épargne) expost (quand tous les ajustements sont faits)
I= ex: des entreprises l'épargne nationale a servi à financer l'investissement donc S= I
S= ex: des ménages
Dans le schéma keynésien sur le marché des biens et des services définies le niveau de la
production. il se définit à partir de l'équilibre général (Y= C+ I+ G). a partir de là on va définir un niveau
de produit. Il faut définir C, I et G.
Avec l'intervention de l'Etat, on a: C0- cT0+ G
1-c(1-t)
Y= niveau de produit de sous emploi
C°0= C° incompressible (tout agent en a pour survivre, le minimum) elle ne dépend jamais du revenu,
car pour survivre il lui faut cette consommation, quelque soit ses richesses. Le reste de la
consommation dépend du revenu.
c= propension marginale à consommer.
0 c 1
La consommation évolue entre 0% et 100%, on a le choix de ne rien consommer ou de tout
consommer. Entre les 2 il y a à la réalité économique, car en générale on ne dépense qu'une partie
et épargne le reste.
Donc C°= C°+ c(Y-T)
Y-T= revenu disponible
T= montant des impôts prélevés par l'Etat.
Plus le revenu augmente, plus la consommation augmente mais moins que proportionnellement à la
hausse du revenu.
Il y a donc une épargne qui peut être dégagé. Ce qui n'est pas consommé est épargné. Le revenu
disponible pour n'importe quel agent économique, est affecté soit à la consommation, soit à l'épargne.
Pour Keynes, l'épargne est un résidu, c'est la fraction de revenu qui n'est pas consommé.
T0 est le montant des recettes fiscales indépendantes de l'activité.
t est le taux marginal d'imposition 0 t 1 . L'Etat peut prélever tout ou rien des revenus.
G sont les dépenses publiques. Il peut y avoir un décalage entre T et G. Ce qui permet de mesurer la
contrainte budgétaire de l'Etat.
Si G = T le budget est équilibré (pas pour Keynes).
Si G> T il y a un déficit budgétaire (Keynes) qui sera financé par un emprunt auprès des agents
économiques.
I0 est le niveau d'investissement privé, réalisé au cour de la période.
La production d'équilibre (modèle) est de sous emploi (Keynes), il faut augmenter la production pour
résorber le chômage. Il n'y a pas de marché du travail chez Keynes. La cause du déséquilibre est
l'insuffisance de la demande globale. Toute la démarche consistera à relancer cette demande. Il faut
un agent plus fort que les autres pour les faire bouger. La relance de la demande se fait par la
politique budgétaire.
Keynes a un raisonnement en terme de multiplicateur, quels est sa logique ?
Au départ on a une économie en récession donc on a un ralentissement de la croissance économique
qui est du a une insuffisance de la demande globale (C°+ I+ G) caractérisé par la faiblesse de la
dépense privée (C+ I). Pour compenser cette faiblesse, l'Etat augmente ses propres dépenses (G). A
partir de là, on a le début du mécanisme de multiplication: toutes dépenses créent un revenu.
si l'Etat commande pour un milliard de travail publique. Cela va générer une augmentation de la
production intérieure de un milliard et aussi une augmentation des revenus de un milliard, ce milliard
va faire une augmentation de la demande de consommation qui sera à l'origine d'une augmentation
de la production.
L'augmentation des dépenses publiques a enclenché un processus cumulatif par lequel se multiplient
chaque francs supplémentaires injecté dans le circuit économique. Dans tous les cas de figures on a
un impact positif;
On peut mettre en évidence les différents types de politique budgétaire que les pouvoirs publics
peuvent mener par la voix du budget (ou des finances publiques).
avec l'analyse keynésienne, on peut mettre en évidence 3 types de multiplicateur (action possible);
pour les isolé, on repart du niveau de production: C°0- cT0+ I0+ G
1-c(1-t)
Le multiplicateur de dépense publiques ou budgétaire. Il exprime l'augmentation du revenu et de la
production découlant d'un accroissement (dG) du montant des dépenses publiques sans que le
volume des impôts soit modifié
dY°= 1 1
dG = 1- c(1- t) 1-c (1- t)
le multiplicateur
Le multiplicateur dépend de 2 variables centrales c et t, si t est constant, c est une variable
déterminante.
revenu
Ent Men
dépense de C°
S,T sont des fuites de l'action sur la demande globale. M a un rôle dans la consommation.
Par une injection de monnaie (g) en politique de grands travaux, on peut relancer le marché. Le
multiplicateur agit au début dans la relance puis il y a beaucoup de fuites (qui s'ajoutent) donc au
cours des différentes vagues, il sera de plus en plus faible dans le temps. Il faudra donc régulièrement
réinjecter de l'argent.
On s'intéresse ici d'abord au marché de la monnaie. il faut toujours un équilibre. On doit avoir une
offre de monnaie égal à la demande de monnaie. L'offre de monnaie est déterminé par l'Etat (par la
banque centrale, en France c'est la banque de France).
La demande de monnaie émane des agents non financiers (les ménages, les entreprises et l'Etat).
On a 3 motifs pour lesquels la monnaie peut être demandé:
- le motif de transaction (besoins d'argent pour acheter des biens et services)
- le motif de précaution (pour les aléas de la vie) ex: pour le chômage
Ces 2 motifs dépendent du revenu. Plus le revenu est élevé, plus l'épargne sera élevé pour ces 2
motifs.
- le motif de spéculation (arbitrage des agents économiques sur le marché des titres: actions,
obligations). Ce motif dépend du taux d'intérêts. Ce sera la variable définie. Si le taux d'intérêt est
élevé, on aura une demande de spéculation forte et inversement.
i = taux d'intérêt
IS0 est une fonction décroissante du taux d'intérêt.
Le couple d'équilibre (Yo; im)
LM est horizontale, c'est le cas keynésien extrême, la politique budgétaire est inefficace car le taux
d'intérêt ne bouge pas. C'est une situation de trappes à liquidité.
im est trop bas donc les agents économiques non financiers ne demandent pas de monnaie pour le
motif de spéculation, les agents gardent leur monnaie en attendant de pouvoir mieux.
Une politique de relance va augmenter les dépenses publiques (G), IS0 se déplace vers droite pour
IS'0. le nouveau couple d'équilibre est (Y'0; im)
im est inchangé à cause de la trappe de liquidité et la production augmente donc on a une efficacité
maximal de la politique budgétaire.
On a obtenu une situation de plein emploi avec une action budgétaire (augmentation de Y0 en Y'0)
Le multiplicateur est élevé et le déficit budgétaire est financé par l'emprunt des pouvoirs publiques
auprès de l'institut d'émission (en France=> banque de France).
On a une injection monétaire qui est à la fois inefficace et indispensable.
Inefficace car on est dans la trappe à liquidité (politique monétaire inefficace).
Indispensable car il faut financer le déficit budgétaire.
L'offre de monnaie augmente.
2nd cas
On fait varier les dépenses publiques.
La politique budgétaire est une politique efficace mais moins que dans le cas précédent. La politique
budgétaire va déboucher sur une augmentation du produit.
La relance par la dépense publique aura un impact moins important
la politique budgétaire est moins efficace car la conséquence sera une hausse du taux d'intérêt. Plus
le taux d'intérêt augmente moins les entreprises investissent. Elles vont revoir leur politique
d'investissement à la baisse. Le niveau I sera plus faible et le niveau de produit augmente moins.
Aussi en raison de l'augmentation de la monnaie. Il y a une émission de monnaie plus importante qui
est lié à l'augmentation des dépenses publiques. Il y a une correspondance entre la politique
budgétaire et le monétaire. La politique monétaire doit répondre à l'augmentation de la dépense
publique. On a une politique budgétaire moins efficace que dans le 1er cas.
3ème cas
La demande de produit pour la spéculation est nulle ce qui donne LM.
On fait varier l politique budgétaire, on dit qu'il y a du chomage donc IS va se déplacer à droite.
Les entreprises voient le taux d'intérêt qui augmente et va modifier la stratégie. Il n'y a pas d'impact
possible sur Y, impact négatif avec une vente de produit qui ne bouge pas donc inéfficace.
Le cas classique où la politique budgétaire sera totalement inefficace, car la courbe LM est une droit
verticale, une situation totalement opposé au 1er cas.
Un niveau de produit qui n'augmente pas et un taux d'intérêt qui augmente, avec un impact négatif.
Il y a 3 motifs de production de monnaie (vu plus haut), Ici la demande de monnaie pour la spéculation
est nulle. Les agents ont acheté tous les titres qu'ils pouvaient, donc la demande de spéculation est
nulle donc la demande de monnaie se fait pour les 2 autres cas (consommation et transaction) donc
dépendent de revenu.
L'Etat augmente ses dépenses publiques, il y a un déplacement de la courbe vers la droite. Il faut une
augmentation de l'offre de monnaie comme le niveau du produit n'augmente pas, le taux d'intérêt va
augmenter le coût des investissements privés.
L'effet d'éviction: il s'agit de dire que du fait de l'Etat les dépenses privés sont remplacé par les
dépenses publiques. Donc les entreprises ne peuvent plus intervenir sur le marché.
On a une éviction, une hausse du taux d'intérêt, les investissement sont moins nombreux, ou a des
taux très élevé. On a 3 situations particulières (les 3 cas).
Les grandes tendances des lois de finance de 1999: la priorité est donnée à l'emploi. Pour pouvoir
résorber le chômage, il faut un certain nombre de conditions réunis: une des conditions centrales est
d'avoir une croissance soutenue. La raison pour laquelle la prévision des taux de croissance de 1999
sera de 2.7%, un taux relativement élevé compte tenu de la situation économique d'ensemble. En
1998, le gouvernement avait anticipé une croissance de 3%, ce qui est plus élevé que beaucoup
d'autre pays européens voir mondiaux.
Cela autorise le gouvernement et les populations à être plus optimiste sur le développement
économique, ce qui n'est pas ressorti dans les comportements.
En 1998 et 1999, l'idée du gouvernement est d'augmenter le pouvoir d'achat des ménages.
cette croissance doit être aussi solidaire: le gouvernement doit essayer de réduire les inégalités: la
croissance doit être partager entre tous les acteurs de l'économie nationale. L'Etat doit améliorer sa
politique de production, beaucoup de rapport montre que les rapports inégaux ont beaucoup
augmenter dans les années 1980.
cette redistribution s'apprécie au niveau des revenus: meilleurs partage entre revenu du travail et du
capital.
Dans l'ensemble, en France, on défavorise le travail au profit du capital, les revenus du travail est plus
taxé. Il y a une redistribution nécessaire entre les classes les plus riches et les plus pauvres. Dans
tous les pays industriels, il y a 3 classes sociales: la moyenne est la plus nombreuse et à un rôle très
important car elle consomme et épargne. Mais celle-ci s'appauvrit en France. Le gouvernement
voudrait que les charges demandées soient mieux étalées sur l'ensemble de la population.
Cette croissance doit être durable. Ces derrière années elle était bonne. Le phénomène de la durée
est important car le gouvernement s'attend à des rentrées fiscales, TVA: impôts indirectes.
Plus on consomme, plus l'Etat fait des rentrées fiscales.
Quels sont les choix macro-économiques fait ?
Dans ce choix de financement, il y a différents choix fait pour répondre aux objectifs de 1999.
Le 1er: l'utilisation d'une partie des fruits de la croissance pour financer des baisses d'impôt favorables
à l'emploi et à la justice sociale. Cela répond aux objectifs de la loi des finances. La taxe
professionnelle est un impôt payé par les entreprises qui est assise sur le nombre des salariés,
politique qui est contre l'emploi. Cette taxe est jugée paralysante pour l'emploi.
2 choses ont été votées par le parlement:
1: baisse de la TVA pour favoriser la consommation de certains produits
2: hausse de l'impôt sur la fortune.
Il y a des choix fiscaux qui ne peuvent être fait que si la croissance économique fait augmenter les
rentrées fiscales.
3ème choix: une évolution maîtrisée des dépenses de l'Etat dont la croissance est limité à 1% en
volume. Quantitativement les dépenses publiques ne peuvent augmenter que de 1% par rapport à
1998 sans référence à l'inflation.
La stratégie du gouvernement repose sur 3 idées simples
* l'objectif de croissance durable (les entreprises doivent faire confiance à l'économie et l'Etat, en
investissant et en s'implantant à l'étranger. Les autorités espèrent en l'Euro pour moins de spéculation
et améliorer les échanges européens. En matière d'échange les pays européens le font entre eux et
moins avec les pays en voix de développement. D'où l'importance de la croissance économique en
Europe. La croissance doit être collective.
* il faut mettre en placer une nouvelle régulation internationale pour ordonner les marchés: la crise
asiatique peut se reproduire n'importe où, n'importe quand. il faut réguler tous ces marchés trop
instable par définition.
Toutes ces dernières années, les pouvoirs ont cherché à réduire les déficit des administrations
publiques. Cette volonté est très marquée depuis 1995 notamment pour se conformer aux objectifs de
Maastricht.
En 1995, le déficit des administrations publiques était de 412,8 milliard et en 1997 il était de 281,2.
Dans ce déficit il y a des inégalités entre les différents types d'administrations. Les administrations au
déficit le plus élevé sont en 1995, les administrations centrales 326,6 milliards
administrations locales 17,5 milliards
administrations de sécurité sociale 68,7 milliards
Depuis 1996, la capacité de financement des administrations locales augmente.
Pour 1997 les administrations centrales ont un déficit de -232,9 milliards
locales +17,6 de capacité de financement
sécurité sociale de -65,9 milliards.
Les administrations publiques locales s'étaient dans le passé endetté et pour résorber leur déficit elles
ont augmenté les impôts locaux plus ou moins suivant les régions.
Donc elles ont pu redresser leur situation et déboucher à une capacité de financement.
Pour que ce budget soit nécessairement pour combattre le chômage doit y avoir une croissance
économique stable et durable.
les administrations publiques centrales ont vu leur déficit diminué:
1: celles-ci sont dû à une volonté de réduire l'augmentation des dépenses. Pour 1997 il y a des
éléments plus explicatifs, elles vont diminuer et en 1999 elles auront tendance encore à diminuer
davantage.
2: pour 1997, les administrations publiques centrales
- contribueront forfaitairement de France Télécom (l'Etat a exigé de France Télécom qu'elle verse
au administration publiques centrales une part de leur bénéfice pour diminuer)
- accroissement de la capacité de financement dans le CADES (caisse d'amortissement de la
dette sociale). CADES est crée le 24.01.1996 pour une durée de vie de 18 ans. Son rôle est une
caisse centrale qui a pour but de renflouer les administrations publiques centrales. Ses ressources
sont le CRDS. Les contributions sont les remboursement de la dette sociale.
- la réduction du besoin de financement des administrations publiques, s'explique aussi par une
augmentation des prélèvements obligatoires, c'est à dire les impôts, la TVA qui est un impôt indirect et
qui touche tout le monde donc il est injuste. Les prélèvements et la fiscalité française est système
injuste par conséquent il sera bientôt revu et il aura pour but de diminuer la TVA (pour se mettre au
normes européenne).
Impôts plus cotisations sociales: la France atteint des sommets dans cette matière et il sera beaucoup
plus difficile de les augmenter: la situation qui a atteint ces limites. il faudra dans le temps les revoir;
Le PIB (produit intérieur brut) est un indicateur de richesse d'un pays. C'est avec le PIB que l'on calcul
le taux de croissance d'un pays. La croissance économique signifie l'augmentation du PIB. Le PIB de
tous les pays sont tous calculer de la même façon.
En 1995 et 1997, le poids des cotisations n'est pas une bonne chose car elle résulte du chômage.
Donc ici, la situation du travail explique les prélèvements.
En 1997, les recettes fiscales augmentent, elle n'est pas dû à une volonté gouvernementale.
Cependant compte tenu de la réduction du chômage, de la consommation qui font que les agents vont
payer plus d'impôt. La baisse des cotisations sociales est dû à une volonté de la politique et de la
chute des recettes pour l'Etat. Normalement le poids des prélèvement obligatoires doit baisser car
l'objectif du gouvernement, cela dépend de la croissance économique.
Les recettes fiscales sont donner aux administrations publiques centrales.
Pour 1997 elles sont de 26,8% (APUL)
58,7% (Etat)
10,4% (sécurité sociale)
4,1% (Union Européenne)
100%
Il y a une critique car on a décentralisé les dépenses publiques mais on n'a pas décentralisé les
recettes donc augmentation des prélèvements (recettes fiscales surtout). Les départements et régions
qui régissent toutes les infrastructures, ex: Lycée, Université qui n'est pas financer par l'Etat centrale
mais par les services publiques.
En 1997: 58,7% recette importante
en 1997: amélioration de l'épargne brut des administrations publiques. L'épargne en 1997 est de -
70,8 milliards. L'épargne en 1996 est de - 11.,9 milliards.
Donc épargne plus positive, il y a une réduction d'émission de titre: on s'endette moins: réduction du
besoin de financement des administrations publiques, celle-ci est importante car le déficit budgétaire
de l'Etat a été moins important: flux.
Le déficit budgétaire est un flux (solde) au cour de l'année. Cette baisse difficile est importante et va
moins entraîner d'augmentation des dettes publiques qui sont un stock et qui devront être remboursés
à long terme: le traité de Maastricht impose une politique où la politique budgétaire doit s'y conformer.
l'amélioration doit se poursuivre à condition que la croissance économique soit au rendez-vous.
1: le diagnostic de la crise
Pour qu'une politique de relance keynésienne marche il faut que les agents économiques aient un
comportement keynésien c'est à dire le fait que quand l'Etat décide d'augmenter les revenus par une
politique budgétaire, il faut la suivre. Les variations du revenu doivent entraîner une variation de la
consommation. Quand on augmente le revenu tout n'est pas dépensé mais est épargné.
On a rarement variation du revenu= variation de consommation
Milton Friedman est monétariste, opposé aux idées keynésienne et en matière de liaison entre règle et
consommation et il raisonne en terme de revenu permanent: un revenu que l'on estime stable au cour
du temps. Les agents économiques anticipes en estimant leur revenu dans le temps et adapte leur
comportement (entre autres consommation et épargne).
Normalement une économie doit pouvoir anticiper le niveau de son revenu et financera ou non des
consommation.
Il ne tiendra pas compte d'une hausse ponctuelle, il épargnera car elle est ponctuelle. pour lui une
politique budgétaire est donc inefficace, l'augmentation du revenu est épargné pour faire face à
l'augmentation des impôts dans le futur plus ou moins proche
1er élément: l'effet d'éviction est un impact monétaire de la politique budgétaire. On a une politique
de relance (de déficit budgétaire) qui débouche sur une augmentation des revenus, elle suppose de la
monnaie car les agents économiques en auront plus besoins. La demande de monnaie va augmenter,
il faut donc que les banques offrent plus de monnaie pour qu'il y ait un équilibre (demande, offre) sur
le marché de la monnaie. Mais en réalité l'offre va être inchangée ou insuffisante. On a un
déséquilibre sur le marché de la monnaie et on a une demande supérieure à l'offre.
Le moyen pour rééquilibrer le marché est la demande du taux d'intérêt. Il faut faire baisser la demande
par l'augmentation du taux d'intérêt. Cette augmentation du taux d'intérêt est pénalisante pour les
entreprises qui devront changer leurs prévisions d'investissement.
Les investissements sont fonctions décroissantes du taux d'intérêts diminué car les coûts de
financements augmentent. On a une éviction des investissements privés par la dépense publique.
L'éviction est liée à l'augmentation du taux d'intérêt.
Dans cette économie, cet effet d'éviction doit exister sous une forme ou une autre (atténuée plus ou
moins).
Elle peut être atténuée par l'entrée de capitaux étrangers. On a une hausse du taux d'intérêt qui
favorise les placements et attire les capitaux étrangers (pour une meilleur rémunération de leur
placement)
2nd élément: la dégradation des comptes extérieurs. On met en œuvre une politique de relance
avec un multiplicateur qui doit normalement fonctionner. En économie ouverte, il est possible qu'une
partie de la demande soit satisfaite par des importations qui constituent une fuite par rapport au
multiplicateur au même titre que l'épargne.
On aura des importations supérieures aux exportations, ce qui implique un déficit de la balance des
paiements courants. Pour toute économie, il y a différents types de balance qui expliquent les
relations avec l'extérieur.
La balance commerciale ne retrace que les mouvements de marchandises ou de biens. Le solde de la
balance de paiement sont les exportations- importations. En France, il est positif.
La balance des transactions (ou des paiements) courants. Il recouvre les marchandises (balance
commerciale) et les invisibles (services, brevets, marques, recherche...). Le solde est la différence
entre les exportations et les importations. En France il est positif.
Aujourd'hui, en 1981 et 1983, il y a eu une politique de relance keynésienne en France, mais elle a
échoué pour 2 raisons centrales: a: les pouvoirs publics n'ont pas été informés sur les besoins des
français. Et la consommation va s'accroître, mais les français vont demander des biens produits à
l'étrangers: les exportations ont augmenter d'où un fort déficit extérieur.
b: les économies étrangères avaient choisi une politique monétaire restrictive d'inspiration
monétaire (M. Friedman) et on spécule contre le francs. Celui-ci a chuté et les capitaux étrangers sont
parties.
Résultats: la France a du abandonner la politique de relance.
Conclusion: la politique budgétaire n'est pas toujours efficace mais tous les Etats utilisent ce
mécanisme plus ou moins bien. Ce mécanisme est important par rapport à d'autre et cet arme, doit
être utilisé correctement avec de bonne proportion et ceci est bien appliqué par les pays européens.
Pour conduire la politique économique, l'Etat utilise la politique budgétaire, celle monétaire et celle de
change.
Il y a un changement dans l'orientation de la politique économique au début des années 1980. La
politique monétaire devient le principal instrument de la politique économique.
On s'intéresse au mouvement de la courbe LM; quand la quantité de monnaie varie, il n'y a plus
d'insuffisance globale.
a: zone keynésienne extrême (trappe à liquidité)b: zone intermédiaire. Demande de monnaie pour la
précaution, transaction et spéculation (les 3 motifs de demande de monnaie).c: zone classique où la
demande de monnaie, de spéculation est nulle.
Mundell Fleming. Modèle de IS- LM en économie ouverte. Le cadre d'analyse reste le même. On
raisonne avec une insuffisance de la demande globale.
1: cadre général
On envisage l'économie dans un petit ou moyen pays qui a des relations avec l'extérieur.
Les opérations avec l'extérieur sont variées: réelle (marchandise ou service) et monétaire, financière
(mouvement de capitaux qui vont dépendre du régime de change).
Toutes ces opérations se retrouvent dans la balance des paiements.
Définition: document comptable toujours équilibré retraçant les relations d'un pays avec l'extérieur.
On a la balance commerciales, des invisibles, les 2 définitions: la balance des transactions ou des
paiements courants dont le solde peut être positif ou négatif ou nul (équilibré) et en fonction du solde il
y a une contre partie (balance des capitaux);
La balance des capitaux est la contre partie monétaire et financière de la balance des paiements
courants.
Dans un bilan, l'actif est égal au passif, idem pour la balance des paiements.
Le modèle considère que les actions du pays n'ont aucune influence sur le taux d'intérêt ou sur les
prix (d'où le fait que se soit un petit pays). Les décisions sont prises en fonction du prix puisque le
pays ne peut le modifier. Le prix est déterminé sur le marché mondial.
Le développement des exportations stimule l'activé économique: Y+ M= C+ I+ G+ X
Stimuler la demande globale peut consister en stimuler les exportations. Dans tous les cas la relance
doit fonctionner a plein. Ce qui nous intéresse ici sont les conséquences de l'ouverture de l'économie:
les relations en terme de mouvement de capitaux. Les capitaux sont très volatiles et changent tout le
temps. La monnaie nationale est détenue par les résidants qui sont des ménages, des entreprises
(privées). Chacun peut acheter ou vendre des devises ou des francs avec une répercussion sur les
marchés.
L'achat de monnaie étrangère peut se faire soit à prix fixe ou variant qui fluctue en fonction de la loi de
l'offre et de la demande (change flexible). Vrai aussi pour la vente, tout entrée de capitaux se traduit
par une création de monnaie nationale (francs), de monnaie de la banque de France (vrai pour toutes
banque centrale). Elle a l'obligation de gérer le stock d'or et de devises du pays. La banque de France
vend des Francs et achète des devises. Et inversement toute sortie de capitaux se traduit par une
destruction de monnaie nationale par la banque centrale (elle achète des francs et vend des devises).
Le petit pays à la possibilité de prêter ou d'emprunter à l'étranger.
La variable définie sera le taux d'intérêt. Les flux de capitaux sont sensibles au différentiel d'intérêt (la
différence entre les taux d'intérêts nationaux et étrangers). Quand tous les capitaux sont libres, il n'y a
aucune barrière dans les mouvements de capitaux;
L'investissement regardera le taux d'intérêt national et quelle est celui international ou étrangers et il
choisira le plus intéressant afin d'obtenir la rémunération la plus élevée possible pour ses placements.
Si le taux national est supérieur au taux international, les placements se feront sur le territoire national
et inversement. Cela signifie que l'on a une parfaite mobilité des capitaux.
On a une parité des taux d'intérêt (une loi économique) qui fait que grâce aux mouvement de capitaux
(spéculation), on arrive à une égalité entre le taux national et étranger.
i= i*
i= taux d'intérêt national
i*= taux d'intérêt sur les marchés internationaux de capitaux
Il y a 3 courbes:
IS= équilibre sur le marché des biens (position intermédiaire, b du précédent graphique). IS est une
fonction décroissante du taux d'intérêt.
LM= équilibre sur le marché de la monnaie (position intermédiaire), LM est une fonction croissante du
taux d'intérêt.
FF= condition d'équilibre du marché internationaux des capitaux
E= seul point d'équilibre
E: I= I*
E: les 3 marchés sont en équilibre
En cas de déséquilibre, il ne peut pas y avoir d'ajustement par les prix, par hypothèse, quand IS n'est
pas en équilibre, l'ajustement se fait d'abords par les stocks puis par la production.
c: i> i*
Entrée de capitaux, on achète des francs, il y a création de monnaie, la masse monétaire accroît d'où
un déplacement de LM vers la droite jusqu'au point D. Ce qui donnera LM1: politique efficace.
Augmentation du taux qui passe de i*1 à i*2, ce qui donne un déplacement de FF1 à FF2.
En J, il n'y a pas d'équilibre sur le marché de la monnaie, mais sur le marché des biens et services. En
E le taux d'intérêt est trop faible. Cela se traduira par des sorties de capitaux qui vont s'investir sur les
marchés internationaux. La masse monétaire va se contracter car le territoire national, les agents
économiques vont convertir leur monnaie national en monnaie étrangère donc LM se déplace à
gauche jusqu'au niveau où le taux d'intérêt est suffisamment élevé.
J est le point d'équilibre avec une taux d'intérêt plus élevé et un niveau de produit plus bas.
En déplaçant IS vers la droite, on a un impact sur le marché du bien.E'1 n'est pas un point d'équilibre,
car on a pas un équilibre sur les marchés internationaux. Le taux d'intérêt national est supérieur au
taux d'intérêt international, on aura des entrées de capitaux selon la logique qui veut qu'ils vont
s'investir où le taux d'intérêt est le plus élevé ici sur le plan national: les opérateurs veulent se procurer
des francs (devises nationales) qui coûteront moins chers au départ, en profitant de l'amélioration du
court des devises étrangères.
Conséquences: il y a une hausse de la monnaie puisqu'on demande plus de francs, elle entraînera un
déplacement de LM vers la droite pour une nouveau point d'équilibre E2.
Le 1er inconvénient est de dire que la dévaluation n'est pas un outil de relance générale de
l'économie. Les exportations du pays qui dévalue sont les importations pour le reste du monde. Le
pays qui dévalue, exportatent ses problèmes économiques et en particulier le chômage, il y aura une
généralisation de la crise, alors que personne ne souhaite une aggravation de la crise économique.
C'est la raison pour laquelle on a préféré à la dévaluation compétitive, une politique de monnaie forte
(francs fort).
Le 2nd inconvénient: une réévaluation aboutit en général a une diminution de l'activité et de la
production.
c: le dosage de la politique économique: le policy (politique budgétaire, relance de la demande IS) mix
(politique monétaire, LM).
Cette politique permet d'éviter l'appréciation du change par une bonne combinaison entre les 2. Il faut
augmenter la quantité de monnaie (masse monétaire) de façon à compenser l'effet d'appréciation du
change.
Différence entre une politique monétaire utilisée isolément et une combinaison entre une politique
monétaire et budgétaire.
1er cas: une dépréciation du change et c'est le secteur des biens échangés qui profite de l'expansion.
2nd cas: le taux de change ne varie pas et le demande intérieure accroît. L'expansion profite à
l'ensemble des secteurs. Il est plus rentable de choisir une bonne combinaison. Modification du
contexte financier international. Cas d'une augmentation du taux d'intérêt mondial.
La monnaie se déprécie à la suite des sorties des capitaux attirés par une rentabilité supérieure à
l'étrangers. La compétitivité des produits nationals accroît (en raison de la dépréciation de la monnaie
nationale), augmentation de la demande de biens et de services.
La courbe IS se déplace à droite de IS1 à IS2. On obtient un nouveau point d'équilibre E2.
Reste du monde: baisse du PIB en raison du caractère restrictif de la politique monétaire. Dans
l'économie nationale: augmentation du PIB.
Conclusion: la régulation conjoncturelle en économie ouverte d'après le modèle Mundell Flemming.
La variable intermédiaire proche des objectifs finales de la politique économique c'est à dire des
variables qui peuvent influencer directement le (s) objectif(s) final(s). Se sont des variables qui
influencent l'activité économique.
Variables monétaires: -crédit bancaires: contrôle de la quantité de crédit
-masse monétaire
-taux d'intérêt à long terme
-croissance du crédit intérieur
La masse monétaire est la quantité d'actif liquide détenu par les agents non financiers (ménages,
entreprises, Etat). Composée de 4 agrégats: M1, M2, M3, M4, (du plus liquide au moins liquide).
M1: billets et pièces plus les dépôts à vue
M2: M1 plus certaines disponibilités quasi monétaires comme le livret A
M3: M2 plus d'autres dispositions quasi monétaires encore moins liquides que M2. M3 est l'objectif
intermédiaire de la politique monétaire française.
La banque de France veut contrôler la création de monnaie via le contrôle de la croissance de M3.
On peut inverser le sens général: (objectif final, stabilité des prix plus stabilité des changes) =>
(objectif intermédiaire M3) => (objectif opérationnel, taux d'intérêt à long terme) => (instrument utilisé
par la banque de France).
Aujourd'hui la politique monétaire est une politique de régulation par les taux d'intérêt associés, parfois
a une politique de réserve obligatoire. L'action sur le taux d'intérêt est conduite par la banque de
France. En France comme à l'étranger c'est de relancer l'économie pour diminuer le taux de chômage
pour relancer cette machine, il faut de l'argent, le moins cher possible. L'objectif est d'obtenir une
baisse du taux d'intérêt pour prendre l'argent moins cher, favorisant ainsi l'endettement des agents
économiques soit pour consommer plus soit pour investir plus afin de relancer l'économie et d'obtenir
un taux de croissance plus élevé, permettant une réduction du chômage. Cet objectif est compatible
avec la stabilité des prix et le contrôle de M3.
2 façons d'influencer le taux d'intérêt:
1: agir sur les taux directeurs
En France il y en a deux: a: le taux des pensions sur l'appel d'offre, il est le taux le plus bas. Il est
définie par la banque de France auxquelles les banques peuvent emprunter de la monnaie
A banques B
crédit dépôt
Si le crédit est supérieur, il y a un déficit de la banque. Il n'y a pas de perte (de manque de liquidité) et
doit emprunter pour équilibrer les crédits et les dépôts, cette procédure des crédits à la banque de
centrale.
Le refinancement le moins cher est celui obtenu par les pensions obtenues sur appel d'offre c'est à
dire que les banques qui ont un besoin de liquidité vendent des titres à la banque de France pour une
période courte. En contre partie la banque de France prête de la monnaie moyennant un prix. Le taux
de pension sur appel d'offre. A l'échéance, la banque rachète ses titres à la banque de France
autrement dit la banque rembourse ses dettes.
b: le taux de refinancement le plus cher est tous les taux d'intérêt à court terme qui fluctuent
entre les 2 taux directeurs de la banque de France.
Mouvement de baisse du taux d'intérêt: baisse des taux directeurs donc baisse de taux court, taux du
marché monétaire donc baisse du taux de base bancaire donc baisse des taux débiteur donc hausse
des crédits et de la monnaie en circulation.
Le taux de base bancaire (TBB) est le 1er taux sur les crédits. Pour tous ces taux de profit bancaire, le
profil bancaire est nul.
Le taux débiteur (TD) taux sur les crédits accordés par les banques aux agents non financiers.
TD = TBB + marge de profit
TD = TMM + prime de risque
TMM = taux de marché monétaire
Quels sont les avantages de la monnaie unique en Europe. Il y a 11 pays sur 15 qui y participent et
apportent des tensions car chacun n'a pas la même économie. Le traité de Maastricht a été ratifié et
prévoit une monnaie unique.
Le 1er avantage: elle fait disparaître certain coût de transaction, les transactions sont les commissions
de change, qui est un service payé dans les banques.
Pour tous les utilisateurs, c'est un avantage car pas de paiement de commission, sauf pour les
banques mais elles sont capables de trouver les capitaux liés à la perte de ces commissions de
change.
Le passage a des taux de change irrévocables fixés puis ensuite à la monnaie unique fait disparaître
le risque de change entre les devises participantes.
Les risques de changes disparaissent pour les entreprises, elles sont importantes car elles exportent;
ces risques de changes disparaîtront pour toutes les activités internationales.
Cette politique monétaire unique arrêtée et mise en œuvre par le système Euro de banque centrale
(SEBC).
Le SEBC: banque centrale Euro (BCE) et les banques centrales. Elle existe depuis le 1er janvier
1999.
Organisation de la BCE, on a le principe d'indépendance de la BCE par rapport aux banques des
Etats. Il y a 2 organes de décisions de BCE, le conseil des gouverneurs est le directoire.
Le directoire est le président de la BCE assisté d'un vice président et de 4 membres désignés (mandat
de 8 ans non renouvelable). Principe: un pays égal une voix et les décisions sont prises à la majorité
simple. Le rôle du directoire est la mise en œuvre de la politique monétaire conformément aux
orientations et décisions arrêtées par le conseil des gouverneurs.
Le conseil des gouverneurs doit définir les grandes orientations de la politique monétaire européenne.
Ce conseil comprend les membres du directoire et les gouverneurs des banques centrales nationales.
Il y a 11 gouverneurs de banques centrales qui y siègent, il y a donc 17 membres dans ce conseil.
A côté de la BCE on a la banque centrale nationale qui forme la SEBC. Elles vont mettre en œuvre la
politique monétaire par la SEBC. Le directoire donne les instructions nécessaires aux banques
centrales nationale (elles n'ont plus aucun pouvoir de décision, elles doivent se soumettre à la
décision du conseil des gouverneurs).
Les banques centrales ont perdu leur souveraineté mais sont indépendantes du pouvoir politique.
Donc le SEBC est un système totalement indépendant des pouvoirs politique.
Cette indépendance signifie trois choses: Le SEBC ne peut recevoir d'injonction extérieur dans
l'accomplissement de sa mission.
Il est interdit à la BCE de monétisé directement les titres de la dette publique.
Une banque centrale indépendante ne doit pas être une banque centrale
irresponsable.
Conclusion: L'Europe ne doit pas être assimilée uniquement à la monnaie unique et à la politique
monétaire unique. Il ne faut pas considérer la monnaie unique comme une fin mais est moyen de
parvenir à un niveau de croissance ou d'emploi élevé. La monnaie doit être au service de l'économie
et non l'inverse.
Objet: analyse du fonctionnement du marché du travail. Les offres d'emploi ne peuvent émaner que
des entreprises cela correspond à une demande d'emploi est une offre de travail, elle émane de la
population active.
De 1986 à 1996 l'agriculture a perdu 500 000 emplois. On passe de 1,5 million à 1 million
d'agriculteurs.
Il y a une hausse du nombre de demandeurs d'emploi de plus de 600 000 personnes.
Le secteur secondaire est en plein déclin depuis 1974 (6,3 millions de personnes à cette époque) il a
perdu un tiers de ces effectifs. Entre 1984 et 1987 l'industrie a perdu entre 100 000 et 150 000 emploi
par an.
Le secteur tertiaire ne crée plus d'emploi. De 1955 à 1996: doublement des emplois de 7,3 millions à
15,5 millions, 70% des emplois (emplois dans les services marchands et les non marchands).
Les emplois marchands reflètent la modification dans l'organisation des firmes, ex: travail temporaire
(beaucoup développé), administration des entreprises, nettoyage.
Les emplois non marchands, ex: domaine social (plus de 300 000 emplois entre 1986 et 1997)
association (plus de 70 000 emplois)
hôpitaux (plus de 50 000 or profession libérale)
éducation (plus de 170 00)
collectivité locale (plus de 240 000).
Les jeunes restent plus longtemps dans le système éducatif, 20 -24 ans, le taux de scolarisation est
passé de 14% en 1968 à 44% en 1996.
Il y a 2 raisons à cela, l'évolution de la société exige une population plus qualifiée. L'entrée dans la vie
active se fait à 21 ans et demi (contre 18 avant).
pour les personnes plus âgées, on a un mouvement inverse, elles quittent plutôt le marché du travail.
Le taux d'activité des hommes de 60 à 64 ans entre 1962 et 1996 est passée de 71% à 16%. Le taux
d'activité des 65 à 69 ans est passé de 53% à 3%.
L'âge moyen de sortie de la vie active a diminué de 3 ans et demi, de 62 et demi à 59 ans.
Les salariés veulent aujourd'hui profiter de leur retraite. Les entreprises y voient le moyen de se
débarrasser d'une main d'œuvre moins docile et relativement mieux payé et difficilement adaptable
aux nouvelles technologies.
L'Etat y trouve son compte car cela allège la pression sur le marché du travail. il y a plus de chômage
en France que dans les autres pays industrialisés.
La démographie va-t-elle résoudre la question du chômage ? Il y a un vieillissement de la population
donc le nombre d'actif va diminuer.
Qui sont les chômeurs ? Se sont des jeunes principalement, les femmes: 13,8% contre 10,2% chez
les hommes; puis les étrangers avec 23,7% contre 11,1% de français. Le chômage concerne les
salariés au bas de l'échelle sociale (emploi peu qualifié). 74% des chômeurs n'ont que le certificat
d'étude professionnel (niveau première). La durée du chômage s'allonge: 8 mois en 1970 mais 15
mois et demi aujourd'hui. Le chômage crée une surqualification des salariés (course et dévalorisation
des diplômes).
La marché de l'emploi est un vrai marché c'est à dire que sur ce marché il existe une offre et une
demande d'emploi. Il faut rechercher des déterminants de l'offre et de la demande d'emploi qui
permettent de définir l'équilibre sur le marché.
La variante clef est le salaire réel: w/p
1: la demande de travail (offre d'emploi, fonction croissante du salaire réel. Une augmentation de
l'emploi baisse quand les salaires réel augmentent.
Hypothèse: raisonnement à court terme
stade de capitaux donnés
absence de progrès techniques.
La production ne peut être modifiée qu'en faisant varier la quantité de travail utilisé.
Pour produire il faut 2 facteurs de production:
le capital qui est constant, k0
la quantité de travail, wl
Q= p0
k0 l
= pQ - (1k0)
p = prix du marché
i = taux du marché
w = taux de salaire
k0 donné
p et w sont déterminés dans le marché: marché de production
marché du travail
Les entreprises ne maîtrisent pas les prix, elles sont price takers dans les 2 marchés.
Le profit sera minimum pour un nombre donné de travailleurs choisi par l'entreprise. Le profit
maximum est lié à la productivité marginale du travail, supplément de production donc utilisation d'un
salarié supplémentaire dans le processus de production, l'utilisation des autres facteurs de production
restent inchangés.
Hypothèse: la productivité marginale est en baisse.
w/p: productivité marginale du travail;
l'accroissement de l'emploi nécessite l'abaissement du salaire réel, la demande de travail est bien une
fonction croissante du salaire réel.
2: la demande d'emploi (ou l'offre de travail) est elle une fonction croissante du salaire réel.
cas: une hausse de salaire réel.
L'arbitrage du travail / loisir, 2 effets: l'effet de substitution tend a diminué la demande de loisir qui
donne une augmentation de l'offre de travail
l'effet de revenu donne un accroissement du salaire rend le travailleur plus riche.
Que va faire le salarié de ce supplément de richesse ? L'augmentation du loisir et la baisse de l'offre
de travail. Les effets jouent en sens inverse. il faut savoir si l'effet de substitution sera > ou < ou = à
l'effet du revenu.