Vous êtes sur la page 1sur 11

Cours de l’économie générale- Introduction générale à l’économie

Chapitre I : Introduction générale à l’économie

Plan

Introduction

I. La science économique
1. Définitions de la science économique
2. Objet de l’économie
3. Méthode de l’économie
II. La problématique de la rareté
1. La notion de besoin
2. Les notions de biens et services
III. Quelques concepts économiques
1. La croissance
2. L’inflation
3. Le chômage

Objectifs :

À la fin de ce cours l’étudiant (e) doit être capable de :

➢ Définir la science économique ;


➢ Faire la différence entre l’économie positive et l’économie normative ;
➢ Retenir les causes de défaillance des marchés ;
➢ Comprendre les concepts économiques suivants : la croissance, l’inflation et le
chômage.

1
Cours de l’économie générale- Introduction générale à l’économie

Introduction

La vie économique de l’Homme ou d’une collectivité humaine est composée d’activités


multiples et variées dont la compréhension est très complexe. Pour la cerner et l’étudier, il est
donc nécessaire d’avoir recours à une science particulière appelée science économique ou
l’économie politique.

Dans cette introduction générale à l’économie, nous allons voir la définition de la science
économique (I), la problématique de la rareté (II) et quelques concepts économiques (III).

I. Science économique : définition

Il est difficile de donner une définition standard et satisfaisante de la science économique. La


difficulté provient de ce que le mot « économie » a connu comme changement dans sa
signification au cours du temps. Ainsi, cette section consiste à définir la science économique
selon les conceptions ancienne et moderne de l’économie ; donner l’objet de l’économie et
les méthodes utilisées en science économique.

1. Définitions de la science économique

Cette sous-section consiste à définir la science économique selon les conceptions ancienne et
moderne de l’économie.

• Conception ancienne

Le terme économie ou « OIKONOMIA » est un mot d’origine grecque, qui signifie


étymologiquement Administration (Nomos) de la maison (OIKOS), est utilisé pour la
première fois par Xénophon, un disciple de Socrate.

Apparu au XIVème siècle, le mot « économie » a revêtu, jusqu’à la fin du XVIIIème, une
signification essentiellement gestionnaire et patrimoniale.

Comme on le note chez Oresme (philosophe du XIVème siècle) qui définit l’économie
comme étant « l’art de gouverner une maison, et les appartenances pour acquérir des
richesses »
• Conception moderne
Pour la conception moderne, nous retenons trois définitions qui sont de Raymond Barre,
Paul A. Samuelson et Edmond Malinvaud.

2
Cours de l’économie générale- Introduction générale à l’économie

Selon Raymond Barre : « La science économique est la science de l’administration des


ressources rares. Elle étudie les formes que prend le comportement humain dans
l’aménagement de ces ressources, elle analyse et explique les modalités selon lesquelles un
individu ou une société affecte des moyens limités à la satisfaction de besoins nombreux et
illimités. »

L’idée centrale qui ressort de cette définition est la tension entre les moyens limités et les
besoins illimités. Si les moyens sont limités et les besoins illimités, il est alors nécessaire
d’employer les ressources à ce qu’il n’y ait pas de gaspillage. La rareté implique donc la
recherche de l’efficacité dans l’utilisation des ressources.

Paul A. Samuelson : « L’économie est l’étude de la façon dont l’homme et la société


choisissent, avec ou sans recours à la monnaie, d’employer des ressources productives rares
qui sont susceptibles d’emplois alternatifs, pour produire divers biens et les distribuer en vue
de la consommation présente ou future des différents individus et groupes qui constituent la
société. »

Comparativement à la définition de Raymond Barre ; Paul A. Samuelson introduit dans sa


définition la notion de monnaie et la notion de consommation présente ou future.
L’expression « avec ou sans monnaie » indique qu’une économie pourrait fonctionner sur la
base du troc, à condition qu’elle soit de petite taille (simple), mais lorsqu’elle est complexe
on utilise la monnaie comme instrument des échanges.

La notion de consommation présente ou future : signifie que les individus qui constituent
la société peuvent renoncer à la consommation immédiate et consacrer une partie de leurs
ressources à la création de biens destinés à être produit plus tard (ultérieurement) d’autres
biens en quantité plus élevée.

Edmond Malinvaud : « L’économie est la science qui étudie comment les ressources rares
sont employées pour la satisfaction des besoins des hommes vivant en société. Elle
s’intéresse, d’une part, aux opérations essentielles que sont la production, la distribution et la
consommation des biens, d’autre part, aux institutions et aux activités ayant pour objet de
faciliter ces opérations.

Nous pensons que la définition donnée par l’économiste contemporain français Edmond
Malinvaud est la plus synthétique et la mieux élaborée, en ce sens qu’elle prenne en compte
des aspects évoqués dans les définitions précédentes comme la notion de rareté et les

3
Cours de l’économie générale- Introduction générale à l’économie

activités comme la production, la consommation et la distribution surtout la notion


d’institutions et des activités ayant pour objet de faciliter les opérations. Cette dernière
notion fait référence à un certain nombre d’institutions (Banque centrale, Bourse, …) pour
faciliter le fonctionnement des marchés et les différentes opérations réalisées par les agents
économiques.

Au regard de ces définitions, nous pouvons définir l’économie comme étant la science qui
s’intéresse à la façon dont les hommes s’organisent pour produire, consommer et échanger
les biens et services en vue de satisfaire leurs besoins dans un monde de ressource rare.

Economie positive VS Economie normative

Économie Positive

Elle est la branche de la science économique qui s’intéresse au fonctionnement réel de


l’économie, c’est-à-dire comment fonctionne l’économie. Elle étudie les conséquences
économiques d’une décision prise par l’Etat qui est relative à la consommation,
production…Elle permet également de prévoir comment l’économie réagira à des
changements de situation. Notons également, que l’économie positive est factuelle c’est-à-
dire basée sur des descriptions objectives.

Exemples : L’augmentation des frais de scolarité dans une université privée d’une année à
une autre fait diminuer le nombre d’effectif de cette université.

L’augmentation de la dépense publique augmente la croissance économique.

Économie normative :

Elle est la branche de la science économique qui s’intéresse au jugement de valeurs


personnelles. Elle étudie comment devrait être le fonctionnement de l’économie. Elle
s’intéresse aux problématiques de la justice et de l’équité dans les domaines économiques.

Exemple : L’État devrait recruter sur concours interne dans les universités publiques les
enseignants vacataires au moins chaque année afin de faire face au nombre pléthorique des
étudiants dans les universités.

Causes de défaillance de marché

Tout d’abord, on parle de défaillance de marché lorsque l’équilibre concurrentiel du marché


n’est pas optimal. En d’autres termes, on parle de défaillance de marché lorsque l’une des

4
Cours de l’économie générale- Introduction générale à l’économie

hypothèses du marché concurrentiel est violée. Ainsi, nous retenons quatre raisons
principales de l’existence des défaillances de marché : pouvoir de marché (c’est-à-dire la
concurrence imparfaite), information imparfaite, externalité et les biens publics.

➢ Pouvoir de marché : désigne la possibilité pour un vendeur ou un acheteur


d’influencer le prix d’un bien. Il suppose également que le producteur des biens et
services vend une quantité moindre à un prix élevé, c’est-à-dire qu’il fixe un prix
supérieur au coût marginal.
➢ Information imparfaite : désigne que les participants à un marché donné n’ont pas
accès à toutes les informations sur la qualité et les prix des biens, donc le marché ne
fonctionne pas de manière efficace.

Exemple : les étudiants qui achètent des stylos pour leur examen et se rendent compte au
final que ces stylos ne marchent pas.

➢ Externalité : On parle d’externalité lorsque la décision économique d’un agent


affecte positivement ou négativement celle d’un autre sans que cela ne se passe par un
système de marché.

Exemple : le fait de fumer de la cigarette dans une salle de classe sans que ceux-là qui
respirent la fumée ne soient dédommagés par un système de marché.

➢ Bien public : est un bien non exclusif et non rival, c’est-à-dire l’impossibilité
d’exclure un individu à sa consommation.

Exemple : éclairage public, défense nationale

Cette dernière raison de l’existence de défaillance de marché nous amène à faire la typologie
des biens.

Les économistes utilisent deux principaux critères pour déterminer la typologie des
biens/services. Il s’agit des critères d’exclusion et de rivalité relativement à leur existence ou
non. Ainsi, la matrice ci-dessous nous présente les Typologie des biens/services.

Exclusion d’usage Non Exclusion d’usage

Biens Communs
BIENS PRIVÉS
Rival Ex : Parc national, Musée
Ex : IPhone 11, moto
national

5
Cours de l’économie générale- Introduction générale à l’économie

Biens Publics
Biens de Club
Non Rival Ex : Éclairage Public,
Ex : Malivision, Canal +
défense nationale

2. Objet de la science économique

La science économique étant une science sociale, elle a pour objet d’ajuster les moyens aux
besoins et de lutter contre la rareté. À cet effet, elle étudie comment l’homme agit sur les
richesses naturelles rares dont il dispose afin d’améliorer son bien-être matériel. Ceci
implique des choix dans la production, la répartition et la consommation ; ces choix sont
individuels d’une part, et collectif d’autre part.

3. Méthode de l’économie

La science économique utilise en général deux méthodes principales dans ses analyses et ses
explications qui sont : la microéconomie, la macroéconomie.

La microéconomie : est la branche de la science économique qui étudie le comportement


individuel des unités de base de l’économie à travers leurs fonctions de production, de
consommation et de répartition en interaction sur les marchés.

Exemple : la consommation de cigarette d’une famille…

La macroéconomie : est la branche de l’analyse économique qui étudie l’économie dans sa


globalité c’est-à-dire les comportements collectifs et globaux (production, exportation), en
ayant comme objectif de réduire le chômage, de maîtriser l’inflation et d’atteindre un niveau
de croissance élevé.

II. La problématique de la rareté

On parle de rareté lorsque les ressources disponibles sont insuffisantes pour satisfaire le
désir de l’Homme. La rareté n’épargne ni les pauvres, ni les riches. Elle nous impose des
choix.

L’idée de rareté est fondamentale pour définir l’activité économique. C’est parce que les
biens sont rares que la science économique existe.

1. La notion de besoin

La notion de besoin est fondamentale en économie, c’est-à-dire elle est à la base même du
fondement de l’activité économique. Si l’homme n’avait aucun besoin, il n’y aurait pas de

6
Cours de l’économie générale- Introduction générale à l’économie

problème économique ni d’activité économique. Selon Kotler : « Un besoin naît d’un


sentiment de manque éprouvé à l’égard d’une satisfaction générale liée à la condition
humaine ».En d’autres termes, le besoin est un sentiment de manque ou de privation
accompagné du désir de le voir disparaître.

Exemple : Le besoin de se nourrir, de se loger, de se vêtir, de se sentir en sécurité.

Les besoins sont par conséquent liés à l’existence même de l’homme. Ils présentent ainsi les
caractéristiques suivantes : la multiplicité, la satiabilité et la substituabilité.

• La multiplicité : veut dire que les besoins de l’homme sont multiples, c’est-à-dire
qu’il ressent en même temps plusieurs besoins. Exemple : le besoin de trouver un
emploi et de se marier…
• La satiabilité : désigne que les besoins atteignent la satiété au fur et à mesure
qu’ils sont satisfaits. En d’autres termes, quand on consomme, le besoin diminue
et finit par disparaître. Exemple : Au fur et à mesure qu’on mange, la faim
s’apaise et finit par disparaître lorsqu’on est rassasié.
• La substituabilité : veut dire que les besoins sont substituables les uns aux
autres. Exemple : le besoin d’aller au cinéma et besoin de regarder le film à la
télé.
2. La notion de biens et services
Un bien est une entité susceptible de satisfaire un besoin ou un désir. Un bien est dit
économique, lorsque son acquisition nécessite la dépense d’une partie de revenu de l’homme
(c’est un bien rare). Exemple : IPhone 11, la chaussure…
Un bien est dit non économique, lorsqu’il existe en quantité illimitée à l’état naturel et dont
son acquisition ne nécessite aucune dépense de revenu. Exemple : l’air atmosphérique.
On distingue en général trois grandes catégories de biens économiques :
✓ Les biens de consommation finale : sont des biens destinés à l’usage direct et
procurent une satisfaction immédiate des consommateurs. Exemple : une miche de
pain
✓ Les biens de production : ce sont des biens qui servent à produire d’autres biens,
mais ils ne sont pas détruits au premier usage. Exemple : la machine à coudre, le
réfrigérateur, la charrue, la farine pour faire du pain
✓ Les biens de consommation intermédiaire : Ce sont des biens qui entrent dans la
production d’autres biens, dont la transformation et la combinaison donneront lieu à

7
Cours de l’économie générale- Introduction générale à l’économie

un bien de production ou à un bien de consommation. Exemple : La farine, le sucre,


le caoutchouc, le coton, le bois, l’énergie, etc.

Les services sont des biens non physiques, immatériels. Ils sont des produits des activités du
secteur tertiaire comme le transport, le commerce, les prestations effectuées par les
administrations et les membres des professions libérales.

III. Quelques concepts économiques


1. la croissance économique :

Elle est l’accroissement de la production globale d’une économie pendant une longue
période. C’est donc un phénomène quantitatif que l’on peut mesurer. En effet, une
augmentation brutale et sans lendemain de la production nationale ne correspond pas à la
croissance économique.

Il ne faut donc pas confondre croissance et expansion, l’expansion caractérisant une


augmentation de la production à court terme.

Pour mesurer la croissance économique, on retient comme indicateur le produit intérieur


brut (PIB).

Il importe aussi de distinguer la croissance du développement qui désigne l’ensemble des


transformations techniques, sociales, démographiques et culturelles accompagnant la
croissance de la production. Le développement est un aspect d’ordre qualitatif. Il est mesuré
par l’indice du développement humain (IDH).

2. L’inflation

L’inflation est l’augmentation générale et durable des prix de tous biens et services. Lorsque
le prix d’un seul bien ou de quelques bien augmente, il n’y a pas forcément d’inflation car les
prix de tous les autres biens peuvent ne pas bouger, voire diminuer. L’inflation correspond
alors à une augmentation du prix moyen de tous les biens et services.

Comment mesurer le niveau général des prix, c’est-à-dire l’ensemble des prix des biens
et des services ?

La mesure de l’inflation consiste à mesurer l’évolution du niveau général des prix. Cette
évolution du niveau général des prix (c’est-à-dire l’ensemble des prix des biens et des
services) est mesurée par un instrument statistique appelé Indice des prix à la
consommation (IPC).

8
Cours de l’économie générale- Introduction générale à l’économie

Si l’inflation désigne la hausse du niveau général des prix, alors le contraire en est la baisse
du niveau général des prix appelée la déflation. On ne doit pas confondre la déflation avec
la désinflation qui désigne la baisse du taux d’inflation.

Le taux d’inflation correspond au taux de variation de l’indice des prix à la consommation


entre deux dates.

Comment calculer le taux d’inflation ?

Par exemple, si l’indice est 145 pour l’année 2017 (I1=145) et 150 pour l’année 2018
(I2=150), le taux d’inflation de l’année 2018 est :

I2 −I1 150−145
Taux d’inflation = ∗ 100 = ∗ 100 = 3.4% .
I1 145

Le taux d’inflation est donc de 3.4%

3. le chômage

Le chômage est un phénomène majeur dans la plupart des pays industrialisés, il est
aujourd’hui une réalité quotidienne pour de très nombreuses personnes. Véritable défi pour la
société, le chômage est cependant l’objet de débats chez les économistes.

La définition du chômage selon le Bureau International du Travail (BIT) comprend trois


critères : « être sans travail », « être disponible pour travailler » et « recherchant
effectivement un emploi ». En effet, selon le BIT, le chômage est l’état de toute personne
sans travail, disponible pour travailler et recherchant effectivement un emploi.

Nombre de chômeurs au sens du BIT


Taux du chômage= *100
population active

Il existe plusieurs types de chômage qui sont entre autres : le chômage conjoncturel, le
chômage structurel, le chômage technique, le chômage saisonnier, le chômage frictionnel, le
chômage keynésien et le chômage classique.

• Le chômage conjoncturel : résulte d’un ralentissement de l’activité économique.


Par exemple, lorsque le volume de production excède la demande des
consommateurs. L’entreprise qui ne peut plus écouler ses produits peut être contrainte
de licencier, faute de débouchés. Si cette situation frappe plusieurs secteurs d’activité,
le volume de chômage peut être important.

9
Cours de l’économie générale- Introduction générale à l’économie

• Le chômage structurel : chômage lié aux déséquilibres structurels de l’économie


(déséquilibres régionaux, inadaptation des qualifications, déclin d’activités
traditionnelles, etc.)
• Le chômage technique : dû à l’interruption du processus technique de production
(panne de machines, pénurie…)
• le chômage saisonnier est lorsque l’activité du salarié fluctue selon les époques de
l’année (agriculture, tourisme, etc.) ;
• Le chômage frictionnel : correspond au temps nécessaire qui sépare la cessation
volontaire d’une activité et la reprise d’une autre activité professionnelle. Il ne
concerne que l’hypothèse du salarié qui quitte un poste pour un autre poste sachant
que le nouveau poste est disponible.
• Le chômage keynésien : chômage dû à une insuffisance de la demande de biens et
services anticipée par les entreprises, ce qui conduit ces dernières à limiter la
production et donc de l’emploi.
• Le chômage classique : chômage dû à une rentabilité insuffisante de la production
qui incite les entreprises à ne pas investir.

10
Cours de l’économie générale- Introduction générale à l’économie

QUESTIONS DE COURS

1. Maîtrise des concepts économiques.

Compléter le texte ci-dessous :

…………………est l’accroissement durable de la production globale d’une économie. C’est


donc un phénomène quantitatif que l’on peut mesurer. Contrairement au
……………………qui est plutôt un phénomène d’ordre qualitatif. En effet, une
augmentation brutale et sans lendemain de la production nationale ne correspond pas à la
………………Elle est mesurée grâce au taux de variation du …………...Il ne faut pas
confondre…………… et……………caractérisant une augmentation de la production sur une
courte période. De plus, tout ralentissement de la croissance du PIB est
appelé…………………….

2. Classez les phénomènes et activités suivants dans l’un des domaines : la


microéconomie et la macroéconomie.

La production de pain par la Boulangerie FK ; la production et la vente de l’électricité par


l’EDM SA ; le chômage au Mali ; la production de légumes par un jardinier ; l’inflation ; la
dévaluation ; la production de cube Maggie par l’entreprise Baramousso.

Bibliographie indicative

Bialès, M., Leurion, R., & Rivaud, J. (2004). Notions fondamentales d'économie. Vanves:
Editions Foucher.

Capul, J., & Garnier, O. (2013). Dictionnaire d'économie et de sciences sociales. Paris:
Hatier.

De Montbrial, T., & Fauchart, E. (2007). Introduction à l'économie, Microéconomie.


Macroéconomie. Paris: Dunod.

Krugman, P., & Wells, R. (2013). Microéconomie. Bruxelles: De boeck.

Pindyck, R., & Rubinfeld, D. (2012). Microéconomie. france: pearson.

Salanié, B. (1998). Microéconomie "les défaillances du marché". france: ECONOMICA.

11

Vous aimerez peut-être aussi