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Besoin : sentiment de devoir se procurer quelque chose pour améliorer son bien être => état de
manque / désir
Ex :
• Besoins de civilisation : on peut les considérer comme illimités et sont fonction de la culture,
du progrès économique, technique.
Ex : une Lamborgini, un jeu vidéo, un skin Fortnite, les derniers vêtements à la mode etc…
=> cette notion ne se conçoit que dans le cadre de la rareté. En effet sinon on pourrait
satisfaire nos besoins sans effort, sans privation.
Rque : il est de coutume de considérer en économies que les besoins sont illimités.
La Nature satisfait directement très peu de nos besoins => l’Homme doit aménager la nature et
ainsi s’adapter (« lutter »), par son travail et son organisation, à (« contre ») la rareté.
Presque tout nos besoins sont satisfaits au travers de la production de B&S => à méditer => on
en a pas conscience mais l’économie se propose de s’attaquer à ça.
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1.1.3 La rareté et les biens économiques
=> ils sont en nombre très limité et peuvent rapidement passé dans la catégorie opposée,
en cas par exemple de surexploitation de la nature.
Ex : air s’il vient à devenir trop pollué
• Biens économiques : existant en quantité limitée (rares) auxquels on attribue une valeur qui
provient soit de leur utilité, soit du travail qu’ils ont nécessité.
Rque : les ressources sont la plupart du temps des biens économiques, en économie on distingue
3 types de ressources :
• Le capital (K) : les biens durables (+ d’un an) qui permette de produire d’autres biens.
Ex : machines comme presse rotative, four, pétrin, transpalette, camion.
=> pas l’argent directement, l’argent sert à acquérir du capital!
• Le travail (L) : travail humain nécessaire à la production d’un bien ou d’un service
• Les matières premières (MP)
L’Homme doit constamment mettre en accord des besoins illimités à des ressources et des biens
limités => c’est à dire faire des choix!
• Problème de répartition des ressources rares : quels sont les agents économiques qui
recevront les fruits de la production? (3 du doc)
- Pour qui ces B&S doivent-ils être produit?
- Comment se fixera les niveaux des salaires des profits, des taux d’intérêts etc. Grosso
modo à qui ira l’argent?
Rque : durant le reste du cours quand on étudiera des facettes bien particulière de l’économie on
pourra vite perdre de vue ces deux problèmes et même l’objet générale de la discipline
économique. Si vous vous sentez perdu, revenez-en à cette base cela vous permettra de remettre
les choses en perspective. Ce qui est essentiel pour pleinement profiter de vos enseignements à
la facs.
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1.1.5 En résumé
L’économie étudie la façon dont les individus ou les sociétés utilisent les ressources rares
en vue de satisfaire au mieux leurs besoins, suivant les angles de l’allocation et de la
répartition.
On peut d’ors et déjà distinguer 3 types d’organisations économiques mises en place pour
répondre à ces questions dans nos sociétés :
• Économie dirigée (ou collectiviste) : planification totale par l’état, qui décide de l’allocation
et de la répartition.
• Économie mixte : un peu des deux, certains domaines sont laissé au marché (Ex : la
production de téléviseurs) d’autres sont étatiques (Ex : Électricité pendant longtemps,
assurance chômage, retraite) ou régulation par loi.
• Un « objet » (la façon dont les individus ou les sociétés utilisent les ressources rares en vue
de satisfaire au mieux leurs besoins), c’est à dire un ensemble d’activités et de résultats de
ces activités.
• Une discipline universitaire, un domaine de recherche qui étudie avec des méthodologies
scientifiques l’«objet » économie pour mieux le comprendre et pouvoir en dire quelque chose
de sérieux. Ce travail de recherche est fait par des chercheurs que l’on nomme
économistes.
C’est le contexte du discours qui détermine le sens que l’on donne à économie. « Science éco »,
"discipline éco », « en éco »…
Rque : Il y a aussi plein d’autre signification en fonction du contexte et des adjectifs apposés :
économie française, économie mondiale…
Attention pour le partiel (l’éco est-elle un science? Non ce sont des activités…) et surtout jamais
économie comme faire des économies, en économie (la discipline) on parle d’épargne (si on
économise pour l’avenir) ou d’optimisation (si on cherche les meilleurs produits aux meilleurs
prix).
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1.2.1 Par un paradigme
Il y a des désaccords entre les économistes sur un certain nombre de questions ( place de l’état,
répartition du revenu, importance de l’inflation et du chômage).
Rque : Les paradigmes ne sont l’apanages de la science économique, ils existent dans toutes les
sciences même les sciences « dures » comme la physique (newtonienne / relativité d’Einstein /
quantique) cependant c’est assez classique en science humaines/sociales (éco, socio, éthnologie,
anthropologie…)
Le champ de l’économie : comme nous l’avons vu l’éco s’intéresse à une part des activités
humaines et plus principalement à trois d’entre elle :
• « valeur-utilité », pour les libéraux, repose sur la satisfaction que son usage procure à un
individu.
• « valeur-travail », pour les radicaux, repose sur la quantité de travail nécessaire à sa
production. À ne pas confondre avec l’expression politique actuelle de Bruno Lemaire par
exemple.
L’économie est une science humaine (sociale) où coexistent des paradigmes concurrents ;
comprendre l’économie c’est donc maîtriser la logique interne de ces paradigmes, voir comment
ils s’opposent et parfois convergent (on sait des choses quand même!).
Rque importante : il est aussi important de comprendre les limites des différentes approches.
Des enseignements de qualité mais surtout des enseignements critiques! Prenez soin de le voir et
de comprendre ces points là tout au long de votre cursus.
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1.3 Le rôle et les difficultés rencontrées par l’économiste
L’économiste cherche à déterminer des lois, c’est à dire des propositions vérifiables et constantes
dans son domaine d’étude. Cependant à la différence de la physique, la nature de son objet
d’étude fait apparaitre des difficultés inhérentes à celui-ci :
1. L’économie est une science humaine : l’Homme (isolément ou en société) est l’élément
de base. Or son comportement échappe encore plus que largement à toute formalisation
définitive
=> l’économiste ne peut donc que dresser des hypothèses comportementales plus ou
moins fécondes.
=> principe de réplicabilité, qui est fondamental pour s’assurer du caractère général d’un résultat,
tombe à l’eau alors que plus aisé dans d’autre domaine comme la chimie.
3. L’identification des causes est complexe : les propositions simples du type, « si A alors
B », sont très peu nombreuses et dans certaines conditions faussement évidentes.
Ex : Si le prix d’un bien augmente sa consommation diminue. OUI pour les biens normaux
mais pas pour les biens de luxe, non substituables, comportement d’anticipation (achat de
plus en prévision d’augmentation encore plus grande).
=> les économistes créent des modèles : des simplifications de la réalité des quels il tirent
des conclusions pour mieux la comprendre.
Ainsi, vis à vis, des faits économiques, il est difficile de faire abstraction des ses préjugés,
opinions politiques et morales… en somme de son idéologie.
• L’analyse normative : cherche à définir ce qui doit être fait, les priorités
souhaitables pour la société.
Ici il y a nécessairement un parti pris subjectif sur les valeurs, sur ce qui est
souhaitable. On peut bien sûr justifier discuter les parti pris mais il est impossible
de trancher dans l’absolu entre eux!
Rque : il y aurait encore bcp de chose à dire, vous pouvez lire le document 2 et regarder les
vidéos. Un autre aspect que j’apprécie c’est que les conclusions peuvent affecter les résultats car
l’homme s’adapte.
1. au départ, l’économiste observe, constate des FAITS, mais les faits et la réalité sont
complexes et quand il s’agit d’analyser, d’expliquer de nombreuse divergences apparaissent.
L’analyse économique n’est pas un reportage qui mets des faits ensembles et laisse le
spectateur tirer les conclusions qu’il souhaite, elle met à l’épreuve les liens supposé entre ces
faits.
3. La science éco bâtit son raisonnement à partir de définitions et d’hypothèses qui permettent
d’établir des conclusions, des lois (résultats théoriques)
Ex : loi d’Engel sur R et conso
4. Il y a ensuite confrontation de la conclusion théorique avec les faits et ainsi de suite (voir
schéma sur polycopié)
Rque : l’analyse économique raisonne dans ses modèles « toutes choses égales par ailleurs » /
ceteris paribus
Ex : si prix des pêches aug alors D diminue si prix des autres produits constant et R fixe
C’est la partie de l’analyse économique qui étudie le comportements des unités individuelles de
décisions, aussi appelé agents économiques (producteurs, consommateurs, travailleurs, l’état,
banques…),
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=> théorie néo-classique.
C’est une approche qui a pour but de rendre compte du fonctionnement l’économie dans son
ensemble, à partir d’agrégat (comptabilité nationale) : grandeurs synthétique mesurant le résultat
de l’activité d’ensemble de l’économie d’un pays (Ex : PIB, tx de chômage, investissement…)
Surtout pour dire que tout est possible mais aussi porosité entre micro et macro économie
1.4 En résumé
L’économie est une science humaine/sociale qui a pour objet la façon dont les individus ou les
sociétés utilisent les ressources rares en vue de satisfaire au mieux leurs besoins, ce qui revient a
étudier les biens économiques, sous l’angle de leur allocation et de leur répartition.
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II. Les grands courants de la pensée économique
L’ensemble de la recherche en économie repose sur les voies ouvertes par quelques grands
auteurs.
Ressources AMETICE : frise interactive et l’article Encyclopaedia Universalis sur les courants de
pensées
• Les Mercantilistes (XVIe et XVIIe) : ce n’est pas vraiment une école de pensées car
positions diverses de ses auteurs - cependant quelques points commun : richesse de la
nation dépend de ses échanges et de sa population, ils sont défenseurs du
protectionnisme => d’où de vives critiques de la part des libéraux.
Penseurs : COLBERT, MONTCHRÉTIEN, BODIN
Il serait long de brosser complètement le tableau. On va donc se concentrer sur quelques notions
clefs uniquement. Pour approfondir lire l’article Encyclopaedia Universalis d’AMETICE.
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On reste sur la notion de la valeur-travail : la valeur d’un bien ou d’un service repose sur la
quantité de travail nécessaire à sa production.
La main invisible (Adam SMITH - 1723-1790 - Écossais) : L’idée que les agents économiques qui
rechercheraient uniquement leur intérêt personnel concours en réalité au bien être collectif grâce
à la coordination qu’il va s’opéré entre eux au travers du marché (Offre, Demande, prix).
Ex : un boulanger qui vend ses pains chers, d’autre qui vendent moins cher vont faire plus de
profit ou alors cela attirera de nouveau boulanger.
Si plus personne ne veut (baisse de la D) d’un bien les entreprises qui le produisent fermeront et
iront produire d’autres B&S désirées par les consommateurs (pas de gaspillage de ressource).
Si un bien viens à manquer (baisse de l’O) les prix vont augmenter et les agents vont s’ajuster
automatiquement.
La loi des débouchés (JB SAY - 1767-1832 - Français) : « l’offre crée la demande ». L’idée n’est
pas que parcequ’on produit quelque chose on va crée des acheteurs de ce produit mais tout
simplement que la production et la vente de biens génèrent les revenus (salaire, profit, rente) qui
seront totalement consommé dans d’autre B&S
=> l’Offre est donc égale à la Demande et c’est elle qui permet la demande suffisante pour
écouler l’offre.
Rque : conception neutre de la monnaie qui est juste un simplificateur d’échange et n’est pas
désirée pour elle même (pas d’épargne par exemple).
L’avantage du libre échange (SMITH et David RICARDO - 1772-1823 - Anglais) : Les pays ont
toujours un avantage à se spécialiser dans la production de certains biens pour lesquels ils sont
plus efficace et d’échanger avec les autres pays.
Globalement les classiques prônent l’idée du laissez faire, à l’image de la main invisible, et tout
se passera pour le mieux dans l’intérêt commun. L’état est un état gendarme qui doit intervenir le
moins possible dans l’économie et doit juste assurer l’ordre et l’application de la loi.
Rque : Il y a bcp d’autre penseurs comme Malthus et John Stuart Mill et d’autre notions
fondamentales que nous n’aborderont pas tout de suite comme la loi des rendements
décroissant.
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2.3 Le courant néo-classique
Le courant néoclassique est un sous ensemble du discours « libéral » largement majoritaire chez
les économistes contemporains (particulièrement chez les anglo-saxons)
Ils reprennent les idées des classiques le jeu du libéralisme (individualisme/liberté économique/
permanence de l’équilibre économique) et de la propriété privée
Les néo classiques ou marginalistes à partir de 1870 sous l’impulsion de trio Carl MENGEL,
Stanley JEVONS et Léon WALRAS abordent l’économie de manière nouvelle en s’attachant au
calcul économique de l’entreprise ou du consommateur (Micro-économie) et non plus en
raisonnant en Qté globales( Macro-économie) mais la logique d’ensemble (libérale) reste la même.
L’idée centrale est que les individus doivent pouvoir exercer librement leur activité économique
comme producteur, travailleur ou consommateur. Ils cherchent constamment leur intérêt
personnel égoïste et tentent de le maximiser.
On parle d’homo oeconomicus : être rationnel (utilise au mieux les ressources doit il dispose)
=> Si chaque individu recherche rationnellement son intérêt individuel, l’optimum collectif sera
automatiquement atteint (métaphore de la main invisible d’Adam Smith).
Niveau d’analyse :
=> on arrête d’acheter ou de produire un unité supplémentaire quand le faire devient plus
désavantageux (coute) qu’avantageux (prix de vente / satisfaction) .
Ex : L’utilité marginale désigne la satisfaction apportée par l’usage d’une unité supplémentaire
d’un Bien ou d’un Service (Ex : verre d’eau, pizza…)
=> valeur-utilité : pour eux la valeur des marchandises dépend de leur utilité/satisfaction contre
valeur travail chez les les classiques (SMITH - RICARDO) ou chez MARX.
La régulation du système :
Une autre affirmation fondamentale des néo-classiques : si on laisse fonctionner librement les
agents économiques, il s’établit une auto-régulation du système => ordre naturel
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Le marché est l’élément moteur de la régulation de l’économie : l’O et la D de biens, de L ou de K
se rencontre pour former 1 prix d’équilibre (prix du bien, salaire ou taux d’intérêt) assurant la
satisfaction du maximum d’échangistes???? (optimum économique)
Ex : Si le chômage apparait => les salaires baissent sur le marché du travail les entreprises
embauche à nouveau…
On parle de La loi du marché. C’est pour les néoclassiques le seul mécanisme auto-régulateur
naturel, la monnaie est « neutre » (ne peut que facilité les échanges) et donc toute intervention
« exogène » (état - politique de relance monétaire) perturbe la régulation automatique et éloigne
l’optimum => L’état ne doit pas intervenir.
Ils reprennent le concept du libéralisme des classiques le « laissez faire ». Reprenant une image
d’Adam Smith (1723-1790) les néo-classiques évoquent l’image d’une « main invisible » qui agit
sur les prix sous l’effet de la loi de l’O et de la D (Prix augmente si D>O) et permet un retour à
l’équilibre sur le marché.
2.4 Le Marxisme
Pour Karl MARX (1818-1883), fondateur de ce courant, l’histoire économique est l’histoire de la
lutte des classes. Il est très difficile, voire périlleux de rendre compte de l’oeuvre de MARX car
elle déborde largement le cadre de l’analyse économique qui pour lui est inséparable d’une
analyse globale de la société.
L’approche de Marx est celle du holisme, dans lequel l’individu n’est pas pensé en dehors de son
cadre social et historique contrairement à l’individualisme méthodologique des NC, où l’individu
est pensé comme indépendamment de tout cadre social : Homo Oeconomicus avec son
comportement rationnel et finalement pas ou peu social.
Son oeuvre maitresse est le CAPITAL (Tome I en 1867, tome II, III, IV après sa mort)
L’argumentation de Marx est fondée sur le matérialisme historique (étude globale des « modes
de productions »).
Le Mode de Production Capitaliste (MPC) est un système qui a pour loi « l’accumulation pour
l’accumulation » par l’exploitation d’une classe de travailleurs salariés (« les prolétaires ») par une
autre les entrepreneurs Capitalistes (« les bourgeois »), ces derniers possédant par la propriété
privée les moyens de production (le capital : machine, locaux, outils etc…) le pouvoir sur les
premiers.
Illustration :
• FP : forces productives : façon dont les travailleurs travaillent
• RP : relations de production : relation sociales liées au processus de production
Mode de production antique : FP = esclaves, RP = Hommes libres
Mode de production féodal : FP = serfs, RP = Aristocrates/propriétaires terriens
MPC : FP = salariés, RP = capitalistes
Marx entend montrer qu’il y a une contradiction à l’oeuvre au sein du MPC qui doit provoquer son
effondrement sur lui-même. Pour dépasser le capitalisme, Marx propose alors un nouveau mode
de production : le communisme dans lequel la propriété des moyens de production,
auparavant détenue par les bourgeois, serait détenue par les travailleurs eux-mêmes
abolissant ainsi le rapport de pouvoir et donc l’exploitation.
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La démonstration de cette contradiction interne au système capitaliste repose sur une analyse de
son fonctionnement économique et sur la théorie de la plus value :
• La valeur-travail : la valeur d’un bien est représentée par la quantité moyenne de travail
social nécessaire à sa production. On parle du travail direct et indirect (requis pour la
production des outils).
=> la valeur d’un bien provient uniquement du travail humain qu’il a nécessité
• Chez Marx, la seul source de profit capitaliste provient de l’extraction de la plus value.
V = c + v + pl
V : la valeur de la marchandise,
c : le capital avancé (constant) qui correspond au travail nécessaire pour produire les
machines
v : la part du K servant à payer les salaires (variable)
pl : la plus value est la part du travail qui n’est pas rémunérée (surtravail) et donc gardée
par l’entrepreneur capitaliste
Pour Marx ce qui est fondamentalement injuste, c’est qu’un Homme puisse exploiter un autre
Homme en achetant sa force de travail => la théorie de la valeur est donc aussi une théorie de
l’exploitation qui se mesure par le taux de plus value :
Si le taux de plus value mesure l’exploitation, le taux de profit mesure lui la rentabilité pour
l’entrepreneur capitaliste :
pl travail non payé
taux de profit = =
c +v valeur de la force de travail
Quelles sont finalement les contradictions du MPC dont parle Marx ? Pourquoi pour lui le
capitalisme «s’auto-détruit» ?
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• Baisse tendancielle du taux de profit : Sous la pression de la concurrence qui croît avec
le développement du MPC, la plus value est menacée. Les capitalistes doivent donc sans
cesse prendre des mesures pour maintenir leur niveau de plus value. Nous en avons vu
trois ci-dessus, la troisième étant particulièrement importante grâce au progrès technique :
les entrepreneurs substituent du travail (v) avec du capital (c).
Au final ces mesures même si elles peuvent permettre d’augmenter la plus value (pl
-numérateur), le dénominateur (c+v) va augmenter plus vite car c augmente avec la
substitution mais v va diminuer moins vite en raison des conflits sociaux que déclenche la
baisse de la rémunération du travail. Au global la plus value augmentant moins vite que
les coûts n’augmentent le taux de profit qui mesure la rentabilité des entrepreneurs
capitalistes (leur raison d’être) ne fait que baisser avec le développement du MPC.
• Crises des débouchés : En substituant sans cesse du travail par du capital le chômage
augmente et la pauvreté aussi. Cela a deux effets, le premier c’est de créer une armée
industrielle de réserve (grand nombre de chômeurs sans moyens de subsistances et
prêts à travailler à moindre coût) ce qui est positif pour les capitalistes puisqu’ils ont alors
plus de pouvoir pour négocier les salaires à la baisse. Cependant il y a un effet pervers à
cela, l’augmentation du chômage et la baisse des revenus entrainent la paupérisation (fait
de devenir pauvre) des travailleurs qui n’ont plus les moyens de consommer. Il y a donc
des problèmes de débouchés pour la production.
=> crises de sous consommation périodiques et cercle vicieux (moins de débouchés dit
moins d’emplois, donc moins de revenu donc moins de consommation et donc moins de
débouchés, etc… la plus value finissant par disparaitre elle aussi avec la baisse des vente)
Marx dénonce ces contradictions majeures du capitalisme, son déclin et sa chute et propose une
transition vers le socialisme et enfin le communisme.
La défaillance du marché :
• Keynes remet en cause la « loi de Say » qui postule que toute production trouve
nécessairement des débouchés = « l’O crée sa Demande ».
• Il considère que l’éco livrée aux seuls forces du marché aboutit rarement à une situation
d’équilibre de plein emploi et qu’il existe donc un risque de crise et l’existence possible
d’une situation durable d’équilibre de sous emploi (chômage involontaire) + rigidité des
prix à la baisse :
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• La variable centrale keynésienne est la demande effective : niveau de la demande
anticipé par les entrepreneurs. C’est elle qui détermine la production et donc l’emploi (une
D trop faible augmente le chômage)
Nouvelle conception de la monnaie qui n’est plus neutre mais peut être demandé pour elle même
Pour Keynes, seule l’intervention l’état peut permettre de sauver le système. Il n’adhère pas à
l’idée du marché autorégulateur.
Cependant la contre attaque des néo classiques ne tardera pas dans les années 60 avec
Friedman et surtout dans les années 1980 avec l’école de l’offre (Laffer)
Schéma : Revenu -> conso ->D globale (C + I + G) ->(anticipation)-> D effective -> production ->
(investissement -> on boucle avec D globale) + (Emploi -> on boucle avec D globale
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2.6 Que sont-ils devenu?
Les précurseurs ont disparu et n’ont pas eu beaucoup influence par la suite sur la science
économique.
Les classiques nous l’avons vu ont donné naissance aux néo-classiques qui s’appuient largement
sur leurs idées.
La pensées néo-classique est toujours d’actualité dans la science économique depuis les années
70, le courant libéral s’est incarné dans des écoles nouvelles principalement américaines.
• L’école des choix publics avec J. BUCHANE qui cherche à établir une méthode de choix
qui optimiserait l’efficacité des transferts sociaux opérés par l’état.
=> Ils contestent l’idée que l’état est le représentant de l’intérêt général.
• La nouvelle école classique avec J. MOTH qui introduit les anticipations rationnelles des
agents dans les décisions économiques.
c à d qu’ils considèrent que les les agents mobilisent constamment toute l’information
disponible pour prévoir l’évolution de la situation économique.
Ex : les agents anticipent toutes les décisions politiques économiques prises par l’état, ce
qui enlève toute efficacité à ces politiques.
Les successeurs de MARX sont en nombre considérable, le premier étant ENGELS (collaborateur
de MARX) ; ceux qui appliquaient dans un régime économique politique les pensées marxistes :
Lénine, Trotsky, Mao…
Mais aussi d’autres écoles qui ne sont pas des héritières directes de MARX mais qui concèdent
l’importance du contexte historique et social dans les décisions des agents :
KEYNES a affecté les sciences économiques dans leur ensemble en montrant l’importance
d’avoir une vision globale de l’économie et de prendre en compte l’anticipation dans les
modèles :
• Post-Keynesien : fait évoluer la pensée de KEYNES pour répondre aux critiques des Néo-
classiques de l’époque.
Dans cette dernière optique on trouve la Macro Micro-fondée : tentative d’explication à partir du
niveau micro économique ce que l’on observe au niveau macro économique.
Ex : cycles économiques expliqués par l’interaction des entreprises entre elles.
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