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REPUBLIQUE DU BURUNDI
Par
BIGIRIMANA Innocent
et
GAKIMA Thakia
DEDICACES
A mes parents ;
BIGIRIMANA Innocent
A mes parents ;
GAKIMA Thakia
ii
REMERCIEMENTS
Il est de notre honneur de présenter nos remerciements à toutes les personnes qui
nous a prêtés mains fortes jusqu’à l’aboutissement de notre travail.
Nos vifs remerciements s’adressent plus spécialement à nos chers parents qui ont
guidé nos premiers pas et qui ont jugé bon de nous montrer le chemin de l’école
jusqu’à achever notre cursus de formation universitaire.
Nos sincères remerciements s’adressent aussi à tous les enseignants qui nous ont
formé depuis l’école primaire jusqu’à l’université spécialement ceux de la Faculté
des Sciences d’Administration et de Gestion des Affaires de l’UGL.
SIGLES ET ABREVIATIONS
% : Pourcent
A/A : Année Académique
Art. : Article
ASBL : Associations Sans But lucratif
AVEC : Association Villageoise d’Epargne et de Crédit
BAC : Baccalauréat
BRB : Banque de la République du Burundi
FAGA : Faculté d’Administration et Gestion des Affaires
https : Hypertext Transfer Protocol Secure
IMF : Institutions de Microfinance
M.A : Maître Assistant
min : minute
N° : Numéro
ONG : Organisations Non Gouvernementales
PIB : Produit Intérieur Brut
SFD : Systèmes de Financement Décentralisés
UGL : Université des Grands Lacs
VISA : Virtual Instrument Software Architecture
www : world wide web.
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DEDICACES ...................................................................................................... i
REMERCIEMENTS .......................................................................................... ii
SIGLES ET ABREVIATIONS ......................................................................... iii
LISTE DES TABLEAUX ................................................................................. iv
TABLE DES MATIERES .................................................................................. v
INTRODUCTION GENERALE ........................................................................ 1
0.1. But et objectifs du stage.............................................................................. 1
0.2. Lieu du stage et le sujet du travail ............................................................... 1
0.3. Les objectifs de notre travail ........................................................................ 2
0.4. Intérêt du sujet ............................................................................................. 2
0.5. Méthodologie de recherche.......................................................................... 3
0.6. Délimitation du sujet ................................................................................... 4
0.7. Articulation du travail.................................................................................. 4
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES PROCEDURES DE
RECOUVREMENT DES CREDITS DANS UNE INSTITUTION DE
MICROFINANCE ............................................................................................. 6
I.1. Notion d’institution de Microfinance ........................................................... 6
I.2. Notion de Microfinance ............................................................................... 7
I.2.1. Définition de la microfinance .................................................................... 7
I.2.2. Catégories de la microfinance ................................................................... 8
I.2.3. Objectifs de la microfinance .................................................................... 10
I.3. Notion de crédit ......................................................................................... 10
I.3.1. Définition du crédit ................................................................................. 10
I.3.2. Types de crédits ...................................................................................... 12
I.3.2.1. Crédit à court terme ............................................................................. 12
I.3.2.2. Crédit à moyen terme .......................................................................... 12
I.3.2.3. Crédit à long terme .............................................................................. 13
vi
INTRODUCTION GENERALE
But du stage
Objectifs du stage
Objectif global :
L’objectif global de notre stage était de nous familiariser avec les opérations de
microfinance entre autres les opérations de crédit au sein de l’AVEC EJO NI
HEZA.
Le stage a été effectué à l’AVEC EJO NI HEZA sous le thème : « Analyse des
procédures de recouvrement des crédits au sein de l’AVEC EJO NI HEZA».
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Par méthode semi-directif, nous avons été en contact direct le chef du service de
crédit, dans le but de savoir le fonctionnement du service crédit de l’AVEC EJO
NI HEZA.
Les méthodes que nous avons utilisées pour analyser les données sont : la
méthode analytique et la méthode comparative ainsi que la méthode descriptive.
La méthode analytique nous a permis d’analyser les différents parties de notre
travail, de déterminer ou d’expliquer les rapports qu’il entretien ; la méthode
comparative nous a permis de comparer l’évolution des crédits pendant une
période de 2017 à 2021 et la méthode descriptive, nous a apporté une grande
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Notre sujet est délimité dans le domaine, dans le temps et dans l’espace
-Dans l’espace : Notre sujet se borne sur la l’AVEC EJO NI HEZA car il s’agit
de notre terrain de stage.
Le premier chapitre porte sur les Généralités sur le recouvrement des crédits
dans une institution de microfinance. A ce niveau, nous allons insister sur les
définitions des concepts clés afin de mieux comprendre le sujet. Nous allons aussi
faire une revue de la littérature sur les procédures de recouvrement de crédit afin
d’identifier les risques qui peuvent en découler en cas du non efficacité de ces
procédures.
Le second chapitre porte sur la présentation générale de l’AVEC EJO NI
HEZA et le déroulement du stage. Ce chapitre relate l’historique de l’AVEC
EJO NI HEZA, situation géographique, vison, mission, objectif, organisation et
le fonctionnement de l’AVEC EJO NI HEZA. Il présente aussi le déroulement du
stage que nous y avons effectué : la période de stage et les horaires de travail, les
services visités et les activités réalisées, les difficultés rencontrées ainsi que la
corrélation entre le stage et les cours théoriques vus en classe.
Le troisième chapitre concerne les procédures de recouvrement des crédits
au sein de l’AVEC EJO NI HEZA. Ce chapitre porte sur les différentes
procédures de recouvrement des impayés. Nous allons enfin identifier les
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La microfinance est apparue comme un outil efficace dont les gouvernements des
pays en développement se servent pour lutter contre la pauvreté qui caractérise
leurs peuples. Elle devient ainsi incontournable et, de ce fait, doit être mieux
formalisée afin de continuer par jouer le rôle qui lui est dévolue dans l’émergence
de ces pays.
Un micro crédit correspond à un crédit d’un faible montant destiné avant tout à
des personnes ayant pas ou peu de revenus.
Par extension, selon Sébastien B., Jeremy H.et Christine P. (2009,p.17), le terme
« microfinance » désigne l’ensemble des activités mises en œuvre pour apporter
ces services.
des coopératives : créées par les bénéficiaires eux-mêmes, qui sont épargnants
et emprunteurs de l’institution
des banques de microfinance : entièrement ou partiellement dédiées à la
MICROFINANCE
des associations/ONG spécialisées dans la microfinance : collectent des fonds
par donations ou par emprunts et octroient des crédits aux micro-entrepreneurs
certaines banques commerciales privées : créent en direct des activités de
microfinance (« downscaling »).
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Ces IMF sont le plus souvent locales, comme la Grameen Bank au Bangladesh ou
la Bancosol en Amérique du Sud. Ces instances locales sont secondées par des
associations à caractère plus international.
Selon Olawalé Osse L. (2006, p.20), la monnaie étant indispensable pour financer
toute activité économique, les opérateurs en expriment le besoin et n’en ont pas
toujours suffisamment. Alors, ils sont amenés à négocier et à obtenir des moyens
de paiement ou des facilités qui leur permettent de réaliser leurs désirs.
Selon Martinet et Silem (2003,p.62), le crédit peut être défini comme un prêt
consenti par un banquier moyennant une rémunération prenant en compte la durée
du prêt et le risque lié à la situation de l’emprunteur. C’est un « acte de confiance
se traduisant par un prêt en espèce ou en nature consenti en contrepartie d’une
promesse de remboursement dans un délai généralement convenu à l’avance ».
Le crédit consiste à utiliser le capital d’autrui en échange d’un engagement de le
rembourser et de payer le prix de son emploi à la fin d’une période déterminée.
Selon le Manuel du droit de crédit de Pascal Ancel (1991, p.15), le crédit est,
légalement, tout acte par lequel une personne met ou promet de mettre des fonds
à la disposition d’une autre personne, ou prend un engagement par signature (aval,
cautionnement) éventuellement avec intérêt.
Pour Petit-Dutaillis (1967, p.18), « faire crédit, c’est faire confiance, mais c’est
aussi donner librement la disposition affective et immédiate d’un bien réel ou d’un
pouvoir d’achat, contre la promesse que le même bien ou un bien équivalent vous
sera restitué dans un certain délai, le plus souvent avec rémunération du service
rendu et du danger couru, danger de perte partielle ou totale que comporte la
nature même de ce service ».
Pruchaud J. (1960, p.50), quant à lui, dit que « le crédit bancaire est en général
l’opération par laquelle la banque met une somme déterminée à la disposition d’un
tiers appelé emprunteur moyennant l’engagement pris par ce dernier de payer au
banquier les intérêts convenus et de lui restituer à l’époque fixée pour le
remboursement, une somme équivalente à celle qui lui a été fournie ».
C’est un crédit dont la durée ne dépasse pas deux (2) ans et il porte essentiellement
sur des besoins liés à :
D’une durée de 2 à 7 ans, le crédit à moyen termes accordé soit par une seule
banque, soit par une banque en concours avec un établissement spécialisé (crédit
national, crédit d’équipement des PME, etc.)
Il faut éviter dans tous les cas, que la durée du financement soit longue que la
durée d’utilisation du bien que crédit à moyen terme finance.
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Celui-ci s’applique donc à des investissements de durée moyenne telle que les
véhicules et les machines et de façon plus générale, à la plupart des biens
d’équipements et moyens de production de l’entreprise
Comme le crédit à court terme, le crédit à moyen terme comprend aussi plusieurs
catégories entre autres on peut citer : Le crédit de consommation (crédit ou prêt
affecté : exemple : le crédit auto ; le crédit d’équipements ; ...)
La définition des procédures de recouvrement est faite des étapes qui peuvent se
résumer généralement selon Mandessi L. (2005, p.29) : une pré-relance, relance
amiable et le recouvrement des contentieux.
I.4.3.1. Pré-relance
Selon Mandessi L. (2005, p.29), l’entreprise a intérêt à ce que les sommes qui lui
sont dues soient créditées sur son compte le plus rapidement possible, d’où il
convient donc de pousser les clients à s’acquitter à l’échéance.
Selon Mandessi L. (2005, p.29), il a été remarqué qu’un client qui a quelques
difficultés de trésorerie paiera en priorité le fournisseur qui se montre déterminé
et inflexible sur le respect de l’échéance.
b. Le référé-provision
Selon Mandessi L. (2005, p.30), le référé-provision est une procédure qui permet
également de réclamer le paiement rapide et à bas coût d’un crédit.
En revanche, cette procédure est soumise à une condition stricte : le crédit ne doit
“pas être sérieusement contestable”. Par conséquent, le créancier doit disposer
d’éléments de preuve suffisants pour démontrer que le débiteur a bien une dette
non réglée dans les délais à son égard. Le recours à cette procédure de
recouvrement judiciaire est donc généralement conseillé dès lors que vous êtes
certain que votre débiteur ne contestera pas le crédit.
c. L’assignation en paiement
Selon Mandessi L. (2005, p.30), c’est une procédure judiciaire dite “classique”.
C’est un véritable procès qui demande la réalisation d’une assignation au
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fond. La procédure est donc plus longue, plus coûteuse et plus complexe. Elle
est donc moins adaptée si le créancier a besoin d’obtenir un règlement rapide, ce
qui est souvent le cas pour les petites entreprises.
Elle peut résulter de l’échec d’une procédure d’injonction de payer ou d’un référé-
provision. Pour autant, cette procédure peut être préférée à l’injonction de payer
dès lors que le créancier pense qu’il y a de grandes chances que son débiteur
conteste l’existence du crédit.
Pour que cette procédure ait des chances d’aboutir en votre faveur, vous devez
être en mesure de prouver que votre crédit est :
D’une manière générale, pour essayer de garder les meilleures relations possibles
avec le débiteur, il est conseillé de respecter les étapes du
recouvrement d’impayées.
juge avant la fin des délais de prescription. Les délais de prescription d’une
procédure de recouvrement judiciaire sont les délais au-delà desquels une dette ne
peut plus être réclamée en justice.
Ainsi, même si votre crédit est certain et que vous avez tous les éléments de preuve
pour engager une procédure de recouvrement, si vous tardez trop à agir, votre
demande peut ne pas aboutir simplement car il est trop tard.
Nous avons défini les concepts clés du sujet tels que procédure, demande, octroi,
recouvrement, microfinance et institution de microfinance. Nous avons ensuite
rassemblé la littérature sur les notions de procédures de demande, d’octroi et de
recouvrement des crédits.
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Dans ce chapitre, nous avons présenté en général l’AVEC EJO NI HEZA dans
toutes ses facettes .nous avons aussi présenté le déroulement du stage nous avons
effectué au sein de l’AVEC EJO NI HEZA.
II.1.1. Historique
Ainsi le capital initial qui a été fixé est de 340 million divisé en 500 actions d’une
valeur nominale de 500.000 Fbu chacune.
L’AVEC EJO NI HEZA préfère donner ses services à travers trois pays mais a
essentiellement un agence à savoir Giteranyi en plus du siège se situant à
Bujumbura. Elle emploie actuellement 8 employés au siège et 4 pour l’agence de
Giteranyi.
Les activités de crédits de l’AVEC EJO NI HEZA sont orientées dans plusieurs
domaines : agriculture, élevage, commerce, warrantage, crédits solidaires et le
petit équipement.
Les activités relatives à l’épargne ont déjà commencées avec l’agrément .Elle a
été agrée le 06/10/2017 par la Banque de la République du Burundi conformément
au décret n°100/203 du 22 juillet 2006 portant règlementation du secteur de micro
finance au Burundi
Les activités de l’AVEC EJO NI HEZA sont générées à partir de l’agence située
en mairie de Bujumbura dans zone Ngagara, commune Ntahangwa, Quartier
industriel, Avenue de l’OUA, Maison Saint pierre n°55.
L’AVEC EJO NI HEZA est une institution de Microfinnce comme tant d’autres
institutions de Microfinance , sa mission et sa vision sont pour atteindre les
objectifs qu’elle s’est assignée .mais chaque Institution a sa propre mission ou
vision.
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II.1.3.1. Mission
L’AVEC EJO NI HEZA a une double mission socio économique à travers les
services et produits financiers de proximité diversifiée, abordable et sensible aux
clients de bénéficiaires à faibles revenus.
II.1.3.2. Vision
- La transparence ;
- La croissance ;
- La responsabilité ;
- Le meilleur service à la clientèle ;
- Secret professionnel
- La ponctualité
II.1.4. Objectifs
- Offrir l’encadrement aux entreprises locaux telles que la formation des groupes
des organisations des producteurs ; formation en alphabétisation assistance des
microprojets et capitalisation des compétences, encadrement et la supervision ;
- Offrir des produits et services abordables, abordables et adaptés aux besoins et
capacités des bénéficiaires.
- Maintenir 99% de l’encours de crédit productif pour éviter l’encadrement ;
- Evaluer la situation financière de bénéficiaire avant l’offre de crédit et après le
crédit .
- Les agriculteurs
- Les commerçants ;
- Les salariés ;
- Les organisations de producteurs ;
- Les associations ;
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- Les étudiants.
L’AVEC EJO NI HEZA S.A est dotée d’une structure organisationnelle simple,
les différents services dépendant directement de la direction. Cette interaction
hiérarchique est plus qu’une relation verticale.
II.1.6.2.3. Direction
A notre premier jour d’arrivée à l’AVEC EJO NI HEZA, nous avons été
accueillies chaleureusement par le chef du personnel, encadreur de stage. Il nous
a présenté l’environnement interne de cette entreprise en nous montrant
particulièrement les services d’Audit et Contrôle Interne, Secrétariat, Accueil,
Guichets et Crédit. Nous nous sommes entretenu ensuite sur les horaires de travail
de l’entreprise et il nous donné notre horaire de travail.
Dès le deuxième jour de stage, nous avons visité certains services de l’AVEC EJO
NI HEZA et nous y avons réalisé des tâches qui nous ont été confiées. Néanmoins,
même si nous nous sommes servis de certains cours vus en classe dans la
réalisation de nos missions, des difficultés n’ont pas manqué.
Le stage que nous avons effectué à l’AVEC EJO NI HEZA a duré deux mois
allant du 20 mars au 20 mai 2023.
Au cours de notre stage, nous avons visité trois services de l’AVEC EJO NI
HEZA. Il s’agit du service d’accueil, de caisse (guichet) et de crédit.
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A la fin de la journée, sur base des duplicatas des bordereaux reçus, faire le
total général théorique qui doit être conforme au total physique des billets et
pièces reçus, établir le relevé des existences en caisse.
En cas de divergence entre l’encaisse théorique et l’encaisse physique refaire
les additions des bordereaux et le comptage physique des billets afin de localiser
l’erreur qui sera corrigée directement, si non l’intervention du trésorier est
nécessaire pour déclarer le manquant ou l’excédent de caisse.
Présenter au trésorier le relevé des existences en caisse et l’encaisse physique
de la journée pour contrôle, décharge et conservation des billets dans les coffres
forts.
Le caissier chargé des paiements par chèque/quittance doit procéder comme suit :
Confronter les écritures du grand livre avec les totaux des existences caisse et
au trésor pour établir la concordance.
Signer les procès-verbaux de manquant et d’excédent de caisse.
Surveiller et coordonner les activités de la caisse.
Contrôler les pièces des mouvements de la caisse et les transmettre au service
comptabilité pour contrôle et classement.
Le service crédit que l’on nomme aussi « Comité de crédit » à l’AVEC EJO NI
HEZA est un service qui reçoit et classe les dossiers des demandes de crédit, les
analyse et octroie les crédits en cas de conformité des exigences. C’est ce service
qui, en cas d’impayé, assure le recouvrement.
Au cours de notre stage, plusieurs tâches nous ont été assignées par le personnel
de l’AVEC EJO NI HEZA dans les services visités. Le tableau suivant résume les
activités réalisées.
Le stage que nous avons effectué au sein de l’AVEC EJO NI HEZA s’est bien
déroulé mais nous avons rencontré quelques difficultés concernant l’accès aux
outils informatiques et aux données de l’entreprise.
En effet, pour les stagiaires, l’accès aux données de l’AVEC EJO NI HEZA a été
limité à certains types de données. En outre, il nous a été strictement interdit
d’accéder aux ordinateurs pour réaliser les pratiques des opérations d’ouverture
de compte, de retrait, de versement, de virement bancaire, etc.
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Ce cours est d’une grande importance car il nous montre que presque dans tous
les services, la procédure utilisée dans la prestation des activités se fait à travers
les systèmes informatiques. Pour le cas de l’AVEC EJO NI HEZA, que ça soit le
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Dans ce cours, nous avons étudié comment gérer le personnel avec le logiciel Sage
100.
Au cours de notre stage au sein de l’AVEC EJO NI HEZA, ce cours nous a permis
de comprendre les enseignements qui nous ont été fournies par le caissier en
rapport avec le paiement du personnel et comment exécuter les mouvements de
compte (versement, retrait).
En ce qui concerne notre stage, nous avons montré comment il s’est déroulé en
présentant les services visités tels qu’ils nous ont été présentés par le chef du
personnel. Nous avons aussi présenté les activités que nous y avons effectuées, et,
les cours qui nous ont aidé à mieux exercer ces dernières.
Nous avons enfin parlé des difficultés rencontrées concernant l’accès aux données
et aux outils informatiques.
La gestion des crédits dans une institution de microfinance est un élément clé
quant à la performance de celle–ci. La direction générale de l’institution doit donc
élaborer des procédures de mise en place des crédits pour s’assurer que le service
en charge de la gestion des crédits minimise les risques liés au crédit.
Cela montre que l’AVEC EJO NI HEZA est une institution de microfinance qui
respecte ses valeurs.
Il est tout simplement repris de façon synthétique dans ce cadre, les formalités
explicitées au paragraphe concernant la gestion des clients sensibles ci-dessus.
Au Comité de Crédit
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Pendant cette phase, des voies et moyens plus coercitifs sont employés en vue de
contraindre les débiteurs à honorer leurs engagements. On retrouvera
principalement, les mises en demeure, les sommations de payer avant poursuites
judiciaires...
Tout pré accord convenu entre le Comité de Crédit et le débiteur devra faire l’objet
d’un dossier de validation à l’intention du Conseil d’Administration avant mise
en oeuvre effective. L’on pourra ainsi retrouver dans ces dossiers : des accords de
moratoires, des accords de prolongation exceptionnelle d’échéances, etc...
Il est précisé que le chef du Comité de Crédit de Crédit instruira ses collaborateurs
sur le caractère primordial de l’étroitesse de la relation à établir avec les débiteurs,
en ce sens qu’il leur revient d’aller au-devant de ces débiteurs pour les opérations
de recouvrements lors des différentes échéances convenues en évitant autant que
possible de se contenter de les attendre lors de leurs éventuels passages à nos
guichets.
Leur mise en place comptable est semblable en tout point à celle des prêts
amortissables.
En cas de non-respect d’un accord de moratoire, une phase graduelle, telle que
prescrite dans le cadre de la gestion des clients sensibles est préconisée avant
présentation d’un dossier de demande de déclassification en contentieux pour
provision.
C’est une forme assez rare de restructuration issue d’un découvert initial pour
lequel le débiteur sollicite un simple délai supplémentaire pour couvrir sa dette.
Ainsi, dans le cas d’un débit consolidé en compte d’engagement avec libération
du compte ordinaire, ce débiteur reste sous la responsabilité du Comité de Crédit
de Crédit, malgré la « régularisation » de son compte, ce jusqu’au terme de sa
restructuration.
- dans le cas d’un prêt restructuré avec libération et poursuite des activités dans le
compte ordinaire du débiteur, la reclassification se traduira simplement par le
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- dans les cas d’un prêt restructuré avec mise en code 1 (suspension des agios) du
compte ordinaire, le Service Informatique devra être saisi par le Comité de Crédit
pour la réactivation du compte. Une copie du rapport d’intervention doit être
adressée au Contrôle d’Exploitation, les gestionnaires quant à eux sont informés
par le dossier reçu du Comité de Crédit.
Cette décision peut être motivée par : la modicité du crédit , l’inutilité éventuelle
d’un recours contentieux, une probabilité de perte jugée grande, l’impossibilité de
pouvoir localiser les débiteurs, etc...
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Nous avons pu constater que non seulement les crédits jugées douteuses ne sont
pas toujours déclassifiées à leur juste valeur, mais aussi que les provisions
correspondantes sont en général sous évaluées.
Nous avons remarqué que l’AVEC EJO NI HEZA fait face à deux problèmes liés
à la procédure de recouvrement des crédits :
Au sein de l’AVEC EJO NI HEZA, nous avons remarqué qu’il existe des cas
d’impayés. Ceci a un impact négatif sur la performance cette entreprise.
Face aux problèmes identifiés ci-dessus, nous proposons les stratégies suivantes :
Le crédit est en soi un risque. A tout risque il faut souscrire à une assurance. Pour
couvrir le risque de crédit, la procédure de recouvrement en cas de non-paiement
est coûteuse. Etant donné qu’il existe des compagnies d’assurance au Burundi qui
acceptent la souscription d’assurance-crédit, nous proposons à l’AVEC EJO NI
HEZA d’utiliser cette stratégie pour couvrir le risque de crédit.
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En fin, nous avons remarqué que l’AVEC EJO NI HEZA fait face à deux
problèmes liés à la procédure de recouvrement des crédits : les titres fonciers
exigés comme garantie et le problème de crédits impayés.
Face à ces problèmes, nous avons proposé que l’AVEC EJO NI HEZA instaure
la stratégie de projet-garantie et celle de souscription à une assurance-crédit par
le client lors de la demande du crédit.
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CONCLUSION GENERALE
Ce travail est le rapport de notre stage effectué au sein de l’AVEC EJO NI HEZA.
Il est structuré en trois chapitres.
En ce qui concerne notre stage, nous avons montré comment il s’est déroulé en
présentant les services visités tels qu’ils nous ont été présentés par le chef du
personnel. Nous avons aussi présenté les activités que nous y avons effectuées, et,
les cours qui nous ont aidé à mieux exercer ces dernières. Nous avons enfin parlé
des difficultés rencontrées concernant l’accès aux données et aux outils
informatiques.
paiement. En fin, nous avons remarqué que l’AVEC EJO NI HEZA fait face à
deux problèmes liés à la procédure de recouvrement des crédits : les fausses
garanties présentées par certains clients demandeurs de crédits et le problème de
crédits impayés. Face à ces problèmes, nous avons proposé que l’AVEC EJO NI
HEZA instaure la stratégie de mise en place des mécanismes de vérifications
rigoureux de garanties et celle de souscription à une assurance-crédit par le client
lors de la demande du crédit.
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
I. Ouvrages généraux
1. Andessi E. (2005, p.29), Manuel pratique du recouvrement des créances sur
les entreprises en difficulté dans les pays de la zone OHADA, Collection Droit
OHADA.
2. Elhamma (2009, p.291), Gestion du risque de crédit dans les institutions
financières, in REMAREM, Rabat Agdal.
3. Martinet et Silem (2003, p.62), Lexique de gestion et de management, Ed.
Dalloz. Paris.
4. Olawalé Osse L. (2006, p.20), Gestion de crédit dans les institutions de micro-
finance, Gasa-Formation, Cotonou, Bénin.
5. Petit-Dutaillis (1967, p.18), Le risque de crédit bancaire, Edition scientifique
Riber. Paris.
6. Pruchaud J. (1960), Evolution des techniques bancaires, Editions scientifiques
Riber, Paris, p. 50.
7. Sébastien B., Jeremy H. et Christine P. (2009, p17), Guide de microfinance,
Eyrolles.
8. Serbini B. (2010, p.24), Gestion des crises de dette souveraine : vers une
révision des seuils de vote des clauses d'actions collectives, LEAD EA 3163.
9. Stuart J. (1967, p.43), Le crédit dans l'économie, PUF, Paris.
ANNEXE