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1 DU BURUNDI
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
Par :
NDAYIRAGIJE Benoit
et
NDUWIMANA Signoline
DEDICACES
A mes parents ;
A mes frères et sœurs ;
A tous ceux qui nous sont chers.
NDAYIRAGIJE Benoit
A mes parents ;
A mes frères et sœurs ;
A la famille de NIYONZIMA Bienvenu ;
A tous ceux qui nous sont chers.
NDUWIMANA Signoline
ii
REMERCIEMENTS
Enfin, nous exprimons nos sincères remerciements à tous ceux qui, de près, ou
de loin, à tous ceux qui ont contribué pour l’aboutissement de ce travail.
SIGLES ET ABREVIATIONS
DEDICACES ..................................................................................................... i
REMERCIEMENTS ........................................................................................... ii
SIGLES ET ABREVIATIONS .......................................................................... ii
LISTE DES TABLEAUX .................................................................................. iv
TABLES DES MATIERES ................................................................................ v
0. INTRODUCTION GENERALE ................................................................... 1
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES PROCEDURES
COMPTABLES DANS UN ETABLISSEMENT PUBLIC . 5
I.1. Définition des concepts ................................................................................... 5
I.1.1. Analyse .................................................................................................... 5
I.1.2. Procédure .................................................................................................... 5
I.1.3. Etablissement public .................................................................................... 6
I.2. Notions d’établissement public ....................................................................... 7
I.2.1. Organes des établissements et leur mise en place ....................................... 8
I.2.1.1. Organes des établissements publics .......................................................... 8
I.2.1.2. Mise en place des organes des établissements publics ............................. 9
I.2.2. Gouvernance administrative et financière ................................................. 10
I.2.2.1. Gouvernance administrative ................................................................... 10
I.2.2.2. Gouvernance financière .......................................................................... 12
I.2.2.2.1. Gestion du patrimoine .......................................................................... 12
I.2.2.2.2. Gestion des finances ............................................................................ 13
I.2.3. Contrôle des établissements publics .......................................................... 15
I.2.4. Suivi et évaluation des performances ........................................................ 16
I.3. Notions de procédures comptables dans un établissement public ................ 17
I.3.1. Acteurs comptables publics ....................................................................... 18
I.3.2. Les principes généraux .............................................................................. 18
I.3.3. Obligations des comptables publics ........................................................... 20
vi
0. INTRODUCTION GENERALE
Notre stage avait comme objectif global de nous familiariser avec les activités
comptables d’un établissement public. Ses objectifs spécifiques étaient de :
- Connaitre les procédures comptables d’un établissement public ;
- Se familiariser aux différentes activités qui se font dans un établissement
public.
Il a été effectué au sein de l’un des établissements publics burundais, l’Agence de
Régulation et de Contrôle des Télécommunications, ARCT en sigle, et a duré
deux mois allant du 27/09/2021 au 27/11 /2021.
Au niveau personnel : Ce travail a été pour nous une fontaine où nous avons
puisé tant de connaissances nous facilitant à développer l’esprit de recherche qui
est à la base de tout intellectuel, en enrichissant nos connaissances concernant les
procédures comptables.
Au niveau académique : Ce travail constitue l’une des références pour les autres
chercheurs qui travailleront sur les procédures comptables dans un établissement
public.
Au niveau scientifique : Ce travail complète les travaux effectués en matière
des procédures comptables dans un établissement public.
Pour l’ARCT et ses partenaires : Les stratégies de mise à jour des procédures
comptables proposées pourraient permettre à l’ARCT d’améliorer les procédures
comptables appliquées et donc de garantir la qualité et l’intégrité des informations
financières auprès de ses partenaires.
Pour l’économie nationale : Ce travail pourra contribuer à la prise des décisions
en matière de procédures comptables et budgétaires dans les établissements
publics, ce qui permettra à améliorer la gestion du budget de l’Etat et l’économie
nationale en bénéficieront d’éventuels investissements.
Pour mener à bien notre travail, nous avons aussi utilisé différentes méthodes de
traitement et d’analyse des données :
Pour bien cadrer notre sujet, nous l’avons délimité dans le temps, dans l’espace et
dans le domaine.
- Dans le temps, notre analyse est cadrée sur la période 2016-2020.
- Dans l’espace, notre analyse porte sur l’Agence de Régulation et de contrôle
des Télécommunications, ARCT en sigles.
- Dans le domaine, notre travail est du domaine de la finance et comptabilité.
Hormis la partie introductive et la conclusion, notre travail s’articule sur les trois
chapitres à savoir :
- Le premier chapitre porte sur les Généralités sur les procédures comptables
dans un établissement public. Il traite des considérations générales qui contiennent
la compréhension des concepts de base en rapport avec le sujet de recherche ainsi
que les notions théoriques y relatives selon les différents auteurs.
- Le deuxième chapitre est consacré la présentation de l’ARCT et au déroulement
de stage. Il présente notre milieu de stage, un bref aperçu sur l'organisation du
service de financier et comptabilité, les activités réalisées au cours de notre stage,
les difficultés rencontrées ainsi que la corrélation entre le stage et les cours vus en
classe.
- Le troisième chapitre, quant à lui analyse les Procédures comptables de
l’ARCT. Il relate les différentes étapes d’enregistrement comptable et de gestion
financière des opérations courantes de l’ARCT.
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Dans ce chapitre, nous avons fait la revue de la littérature concernant les notions
d’établissement public et les procédures comptables. Afin de mieux comprendre
le sujet, nous avons commencé à définir les concepts clés.
Les concepts clés de notre sujet qu’il a fallu définir sont : analyse, procédure et
établissement public.
I.1.1. Analyse
I.1.2. Procédure
Plus largement, selon le dictionnaire Le Petit Robert (2000, p.2003), c’est une
manière de procéder pour aboutir à un résultat.
Dans notre travail, la procédure est la démarche par laquelle le comptable procède
pour l’enregistrement des opérations comptables de l’ARCT. Cette démarche
comprend les différentes étapes de traitement des pièces comptables depuis leur
réception jusqu’à leur classement, ainsi que celles d’établissement des états
financiers de cet établissement.
Selon Kabange N. (1998, p.25), l'établissement public peut être perçu comme un
service public doté de la personnalité juridique et doté de l'autonomie financière,
pouvant être créé par l'Etat ou par une collectivité territoriale autre que l'Etat
auquel il est par conséquent attaché.
Dans ce sous chapitre, nous avons parlé des dispositions communes pour une
bonne gouvernance des établissements publics. Ces dispositions concernent les
organes et leur mise en place, la gouvernance administrative et financière, le
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Dans cette section, nous avons relevé les organes des établissements publics selon
les différentes lois qui émanent des pouvoirs publics. Nous avons aussi identifié
les procédures de mise en place des organes des établissements publics et leurs
membres.
Cette structure est semblable à celle proposée dans l’article 6 de la loi n° 08/009
du 07 juillet 2008 portant dispositions générales applicables aux établissements
publiques en RDC. Elle est un peu différente de celle proposée dans la loi
organique n° 001/2020.OL du 08/06/2020 portant dispositions générales régissant
les établissements publics en République du Rwanda qui met de côté l’autorité de
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Le choix des membres des organes, à l’exception ceux des commissaires aux
comptes, obéit à la procédure suivante :
- Présentation motivée par le Ministère de tutelle ou l’autorité ministérielle
hiérarchique, selon le cas, d’une liste de candidats sur base des critères ci haut
mentionnés ;
- Transmission de la liste des candidats retenus par le Ministère de tutelle ou
l’autorité ministérielle hiérarchique, selon le cas, à l’autorité de nomination.
Le nombre de candidats à transmettre pour nomination est fixé à trois au minimum
par poste.
Les organes de direction et d’administration sont mis en place tous les 4 ans et ne
peuvent être renouvelés qu’une fois.
Sauf dérogation dûment justifiée notamment par son expertise dans les questions
relevant des activités de l’établissement public, ainsi que ses qualités
exceptionnelles, nul ne peut être membre de plus d’un conseil d’administration.
La justification est adressée par le ministère de tutelle ou l’autorité ministérielle
hiérarchique, selon le cas, à l’autorité de nomination.
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a) La tutelle
Selon la loi n° 08/009 du 07 juillet 2008 portant dispositions générales applicables
aux établissements publics, l'établissement public est placé sous la tutelle du
ministère en charge du secteur d'activités concerné.
Les statuts de l'établissement public déterminent les matières sur lesquelles porte
la tutelle ainsi que les mécanismes de son exercice. Le ministre de tutelle exerce
son pouvoir de contrôle par voie d'approbation ou par voie d'autorisation.
La passation des marchés publics, par un établissement public s'effectue
conformément à la législation en vigueur à la matière.
Les convocations aux réunions du conseil d'administration sont adressées au
Ministre de tutelle dans les conditions prévues par la loi. L'autorité de tutelle
reçoit, dans les conditions qu'elle fixe, copie des délibérations du conseil
d'administration.
Les délibérations et les décisions qu'elles entrainent ne sont exécutées que dix
jours francs après leur réception par l'autorité de tutelle, sauf si celle-ci déclare en
autoriser l'exécution immédiatement.
Pendant ce délai, l'autorité à la possibilité de faire opposition a l'exécution de toute
délibération ou décision qu'elle juge contraire à la loi, a l'intérêt général particulier
de l'établissement.
Lorsqu'elle fait opposition, elle notifie celle-ci par écrit au président du conseil
d'administration ou au responsable de l'établissement public suivant le cas, et fait
rapport au premier ministre. Si ce dernier n'a pas rejeté l'opposition dans le délai
de quinze jours francs a dater de la réception du rapport dont il est question
précédemment, l'opposition devient exécutoire.
b) Le personnel
Selon la loi n° 08/009 du 07 juillet 2008 portant dispositions générales applicables
aux établissements publics, le cadre et le statut de l'établissement public sont fixés
par le conseil d'administration, sur proposition de la direction générale.
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L'établissement public bénéficie des biens appartenant à l'Etat, dans les conditions
définies par les dispositions légales et réglementaires. Il peut posséder, en pleine
propriété, des biens acquis et générés en conformité avec ses statuts.
Selon le Décret n° 100/196 du 15 Septembre 2016 portant dispositions
complémentaires de gouvernance des établissements publics à caractère
administratif, des administrations personnalisées de l’Etat et des sociétés à
participation publique, la gestion de tout actif financier ou non financier générant
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ou pouvant générer des revenus pour les établissements publics doit être
transparente et obéir aux critères de compétitivité dans le strict respect de l’objet
de l’établissement public concerné (Art. 18).
Les redevances administratives sont collectées par l’Office Burundais des
Recettes.
La rémunération de tous les avantages accordés au personnel ainsi que celle des
commissaires aux comptes des établissements sont fixés par le conseil
d’administration et approuvés par une ordonnance conjointe des ministres ayant
les finances et la tutella sur l’établissement dans leurs attributions.
Le ministre ayant les finances dans ses attributions précise, après avis du ministre
ayant la bonne gouvernance dans ses attributions, le seuil des tantièmes et/ou
primes de bilan à accorder aux membres des organes de direction,
d’administration, du commissariat aux comptes ainsi qu’au personnel.
15
- Tout recrutement d’un membre du personnel doit être prévu dans le budget
annuel ;
- Sauf dérogation écrite accordée par le Ministère ayant les finances dans ses
attributions sur demande motivée du ministère ayant la bonne gouvernance dans
ses attributions, aucun remplacement d’un membre du personnel n’est autorisé au
cours de l’année s’il n’est pas discuté dans le budget rectificatif.
finances et la bonne gouvernance dans leurs attributions ainsi qu’au service ayant
le suivi, l’assistance conseil et la réforme/privatisation dans ses attributions dans
les délais prescrits.
A la fin de chaque exercice, une évaluation des performances des membres des
conseils d’administration, de l’organe de direction et du personnel des entités est
effectuée sur base des réalisations par rapport à leurs actes d’engagement (Art.
26).
Selon le guide d’exécution des dépenses publiques du Bénin (2014, p.6) consulté
sur http://bibliotheque.pssfp.net/ consulté le 12/7/2022 à 07h11min, le Receveur
Général des Finances est le comptable principal unique du Budget de l’Etat.
Par dérogation à l’article 35 de la loi précédente, il s’agit aussi des agents qui,
affectés à une unité administrative, à un bureau de perception ou de sous-
perception, font des encaissements pour le compte de leur chef.
1
Selon la loi n°1/002 du 31/03/2004 portant création, missions, organisation et fonctionnement
de la cour des comptes du Burundi (dans son article 6), sont qualifiés des derniers publics les
fonds, les crédits, valeurs ou matières émargeant du budget général de l’Etat et des comptes
des services publics. Il s’agit aussi des derniers privés qui devraient appartenir à un service
public.
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Selon le guide d’exécution des dépenses publiques du Bénin (2014, p.6) consulté
sur http://bibliotheque.pssfp.net/ consulté le 12/7/2022 à 07h11min, les
comptables publics du Trésor sont chargés du recouvrement des recettes non
fiscales ainsi que des recettes fiscales pour le compte des administrations de la
Douane et des Impôts et du paiement des dépenses ordonnancées par les
organismes publics puis de leur comptabilisation.
Tout comptable public est justiciable de la Cour des Comptes. Le compte est
toujours rendu au nom du titulaire et nul ne peut compter pour autrui. (Art.21)
Les comptables publics doivent enregistrer sans délais toutes les opérations
afférentes à leur gestion et transmettre à la Cour des Comptes un rapport annuel
de gestion des comptes dont ils ont la charge, accompagné des pièces justificatives
dans les délais prévus par l’article 16 de la loi n°1/002 du 31/03/2004 portant
création, missions, organisation et fonctionnement de la cour des comptes
(Art.22).
Les créances de l'Etat et des autres organismes publics sont constatées et liquidées
par les ordonnateurs qui émettent des titres de perception et les notifient aux
comptables des établissements publics qui les recouvrent.
I.3.4.1.1. La liquidation
Toute créance constatée et liquidée fait l'objet d'un titre de perception ou d'un
ordre de recette émis par l'ordonnateur du budget concerné qui en a seul
l'initiative.
En matière d'impôts et taxes assimilées, les rôles, les avis d'imposition, les états
de liquidation et les titres de régularisation forment des titres de perception.
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Le rôle est une liste de contribuables à un même impôt indiquant la dette fiscale
de chacun d'eux. Les rôles concernent les impôts directs et taxes assimilées. La
liste peut concerner, par exemple, les contribuables d'une même commune.
Les redevances pour services rendus et les autres produits divers et éventuels de
l'Etat ou des autres organismes publics sont perçus sur ordres de recettes formant
titres de perception des créances constatées par états de liquidation ou décisions
administratives.
Pour les recettes encaissées sur versements spontanés des redevables, des titres de
régularisation sont établis périodiquement.
I.3.4.1.3. Le recouvrement
I.3.4.2.1. L'engagement
L'engagement juridique est l'acte par lequel l'Etat ou un autre organisme public
crée ou constate à son encontre une obligation dont résultera une charge.
L'engagement comptable (ou budgétaire) de la dépense est l'affectation des crédits
au paiement de la dépense.
L'engagement doit rester dans la limite des autorisations budgétaires et demeurer
subordonné aux autorisations, avis ou visas prévus par les lois et règlements
propres à l'Etat et aux autres organismes publics.
I.3.4.2.2. La liquidation
Sauf les cas d'avances ou de paiements préalables autorisés par les lois ou
règlements, les services liquidateurs de l'Etat ou des autres organismes publics ne
peuvent arrêter les droits des créanciers, y compris pour ce qui concerne les
acomptes sur marché de travaux et fournitures, qu'après constatation du service
fait.
I.3.4.2.3. L'ordonnancement
I.3.4.2.4. Le paiement
Le paiement est l'acte par lequel l'Etat ou tout autre organisme public se libère de
sa dette. Il est effectué soit par les comptables assignataires, soit par leurs
subordonnés ou correspondants, soit par les régisseurs d'avances, qui opèrent pour
leur compte et sous leur responsabilité.
Notre revue de la littérature nous a permis d’abord de définir les concepts clés du
sujet tels qu’analyse, procédure, procédure comptable, établissement public. Elle
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Dans ce sous chapitre, nous avons présenté l’ARCT dans toutes ses facettes. Nous
avons parlé de son historique, sa situation géographique, sa mission, sa vision, ses
objectifs, son organisation et son fonctionnement.
II.1.1.Historique de l’ARCT
Selon le Manuel des procédures de l’ARCT (Septembre 2017, p.3-4), cette agence
a pour mission d’assurer le contrôle et la régulation du secteur des
télécommunications et de faire respecter la réglementation y relative.
Créer les conditions d’une concurrence saine et loyale et veiller à son maintien
;
Contribuer à l’élaboration du cadre législatif et règlementaire pour un
développement harmonieux du secteur ;
Assurer le suivi du développement des Nouvelles Technologies de
l’Information et de la Communication et la mise en place de mesures
susceptibles de stimuler et faciliter l’investissement ;
Accompagner le développement du secteur par le biais de la formation et la
promotion de la recherche ;
Conduire et mettre en œuvre des procédures d’attributions des licences ;
Veiller au respect des modalités d’encadrement tarifaires applicables aux
services de télécommunications ;
Veiller à ce que les actions et les pratiques des opérateurs n’aient pas pour effet
d’empêcher, de restreindre ou de fausser la concurrence sur le marché des
télécommunications ;
Sanctionner les manquements des opérateurs à leurs obligations ainsi que les
pratiques anticoncurrentielles ;
Assurer la gestion et l’assignation des fréquences radioélectriques ainsi que la
surveillance des conditions d’utilisation ;
Octroyer les autorisations d’exploitation de liaisons, de réseaux privés
indépendants, de services à valeurs ajoutée fournis par des opérateurs publics
et privés ;
Donner des avis techniques au Gouvernement pour les autorisations
d’exploitation de services marchands ;
Octroyer des autorisations d’installation d’abonnés, de construction de réseaux
et d’équipements aux entrepreneurs privés agréés ;
Etablir et gérer le plan national de numérotation et attribuer les ressources y
relatives ;
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II.1.3.Vision de l’ARCT
Selon le Rapport des activités réalisées par l’ARCT (2018-2019, p.3), la vision de
cette agence est d’être une Institution de régulation des Télécommunications de
référence qui favorise le développement d’une économie et de l’inclusion
numérique.
Le Conseil d’Administration ;
La Direction Générale.
Le Conseil d’Administration ;
La Direction Générale.
Ce Département procède à :
Superviser le contrôle technique ;
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Donner les avis techniques sur l’octroi des licences et les autorisations pour
l’exploitation des réseaux radioélectriques ;
Superviser la gestion des ressources en fréquences et en numérotage ;
Superviser la gestion de l’interconnexion et assurer le suivi du respect de la
qualité des réseaux et services ;
Suivre l’évolution des technologies ;
Assurer le suivi de l’information de l’Agence.
Ce département procède à :
Fixer sur les différents segments du marché les prix plafonds et les prix
planchers ;
Conduire les études de calcul des coûts des services de télécommunications ;
Conduire les études de calcul des tarifs d’interconnexion ;
Détecter les techniques anticoncurrentielles et les abus de position dominante ;
Assurer la veille économique ;
Elaborer le projet de budget et en assurer l’exécution ;
Etablir le bilan et le compte des résultats ;
Produire les rapports financiers ;
Gérer les ressources humaines et matérielles de l’Agence ;
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Il est chargé de :
a) La facturation des clients ;
b) Le recouvrement des créances ;
c) La gestion de la trésorerie ;
d) La tenue de la comptabilité ;
e) L’élaboration et l’exécution du budget.
II.2.1.2. La BRB
Selon ses statuts de 2008, en qualité de caissier de l'Etat (Art. 31), la B.R.B. tient
dans ses livres les comptes du Trésor et exécute les opérations de caisse de ce
dernier.
La B.R.B. est appelée également, aux termes des articles 32 à 34 des statuts, à
exercer le rôle de Banquier de l'Etat.
Dans les services visités, nous avons effectué les activités suivantes :
Au cours de ce stage, quelques cours théoriques appris en classe nous ont aidés à
mieux comprendre les procédures comptables de l’ARCT.
- Comptabilité Générale ;
- Comptabilité Budgétaire ;
- Initiation à l’Informatique ;
- Recherche documentaire ;
- Introduction à la gestion des entreprises.
II.2.4.1. Comptabilité Générale
La 1ère partie de ce cours nous a été le guide de constater le respect des principes
comptables suivants :
Il permet à l’étudiant de bien manier l’ordinateur que ça soit dans la saisie ou dans
les recherches sur internet. Ce cours nous a permis à bien rédiger notre rapport
avec ordinateur et comprendre certains enregistrements électroniques.
Les notions théoriques apprises dans ce cours nous ont aidés à comprendre
comment les dirigeants de l’ARCT s’assurent que les moyens sont utilisés avec
efficacité, efficience et pertinence pour atteindre les objectifs fixés. Il nous a aidés
aussi à savoir comment élaborer le budget. Nous avons donc compris la procédure
budgétaire de l’Etat et les procédures de gestion et contrôle du budget de l’Etat.
Les notions apprises dans ce cours nous ont permis de collecter des données en
explorant les lois, décrets, rapports annuels, sites internet, etc. dans le cadre de la
rédaction du présent rapport de stage.
43
Les factures sont éditées en 4 copies par le service financier. L’original est
transmis au client ; une première copie est réservée à la comptabilité pour
l’enregistrement, une deuxième à la section recouvrement pour le suivi, une 3 e au
secrétariat de l’agence pour classement et une quatrième à l’Office Burundais des
Recettes.
La facturation est assurée par le service financier sur base des données fournies
par les services concernés. Elle sera ensuite transmise au Directeur en charge des
Finances, puis au Directeur Général pour signature après quoi elle sera retournée
au secrétariat pour transmission avec copie à la section recouvrement pour suivi.
Les soldes des comptes clients sont tirées à la fin de chaque trimestre pour arrêter
l’état des impayés qui seront ensuite traités par le service en charge du
recouvrement.
46
Toute facture émise ne peut être annulée ou modifiée sans accord préalable du
Directeur en charge des finances.
La facture est réglée dans son intégralité et le paiement doit être effectué après un
délai maximum de 30 jours calendaires à compter de la date de réception de la
facture.
De même que pour le fournisseur, quand une facture est payée, l’écriture
correspondante est passée dans le journal client pour apurer la créance. Les soldes
du compte client représentent les créances non encore recouvrées.
Le fournisseur doit établir une facture en deux exemplaires dont un original et une
copie. Les factures sont reçues par le (la) Secrétaire qui les enregistre et les
achemine au Directeur Général. Ce document suit la procédure telle que définie
dans la gestion du courrier.
a) Les entrées
C’est à cette étape que le compte banque de l’ARCT bénéficie ses subsides : Il est
débité des augmentations de subsides qui lui sont alloués.
b) Paiements
Pour qu’il y ait paiement, la section comptabilité suit les étapes suivantes :
49
Pour qu’il y ait paiement des factures, la section comptabilité suit les étapes
suivantes :
Les salaires sont préparés au niveau du chargé du personnel. Pour qu’il y ait
paiement du salaire, les étapes sont les suivantes :
3) Alimentation de la caisse
L’ARCT est membre des organismes tels que l’INSS, MFP, IPR et autres
institutions sociales ou financières. Chaque mois, les cotisations dues à ces
organismes sont déduites des salaires des employés.
Avant le 25 de chaque mois, le (la) chargé(e) des Ressources Humaines édite les
états des différentes retenues sur les salaires (MFP, IPR et à l’INSS,….).
Tous ces états sont d’abord vérifiés par le Chef comptable, puis approuvés par le
Directeur en charge de l’administration et des finances.
Les cotisations sont virées directement aux bénéficiaires sauf pour l’INSS où les
déclarations se font par trimestre.
5) Autres dépenses
Toute dépense dont le montant est supérieur à celui autorisé pour paiement par la
caisse est payée par chèque ou par ordre de virement :
La comptabilité établit un chèque ou un ordre de virement que le chef
comptable envoie à la Direction pour signature.
Les ordres de virement sont ensuite remis à la banque pour paiement.
Les chèques sont remis aux bénéficiaires avec accusé de réception.
52
Dès réception des extraits bancaires, le chef comptable est tenu de faire des
rapprochements entre les mouvements d’entrée et de sorties avec le compte
transitoire « Effets à payer ».
Un contrôle devra être effectué pour tous les montants non régularisés aussitôt
que possible, afin de prévenir toutes les pertes ou risques de fraudes.
Le compte caisse débite les augmentations des fonds provenant du compte banque
sur le budget général de l’Etat et crédite les diminutions pour paiements ne
dépassant pas 100 000 FBu.
Tout paiement est justifié par un bon de sortie de la caisse établi par la caissière,
approuvé par le Chef comptable et transmis au Directeur en charge des Finances
pour autorisation de paiement. Le bon de sortie dûment signé est alors transmis
au caissier pour paiement effectif.
a. Les entrées
b. Décaissement
Signalons ici que l’acquéreur du montant appose aussi la signature pour acquit.
Aucune dépense ne sera donc autorisée si elle n’est pas inscrite au budget annuel
approuvé. Les dépenses d’un département ou d’un service seront initiées par le
responsable dudit département par son visa. L’avis du Directeur en charge des
Finances et du Directeur Général seront requis pour confirmer l’existence du
budget et de la trésorerie nécessaire.
- La dotation annuelle ;
- Le total des dépenses engagées ;
- Le total des dépenses engagées réglées ;
- Le montant disponible.
Néanmoins, il arrive des cas où les factures émises ne sont pas toutes payées. Les
taux de recouvrement ont varié au cours des années à tel point qu’en 2020 la
situation a été améliorée. Cela est pareil aussi pour les taux de réalisations
budgétaires.
Certains clients dépassent le délai de paiement des factures exigés par l’ARCT.
En effet, les services liés aux factures impayées sont bien prises en compte dans
la comptabilité de l’ARCT comme conclus, mais la trésorerie de l’agence, qui
correspond à l’ensemble des liquidités présente dans sa caisse et sur son compte
en banque ne reçoit toujours rien tant que le client n’a pas payé son achat.
58
Le manuel des procédures de l’ARCT n’est pas à jour. En effet, le manuel des
procédures n’incluse pas toutes les dispositions des lois en vigueur avec l’ARCT
ce qui fait que les procédures comptables ne soient pas bien appliquées par les
acteurs de la comptabilité de l’Agence.
Par exemples :
- Le manuel des procédures n’indique pas le délai de paiement des factures ;
- Le manuel des procédures ne montre pas les procédures comptables
d’évaluation des performances afin de mieux faire le suivi et le contrôle
budgétaire conformément aux articles 28 et 29 du Décret n° 100/196 du 15
Septembre 2016 portant dispositions complémentaires de gouvernance des
établissements publics à caractère administratif, des administrations
personnalisées de l’Etat et des sociétés à participation publique au Burundi.
Face aux problèmes identifiés, deux stratégies sont à proposer : limiter les risques
d’impayés en demandant des acomptes ou une garantie bancaire, Mise à jour du
manuel des procédures.
III.3.1. Limiter les risques d’impayés par des acomptes ou une garantie
bancaire
Dans la relation avec ses clients, l’ARCT a tout intérêt à prendre quelques
précautions préalables pour limiter les risques d’impayés. Avant de travailler
avec de nouveaux clients, il pourra ainsi commencer par vérifier sa solvabilité.
S’il a des doutes sur la solidité financière de l’opérateur, il pourra demander des
acomptes ou une garantie bancaire lorsqu’il débute une nouvelle relation
commerciale.
59
En effet, les factures sont établies par le service financier et comptable et sont
éditées en 4 formulaires distribués aux différents acteurs selon la procédure de
l’ARCT. Toute facture émise ne peut être annulée ou modifiée sans accord
préalable du Directeur en charge des finances. Elle doit être réglée dans son
intégralité et le paiement doit être effectué après un délai maximum de 30 jours
calendaires à compter de la date de réception de la facture.
A la réception de la preuve de paiement, le comptable acquitte la facture. De
même que pour le fournisseur, quand une facture est payée, l’écriture
correspondante est passée dans le journal client pour apurer la créance. Les soldes
du compte client représentent les créances non encore recouvrées.
Le recouvrement des factures, après la première adressée au bénéficiaire, est
confié à l’OBR. Cette dernière doit donner une copie pour information à l’ARCT.
Quant à la gestion de la trésorerie, elle est faite conformément aux règles du jeu
de comptes de la comptabilité générale : les comptes de trésorerie débitent les
augmentations et créditent les diminutions. Le compte caisse est tenu au Service
financier et comptabilité de l’CT alors que le compte bancaire des subsides est
tenu à la BRB.
En fin, en ce qui concerne la gestion budgétaire, chaque organe de l’ARCT établit
son budget, complète un acte d’engagement des objectifs à atteindre qu’il soumet
au budget général de l’Etat. Le financement, le suivi et le contrôle budgétaire
doivent se référer aux actes d’engagement signés par les différents organes.
61
Après notre analyse critique, nous avons trouvé que les procédures comptables de
l’ARCT sont efficaces, mais, néanmoins le manuel des procédures n’est pas à jour
et qu’il s’observe des factures impayées au cours de notre période d’analyse. Nous
avons enfin proposé des stratégies pour améliorer les procédures comptables de
l’ARCT en tenant compte des problèmes identifiés.
62
CONCLUSION GENERALE
Le présent travail est le rapport d’un stage académique que nous avons effectué
au sein le l’Agence de Régulation et de Contrôle des Télécommunications, ARCT
en sigles. Ce stage a duré deux mois allant du 27 Septembre 2021 au 27
Novembre 2021.
Quant à la gestion de la trésorerie, elle est faite conformément aux règles du jeu
de comptes de la comptabilité générale : les comptes de trésorerie débitent les
augmentations et créditent les diminutions. Le compte caisse est tenu au Service
financier et comptabilité de l’ARCT alors que le compte bancaire des subsides est
tenu à la BRB.
En fin, en ce qui concerne la gestion budgétaire, chaque organe de l’ARCT établit
son budget, complète un acte d’engagement des objectifs à atteindre qu’il soumet
au budget général de l’Etat. Le financement, le suivi et le contrôle budgétaire
doivent se référer aux actes d’engagement signés par les différents organes.
Après notre analyse critique, nous avons trouvé que les procédures comptables de
l’ARCT sont efficaces, mais, néanmoins le manuel des procédures n’est pas à jour
et qu’il s’observe des factures impayées au cours de notre période d’analyse. Nous
avons enfin proposé des stratégies pour améliorer les procédures comptables de
l’ARCT en tenant compte des problèmes identifiés.
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
I. Ouvrages généraux
IV. Rapports
V. Dictionnaires
ANNEXES