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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR BURKINA FASO

DE LA RECHERCHESCIENTIFIQUE ET DE Unité -Progrès-Justice

L’INNOVATION (MESRSI)

Secrétariat Général

RAPPORT DE STAGE

Stage effectué du 01 septembre 2021 au 30 septembre 2021


OPTION : FINANCE COMPTABILITE

POUR L’OBTENTION DU BREVETS DE TECHNICIEN SUPERIEUR (DTS)

THEME:

«PROCEDURE DE TRAITEMENT DES PIECES COMPTABLES AU CENTRE


HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE BOGODOBO (CHU-B) »

Présenté par : KABRE François

Maitre de stage  Professeur de suivi

Monsieur ZOMBRA Souleymane Monsieur KADIOGO T Honorat

Comptable au CHU- B Enseignant à L’ IST

Année Académique 2021

I
SOMMAIRE
DEDICACE..............................................................................................................................II
REMERCIEMENTS..............................................................................................................III
PREAMBULE.........................................................................................................................IV
SIGLES ET ABREVIATIONS.............................................................................................VI
INTRODUCTION GENERALE........................................................................................- 1 -
CHAPITRE I: PRESENTATION DU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE
DE BOGODOGO.................................................................................................................- 4 -
CHAPITRE II :..................................................................................................................- 13 -
GENERALITES SUR LE TRAITEMENT DES PIECES COMPTABLES AU CENTRE
HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE BOGODOGO.................................................- 13 -
CHAPITRE II : GENERALITES SUR LE TRAITEMENT DES PIECES
COMPTABLES..................................................................................................................- 14 -
TROISIEME CHAPITRE :..............................................................................................- 22 -
TRAITEMENT DES PIECES COMPTABLES AU CHU-B.........................................- 22 -
CHAPITRE III : TRAITEMENT DES PIECES COMPTABLES AU CHU-B...........- 23 -
CONCLUSION GENERALE...........................................................................................- 32 -
BIBLIOGRAPHIE.............................................................................................................- 33 -
ANNEXES............................................................................................................................VIII

I
DEDICACE
Nous dédions entièrement ce rapport à ma famille et a mes
deux fenfants pour leurs soutiens et encouragements.

II
REMERCIEMENTS

Le présent rapport nous offre l’opportunité et l’occasion de remercier tous ceux qui ; par leurs
prestations diverses ont contribués à la réussite de notre formation.

Ainsi, mes sincères remerciements vont à :

 toute ma famille pour leur leurs bénédictions et leurs soutient que je reçois chaque
jour ;
 l’Administration de L’IST et au corps Enseignant pour leur soutient ;
 Monsieur Honorat T Kadiogo pour tous ses encouragements ;
 A Mr le Directeur Général du Centre Hospitalier Universitaire de Bogodogo (C-
HUB) Monsieur Seydou NOMBRE qui nous a permis d’effectuer notre stage au sein
de son hôpital ;
 Au Directeur de l’Agence Comptable, Monsieur Hassane COULIBALY, qui nous a
soutenus tout au long de notre stage et qui a mis à notre disposition tout ce dont nous
avions eu besoin pour la réussite du stage ;
 Au chef de service de la comptabilité, Madame Jeanne COULIBALY, pour ses
conseils ;
 Au chef de service de la dépense, Monsieur Souleymane ZOMBRA, pour également
ses conseils;
 notre Maitre de stage, Monsieur Souleymane ZOMBRA, pour leur encadrement et
leur disponibilité.
 A tous mes amis (es)

A tous ; je leur dis une fois de plus merci

III
PREAMBULE

L’Institut Supérieur Privé de Technologies (IST), est un établissement privé d’enseignement


supérieur technique laïc. Il a pour a obtenu son autorisation sous le numéro
N°204/2000/MESSRS/DGESRS/SP du 14mars 2001. Sa direction sis à Gounghin,
BURKINA FASO, Tel : 00226 25 34 02 72 / 0026 25 34 25 94, E-mail :
infos@istburkina.com, site web : www.istbuurkina.com.
L’Institut Supérieur Privé de Technologies (IST), dispose de sept campus : Un dans le quartier
Larlé, un à Tampouy, un à wayalghin, un à Ouaga 2000, un à Gounghin, un à Tanghin et un
en ligne, le e-campus.
Ouvert en Octobre 2000, l’IST offre aux élèves, étudiants, travailleurs et entreprise des
formations diplômantes de qualité en cours du jour et en cours du soir. L’ensemble des
étudiants s’élevait à 64 étudiants et deux filières (BTS Electronique et Maintenance
Informatique, DTS Finance Comptabilité). 2001 à 2011, les effectifs de l’IST ont évolués
passant de 216 à 535 (2001 à 2008), puis de 653 à 742 (2009 à 2011). Pour l’année 2016
2019, l’IST compte environ 2300 étudiants.

L’IST participe au développement de l’Afrique qui se passe par la qualification de ses


ressources humaines. La formation professionnelle est particulièrement importante dans un
environnement marqué par la mondialisation et la compétition. Pour apporter leur
contribution au développement des ressources humaines, cinq associés (trois ingénieurs et
deux gestionnaires) ont créé l’Institut Supérieur de Technologies (IST) qui est une société
sous la forme SARL de droit privé burkinabé au capital de dix millions (10 000 000) FCFA.

L’OBJECTIF SOCIAL DE L’IST

Son objet social s’identifie à travers les points suivants :

 La réalisation et la gestion d’établissements d’Enseignement Technique et


Professionnel ;
 La réalisation d’études, de conseil et de formation dans l’enseignement technique et la
formation professionnelle ;
 La formation continue des travailleurs.

OFFRES DE FORMATIONS DE L’IST

IV
L’établissement compte plusieurs niveaux de formation : Bac +2, Bac +3 et Bac +5, regroupés
en trois (03) départements et plusieurs spécialités qui se présentent comme suit : le
Département Sciences et Technologies, le Département Sciences de Gestion et le
Département Formation Continue

LE DEPARTEMENT SCIENCES DE GESTION

Le département sciences de gestion prépare aux Diplômes de Technicien Supérieur (DTS) et


BTS en :

-Finance-Comptabilité,

- Marketing et Gestion Commercial

- Secrétariat de Direction-Bureautique

-Transport et Logistique

Il prépare également à la licence professionnelle en :

-Gestion des projets de développement

-Finance-Comptabilité,

-Gestion des Ressources Humaines

-Marketing Management

-Transport et Logistique

-Marketing et communication d’entreprise

-Banque, Micro finance, Finance islamique

Enfin, le département sciences de gestion prépare conjointement avec le Centre International


des Etudes Supérieures Appliquées (CIESA) du canada aux masters en :

-Comptabilité, Contrôle et Audit,

-Gestion des Ressources Humaines,

-Gestion des projets de développement

-Marketing et Stratégie

V
-Transport et Logistique

-Marketing et communication d’entreprise

-Banque, Micro finance, Finance islamique

LE DEPARTEMENT SCIENCES ET TECHNOLOGIES

Ce département prépare aux Diplômes de Technicien Supérieur (DTS) et BTS en :

-Réseaux Informatique et Télécommunication,

-Maintenance Industrielle,

-Génie Electrique, option : Electronique et Informatique Industrielle,

-Génie Biomédical

-Agroalimentaire.

Il prépare également à :

L’ingénierie de travaux, option : Réseaux et Système Informatique, aux licences


professionnelles en :

-Maintenance Biomédicale et Hospitalière,

-Nutrition Humaine Appliquée,

-Qualité et Sécurité Sanitaire des Aliments,

-Génie Minier,

-Maintenance Industrielle

-Génie thermique et énergies renouvelables

-Génie civil option BTP et aménagement

En partenariat avec l’Université Polytechnique de Bobo-Dioulasso, elle forme à la licence en


Maintenance Industrielle, en Productique, en Electronique, Electrotechnique, Automatisme et
Informatique Industrielle.

Enfin, le département science et technologie prépare conjointement avec le Centre


International des Etudes Supérieurs Appliquées (CIESA) du Canada aux masters en :

VI
-Gestion de l’environnement tropical,

-Génie Industriel

-Réseau Informatique et Multimédia

-Génie minier

-Agroalimentaire

-Génie biomédical

-Génie thermique et énergies renouvelables

-Génie civil option BTP et aménagement

LES STRATEGIES DE COLLABORATION ET DE DEVELOPPEMENT


INSTITUTIONNEL DE L’IST

A ce jour, l’IST compte vingt-quatre (24) diplômes (5 DTS, 10 Licence et 9 Masters)


homologués par le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES).

Il se veut un institut reconnu et respecté des instances universitaires et du monde


professionnel, une école apprenante, qui entend offrir à ses étudiants, aux entreprises, à son
personnel et ses actionnaires, un milieu riche, ouvert, diversifié et axé sur la réussite de tous.
Pour atteindre plus d’efficacité dans ses activités, il a signé avec des partenariats avec d’autres
universités ou instituts nationaux et internationaux dans la formation et la délivrance des
diplômes.

VII
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

AC : Agence Comptable ;

BFE : Besoin de Financement d’Exploitation

BTS : Brevet des Technicien Supérieur

CA : Conseil d’Administration

CAFG : Capacité d’Autofinancement Global

CCHU : Comité de Coordination Hospitalo- Universitaire

CD : Conseil de Discipline

CHSST : Comité d’Hygiène de Sécurité et de la Santé au Travail

CMA : Centre Médicale avec Antenne Chirurgicale ;

CME :Commission Médicale d’Etablissement

CSIO : Commission Soins Infirmiers et Obstétricaux

CTH : Comité Thérapeutique

CTP : Comité Technique Paritaire

DAF : Direction de l’administration et des finances ;

DCI  : Direction du contrôle interne

DG : Direction générale

DISIAS : Direction de l’informatique, du système d’information et d’archivage


en santé

DMP : Direction des marchés publics

DPHUC : Direction de la prospective hospitalo-universitaire et de la coopération

DQ :Direction de la qualité

DRH : Direction des ressources humaines

DSGL : Direction des services généraux et de la logistique

DSIO : Direction des soins infirmiers et obstétricaux

DSMT : Direction des services médicaux et techniques

DTS : Diplôme du Technicien Supérieur

VIII
EPS : Etablissement Public de Santé

ESCO-IGES : Ecole Supérieure de Commerce et d’Informatisation de Gestion

ETE : Excédent de Trésorerie d’Exploitation

HDB : Hôpital du District de Bogodogo

JA : Journal Auxiliaire

OHADA : Organisation et Harmonisation du Droit des Affaires en Afrique

PCA : Président du Conseil d’Administration

RF : Résultat Financier

SCRP : Service de la Communication et des Relations Publiques

SPC : Secrétariat Particulier et au Courrier

SSP : Service de Santé Public

SYSCOA : Système Comptable Ouest Africain

TAFIRE : Tableau des Financements des Ressources et des Emplois

IX
INTRODUCTION GENERALE
Le monde économique est animé par de nombreux acteurs qui organisent chacun son activité
en fonction du secteur dans lequel ils évoluent. Cette organisation doit non seulement
satisfaire aux statuts de l’unité mais elle doit aussi se conformer aux règles en vigueur
régissant les différentes unités regroupées dans le même secteur et aux exigences du monde
économique.

Les dirigeants des entreprises ont besoin d’informations fiables à temps sur son activité afin
de prendre les décisions nécessaires pour améliorer sa rentabilité. Ces informations sont
obtenues à partir des documents récapitulant toutes les opérations réalisées par l’entreprise.
Pour cela, ces documents doivent être traités efficacement afin de présenter une image fidèle
de la situation de l’entreprise. Tous ces documents sont établis sur la base des pièces
comptables. Le traitement des pièces comptables joue un rôle très important dans la gestion de
l’entreprise car il permet de produire des documents fiables pour les dirigeants dans le cadre
de la prise de décision. C’est au regard de son utilité dans la gestion de l’entreprise que nous
avons choisi d’étudier le thème suivant « Procédure de traitement des pièces comptables »

Le principal objectif de notre étude est d’analyser la procédure actuelle de traitement des
pièces comptables au Centre Hospitalier Universitaire de Bogodogo, et procéder ensuite à des
propositions susceptibles d’améliorer le système existant.

Cette gestion consiste entre autre à recueillir des informations lui permettant de contrôler
toutes les actions et de maintenir de bonnes relations avec son environnement pour ce faire,
nous nous posons la question suivante : comment est organisé le traitement des pièces
comptables de façon générale au Centre Hospitalier Universitaire de Bogodogo?

Vu que le Centre Hospitalier Universitaire de Bogodogo est soumis au plan comptable


SYSCOA, nous avons choisi de traiter ce thème pour mieux le cerner tout en sachant que
chaque structure à sa manière d’organiser sa comptabilité mais en conformité avec les normes
établies

Pour la rédaction de notre rapport de stage, nous nous sommes basés tout d’abord sur les
cours que nous avons reçus au cours de notre formation ensuite nous avons exploité les
documents et les explications qui nous ont été donnés au Centre Hospitalier Universitaire de
Bogodogo.

1
Notre rapport de stage comprend trois chapitres : le premier chapitre sera consacré à la
présentation et l’organisation du Centre Hospitalier Universitaire de Bogodogo et ses organes
décisionnels, le deuxième chapitre sera réservé aux généralités sur les traitements des pièces
comptables et le troisième chapitre, la procédure de traitement des pièces comptables au
Centre Hospitalier universitaire de Bogodogo.

2
CHAPITRE I:

PRESENTATION ET ORGANISATION DU CENTRE


HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE BOGODOBO ET SES
ORGANES DECISIONNELS

Ce premier chapitre de notre étude est consacré d’une part à l’historique et objectifs du
Centre Hospitalier universitaire de Bogodogo et d’autre part à son organisation et à son
fonctionnement.

3
CHAPITRE I: PRESENTATION DU CENTRE HOSPITALIER
UNIVERSITAIRE DE BOGODOGO

I - HISTORIQUES ET OBJECTIFS

I-1 Historique

Le CHU-B est un centre de santé de référence dans la pyramide sanitaire du Burkina Faso.
Situé dans la région du centre et dans le district sanitaire de Bogodogo, le Centre Hospitalier
Universitaire de Bogodogo est placé sous la tutelle technique du Ministre chargé de la Santé.
En effet, il est un Etablissement Public de Santé (EPS) doté de la personnalité juridique et de
l’autonomie de gestion.

Dernier né, à ce jour, des hôpitaux de troisième niveau de notre système de soins, il a absorbé
l’ancien Centre Médical avec antenne chirurgicale (CMA) du secteur 30. Il est implanté au
secteur n°51 de la ville de Ouagadougou dans l’arrondissement n°11 et est bâti sur une
superficie de plus de vingt (20) hectares et s’étend sur deux (2) sites à savoir le site de l’ex-
CMA du secteur 30 (site B) et le site nouvellement construit (site A). Il a ouvert ses portes en
janvier 2017 sous la dénomination de « Hôpital de District de Bogodogo (HDB) par le service
de pédiatrie, puis de la médecine interne et des urgences médicales. Il portera par la suite, à
travers un Conseil des ministres, une nouvelle dénomination « Centre Hospitalier
Universitaire de Bogodogo » en août 2018.

Le CHU-B a repris la quasi-totalité du personnel de l’ex CMA du secteur 30Avec une


capacité d’accueil de trois cents (300) lits répartis dans seize (16) services d’hospitalisation. Il
compte à ce jour un effectif de  893 agents toutes catégories confondues composé d’agents
publics de l’Etat et de contractuels de structure.

I.2 OBJECTIFS DU CHU-B

En vertu du décret n°2017-1196/PRES/PM/MS/MESRI/MINEFID du 30 décembre 2016


portant statuts particuliers, le CHU-B a pour principale objectif d’assurer les prestations de
services de santé de qualité conformément à la science médicale et aux exigences du service
public et plus spécifiquement :

4
o faire le diagnostic, le traitement et la surveillance des malades, des blessés et des femmes
enceintes en tenant compte des aspects psychologiques et socio-économiques des
patients. Il assure leur hospitalisation ;
o assurer la supervision des formations sanitaires de base relevant de la responsabilité du
CHU-B;
o participer aux activités de santé publique du CHU-B;
o organiser les enseignements publics médical, odontologique, pharmaceutique,
l’enseignement post universitaire et paramédical et la recherche médicale dans le respect
des malades et de leurs droits.
o de participer à la mise en œuvre du dispositif de vigilance destiné à garantir la sécurité
sanitaire, et d’organiser en son sein la lutte contre les infections nosocomiales et les
affections iatrogènes ;
o de mener, en son sein, une réflexion sur les questions éthiques posées par l’accueil et la
prise en charge médicale des patients ;
o de mettre en place un système de procédures standards et de management de la qualité
en vue d’atteindre le niveau des normes ISO dans le domaine hospitalier.
- Capacité d’accueil
Le CHU-B a une capacité d’accueil de quatre cents (400) lits, répartis sur seize (16)
services médicaux de spécialités médicales et médico-chirurgicales

II. ORGANISATION ET ORGANES DECISIONNELS DU CHU-B

II.1. ORGANES DECISIONNELS

A. LE CONSEIL D’ADMINISTRATION

Le CHU-B est administré par un Conseil d’Administration (CA) de onze (11) membres
administrateurs et de six (6) membres observateurs dont la composition prend en compte des
représentants de toutes les couches socioprofessionnelles.

Le CA exerce une autorité et un contrôle sur l’ensemble des organes du CHU-B pour
s’assurer de l’exécution de sa mission de service public. Il est obligatoirement saisi de toutes
les questions pouvant influencer la marche générale de l’établissement. Le CA délibère sur les
principales questions qui touchent au fonctionnement et à la gestion du CHU-B.

5
Le Président du Conseil d’Administration (PCA) adresse aux ministres de tutelle un rapport
comportant des informations sur la situation financière et technique, les difficultés que
rencontrent l’établissement et un aperçu de la gestion du personnel et les éventuels conflits
sociaux, les propositions de solutions aux problèmes évoqués et les perspectives.

Le CA se réunit au moins deux (2) fois par an session ordinaire pour délibérer sur les
programmes et rapports d’activités, arrêter les comptes de l’exercice clos et approuver le
budget de l’exercice à venir. Toutefois, en cas d’urgence provoquée par des évènements
revêtant un caractère exceptionnel, le CA peut se réunir en session extraordinaire, soit sur
convocation de son président, soit à la demande du tiers de ses membres. Le directeur général
du CHU-B assure le secrétariat du CA.

B. LA DIRECTION GENERALE

La direction générale du CHU-B est assurée par un directeur général nommé par décret pris
en Conseil des Ministres sur proposition du Ministre de la santé pour un mandat de trois (3)
ans, renouvelable une fois après évaluation.

Le directeur général, dès son entrée en fonction signe avec le CA un contrat de travail et un
contrat d’objectifs couvrant la période de chaque mandat.

Le directeur général détient les pouvoirs les plus étendus pour agir au nom du CA et est
responsable de sa gestion devant lui. Il peut être suspendu en cas de faute lourde ou révoqué
de ses fonctions dans les mêmes formes, susmentionnés pour la nomination, mais sous réserve
du respect de la procédure applicable en la matière.

Notons que par dérogation, le Conseil des Ministres peut pourvoir directement au poste de
Directeur Général.

Les attributions du directeur général sont très étendues. Ainsi, pour assurer au mieux ses
attributions, la direction générale s’entoure de services rattachés et de directions techniques.

Les services rattachés sont, entre autres :

- le service de santé publique (SSP),

- le secrétariat particulier et du courrier (SPC) et

- le service de la communication et des relations publiques (SCRP).

6
Ainsi, les différents responsables placés à la tête des services suscités sont nommés par
décision du Directeur général et ont rang de chefs de services.

Les directions techniques, au nombre de onze, témoignent des moyens consentis afin de
relever les défis qui se présentent au CHU-B. Ce sont, entre autres; la Direction des Services
Médicaux et Techniques (DSMT), la Direction de la Prospective Hospitalo-universitaire et de
la Coopération (DPHUC), la Direction de la Qualité (DQ), la Direction des Soins Infirmiers et
Obstétricaux (DSIO), la Direction de l’Administration et des Finances (DAF), la Direction
des Services Généraux et de la Logistique (DSGL), la Direction des Marchés Publics (DMP)
la Direction du Contrôle Interne (DCI), la Direction de l’Informatique, du Système
d’Information et d’Archivage en Santé (DISIAS), et la Direction des Ressources Humaines
(DRH) , l’Agence Comptable où j’ai effectué mon stage pratique.

Aussi, si la plupart des différents directeurs sont nommés par arrêtés du Ministre de la Santé
sur proposition du Directeur Général, le directeur de l’administration et des finances ainsi que
l’agent comptable, sont nommés par décrets pris en conseil des ministres.

II.2. LES ORGANES CONSULTATIFS

Les organes consultatifs de l’Hôpital de district de Bogodogo sont:

- la commission médicale d’établissement (CME) ;


- la commission soins infirmiers et obstétricaux (CSIO) ;
- le comité d’hygiène, de sécurité et de santé au travail (CHSST);
- le comité de coordination hospitalo-universitaire (CCHU) ;
- le comité technique paritaire (CTP) ;
- le conseil de discipline (CD)
- le comité thérapeutique (CTh) ;

II.3. LES COMPOSANTES DE LA DIRECTION GENERALE

L’organisation du CHU-B est régie par le décret


n°2016-1196/PRES/PM/MS/MESRI/MINEFID/MS du 30 décembre 2016 portant
approbation des statuts particuliers du CHU-B et l’arrêté n°2017-449/MS/CAB du 17 juillet
2017portant organisation et fonctionnement du CHU-B.
Ces textes définissent les grandes composantes de la direction générale.

7
Ce sont :
 la Direction de l’Administration et des Finances (DAF) :
Les attributions de la Direction de l’Administration et des Finances (DAF) sont celles définies
par l’article 24 du décret n°2016-1196/PRES/PM/MS/MESRI/MINEFID du 30
décembre 2016 portant approbation des statuts particuliers de l’Hôpital de
district de Bogodogo. La Direction de l’administration et des finances
comprend :

- le service des achats ;


- le service du budget ;
- le service de la gestion administrative des patients.
Les chefs de service de la DAF sont nommés par décision du DG sur proposition du DAF.
 la Direction des services médicaux et techniques (DSMT) :
Les attributions de la direction des services médicaux et techniques (DSMT) sont celles
définies à l’article 25 du décret
n°2016-1196/PRES/PM/MS/MESRI/MINEFID du 30 décembre 2016 portant
approbation des statuts particuliers de l’Hôpital du district de Bogodogo.

La direction des services médicaux et techniques comprend :

- le service des affaires médicales et médico- techniques;


- le service de l’information médicale ;
- le service social.
 Les chefs de service de la DSMT sont nommés par décision du DG sur proposition du
DSMT.

 la Direction de la Prospective Hospitalo-universitaire et de la


Coopération (DPHUC) :
La Direction de la prospective hospitalo-universitaire et de la coopération (DPHUC)
comprend:

- le service de la prospective hospitalo-universitaire ;


- le service de la coopération.
 Les chefs de service de la DPHUC sont nommés par décision du DG sur proposition du
DPHUC.

8
 la Direction des soins infirmiers et obstétricaux(DSIO) :
Les attributions de la direction des soins infirmiers et obstétricaux (DSIO) sont celles édictées
à l’article 26 du décret n°2016-1196/PRES/PM/MS/MESRI/MINEFID du 30
décembre 2016 portant approbation des statuts particuliers de l’Hôpital de
district de Bogodogo.

La direction des soins infirmiers et obstétricaux comprend :

- le service de management des unités de soins;


- le service de l’évaluation et de la recherche en soins infirmiers et
obstétricaux.
Les chefs de service de la DSIO sont nommés par décision du DG sur proposition du DSIO.

 la Direction des ressources humaines (DRH) :


Les attributions de la direction des ressources humaines (DRH) sont celles
définies à l’article 27 du décret n°2016-1196/PRES/PM/MS/MESRI/MINEFID
du 30 décembre 2016 portant approbation des statuts particuliers de l’Hôpital
de district de Bogodogo.

La Direction des Ressources Humaines comprend :

- le service de la gestion administrative du personnel ;


- le service du recrutement et de la formation ;
- le service de la gestion salariale et des œuvres sociales.
Les chefs de service de la DRH sont nommés par décision du DG sur proposition du DRH.

 la Direction de la qualité (DQ) :


- La Direction de la qualité comprend :
- le service de la normalisation et de la promotion de la qualité ;
- le service de l’évaluation et de l’amélioration continue ;
- le service de l’hygiène et de la sécurité des patients.
Les chefs de services de la DQ sont nommés par décision du DG sur proposition du DQ.

 la Direction des services généraux et de la logistique (DSGL) :


Les attributions de la Direction des services généraux et de la logistique
(DSGL) sont celles définies à l’article 30 du décret
n°2016-1196/PRES/PM/MS/MESRI/MINEFID du 30 décembre 2016 portant
approbation des statuts particuliers de l’Hôpital de district de Bogodogo.

9
La direction des services généraux et de la logistique comprend :

- le service du patrimoine et de la logistique ;


- le service des travaux et de la maintenance ;
- le service de l’hôtellerie.
Les chefs de services de la DSGL sont nommés par décision du DG sur proposition du DSGL.

 la Direction des marchés publics (DMP) :

Les attributions de la direction des marchés publics (DMP) sont celles définies à l’article 31
du décret n°2016-1196/PRES/PM/MS/MESRI/MINEFID du 30 décembre 2016
portant approbation des statuts particuliers de l’Hôpital de district de Bogodogo.

La direction des marchés publics (DMP) comprend deux (02) services :

- un service des marchés de fournitures et services ;


- un service des marchés de travaux, équipements et prestations intellectuelles.

Les chefs de services de la DMP sont nommés par décision du DG sur proposition du DMP.

 la Direction du Contrôle interne (DCI) :

Les attributions de la direction du contrôle interne sont celles énoncées à l’article 32 du décret
n°2016-1196/PRES/PM/MS/MESRI/MINEFID du 30 décembre 2016 portant
approbation des statuts particuliers de l’Hôpital de district de Bogodogo.

La direction du contrôle interne comprend deux services :

- le service du contrôle de gestion ;

- le service de l’audit interne.

Les chefs de services de la DCI sont nommés par décision du DG sur proposition du DCI.

 la Direction de l’informatique, du système d’information et d’archivage en santé


(DISIAS) :

Les attributions de la direction de l’informatique, du système d’information et d’archivage en


santé sont celles énoncées à l’article 29 du décret

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n°2016-1196/PRES/PM/MS/MESRI/MINEFID du 30 décembre 2016 portant approbation des
statuts particuliers de l’Hôpital de district de Bogodogo.
La direction de l’informatique, du système d’information et d’archivage en santé se compose
du :
- service informatique ;
- service du système d’information hospitalier et de la télésanté ;
- service de l’organisation et de la gestion des archives et des documents.
Les chefs de services de la DISIAS sont nommés par décision du DG sur proposition du
DISIAS.

 L’Agence Comptable(AC).
L’agence comptable est organisée conformément aux dispositions de l’arrêté n°2012-
107/MEF/SG/DGTCP/DELF du 23 mars 2012 portant organisation type des agences
comptables au sein des établissements publics de l’Etat et des organismes publics.
Les chefs de services de l’agence comptable sont nommés par décision du DG sur
proposition de l’Agent comptable.

II.4. L’ORGANISATION DES SOINS

Cette organisation est bâtie autour des services médicaux et techniques qui sont :
Les services médicaux
o l’Anesthésie-Réanimation
o la Cardiologie
o la Chirurgie dentaire
o la Consultation externe
o la Gynécologie obstétrique et Médecine de la reproduction
o la Médecine interne/Endocrinologie et Maladies métaboliques
o la Néphrologie/Hémodialyse
o la Neurologie
o l’Oncologie et Hématologie clinique
o l’Ophtalmologie et exploration visuelle
o l’Oto-Rhino-Laryngologie et Chirurgie Cervico-faciale
o l’Orthopédie/Traumatologie
o la Pédiatrie
o la Médecine physique et de Réadaptation
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o la Rhumatologie
o la Stomatologie/Chirurgie maxillo-faciale et Chirurgie plastique
o les Urgences chirurgicales
o les urgences médicales.
Les services techniques
Ce sont :
o l’Anatomie et cytologie pathologiques
o l’Histologie-Embryologie-Cytogénétique et Biologie de la reproduction
o l’Imagerie médicale et Radiologie interventionnelle
o le Laboratoire
o la Médecine légale
o la Pharmacie hospitalière.

12
CHAPITRE II:
GENERALITES SUR LE TRAITEMENT DES PIECES COMPTABLES
AU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE BOGODOGO

Notre deuxième chapitre se préoccupe de la notion de la comptabilité et de ses principes


fondamentaux.

13
CHAPITRE II : GENERALITES SUR LE TRAITEMENT DES PIECES
COMPTABLES

Toute entreprise dans l’espace OHADA se voit imposé la mise en place d’une comptabilité
destinée à l’information externe comme interne.

Les procédures de traitement sont les méthodes et les moyens mis en œuvre par l’entreprise
pour obtenir les livres, comptes et états récapitulatifs. C’est aussi une procédure
d’enregistrement des opérations selon un système comptable donnée; il s’agit de l’imputation,
la saisie et la validation générales faite par le chef d’équipe ou le chef de cellule.

La fiabilité des traitements et gestion des pièces sont fonction de l’organisation comptable
mise en place par les procédures comptables.

I. DEFINITION ET TYPOLOGIE DES PIECES

Que pouvons-nous entendre par pièces comptables et quels en sont les différents types ?

I.1 Définition

Une pièce comptable est un document qui justifie tout mouvement de fonds au sein d’une
structure. Elle sert de base pour faire l’enregistrement d’une opération dans un journal, la
preuve étant l’un des principes importants en comptabilité. La pièce justificative permet de
comprendre pourquoi l’opération a été enregistrée. De ce fait, elle doit comporter les
informations les plus essentielles.

I.2 Les différents types de pièces comptables

Au nombre de pièces comptables, nous pouvons citer :

- les factures (achat et vente),


- les avis de crédit,
- la remise de chèque à l’encaissement,
- le bordereau de versement d’espèce,
- la quittance (impôt, eau, électricité),
- l’attestation de don, cotisation,

14
- la fiche de paie,
- l’ordre de virement,
- l’avis de débit,
- le relevé bancaire (frais bancaire),
- la copie du chèque,
- les frais de mission,
- la fiche de paie ou fiche d’indemnités.
Les pièces comptables sont normalement établies par la structure qui fournit le bien ou le
service.

II. PRINCIPES FONDAMENTAUX DE LA COMPTABILITE

II.1 La prudence

A la clôture de l’exercice, une entreprise doit veiller à intégrer à sa comptabilité des pertes
probables ou certaines concernant l’exercice bien qu’apparaissant ultérieurement afin de ne
pas grever le patrimoine et les résultats. Ainsi, toute perte probable est systématiquement
enregistrée en charge alors que les gains potentiels ne le sont pas.

II.2 La permanence des méthodes

Pour permettre une bonne comparaison dans le temps, les états financiers doivent être
élaborés selon les mêmes méthodes d’évaluation et de présentation que les années
précédentes.

II.3 L’intangibilité du bilan

Le bilan d’ouverture d’un exercice est obligatoirement Identique au bilan de clôture de


l’exercice qui a précédé.

II.4 La spécialisation des exercices

La vie d’une entreprise se compose de plusieurs exercices d’une durée égale à un an. La
comptabilité doit intégrer ce découpage pour que charges et produits soient affectés
précisément à l’exercice les concernant.

15
II.5 Le cout historique

L’enregistrement des biens doit se faire au cout d’acquisition pour les biens achetés et au cout
de production pour les biens produits.

II.6 La continuité de l’exploitation

Au moment de l’établissement des comptes annuels, on part du principe que l’entreprise va


poursuivre son activité normale à l’issue de l’exercice des différents investissements d’une
société.

II.7 La transparence

Une entreprise doit évaluer séparément actifs et passifs et il est impossible de fusionner
créances et dettes ou produits et charges afin de livrer une image fidèle à la réalité de
l’activité.

II.8 L’importance significative

Ce principe renvoie à la notion de seuil de signification qui se définit comme le montant à


partir duquel des omissions ou inexactitudes isolées ou cumulées auraient pour effet de
modifier ou d’influencer le jugement des utilisateurs.

II.9 La prééminence de la réalité sur l’apparence

Les opérations doivent être traduites selon leur réalité économique plutôt que selon leur nature
juridique.

III. LE PLAN COMPTABLE DU CHU-B

Le plan comptable de manière général est l’ensemble des comptes crées par l’entreprise pour
enregistrer ses opérations.

Vu que l’hôpital venait d’ouvrir ses portes, il n’a pas encore élaboré un plan propre à la
structure.

16
A notre passage, le CHU-B utilise les comptes normalisés de SYSCOA.

IV.LES DOCUMENTS DECRIVANT L’ORGANISATION COMPTABLE

Leur tenue étant obligatoire, les livres comptables sont des supports qui permettent de
comptabiliser de manière chronologique toutes les opérations entrainant des mouvements de
valeur.

IV.1 Livre journal

Il enregistre toutes les opérations qui affectent le patrimoine de l’entreprise.

Cet enregistrement s’effectue au jour le jour et opération par opération. Les opérations de
même nature, peuvent être regroupées et enregistrées comme une même écriture. Le livre
journal est composé de :

- la date de l’enregistrement,
- l’imputation comptable : comptes débités et comptes crédités,
- la référence de la pièce justificative ou de la pièce qui sous-tend l’opération (facture,
chèque, pièce de caisse, avis de crédit ou de débit…).

IV.2 Grand Livre

C’est un document qui regroupe l’ensemble des écritures du livre journal ventilés selon le
plan des comptes de l’entreprise. Il est utilisé pour classer et récapituler les transactions, ainsi
que pour préparer les états financiers.

IV.3 Balance générale des comptes

La balance générale est la sommation de tous les comptes de grand livre. Elle se fait dans un
document comptable qui suit l’ordre du plan OHADA. Ce document, appelé balance générale
des comptes est un tableau a plusieurs colonnes (2, 4, 6 ou plus).

IV.4 Livre inventaire

C’est un document sur lequel sont transcrits le bilan et le compte de résultat de chaque
exercice, ainsi que le résumé de l’opération d’inventaire.

17
Le livre d’inventaire regroupe les informations suivantes :

- le bilan, le compte de résultat, l’annexe,


- l’inventaire proprement dit, c’est-à-dire le relevé et l’évaluation de tous les éléments
d’actifs et de passifs.
L’ensemble des livres précités doit être établi et tenu sans blanc ni altération d’aucune sorte
afin de garantir leur caractère définitif.

Ces documents comptables doivent être conservés pendant 10 ans. Le délai court a partir de
la dernière inscription sur le livre et ne peut être ni interrompu, ni suspendu.

Les livres obligatoires doivent être conservés sous leur forme originale.

Les travaux de fin d’exercice regroupent les informations comptables au moins une fois par
an sur une période de douze mois, appelée exercice ; ils sont dénommées états financiers
annuels.

Les états financiers annuels comprennent le bilan, le compte de résultat, le tableau financier
des ressources et emplois (TAFIRE) ainsi que l’état annexé.

V. LES DIFFERENTS SYSTEMES D’ENREGISTREMENT

Il existe deux types de système d’enregistrement en comptabilité :

- le système classique,
- le système centralisateur

V.1 Le système classique

C’est le système comptable le plus ancien, mais aussi le moins utilisé puisqu’il n’utilise qu’un
journal. Il permet l’enregistrement au jour le jour des pièces comptables à partir d’un journal
unique.

V.2 Le système centralisateur

Le classique s’adapte aux petites entreprises. Mais lorsqu’on est en présence d’une entreprise
de tailles standard, ou plusieurs opérations de la journée concernant un même compte : la

18
caisse par exemple ; cette multiplication d’écritures journalières en utilisant le même compte
allonge le journal et les reports des écritures sont fastidieux et peuvent être source d’erreurs.

Pour pallier cette difficulté, des journaux spécialisés qui traitent que les types d’opérations
similaires ont été créés et appelés journaux auxiliaires. Cette organisation, qui s’appuie sur la
division du travail, est celle du système centralisateur. Selon ce système, les opérations sont
enregistrées dans les journaux auxiliaires ou divisionnaires, les écritures figurants dans ces
journaux sont reprises globalement général (centralisateur) puis reportés au grand livre
général.

VI. ETATS FINANCIERS DE SYNTHESE

Ils forment un atout indissociable et décrivent de façon régulière et sincère les évènements,
opérations et situations de l’exercice pour donner une image fidèle du patrimoine, de la
situation financière et du résultat de l’entreprise.

VI.1 Le bilan

La situation patrimoniale de l’entreprise est représentée par le bilan. C’est un document


comptable présenté sous forme de tableau qui traduit le patrimoine de l’organisation : l’état de
ses biens et ses dettes à une date donnée. Il décrit :

- à l’actif : les emplois, c’est-à-dire les biens que possède l’entreprise (immobilisation
créances avoir en banque, en caisse, …) ; les postes de l’actif sont regroupés par ordre
de liquidité décroissante et selon la nature des opérations ;
- au passif : les ressources c’est-à-dire l’origine de ce patrimoine (capital social,
emprunt, …) les postes du passif retracent les ressources mises à la disposition pour
exercer ses activités. Ils sont regroupés par ordre d’exigibilité décroissante et selon la
nature des opérations.
On établit la situation patrimoniale à partir des soldes de comptes patrimoniaux (comptes de
la classe 1 à 5) en reportant à l’actif des soldes débiteurs et au passif des soldes créditeurs. Le
bilan de fin d’exercice prend en compte les soldes d’ouverture de l’exercice en plus de la
situation patrimoine annuelle.

VI.2 Le compte de résultat

19
Le compte de résultat ou état de formation du résultat indique la performance économique de
l’entreprise sur une période de temps déterminée qui n’excède pas une année. Il synthétise
l’ensemble des produits engendrés et des charges engagées sur la période considérée. Le
compte de résultat permet de déterminer le résultat net de l’entreprise en décrivant la manière
dont ce résultat (bénéfice ou perte) s’est formé. Le résultat est déterminé en faisant la
différence entre les recettes tirées de l’activité de l’entreprise et les couts supportés par cette
dernière ; le bénéfice net traduit l’enrichissement de l’entreprise, au cours de l’exercice, qui
résulte de son activité.

VI.3 Le tableau Financier des Ressources et des Emplois (TAFIRE)

Il est alimenté par les données et les informations provenant dans autres documents de
synthèse du régime normal du SYSCOA (bilan, compte de résultat, état annexé). Il permet
d’aller au-delà de l’étude quelque peu statistique fournie par le bilan, le compte de résultat et
l’état annexé. Le TAFIRE apporte une démarche plus dynamique permettant d’appréhender
l’ensemble des flux financiers qui correspondent à des opérations d’investissement, de
financement, d’exploitation et de trésorerie. Il permet de dresser l’inventaire des ressources
nouvelles dont l’entreprise a bénéficié au cours de la période et des emplois nouveaux pour
lesquels elles ont été utilisées.

Le TAFIRE met en évidence :

- les ressources nettes de financements de l’entreprise générées au cours de l’exercice


(Capacité d’Autofinancement Global (CAFG), augmentation de capital, les emprunts
nouveaux à long terme, les cessions d’actifs immobilisés, les remboursements de
l’immobilisation financière et des subventions d’investissement, etc…) ;
- les emplois totaux à financer correspondant aux dividendes mis en paiement au cours
de l’exercice, aux investissements de la période y compris les charges immobilisées,
aux réductions du capital et aux remboursements d’emprunt ;
- la variation du besoin de financement d’exploitation (BFE) : c’est la différence entre la
variation des stocks plus la variation des créances et la variation des dettes
circulantes ;
- l’excédent de trésorerie d’exploitation (ETE) qui représente l’excédent brut
d’exploitation qui a été encaissé.
Le TAFIRE est un ensemble de tableaux que l’on peut regrouper en deux parties. La
première déterminant les soldes financiers de l’exercice, la deuxième partie mettant en

20
évidence les investissements et désinvestissements et la politique de financement de
l’entreprise.

VI.4 L’état annexé

L’état annexé compte tous les éléments de caractère significatif qui ne sont mis en évidence
dans les autres états financiers : tableau de l’actif immobilisé, des amortissements et des
provisions, échéances des créances et des dettes,…

Enfin, la tenue de la comptabilité est constituée de toutes les techniques nécessaires à la


pratique d’enregistrement des pièces comptables dans une entreprise. Ces techniques mises en
œuvre doivent respecter les prescriptions légales du droit comptable, les principes
comptables. Elles permettent de traduire une image fidèle des différentes opérations réalisées.
Tout cela amènera l’entreprise à avoir une comptabilité probante et à présenter en fin
d’exercice des états financiers de synthèse fiables vis-à-vis du fiscal. Après la présentation
théorique de la procédure de traitement des pièces comptables, il convient d’examiner leur
traitement au sein du CHU-B.

21
CHAPITRE III :
TRAITEMENT DES PIECES COMPTABLES AU CHU-B

22
CHAPITRE III : TRAITEMENT DES PIECES COMPTABLES
AU CHU-B

Une pièce comptable est un document qui justifie un mouvement physique ou financier réalisé
en indiquant son libellé, sa nature, son montant et sa date. Le rôle d’une pièce comptable est
double : elle déclenche l’enregistrement d’une manière objective et elle sert de preuve.
L’existence des pièces justificatives est une garantie que la réalité de la vie est
convenablement appréhendée et que les documents qui résultent des travaux comptables sont
fiables. La fiabilité de l’information comptable et la validité de l’organisation repose sur les
pièces justificatives.

I.LES TYPES DE PIECES COMPTABLES AU CHU-B

Les pièces sont diverses mais l’on peut citer les plus utilisées au CHU-B. ce sont entre autres :

I.1 Les pièces comptables justifiant des recettes

A ce niveau nous pouvons citer :

- l’avis de crédit,
- les quittances.

I.2 Les pièces justificatives des dépenses


A ce titre nous avons : La facture le reçu de paiement et les pièces de banque.

- la facture est un document essentiel du commerce, qui sert à constater les prix de vente
d’une prestation de service. Si beaucoup se font normalement sans facture (vente
d’une ménagère par exemple), pour ce qui concerne une société et ses partenaires
l’établissement d’une facture est toujours de rigueur. Chaque partie doit tenir une
comptabilité réduite ou détaillée. L’ensemble des factures de vente constitue le chiffre
d’affaires. Chaque dépense doit pouvoir être justifiée par une facture d’achat. Il y’a
différentes sortes de factures :
o facture simple (facture de doit)
o facture pro-forma
o facture d’avoir.

23
Le Centre Hospitalier Universitaire de Bogodogo reçoit des factures (achat de fournitures de
bureau, de médicaments des produits d’entretien, …).

Les factures présentent les différentes mentions suivantes :

o la date, le numéro de la facture


o la désignation des articles
o le détail des prix des différents articles
o les différentes réductions (remise par exemple) ou majoration (frais ou taxes)
o le prix total à payer
o les modalités de règlement.
- le reçu de paiement
Le règlement d’une facture est constaté par un reçu établi par celui qui reçoit les espèces. Le
reçu est conservé par le déposant, elle prend le nom de quittance dans le cas de règlement
d’une dette.

- les pièces de la banque


Beaucoup de pièces circulent en banque mais les plus courantes et plus connues restent le
chèque bancaire, les avis de débits et les avis de crédit. Le chèque est un moyen de paiement
scriptural utilisant le circuit bancaire. Il est généralement utilisé pour faire transiter de la
monnaie d’un compte bancaire à un autre. Celui-ci est un moyen par lequel, le «tireur» (celui
qui signe le chèque) donne l’ordre au tiré (une banque ou un autre organisme prévu par la loi)
de payer sur présentation et sans délai (paiement à vue) un montant donné au bénéficiaire.

Le Centre Hospitalier Universitaire de Bogodogo a ouvert ses comptes au trésor public.

Le chèque est enregistré dans le cahier « cahier chèque » au niveau du service de la dépense et
est ensuite enregistré dans le journal de la banque.

En ce qui concerne les sorties de fonds en banque, l’établissement d’un chèque ou d’un ordre
de virement est nécessaire. Les chèques sont établis par le chef du service de la dépense et
signé par la Directrice Générale et cosigné par l’Agence Comptable du CHU-B sur la base des
pièces justificatives (généralement les factures des fournisseurs). L’ordre de virement est
effectué lorsque le montant de la facture est supérieur ou égal à vingt-cinq millions.

24
II. Le traitement des pièces comptables

Le traitement des pièces comptables est un ensemble d’opérations qui consiste pour les
différents services à établir, vérifier et enregistrer des pièces justificatives des opérations
réalisées par l’entreprise en vue de les transmettre à la comptabilité pour l’établissement des
états financiers.

II.1 Réception des pièces comptables

Ainsi, dès l’arrivée de la facture à la Direction des Affaires Financiers (DAF), elle est
réceptionnée d’abord dans un registre et mandaté pour le paiement par l’agence comptable.
Après cette étape, le Directeur des affaires Financier (DAF) transmet le mandat accompagné
de la facture à l’agence Comptable pour le paiement. L’agent comptable donne l’accord au
chef de service dépense qui remplit un chèque trésor pour le règlement. Enfin, le mandat
arrive au service de la comptabilité pour être comptabilisée.

II.2 Mode de paiement

 Paiement en espèce : ce mode de paiement concerne les prestataires ou fournisseurs


dont le montant de la facture est inférieur ou égal à cent mille (100.000) FCFA. La
facture est acquittée avec les références d’identité du bénéficiaire.
 Paiement par chèque : pour toute facture de fournisseurs dont le montant excède
cent (100 000) FCFA, le paiement doit être effectué par chèque. Pour tout paiement
par chèque au fournisseur ou prestataire la photocopie du chèque, signée par le
bénéficiaire doit être annexée à la facture du fournisseur. aussi, toute facture réglée
par chèque doit porter le cachet «payé».
 Paiement par virement : les paiements sont effectués par virement sont souvent les
factures dont le montant est supérieur ou égal à 25 000 000 (vingt-cinq million)
FCFA.

II.3 Le journal

25
Dans le journal tous les évènements sont justifiés par une pièce comptable ou document et
sont enregistrés quotidiennement en indiquant la date de l’opération, le libellé, le compte
débité, le compte crédité et le montant.

Dans une comptabilité à partie double, une opération se traduit, au minimum, par un débit et
un crédit.

Toute personne physique ou morale ayant la qualité de commerçant doit tenir un journal, en
enregistrant au jour le jour ses opérations commerciales. Le journal est sans blanc ni altération
d’aucune sorte. Le comptable doit proscrire le gommage, les surcharges et les ratures.

II.4 Le journal auxiliaire

Un journal auxiliaire est un document comptable sue lequel sont enregistrées les opérations
comptables de même nature ayant un même compte principale auquel sont jointes les pièces
justificatives de ces opérations. Le CHU-B utilise plusieurs journaux auxiliaire qui sont : les
journaux de banques, les journaux de caisse les journaux de dépenses, les journaux de recettes
et le journal des opérations diverses.

Le traitement des pièces comptables en comptabilité générale s’effectue en plusieurs étapes


qui sont :

o la réception et la vérification des JA,


o l’enregistrement des JA au registre,
o l’apposition du cachet et les fiches d’imputation des JA,
o l’imputation,
o la saisie,
o la vérification et le classement,
o l’établissement des états financiers.
o

II.5 RECEPTION ET VERIFICATION, ENREGITREMENT, ET FICHES


COMPTES DES JOURNAUXAUXILIARES (JA)

 Réception et vérification des JA

26
Chaque mois, les JA sont transmis à la comptabilité accompagnés du cahier de transmission
du service transmetteur. Les JA sont transmis à la comptabilité par les services dépenses et
recettes.

Dans ces cahiers sont enregistrées les références des JA (date de réception, date comptable ;
nombre de JA,). Les JA sont envoyés aux différents comptables en fonction des JA qu’ils
traitent.

La vérification des JA consiste à s’assurer que tous les JA ont été reçus ; ceci à l’aide du
cahier de transmission. Une fois cette vérification terminée, le comptable signe le cahier de
transmission avant de le retourner au service transmetteur.

 L’enregistrement des journaux auxiliaires (JA)


Le registre est un cahier du service comptable dans lequel le comptable enregistre tous les JA
qui arrivent à la comptabilité en y mentionnant leurs références (date de réception à la
comptabilité, date comptable). Ce qui permet de vérifier les JA reçus et ceux non reçus.

Cette étape consiste pour le comptable à s’assurer d’abord que toutes les pièces sont
présentes.

Le comptable joint les fichiers comptables à leur JA. La fiche compte est une pré-imprimée de
chaque type de JA qui récapitule les opérations enregistrées dans ces JA. Elle permet au
comptable d’y inscrire et le numéro du JA, les montants totaux des opérations journalières ou
mensuelles réalisées, les dates comptables et de vérification de saisies des JA. Ainsi, les
montants totaux des opérations du mois ou de la journée enregistrés au débit du JA
s’inscrivent au débit de la fiche, et ceux du crédit du JA, s’inscrivent au crédit de la fiche.

II.6 L’imputation des pièces comptables

L’imputation consiste à débiter ou à créditer un ou plusieurs comptes sur les pièces


comptables. Ces comptes sont la contrepartie du compte JA. L’imputation doit respecter le
principe de la partie double (total débit=total crédit).

II.6.1 La saisie et le classement

 La saisie

27
Le centre Hospitalier Universitaire de Bogodogo ne dispose pas de logiciel Comptable par
conséquent les comptables font la saisie à l’aide d’un fichier Excel.

 Le classement
Le classement des pièces comptables se fait dans des boites d’archives. Il s’agit des pièces de
caisse banque et fournisseurs. Les pièces sont classées par numéro de comptes ; ces boites
d’archives sont codifiées de la manière suivante: année, numéro de comptes, numéro de
liasse,

Exemple : 2021/6011-1

 Les pièces de banque, de caisse et des factures fournisseurs


Les pièces de caisse et de banque sont classées par mois, par caisse ou banque dans les boites
d’archive de caisse et de banque correspondant.

Quant aux factures fournisseurs, elles sont classées aussi par mois dans les chronos
fournisseurs. Sur ces chronos sont indiqués l’année, le mois, et le numéro du chrono.

II.7 Le rapprochement bancaire

L’état de rapprochement bancaire est un document extra- comptable qui permet de


rapprocher, à une même date, le solde du relevé bancaire avec le solde du compte banque en
comptabilité. Il est également un outil de contrôle car il permet de détecter des erreurs
éventuelles dans la comptabilisation des opérations de trésorerie, des omissions, des vols…

Le rapprochement bancaire est nécessaire car il existe des décalages entre :

- la date d’inscription d’un encaissement ou d’un décaissement sur le relevé bancaire,


- et la date à laquelle il convient de procéder à la comptabilisation d’un encaissement.

III.L’ETABLISSEMENT DU COMPTE DE GESTION ET LES ETATS


FINANCIERS

III.1 L’établissement du compte de gestion

28
La production du compte de gestion constitue pour tout comptable public une obligation
professionnelle. Le compte de gestion permet de. Juger la transparence avec laquelle les
deniers publique sont gérés. Le compte de gestion permet aux administrateurs de statuer sur la
vie financière de la structure. Le compte de gestion est composé de ; l’état de la mobilisation
des ressourcés, l’état de paiement des dépense, l’état de la gestion de la trésorerie, l’état du
compte de résultat et enfin l’état de l’analyse des ratios.

III.2 Les états financiers

Ce sont les documents de synthèse de la comptabilité. On distingue 02 types d’états financiers


qui sont : le bilan, le compte de résultat.

 Le bilan
Le bilan est un document comptable qui fournit une représentation du patrimoine. Il
récapitule, à un instant donné, l’ensemble des droits et des engagements qui caractérisent à la
fois la situation juridique et la situation financière d’une entreprise. Il est composé de deux
parties :

- une partie gauche ou active qui regroupe l’ensemble des biens qui sont les
immobilisations, les stocks, les créances, et les disponibilités ;
- une partie droite ou passive qui regroupe les capitaux propres et les dettes
 Le compte de résultat
Le compte de résultat représente le récapitulatif des éléments de l’activité de l’entreprise. Il a
pour objet de montrer les différents niveaux de résultat et les soldes significatives de gestion
qui permettent essentiellement de mesurer les différents niveaux de performance de
l’entreprise

Les soldes significatives de gestion sont les marges brutes sur marchandise et sur matière, la
valeur ajoutée, l’excédent brut d’exploitation, le résultat d’exploitation, le résultat financier, le
résultat des activités ordinaires, le résultat hors activité ordinaire et le résultat net. Le compte
de résultat sert également à déterminer la CAFG.

IV. FORCES, FAIBLESSES, ET SUGGESTIONS

29
A l’issue de notre stage pratique au sein du CHU-B, nous en sommes sortis très enrichis a
plusieurs points de vue. Partant de l’expérience que nous avons acquise durant notre séjour,
nous avons fait certains constats qui nous permettent de relever quelque faiblesse pour
lesquelles nous avons formulé des suggestions dans le but d’améliorer la gestion du CHU-B.

IV.1 Forces

Les forces se situent à plusieurs niveaux qui sont :

- le système de traitement des pièces comptables adopté par le CHU-B est un


système qui permet de mieux suivre toutes les charges exécutées dans
l’établissement au jour le jour ;
- les pièces comptables sont traitées avec sérieux et professionnalisme dans les
différents services ;
- une bonne organisation du travail,
- sur le plan sanitaire, les employés bénéficient d’une prise en charge médicale de
50%. Cet avantage s’étend aussi à leur famille.

IV.2 LES FAIBLESSES

Les faiblesses relevées sont :

- absence de logiciel comptable pour la saisie des opérations,


- absence d’armoire pour archivage des documents comptables,
- manque de mobilier et matériel de bureau pour l’efficacité du travail
- les pièces comptables déjà traité prennent du temps avant être classer ce qui peut
entrainer la perte de ces pièces,
- il arrive souvent que les services demandent des pièces déjà classées lors du retrait
des dites pièces aucune trace n’est laissée dans le chrono pour signaler la sortie des
pièces et cela peut entrainer la perte de la pièce,
- manque de personnel.

IV.3 SUGGESTIONS

Au regard des insuffisances ci-dessus citées nous formulons les suggestions :

30
- Par le manque de logiciel certaines informations ne sont pas fiables ou prennent du
temps à être données :
L’utilisation d’un logiciel de comptabilité permet un gain de temps considérable. Lorsque
l’information est correctement renseignée dans le système informatique, le logiciel permet
d’assurer l’unicité de l’information. Enfin, les documents financiers peuvent être produits plus
rapidement (l’information peut être diffusé en temps réel si la comptabilité est mise à jour
régulièrement) ;

- renforcer les capacités du comptable à travers les formations ou recruter un


comptable de plus expérimenté qui pourra apporter sa contribution à l’amélioration
du système comptable.
- meublez les bureaux pour faciliter le classement des pièces comptables.

31
CONCLUSION GENERALE
Le bilan de notre stage est satisfaisant dans l’ensemble car nous avons beaucoup appris.

Pour mieux comprendre le traitement des pièces comptables dans un établissement donné
donnée, il est d’abord primordial de connaitre cette dernière et son fonctionnement. Ainsi, la
première partie de notre thème a été entièrement consacrée d’une part à l’historique et au
domaine d’activité du CHU-B et d’autre part à son fonctionnement ainsi que sur les
généralités de la procédure de traitement des pièces comptables.

La deuxième partie qui porte sur le traitement des pièces comptables nous a permis de
comprendre que cette activité reste complexe pour les entreprises.

Le CHU-B étant une société d’Etat, son système comptable est soumis au SYSCOA. Sa
méthode de traitement utilisée est donc celle recommandée par le plan comptable. Bien que le
fond demeure le même, la différence se situe dans la forme car chaque entreprise organise sa
comptabilité selon la taille de son portefeuille.

Les services du CHU-B traitent efficacement les pièces comptables grâce à la bonne
organisation de l’institution et à la grande qualité de ses agents néanmoins certaines
imperfections devront être corrigées.

Nous avons pu profiter de l’expérience de la gestion comptable et du professionnalisme des


agents qui est admirable. Le bon climat social et l’encadrement des stagiaires sont très
appréciables.

Ce stage au CHU-B a répondu à nos attentes, il nous a permis d’acquérir une expérience
positive plus approfondie dans le traitement des pièces comptables.

32
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages :

- SYSCOA : plan comptable générale dans l’entreprise ; édition ‹‹FOURCHER››, paris,


décembre 1996.
- SYSCOA : guide d’application ‹‹ FOURCHER››.
- André Ersa, Précis de comptabilité Syscoa, Tome 1, Dakar, Université Catholique
Ouest africaine, 2007, 236 pages.

Documents internes :

- Statuts et Règlement intérieur de 2014


- Rapport d’activité

Rapport de stage :

33
ANNEXES

VIII
Annexe 1 : Organigramme du Ministère de la Santé

Source  : direction des ressources humaines CHU-B

IX
Annexe 2 : Organigramme du CHU-B

DIRECTION GENERFALE

SECRETARIAT PARTICULIER ET DU SERVICE DE LA COMUNICATION ET DES RELATIONS AVEC LE


COURRIER PUBLIQUE

SERVICE DE SANTE PUBLIQUE

DIRECTION DE DIRECTION DE
DIRECTION DES DIRECTION DU
DIRECTION DES DIRECTION DES LA QUALITE DIRECTION DE DIRECTION DES DIRECTION DES CONTROLE DIRECTION DE LA L4INFORMATIQUE? AGENCE
SERVCICES RESSOURCES SOINS INFIRMIERS L'ADMINISTRATIO SERVICES MARCHE PUBLICS COMPTABLE
INTERNE PROSPECTIVE DU SYSTEME
MEDICAUX ET N ET DES FINANCES GENERAUX ET DE
TECHNIQUES
HUMAINES RT OBSTETRICAUX HOSPITALOUNIVE D'INFORMATION ET
LA LOGISTIQUES RSITAIRE ET DE D'ARCHIVAGE EN
LA COOPERATION SANTE

SERVICE DU RECUTEMENT
ET DE LA FORMATION

SERVICE DE LA GESTION
ADMINISTRATIVE DU
PERSONNEL

SERVICE DE LA GESTION
SALARIALE ET DES OEUVRES
SOCIALES DU PERSONNNEL

Source  : direction des ressources humaines CHU-B

X
ANNEXE 3 : FACTURE
Exemple de facture pro format et définitive ou comportant une rubrique produit
exonéré

- Dénomination du Fournisseur :…………………………
- Références Bancaires (Domiciliation - Code Interbancaire - Code Guichet –
N° de Compte - Clé RIB)
- Adresse :( BP:……...... TEL:……... FAX:…….)
- IFU N°:……………………………. .
- Registre de Commerce N° :………..

(Lieu et date d’établissement)…………

FACTURE PROFORMA N°……….


Relative à, (L’objet du contrat)
DOIT :…………………

N° Prix
d’ordre Désignation Quantité Unitaire Prix Total
H.TVA H.TVA
-

-
Total Hors TVA (H.TVA) ……
Montant T.V.A. (18%) .…..
Total Toutes Taxes Comprises (T.T.C.) ……
Arrêté la présente facture proforma à la somme de…… (en lettres et en chiffres) F CFA
TTC.

Qualité, Signature et Cachet


Identité du Fournisseur

(Exemple de facture comportant une rubrique Produits Exonérés)

- Dénomination du Fournisseur :…………………………
- Références Bancaires (Domiciliation - Code Interbancaire - Code Guichet –
N° de Compte - Clé RIB)
- Adresse :( BP:……...... TEL:……... FAX:…….)
- IFU N°:……………………………. .
- Registre de Commerce N° :………..

XI
(Lieu et Date):………………

FACTURE PROFORMA N°………


Relative à, (L’objet du contrat)

DOIT :…………………

N° Prix
d’ordr Désignation Quantité Unitaire Prix Total
e F CFA

-
-
-

I -Total Produits Exonérés ……………………………………….. ………….

N° d’ordre Prix
Désignation Quantité Unitaire Prix Total
H.TVA H.TVA
-
-

Montant Total Hors Taxes (H.T.)………………………………… ………..

Montant T.V.A. (18%)……………………………………………… ………..

II-Montant Total Tout Taxes Comprises (T.T.C.)…………………… ………..

MONTANT TOTAL GENERAL (= I + II)…………………………… ………..

Arrêté la présente facture proforma à la somme


de……….. (en lettres et en chiffres) F CFA.
Signature et Cachet, Identité

XII
FACTURE DEFINITIVE N°……

Relative à,……….. (L’objet du contrat)

DOIT :…………………

N° Prix
d’ordre Désignation Quantité Unitaire Prix Total
H.TVA H.TVA
-

Montant Total Hors TVA (H.TVA) ….….


Montant T.V.A. (18%) ….….
Montant Total Toutes Taxes Comprises (T.T.C.)……..

Arrêté la présente facture à la somme de……(en lettres et en chiffres) F CFA TTC.

Signature et Cachet

XIII
ANNEXE 4 : ETAT DE RAPPROCHEMENT DU COMPTE N°443320000017 "CHU-B/PRINCIPAL"

ETAT DE RAPPROCHEMENT DU COMPTE N°443320000017 "CHU-B/PRINCIPAL"


AU 31 JANVIER 2021

COMPTE A HDB,
DATES NATURE DES OPERATIONS CRE
DEBIT SOLDE
DIT
30/09/20
Solde au REGISTRE DE BANQUE     162 342 776
21
30/09/20
Solde au TRESOR      
21

         

  AVIS DE CREDITS ATTENDUS      

         

         

         
         
         
  AVIS DE DEBITS ATTENDUS      
         
         
       
         

    0 0 162 342 776

XIV
TABLES DES MATIERES

DEDICACE..............................................................................................................................II
REMERCIEMENTS..............................................................................................................III
PREAMBULE.........................................................................................................................IV
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS........................................................................VI
INTRODUCTION GENERALE........................................................................................- 1 -
CHAPITRE I:.......................................................................................................................- 3 -
PRESENTATION ET ORGANISATION DU CENTRE HOSPITALIER
UNIVERSITAIRE DE BOGODOBO ET SES ORGANES DECISIONNELS..............- 3 -
I - HISTORIQUES ET OBJECTIFS..............................................................................................- 4 -
I-1 Historique.................................................................................................................................- 4 -
I.2 OBJECTIFS DU CHU-B..........................................................................................................- 4 -
II. ORGANISATION ET ORGANES DECISIONNELS DU CHU-B..........................................- 5 -
II.1. ORGANES DECISIONNELS................................................................................................- 5 -
A. LE CONSEIL D’ADMINISTRATION.....................................................................................- 5 -
B. LA DIRECTION GENERALE..................................................................................................- 6 -
II.2. LES ORGANES CONSULTATIFS.......................................................................................- 7 -
II.3. LES COMPOSANTES DE LA DIRECTION GENERALE..................................................- 7 -
II.4. L’ORGANISATION DES SOINS........................................................................................- 11 -
CHAPITRE II:...................................................................................................................- 13 -
GENERALITES SUR LE TRAITEMENT DES PIECES COMPTABLES AU CENTRE
HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE BOGODOGO.................................................- 13 -
I. DEFINITION ET TYPOLOGIE DES PIECES........................................................................- 14 -
I.1 Définition................................................................................................................................- 14 -
I.2 Les différents types de pièces comptables...............................................................................- 14 -
II. PRINCIPES FONDAMENTAUX DE LA COMPTABILITE.................................................- 15 -
II.1 La prudence...........................................................................................................................- 15 -
II.2 La permanence des méthodes................................................................................................- 15 -
II.3 L’intangibilité du bilan..........................................................................................................- 15 -
II.4 La spécialisation des exercices..............................................................................................- 15 -
II.5 Le cout historique..................................................................................................................- 16 -

XV
II.6 La continuité de l’exploitation...............................................................................................- 16 -
II.7 La transparence......................................................................................................................- 16 -
II.8 L’importance significative.....................................................................................................- 16 -
II.9 La prééminence de la réalité sur l’apparence.........................................................................- 16 -
III. LE PLAN COMPTABLE DU CHU-B...................................................................................- 16 -
IV.LES DOCUMENTS DECRIVANT L’ORGANISATION COMPTABLE.............................- 17 -
IV.1 Livre journal.........................................................................................................................- 17 -
IV.2 Grand Livre..........................................................................................................................- 17 -
IV.3 Balance générale des comptes..............................................................................................- 17 -
IV.4 Livre inventaire....................................................................................................................- 17 -
V. LES DIFFERENTS SYSTEMES D’ENREGISTREMENT....................................................- 18 -
V.1 Le système classique.............................................................................................................- 18 -
V.2 Le système centralisateur.......................................................................................................- 18 -
VI. ETATS FINANCIERS DE SYNTHESE................................................................................- 19 -
VI.1 Le bilan................................................................................................................................- 19 -
VI.2 Le compte de résultat...........................................................................................................- 19 -
VI.3 Le tableau Financier des Ressources et des Emplois (TAFIRE)...........................................- 20 -
VI.4 L’état annexé........................................................................................................................- 21 -
CHAPITRE III :.................................................................................................................- 22 -
TRAITEMENT DES PIECES COMPTABLES AU CHU-B.........................................- 22 -
I.LES TYPES DE PIECES COMPTABLES AU CHU-B............................................................- 23 -
I.1 Les pièces comptables justifiant des recettes..........................................................................- 23 -
I.2 Les pièces justificatives des dépenses.....................................................................................- 23 -
II. Le traitement des pièces comptables........................................................................................- 25 -
II.1 Réception des pièces comptables...........................................................................................- 25 -
II.2 Mode de paiement.................................................................................................................- 25 -
II.3 Le journal..............................................................................................................................- 25 -
II.4 Le journal auxiliaire...............................................................................................................- 26 -
II.5 RECEPTION ET VERIFICATION, ENREGITREMENT, ET FICHES COMPTES DES
JOURNAUXAUXILIARES (JA).................................................................................................- 26 -
II.6 L’imputation des pièces comptables......................................................................................- 27 -
II.6.1 La saisie et le classement....................................................................................................- 27 -
II.7 Le rapprochement bancaire....................................................................................................- 28 -
III.L’ETABLISSEMENT DU COMPTE DE GESTION ET LES ETATS FINANCIERS..........- 28 -

XVI
III.1 L’établissement du compte de gestion..................................................................................- 28 -
III.2 Les états financiers...............................................................................................................- 29 -
IV. FORCES, FAIBLESSES, ET SUGGESTIONS.....................................................................- 29 -
IV.1 Forces...................................................................................................................................- 30 -
IV.2 LES FAIBLESSES...............................................................................................................- 30 -
IV.3 SUGGESTIONS..................................................................................................................- 30 -
CONCLUSION GENERALE...........................................................................................- 32 -
BIBLIOGRAPHIE.............................................................................................................- 33 -
ANNEXES............................................................................................................................VIII
Annexe 1 : Organigramme du Ministère de la Santé.........................................................................IX
Annexe 2 : Organigramme du CHU-B...............................................................................................X
ANNEXE 3 : FACTURE........................................................................................................XI
ANNEXE 4 : ETAT DE RAPPROCHEMENT DU COMPTE N°443320000017 "CHU-
B/PRINCIPAL"...................................................................................................................XIV

XVII

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