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REPUBLIQUE DU BURUNDI
u
Par:
Evariste NDIHOKUBWAYO
DEDICACES
A mon père ;
A ma mère ;
Je dédie ce rapport.
ii
Remerciements
Dans l’optique de l’accomplissement de mon travail, j’ai une grande joie d’exprimer mes
sincères remerciements à ceux qui ont contribué dans la réussite de mon travail.
Mes remerciements s’adressent d’abord à Monsieur ARAKAZA Alexis, qui malgré ses
préoccupations, a accepté de suivre le déroulement de mon travail, que Dieu Tout Puissant lui
fortifie d’avantage.
Je remercie également le chef de service Opérations de Douane Région Sud basée à Mabanda
qui m’a accueilli joyeusement ainsi que le Chef de bureau et tous les vérificateurs de douanes
pour leur contribution dans le renforcement pratique de mes études théoriques.
Je remercie enfin ma famille qui m’a suivi depuis la période de stage ainsi que la
communauté des Sœurs de Marie Mère de Réconciliation pour leur soutenance tant morale
que matérielle dans la réussite de mon travail, que Dieu Tout Puissant fortifie leur activité
divine.
iii
Sigles et abréviations
Remerciements...........................................................................................................................ii
Sigles et abréviations.................................................................................................................iii
0. Introduction générale...........................................................................................................1
I.4.1. Objectivité.........................................................................................................................4
I.4.2. Franchise............................................................................................................................4
I.4.3. Courtoisie...........................................................................................................................4
I.4.5. Transparence......................................................................................................................4
I.4.6. Impartialité.........................................................................................................................4
I.4.7. Professionnalisme..............................................................................................................4
I.4.8. Intégrité..............................................................................................................................4
I.4.9. Redevabilité.......................................................................................................................4
I.4.10. Neutralité.........................................................................................................................4
II.2.1. Déclaration des marchandises au port d’entrée du territoire douanier unique (TDU)...16
III.2. Apport des PFAU à vis-à-vis de la douane et les OEAs au bureau de Mabanda............21
Conclusion générale..................................................................................................................26
Bibliographie.............................................................................................................................29
1
1. Introduction générale
Le bureau de douane de Mabanda possède les équipements informatiques qui servent les
agents de douanes compétents notamment à faire les opérations douanières y afférentes.
Ainsi, au poste frontalier de Mugina y passent plusieurs envois qui doivent être acheminés au
bureau de douane compétent de Mabanda. Ce dernier se trouve à 18 km de la frontière de
Mugina joignant le Burundi et la République Unie de Tanzanie.
1.2. Problématique
Le stage effectué nous a conduit à analyser un détail les enjeux des PFAU. Les avantages qui
en découlent de la part de l’administration douanière et le rythme de la coopération avec les
Etats membres de l’EAC. De ce fait, il est nécessaire de s’interroger de cette manière : y
aurait-il des avantages remarquables pour la mise en place des PFAU pouvant servir l’OBR
dans la collecte des recettes à la rentrée marchandises et à la sortie. Nous allons essayer
d’analyser l’apport que contribuent les PFAU pour la douane burundaise et pour les
opérateurs économiques œuvrant dans le secteur du commerce illicite.
Notre étude nous mène à approfondir nos connaissances théoriques en matière douanières nos
connaissances théoriques en matière douanière et contribue à l’ISGE comme une source
matérielle aidant les étudiants à s’enrichir dans leurs domaines. Comme nous avons effectué
le stage académique dans l’OBR, notre sujet permettra à l’office d’optimiser la collecte des
recettes douanières aux frontières.
L’objectif ultime de notre rapport est d’analyser en long et en large tous les avantages sortant
dans la mise en place des PFAU avec les partenaires des Etats membres de l’EAC. Pour
atteindre ce but, les objectifs spécifiques suivants sont pris en considération :
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1° Mieux servir les contribuables et améliorer la rentrée des recettes fiscales et douanières
pour le trésor public. C’est dans le cadre que l’office Burundais des Recettes a été créé.
2° La création de l’OBR est aussi une réforme qui cadre avec la politique d’intégration
économique du Burundi au sein de la communauté Est Africaine (CEA). L’OBR est un
établissement semi-autonome de collecte des recettes publiques crée par la loi n° 1/11 du 14
juillet 2009. Le but général de la création cette institution est la réduction de la pauvreté par le
biais de la collecte améliorée des recettes publiques ainsi qu’un environnement amélioré des
affaires au Burundi. L’OBR est donc une nouvelle institution créée pour inaugurer une ère
d’administration fiscale et douanière moderne et professionnelle au Burundi.
L’OBR est un établissement public sémi-autonome créé par la loi 1/11 du 14 Juillet 2009.
Dans les limites des lois fiscales et douanières, l’office a pour mission :
2° Conseiller le gouvernement sur toutes les questions concernant tous les aspects de la
politique fiscale ;
6° Combattre la fraude et l’évasion fiscale et coopérer à cette fin avec d’autres autorités
compétentes en la matière du Burundi et à l’étranger ;
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7° Préparer et publier des rapports, les statistiques concernant le recouvrement des recettes et
les échanges commerciaux ;
8° Remplir toutes les autres fonctions concernant les recettes publiques que le ministre de
tutelle peut lui confier.
L’office est également chargé d’accorder les exonérations prévues par les lois fiscales et
douanières conformément aux procédures qu’il adopte.
La vision de l’OBR est d’être une administration fiscale moderne, efficace orientée vers le
client contribuant au développement du Burundi et à son intégration dans l’économie
régionale et mondiale.
- Objectivité
- Franchise
- Courtoisie
- Travail d’équipe / esprit d’équipe
- Transparence
- Impartialité
- Professionnalisme
- Intégrité
- Redevabilité
- Neutralité
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L’OBR reconnaît que la mise en œuvre effective ainsi que le suivi évaluation sont aussi
important que le plan en soi. U système efficace de suivi et évaluation est donc essentiel à la
mise en œuvre réussi de ce plan stratégique quinquennal.
Un cadre logique a été développé à cet effet permettra de lier les objectifs stratégiques et les
indicateurs de performances aux axes stratégiques identifiés. La principale mission de l’OBR
se focalisant sur l’optimisation des recettes tout en améliorant le climat des affaires au
Burundi, des objectifs annuels ont été identifiés.
I.5.2. Analyse
planifier
des forces,
faiblesses,
opportunités et
menaces
(analyse SWOT)
Le but d’analyse
FFOM (force,
faiblesse,
opportunités et menaces) est de prendre en compte dans la stratégie à la fois les facteurs
internes et externes en maximisant le potentiel des forces et des opportunités et en minimisant
les effets de faiblesses et de menaces. Elle permet d’identifier les axes stratégiques à
développer bien qu’avant tout destinée à la planification, l’analyse FFOM peut servir à
vérifier que la stratégie mise en place constitue une réponse satisfaisante à la situation décrite
par l’analyse.
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Source : http://w.w.w.obr.bi
1° Gouvernement du Burundi
3° Ministère de l’EAC
L’Office Burundais des Recettes est dirigé par un Conseil d’Administration composé de huit
membres dont cinq sont nommés en considération de leurs fonctions et trois membres choisis
pour leur expérience dans les domaines de la comptabilité, du droit, de l’économie ou d’autres
domaines pertinents. Ils proviennent du secteur public ou privé.
► Vérifier et adopter la politique de l’office qui lui est soumise par la commissaire
général conformément à l’article 22 de la loi n° 1/11 du 14 Juillet 2009 portant
création de l’OBR
► Superviser la mise en œuvre de la politique adoptée
► Approuver les grandes décisions de gestion de l’office
► Analyser et approuver le budget de l’office.
Le commissariat de douanes et accises (CDA) mérite un accent particulier car, il est le garant
privilégié de la gestion quotidienne de toute activité en rapport avec les opérations douanières,
les services douaniers et E-business et, la planification et suivi des douanes et accises au sein
dudit office. Ainsi, son organisation et ses attributions se présentent comme suit :
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L’organisation du commissariat des douanes et accises présentée ci-dessus n’est pas figée.
Elle peut être changée d’une façon ou d’une autre car, le CDA fait preuve d’une institution
qui cherche toujours la perfection de ses prestations.
Comme cité ci-haut, le CDA est organisé en quatre directions. Il s’agit de la direction des
services douaniers et E-business, de la direction des programmes et suivi, de la direction des
opérations douanières ainsi que de la Direction de la lutte contre la fraude et la contrebande
A travers cette direction, le CDA a comme vision de faire l’administration des douanes en
milieu ou se font les affaires en parfaite adéquation entre la facilitation du commerce et le
respect de la loi.
Kobero ;
Kanyaru-haut ;
Gasenyi ;
Ruhwa ;
Port de Bujumbura par voie lacustre.
Le CDA œuvre pour s’assurer que tous les revenus légalement taxables sont payés par une
application effective des lois y afférentes en vue de faciliter le commerce international et
national de sorte qu’on maximisera l’investissement local et étranger, tout en assurant que la
société est protégée contre l’importation des produits ou des substances dangereux.
De fait, ces échanges se regroupent dans les ensembles régionaux ayant de préférence et
incluent les privilèges divers dans le traitement des produits fournis dans le cadre desdits
échanges certainement avec les membres de ces groupements régionaux ou avec les
partenaires selon les accords multilatéraux, bilatéraux, internationaux ou pluri bilatéraux.
C’est à l’issus de ces accords que l’on peut citer à titre d’exemple, l’existence :
o L’union européenne ;
o Le COMESA avec le système de déclaration douanière et commerciale
o La CEEAC
o L’EAC
Partant des différents groupements régionaux, le Burundi jouit des avantages fiscaux, sociaux
et économiques rattachés aux accords ou conventions qui les lient. Ces accords sont
conditionnés aux quantités et aux qualités et, souvent à l’appartenance en tant que produits
liés. C’est dans l’optique que naît « la notion d’origine de fit acquise » dans le commerce
international. A cet effet, les règles utilisées pour déterminer l’origine des marchandises font
appel à des critères de bases différentes qui sont entre autres :
De là, les garanties douanières régissant ses échanges sont sous l’œil de l’OMC qui est en
même temps superviseur, juge et arbitre de tout ce qui se fait dans le commerce international.
A travers tous les pays, des innovations douanières ont été entreprises pour la promotion sans
frein des échanges internationaux.
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Conseil d’administration
Commissaire Général
Commissaire des Commissaire des taxes internes Commissaire des Commissaire des enquêtes,
services généraux et recettes non fiscales douanes et accises renseignements et gestion des risques
Directeur étude Directeur des Directeur de Directeur des Directeur des Directeur des
planification finances technologie de programmes et suivi programmes et suivi enquêtes sur les
stratégique l’information au CTI du CDA taxes et les
douanes
Directeur de la Directeur de Directeur de la Directeur des Directeur des
communication et l’audit interne et formation moyens services douaniers Directeur des
service aux assurance qualité contribuables et E-business renseignements
contribuables
et gestion des
Directeur des Directeur des grands Directeur des risques
Directeur juridique ressources humaines contribuables opérations
et gestion de la douanières
contention Directeur de la
Directeur de Directeur des petits et
Directeur de lutte contre la
l’administration et des micro contribuables
l’immatriculation fraude et la
approvisionnements
du contribuable contrebande
Source : Loi n°1/11 du 14 Juillet 209
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ECONOMIQUES
La mise en place des postes frontaliers à arrêt unique a procuré les bonnes relations avec les
autres Etats membres de l’EAC en ce qui concerne la gestion des frontières de ces Etats.
Avant l’établissement des postes frontaliers, il était difficile de contrôler toutes les frontières.
Les frontières du pays n’étaient pas bien contrôlées et on voit proliférer plusieurs bandes et
fraudeurs, les personnes qui entrent illégalement dans les pays limitrophes. Mais avec
l’établissement des PFAU toutes les frontières sont contrôlées.
En plus, certaines de ces postes sont informatisées, d’où la transparence dans les opérations
qui se font sur ces postes.
Ces outils informatiques sont connectés de telle façon que tous les pays membres suivent
facilement les opérations de différents postes à travers les logiciels utilisés. Ces logiciels
sont :
Dans tous les logiciels des pays partenaires œuvrant en matière douanière, il y a l’interphase
des données par voie électronique.
Sous les auspices de l’OMD et ses organes décisionnels les plus importants qui sont le conseil
et la commission de politique générale ainsi que ses autres organes de travail tels que le
comité technique permanent, le comité de la lutte contre la fraude et les autres groupes de
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En 2009, l’OMD a organisé un forum interservices sur la gestion coordonnée des frontières
qui a réuni les représentants de douane et d’autres organismes de réglementation
transfrontaliers, du monde universitaire et du commerce pour souligner l’importance de la
gestion coordonnée des frontières et débattre de possible modèle par plus de coordination aux
frontières.
Les avantages
Ce projet consiste à faciliter la circulation des marchandises entre les pays membres de la
CEA pour la mise en œuvre d’un seul point de déclaration des marchandises. Le mauvais
système nécessite la collaboration étroite entre l’OBR et le Tanzania Revenue Authority
(TRA) de la Tanzanie surtout pour les marchandises destinées au Burundi qui transitent au
port de ce pays.
Ainsi, toutes les personnes contactées sont satisfaites du projet de territoire douanier unique
(TDU). Les commerçants en sont les grands bénéficiaires en ce sens qu’après avoir déclaré au
port de Dar-Es- Salaam, les marchandises transitent directement vers les marchés ou vers les
stocks sans connaitre d’autres déclarations aux frontières entre les pays.
Toutes nos sources contractées notamment l’OBR les déclarants affirment que ce nouveau
système de déclaration des marchandises et de dédouanement offre beaucoup d’avantages
surtout en matière de temps pour la circonstance des marchandises.
L’OBR ;
La TMEA ;
Association des transporteurs ;
Les autorités portuaires ;
Agences gouvernementales ;
La police ;
Les agences en douane ;
Les importateurs
La PAFE.
(TDU)
Les marchandises importées sous le territoire douanier unique (TDU) sont déclarées au
premier poste d’entrée c’est-à-dire au bureau de douane le plus proche du poste frontalier. Les
marchandises en provenance de la Tanzanie et qui empruntent la voie de la région Sud
doivent obligatoirement passer au poste frontalier de Mugina. A l’arrivée, le transporteur
présente les documents à l’agence en douane qui va accomplir les formalités de la déclaration
de ces marchandises c’est-à-dire la saisie, l’enregistrement et liquidation.
Ces derniers effectuent le paiement des droits et taxes chez le vérificateur. Ensuite, le
vérificateur en charge du traitement des déclarations établies, font le PV de constant de
déchargement dans l’optique de vérifier physiquement les marchandises, la conformité du
contenu de déclaration par rapport aux articles contrôlés. Si le vérificateur trouve que c’est
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conforme, il accorde la main levée. Si non un avis de notification est émis au commissaire de
douane qui est en charge de marchandise ayant fait l’objet de déclaration. Après cela, le
vérificateur contrôle les éléments essentiels comme la valeur en douane, l’origine des
marchandises et la classification tarifaire, nombre de colis et la quantité.
Dans le cadre de mise en œuvre effective de l’union douanière, l’OBR, vis-à-vis de ses
cadres, a dû amener les agents de douanes compétents dans les différents ports de l’EAC pour
faciliter le commerce intrarégional, minimiser les coûts des affaires ainsi que le temps, de
stationnement aux ports d’entrée.
Avec cette coopération, les risques de fraude sont relativement moins élevés. Toutes mesures
visant à rendre efficace les procédures de dédouanement sont traitées conjointement avec les
cadres de l’OBR se trouvant dans lesdits ports. En plus tout document exigé par la douane
pouvant accompagner les marchandises est établi par les agents de douanes compétentes. Ce
document sera entre autre vérifié au bureau de destination par l’agent de douane compétent.
Signalons que les marchandises en transit sont déclarées au bureau de destination, mais à la
frontière du territoire douanier, l’agent de douane compétent y affecté, appose un scellé
douanier sur un véhicule qui transporte les marchandises. C’est sur ce scellé que l’on trouve le
numéro du T-1.
Certaines questions subsistent pour les importations concernant la mise en place des Postes
Frontaliers (PF). C’est entre autres questions, celle de responsabilité en cas de disparition des
marchandises en territoire étranger ou la question relative aux procédures de transfert d’argent
avant la réquisition de la marchandise par l’importateur.
Par la première question, la Trade Mark East Africa (TMEA), agence qui s’est donné le but de
facilitation du commerce dans la Communauté Est-Africaine (CEA), se penche sur la question
des évaluations physiques en cas d’accident survenu lors du transit des marchandises.
Pourtant des inquiétudes ne manquent pas sur le coût que ces postes engendront et surtout la
question de savoir à qui incombent ces coûts additionnels ?
C’est une information préalable que les importateurs exigent avant de souscrire à ce système
informatisé. De ce fait, le commissaire général de l’OBR promet un échange permanent avec
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tous les partenaires fin d’opérer ces évolutions avec les coûts optimisés. Signalons que plus le
niveau de conformité et de rapidité augmente, plus le coût lié à la satisfaction des obligations
douanières diminuent.
Il existe des problèmes sur lesquels rendent inefficace les services de douanes. Ces problèmes
sont notamment.
C. Insuffisance du personnel
Les contribuables viennent inopinément au bureau de Mabanda dans le cadre du
dédouanement des marchandises à leur possession. Parfois, les vérificateurs de douanes ne
sont pas à mesure de les servir comme il faut, du fait qu’il y a un manque considérable du
personnel.
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A. Incivisme fiscal
Les opérateurs économiques de la région Sud ne comprennent pas le rôle des droits et taxes
plutôt ils disent que les droits et taxes diminuent la marge bénéficiaires.
La région sud se trouve à la frontière de la Tanzanie ce qui fait que les habitants
s’approvisionnent dans les provinces de la Tanzanie respectivement à Mwanza et Kigoma. Au
lieu de passer au service de douane, ils préfèrent passer au raccourci pour éluder au paiement
des droits de douane exigés par l’administration douanière. De leur point de vue, ils
s’enrichissent facilement à l’absence de douane.
En conclusion, la problématique que pose le poste frontalier œuvre des opportunités chez les
opérateurs économiques à l’entrée ou à la sortie des marchandises.
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a) Définition
Bien plus, toutes les données sont automatiquement enregistrées dans les interfaces
connectées entre deux postes limitrophes. Un cargo est signalé d’avance et la vérification de
sa conformité facilitée. Ainsi, le commerce international est simplifié le coût sur les
transactions est réduit, la transparence de gestion est garantie et la corruption est ainsi réduite.
Avec la mise en place de PFAU, la gestion du risque sera améliorée, la collecte de recettes se
retrouve ne performance, le commerce facilité, la transparence et la prédictibilité des
procédures commerciales instaurées. En plus les ressources humaines et financières de
l’administration douanière deviennent efficientes ce qui fait que le gain en terme de
productivité et de compétitive est accru.
Avant la mise en place de PFAU, il y avait une mauvaise gestion des frontières car, pour les
commerçants qui importent des marchandises de petite valeur, ils ont la peine de passer aux
bureaux de dédouanement puisque les coûts de dédouanement leur coûtaient cher.
Ces commerçants préfèrent passer dans les voies illégales qui sont les plus courtes. Avec
l’intégration du Burundi au sein de l’EAC, on a pu traiter les étapes d’intégration régionale
parmi lesquelles, la mise en œuvre du territoire douanier unique qui figure dans l’étape de
l’Union Douanière qui est la première étape. Cette étape a donné naissance à la mise en place
des PFAU pour la facilitation des échanges. Avant que les PFAU soient mise en place, la
communauté perdait plus de droits de douane car il y avait plus de fraudes qui passaient dans
les voies illégales sous-entendu aux frontières qui ne sont plus connus ou agrées par la
communauté.
L’EAC en collaboration avec les Etats membres se sont convenus de la mise en place des
PFAU en vue de faciliter les échanges commerciaux. Mais cette politique apporte des pertes
pour les pays exportateurs puisque les droits de douanes étaient suspendus pour les
marchandises en provenance de l’EAC. Mais il ne faut pas ignorer que les avantages se
présentent aussi pour les pays de destination car les douanes reçoivent le maximum des
marchandises ; puisque toutes les marchandises qui, jadis passaient dans les voies illégales
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étaient pendant ce temps aux PFAU. Donc, les administrations douanières recevaient le
maximum des recettes dès la mise en œuvre efficace des PFAU.
Parmi les principaux obstacles à l’intégration régionale, il faut citer l’inadaptation des
infrastructures physiques. En effet, le réseau de transport bien qu’existant reste insuffisant et
parfois de mauvaise qualité comparé à d’autres régions. A cela s’ajoute les coûts de transport
restant de plus en plus élevés dans la région. Compte tenu du rôle important des
infrastructures. Vu le rôle important des infrastructures dans la facilitation des échanges, la
question essentielle pour la réussite de la ZLE (zone de libre-échange).
D’une manière générale, les produits de la sous-région ont une structure compétitive à la
sortie de la firme ou de l’usine et que c’est au cours du processus de transfert, à l’entreposage,
à la manutention et aux douanes, affectent le relèvement des coûts de l’exportation de la
marchandise. Partant de ce fait, on peut penser que la facilitation du commerce est aussi
indispensable à la réussite des échanges au niveau de la région.
Par ailleurs, la nature des échanges étant assez faible et peu diversifiée, le renforcement de la
base productive plus particulièrement du potentiel industriel constitue une des priorités
majeures à prendre en compte.
Il ressort de tout ce qui précède que le succès de mise en place de la zone de libre-échange
(ZLE) est lié à plusieurs facteurs aussi importants les uns que les autres réduction des
obstacles tarifaires et non tarifaires, l’uniformisation des règles d’origines, la disposition des
infrastructures en qualité et en quantité, la suppression des obstacles non physiques par une
bonne politique de facilitation du commerce et des politiques sectorielles communes pour
renforcer la base productive.
Le rôle de la police est de faire appliquer le droit pénal, d’assurer la sécurité des citoyens, des
marchandises et des institutions et, dans certains, de combattre d’immigration clandestine. De
manière générale, elle veille au respect de la loi et de l’ordre des Etats. La police jouit
généralement de vaste pouvoir d’enquête sur des faits criminels et a le droit de procéder à des
arrestations, mais elle ne connaît pas en détail les procédures douanières quotidiennes et les
techniques de détection et de lutte contre la fraude propre à la douane. De son côté, la douane
n’a bien souvent ni la capacité, ni la formation lui permettent de travailler en dehors des
environnements douaniers.
Dans des nombres pays, les deux groupes (c’est-à-dire la douane et la police) se retranchent
derrière leurs « sphères » de compétence sans jamais tirer profit des accomplissements plus
importants en matières de lutte contre la fraude qui pourrait découler d’effort conjoint.
La police et la douane ont un intérêt mutuel à lutter contre la fraude et le traffic illicite. Les
deux institutions partagent le but commun de prévention de détection et de recherche des
activités criminels, ainsi que l’application des dispositions légistratives et réglementaires
spécifiques relevant de leur domaine de responsabilité respectif. Mandats, objectifs et
domaines de compétence se recoupent donc souvent, ce qui est source d’effort redondant d’un
manque de coopération et d’une mauvaise exploitation de l’argent du contribuable.
Dans le cadre de sa mission de contrôle des mouvements frontaliers, la douane doit se charger
des tâches au nom d’autres ministères ou d’autres services nationaux. Ce rôle grandissant,
associé à l’essor du commerce transfrontalier et au développement des nouvelles techniques et
méthodes de trafic et de fraude commerciale, est à l’origine de l’introduction de nouvelles
procédures de gestion des risques et de ciblage dans les opérations douanières. La nécessité
d’une analyse des risques solides est également utile à la police, car elle permet de définir des
tendances et des modestes des activités criminelles.
Enfin de compte, ce processus permet de déterminer comment les ressources sont déployées
dans les domaines présentant des risques plus élevés. A ce propos, les administrations de
douane sont de plus en plus nombreuses et réorganisent les fonctions de leurs divisions
opérationnelles et à ouvrir, dans la foulée, les centres d’évaluation des risques, de ciblage,
pour améliorer :
Deux conditions préalables doivent être remplies pour garantir la bonne coopération :
En conclusion, la mise en place des postes frontaliers à arrêt unique a procuré beaucoup
d’avantages aux agents économiques en particulier qui sont des bénéficiaires et aux
administrations douanières d’autre part, grâce à leurs contributions efficaces de la gestion
coordonnée des frontières ainsi que dans la lutte contre la fraude.
III.3. Traitement des problèmes identifiés au bureau de Mabanda : cas des PFAU
Pour améliorer la qualité des services douaniers dans la région Sud, il sied bon de prendre en
considération les propositions de solutions aux problèmes identifiés.
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Le renforcement des capacités des agents de douane compétents est indispensable non
seulement aux vérificateurs des douanes au bureau de Mabanda mais également à l’agent de
douane compétent assurant la garde de la frontière de Mugina.
En vue de s’assurer d’une nette vérification des marchandises importées en provenance des
Etats membres de l’EAC mais aussi des pays tiers. Les infrastructures appropriées pour les
opérations douanières au Bureau de Mabanda s’avèrent nécessaires dans l’optique de protéger
les biens soumis au contrôle douanier détenus par les opérateurs économiques. En plus,
l’existence d’un groupe électrogène automatique pourrait répondre au mouvement de
délestage qui se manifeste inopinément.
Au bureau de Mabanda, la subdivision des tâches souvent cause de la lenteur des services
douaniers comme les vérificateurs sont peu pour que les opérateurs économiques soient
satisfaits des services douaniers. L’augmentation du personnel est la seule clé de succès pour
parvenir à diminuer le temps mis au contrôle dans les différentes tâches qui sont réalisées par
les vérificateurs.
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Pour comprendre le rôle des droits et taxes collectés par l’administration douanière
burundaise, il serait que ladite administration organise une séance consacrée au civisme fiscal
pour que les opérateurs économique tant agrées et non agrées sachent les bienfaits des droits
et taxes. C’est ainsi qu’ils seront fiers de contribuer pour le développement de notre pays.
En conclusion, la mise en place des PFAU a procuré beaucoup d’avantages aux agents
économiques qui sont bénéficiaires et aux administrations douanières d’autre part, grâce à leur
contribution efficace dans la gestion coordonnée des frontières ainsi que dans la lutte contre la
fraude.
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Conclusion générale
Ce rapport qui est intitulé « Analyse sur l’impact des Postes Frontaliers à Arrêt Unique à la
douane » est rédigé à partir du stage effectué au sein de l’Office Burundais des Recettes
(OBR). Ce rapport s’articule autour de trois chapitres dont le premier parle de la description,
l’évolution et le fonctionnement de l’OBR ; le second chapitre parle des enjeux des postes
frontaliers ; et le dernier chapitre concerne le rôle des PFAU pour la douane.
Dans ce rapport, nous avons traité le rôle des postes frontaliers à arrêt unique (PFAU) ainsi
que ses avantages où nous avons vu qua la mise en place des PFAU a beau coup des
avantages aux douanes de la Communauté Est-Africaine (CEA) surtout dans la facilitation du
commerce ainsi que dans la gestion coordonnée des frontières.
Les agents économiques ont profité cette mise en place des PFAU car ils ont beaucoup
d’avantages au niveau de leurs activités. Parmi les avantages menés par les PFAU, on peut
citer la facilitation du commerce, le gain du temps de stationnement des véhicules, la
réduction des coûts des affaires, la suppression des barrières non tarifaires, la lutte contre la
fraude. Mais on peut dire que l’avantage primordial des PFAU est la facilitation des échanges.
Dans la réussite de la mise en place des PFAU, on avait d’accord réussir à la mise en œuvre
de l’Union douanière, puis le territoire douanier unique (TDU) aboutissant à la mise en place
des PFAU. Egalement, ces postes doivent travailler en collaboration avec la police pour
parvenir à lutte contre la fraude. Mais chacun des deux parties a sa propre fonction comme
nous l’avons évoqué au développement du rapport. L’établissement des PFAU aux frontières
des Etats de la CEA offre des avantages également aux administrations douanières des Etats
membres, la preuve en est que la maximisation des recettes s’observe dans tous les Etats
partenaires.
A titre de suggestion, nous avons également remarqué qu’il y a des irrégularités dans la
détermination de la valeur de douane de certains produits alimentaires comme le maïs et les
poissons séchés. Ces irrégularités concernent la valeur en douane car on se réfère sur le
modèle d’autrefois sans tenir compte de la valeur transactionnelle, car pour ces produits, il
arrive des saisons où ces produits sont très abondants et les marchés deviennent de plus en
plus rares. Dans ce cas, les commerçants de ces produits subissent des pertes liées au
paiement des droits et taxes.
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Donc, nos recommandations s’adressent à l’Office Burundais des Recettes pour tenir compte
sur l’équipement électrique par les bureaux de douane où l’électricité n’est pas suffisante, en
leur procurant des groupes électrogènes pour les aider en cas de coupure électrique, afin que
les services douaniers ne suspendent plus. Il faut également que l’office révise en ce qui
concerne la valeur en douane de certains produits alimentaires pour ne pas mettre en perte
certains opérateurs économiques et que lui aussi ne perd pas. Il faut également la présence de
l’Etat et surtout le ministère ayant les finances dans ses attributions car celui qui contrôle le
budget du pays.
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Bibliographie
1) Loi n° 1/11 du 14 juillet 2009 portant création de l’OBR
2) La gestion coordonnée des fonctions, Recueil de l’OMD sur https://www.wcomd.org
consulté le 18/08/2018 à 10h00
3) Dico du commerce international sur https://www.wto.org/doc.f/
4) Structure du leadership de l’OBR sur https://www.obr.bi consulté le 13/08/2018 à
9h30
5) Office Burundais des Recettes (OBR, 2018), « Magazine la voix du contribuable »
6) CAE (2012), « Vers une zone de libre-échange continentale africaine » Etat de
l’intégration en Afrique consulté le 23/08/2018 à 11h00
7) La loi sur la gestion des douanes de la CEA, 2004