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EPIGRAPHE
« L'être humain est un animal frustré, rarement satisfait au-delà d'une courte
période. Lorsqu'il a assouvi un désir, il lui en vient un autre. Quand il est comblé, un autre
surgit à sa place, puis un autre encore. L'état de désir permanent est caractéristique du genre
humain ».
Abraham MASLOW.
II
DEDICACE
A vous cher père Benjamin ZIHALIRWA et ma généreuse mère Rose NTUMBA, que ce
travail soit le fruit de vos privations et sacrifices ;
A vous mes sœurs, frères, tantes, oncles, cousin(e), nièces et neveux, trouver en ce travail un
modèle de préservation ;
Olivier MALEKERA
III
REMERCIEMENTS
Ce présent travail entre dans le large univers des recherches scientifiques et se place au
côté des diverses autres recherches abordant un thème similaire.
Aux collègues de lutte avec qui nous avons parcouru les pires et bons moments,
KAPINGA NTUMBA KALONGO Ismaël, MUKENDI BUKASA Emmanuel, MUTOMBO
MUKENDI Gédéon ……
A tous mes amis et proches qui ont participé à l’élaboration de ce travail MULUMBA
TSHILUMBA Christian et TSHIDIMANGA Aaron je dis sincèrement merci.
Olivier MALEKERA
IV
Tableau 8
: Test de comparaison des moyennes Paired Samples Test
Tableau 9
: Test d’indépendance de ² entre les variables caractéristiques du produit et les
choix du consommateur
Tableau 10
: Test d’indépendance de chi carré entre les facteurs déterminants et la fréquence
d’usage de la bière SKOL
V
LISTE DE FIGURES
INTRODUCTION GENERALE
0.1. Contexte de l’étude
Certes, la délocalisation d’entreprises n’est pas une démarche récente. Dans les années
soixante et septante, elle avait même connu une expansion importante dans quelques secteurs tels que
l’habillement, le textile, le cuir, l’électronique grand public etc. sous différentes appellations : Division
internationale du travail, Transplants, Transferts d’activité, (P. Bernard, 1994). Mais sous le terme :
« délocalisation », elle attire de nos jours l’attention de plusieurs chercheurs en économie dans le monde
entier.
Il s’agit le plus souvent, d’une démarche par laquelle une entreprise change l’implantation
géographique de tout ou partie de ses activités pour des raisons économiques, sociales ou politiques.
(Peretti, 2003), On peut déduire que ce déplacement géographique d’activités peut s’éteindre à
différentes échelles : régionale, nationale ou internationale.
En outre, la stratégie de délocalisation entraine des effets qui sont souvent négatifs et
généralement examinés sous l’angle de l’emploi, la production, la sous-traitance et bien d’autres aspects.
Compte tenu de l’ampleur de la dite pratique et de ses effets dans le monde actuellement, nous optons
d’une certaine manière d’analyser le comportement du consommateur confronté à cette démarche.
Cette dernière disposait des parts importantes du marché local des bières en offrant des
produits de marque à des prix pratiquement abordables face au pouvoir d’achat des populations locales.
Pour des raisons justifiées, cette dernière à décider depuis quelques temps de fermer ses
portes et de transférer ses activités à la succursale dans la province de Haut Katanga en vue de réimporter
ses produits sur le même marché. Face à cette situation, notre préoccupation consiste à examiner les
conséquences de cette décision sur les consommateurs de l’’une de ses bières de marque appelée SKOL.
0.3. Etat de la question
N’étant pas le premier, encore moins le dernier à orienter nos réflexions sur le thème sous
examen, il convient de mentionner que les effets découlant de cette pratique ont fait l’objet de plusieurs
études dont, (Grignon, 2004), Guillaume et al (2005) ; (Koromyslov Maxime., 2009); (Martine Boutary,
2020), et plusieurs rapports. Ces études axées soient sur les cas de réussites ou d’échecs des entreprises
qui ont recouru à cette stratégie (Logan, et al., 2004) ; soit sur l’impact de cette dernière sur les employés
(Morneau, 2009); ou encore ses effets sur l’attentes des assignations d’une régie financière, (Katshiez
M, 2018).
Toutefois, de telles pratiques ont rarement été considérés dans l’optique de consommateurs
affirme (Koromyslov Maxime., 2009), En revanche, nous l’abordons dans une analyse similaire mais
orientée sur l’impact de cette pratique sur le comportement des consommateurs de la bière Skol en
Mbujimayi.
Le souci pour nous d’une part, de découvrir les causes et motifs pour lesquels les entreprises
peuvent recourir à la décision de délocalisation, et d’autre part, d’examiner ses effets sur les intervenants,
c’est-à-dire ceux qui y tirent profit et désavantage constitue la motivation majeure de l’élaboration de la
présente étude.
Ainsi, nous pensons qu’une fois élaborée, la présente étude servira d’un cadre de référence
pour ceux qui voudrons après nous, savoir comment les consommateurs de la bière SKOL se sont
comportés après la fermeture de la société BRASIMBA au Kasaï Oriental/RDC.
Ces arrêts et déplacements des opérateurs économiques dont la plupart s’inscrivent dans la
logique de recherche des avantages de l’environnement économique, donnent naissance à des problèmes
tels que le chômage, la crise, l’insuffisance de revenu, la faim etc. conduisant ainsi à l’exode d’un grand
nombre de la population active dans les provinces voisines et même à l’extérieur du pays.
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Cette question ainsi formulée, trouve réponse avec précision tout au long de cette étude.
En effet, L’étude du comportement du consommateur demeure une tâche laborieuse. Pour
l’appréhender les chercheurs recourent souvent aux prédicteurs du comportement parmi lesquels les plus
essentiels sont : l’Attitude, la motivation, la personnalité, la perception, la culture etc. étant donné
l’aspect multidimensionnel de l’homme. Et c’est dans cette perceptive que s’oriente le présent travail.
0.4.2. Hypothèse
En effet, la sélection de variables constitue selon (Bernard G., 2013,) un élément important
dans toute recherche scientifique. Car elle contribue à la diminution de la complexité d’un modèle et
nécessite toujours un critère pour chaque variable ainsi que la définition d’un seuil qui permet de décider
que l’on conserve ou que l’on rejette une variable ou un groupe de variables.
C’est ainsi que pour saisir le comportement du consommateur, nous nous sommes servis
de trois principaux facteurs qui décrivent le mieux ce dernier à savoir : les facteurs personnels, les
facteurs sociologiques ainsi que les facteurs physiques du produit.
Nous considérons que la qualité perçue, l’évaluation globale et l’intention d’achat sont
principalement les variables dépendantes de notre analyse qui renvoient aux trois composantes
attitudinales : la qualité perçue en tant que composante cognitive, l’évaluation globale en tant que
composante affective et l’intention d’achat en tant que composante conative d’après (Alain D'astous,
2018).
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Expériences personnelles
Comportement du H0
de consommation, âge,
consommateur
sexe, situation
Facteurs personnels Prédisposition socioprofessionnelle,
revenu, statut
matrimonial etc.
Ainsi, l’objectif général de la présente étude est d’identifier la réaction des consommateurs
à l’actuelle SKOL confrontés dans un contexte de fermeture de la BRASIMBA.
investigation dans la commune de Diulu qui s’avère être l’une des communes les plus fréquentées par
les consommateurs de bières et celles qui détient la majorité des débits des boissons.
Pour ce faire, son organisation comprend 4 sections en ordre que voici : la section 1
Définitions des concepts ; la section 2 Les formes et motifs de la délocalisation ; la section 3 la
connaissance du consommateur ; la section 4 présente le bref aperçu de la bière Skol.
1.1. Délocalisation
Les chercheurs emploient le concept « délocalisation » de manière différente. Les formes
et motifs de délocalisation sont effectivement variées, c’est pourquoi il importe d’en circonscrire le sens
en fin de bien l’exploité dans notre étude.
Pour Peretti, (2003), la délocalisation traduit la démarche par laquelle une entreprise change
l’implantation géographique de tout ou partie de ses activités pour des raisons économiques, sociales ou
politiques.
Selon Philippe Villemus (2005), la délocalisation est la séparation entre le lieu de
production et celui de consommation des biens. Autrement dit, les produits consommés sont fabriqués
dans un lieu différent de celui où ils sont consommés.
Outre ces deux auteurs, ce terme est largement débattu dans la littérature économique que
nous nous abstenons d’évoquer dans ce travail.
Pour une bonne compréhension de ces derniers, (Kotler P, 2016) dresse une distinction non
négligeable entre le besoin, le désir et la demande qui permet de répondre à l’accusation si souvent
proférée selon laquelle : « le markéting crée des besoins ». Il avance que, le désir est un moyen
privilégié de satisfaire un besoin, qui est quant à lui un sentiment de manque éprouvé à l'égard d'une
satisfaction générale liée à la condition humaine, alors que la demande apparait lorsqu’il y a vouloir et
pouvoir d’achat.
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Il souligne donc que les besoins correspondent à des éléments nécessaires à la survie :
nourriture, air, eau, vêtement etc. et le Marketing a pour rôle d’influencer les désirs et la demande en
rendant le produit disponible et accessible, et non pas les besoins, lesquels préexistent à la demande.
Et la demande de manière similaire indique la quantité d’un bien ou d’un service que les
acheteurs sont prêts à acheter pour chaque niveau de prix possible.
1.3. Utilité
La notion d'utilité est intimement liée à celle de la satisfaction. En effet, au-delà du produit
acheté, le consommateur attend la satisfaction qu'il en retire.
L’utilité est d’après C. Menger, la capacité que possède un bien de servir à la satisfaction
des besoins humains.
Ainsi l'utilité et la satisfaction constituent des concepts pivots dans l’analyse économique
du consommateur car ils permettent aux consommateurs d’orienter leurs préférences.
Bref, du point de vue économique, le consommateur achète des produits pour satisfaire ses
besoins tant que leur utilité marginale demeure positive.
1.4. La valeur
A travers la satisfaction du client, l’analyse de Philip Kotler note que trois situations
peuvent en découler selon que les performances du produit soient en deçà de ses attentes : déception et
mécontentement ; au même niveau : satisfaction et au-delà : l’enthousiasme.
1.5. Le Marché
Le marché désigne d’après (Johanna Etner, 2018), l’ensemble des relations économiques
entre acheteurs et vendeurs d’un bien ou service.
Elle précise que certains marchés mettent physiquement en relation les acheteurs et
vendeurs mais d’autres pas. Et dans certains cas le vendeur détermine le prix des biens et l’acheteur
décide de l’achat ou non. Ainsi, tous ces mécanismes font que le marché accomplisse sa fonction
économique qui est la détermination de prix.
Kotler at al. (Op cit) explique à son tour le marché comme étant, l'ensemble des clients
actuels et potentiels capables et désireux de procéder à un échange qui leur permettent de satisfaire un
besoin à travers un produit.
En terme marketing, un marché ne peut exister que si les quatre éléments suivants sont
réunis : un besoin clairement défini ; une demande solvable liée à la satisfaction de ce besoin ; une offre
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Il désigne d’après Engel cité par Dubois (1986), l'ensemble d'actes des individus
directement reliés à l'achat et à l'utilisation des biens économiques ou services, y compris le processus
de décision qui précède et détermine ces actes.
Dans le premier bloc, on recense toutes les délocalisations relatives à la diminution des
coûts. On y retrouve les coûts de production : proximité des matières premières, la main d’œuvre moins
coûteuse, le faible coût de transport, les taxes ...
Le deuxième bloc comprend les entreprises qui ont délocalisées dans le but de pénétrer de
nouveaux marchés ou d’étendre leur marché, soit par diversification ou par extension. L’objectif
primordial de ce type des délocalisations reste l’augmentation des parts du marché tout en minimisant
le cout lié.
En effet, pour pouvoir atteindre certains marchés difficiles d’accès, les entreprises sont
obligées de délocaliser toute ou une partie de leur production sous forme de joint-venture.
Le dernier bloc regorge les entreprises qui visent à améliorer la qualité perçue de leur
produit. Elles recherchent les localisations (régions) où le savoir-faire dépasse celui du pays d’origine
(la main d’œuvre plus qualifiée) et s’orientent vers les régions liées à un label spécifique ou à un
avantage écologique.
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Après avoir vu qu’il existait différentes manières de classer les motifs de délocalisation, il
s’agit ici, d’exposer les formes que cette pratique peut prendre.
En effet, lorsqu’une entreprise se délocalise, celle-ci peut prendre plusieurs formes dans le
pays d’accueil. Les plus connues sont : les fusions, acquisitions et la sous-traitance. Mais il existe
d’autres formes telles que l’IDE, la licence ou encore la joint-venture.(Lemaire, 2020).
Ces trois premières formes de délocalisations peuvent être regroupées dans le type de
délocalisation horizontale, qui ont pour but d’atteindre de nouveaux marchés, d’avoir accès à des
compétences et des ressources spécifiques afin de se spécialiser dans un certain domaine pour en tirer
un avantage concurrentiel. Ces formes de délocalisation nécessitent en général de gros investissements
en capital dans le pays d’accueil.
Ce modèle extrait dans (El Mouhoud, 2006)., fournit des informations les plus courantes
concernant les formes et motifs de délocalisation :
Remarque : D’après notre observation, les différents rapports et même certaines études sur la question,
les délocalisations dans la province du Kasaï oriental résultent des causes suivantes : le transport,
l’Energie électrique, l’enclavement de la province, bref l’ensemble des meilleures conditions de
localisation industrielle.
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Dans cet ordre d’idée, Tshimanga M, (2015)., affirme que la notion de transport et celle de
l’énergie sont nées avec le monde. Et rares sont les réalisations humaines qui n’y ont recours.
Même si, le comportement du consommateur est une discipline à part entière, plusieurs
domaines tels que le marketing, la psychologie, l’anthropologie ainsi que l’économie continuent à
donner une place importante à l’analyse du consommateur.
C’est ainsi que, dans cette section, nous tentons de fournir quelques éléments de synthèse
afin de pouvoir asseoir la circonscription théorique de notre étude.
Ces facteurs sont des éléments essentiels de distinction, des choix et de préférences des
consommateurs dans ce sens que par exemple, face à un produit nous pouvons recueillir différentes
attitudes sur base du genre et de l’âge. C'est ainsi qu'on notera qu'il existe des produits qui sont beaucoup
plus consommés par les hommes tels la bière et la cigarette et ceux qui n'intéressent que les femmes
comme les produits de beauté et des modes.
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De même, certains produits ne concernent que les enfants tels que les jouets, les jeux vidéo
etc.
Raison pour laquelle la nature du produit peut développer ou influencer une attitude chez
le consommateur selon que celui – ci soit jeune ou âgé, homme ou femme.
(Pascal, 2018 ), explique la motivation comme une force qui pousse la personne à agir. Elle
résulte ainsi d’un écart réel entre l’état idéal (celui que le consommateur souhaite plus ou moins
consciemment atteindre) et l’état tel qu’il est effectivement perçu par le consommateur (celui que le
consommateur pense avoir atteint) cette différence d’état crée une sensation de manque, un état de
tension que l’individu va essayer de réduire.
B. L’attitude
Pour Comprendre l’attitude, plusieurs perspectives ont été adoptées par les chercheurs parmi
lesquelles nous avons retenus deux : la perspective unidimensionnelle et la perspective
tridimensionnelle.
1. La perspective Unidimensionnelle :
Bien qu’il soit fréquemment question de la perspective tridimensionnelle que nous verrons
en deuxième lieu, la perspective unidimensionnelle d’une attitude renvoie uniquement aux aspects
évaluatifs liés à un objet plus précisément à la distinction entre les croyances, les attitudes et les
intentions.
La perspective unidimensionnelle diffère de celle tridimensionnelle à deux égards :
❖ D’abord on considère l’attitude comme une variable distincte des croyances et des intentions
c’est-à-dire elle correspond à une réponse évaluative
❖ Ensuite on suppose une direction causale entre les trois concepts : croyances → attitude →
intentions.
Elle a même donné naissance à une théorie dite théorie de l’équilibre (balance théorie)
proposé par Fritz Heider, le psychologue américain et à un courant de recherche très important celui de
la modélisation multi attributs.
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2. La perspective tridimensionnelle
Pour y arriver ils emploient la technique qui consiste à interroger une personne sur une de
ses attitudes, à les tester à partir des propos recueillis et d’en inférer les facettes. Cette technique sera
utilisée dans la partie consacrée aux tests statistiques de notre étude.
Ces chercheurs avancent que, sur le plan de la commercialisation, la perspective
tridimensionnelle est intéressante, car elle incite les responsables du marketing à gérer de façon
harmonieuse les croyances, les sentiments et les comportements des consommateurs vis-à-vis d’un
produit, d’une marque ou d’une entreprise.
Il est a noté que plusieurs autres théories pertinentes contribuent à analyser les attitudes des
consommateurs. C’est entre autres le cas de :
La qualité perçue désigne le niveau de qualité d’un produit ou service tel qu’il est perçu
par le consommateur de manière plus ou moins subjective. Elle diffère de la qualité objective d’un
produit ou service qui est généralement mesurée par des études, normes ou tests pouvant par exemple
être mesurée en laboratoire (Kotler P, 2016).
Cette perception sera ainsi influencée par l’image du produit ou service, mais aussi son
design, le type de matériaux et composant, le toucher, la réputation mais aussi le prix et sa représentation.
a) Facteurs psychosociaux
La famille, les amis, les groupes de référence etc.
Il s'agit ici des relations interpersonnelles. Elles sont également déterminantes dans le
développement des attitudes d'un individu. Parmi eux on retrouve la famille, et les groupes de référence
etc.
b) Facteurs socioculturels
L'attitude du consommateur est aussi influencée par sa culture et ses affiliations
socioculturelles. En effet, la culture résulte des comportements, des croyances, des modes d'organisation
et des idéologies dominantes dans son milieu de vie. Les valeurs culturelles dont hérite un consommateur
constituent les facteurs explicatifs de son comportement d'achat. C'est la raison pour laquelle certains
consommateurs d'origine musulmane rejettent très souvent les produits alcoolisés.
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1. La naissance du besoin : le besoin est un état qui naît d’une sensation de manque et qui
s’accompagne du désir de la faire disparaître par l’acquisition du bien.
2. La recherche d’information : le consommateur va mettre en œuvre une recherche
d’informations sur les produits qui lui permettrait de combler son besoin :
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Parmi les principaux types du comportement d’achat qui existent nous avons :
• Le rêveur
C’est celui qui aime acheter mais n'a pas toujours une idée fixe de ce qu'il recherche. Il est ouvert à la
persuasion. Donc une bonne campagne publicitaire peut l’amener à consommer plus.
• L'acheteur
Il est parfois difficile de les atteindre car c’est un type des consommateurs qui savent toujours ce qu’ils
veulent. Ils ont besoins d’informations claires avant d’acheter et peut justifier un achat dont il n'a pas
besoin.
• Le client averti
Leur objectif est de payer moins. Ils auront visité tous les sites de comparaison et parcouru tous les
magasins concurrents, afin de pouvoir prouver qu'ils pourraient obtenir un produit moins cher.
Ils sont souvent autour des articles en réduction en vue d’obtenir la bonne affaire c’est-à-dire un produit
à moins cher, même pour des articles dont il n'avait pas besoin.
• Le fan de marque
Comme le nom l’indique Le fan de la marque est un client fidèle à une marque
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• L'acheteur pratique
❖ Economie
Les Economistes dont l’objet d’étude consiste en la production, la répartition ainsi que la
distribution des biens et services, font apparaitre dans leurs analyses les notions d’utilité et de
rationalité dans le choix, qui ont un impact considérable sur l’étude du comportement du
consommateur.
❖ Marketing
Le Marketeur dont le rôle est de prendre l'ensemble des décisions et des actions qui servent
à réaliser les objectifs de la société, afin d’aboutir à la réussite d'un produit ou service et d'assurer la
visibilité d'une marque ou d'une enseigne. Il s'appuie sur plusieurs stratégies opérationnelles ci-dessous
énumérées.
Dans une optique très générale, le Markéting vise à chercher les clients susceptibles de
d’acheter un produit ou service proposé par une ou plusieurs entreprises.
Pour se faire, il suit généralement dans sa démarche trois grandes phases à savoir :
1. Analyser
2. Décider
3. Agir
Il s’agit plus précisément de combiner subtilement le markéting mix représenté par la règle
dit de 4P.
Où :
P : Produit ;
P : prix ;
P : distribution et
P : communication Marketing
Il désigne l’ensemble des outils du Markéting mis en œuvre par l’entreprise pour atteindre
ses objectifs auprès du marché visé.
4. Contrôler
Le contrôle consiste à évaluer l’efficacité et l’efficience des actions, des stratégies
Marketing ainsi le rendement des différents moyens utilisés
Au-delà de ce qui précède, il parait clair que le Markéting à un rôle important dans le
comportement du consommateur qui est d’influenceur.
Les besoins humains ont fait l’objet des plusieurs études théoriques dans lesquelles nous
retiendrons les éléments essentiels ci-après :
Selon FREUD, les besoins de l'être humain sont largement inconscients ; l'individu
réprime de nombreux désirs lors de son développement et de son acceptation progressive de la vie en
société.
Selon cette théorie, certains achats des consommateurs auraient donc pour but de combattre
ces sentiments d'infériorité, de solitude, d'anxiété, perçus comme tels par eux-mêmes faces aux
nouvelles circonstances de la vie.
HERZBERG base sa théorie sur « deux types de facteurs » qui distingue les éléments de
satisfaction et de mécontentement.
Il suggère que l’entreprise doit travailler sur deux objectifs importants à savoir :
Il ajoute que la satisfaction et mécontentement sont deux genres d'attitudes qu'il faut
associer en fonction des types de facteur qui les engendrent.
Abraham Maslow cité par D’Astous A. et al., avance qu’il existe chez toute personne,
une structure des besoins qui sont organisés de façon hiérarchique, en forme d’une pyramide et quand
un besoin devient actif, la personne cherche à le satisfaire.
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Cette pyramide se subdivise en 5 sortes des besoins représentés dans la figure ci-après :
Figure 4 : Pyramide de Maslow
1) Les besoins physiologiques : Manger, respirer, dormir, tout ce qui permet de vivre et d’être en
santé. Ce sont les besoins prioritaires à satisfaire ;
2) Les besoins de sécurité : se loger, se protéger ;
3) Les besoins d’amour et d’appartenance : avoir des amis, faire partie d’un groupe ;
4) Les besoins d’estime : être reconnu par les autres, la confiance en soi ;
5) Les besoins d’accomplissement : atteindre le plein épanouissement personnel
C’est vers la fin de l’année 1925 que la première SIMBA fut mise en fabrication sur le site
de LUBUMBASHI ex-ELISABETHVILLE des BRASSERIES DU KATANGA, en abrégé «
BRASSEKAT » avec une capacité de 40.000 bouteilles par mois !! Cette bière étant née sous l’impulsion
de nombreux colons belges qui travaillant au KATANGA rêvaient de pouvoir disposer en Afrique de
leur boisson nationale.
Il n’y a pas longtemps, le siège social est situé à Lubumbashi, et la BRASIMBA compte
13 Centres de Distribution et 3 sites de production qui sont : Lubumbashi, Beni et Mbuji-Mayi.
D’après les informations recueillies auprès des distributeurs : c’est exactement aux
environs du 09 septembre 2020 que le site de production de Mbujimayi a fermé
Créée en 1964 par la société UNIBRA, la SKOL est une bière blonde, légère, pétillante
dont la mouvance des fines bulles donne une sensation de rafraîchissement dès la première gorgée et
demeure l’une de bière de qualité appréciée
FORMATS : 50 CL, 72 CL
VOLUME
5,0%
D’ALCOOL :
1
Source : https://www.brasimba.com consulté le 04/08/2022 à 08h28
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Il été question dans ce chapitre, de présenter le chemin parcouru pour résoudre le problème
qui motive cette étude.
Pour ce faire, il a porté sur deux sections : la section 1 présente notre méthodologie de
recherche et la section 2 présente le cadre d’étude.
Section 1 : METHODOLOGIE
On retient d’une manière générale en sciences sociales trois approches méthodologiques
parmi lesquelles nous avons l’approche qualitative, quantitative ainsi que l’approche mixte.
En effet, nous avons opté pour l’approche quantitative, car lorsqu’une recherche est
orientée vers cette approche, elle consiste à recueillir de données numériques à l’aide de questions
fermées ou à choix multiples rendant ainsi l’exploitation de ces dernières facile, quantifiable et fiable.
Dans cette section il s’agissait de présenter dans une démarche ordonnée le raisonnement
scientifique inhérent à cette recherche, les méthodes et techniques ainsi que la démarche empirique
empruntée dans le processus de collecte et analyse des données.
A. Démarche Méthodologique
Cette étude se propose de vérifier via une analyse soignée la manière dont les
consommateurs ont réagi face au changement du lieu de production de la bière dont ils avaient coutume
de consommer.
Pour ce faire, nous avons été confrontés au choix de l’une de trois grandes démarches qui
s’imposent généralement aux chercheurs à savoir : l’induction, la déductive et l’hypothético-déductive.
L’induction permet d’induire c’est-à-dire, partir d’un individu à plusieurs. Elle consiste en
effet, à partir des données particulières (faits et propositions) et d’aboutir à une proposition générale qui
en rend compte. Il s’agit le plus souvent d’analyser un fait sur une partie de la population totale appelée
échantillon pour enfin généraliser les résultats sur l’ensemble.
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a) Méthodes
La méthode est l’ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline ou
branche produit des connaissances, cherche à atteindre les vérités qu’elle poursuit, démontre et les
vérifie enfin avant d’être présenté. (Loubel Del bayle J., 2000).
Ainsi, deux méthodes ont été utilisées dans le processus d’élaboration du présent travail il
s’agit de la méthode statistique et la méthode analytique.
• Méthode statistique
Cette méthode s’utilise aujourd'hui dans presque tous les domaines de la science
(disciplines) et fait partie des connaissances de base pour les recherches en sciences économiques
affirme (Saporta G., 2006).
La méthode statistique a servi à réaliser une analyse tout en sélectionnant des variables
appropriées à cet effet.
• Méthode analytique
L’analyse des données permet de fournir tous les résultats pertinents relativement aux
questions de recherche ou aux hypothèses formulées.
Cette méthode consiste en une analyse, elle nous a permis de choisir deux tests qui visaient
à mesurer le lien statistique entre les variables retenues à l’introduction à travers l’opérationnalisation
des variables de la présente étude.
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b) Techniques
• La technique Documentaire
Cette technique avait pour objectif nous doter des informations utiles à la compréhension
du sujet. Elle a été faite en deux phases : la recherche documentaire suivi des quelques entretiens.
Elle a consisté en la consultation des informations disponibles en rapport avec notre étude
(la délocalisation, le comportement du consommateur, attitude, secteur brassicole), Ces données
ont été obtenu dans :
❖ Rapports et autres documents sur la population et milieu d’étude obtenu auprès de la commune
de Diulu ;
❖ Articles, mémoires, TFC et rapports des différentes bibliothèques des Universités de de la place.
❖ Ouvrages consultés aux bibliothèques et aux blogs en ligne y compris des sites internet
Cette recherche nous a été d'un apport appréciable pour l'appréhension du comportement
des consommateurs de la Skol, leurs attitudes, ainsi que sur les réalités auxquelles font face les vendeurs
de ladite marque.
❖ Difficultés rencontrées
Les réalisations humaines n’étant pas exemptées des difficultés, la nôtre a croisée
plusieurs difficultés dont principalement nous retenons :
❖ L’indisponibilité d’un certain nombre d’informations relatives a : la description exhaustive de
la bière Skol à cause de la fermeture de la société ; la base de sondage de la population sous
étude ; les études dédiées au comportement des consommateurs face à la délocalisation ;
❖ L’absence des enquêtés pendant plus au moins 5 jours de la semaine notamment : lundi, mardi,
mercredi, jeudi et même vendredi, d’où la nécessité pour nous de faire les enquêtes uniquement
samedi et dimanche jour où ces derniers sont disponibles.
❖ La carence de courant sur la ville poussant plusieurs débits de boissons à fermer.
❖ Le refus des beaucoup des débits des boissons de nous recevoir même moyennant une
attestation de recherche.
Ainsi, il nous a paru important, pour obtenir certaines informations concernant les rouages
du marché de la bière Skol d’avoir des entretiens avec quelques responsables dans le secteur.
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Au terme de cette étude, nous avons recueilli plusieurs informations qui nous ont permis
de rédiger la première partie de notre travail ; elle a aussi contribué à l'élaboration du questionnaire
d’'enquête que nous avons eu à mener.
• Technique d’enquête
Elle a consisté en l’élaboration d’un questionnaire d’enquête administré aux
consommateurs (annexe).
B. Démarche empirique
La démarche empirique est le chemin qu’a suivi la présente recherche pour mener à bien
l’investigation requise. Pour ce faire, elle présente la façon dont les données seront recueillies auprès de
la population cible et les procédures de traitement de ces dernières. Elle comprend :
D’après (Corbière M., 2014,), elle vise à décrire la signification d’un phénomène pertinent
pour la critique et la discipline, elle sert à explorer notamment la perspective des participants et à
découvrir les multiples réalités liées au contexte du phénomène étudié.
Le questionnaire d’enquête est donc l’instrument choisi pour la collecte des données
auprès de la population sous étude.
• La population
Une population statistique désigne selon Bernard G. et Catherine P., (2013), l’ensemble
d’éléments auxquels se rapportent les données étudiées. Elle peut concerner notamment : les étudiants
d’une Université, la production d’une usine, les entreprises d’un secteur donné etc.
C’est à ce titre que la population de notre étude est constituée de l'ensemble des
consommateurs de la bière Skol de genre différent, âgés de 18 ans et plus, ayant déjà consommé ou
acheté cette marque et résidant dans la ville de Mbujimayi plus précisément dans la commune de Diulu.
Ce choix, est dû au fait que la commune de DIULU regorge plusieurs débits de boissons et
une forte concentration des différents hôtels à son croisement avec la commune de Muya et de la Kanshi.
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• La taille de l’échantillon
L’échantillon peut être compris comme une fraction de l’ensemble de la population en
étude.
Pour déterminer notre taille de l’échantillon nous avons utilisé la formule suivante 2 :
𝐳∗𝐩∗𝐪
𝐧=
𝐝𝟐
n : la taille de l’échantillon
z : 1,645 la valeur de standardisation de la loi normale lorsque =10%
p : 0,5 la probabilité pour que l’enquêté se trouve dans le phénomène observé
q : 0,5 la probabilité que l’enquêté ne se trouve dans le phénomène
d : 0,01 la marge d’erreur
Nous avons ainsi enquêté 68 consommateurs de la bière Skol pendant 1 mois et deux
semaines allant du 16/08 au 01/10/2022 pour réaliser notre étude.
Un certain nombre des logiciels (p. ex., SAS, STATA, SPAD, SPSS) permettent
d’effectuer les analyses statistiques. Toutes fois, l’existence d’une version française, son adaptation aux
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KAPINGA ILUNGA Josée : Cours de théories et pratiques de sondage L1 économie inédit 2021
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besoins d’analyses en sciences sociales et ses possibilités offertes dans la manipulation, motivent les
usages et choix de ce derniers par les chercheurs (établissements d’enseignement et de recherche).
C’est ce que (Corbière M., 2014,) affirme en insistant sur le choix de logiciel de traitement
et d’analyses de données. Ainsi nous avons choisi le logiciel SPSS (Statistical Package for the Social
Sciences) à cause de l’avantage qu’il offre dans la présentation des résultats sous forme d’indices
statistiques et des graphiques dans la procédure d’analyse des données.
En fait, selon le type d'étude, la présentation des résultats avec SPSS peut être une analyse
descriptive de données (description des variables et de leurs relations pour dégager un portrait de
l'ensemble des caractéristiques des sujets) ou être une analyse explicative ou inférentielle des données
recherchant la confirmation ou non des hypothèses mises à l'épreuve au moyen de tests statistiques.
Les procédures inférentielles d’analyse des données (tri croisés) seront sujettes à des tests
d’hypothèses appropriés.
a. Le tri à plat
Le calcul d’une proportion ou d’une fréquence est l’acte statistique le plus élémentaire.
Cette simple opération donne déjà une information plus accessible que la distribution statistique, elle
permet de comparer des distributions dont les ordres de grandeur ne sont pas comparables. Les
pourcentages et les fréquences recouvrent des calculs formellement semblables explique (Bailly P. et
al., 2015).
Le tri à plat a constitué la première opération dans le processus de traitement des données.
Il a permis de déterminer les différentes fréquences observées pour chaque variable pris en considération
durant l’enquête. Ensuite, les proportions relatives à chacune de ces fréquences ont été calculées de
manière à présenter le résultat de l’opération de dépouillement dans des tableaux de distribution des
fréquences.
b. Le tri croisé
L’analyse des relations entre les variables constitue la deuxième phase après la description
et l’agrégation des informations. Elle permet de réaliser un tri-croisé en prenant en compte
simultanément deux variables afin de démontrer ce qui est caché, lie les variables et produit le
phénomène.
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Toutes fois, sachant que la statistique descriptive permet de tracer un portrait synthétique
de l’ensemble des données d’un échantillon, l’analyse statistique inférentielle vise à saisir la relation
entre les caractéristiques d’une variable ou d’une population et celles observées dans une autre variable
ou une autre population. (Bailly P. et al., 2015)
A l’issu du tri croisé (tableaux croisés), deux tests d’hypothèses ont été considérés dans le
processus de traitement de données et de vérification de la relation entre les variables considérées pour
vérifier les hypothèses formulées, afin de comprendre la distribution des comportements et opinions
entre sous-groupes de répondants, ou encore de faire des associations entre réponses à des questions
qualitatives c’est notamment le cas du :
La première étape du test d’hypothèse a consisté à formuler les hypothèses, soit l’hypothèse
nulle ou hypothèse de travail (H0) et l’hypothèse alternative ou hypothèse du chercheur (H1). Le test
d’hypothèse est une procédure, basée sur l’analyse statistique de résultats expérimentaux, qui permet de
décider (avec un risque d’erreur) entre deux hypothèses.
La décision devient alors fortement dissymétrique : ou bien l’on rejette H0, ou bien l’on ne
rejette pas H0. Ainsi, le test d’hypothèse a permis dans cette recherche de mesurer l’indépendance
statistique entre les variables mise en relation dans le tri croisé.
Après avoir calculé le khi-deux, il faut décider laquelle des deux hypothèses sera rejetée.
On décide de rejeter ou non l’hypothèse nulle en comparant la valeur calculée du khi-deux à celle du
khi-deux critique trouvée dans la table du khi-deux.
Il convient toutefois de signaler que pour raison de précision dans le calcul, l’utilisation
du logiciel SPSS a permis d’assouplir le calcul des test utilisés. Les valeurs considérées « calculées »
dans le processus d’analyse des données l’ont été directement à partir des traitements faits sous SPSS.
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1. La commune de Bipemba
2. La commune de Dibindi
3. La commune de Kanshi
4. La commune de Diulu
5. La commune de la Muya
Elle est actuellement dirigée par Angèle LUSAMBA MUKENDI depuis l’année 2008 et qui en est le
16e Bourgmestre et la toute première femme à le devenir.
3.2.1. Géographie
3.2.2. La population
B. Le Sol
La nature du sol est un facteur de vulnérabilité de la commune aux érosions avec son sol,
sablo-argileux composé de 85% de sables et 15% d’argiles. Composition du reste favorable à la
formation des capacités souterraines qui sont à la base des effondrements et ravins surtout dans les
milieux urbains et dans les sites d’exploitations artisanales.
La commune est minée par érosions, les galeries souterraines (exploitations de diamants)
qui sont non seulement aggravent le phénomène d’érosion lors des pluies torrentielles mais aussi divers
accidents.
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Les résultats de l’enquête menée auprès des consommateurs de la SKOL sont présentés à
l’aide de 4 tableaux de distribution des fréquences et un graphique afin d’observer attentivement les
fréquences associées à chaque variable, ces tableaux présentent les informations relatives à la :
− Quant à la tranche d’âge, la plus grande proportion des personnes enquêtées a plus de 31 et 45
ans avec une proportion de 30,9 %, viennent ensuite ceux ayant entre 18 et 30 ans avec une
proportion de 29,4 %. Il y a aussi lieu de signaler les consommateurs d’une tranche d’âge allant
entre 46 et 60 ans. Enfin, les résultats renseignent que les vieux moins enclins à consommer
l’alcool car le tableau de distribution des fréquences renseigne qu’il n’y a aucune personne ayant
plus de 60 ans dans l’échantillon des personnes enquêtées (cela est dit au fait que selon nos
sources la bière est souvent déconseillée aux personnes âgées suite aux différentes maladies qui
découlent de sa consommation ;
− De plus, l’étude a été menée auprès de plus de personnes mariées (50,0 %) que des célibataires
(47,1 %) et seulement quelques-uns avec un autre statut (veuf ou divorcé). Les personnes
mariées étant les plus représentées, il y a donc lieu d’accorder une plus grande fiabilité aux
résultats de l’étude étant donné qu’au-delà du poids de la vie en termes de foyer à maintenir est
plus évident pour ces dernières, ils se permettent d’accorder une place au bien de luxe en
consommant la bière ;
− Le niveau d’étude a lui aussi été pris en considération dans les caractéristiques individuelles des
enquêtés. Il ressort des investigations empiriques que 60,3 % d’enquêté a un niveau
universitaire, ceux-ci étant très conscient des choix de consommation qu’ils font et 35,3 % étant
au niveau secondaire. Pour le reste, seuls 2,9 % est sans instruction et 1,5 % n’a qu’un niveau
primaire. Les intellectuels étant les plus représentés dans cette étude, il y a des raisons
d’accorder une crédibilité aux réponses fournies avec logique et bon sens ;
− Voulant se pencher sur la profession des personnes enquêtées l’étude a révélé que 19,1% sont
sans emploi, mais ne s’empêche de consommer la bière, 33,8 % sont employés dans des
entreprises privées,13,2 % sont fonctionnaire de l’Etat et 33,8 % exercent des activités libérales.
Ainsi, la consommation de bière n’est pas seulement fonction du revenu, mais surtout de
l’habitude des consommateurs ;
− Pour ce qui est de la taille du ménage, il est ressorti de l’analyse descriptive que 41,2 % des
personnes enquêtées n’ont personne en charge et donc une aisance à consommer la bière. Pour
le reste, 26,5 % des personnes enquêtées ont affirmées avoir seulement entre 1 et 5 personnes à
charges, 32,3 % ont 6 enfants et plus, mais ne s’empêche quand même de consommer la bière
qui d’ores et déjà fait partie de leurs us.
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Total 68 100,0
Source : élaboré sur base des résultats d’enquêtes
De plus, la quasi-totalité des consommateurs enquêtées ont affirmé avoir récemment acheté
la boisson SKOL, mais seulement 10,4 % en achète plus souvent. Pour le reste, 20,6 % ont déclaré
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l’acheter souvent et 54,4 % ne l’achète que rarement. Ainsi, la SKOL et bel et bien acheté par des
consommateurs mais la fréquence de consommation diffère car 16,2 % en consomment plus souvent,
32,4 % en consomment souvent et 51,5 % n’en consomme que rarement.
Enfin, les consommateurs ont bel et bien reconnu connaitre tous (100 %) la provenance de
la bière. Bien que la production ne soit plus effective sur le territoire de la province depuis la fermeture
de BRASIMBA, les consommateurs sont bien conscients de la source de provenance de la SKOL qu’ils
consomment (ville de LUBUMBASHI/RDC). Cette information n’est donc pas négligeable par les
consommateurs.
Il s’est aussi avéré nécessaire de faire une analyse des réactions des consommateurs face
au produit actuel.
− Le premier aspect pris en considération est la différence entre les deux qualités de SKOL : celle
commercialisée avant la fermeture de BRASSIMBA et celle d’après. La majorité des
consommateurs (63,2 %) ont affirmé sans hésiter qu’il y a bel et bien une différence qualité
entre les deux bières SKOL ;
− Quant à la satisfaction se rapportant à cette bière, 19,1 % ont affirmé ne pas être satisfait, 33,8
% ne sont que moyennement satisfaits et 47,1 % sont quant à eux satisfaits par la production
actuelle de la SKOL.
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Appréciation-qualité
70
60
50
40
30
20
10
0
0 à 20 % 21 à 40 % 41 à 60 % 61 à 80 % 81 à 100 %
Goût 5,9 60,3 22,1 10 1,5
Teneur en mousse 8,8 22,1 44,1 14,7 10,3
Gaz 7,4 22,1 45,6 13,2 11,8
Arôme/Parfum 10,3 38,2 16,2 27,9 7,4
L’appréciation qualité a été réalisée sur une échelle de mesure de 1 à 5. Il s’agit donc de
mesurer divers aspects qui entrent en ligne de compte dans l’appréciation qualité de la bière. Quatre de
ces aspects ont été pris en considération à savoir : le goût, la teneur en mousse, le gaz et l’arôme ou le
parfum.
Il ressort de cette analyse que le goût est apprécié par la majorité à près de 40 %, la teneur
en mousse elle est appréciée par la majorité des consommateurs à seulement près de 60 %, autant que
pour le gaz. Cependant, l’arôme lui n’est apprécié par la plupart qu’à seulement près de 40 %.
Il n’y a donc aucun doute sur l’importance de faire encore plus ample effort pour améliorer
la qualité de la bière sous ces différents aspects, que ce soit le goût, la teneur en mousse, le gaz ou encore
l’arôme.
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Le dernier tableau de distribution des fréquences a porté sur certains facteurs pertinents et
déterminants du choix de consommation. Il en ressort ainsi que le prix actuel de la boisson n’est jugé
favorable que par 8,8 %. La majorité trouve bel et bien le prix cher (19,1 %) ou même trop cher (70,5
%) et quelques - uns trouvent qu’il y a inadéquation entre le prix et la qualité.
L’analyse descriptive renseigne que l’ancien prix de la bière s’étalait sur la plage allant de 1500 à 3000 FC selon le moment et l’endroit de
consommation. Toutefois, le prix moyen se situait à 2298,53 FC pour un écart type 614,864 FC. De plus, la valeur de la Kurtosis qui s’écarte de trois renseigne
que la distribution est de nature platikurtique et donc ne suit pas une loi normale. Cet état des choses renseigne que le prix de la bière SKOL était déjà quelque
peu volatile d’un endroit à un autre avant la fermeture.
Quant à l’actuelle bière, son prix s’étale sur une plage allant de 5500 FC à 9000 FC mais le prix moyen se situe à 7500 FC pour un écart type de
640,662 FC. La valeur de la Kurtosis de 1,597 qui se rapproche de 3 renseigne une distribution de nature Leptokurtique. Ainsi, cette série suit bel et bien une
loi normale, ce qui sans doute renseigne que le prix de la nouvelle SKOL (importé d’ailleurs) est approximativement le même d’un endroit à un autre.
Il convient ainsi à ce stade de réaliser un test de comparaison des moyennes de prix de l’ancienne et la nouvelle bière afin de déterminer si les
différences entre les deux prix sont statistiquement significatives.
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Au regard de cette analyse, il y a bel et bien une différence entre le prix moyen de l’ancienne bière et celui de la nouvelle bière, l’ancienne bière
coûtant beaucoup moins cher par rapport à la nouvelle bière. La différence des deux moyennes est ainsi négative, se situant à – 5 201,471 FC. De plus, au vu de
cette différence, le seuil de probabilité attaché au test de T de student étant de 0,000 soit quasiment nulle et inférieure à 0,05, il n’y a donc quasiment aucune
chance de se tromper en affirmant que la différence entre le prix moyen d’avant et celui d’après est statistiquement significative.
Il est donc très clair que la fermeture de BRASIMBA a eu un impact très significatif sur le prix de la boisson qui sans aucun doute a eu à grimper
vu que les distributeurs officiels sont désormais obligés de s’approvisionner dans d’autres province et le coût du transport pèse ainsi sur les consommateurs qui
sont maintenant obligé de payer cette bière à beaucoup plus cher.
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Les hypothèses sont donc formulées de la manière suivante pour le test d’indépendance de
chi carré :
− H0 : les deux variables sont indépendantes (la connaissance de l’une ne permet de se prononcer
sur l’autre) ;
− H1 : les deux variables sont dépendantes (la connaissance de l’une permet de se prononcer sur
l’autre).
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Tableau 9. Test d’indépendance de ² entre les variables caractéristiques du produit et les choix
du consommateur
Ce tableau présente les résultats du test d’indépendance. Il a permis ainsi de réaliser une
mise en relation entre les caractéristiques de la bière SKOL du point de vue qualité et le comportement
du consommateur.
Pour ce qui est du goût, cette variable détermine les choix du consommateur ( calculée
théorique) pour ce qui est de ses attentes, de la décision de rachat, de la recommandation du produit à
d’autres consommateurs. Ainsi, que seulement 19,1 % de consommateurs aient affirmé que l’actuelle
bière SKOL répond à leurs attentes, cela est sans doute dû au goût de cette bière. De plus, les
consommateurs décident de racheter à l’actuelle bière ou même d’en recommander aux autres en
fonction aussi de leur appréciation de son goût.
Cependant, avec l’introduction de l’actuelle bière SKOL, ce n’est surement pas en fonction
du goût que les consommateurs ont décidé d’en faire un premier achat. Cela ressort des résultats du test
d’indépendance de chi carré qui démontre qu’il y a moins de 5 % de chance de se tromper en affirmant
qu’il n’existe pas de relation statistiquement significative entre la décision d’achat et le goût de la SKOL.
Par ailleurs, la différence que fait le consommateur de la qualité de cette nouvelle bière, sa
perception du prix, la satisfaction résultant de la consommation de cette dernière, la fréquence d’achat
et même celle de consommation ne sont forcément pas fonction du goût de la bière. L’hypothèse nulle
pour chacune de ces variables est rejetée au profit de l’hypothèse alternative qui stipule que la
connaissance que l’on a de l’appréciation du goût de la bière ne permet pas de se prononcer sur ces choix
que fait le consommateur.
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Toutefois, la décision d’achat de la bière SKOL ainsi que le point de vue des
consommateurs sur la différence de qualité ne dépendent pas de la mousse. Les analyses permettent d’en
venir à la conclusion selon laquelle la connaissance du point de vue du consommateur sur l’appréciation
de la mousse ne suffit pas pour se prononcer sur la décision d’achat de la bière SKOL.
Pour ce qui est de l’arôme, les analyses ont démontré qu’il s’agit aussi bel et bien d’un
facteur de taille qui entre en jeu dans le comportement du consommateur, influençant la quasi-totalité
de ses choix. Seule la perception du prix de la boisson n’est pas forcément déterminée par l’arôme que
dégage celle-ci. Pour le reste, bon nombre des choix du consommateur sont aussi induit par l’arôme qui
se dégage de la bouteille de bière qu’il consomme.
Ainsi, cette analyse a permis de démontrer clairement que ces caractéristiques de la bière
méritent que le producteur y attire toute son attention car ceux-ci sont très pertinents dans la
détermination du comportement du consommateur. De plus, avant même de gouter la boisson, le
consommateur de celle-ci en a déjà une certaine perception à partir d’autres éléments perceptibles tels
que le gaz, la mousse et l’arôme. Ce ne sont donc pas des aspects à négliger car ils sont très pertinents
dans la détermination du comportement du consommateur.
− Niveau d’étude ;
− Nombre d’enfants ;
− Statut matrimonial ;
− Age ;
− Genre ;
− Profession ;
− Revenu moyen ;
− Notoriété ;
− Différence qualité ;
− Satisfaction ;
− Perception du prix ;
− Réponse aux attentes.
Les hypothèses sont donc formulées de la manière suivante pour le test d’indépendance de
chi carré :
− H0 : les deux variables sont indépendantes (la connaissance de l’une ne permet de se prononcer
sur l’autre) ;
− H1 : les deux variables sont dépendantes (la connaissance de l’une permet de se prononcer sur
l’autre
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Tableau 10. Test d’indépendance de chi carré entre les facteurs déterminants et la fréquence
d’usage de la bière SKOL
Fréquence d’usage
Il est clair au regard des analyses inférentielle que les caractéristiques individuelles du
consommateur déterminent sa fréquence d’usage de la bière SKOL tant en termes d’achat que de
consommation. Ainsi, de manière particulière :
− Il arrive que certaines personnes consomment sans avoir acheté eux même la bière et
parfois la fréquence d’une telle consommation est très régulière. Celle-ci est déterminée par
certains facteurs individuels inhérents au consommateur lui-même.
Les consommateurs ont aussi donné acte de leur perception du produit SKOL. L’analyse
inférentielle a ressorti de manière particulière les résultats suivants :
− Par rapport à la fréquence de consommation, celle-ci est déterminée par la différence de qualité
entre la bière actuelle et la précédente, la perception du prix et la perception que retire le
consommateur. Cependant, les analyses ont démontré que la notoriété et les attentes du
consommateur sont à considérer comme des facteurs déterminant de la fréquence de
consommation de la SKOL ;
− Pour ce qui est de la fréquence d’achat, la notoriété, la différence de qualité, le degré de
satisfaction, la perception du prix ainsi que les attentes du consommateur sont tous des facteurs
déterminants de la fréquence d’achat. Ces résultats sont évidents car pour les consommateurs
de la bière en cercle d’amis, ceux-ci achètent parfois plus d’une bière différente pour le cercle
d’amis bien qu’ils ne sont peut-être pas consommateurs de la SKOL. Dans ce contexte, la
notoriété de la SKOL fait qu’elle soit consommée même par ceux qui ne l’achètent pas eux-
mêmes.
Les résultats auxquels nous sommes arrivés dans cette étude ne sont pas inédits, l’existence
des travaux similaires a permis sans doute de discuter les résultats auxquels nos analyses ont abouti.
Des brillants chercheurs tels que (Koromyslov Maxime., 2009); (Morneau, 2009) ; (El
Mouhoub M., 2006) (Martine Boutary, 2020) et d’autres dont l’idée synthétique du travail nous oblige
à éviter l’énumération sont arrivés aux résultats suivants :
Pour Koromyslov, après une analyse effectuée à l’aide d’une MANOVA de l’impact de
délocalisation sur la qualité perçue, l’évaluation globale ainsi que l’intention d’achat des consommateurs
des maisons françaises de luxe. Le résultat montre un effet significatif à la fois au niveau de la qualité
perçue et de l’évaluation globale, mais pas pour l’intention d’achat.
Les différences en termes d’évaluations entre les origines française et étrangère sont
statistiquement significatives (pour la qualité perçue : F1,521=621,9, p < 0,0001 ; pour l’évaluation
globale : F1,521=318,3 ; p < 0,0001). Le score moyen de la qualité perçue (évaluation globale) pour
l’origine française se situe à 6,24 (5,73), tandis qu’il est de 4,67 (4,46) en cas d’origine partiellement
étrangère suivant que le pays soit jugé inacceptable ou acceptable.
Ces résultats correspondent à ceux de notre étude mais à quelque différence près, surtout
concernant l’évaluation globale et la qualité perçue. Mais concernant l’intention d’achat les
consommateurs continuent à achetés la bière malgré l’altération constatée.
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Au-delà de ces études, Koromyslov insiste dans un article sur la nécessite pour les
entreprises qui pratique la délocalisation de réduire jusqu’à 20% le prix des biens offert aux
consommateurs, pour ainsi faciliter leur commercialisation. Car toute réduction de prix due à
l’augmentation des marges réalisées sur la production dans le cadre des délocalisations pourrait s’avérer
préjudiciable dans la mesure où les produits de luxe sont qualifiés de chers.
SUGGESTIONS ET RECOMANDATIONS
Pour ce qui est de la Skol vendue sur le marché, les consommateurs qui étaient habitués à
la meilleure qualité du fait de la présence de l’eau de la source Lukelenge dans le processus de
production pensent que celle-ci n’est pas bonne, et donne la diarrhée quand ils consomment plus et le
prix auquel est vendu est inadéquat à sa qualité actuelle.
Ainsi, nous suggérons aux responsables de la société BRASIMBA, ce qui suit : rendre
accessible le prix auquel est vendu la Skol, améliorer l’actuelle qualité de la bière qui n’est pas appréciée
par une majorité des consommateurs sachant que la fidélité à une marque n’est jamais absolue.
Etant donné la quasi absence des diffusions régulières ou périodiques des spots,
publicitaires nous en suggérons aux responsables.
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CONCLUSION
L’étude du comportement du consommateur demeure une tâche très indispensable tant pour
les entreprises existantes, que pour les entrepreneurs désireux ou ayant déjà des projets susceptibles
d’apporter un plus dans l’économie d’un pays en termes des valeurs ajoutées. Tel la RDC, qui en a de
plus en plus besoin pour son développement économique. Car, elle permet aux entreprises d’identifier
en amont le marché disponible pour un produit et en aval d’être constamment à l’écoute de leurs clients
afin de toujours les offrir des produits ou services correspondants à leurs besoins et surtout leurs attentes,
tout en demeurant compétitif sur ce marché, étant donné le contexte de mondialisation.
C’est dans cette perspective que cette étude s’était assigné l’objectif d’identifier les
réactions des consommateurs de la bière SKOL dans le contexte de fermeture de la BRASIMBA.
En effet, suite à cette interrogation nous avions émis l’hypothèse selon laquelle la
délocalisation a un impact négatif sur le comportement du consommateur qui se traduit par un
changement d’attitude. Cette dernière était vérifiée à l’aide de trois chapitres à savoir :
− Le premier chapitre a permis de réaliser une recension d’écrits théoriques et empiriques afin de
fixer l’idée relative au thème sous étude ;
− Le deuxième chapitre quant à lui, a permis de fixer le cadre méthodologique de la recherche et
de déterminer le champ d’investigation qui est la commune de DIULU dans la ville de
Mbujimayi ;
− Enfin, le troisième chapitre a présenté un rapport d’investigation menée à partir d’une enquête
réalisée auprès des consommateurs.
Il en est ressorti que la fermeture de BRASIMBA a eu un impact très significatif sur les variables
attitudinales expliquant le comportement du consommateur à savoir :
− La qualité perçue : la majorité des consommateurs (63,2 %) ont affirmé sans hésiter qu’il y a
bel et bien une différence qualité entre les deux bières SKOL, celle vendue avant la fermeture
et celle d’après qui s’avère être moins meilleure. En plus, concernant la satisfaction se rapportant
à l’actuelle bière, que 19,1 % ont affirmé ne pas être satisfait, 33,8 % ne sont que moyennement
satisfaits et 47,1 % sont quant à eux satisfaits par la production actuelle de la SKOL ce qui
d’ailleurs semble contredire cette différence ;
− Evaluation globale : l’appréciation qualité a été réalisée sur une échelle de mesure de 1 à 5. Il
s’agit donc de d’évaluer l’appréciation qualité de la bière à travers quatre de ses aspects qui ont
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été pris en considération, à savoir : le goût, la teneur en mousse, le gaz et l’arôme ou le parfum.
Il ressort de cette analyse que, le goût est apprécié par la majorité à près de 40 %, la teneur en
mousse est appréciée par la majorité des consommateurs à seulement près de 60 %, autant que
pour le gaz. Cependant, l’arôme lui n’est apprécié par la plupart qu’à seulement près de 40 %.
− Intention d'achat ou recommandation : quant à savoir si la nouvelle bière répond aux attentes
du consommateurs, seulement 19,1 % ont répondu par l’affirmatif. Cependant, la majorité ne se
sont pas arrêté au premier achat de cette nouvelle bière, ils ont décidé de renouveler leur achat
plus d’une fois et 27,9 % ont même recommandés cette bière à d’autres consommateurs.
Toutefois, Certains facteurs déterminants du choix de consommateur tel que, le prix actuel
de la Skol n’est jugé favorable que par 8,8 %, alors que la majorité trouve que le prix est cher (19,1 %)
ou même trop cher (70,5 %) d’où l’inadéquation prix – qualité de l’actuel bière qui fait que beaucoup
des consommateurs pensent que la reprise de BRASIMBA ou du moins l’amélioration de la qualité et
la baisse du prix seraient très convenable.
En effet, loin de prétendre avoir épuisé toute la matière en rapport avec la thématique du
comportement des consommateurs.
Toutes fois, cette recherche présente des limites d’ordre spatial lié au déficit budgétaire et
temporel y afférant, ouvrant ainsi, d’autres pistes de réflexion aux prochaines recherches pouvant
enrichir le présent travail.
Dans cette perspective, nous pensons qu’il serait intéressant d’analyser les conséquences
de la démarche de délocalisation sur les sous-traitants, les distributeurs, les employés ayant perdu leurs
postes voire même l’implémentation d’un profile client d’une marque délocalisée.
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BIBLIOGRAPHIE