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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
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DIRECTION DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
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INSTITUT DE MANAGEMENT ADONAI (ISM ADONAI)
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MEMOIRE DE FIN DE FORMATION EN LICENECE PROFESSIONNELLE
THEME :
Réalisé par :
Moshkouratk Adénikè ABOUBAKARI
Sous la Direction de :
Mai 2023
AVERTISSEMENTS
DEDICACE
Je dédie ce mémoire à :
REMERCIEMENTS
La réussite de ce travail a été effective grâce à l’effort et à la participation de plusieurs
personnes. Nos sincères remerciements vont à l’endroit de :
Tableau n°3 Présentation et analyse des données par rapport à la question 1 .......................... 36
Tableau n°4 : Présentation et analyse des données par rapport à la question 2........................ 36
Tableau n°5 : Présentation et analyse des données par rapport à la question 3 ........................ 37
Tableau n°6 : Présentation et analyse des données par rapport à la question 4 ........................ 37
Tableau n°7 : Présentation et analyse des données par rapport à la question 5 ........................ 38
Tableau n°8 : Présentation et analyse des données par rapport à la question 8 ........................ 38
SOMMAIRE
INTODUCTION ........................................................................................................................ 1
CONCLUSION ........................................................................................................................ 42
INTODUCTION
Les difficultés rencontrées au cours des années 1980 par les banques de développement,
structures traditionnelles de financement de l’agriculture, des petites et moyennes entreprises
et de l’artisanat, ont contribué à aggraver la stagnation, voire la régression de l’activité
économique dans les pays de l’UMOA. En effet, cette situation s’est traduite par la liquidation
de la plupart des banques de développement. Elle a rendu plus pressante la nécessité de
promouvoir des structures alternatives de financement capables d’assurer la mobilisation de la
petite épargne en milieu rural et urbain et de créer les conditions d’une insertion progressive du
secteur informel dans l’économie moderne.
A cet effet, les concertations réalisées auprès des principaux intervenants (partenaires au
développement, institutions de financement de proximité, Etats et Banque Centrale) ont mis en
exergue la nécessité d’aménager le dispositif réglementaire en vigueur pour conférer un statut
légal, aux institutions autres que les banques et établissements financiers qui offrent des services
financiers aux populations en marge du système bancaire classique (coopérative ou mutuelles
d’épargne et de crédit, organismes non gouvernementaux, exerçant des opérations de collecte
de l’épargne et/ou de distribution de crédit et projets à volet crédit). Regroupées sous la
dénomination d’Institutions de Micro finance (IMF) ou de Systèmes Financiers Décentralisés
(SFD), ces entités sont apparues dans la sous-région à la fin des années 60 pour ce qui concerne
les plus anciennes.
Dans le cadre de la promotion de ces institutions qui s’adressent quasi exclusivement aux
populations à revenus modestes aussi bien en milieu rural qu’urbain, la BCEAO, avec le
concours des Etats membres et des partenaires au développement, en sus de l’adoption d’une
réglementation spécifique pour ces institutions, a mis en place dès 1992 deux projets d’appui
pour favoriser l’émergence et le développement de ces structures de financement de proximité.
Ainsi CIC EMOLAFRE est née et poursuit sa mission de prestation de services financiers de
proximité aux populations.
Mais la structure de financement relève des questions stratégiques majeures que rencontrent les
entreprises de collecte d’épargne en termes de gouvernance. Elle est fortement tributaire du
statut adopté notamment en cette absence de capital et une déconnexion entre le financeur et le
décideur, sont plus enclin à recourir aux dons et subventions. De même, la coopérative, dont le
capital est détenu par les membres conservera l'épargne comme la ressource principale.
Toutefois cela ne la restreint guère à négocier des lignes de crédit ou de bénéficier d'apports
extérieurs d'organismes internationaux. (Kalala, 2009). Selon Jansson (2003), les institutions
peuvent se financer soit sous forme de dette, de dépôt ou de fonds propres. Dans le même ordre
d’idée, l'on peut regrouper ces formes en sources de financement internes et externes.
Les sources internes comprennent les fonds propres et la collecte de l'épargne ; tandis que les
externes concernent les lignes de crédit, les subventions et la titrisation.
Le développement économique suppose donc un investissement dans le système productif.
L'investissement implique au préalable l'existence d'une épargne clef de la croissance.
L'épargne continue de financer une bonne partie de l'investissement dans la plupart des pays en
voie de développement. En effet, une épargne abondante et régulière permet à un pays de
réaliser une croissance équilibrée
C’est dans le souci de promouvoir les services d’épargne et de contribuer au développement du
secteur financier accessible à toutes et à tous que le thème « Evaluation de la politique de
mobilisation de l’épargne au sein de CIC EMOLAFRE » a retenu notre attention. Le
développement de ce thème s’articule autour de trois chapitres. Le premier chapitre, intitulé
étude contextuelle, sera consacré à la présentation du cadre théorique de l’étude. En ce qui
concerne le deuxième chapitre, il s’intéressera à la présentation du cadre conceptuel. Le
troisième chapitre quant à lui s’occupera du cadre empirique, des approches de solution et des
recommandations.
Nous nous sommes intéressés à l’histoire, aux missions ainsi qu’à la géographie de CIC
EMOLAFRE dans ce paragraphe.
C. Structure organisationnelle
CIC-EMOLAFRE est structuré en six (06) services qui sont sous la tutelle du président directeur
général. Il s’agit du
• Services administration générale
• Services contrôle gestion
• Service commercial
• Services caisse
• Services comptable
• Service assurance
1. Directeur général
Il est nommé par le conseil d’administration et conduit toutes les missions de
l’entreprise. Il coordonne les travaux de nature stratégique (concevoir, organiser,
contrôler, administrer et commander) toutes les activités de l’entreprise. Il est garant du
règlement intérieur ; négocie et signe les traités qui engagent la compagnie. A cela
s’ajoute le suivi rigoureux des procédures d’exécution du budget.
4. Service commercial
Il est au centre des autres services de l’entreprise. L’approvisionnement des fonds sur
le compte flooz mobile money et Ecobank, achat et vente des gaz (oryx, bénin pétro)
constitue ses prestations.
5. Service assurance
Ce service accueil et fait la prospection pour convaincre les clients et verse les fonds
d’assurance à la caisse. Il remplit les registres (des affaires anciennes et nouvelles) et
fait des rappels aux clients dont leur assurance tend vers l’échéance.
6. Service caisse
A ce niveau les caissières ont pour missions la validation des codes internationales tout
en vérifiant si le client à bien remplir le bordereau et que les informations identiques à
celui affiché sur le système ; la pièce d’identité doit être toujours en cours de validité
puis vérifié la conformité de sa signature avec sa pièce avant de le payer. Elles
enregistrent les opérations de sorties et d’entrées d’argent de l’entreprise à partir des
reçus et bons de caisses. Elle élabore journalièrement le brouillard de caisse et suit avec
diligence les mouvements des flux monétaires.
7. Service comptable
Ce service s’occupe de la gestion opérations financières et de la fiscalité de la structure.
Le comptable comptabilise des opérations journalières, élabore et suit l’exécution du
budget. Il s’occupe également de la production des états financiers annuels.
D. Activités
CIC –EMOLAFRE offre à sa clientèle des services financiers
1. Services financiers
Les services financiers de CIC-EMOLAFRE reposent principalement sur trois produits :
épargne ; tontine ; assurance. L’institution effectue également des opérations de transfert
d’argent.
1.1. L’épargne :
Le CIC-EMOLAFRE à place pour ses clients une épargne qui permet de mettre en réserve une
partie de ses revenus non affectés à la consommation. Elle propose à clientèle un (01) type
d’épargne à savoir :
a. L’Epargne sur livret (EL)
L’épargne sur livret (EL) est un compte rémunéré à 3,5% l’an qui permet aux clients de faire
des dépôts et des retraits à tout moment
Tableau 1 : Les conditions d’ouverture du compte épargne
1.2. La tontine
La tontine est une forme d’épargne basée sur les principes d’obligations et de contraintes. Il
consiste à mettre en sécurité une partie des revenus disponible pour faire face aux besoins futurs
d’investissements. Il existe deux (02) types de tontines à CIC-EMOLAFRE :
• Tontine individuelle :
Elle est une constitution progressive et personnelle de fonds à échéance et à montant fixe. Le
client constitue progressivement ses mises jusqu’à l’atteinte du montant contractuel constituant
le maximum qu’il est autorisé à ramasser après déduction d’une fraction de la mise par échéance
représentant les commissions de tontine. Ici il n’existe aucun taux d’intérêt. Mais au moment
de retirer le tout, CIC-EMOLAFRE retiendra un montant correspondant à la cotisation
journalière au titre de commission sur tontine. La cotisation journalière correspond à un montant
minimum de 200f.
• Tontine de groupe :
Elle est semblable à la tontine individuelle sauf qu’ici le nombre d’épargnant est composant de
03 à 10 personnes au plus. Chaque groupe verse sa part à échéance, soit au 10 du mois suivant.
Au titre de commissions sur tontine, l’institution retiendra un montant de 2% du total des
cotisations. La tontine peut être journalière, hebdomadaire, mensuelle ou annuelle selon le
choix du client.
A. Environnement et diagnostic interne, externe
1. Environnement de CIC EMOLAFRE
L’environnement d’une entreprise, peut être défini comme étant l’ensemble des facteurs
susceptibles d’exercer une influence sur ses activités et qui peuvent parfois échapper à
son contrôle. Le CIC EMOLAFRE doit s’efforcer de connaitre et de maitriser les
B. Choix de la problématique
Les problèmes identifiés lors de l’état des lieux et regroupés par centre d’intérêt permettent
d’identifier quatre (04) différentes problématiques importantes à savoir :
✓ Problématique d’amélioration de la gestion du personnel de CIC-EMOLAFRE
✓ Problématique d’amélioration du control interne
✓ Problématique d’amélioration de la gestion des stocks
✓ Problématique de la politique d’amélioration de la politique de l’épargne.
La formation d’Audit et de Contrôle de reçues nous oblige à prendre en compte spécifiquement
les problèmes relevant de ce domaine. A cet effet nous avons ciblés parmi les quatre
problématiques, trois qui tiennent compte de notre domaine de compétences. Il s’agit de :
✓ Problématique liée à l’amélioration de la gestion du personnel de CIC EMOLAFRE
✓ Problématique d’amélioration du control interne
✓ Problématique d’amélioration de la politique de mobilisation de l’épargne
La société CIC EMOLAFRE se porterait certainement mieux et atteindrait ses objectifs si ces
trois 03 problématiques étaient résolues. Mais la problématique d’amélioration du control
interne nous parait moins intéressante car elle pose un problème d’organisation interne au
1. Problème général
Le thème de l’étude est fondé sur la problématique d’amélioration de la politique de
mobilisation de l’épargne. La résolution de ce problème passera par celle des problèmes
spécifiques.
2. Problèmes spécifiques
Ces problèmes spécifiques peuvent êtres énoncés comme suit
• Problème spécifique 1 : Retard de paiement pour les bénéficiaires
• Problème spécifique 2 : Inadéquation entre le montant de l’épargne verse et celui
sollicite
Ce chapitre comprend deux sections, la première section s’intéresse à la fixation des objectifs
et à la formulation des hypothèses de recherche et la seconde s’intéresse à la réalisation du choix
de la méthodologie de recherche et à la revue de littérature.
A. Objectif de la recherche
Pour mieux analyser les problèmes de notre recherche, nous devons partir de l’objectif général
et des objectifs spécifiques
1. Objectif général
L’objectif général de cette étude, est d’évaluer la politique de mobilisation de l’épargne de CIC
EMOLAFRE
2. Objectifs spécifiques
Les objectifs spécifiques se présentent comme suit
Objectif spécifique 1 : Identifier les causes qui sont à la base du retard de paiement
Objectif spécifique 2 : Rechercher les causes de la différence entre le montant demande et celui
réellement obtenu.
D'après la Banque Mondiale (1997), les SFD se distinguent par leurs perspectives de pérennité
et la qualité des services rendus. Pour assurer leur pérennité, les SFD doivent être
techniquement et financièrement autonomes d'une part, puis l'impact et la qualité des services
rendus appréciables d'autre part. Dans ce contexte, « seuls les taux d'intérêt pratiqués dans
chaque SFD permettent d'améliorer le rendement, de couvrir les charges et de renforcer la
capitalisation à travers les réserves et le report à nouveau ». (BIO Tchane A.)
Selon le rapport MDR / PNUD (1995), « les taux d'intérêt bonifiés rendent le capital
artificiellement peu cher, favorise son gaspillage, démobilise l'épargne et n'est pas soutenable à
long terme par l'État une fois que le contrat avec les bailleurs de fonds vient à terme ». Il est
donc important de financer le crédit avec de l'argent chaud pour accroître le sens de
responsabilité des emprunteurs et améliorer le taux de remboursement des prêts. Il s'avère donc
nécessaire pour les SFD de procéder à un réglage subtil entre les fonctions : Épargne et Crédit,
qui constituent les activités principales du système, tout en s'assurant du remboursement des
crédits par une analyse approfondie des garanties.
Ainsi, selon Boudinot et al (1982), faire crédit : « c'est faire confiance, c'est donner librement
la disposition effective d'un bien réel ou d'un pouvoir d'achat contre la promesse que le même
ou qu'un bien équivalent vous sera restitué dans un délai le plus souvent avec une rémunération
du service rendu et du danger couru, danger de perte partielle ou totale que comporte la nature
même de ce service ».
Cette définition met en relief la notion de confiance en la solvabilité future de l'emprunteur. H.
Guitton (1980) enrichit en disant que : « le recours au crédit est indispensable à l'augmentation
de l'expansion de la production ».
2. Asymétrie d'information
Il y a asymétrie d'information sur le marché quand certains opérateurs détiennent une
information particulière qui n'est pas transmise au prix des actifs sur les marchés. L'asymétrie
d'information sur un marché peut conduire selon le cas soit à la sélection adverse, soit au hasard
moral.
• La sélection adverse ou l'anti- sélection
Le Professeur Fulbert Gero Amoussouga, 2008- 2009, dans le cours d’économie des marchés
et intermédiaires financiers, fait apparaitre l’information sur la situation ou un côté du marché
notamment ou l’acheteur ne peut observer la qualité des biens situés de l’autre côté du marché.
Elle est relative aux situations où les débiteurs de risque élevé et de faible performance sont
ceux qui sont susceptibles de choisir un programme de crédit à taux d'intérêt élevé
contrairement aux emprunteurs à faible risque qui se retirent du marché (PADME, 1990).
Selon Ahmed Silem et J. M. Albertini, Économie Dalloz 6ème édition, la sélection adverse
apparaît comme un phénomène lié à l'asymétrie d'information dans le rapport d'offre et de la
demande conduisant à des effets pervers.
• Hasard moral
Il se réfère à la situation où un côté du marché ne peut observer le comportement de l'autre côté
(comportement caché). Les asymétries d'information mènent les opérateurs à des réactions soit
pour les exploiter (comportement opportuniste), soit pour limiter les inconvénients (recherche
d'information, surveillance, excitation diverse à l'exécution des contrats.)
3. Notion d’épargne
Tout d’abord l’épargne peut être considérée comme la création de l’actif, sous toutes ses formes.
Dans cette approches, l’épargne peut être semblable au crédit qui offre un financement pour
l’achat d’actif. La conception qui est souvent plus fréquent est celle de l’épargne comme outils
de gestion des rentrées fonds, qui aide l’épargnant à combler les lacunes de consommation et
de revenus avec une liquidités supplémentaire. Dernièrement l’épargne peut être vue comme
un tampon contre le risque, une ressource, comme une réclamation d’assurance qui peut
contribuer à atténuer les effets de crises imprévisibles.
Le dictionnaire Larousse définit l’épargne comme « une fraction du revenu individuel ou
national qui n’est pas affectée à la consommation », tandis que pour le dictionnaire Robert, il
s’agit « des dépenses affectées à un niveau inférieur aux recettes, en vue de constituer une
réserve ». L’épargne définit l’action de mettre une partie du revenu courant de côté, afin de la
consommer ou l’investir ultérieurement. L’argent épargné peut soit être garde à la maison, soit
être déposé sur un compte épargne ou encore investi dans différents types de capital. Parce que
dans les pays en voie de développement beaucoup de ménages à bas revenus ont une petite
entreprise familiale informelle ou une ferme, ils investissent une partie de leur épargne dans
l’utilité de production, afin d’accroitre leurs revenus futurs. L’épargne définit le montant mis
de côté (et stocke sous diverses formes) pendant la période courante (revenus moins
consommation dans une période donnée).
D'après François POULON (1998) « l'épargne est un des concepts dont la définition est si
claire qu'elle frôle la tautologie mais dont les racines plongent dans l'obscurité ». Il la définit
comme la non dépense du revenu en biens de consommation, comme une consommation future
Pour Bernard Bernier, Yves SIMON (2001), l'épargne est la « part des ressources courantes
qui reste disponible pour accumuler les actifs physiques ou financiers ».
4. Notion de ménage
S'agissant de la définition conceptuelle du ménage, R. Lagrave et J. B Paget (1966) le réduit
à « l'ensemble des personnes vivant ensemble dans un même foyer et formant une même
famille ».
La comptabilité nationale améliore la définition précédente et considère le ménage comme « un
groupe de personnes qui vivent ensemble sous un même toit quel que soit les liens qui les
réunissent et qui mettent en commun au moins une partie de leur revenu pour pourvoir au
logement, à la nourriture et aux besoins essentiels »
Leurs ressources principales proviennent des revenus du travail (salaire, traitement...), des
revenus de la propriété (loyers, dividendes...) et des revenus mixtes pour les entrepreneurs
individuels à la fois apporteurs de travail et propriétaire des moyens de production.
Les ménages dont il est question ici sont les ménages résidents qui ont effectué des opérations
économiques pour un an ou plus sur le territoire économique du pays.
5. La mobilisation de l’épargne
La mobilisation de l'épargne va de la collecte de l'épargne jusqu'à sa transformation en crédit.
Elle peut aider les institutions financières à développer leur portefeuille de prêt et élargir leur
rayon d'action avec comme corollaire plus d'indépendance à l'égard des bailleurs de fonds.
6. Le portefeuille de crédit
Selon Silem et Albertini (2002) : « le portefeuille est l'ensemble des valeurs (monnaie, effet de
commerce, action, obligation, etc.) détenues par un agent économique. C'est aussi un ensemble
géré par un groupe d'assurance ou par une compagnie d'assurance ». Le portefeuille de crédit
d'une institution de micro finance est l'ensemble des crédits octroyés par celle-ci dans le cadre
de ses suite des initiatives du professeur Yunnus qui fonda la Gramen Bank du Bengladesh et
octroya des petits prêts aux personnes à très faibles revenus, à des taux d’intérêts insignifiants.
La micro finance peut-être perçue comme l’offre de services financiers de proximité. Il désigne
les services de financement offerts aux petites et micro entreprise de différents secteurs. On lui
attribue de rôles précis
La micro finance regroupe une diversité d'acteurs financiers également appelés Systèmes
Financiers Décentralisés (SFD) qui mettent à la disposition des populations généralement
exclues du système bancaire, des services d'épargne et/ou de crédit. Elle consiste à créer et
diffuser des services financiers de proximité en faveur des personnes qui n'ont pas accès aux
services bancaires traditionnels et ceux, principalement avec un objectif de renforcement du
micro entreprenariat.
La micro finance englobe un large éventail de services financiers tels que les dépôts, les
emprunts/crédits, les services de paiements et depuis peu, les transferts d'argent, l'offre
d'assurance aux ménages pauvres et à bas revenus ainsi qu'à leurs micro-entreprises.
La micro finance est un outil de développement parmi d'autres, de lutte contre la pauvreté et
l'exclusion de population défavorisée. Elle vise à favoriser la création et le développement de
petites activités économiques rentables par l'accès au financement extérieur et à la mobilisation
de l'épargne. Ces entités économiques appartenant au secteur informel sont appelées micro
entreprise.
7. Notion de déterminant
Au sens du Petit Robert, le terme déterminant renvoie à ce qui peut amener, inciter, pousser à
poser volontairement un acte. Les déterminants de l'épargne peuvent alors être considérés
comme les variables qui influencent ou expliquent le comportement d'épargne et qui peuvent
soit inciter, amener ou pousser à épargner ou à ne pas épargner, soit déclencher, provoquer ou
entraîner le désir d'épargner plus ou la décision de ne plus épargner.
B. Contribution antérieure
1. L’approche théorique de l’épargne
« L'épargne domestique peut être subdivisée en deux parties : l'épargne publique et l'épargne
domestique privée » Gillis (2001). L'épargne domestique privée se présente principalement sous
trois formes : l'épargne forcée, l'épargne involontaire et l'épargne volontaire (Thirlwall, 2000).
L'épargne forcée provient de la hausse des prix et de la réduction de la consommation réelle
que l'inflation entraîne lorsque les consommateurs ne sont pas en mesure de se défendre. La
hausse des prix peut réduire la consommation réelle pour plusieurs raisons :
ainsi largement indépendants de l'épargne existante et leur égalisation à l'épargne existante n'est
pas réalisée automatiquement par l'intermédiaire du taux d'intérêt, comme le pensaient les
classiques, mais par la variation du revenu. Par ailleurs, c'est l'investissement qui exerce un rôle
moteur sur l'activité économique.
Keynes en 1963 a fait une importante innovation en liant pour la première fois la consommation
par conséquent l'épargne - au revenu à travers la fonction de consommation (ou fonction
d'épargne). De façon plus explicite, il stipulait que la fonction de consommation ou d'épargne
est non proportionnelle, c'est-à-dire que les riches consomment proportionnellement moins et
épargnent proportionnellement plus de leur revenu que les pauvres (propension marginale à
consommer décroissante, loi psychologique fondamentale).
Pour Keynes, l'épargne dépendait directement du revenu courant disponible, c'est-à-dire du
revenu après paiement des impôts directs, et la propension à épargner une partie du revenu
courant disponible augmentait avec le revenu. Cette thèse, dénommée hypothèse keynésienne
sur le revenu absolu, établit la relation suivante entre l'épargne et le revenu :
C1 = a + sYd (1)
Avec : S = épargne ; Yd = revenu courant disponible ; a = constante (a<0) ;
s = propension marginale à épargner (0 < s < 1)
Le signe négatif affecté à la constante « a », entraîne une épargne négative lorsque le revenu est
faible. Selon cette équation, lorsque dans un pays donné le revenu est croissant, les taux
d'épargne devraient également croître sur une longue période.
Cependant, les études temporelles de long terme de Kuznets (1948) menées sur les Etats-Unis
entre 1869 et 1939 font apparaître une propension marginale à consommer constante dans le
temps, qui ne décroît pas quand le revenu augmente, contrairement à la théorie de Keynes.
Ainsi, la théorie de Keynes serait valable sur courte période mais pas sur longue période. Il va
en résulter une abondante littérature. Duesenberry (1949) tente de réconcilier la loi
psychologique fondamentale avec les résultats empiriques. Pour cela, il lève l'hypothèse
d'indépendance de la consommation d'un agent par rapport à celle des autres. Il met alors en
évidence l'effet de démonstration.
L'effet de démonstration y est défini comme un effet de contagion, de contact ou de relations
sociales. Plus précisément, au-dessus d'un revenu minimum, la fréquence et la force des
incitations à augmenter ses dépenses dépendent entièrement, pour un individu, du rapport de
ses dépenses avec celles des individus avec lesquels il est en relation. Son modèle repose sur
une théorie du revenu relatif, avec laquelle il montre que la propension à consommer des
groupes inférieurs est plus forte car ils cherchent à imiter la consommation des groupes
supérieurs. Il est représenté par la relation suivante :
C1 = a + (1-s) Yd 1 + b Ch (2)
Avec : C1 = consommation pendant la période 1 ; Yd 1 = revenu pendant la période 1 ;
Ch = haut niveau de consommation antérieur ; a = constante (a<0) ; s = propension
marginale à épargner (0 < s < 1) et 0 < b < 1.
La tendance à la baisse de la propension marginale à consommer observée à court terme ne
serait plus contradictoire avec sa stabilité à long terme. Quand le revenu augmente, chaque
groupe augmente sa consommation dans les mêmes proportions pour aligner ses dépenses sur
celles de ses voisins plus fortunés de sorte que la propension marginale à consommer à long
terme soit constante.
L'hypothèse de Duesenberry (1949) a été formulée pour expliquer le comportement en matière
de consommation et d'épargne aux Etats-Unis. Par la suite, son application aux pays en
développement a montré que, dans ces pays, les groupes disposant de revenus élevés, mobiles
sur le plan international, se conforment aux schémas de forte consommation de leurs
homologues les plus prospères des pays avancés ; à leur tour, les groupes titulaires de revenus
inférieurs tendent à imiter le comportement des groupes aux revenus plus élevés. Cette forte
consommation inhibe à long terme la hausse de l'épargne qui aurait dû être consécutive à
l'augmentation des revenus.
Les travaux de Kuznets (1948) et Duesenberry (1949) permettent de nuancer la théorie de
Keynes qui stipule que le taux d'épargne augment sur une longue période lorsque le revenu est
croissant. Cette assertion peut se vérifier sur le court terme mais n'est pas forcément valable à
long terme.
Un autre déterminant majeur de l'épargne domestique est la croissance du revenu comme
indiqué par l'hypothèse du cycle de vie (Ando et Modigliani, 1963). Selon Ando et Modigliani
(1963), les comportements réels de consommation seraient différents selon les phases de la vie
des individus puisque le profil temporel des revenus varie en fonction des trois grands âges de
la vie (enfance, activité, retraite). Par le recours à l'emprunt et par la pratique de l'épargne, la
consommation peut être mieux répartie dans le temps que le revenu.
2. Revue empirique
Au cours des vingt dernières années, les économistes se sont également questionnés sur les
fondements de l’accumulation patrimoniale. Comme l’indiquent Kessler et Masson
(1990), deux mobiles généraux peuvent être distingués : l’épargne « pour soi », qui répond aux
propres besoins du ménage (financement de la consommation durant le cycle de vie,
principalement durant la retraite, et épargne de précaution) et l’épargne « pour autrui », qui
met en jeu les relations sociales avec les autres (au premier plan la volonté de léguer, mais
également la recherche de prestige social). Tous ces mobiles de l’épargne sont d’intensités
différentes chez les individus selon leur culture et selon leur milieu socioéconomique.
Cependant, selon Beverly et Sherraden (1999, p. 461), aucune des théories existantes ne donne
une explication adéquate de l’épargne et de l’accumulation dans les ménages à bas niveaux de
revenus. Les théories du revenu permanent et du cycle vie ont été critiquées aussi bien
théoriquement et empiriquement. Plus fondamentalement, aussi bien l’hypothèse du revenu
permanent que celle du cycle de vie supposent que les individus ont une parfaite vision de leurs
flux de revenus futurs, des prix, de leur consommation, de leur durée de vie et qu’ils manifestent
leur rationalité quand ils préparent leur retraite. Les variables institutionnelles sont
déterminantes pour expliquer l’épargne des ménages à bas revenus. Ces variables concernent,
selon Sherraden (1991), « les règles, les incitations, les subventions », et cet auteur soutient
que les individus accédant à ces institutions sont motivés à épargner. Beverly et Sherraden
identifient quatre déterminants institutionnels de l’épargne :
• les mécanismes institutionnels de l’épargne,
• les informations financières et l’éducation,
• les incitations attractives sur l’épargne, et les facilitations.
Dans le même ordre d’idées, Bonda (1998), analysant les déterminants du volume de l’épargne
et de la demande de crédit en milieu rural au Cameroun, montre que la promotion de
l’épargne rurale a un impact sur les ménages ruraux, les institutions financières et l’économie
nationale. Il souligne que la mobilisation de l’épargne dépend de la capacité et de la volonté à
épargner, de la disponibilité de facilités d’épargne et des incitations favorisant l’épargne
financière (taux d’intérêt, possibilité de crédit, coûts de transaction supportés par l’épargnant).
« La sécurité, la liquidité et l’accessibilité à l’épargne monétaire sont les critères
déterminants permettant de décider où et comment épargner, particulièrement pour les
personnes pauvres ne pouvant se permettre de courir des risques ». Et, selon le contexte
culturel, la discrétion est un point important lorsque les gens choisissent un endroit pour leur
épargne.
Les études sur le comportement d’épargne des ménages pauvres en Asie, en Afrique et en
Amérique latine s’accordent toutes sur les différents motifs d’épargne. Goldstein et Barro
(1999) dans une étude empirique intitulée Étude sur le rôle et l’impact des services et produits
d’épargne du secteur informel et des institutions de micro finance en Afrique de l’Ouest
montrent que les femmes pauvres utilisent différents services d’épargne dans divers buts. Elles
épargnent :
➢ dans des systèmes financiers décentralisés dans le but d’obtenir un crédit ;
➢ auprès d’un collecteur de dépôts afin de gérer les liquidités de leurs activités
économiques ;
➢ et dans des tontines pour la consommation future, les dépenses liées à la santé, le
logement et les activités économiques ainsi que les relations sociales.
Ces ménages épargnent dans leur majorité non seulement :
❖ pour réduire leur vulnérabilité aux chocs (revenus, santé, décès, etc.). Ces ménages,
vivant dans l’incertitude vis-à-vis de leur capacité à couvrir les besoins de base de leur
famille et les urgences qui peuvent survenir (maladie, perte d’emploi, mauvaises
récoltes, etc.), réduisent leur consommation afin de s’assurer contre les « mauvais jours
» (Dauner, 2004 ; Mutesasira, 1999).
❖ pour accumuler des sommes forfaitaires en vue de couvrir les dépenses relatives aux
besoins du cycle de vie (mariage, naissance et baptême des enfants, etc.) et de payer les
frais d’éducation des enfants et de santé de la famille (Rutherford, 2002).
1. La recherche documentaire
La recherche documentaire a été l’outil premier pour réaliser notre travail. Elle consiste en la
collecte de données. Ainsi la consultation des ouvrages, des mémoires, des rapports de stage,
des textes règlementaires et de quelques sites internet nous a permis d’approfondir nos
connaissances et d’obtenir quelques informations.
2. Le guide d’entretiens
Il est un outil de recueil de l’information qui se déroule dans une relation face à face.
Il y a donc plusieurs types d’entretiens savoir : l’entretien individuel, collectif, directif, semi-
directif, non directif, etc.
Nous avons opté pour l’entretien individuel où l’intervieweur est en face de l’interviewé pour
recueillir des informations nécessaires à l’étude.
3. Observation directe
Par cette méthode, nous avons pu observer et collecter certaines informations nécessaires à
notre étude au cours de notre stage à CIC EMOLAFRE.
4. Le questionnaire
Le questionnaire est une suite de questions standardisées destinées à normaliser et à faciliter
le recueil de témoignages. C’est un outil adapté pour avoir des informations précises auprès
d’un nombre important d’entreprises. Le questionnaire est un outil méthodologique comportant
un ensemble de questions qui s’enchainent d’une manière structurée. Il comporte ainsi la
population et l’échantillonnage. Ainsi il a été élaboré parallèlement à la revue de littérature. Il
brosse l’ensemble du processus d’octroi de crédit et identifie tous les points essentiels de ce
dernier. Le questionnaire s’adressera à des personnes impliquées dans le processus et les
responsables hiérarchiques se situant à un niveau de décision donnée.
5. La population mère
La population mère de notre enquête est constituée de l’ensemble du personnels et des clients.
On a fait ce choix pour tenir compte de la forte présence des clients dans la zone.
6. Echantillonnage
L’échantillonnage permet de constituer sur la base de critères pertinents une représentation
fidèle de la population-mère. Ainsi, grâce à la méthode de choix raisonné, l’échantillon soumis
donc à nos entretiens est constitué de 20 personnels. Le critère de sexe nous semble moins
pertinent, car les clients sont majoritairement des femmes commerçantes, revendeuses ou de
professions libérales. Le détail de l’échantillon est présenté dans le tableau ci-dessous.
A. Préparation de l’enquête
Cet exercice se rapproche de celui effectué précédemment au niveau de la dimension empirique.
Ainsi, nous rappelons que la mobilisation des données se fera autour de la population mère
composée de 10 individus, compte tenu de leur caractère qualitatif et de leur faible nombre.
B. Réalisation de l’enquête
L’utilisation d’outils aussi fiables que possible est nécessaire à l’obtention de données
complètes dans une recherche pour la collecte des informations dont on a besoin. C’est ce qui
nous a motivés à adresser le même questionnaire (en annexe) à l’ensemble des individus pour
recueillir autant d’avis sur nos différentes préoccupations. Il importe de préciser ici que la
rétention d’informations par certains agents a été la difficulté majeure rencontrée au cours de
notre enquête.
Les résultats du tableau N° 2 montrent que 75% des enquêtés affirment que l’ouverture d’un
compte épargne n’est difficile tandis que 25 % des enquêtés affirment que l’ouverture d’un
compte épargne est difficile. On en déduit donc que l’ouverture d’un compte épargne est facile
au CIC EMOLAFRE.
des fonds et le manque de suivi sont des facteurs qui occasionnent des retards de paiement des
fonds épargnés.
Les résultats du tableau n°5 montrent que 75% des enquêtés affirment qu’ils n’arrivent pas
retirer exactement leurs montants épargnés tandis que 25 % approuve le contraire. On peut
conclut donc que les clients n’arrivent pas récupérer les fonds épargnés au sein de CIC
EMOLAFRE.
D’après les résultats des enquêtes et au dépouillement des donnés lié au non concordance entre
les montants, les enquêtés affirment ne pas avoir reçue exactement les montants sollicités. De
plus les dirigeants du CIC EMOLAFRE confirment des interviews que ce phénomène est dû à
la non concordance des informations fournies par les clients et celle dont dispose l’entreprise
concernant les épargnes. On peut donc conclure que la non concordance des montants est dû à
la non fiabilité des informations fournies par le client après vérification.
Présentation et analyse des données par rapport à la question 6 « Quelles sont les
procédures de collecte d’épargne »
D’après le dépouillement des donnés nous pouvons dire que CIC EMOLAFRE ne dispose pas
d’un manuel de procédure lié à la collecte des épargnes. Ce qui est confirmé par une majorité
des enquêtés qui effectue eux même des déplacements vers la structure pour verser des épargnes
• Analyser les services fournis par d’autres institutions financières de sa région et/ou
celles qui visent le même type de clientèle. Les aspects importants devant être analysés
sont les structures de prestations de services, les caractéristiques concurrentielles des
services (prix, échéances, montant minimal, variété, etc.), les taux d’intérêts dans
différentes institutions et le profil des clients qui demandent le service.
• L’institution devrait effectuer des tests pilotes sur le terrain, procéder à des ajustements
et re-tester à petite échelle.
• Modifier sa politique de crédit et pouvoir servir plus de personnes. Ce type de mesure
pourrait avoir une incidence sur la collecte de l’épargne si les sociétaires estiment avoir
une bonne chance d’obtenir un crédit, ils seront encouragés à épargner. Il faudra
toutefois se méfier des effets pervers d’un refinancement facile qui peut freiner la
mobilisation de l’épargne.
L’observation des pratiques d’épargne montre que pour qu’un produit d’épargne soit
apprécié, il doit répondre à un besoin :
➢ L’épargne comme accès au crédit ;
➢ L’adaptation des services aux besoins (banquiers ambulants) ;
➢ La proximité (banquiers ambulants, caisses villageoises).
Par conséquent, il apparaît que pour développer l’épargne, il faudra lier le produit à un besoin
précis. Les produits pourraient être les suivants:
➢ épargne retraite
➢ épargne logement
➢ épargne pour la préparation des fêtes (mariage, baptême,...) ou pour constituer la dot
en vue du mariage ;
➢ épargne/investissement ;
➢ Épargne pour payer la scolarité des enfants ;
L’autre possibilité est externe aux entreprises collectrices d’épargne particulièrement au sein
du CIC EMOLAFRE. Il s’agit du développement des mutuelles de santé. Un des enjeux pour
les années futures sera, sans doute, de trouver les solutions pour développer l’assurance
médicale. Ce type de structure devrait à terme disposer de ressources relativement
conséquentes.
➢ Pour CIC EMOLAFRE, la relation avec ce type de structure pourrait permettre de
développer la collecte de ressources ; recycler les excédents sous forme de crédit.
CONCLUSION
Au fil du temps, la clientèle du CIC EMOLAFRE s'est accrue considérablement et les fonds
propres se sont révélés insuffisants pour poursuivre correctement les activités.
Ainsi, le financement devient une trouvaille pour CIC EMOLAFRE afin de satisfaire les
nombreuses demandes de fond. L'institution offre de très petits crédits à ces familles très
pauvres pour les aider à conduire des activités productives ou génératrices de revenus leur
permettant ainsi de développer leurs très petites entreprises. Son développement rapide lui a
permis de l'étendre à une gamme de services plus large (services financiers et non financiers)
et à une clientèle plus étendue.
La forte expansion de la demande de crédit, conséquence évidente de la réussite des
innovations, pousse CIC EMOLAFRE à plus améliorer sa politique de mobilisation de
l’épargne afin de financer ses activités. Cette évaluation de la politique de mobilisation de
l’épargne au sein de CIC EMOLAFRE nous a permis de soulever les problèmes qui ont
constitué la problématique de cette étude.
En rappel, nous avons formulé la question de recherche suivante « Comment peut-on améliorer
la politique de mobilisation de l’épargne au sein du CIC EMOLAFRE ?»
De cette question principale, nous avons émis des hypothèses. Pour la vérification de ces
hypothèses, nous nous sommes fixés pour objectifs d’évaluer la politique de mobilisation de
l’épargne au sein du CIC EMOLAFRE.
Pour ce faire nous avons procéder à l’exploitation de la documentation existante sur le sujet
afin de réunir une base de données théoriques. Ensuite nous, avons eu une phase d’enquête du
terrain à travers un questionnaire adressée à 20 personnels.
A l’issue de cette phase et après une analyse des données recueillies, nous retenons que la
politique de mobilisation de l’épargne mise en place n’est pas efficace. L’institution doit mettre
en place une politique de mobilisation efficace de l’épargne afin de parvenir à satisfaire ses
clients par le biais de l’épargne mobilisée.
Nous espérons que la mise en application de nos différents apports de solution et
recommandation pourrons permettent à l’institut d’améliorer sa viabilité et pérennité.
Nous n’avons pas la prétention d’avoir cerné tous les aspects de cette étude, nous espérons que
les différentes ouvertures laissées constitueront des pistes pour des recherches ultérieures.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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Westview press 1982.
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évolutions, Paris : CCCE, 1988, Notes et études, n°12. 28
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tontines et le système financier officiel in l'épargne et sa collecte en Afrique, Paris : la
revue Banque éditeur, 1988, 209p.
- BENOIT J.P.V. Taux d'intérêt administrés et taux d'intérêts du marché in Epargne et
développement sous la dir de D. KESSLER, P. ULLMO, Paris : Economica, 1985, 410p.
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développement en Afrique. Yaoundé: PUY, 2002, 396p.
- BOMDA Justin Les Déterminant de l'épargne et du crédit et leurs implications pour le
développement du système financier rural au Cameroun. Ed. Peter LANG, 1998
- DROMAIN Michel Les motivations des participants aux tontines, Note de recherche
n° 37-65, Paris : AUPELF UREF, 1997, 27p
- DUESENBERRY, J. Income, saving and the theory of consumer behaviour, Havard UP,
1949
- FARREL M.J. The magnitude of rate of growth. Effects on aggregate saving in
Economic journal LXXX (Dec 1970) pp. 873-894.
- KESSLER D. ULLMO.P.A (sous la dir) Epargne et développement Actes colloque,
Paris : Economica, 1985, 410p.
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l`épargne en Afrique Subsaharienne, Notes de recherche. n° 94-38. Paris : AUPELF-
UREF, 1994, 22p.
ANNEXES
Annexe 1 : Questionnaires adressés aux personnels du CIC EMOLAFRE
OUI NON
OUI NON
3- Quelles sont selon vous les facteurs des retards observés lors du retrait de vos épargne ?
- manque de suivi
OUI NON
5- Quelles sont selon vous les facteurs qui sont à la base de la non concordance entre les
montants reçus du CIC EMOLAFRE ?
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
6-Quellles sont les procédures de collecte d’épargne ?
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
- épargne à terme
- épargne à vue
- épargne tontine
- épargne obligatoire
8-La politique de mobilisation de l’épargne au sein du CIC EMOLAFRE est-elle efficace ?
OUI NON
• CIC EMOLAFRE
• Processus de collecte d’épargne
• Suivi des épargnes
DEDICACE ................................................................................................................................ ii
SOMMAIRE.............................................................................................................................. vi
INTODUCTION......................................................................................................................... 1
D. Activités ............................................................................................................................. 6
1.2. La tontine......................................................................................................................... 7
A. Clarification conceptuelle................................................................................................. 20
4. Notion de ménage.......................................................................................................... 23
4. Le questionnaire ............................................................................................................... 31
5. La population mère........................................................................................................... 31
6. Echantillonnage ................................................................................................................ 32
2. Les limites.................................................................................................................. 33
CONCLUSION ........................................................................................................................ 42
ANNEXES ................................................................................................................................. a