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SOMMAIRE
SOMMAIRE ......................................................................................................................................... 2
DEDICACES ........................................................................................................................................ 3
REMERCIEMENTS ............................................................................................................................. 4
Sigles et Abréviations............................................................................................................................... 5
TABLE DES ILLUSTRATIONS ............................................................................................................ 6
Avant-propos.......................................................................................................................................... 7
RESUME ............................................................................................................................................. 8
ABSTRACT ........................................................................................................................................... 9
INTRODUCTION GENERALE........................................................................................................... 10
PREMIERE PARTIE : APPROCHE CONCEPTUELLE ................................................................................... 12
Chapitre I : REVUE DE LITTERATURE ............................................................................................. 13
Chapitre II : ETAT DES LIEUX DE LA FACTURES NORMALISEE ................................................... 18
DEUXIEME PARTIE : Approche empirique d’Evaluation d’impact ......................................................... 21
Chapitre I : METHODOLOGIE ET PRESENTATION DU MODELE .................................................... 22
Chapitre II: ANALYSE EMPIRIQUE DE L’IMPACT DE LA FACTURE NORMALISEE SUR LES
RECETTES DE LA TVA...................................................................................................................... 26
Chapitre III : INTERPRETATIONS DES RESULTATS ET RECOMMANDATIONS ............................. 41
Conclusion Générale .............................................................................................................................. 44
ANNEXES .......................................................................................................................................... 46
REFERENCES BIBIOGRAPHIQUES. ................................................................................................ 50
TABLE DE MATIERE........................................................................................................................ 52
DEDICACES
REMERCIEMENTS
Ce travail n’aurait pas pu se faire sans l’aide et les conseils apportés par certaines personnes.
Puissent-elles trouver ici l’expression de ma profonde gratitude :
Mr P. KOUA, le Directeur Général Adjoint pour nous avoir permis d’effectuer notre stage au
cabinet du DGA;
A mon camarade de promotion NGUETSA Christian et DEZA Vogel, pour leurs amitiés;
Sigles et Abréviations
Tableau 4 : Effet global de la facture normalisée sur les recettes de la TVA sur la période 2006
2009………………………………………………………………………………………….55
Avant-propos
L’Ecole Nationale Supérieure de Statistique et d’Economie Appliquée (ENSEA) d’Abidjan
créée en 1961, est une école à vocation internationale car regroupe plusieurs nationalités, pour
une vision d’une Afrique plus intégrée et pour ainsi tisser des liens solides pour le
rayonnement de notre cher continent. L’école comporte en son sein quatre divisions à l’instar
de la division des Agents Techniques de la Statistique (AT), la division des Adjoints
Techniques de la statistique (AD), la division des Ingénieurs des Travaux Statistiques (ITS) et
la division des Ingénieurs Statisticiens Economistes (ISE), nous avons aussi la formation
DESS-ASAD (Diplôme d’Etudes Supérieures Spécialisées option Analyse Statistique
Appliquée au Développement).
Notre stage s’est déroulé à la Direction Générale des Impôts (DGI), au service du Cabinet du
Directeur Général. Notre thème de réflexion a porté sur « l’impact de la Facture Normalisée sur les
recettes de la TVA ».
RESUME
La TVA est un impôt phare pour la plupart des administrations fiscales à travers le monde.
Elle occupe les premiers rangs, car touche la majorité des opérateurs économiques et des
transactions. Cependant, la TVA en Côte d’Ivoire est très loin d’occuper la place d’impôt
leader qui lui est assignée. Depuis son instauration en 1959, la TVA a généré des ressources
conséquentes dans le budget de l’Etat. Cependant, la crise militaro politique de 2002 l’a
considérablement affectée. Mais ce ne fut pas le seul souci, la fraude TVA est venu s’inviter
au long chapelet des problèmes que rencontre la TVA. L’administration fiscale ivoirienne a
décidé d’instaurer la Facture Normalisée pour lutter contre cette fraude, mais aussi pour
mieux collecter les recettes de la TVA1. Notre étude s’est donc penchée sur l’influence qu’a
eue cette mesure sur les recettes de la TVA. La méthode que nous avons utilisée est la
méthode des doubles différences sémi-paramétrique d’ABADIE et al, avec construction d’un
contrefactuel représentant la Côte d’Ivoire réelle. Il en ressort un fait marquant, la facture
normalisée a contribué à réduire le déficit des rendements de la TVA. Mais l’on a noté une
reprise de la décroissance des recettes2, signe de la fébrilité de la facture à pouvoir tenir dans
le temps ; ce qui montre qu’il y’a encore beaucoup de chemin à faire.
1
Instaurer par la loi des finances de gestion en 2005 en son article 27.
2
Décroissance constatée même après les effets de la crise post-électorale.
ABSTRACT
The VAT is a tax headlight in the majority of the tax authorities all over the world. It occupies
the first ranks, because touches to it quasi majority of the economic operators, as well as the
transactions. However, the VAT in Ivory Coast is very far from occupying the place of tax
leader which is assigned to him. Since its introduction in 1990, the VAT did not cease
growing, but the political crisis of 2002 affected considerably. But it was not the only
concern, fraud VAT came to be invited to the long chain of the problems. The tax authorities
of the Ivory Coast decided to found the Invoice Standardized to fight against this fraud, but
also to better collect the receipts of the VAT our study is thus leaning on the influence which
this measurement had on the receipts of the VAT. The method that we used is the method of
the double differences semi-parametric of ABADIE et al., with construction of a
counterfactual representing the real Ivory Coast. It comes out an outstanding fact from it, the
standardized invoice contributed to reabsorb the deficit of the receipts of the VAT But one
notes a resumption of the decrease of the receipts, signs feverishness of the invoice to being
able to hold in time; what shows that it y' has still much way to make.
INTRODUCTION GENERALE
La TVA a séduit et continue de séduire les gouvernements à travers le monde, grâce
notamment à sa contribution significative aux recettes globales de l’Etat. Depuis les années
1960, une TVA sur la production et la consommation est introduite en Côte d’Ivoire. Et
depuis lors, la Côte d’Ivoire lui accorde une attention toute particulière.
La TVA est une taxe indirecte prélevée sur le chiffre d’affaire des entreprises et sur la
consommation finale des ménages. Ces différentes catégories d’opérateurs économiques
représentent la majorité de la population ivoirienne. Nous pouvons donc présumer que la
TVA est appelée à être l’impôt leader par excellence. Malgré son vaste champ d’action, la
TVA ne représente que 18%3 des recettes fiscales en Côte d’Ivoire.
L’administration fiscale fait face à un véritable fléau, à savoir la fraude à la TVA, qui
s’explique par le fait que les opérateurs économiques détournent à leur propre profit la TVA
qu’ils ont collectée pour le compte de l’Etat. Ainsi, l’on observe d’importantes pertes de
recettes de la TVA. Sur la période 2002-2004, le rendement de la TVA a baissé dans des
proportions dépassant parfois 10%4 d’une année à l’autre.
Dans le souci d’un recouvrement optimal des recettes de la TVA et de la lutte contre la
fraude, le gouvernement ivoirien a institué à travers la loi des finances pour la gestion 2005 en
son article 27 la délivrance obligatoire d’une facture normalisée par toutes les entreprises
exerçant en Côte d’Ivoire. Dès lors, le rendement de la TVA a connu une amélioration allant
de 112 milliards en 2004 à 194 milliards en 2010.
PROBLEMATIQUE
Après la crise militaro politique de 2002, la nécessité d’acquérir des ressources propres
pour la reconstruction du pays s’est faite ressentir, d’où le recours à la fiscalité interne
et externe.
En effet, les autorités ivoiriennes font face aux comportements indélicats de certains
opérateurs économiques qui détournent à leur propre compte la TVA due ; créant ainsi
des déficits de rendement énormes en matière de TVA.
3
Nos calculs
4
Source DGI
a) Objectif général
L’objectif général de notre travail est d’évaluer l’impact de la facture normalisée sur le
rendement de la TVA en Côte d’ivoire.
b) Objectifs spécifiques
Pour atteindre cet objectif général, la précision d’objectifs spécifiques est nécessaire :
c) Hypothèses de recherche
La TVA occupe une place importante dans les recettes fiscales ;
La facture normalisée a eu un impact positif sur les rendements de la TVA.
ANNONCE DU PLAN
Pour mener à bien notre étude, nous nous proposons de segmenter le travail en deux grandes
parties. La première partie mettra en exergue les spécificités de la TVA en Côte d’Ivoire, la
notion de l’évaluation d’impact et une brève présentation de la facture normalisée, ainsi que
ses effets sur les rendements de la TVA. La seconde partie mettra l’accent sur l’étude
empirique de l’impact de la facture normalisée sur les rendements de la TVA. Le premier
chapitre sera consacré à la présentation du modèle économétrique, et le second à la
présentation des résultats économétriques.
La TVA est l’impôt leader par excellence dans la plupart des pays. Elle a été instituée en
France par Maurice LAURE en 1954 et a traversé plusieurs phases dans son évolution à
savoir :
La taxe unique : elle s’applique à un seul stade du circuit économique, la consommation finale
en générale. Elle a l’inconvénient d’augmenter le risque de fraude et ne prend pas en compte
les compensations au sein du circuit économique.
La taxe cumulative : elle s’applique à tous les stades du circuit économique ; ici tous les
participants doivent payer la taxe. L’inconvénient majeur est que la charge fiscale est très
lourde pour le consommateur final.
La taxe unique à paiements fractionnés (TVA) : elle est une synthèse des deux taxes
précédentes. Son objectif premier est de concilier les avantages de la taxe unique et de la taxe
cumulative et de pallier leurs inconvénients. Elle est relativement neutre sur le plan
économique et cette neutralité favorise les harmonisations internationales.
Plusieurs pays ont été séduits par cette taxe qui permet d’engranger une part importante des
recettes de l’Etat. La Côte d’Ivoire n’a pas dérogé à la règle. Elle a institué l’application de la
TVA le 31 Décembre 1959.
La TVA a connue différentes réformes au cours de son évolution en Côte d’Ivoire. En effet,
dans un souci d’attractivité des entreprises à s’implanter sur le sol ivoirien, des politiques
d’incitation en matière de TVA ont été mises en œuvre, notamment la révision de l’abrogation
de certaines dispositions du Code général des Impôts suite à l’extension du champ
d’application de la TVA au secteur de la distribution en 1988.
Le domaine minier a aussi connu des réformes en matière de TVA. De ce fait, il y’a eu des
suppressions de la TVA au profit des entreprises dans le domaine minier. Cette réforme avait
pour but d’inciter les entreprises à investir dans le secteur.
En 1994, le taux de TVA applicable aux tabac et cigares a été réduit de 23% à 19.2%. En
1995, le taux super réduit de la TVA a été supprimé suite à l’entrée en vigueur de la politique
d’harmonisation des taux de la TVA dans l’espace UEMOA.
Afin de relancer la consommation et l’activité économique après la crise de 2002, des mesures
ont été prises en faveur des entreprises affectées. En effet, il y’a eu entre autre des
exonérations de la TVA sur les biens neufs acquis au cours de la période de crise.
La TVA s’appliquait à tous les opérateurs économiques à un taux de 20%. Mais la loi de
finances 2003 a ramené ce taux de 20% à 18%.
Lutter contre la fraude à la TVA, en permettant une meilleure traçabilité des transactions entre
les différents opérateurs économiques.
Le modèle statistique de base des évaluations est le modèle causal de RUBIN (1974). On
s’intéresse à des variables de résultat sur lesquelles le traitement est supposé avoir un impact.
Le modèle causal de Rubin considère qu’une variable dite « output potentiel» correspond à ce
que serait la situation d’un individu s’il avait bénéficié d’un traitement ou s’il n’en avait pas
bénéficié.
programme. En pratique, il est très difficile de trouver un groupe qui correspond exactement
au groupe étudié. Si certaines caractéristiques sont facilement mesurables, il existe en
revanche des caractéristiques spécifiques souvent inobservables difficiles à discerner.
La randomisation est une méthode qui permet d’éliminer cet effet de sélection et joue donc un
rôle central dans la possibilité d’identifier de manière rigoureuse l’effet du programme.
Les méthodes d’évaluation sont très fréquentes de nos jours et généralement utilisées pour
estimer les effets d’une politique de santé, d’éducation ou d’emploi. L’évolution de ces
méthodes a donné lieu à de nombreuses méthodologies plus robustes les unes que les autres
ces dernières années. Bref, ces méthodes sont fondées sur la comparaison entre les individus
qui ont bénéficié de la politique publique et ceux qui n’y ont pas bénéficié.
Les économètres et les statisticiens construisent généralement un groupe de contrôle dont les
caractéristiques observables se rapprochent le plus possible de celles du groupes qui bénéficie
de l’intervention, ce dans le but de limiter les biais de sélection. Cependant, les économètres
et statisticiens trouvent le choix trop restrictif et préfèrent y apporter les caractéristiques
inobservables en réponse à la critique de la non prise en compte des effets inobservables.
Le cadre statistique général adapté à la démarche a été à l’origine développée par les
statisticiens dans un domaine très éloigné de celui de l’évaluation des politiques économiques,
à savoir celui de l’évaluation des traitements dans le domaine biomédical. Mais, dans ce
champ, les statisticiens ont proposé des outils, concepts et méthodes, dont le domaine d’ap-
plication est bien plus large que celui des essais cliniques. En particulier, ces concepts et
méthodes ont été fréquemment utilisés en micro économétrie pour l’évaluation des
programmes de formation et d’aide sociale. Cependant, leur champ d’application potentiel en
économétrie est bien plus large.
La notion d’évaluation d’impact est une appréciation des politiques des gouvernements.
L’évaluation d’impact répond à une méthodologie bien définie posant la question de base de
savoir quel aurait été l’évolution des choses en l’absence de politique ? C’est ainsi, pour
répondre à cette question que l’on construit un groupe synthétique (groupe de contrôle) pour
essayer de reproduire un tant soit peu la situation sans intervention publique. Le but, ici, est de
déterminer la différence entre les faits observés et les caractéristiques du groupe synthétique
pour appréhender l’impact de l’intervention. Le schéma ci-dessous résume en quelque sorte
l’évaluation d’impact d’une mesure.
En effet, il existe plusieurs techniques pour déterminer le contrefactuel donc les méthodes
expérimentales et non expérimentales. Ces méthodes sont basées sur le modèle canonique de
l’évaluation (causal) introduit par RUBIN (1974) qui se rapproche du modèle économétrique
d’auto sélection de ROY (1951). Selon Rubin, l’utilité de ces méthodes provient du fait qu’il
dégage assez visiblement l’effet causal. Pour ce faire, l’on est obligé d’émettre un certain
nombre d’hypothèses.
Les méthodes non expérimentales qui sont construites à partir d’un groupe d’individus
n’ayant pas subi l’intervention, ce à partir du groupe ayant subi l’intervention. Nous avons
comme méthodes : les méthodes d’appariement par score qui consistent comme leur nom
l’indique, à apparier chaque individu du groupe d’étude à un individu du groupe de contrôle.
On suppose que les individus ont les mêmes caractéristiques que le groupe d’étude et ne
diffèrent qu’après l’intervention. La méthode des doubles différences est généralement
utilisée lors des programmes nationaux et sans délais, car l’impact de la mesure est difficile à
capter. Ici, le groupe de contrôle est défini de manière ad hoc. Cette méthode a la particularité
d’éliminer les effets spatiaux et temporels entre le groupe étudié et le contrefactuel.
La méthode des doubles différences a eu un concours de taille dans l’étude d’évaluation. Cet
apport a été introduit par Abadie (2003) à travers la méthode des doubles différences semi-
paramétriques avec construction d’un groupe de contrôle synthétique. La particularité de cette
technique est qu’elle considère un groupe de contrôle comme dans le cas initial, et construit
un “groupe de contrôle synthétique” qui est une combinaison linéaire optimale des éléments
du groupe de contrôle initial. Les estimations obtenues à l’issue de cette construction
coïncident avec celles obtenues par la méthode des doubles différences classiques.
La méthodologie d’Abadie et al (2003) sera utilisée dans cette étude. Elle nous permettra de
pouvoir quantifier l’impact de la facture normalisée. Le but sera de constituer un groupe
témoin à partir des pays ayant sensiblement les mêmes caractéristiques que la Côte d’Ivoire.
Ce groupe témoin va différer de la Côte d’ivoire sur le plan de la réforme à savoir
l’instauration de la facture normalisée. La méthodologie fait l’hypothèse forte que les deux
groupes suivent la même tendance avant l’instauration de la réforme. Le groupe témoin va
nous permettre de pouvoir quantifier l’impact de la facture sur les rendements de la TVA à
travers la différence qui sera faite entre la Côte d’Ivoire réelle et la Côte d’Ivoire synthétique.
L’une des hypothèses force de la méthodologie d’Abadie repose sur le fait que les pays
constituant le groupe témoins doivent avoir des caractéristiques macroéconomiques assez
proches du pays cible du point de vue de la tendance. Ainsi, dans notre étude les pays qui
s’avèrent les plus proches de la Côte d’ Ivoire réelle sont le Cameroun et le Sénégal. D’un
point de vue général, la Côte d’Ivoire et le Cameroun sont les deux pôles de croissance
économique de leur zone respective. Ces deux pays ont longtemps été assez similaires du
point de vue de la croissance économique. Les chocs pétroliers des années 1970 ont fortement
ébranlé ces deux économies y compris celle du Sénégal. En parlant du Sénégal, c’est le
deuxième pôle économique de la sous-région.il devrait de par cette position et de sa plus ou
moins proximité du pays cible, reflète le mieux possible la Côte d’Ivoire tel que nous la
connaissons, notamment à travers les transactions économiques entre les deux pays. Pour
nous imprégner des plus ou similitudes des différentes composantes économiques du point de
vue tendanciel.
La fraude, la corruption et l’évasion fiscale sont autant de maux qui plombent les recettes de
l’Etat. Ainsi, la planification des ressources et même la cohésion sociale en prennent un coup
du fait que l’Etat ne puisse pas assurer pleinement ses engagements vis-à-vis de la population.
La fraude fait partie de ces fléaux qui entravent de façon substantielle les rendements de la
TVA en Côte d’ Ivoire. Au moment où la Côte d’ivoire sortait d’une crise militaro politique,
les besoins de financement pour la reconstruction du pays et la relance économique se sont
fait ressentir. De ce fait, les impôts devaient y jouer un rôle majeur, et la TVA encore plus vue
l’étendue de son champ d’action. D’où l’avènement de la facture normalisée dans le souci
d’une bonne rentabilité de la TVA.
Les opérateurs économiques n’ayant pas le même poids et aussi les mêmes degrés de
surveillance, l’administration fiscale a due catégoriser les types de factures selon les différents
opérateurs. Ainsi, il existe deux principaux types de facture normalisée.
5
En effet, sur la periode janvier à Décembre 2012, il représente 89% des contribuables amandés
Les pharmacies ;
Les compagnies aériennes ;
Les banques ; etc.
La facture normalisée a fait un bout de chemin de sa mise en place en 2005 jusqu’à nos jours.
Il conviendrait donc de faire une analyse descriptive de ses effets sur les rendements de la
TVA.
L’on ne cessera jamais assez de le dire, la fraude est un véritable fléau pour nos sociétés. Le
gouvernement ivoirien n’échappe pas à la règle. Loin de rester les bras croisés, l’Etat ivoirien
a institué la facture normalisée pour lutter contre la fraude à la TVA et mieux collecter les
rendements de cette dernière auprès des redevables. Depuis son instauration en 2005, l’on a
constaté une véritable amélioration des rendements de cet impôt.
La TVA fait partie des impôts leaders en Côte d’Ivoire. Elle a été instituée par l’ordonnance
du 31 Décembre 1959. Et depuis lors, elle n’a pas cessé de croître. On note une croissance
d’environ 79.67% entre 1990 et 2000.
De 2000 à 2002, on observe un plus faible taux de croissance à environ 5.15%. Ce taux peut
s’expliquer par les séquelles laissées par le coup d’Etat de 1999. Notamment, par la division
du pays en deux.
Les rendements de la TVA ont fortement chuté après la crise de 2002, mais la crise n’est pas
le seul fait de la décroissance des rendements de cet impôt leader, il y’a aussi la fraude
grandissante qui sévit.
Après l’instauration de la facture normalisée, les rendements ont tout d’abord connu une
progression assez lente. Ce n’est quand en 2006 que ses effets ont été réellement perceptibles.
L’administration fiscale a ainsi observée une nette amélioration des rendements de la TVA.
En effet, les rendements de la TVA se sont accrus de 112 milliards en 2004 à plus de 194
milliards en 2010.
Chapitre I : METHODOLOGIE ET
PRESENTATION DU MODELE
Capter la différence des recettes de TVA entre la Côte d’Ivoire et certains pays d’Afrique, en
l’occurrence ceux qui composent le groupe de contrôle, avant et après l’instauration de la
facture normalisée ;
Toutefois, l’approche d’ABADIE fait une hypothèse forte (HECKMANN, 2008) que la Côte
d’Ivoire réelle et le groupe de contrôle suivent la même évolution des recettes de la TVA
avant l’instauration de la facture normalisée. D’un point de vue théorique, l’intérêt de
comparer les deux groupes réside dans le fait d’éliminer l’effet de subjectivité lié à la
sélection des éléments du groupe témoin et de ne prendre en compte que l’impact propre à
l’instauration de la mesure. La méthodologie repose sur le fait que les caractéristiques
observables des autres pays du groupe témoin doivent être assez similaires des
caractéristiques de la Côte d’Ivoire en terme de tendance, pour approcher du contrefactuel
idéal.
Soit (y1t) t = 1,…, T les recettes de TVA sur la période 1990-2009. L’on considère que la facture
normalisée, mis en place en 2005, a commencée à avoir un impact significatif sur les recettes
la même année. Soit les montants de la TVA avant la mesure de la facture normalisée,
donc avant 2005 et les montants de la TVA après l’instauration de la facture normalisée.
Soit les recettes de la TVA s’il n’y avait pas eu l’instauration de la facture normalisée.
L’objectif ici est de déterminer l’écart entre la situation où il y’a eu la mesure et la situation
où il n’y’a pas eu la mesure, soit l’effet quantitatif qui mesure l’écart entre les 2
situations, d’où la spécification :
= -
={
Ainsi à travers l’indicatrice, nous départageons la période d’étude en deux sous périodes.
La période allant de 1990 à 2004, qui correspond à la période sans facture normalisée et la
période 2005- 2009 qui subit les effets de la facture en question. Alors nous pouvons avoir la
spécification suivante relative à la spécification de l’effet quantitatif
= + pour t { }
L’effet temporel
Les facteurs observables qui expliquent les recettes de la TVA à savoir, la consommation
privée par tête des ménages, la consommation publique par tête, les investissements par tête…
ces facteurs sont regroupés dans le vecteur
Les facteurs inobservables susceptibles d’avoir une influence sur les recettes de TVA tel que
la fraude, les crises sociopolitiques; ces facteurs sont regroupés dans le vecteur
= + + + (*)
= + + + +
∑ ∑ + ∑ + ∑ +∑
∑ ,∑ , ∑ = ,∑
Sous certaines hypothèses de régularité liées au modèle développé par Abadie et al en 2003,
l’on montre que le contrefactuel recherché dans le cas de la Côte d’Ivoire est tel que :
∑
Ainsi, nous aurons ̂ = -∑ qui permet d’estimer l’impact de la facture sur les
recettes de la TVA.
Le groupe de contrôle synthétique recherché est une combinaison convexe des unités non
exposées au choc retenu. Soit K = (k1, …., kT0) un vecteur (T0 x 1) définissant une
combinaison linéaire des recettes de la TVA avant l’instauration de la facture normalisée :
̅̅̅̅= ∑ .
minimisent l’écart entre les caractéristiques du pays traité et les pays potentiels du groupe
contrôle.
Les solutions de ce programme d’optimisation sont les différentes pondérations optimales qui
permettent de construire le groupe de contrôle synthétique, ensuite d’estimer l’impact
quantitatif de l’instauration de la facture normalisée sur les recettes de la TVA.
4. Tests Placebos
Afin de vérifier la robustesse de notre contrefactuel (le groupe témoin), il conviendrait de le
tester à travers des tests reposant essentiellement sur les approches d’ABADIE et
GARDEDEAZABAL (2003), et ABADIE, DIAMOND et HAINMUELLER (2003).
Il convient de signaler que les tests classiques de significativité ne sont pas pris en compte ici.
Les tests de Placebo ont pour objectif principal d’évaluer la capacité du groupe de contrôle
synthétique à reproduire de manière efficace le contrefactuel de l’évolution des recettes de la
TVA en l’absence de l’instauration de la facture normalisée. Cette méthode ne fournit pas,
malheureusement, un résultat sur la distribution de probabilité de l’estimateur obtenu, ce qui
veut dire qu’il n’est pas possible d’appréhender le risque de se tromper en rejetant l’hypothèse
nulle que la mesure n’aurait aucun impact.
6
19La distance minimisée est donnée par min ‖ ‖ √ , sous
contrainte que ∑ = 1 et wj≥ 0. V est une matrice diagonale semi définie positive, dont les composantes
reflètent l’importance relative des variables utilisées. La matrice V retenue dans ce cas est celle pour laquelle le
taux d’exécution du groupe contrôle synthétique ressemble à celui de la Côte d’Ivoire avant 1999. Cet objectif
est atteint en minimisant l’erreur de prédiction (Sanso-Navarro, 2007). Il est à noter que d’autres choix de la
distance sont possibles.
I. ANALYSE DESCRIPTIVE
Cette section met en exergue les variables utilisées dans la modélisation, il s’agit ici de
certaines variables explicatives qui entrent dans la détermination de la TVA du point de vue
de la littérature empirique. Le but premier de cette section est d’étudier en quelque sorte le
comportement des différentes variables, afin de dégager les principales caractéristiques et
tendance générale.
La variable d’intérêt pour nous est la TVA recouvrée auprès des redevables. Cette variable est
étudiée pour le seul cas de la Côte d’Ivoire, puisque c’est notre pays cible. La méthodologie
utilisée est une étude comparative. Les variables qui seront utilisées comme variables
explicatives sont intimement liées aux biens et services assujettis à la TVA:
La TVA est l’impôt leader dans la plupart des pays. Elle est prélevée sur le chiffre d’affaire
des contribuables ou sur la consommation finale des ménages. La TVA en Côte d’Ivoire est
bien loin d’occuper la première place devant les impôts leaders en Côte d’ivoire.
Impôts leaders
IBIC ITS IRVM TVA Droit d'enrg/ cacao café Autres impôts
27% 23%
9% 20%
18%
3%
Source : DPESF
Les recettes de la TVA en Côte d’Ivoire ont connues différentes phases depuis 1990, phases
que nous pouvons regrouper en 4 sous phase. La période 1990-1994, la période 1994-2002, la
période 2002-2005 et enfin la période 2005-2010.
La première phase, 1990-1994, est marquée par une faible progression des recettes de la
TVA estimée à près de 9.04% 7 de taux de croissance sur cette période. Il convient de
souligner que cette période est marquée par la crise économique qui a secoué la majorité des
pays de l’Afrique subsaharienne et la Côte d’ Ivoire en particulier. Cette période fut marquée
7
DPESF/ nos calculs
par un ralentissement net des activités commerciales, portuaires et douanières qui affectent de
façon directe la TVA. Le graphique ci-dessus confirme le faible taux de croissance des
recettes de la TVA, car nous notons une relative stagnation, malgré une légère hausse entre
1991 et 1993.
La période 1994-2002 fut marquée par une augmentation des recettes de la TVA de près de
57.4%, cela au lendemain de la dévaluation du FCFA qui s’est accompagnée d’une
accélération de l’activité économique.
La période 2002-2005 est marquée par une chute drastique des recettes de la TVA de près de
23.6%, d’une part du aux différentes crises que la Côte d’Ivoire a connue et d’autre part par
un phénomène qui trempe ses racine de plus en plus profondément dans la société ivoirienne,
à savoir la fraude en générale, et la fraude TVA en particulier.
La dernière phase s’illustre par une reprise des recettes qui pourrait être due aux différentes
politiques de recouvrement des recettes, mais aussi par une augmentation de l’activité
économique du pays, malgré tout on observe une chute à partir de 2011, chute qui peut être
due à la crise post-électorale qu’a connu le pays, et qui a longuement paralysé l’activité
économique de la Côte d’Ivoire.
TVA
250.00
200.00
Milliards FCFA
150.00
100.00
50.00
0.00
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
Source : DPESF
La TVA devrait être l’impôt leader par excellence, celui qui devait engendrer le plus de
recettes pour l’administration fiscale, mais force est de constater que ce n’est pas ce qui est
observé dans les faits. En effet, la TVA occupe la 3e place des impôts leader avec un
pourcentage de 18% des recettes fiscales totales8.
Les variables citées ci-dessous sont les variables retenues par la littérature faite. Elles sont
susceptibles d’expliquer de façon plus exhaustive les montants de la TVA de par sa définition
primaire.
La fiscalité interne, source de ressource de plus en plus importante pour l’Etat, est composée
de plusieurs impôts et taxes directs et indirects. La TVA, l’un des impôts leader, est prélevée
sur la consommation finale des ménages et de ce fait elle est donc largement corrélée à cette
dernière.
La consommation finale des ménages par tête est relativement stable sur la période 1994-
2000. Cependant, la période, 1990-1993, fut dans un premier temps marquée par une très
légère croissance de la consommation de l’ordre de 4.09%, avant de décroitre l’année suivante
en 1993. La période 1994-2000, vue sa relative stabilité, peut être expliquée d’une part par les
mesures prises pour pouvoir soutenir l’économie ivoirienne qui subissait la mauvaise
conjoncture mondiale. La dernière période 2000-2009 est jalonnée par des phases de pic et de
creux, notamment en 2001 et 2004, l’on remarque une légère décroissance après l’année
2004, année marquée par de tristes événements qui ont déstabilisés l’économie ivoirienne.
consopr/hbt
90
80
70
60
Dollar US
50
40
30
20
10
0
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
Source : PWT
L’histoire économique ivoirienne est jalonnée par de nombreuses phases dont le miracle
ivoirien, à travers les forts taux de croissance. Cette croissance remarquable a entrainé des
dépenses de la part du gouvernement notamment des dépenses en investissement. L’approche
des années 90 fut le point de ralentissement de cette croissance fulgurante, elle est marquée
par la conjoncture défavorable que connait l’économie mondiale avec la chute des cours des
matières premières tel que le duo cacao-café, symbole de la puissance économique de la Côte
d’Ivoire des années 70.
consopu/hbt
9
6
dollar us
0
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
Source : PWT (USD) 2010
La courbe ci-dessus représente la consommation publique par tête de la Côte d’ivoire. Elle
peut être subdivisée en 3 principales périodes à savoir 1990-2000, 2000-2004 et 2004-2009.
La première période est caractérisée par une relative stabilité de la consommation publique
par tête, la courbe oscille entre 6.15 et 5.33. Elle est toutefois jalonnée par des phases de
croissance et de décroissance. La période 2000-2004 quant à elle est marquée par un pic de la
consommation en 2002 avec une croissance d’environ 54.22%. Cette fulgurante croissance est
aussitôt marquée par un chute de la consommation de près de 25% entre 2002 et 2004. La
troisième période est marquée par une relative croissance sur la période 2004 2007 ensuite
l’on observe une légère baisse qui marque un ralentissement dans la consommation du
gouvernement.
c) Investissement
Les investissements valent leur pesant d’or dans l’économie ivoirienne. Les exonérations
d’impôt en général et de TVA en particulier sont des mesures pour attirer les investissements.
La courbe ci-dessous montre l’évolution des investissements en Côte d’ Ivoire depuis 1990.
Cette courbe peut être subdivisée en trois grandes tendances. La première tendance va de
1990 à 1995 où l’on observe une relative baisse des investissements entre 1990 et 1992,
ensuite s’ensuit une croissance assez forte de 1992 à 1995 tendances dues pour la plupart à
des réformes engagées par le pays pour combattre la mauvaise conjoncture économique
mondiale. La deuxième phase est celle qui va de 1995 à 2002. Nous observons un
accroissement rapide des investissements malgré une légère baisse entre 1995 et 1996. La
croissance des investissements a même atteint l’un des pics le plus important de la période
étudiée en 1998. Malheureusement après cette période de forte évolution l’on observe une
baisse considérable dans le montant des investissements. Cette baisse s’est accentuée avec le
coup d’Etat de 1999 et l’on note une légère reprise en 2000-2001. Cette période marquée par
une relative stabilité de la situation socio politique, ensuite nous observons une chute brutale
des investissements en 2002. La dernière phase commence en 2002, où l’on constate une
évolution en dents de scie avec des pics en 2003, 2005 et 2008, cela peut être expliqué par la
situation précaire qui couvrait le pays, notamment la division du pays en 2, après le coup
d’Etat manqué de 2002. Nous observons néanmoins une tendance vers le haut des
investissements entre 2002 et 2010.
investissement
1400
1200
1000
milliards FCFA
800
600
400
200
0
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
Le produit intérieur brut est le reflet de l’activité économique d’un pays, l’on préfère le plus
souvent utiliser le PIB par tête pour faciliter la comparaison entre les pays surtout quand il
s’agit de faire des observations qui ont plus ou moins trait aux individus. Le PIB étant le
reflet de l’activité économique, il convient de dire que les recettes fiscales en général et les
recettes de la TVA en particulier dépendent fortement de la conjoncture économique qui
prévaut dans le pays.
La période 1990-1994 est marquée par une baisse progressive du PIB par tête, due au
ralentissement de l’activité économique mondiale. Ce ralentissement n’a pas épargné la
plupart des pays de l’Afrique Subsaharienne. La baisse de l’activité économique sur cette
période peut être estimée à près de 11.76%. Cette période fut l’une des plus éprouvantes
économiquement pour les pays de l’Afrique Subsaharienne.
La deuxième phase est la période 1994-1999. Cette période est marquée par une reprise de
l’activité économique du pays avec une augmentation du PIB par tête de l’ordre d’environ
13.84%. Cette période est marquée par la dévaluation du FCFA et l’application des
programmes d’ajustement structurel (PAS), ces 2 faits ont eu le mérite de booster la
croissance économique sur une certaine période. Les recettes de la TVA ont été marquées par
une nette progression sur cette période comme l’illustre la courbe de l’évolution des recettes
de la TVA. Il convient de noter que la progression du PIB par tête a subi un léger
ralentissement entre 1998 et 1999, passant ainsi de 671 USD à 666 USD.
La troisième période quant à elle fut marquée par le début de l’instabilité sociopolitique, cette
phase a des répercussions sur la croissance économique du pays. En effet, l’année 1999 est
marquée par le coup d’Etat qui a sonné le départ d’une succession de crises qui ont minés
considérablement l’activité économique du pays. Nous constatons que sur cette période le PIB
par tête est en pleine décroissance. Certes, la pente n’est pas raide, nous pouvons noter une
certaine stabilité entre 2005 et 2009, mais, le taux de croissance sur cette période est estimé à
environ -17.6% entre 1999 et 2011.
Pib/hbt
800
700
600
500
Doollar US
400
300
200
100
0
199o
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2o11
2ooo
2oo1
2oo2
2oo3
2oo4
2oo5
2oo6
2oo7
2oo8
2oo9
2o1o
e) Importations
L’indice du volume à l’importation a été pris en compte ici, notamment sur la base de la revue
de littérature, pour essayer de capter le plus possible la réalité, car les montants des
importations sont le plus souvent biaisés par de fausses déclarations.
La figure ci-dessus peut être analysée sur trois grandes périodes ; la première qui peut aller de
1990 à 1994, la seconde de 1994 à 2000 et la troisième de 2000 à 2009.
La période 1990-1992 est marquée par une évolution positive des importations de la Côte
d’Ivoire. A cette période la Côte d’Ivoire était en plein essor sur le plan économique, la
période 1992-1993 fut la période où la Côte d’Ivoire a subi de plein fouet la crise économique
qui a secoué la majorité des pays d’Afrique subsaharienne. Il s’en est donc suivi une chute
significative des importations, signe de la mauvaise conjoncture mondiale qui prévalait à cette
période. Compte tenu de cette situation, les autorités de Bretton Wood ont proposées un
certain nombre de mesures, pour la relance de l’économie du pays tel que la dévaluation du
FCFA et les PAS.
La période 1994-2000 marque un essor des importations ivoiriennes. Toutefois des
oscillations de légère baisse en 1996 où l’indice est passé de 122 à 112 d’où une chute de près
de 8.2%, et une légère reprise tout juste après où l’indice de l’importation se trouve à 118
avec une croissance de près de 5.3% et cela s’est accompagné d’une assez nette reprise des
importations ivoiriennes. La reprise de l’ascension de la croissance, du point de vue des
importations, a subi un revers assez prononcé à partir de 1998 et s’est accentué en 1999, à
travers le coup d’Etat qui a marqué le pays et a ainsi plombé la bonne dynamique de la
croissance économique ivoirienne, suivi de la chute des importations estimée à près de 27%
entre 1998 et 2000.
La troisième phase de l’évolution des importations commence en 2000, avec une légère
croissance des importations de près de 11% entre 2000-2002. La crise qui a marqué le pays
n’a pas entravé la bonne dynamique des importations ivoiriennes et ce jusqu’en 2005 où il y’a
eu un frein dans la dynamique d’évolution des importations. Elles sont estimées à près de
63% entre 2002 et 2005, ensuite l’on note une certaine fluctuation entre 164 et 181.
2003
1990
1991
1992
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2004
2005
2006
2007
2008
2009
Source : WDI
Il convient de signaler que les importations jouent un rôle assez important dans les recettes de
la TVA, car la TVA est aussi collectée sur les biens qui franchissent le seuil de la frontière
ivoirienne. Et ainsi, la conjoncture que subi les importations se répercute aussitôt sur les
rendements de la TVA.
Déterminer une pondération optimale en utilisant les pays témoins, cela pour avoir la série de
TVA du pays synthétique,
Appréhender la différence entre l’évolution des recettes de la TVA de la Côte d’Ivoire réelle
et les recettes de TVA de la Côte d’Ivoire synthétique
Enfin, analyser la significativité de la différence, qui est pour nous l’estimation recherchée de
l’impact de la facture normalisée sur les recettes de la TVA, cela à travers le test de placebo.
L’implémentation du modèle, nous permet d’avoir une combinaison des différentes recettes
de TVA du groupe de contrôle. Ainsi, une série de recettes de la TVA du pays synthétique a
été construite pour reproduire au mieux l’évolution de la Côte d’Ivoire réelle avant
l’intervention (1990-2004). Les résultats contenus dans le tableau ci-dessus mettent en
exergue la combinaison qui reflète au mieux la Côte d’Ivoire réelle, ce avant l’instauration de
la facture normalisée. En effet, les résultats sont les estimations des caractéristiques moyennes
de la Côte d’Ivoire synthétique, à travers les caractéristiques de la Côte d’Ivoire réelle. Le
tableau nous montre clairement que l’écart entre la série de la Côte d’Ivoire réelle et
synthétique n’est pas grand.
RMSPE 7.63
Source : estimations sous stata
Le tableau ci-dessus met en exergue les écarts de pondérations entre la Côte d’Ivoire réelle et
la Côte d’Ivoire synthétique, ainsi que le RMSPE9, qui dans le cadre de notre étude est de
l’ordre de 7.635. Le RMSPE représente en réalité l’incertitude à propos de la capacité du
groupe synthétique construit à reproduire fidèlement la Côte d’Ivoire réelle. Cette erreur sera
confrontée aux erreurs venant des autres pays dans les tests de Placebos.
Nous constatons ici que le Mali a une pondération nulle, comme le montre le tableau des
pondérations des pays constituant le groupe témoin. Ce tableau indique que l’évolution des
recettes de la TVA avant l’instauration de la facture normalisée est mieux reproduite par la
combinaison du Cameroun et du Sénégal, le Mali étant assigné d’une pondération nulle.
Pays Pondérations
Cameroun 0.294
Sénégal 0.706
Mali 0
9
RMSPE : Root Squared Predictor, qui représente la racine carrée de la moyenne du carré de l’écart entre la
série réelle et la série synthétique construite.
Le graphique ci-dessous nous permet de visualiser les recettes de la TVA de la Côte d’Ivoire
synthétique et de la Côte d’Ivoire réelle.
Nous constatons que la crise a fortement impacté les recettes de la TVA de la Côte d’Ivoire
réelle. Nous observons que la Côte d’Ivoire réelle est quasiment au-dessus de la Côte d’Ivoire
synthétique sur la période 1990-2004, ce qui révèle le fort potentiel de ce pays sur cette
période. Les estimations faites pour ce phénomène de crise sur les recettes de la TVA
montrent clairement cet impact négatif.
Comme nous pouvons le constater, la courbe a subi des variations négatives sur des périodes
clés de l’histoire socio-économique ivoirienne, à savoir en 1994 où l’écart est estimé à près de
-15.213 alors que l’année d’avant il était de 16.736. Nous remarquons le gap (négatif) qu’a
subi la Côte d’Ivoire par rapport à la Côte d’Ivoire synthétique sur la période de la
dévaluation. Néanmoins, on note une réduction de l’écart qui a recommencé à se creuser au
détriment de la Côte d’Ivoire (coup d’Etat 1999) et s’est accentué en 2002, période du début
de la crise sociopolitique qui a gangréné le pays. Le graphique ci-dessus, met en évidence ce
véritable écart.
L’estimation de l’impact qui est faite est la différence entre la série des recettes réelles et la
série des recettes du groupe synthétique après la mise en place de la Facture normalisée
(2005). L’estimateur ainsi calculé permet d’identifier l’effet propre, causal de la facture
normalisée, sous l’hypothèse forte que les recettes des deux groupes (Côte d’Ivoire réelle et
Côte d’Ivoire synthétique) auraient des évolutions similaires en absence de la facture
normalisée. Le graphique ci-dessous permet en quelque sorte de voir l’influence de la facture
sur les rendements de la TVA en 2005. L’on constate qu’il y’a eu un regain des recettes de la
TVA juste après l’instauration de la facture en l’occurrence en 2006, période où la facture a
commencée à produire des effets, mais n’a pas permis de s’approcher de la courbe de la Côte
d’Ivoire synthétique. Nous pouvons déjà y apercevoir une des carences de la facture en termes
de recouvrement efficient des recettes. L’on constate un fléchissement des recettes en 2009.
L’écart que nous suggère le modèle, nous montre que la facture normalisée a eu d’effets
significatifs sur les recettes de la TVA. Malgré un regain des recettes après son instauration,
elle n’a pas permis à la Côte d’Ivoire de se rapprocher et même d’égaler la courbe du groupe
témoin ; malgré la part importante de son économie en Afrique de l’Ouest. La magnitude de
l’écart est illustrée par le graphique ci-dessous.
40
20
1996
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
-20
-40
Milliards FCFA
-60
-80
-100
-120
-140
Dans un premier temps, nous constatons le gap important causé par la crise sociopolitique de
2002, période où la courbe commence à illustrer l’impact négatif de la crise et s’accentuant au
fil des années, d’une part à cause du manque à gagner du fait de la division du pays en deux et
d’autre part à cause du non reversement de la TVA due à l’administration fiscale.
Dans un second temps, nous observons un regain des recettes tout juste après l’instauration de
la Facture Normalisée. Ce regain suggère un certain effet positif sur la collecte des recettes de
la TVA. Il se traduit par une nette progression (réduction des écarts entre les deux pays) de la
courbe, ce malgré une relative stabilité sur la période 2007-2008, ce qui laisse présager une
certaine efficience de la facture. Nous soulignons ici que, les résultats auraient été meilleurs si
le nombre de pays retenus était plus important, et surtout s’ils avaient aussi connu des crises
durant la période d’étude, car comme nous l’avons constaté la crise de 2002 surtout a eu une
influence, et pas des moindres sur les recettes de la TVA en Côte d’Ivoire.
100
50
0
Milliards FCFA
CI
CAM
SEN
-50
-100
-150
Le gap est la différence entre les recettes de chaque pays de l’étude et les autres pays.
Comme nous l’avons mentionné plus haut, l’écart est meilleur pour la Côte d’ivoire par
rapport aux autres pays. En effet, avant l’instauration de la Facture Normalisée nous pouvons
voir que la courbe du gap de la Côte d’Ivoire est relativement très proche de l’axe des
abscisses par rapport aux autres pays du groupe contrôle à savoir le Cameroun et le Sénégal.
Après l’instauration en 2005. Nous constatons que la courbe est la plus éloignée de l’axe des
abscisses. Néanmoins, elle est en nette progression, ici nous ne pouvons pas parler d’impact
négatif à proprement dit, mais d’un effet de rattrapage des effets néfastes de la crise sur les
rendements de la TVA. Certes, la courbe nous montre un effet plus que négatif, mais nous
pouvons déjà dire que la facture normalisée a apporté un certain dynamisme dans la collecte
de la TVA et même dans la lutte contre la Fraude, qui est un véritable fléau qui mine les
ressources de l’Etat ivoirien. Nous constatons que près du quart des contribuables10 délivrent
comme il se doit, et les défaillances observées dans le processus même de la facture
normalisée ne permettent pas le recouvrement efficient de la TVA.
10
Source DGI
Sénégal 54.21. Cependant, le modèle souffre d’une insuffisance du fait qu’il ne peut pas
quantifier le risque de se tromper en rejetant l’hypothèse nulle, qui dit que la facture
normalisée n’a pas eu un impact significatif sur la TVA, ce à cause de la non présence des test
de significativité allant dans ce sens.
Au terme de ce chapitre, nous pouvons dire que le groupe témoin a permis de mesurer de
façon expérimentale l’impact de la facture normalisée sur la TVA. Nous avons donc pu
dégager malgré le nombre d’observations faible un groupe de contrôle qui nous a permis de
montrer que la facture normalisée a permis de ramener les recettes de TVA de l’Etat vers ce
qu’elle aurait dû être.
Tableau 4: Effet global de la facture normalisée sur les recettes de la TVA sur la période
2006-2009.
Nous observons sur cette période un effet positif justifié par la réduction de l’écart global. Il
convient de signaler que la crise sociopolitique de 2002 a profondément marqué les recettes
de TVA, le graphique 9 présente un écart considérable entre la Côte d’Ivoire synthétique et la
Côte d’Ivoire réelle. Vue le niveau actuelle de la courbe des recettes de la TVA,
l’administration fiscale est à féliciter. Les résultats de l’analyse économétrique confirment
ainsi les effets positifs de la facture sur les rendements de la TVA comme le suggère l’analyse
descriptive.
Sur la période, l’analyse économétrique fait ressortir un fait qui vaut son pesant d’or. Bien que
la facture normalisée ait eu les effets escomptés, elle n’a pas permis de résorber le gap entre le
pays synthétique et la Côte d’Ivoire réelle. On note ainsi un fléchissement de la croissance des
rendements de la TVA après 2009.
En effet, la période étudiée ne prend pas en compte la période 2010-2012. Nous notons une
stabilité des recettes entre 2008-2009, ensuite une décroissance accrue de ces recettes après
l’année 2009 ; ralentissement dû à la crise post-électorale de 2010 et à une reprise de la fraude
à la TVA. Cela montre les limites de la facture à pouvoir tenir dans le temps. Au regard de la
baisse croissante des recettes de la TVA11 l’administration fiscale doit revoir et d’analyser les
mécanismes afin de prendre des mesures idoines pour pallier la défaillance de la facture dans
le temps. C’est dans cette optique que nous nous proposons de faire des recommandations.
II. LIMITES
Avant de faire des recommandations dans le sens de résorber le déficit créé par les différents
maux qui minent les recettes de la TVA, Il convient de souligner que l’étude comporte un
certain nombre de limites.
L’étude faite, bien que montrant l’effet escompté sur les recettes de la TVA, souffre d’un
certain nombre de limites. En effet, la construction du contrefactuel aurait donné des résultats
nettement plus meilleurs si les informations sur les montants par nature d’impôt étaient
disponibles pour un grand nombre de pays, ce qui a ainsi limiter le choix des pays témoins.
Néanmoins, les pays principaux choisis ont des particularités plus ou moins similaires avec la
Côte d’Ivoire 12 . Ce qui nous permet de les introduire dans le groupe témoin. L’autre
inconvénient majeur est le fait que, les pays constituant le groupe témoin n’ont pas été
touchés par les différentes crises qu’a connu la Côte d’Ivoire. Il aurait été plus judicieux de
constituer un groupe de pays ayant été touché par la crise au même moment que la Côte
d’Ivoire, ce qui n’est guère chose facile.
Au regard des résultats ci-dessus et sous réserve des limites ci-dessus citées, nous pouvons
formuler les recommandations dans le but d’optimiser les recettes de la TVA.
III. RECOMMANDATIONS
Au vue des nombreuses entraves que rencontrent la facture normalisée, il serait opportun d’y
apporter des recommandations idoines en vue d’améliorer sa gestion et son bon
fonctionnement dans l’espace et dans le temps.
Au vue des nombreuses entraves que rencontrent la facture normalisée, il serait opportun d’y
apporter des recommandations idoines afin d’améliorer sa gestion et d’assurer son bon
fonctionnement. De ce fait plusieurs secteurs de gestion de la facture normalisée seront
touchés.
11
Sur la période 2010-2012
12
Sur le plan macroéconomique
La distribution des factures normalisées est sujette à plusieurs entraves. Au vue des problèmes
de pièces justificatives et des délais d’informations entre la DGI et la CCI-CI, l’administration
fiscale gagnerait à assurer elle-même la distribution au sein de ces différents locaux à travers
le pays. Il serait opportun de confectionner les factures selon les secteurs d’activité et même
selon la localisation géographique. Cela requiert une parfaite identification de tous les
contribuables sur l’étendue du territoire national. Cette mesure aura le mérite de limiter le
phénomène de ventes illicites. D’une manière générale, la DGI devrait s’approprier la phase
de la distribution et même de la sécurisation en vue de réduire les coûts. L’une des mesures
serait de limiter les ventes de factures normalisées à certains contribuables préalablement
décelés comme étant des contribuables à risque par la fonction score, cela aura pour but
d’éviter les marchés de ventes parallèles des factures.
Une enquête devrait être faite auprès des clients (population) et auprès des contribuables
assujettis à la facture normalisée. L’enquête auprès des contribuables aura pour but de capter
les difficultés qu’ils rencontrent vis-à-vis de la facture. En ce qui concerne l’enquête auprès
des clients, elle nous permettra de déceler les zones où l’on délivre le moins la facture, ainsi
que le type de contribuables qui délivrent le moins cette facture. Cela aura pour but de
construire des fonctions scores plus robustes.
Conclusion Générale
Au lendemain de la crise socio politique de 2002, le gouvernement a engagé de vastes travaux
de réhabilitation du pays. Vue l’ampleur du chantier, le gouvernement ivoirien a dû faire face
à un besoin énorme de ressources financières. Le budget de l’Etat repose pour la plupart sur
les impôts et taxes prélevés sur les contribuables. La TVA, impôt « leader », devait figurer en
bonne ligne pour assurer une part importante des ressources. Cependant, la fraude à la TVA a
entravée cette vision des choses. Ainsi, le gouvernement ivoirien a institué la facture
normalisée pour lutter contre fraude et collecter de manière optimale le TVA due.
Le présent document avait pour objectif de quantifier l’impact de la facture normalisée sur les
rendements de la TVA sur la période 2005-2009.
L’estimation de l’impact s’est faite par la construction d’un groupe témoin, chargé de
représenter la Côte d’Ivoire sans l’instauration de la réforme. Cette construction a permis de
quantifier l’effet causal de la facture normalisée sur les rendements de la TVA. Il convient de
souligner que la méthode utilisée dans le cadre de cette estimation est la méthode des doubles
différences semi-paramétriques avec construction d’un groupe de contrôle synthétique sur la
base de certaines conditions et hypothèses plus souples à manipuler que les méthodes
d’évaluation d’impact classiques.
Plusieurs conclusions majeures ressortent de ces estimations. Tout d’abord, l’hypothèse qui
fait de la TVA, l’impôt leader en Côte d’Ivoire n’est pas vérifiée. Elle occupe la troisième
place avec 18% de contribution dans les recettes fiscales du pays. Sur le plan empirique, la
facture normalisée a bien eu des effets positifs sur les rendements de la TVA comme le
témoigne la réduction du gap entre le groupe témoin et la Côte d’ivoire réelle. Néanmoins,
cette réduction n’a pas pu résorber le gap entre les deux groupes. Ce constat montre qu’il y’a
encore des efforts à fournir pour résorber totalement le gap qui s’est créé.
Loin de prétendre avoir fait un travail exhaustif, le présent document se veut de montrer à
l’administration ivoirienne que la réforme a eu des effets bénéfiques sur la période d’étude.
Mais, ce travail souffre de certaines insuffisantes à savoir :
Le manque d’informations relatives aux montants par nature d’impôts dans la majorité des
pays d’Afrique subsahariens,
Les pays du groupe de contrôle n’ont pas subi la grave crise militaro politique qu’a connu la
Côte d’ Ivoire.
La période d’étude ne nous permet pas de pouvoir appréhender les effets de la facture après
2009.
La facture normalisée joue un rôle important dans la lutte contre la fraude. Cependant, ces
dernières années on a assisté à une stagnation et même une décroissance des rendements de la
TVA. Ces observations amènent à se poser la question de l’aptitude de la facture à pouvoir
tenir dans le temps. Ainsi, des réflexions doivent être menées pour faire de la facture
normalisée le moyen de lutte contre la fraude par excellence.
ANNEXES
Annexe 1 : Résultats du modèle de la crise
RMSPE 2.97
pays Pondération
Cameroun 0.376
Sénégal 0.624
Mali 0
Source : PWT 7
Source : WDI
Source : PWT
Source : WDI
REFERENCES BIBIOGRAPHIQUES.
ABADIE, DIAMOND, HANMEUELLER, « Synthetic Control Methods for Comparative
Case Studies : Estimating the Effect of California’s Tobacco Control Program », journal of
American Statistical Association, juin 2010.
CHARLET Alain et Jeffrey Owens ; Une perspective internationale sur la TVA ; Revue de
droit fiscal N° 39 ; Septembre 2010.
SANDMO Agnar, «The theory of tax evasion: A retrospective view»; December 2004.
YEO Nahoua, Evaluation des effets de la fiscalité indirecte sur les prix et le bien-être des
populations en Côte d’Ivoire, CAPEC, 2009.
TABLE DE MATIERE
SOMMAIRE ......................................................................................................................................... 2
DEDICACES ........................................................................................................................................ 3
REMERCIEMENTS ............................................................................................................................. 4
Sigles et Abréviations............................................................................................................................... 5
TABLE DES ILLUSTRATIONS ............................................................................................................ 6
Avant-propos.......................................................................................................................................... 7
RESUME ............................................................................................................................................. 8
ABSTRACT ........................................................................................................................................... 9
INTRODUCTION GENERALE........................................................................................................... 10
PROBLEMATIQUE....................................................................................................................... 10
OBJECTIF DE L’ETUDE ............................................................................................................. 11
a) Objectif général ............................................................................................................... 11
b) Objectifs spécifiques ......................................................................................................... 11
c) Hypothèses de recherche ............................................................................................... 11
PREMIERE PARTIE : APPROCHE CONCEPTUELLE ................................................................................... 12
Chapitre I : REVUE DE LITTERATURE ............................................................................................. 13
I- Spécificités de la TVA en Côte d’Ivoire ............................................................................... 13
II- Evaluation d’impact........................................................................................................... 14
III- Choix des pays témoins ..................................................................................................... 17
Chapitre II : ETAT DES LIEUX DE LA FACTURES NORMALISEE ................................................... 18
I- Présentation de la facture normalisée .................................................................................... 18
1. Les différents types de factures normalisées ..................................................................... 18
a. Les factures personnalisées ........................................................................................... 18
b. Les factures pré-imprimées ........................................................................................... 18
2. Les contribuables assujettis à la facture normalisée ...................................................... 19
II- Incidence de la facture normalisée sur les rendements de la TVA .................................... 19
DEUXIEME PARTIE : Approche empirique d’Evaluation d’impact ......................................................... 21
Chapitre I : METHODOLOGIE ET PRESENTATION DU MODELE .................................................... 22
I. Justification du choix du modèle ........................................................................................... 22
II. DEMARCHE EMPIRIQUE .................................................................................................. 23
1. Spécification mathématique du modèle ............................................................................. 23