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Concerto pour violon et orchestre à

cordes « lumière lointaine » de Pēteris


Vasks

Mémoire de fin d’étude d’histoire de la musique


Siyan Ji (Sasha)

conservatoire d’Avignon
14 juin 2023

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TABLE DES MATIERES

Introduction .....................................................................................................3

I. Pēteris Vasks
1.1 Pēteris Vasks .............................................................................. 4
1.2 Danses estivales (Vasaras dejas) pour deux violons (2017) ....... 5
1.3 Les influences de Pēteris Vasks 6
1.3.1 La musique des Pays Baltes ................................................6
1.3.2 Arvo Pärt ............................................................................... 7
1.3.3 Witold Lutosławski ............................................................... 8

II. Concerto pour violon et l’orchestre à cordes « lumière lointaine »


.........................................................................................................................9
2.1 « lumière lointaine » ....................................................................... 9
2.2 Comparaison avec la musique baroque ........................................10

Conclusion .................................................................................................... 12

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Introduction
En tant qu’une violoniste, je suis toujours touchée par le son des cordes et
la musique contemporaine m’intéresse beaucoup, c’est pour ces raisions
qu’après j’ai trouvé le concerto « lumière lointaine » de Pēteris Vasks par
hasard, je suis tombé amoureux immédiatement. Quoi qu’en disent certains,
les œuvres de Vasks, si elles sont dénuées de la sécheresse qui caractérise tant
d’œuvres expérimentales de la seconde moitié du vingtième siècle, n’en sont
pas pour autant dépourvues de modernité. À mon avis, cette pièce a son côté
expérimentale en terme de musicalité et elle est très poétique et nostalgique en
même temps.
« Je ressens la douleur du monde comme le point de départ de mon œuvre.
Je n’ai pas besoin d’imaginer la misère et de la représenter. Je suis au milieu de
celle-ci. Ma famille y est. Mon peuple tout entier y est » c’est une parole de
Pëteris Vasks.
Son style est donc à la croisée des chemins entre musique tonale et
techniques atonales. Son discours parfaitement diatonique, aux longues
mélodies mélancoliques est teinté de chromatisme intégral lorsque l’expression
le demande. En fait, on ressent sa musique comme une bipolarité entre les
sentiments de tristesse, d’accablement et de souffrance apaisée dans les parties
tonales et la révolte, le dégoût, la nausée et la peur dans les passages les plus
durs qui peuvent se révéler terrifiants. Bien que sa musique ne comporte pas de
programme préalable, il parvient toujours à répondre aux questions qui
sous-tendent sa création dans une musique accessible. « Comment parviens-je à
évoquer par mes notes le désespoir de mon peuple oppressé pendant des
siècles ? Comment également parviens-je à exprimer toute sa résistance tenace ?
»
Dans cet article, je vais commencer par une introduction de Pëteris Vasks
et puis nous avons découvrir la musique de Pays Baltes pour avoir une idée
plus claire de la musique de Vasks. Et dans la deuxième partie, je vais mettre
l’accent sur son concerto « lumière lointaine », l’expliquer dans un coté plus
musical.

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I. Pēteris Vasks

1.1 Pēteris Vasks


Vasks est né en 1946 à Aizputë, une petite ville de province en Lettonie. Le
pays possède un passé lourd aux dominations diverses depuis toujours et
jusqu’à notre époque récente. Que ce soient les Chevaliers teutoniques, les
Polonais, les Suédois ou les Russes, le territoire et son peuple fut, tout au long
de l’histoire sujet aux guerres et aux massacres. Même si une première
déclaration d’indépendance a bien eu lieu après la Première Guerre Mondiale,
les Soviétiques mettront encore la main sur la Lettonie jusqu’en 1991, au
moment où la « révolution chantante » mettra fin à la domination un peu avant
l’effondrement de l’URSS.
Fils d’un pasteur baptiste, Pëteris Vasks prend conscience très jeune de
l’oppression politique et sociale. Il fera d’ailleurs les frais de représailles
concernant son état de fils de pasteur lorsqu’il voudra s’inscrire au
conservatoire de Riga. Il sera tout simplement refusé. Il se tourne vers
l’apprentissage de la contrebasse dans la petite école de musique de la ville
avant de se rendre à Vilnius en Lituanie où on l’accueille beaucoup mieux.
Malgré une pauvreté proche de la misère, il parvient à jouer quelques fois avec
l’Orchestre Philharmonique de Lituanie. De retour à Riga, et après quelques
galères musicales, il est enfin accepté en 1973 dans la classe de composition du
conservatoire où son professeur, Valentins Utkins, reconnaissant son talent, le
protège des attaques continues des autorités. Alors qu’il était déjà un musicien
mûr à la personnalité distincte.
Définir sa musique revient à exprimer l’essence même de ces êtres qui ont
vécu les catastrophes humaines des totalitarismes. Ils arrivent à intégrer à leur
langage musical une expression archétypale de la douleur qui exclut les
dogmes. Peu importe la forme du langage pourvu que l’expression soit le
mobile et la finalité ultimes. Il en est également ainsi des compositeurs comme
Arvo Pärt, Henryk Gorecki, Sofia Gubaïdulina et même György Ligeti dans
une certaine mesure. Mais laissons d’abord parler le compositeur : « Pendant
un certain temps, Mozart représentait l’idéal pour moi. Ensuite, j’ai eu une
période Wagner. Puis une période Mahler qui m’apparaît toujours comme le
point de fuite de mon travail. De l’époque de mes études intensives de la
nouvelle musique polonaise m’est resté mon amour pour Penderecki et surtout
pour Lutoslawski. Il est pour moi l’un des compositeurs les plus importants de
tous les temps. Ma découverte des symphonies de Giya Kancheli a également
constitué un événement ».
Refusant d’adhérer à la collaboration avec des régimes qui l’avaient
réprimé pendant sa jeunesse, il survit pendant de nombreuses années en
dirigeant des orchestres folkloriques non officiels, en enseignant dans de petites
écoles de musique et en acceptant des commandes émanant de l’étranger.
Aujourd’hui enfin reconnu à sa juste valeur, son destin s’est sans doute

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amélioré et sa musique commence à être diffusée par la discographie, les
concerts et des reportages télévisés (un très beau documentaire, consacré
essentiellement au concerto pour violon a d’ailleurs été diffusé plusieurs fois
sur ARTE).
Vasks est très sensible aux sujets environnementaux et un sens de la nature
primitive et détruite se retrouve dans plusieurs de ses œuvres, telles que le
quatuor à cordes no 2 (1984). Citons d'autres œuvres importantes comme le «
Cantabile » (1979) et la « Musica dolorosa » (1984). Il a composé cinq
quatuors à cordes, dont le quatrième (2003) a été écrit pour le quatuor Kronos.
La musique de Vasks n’est pas toujours désespérée. C’est d’ailleurs une
autre bipolarité de son œuvre. L’Idylle et la catastrophe se côtoient de manière
très forte, abrupte même souvent. En cela, il rappelle Gustav Mahler dont il se
revendique avec lucidité.

1.2 Danses estivales (Vasaras dejas) pour deux violons (2017)


Pour mieux comprendre « lumière lointaine », on doit jeter un coup d’oeuil
sur les autres pièces de Pëteris Vasks.
Danses estivales est une des pièces plus insouciantes et entraînantes de
Pëteris Vasks. Elle se concentre sur la contemplation de la magnifique beauté
du monde. Aux dires du compositeur, il s’agit de l’équivalent musical de la
peinture en art naïf. La pièce compte sept mouvements; les plus rapides et
animés ressemblent aux pirouettes habiles et agiles de deux violoneux, et font
ainsi penser à de la musique folklorique quoique les thèmes soient ceux propres
de Vasks. Les mouvements plus contemplatifs ressemblent à des conversations
tranquilles entre deux individus. Les caractères de la composition des deux
types de mouvement peuvent ainsi être vus comme des opposés.
comparé avec « lumière lointaine », cette pièce a moins de dissonance et
est plus dans la tonalité.. Au terme d’une période de recherches marquée par
une esthétique avant-gardiste et une admiration manifeste pour l’œuvre
d’Olivier Messiaen, on peut dire que Vasks revint, comme la plupart des
compositeurs d’Europe orientale, à un langage fondamentalement tonal.

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1.3 Les influences de Pēteris Vasks

1.3.1 La musique des Pays Baltes

C’est important pour nous de connaître la musique et l’histoire des Pays


Baltes pour avoir une connaissance plus profonde de Vasks. D’abord, il faut
connaître cette zone géographique.
En histoire, géographie et géopolitique, l’expression « pays baltes » (ou «
États baltes ») apparue en 1918 inclut, du sud au nord, la Lituanie, la Lettonie
et l'Estonie. Bien que cette dernière soit un pays de culture et langue fenniques,
elle est considérée dès l'origine comme « pays balte » du fait d'une histoire
commune (en particulier avec les Lettons depuis le Moyen Âge jusqu'en 1918),
une même situation géopolitique après 1918 et le partage de certaines
caractéristiques (cultures et traditions populaires liées au monde rural,
économie, rapport au monde nordique et germaniques ou la petite taille du
territoire).

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Les pays baltes sont reconnus pour le dynamisme et l’excellence de leur
niveau musical, la qualité des choeurs et du travail vocal et la richesse des
traditions populaires comme de la création contemporaine.

1.3.2 Arvo Pärt


Arvo Pärt est un compositeur estonien qui est né en 1935, il a une grande
influence sur la musique de Pēteris Vasks.
Arvo Pärt est souvent appelér le créateur de la musique classique, de
musique religieuse et de musique contemporaine, il est aussi souvent associé au
mouvent de musique minimaliste.
L’inspiration de lui se caractérise par l'écriture minimaliste de Pärt, une
musique épurée qui donne une impression de simplicité. Le premier élément est
l'utilisation de rythmes simples tels que « noire, blanche, noire, blanche » ou «
blanche, noire, blanche, noire ». Le second élément est le style tintinnabuli (du
latin tintinnabulum : clochette) ou tintinnabulisme, un procédé de composition
musicale et une technique d'écriture créée par Arvo Pärt. L'essence de ce style
est une diaphonie, un Ursatz (noyau fondamental) d'un nouveau genre où deux
voix se joignent pour former quelque chose d'indissociable. Fondée sur des
couples de notes construites l'une contre l'autre et n'existant que par la relation
de l'une à l'autre, cette diaphonie forme l'élément le plus petit et le plus
important de la tintinnabulation. Chez Arvo Pärt, cette écriture s'inspire du son
de la clochette, lorsqu'un instrument - quel qu'il soit - articule son jeu entre trois
notes principales, celle de l'accord parfait d'une gamme.

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Cette simplicité se retrouve également dans l'utilisation de notes
récurrentes et d'une certaine stabilité de la gamme. Pärt, contrairement à
beaucoup de compositeurs des époques baroque, classique et romantique,
n'utilise pratiquement jamais de modulations.

1.3.3 Witold Lutosławski


Witold Lutosławski né le 25 janvier 1913 à Varsovie et mort le 7 février
1994 dans la même ville, est un compositeur et chef d'orchestre polonais.
Ses premières compositions ont pour la plupart été perdues lors du
soulèvement de Varsovie en 1944. Outre des œuvres pour piano et de musique
de chambre, il commence à s’interesser au folklore polonais – dont il arrange
de nombreuses pièces – terrain qu’il exploitera tout au long de sa carrière pour
l’éducation musicale et la diffusion de la musique polonaise.
Sa dernière pièce d’avant-guerre Variations symphoniques, pourtant
influencée par Stravinsky et Szymanowski, révèle le talent de Lutosławski et
sera reprise à Paris dès 1946. De 1941 à 1947, il compose sa Première
Symphonie, créée en 1948, qui, taxée de « formalisme », sera interdite pendant
la période stalinienne.
Il continue toutefois à chercher ses propres moyens d’expression en
parallèle d’œuvres de facture néo-bartókienne acceptables dans la Pologne sous
contrôle soviétique (tels que les Préludes de danse).
Un jalon décisif est franchi avec la Musique funèbre pour orchestre à
cordes, composée en 1958, basée sur un thème dodécaphonique et débouchant
sur un point de tension extrême exploitant le total chromatique sous formes
d’agrégats et de clusters qui place l’œuvre dans la postérité de la Seconde école
de Vienne plutôt que dans la proximité du réalisme socialiste. On peut trouver
pas mal de similarité sur cette pièce et « lumière lointaine » de Vasks.
Pourtant, Lutosławski n’adhérera jamais à l’esthétique et aux textures
pointillistes de la musique sérielle de son époque et il développera
progressivement une technique de composition ouverte, très personnelle, au
sein de laquelle les exécutants se voient dévolu un certain degré de liberté dans
l’interprétation de données musicales déterminées : le manifeste de cette
technique dite d’ « aléatoire contrôlé » est une œuvre de 1961, Jeux vénitiens,
qui établit la réputation internationale du compositeur.

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II. Concerto pour violon et l’orchestre à cordes « lumière

lointaine »

2.1 « lumière lointaine »


« lumière lointaine » (Tālā gaisma) est composé en 1996–1997 à la
demande de Gidon Kremer, elle est très représentatif des procédés utilisés par
Vasks dans plusieurs de ses compositions et notamment de cette idée que la
musique peut apaiser la souffrance et soulager les peines.
Lorsqu’il lut le livre de Kremer, Une Enfance balte (Kindheitssplitter),
Vasks découvrit qu’ils avaient été dans la même école, « mais nous ne nous
sommes vraiment rencontrés que maintenant, à travers la musique. Distant
Light est une œuvre nostalgique, mâtinée de quelques notes tragiques. Les
souvenirs de l’enfance, mais aussi le scintillement des étoiles distantes de
millions d’années-lumière. »
Le concerto est structuré en cinq parties divisées elles-mêmes en d’autres
segments plus petits mais il est joué en un seul mouvement. Dès les premières
mesures, Vasks s’inscrit très exactement dans l’esthétique dominante de sa
zone géographique d’origine – entre Pärt et Lutoslawski.
L’Andante s’ouvre sur un sceau du style mélodique propre à Vasks, où la
partie soliste incorpore de lents glissandi à un thème principal qui se développe
graduellement, écrit dans un mode mineur. La première cadence, au caractère
introspectif et laconique, prépare au mélancolique Cantabile auquel répond un
Mosso passionnant et nerveux avec le caractère de scherzo d’une danse
folklorique rustique. La seconde cadence se déroule en plusieurs ascensions
jusqu’à ce que les cordes se lancent dans les accords soutenus en progression
lente du Cantabile sur lesquels le violon glisse en toute transparence. Suit la
troisième cadence qui culmine, remplie de passages émotionnels impétueux
rapides et agiles. La cadence devient empêtrée de fils chaotiques de l’orchestre
à cordes et explose en un Tempo di Valse agressif, une description de tragédie,
d’angoisse et d’impasse, génère ce qu’un commentateur à décrit comme «un
chaos aléatoire». Mais ceci n’est pas une manière de terminer une pièce,
souligne Vasks, et le concerto atteint plutôt l’Andante final, un plateau où toute
la tension accumulée peut être déversée – une coda assez développée fait
entendre à nouveau certains des motifs entendus précédemment, et conclut
paisiblement la partition.
Cette pièce est écrit dans la période où il commença à s’intéresser aux
grandes formes, c’était au lendemain de l’écroulement de l’Union soviétique et
de l’émancipation des états baltes. C’est de cette époque que datent sa très belle
Première Symphonie pour cordes Balsis (1990-91), son Premier Concerto pour
violoncelle (1993-94) et son Concerto pour violon et orchestre à cordes, «
lumière lointaine » (Tālā gaisma) (1996-97).
À l’instar de Balsis, « lumière lointaine » est devenu l’un des classiques du

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répertoire contemporain. Son succès s’explique par la beauté de ses thèmes
éthérés et méditatifs, où prédomine le mode mineur, mais aussi par la richesse
des contrastes engendrés par des épisodes dramatiques d’une tension
émotionnelle qui rappelle de loin certains mouvements lents ou scherzos de
Chostakovitch...

2.2 Comparaison avec la musique baroque


En fait, ce concerto de violon me fait beaucoup penser à la musique
baroque.
Le baroque se caractérise, du point de vue musical, par un style expressif
destiné à représenter les passions humaines. Il renvoie à l’époque où naissent
l’opéra, le concerto et l’oratorio. Jean-Jacques Rousseau, dans son Dictionnaire
de Musique (1768) , la caractérise comme « celle dont l’Harmonie est confuse,
chargée de Modulations et de Dissonances, le Chant dur et peu naturel,
l’Intonation difficile et le Mouvement contraint ». Cela me fait penser à cette
pièce de Vasks où il a beacoup utilisé le dissonance et le chromatisme pour
exprimer la douleur.
D’une manière générale, les œuvres musicales baroques se caractérisent par
un certain goût pour la théâtralité et l’ostentation, par l’artifice, le contraste et
la spatialisation du son. Sur le plan historique, il s’agit d’un art musical issu de
la crise de la Contre-Réforme (milieu du 16e siècle).
Ils se caractérisent aussi par l'enrichissement de l'harmonie et l'apport d'une
basse continue avec en parallèle le développement des effets vocaux au sein
des œuvres. Certains genres ont la part belle durant cette période et connaissent
une profusion d'ouvrages qui leur sont consacrés, à l'instar de la cantate, de la
fugue ou de la sonate, ainsi que la musique sacrée, qui y subit un grand
bouleversement.
Et dans l’oeuvre de Pēteris Vasks « lumière lointaine », on peut trouver
beaucoup de moments où il y a des dissonances dans l’harmonie avec une
pédale avec certaines basses qui reviennent, qui essaient de reproduire le son de
plusieurs parties avec un seul violon. (Image 3)

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Image 3 : la partition de Pēteris Vasks : « lumière lointaine » Candenza II

Et comme la musique baroque, elle met l’accent sur le contexte (l’histoire).


La beauté et la pureté des sonorités qui sont créées par des contrastes et par le
fait qu’elle est formée que par les cordes sont des caractéristiques dominantes
de cette musique de Vasks et on peut toujours trouver dans la musique baroque,
cette beauté et pureté.

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Conclusion
Dans ce mémoire, on a analysé différentes états de Vasks et ce qu’il l’a
influencé, notemment les compositeurs qui l’ont impactés. Au début, le style de
Vasks est lié aux expériences aléatoires de compositeur comme Witold
Lutosławski, Les œuvres postérieures incluent des éléments de la musique
folklorique lettone, doux et pastoral.
Ses œuvres sont généralement extrêmement claires et communicatives,
avec un sens solide et vigoureux de l'harmonie. Les passages lyriques peuvent
être suivis de dissonances pleines d'agitation ou être interrompus par des
sections d'un caractère sombre animées d'un rythme de marche. (référence de la
musique baroque)
« lumière lointaine » résume à lui seul le contenu de l’œuvre, par son
mélange d’ombre et de lumière, nous dévoilant le chemin vers l’intense lumière
qui attire nos regards... C’est une pièce poétique et nostalgique qui a un sens
ethnique. C’est pour ça que je suis touchée, la simplicité, la pureté et les
contrastes créé par l’instrumentation et la composition des notes et aussi le
contexte profond derrière.

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