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Né à Leipzig, musiciens et poète, théoricien et philosophe, Richard Wagner (1813-1883) grandira dans l'atmosphère du

théâtre. Ses orchestration suscitent une ambiance émotionnelle et commentent les états d'âme dans lesquels se
meuvent les personnages. L'opéra de Wagner exerce par sa puissance, une emprise dont les traces profondes se
retrouvent chez un grand nombre de compositeurs. Quelques œuvres célèbres : Lohengrin (1847), l’ Or du Rhin, la
Walkyrie, le Crépuscule des Dieux, une série de sonates et Parsifal (1882) qui sera sa dernière oeuvre.

Le romantisme tardif
Johannes Brahms (1833-1897), est l'auteur d'une œuvre abondante de musique sacrée et notamment son Requiem
allemand, ses célèbres danses hongroises composées pour le piano à 4 mains (ex : Danse n°1), et toutes orchestrées
par la suite.

Tous deux Autrichiens, Anton Bruckner (1824-1896) et Gustav Mahler (1860-1911) s’inspireront à leur façon des
conceptions wagnériennes (aspect dramatique, notion de puissance, goût du colossal…).

Autre disciple de Wagner, Richard Strauss (1864-1949) qui continuera la tradition du poème symphonique et écrira
notamment Don Juan (1889), Macbeth (1890), don Quichotte (1898), le Chevalier à la rose (1911).

L'école italienne : Retenons Guiseppe Verdi (1813-1901), célèbre compositeur des opéras Rigoletto, la Traviata, Aïda,
Otello,. et Puccini (1858-1924)qui écrira Manon Lescaut, la Bohème, la Tosca, Madame Butterfly…

L'école Espagnole : Parmi d'autres, Isaac Albeniz (1860-1909), élève de Liszt, écrira Cordoba, Ibéria, et diverses
Zarzuelas. Joaquin Rodrigo écrira notamment le fameux Concerto d'Aranjuez pour guitare

L'école Tchèque, représentée par Dvorak (1841-1904), l'école Scandinave représentée par Édward Grieg (1843-
1907), qui écrira notamment des Danses Norvégiennes inspirées par le folklore. Jean Sibelius (1865-1957) est d’origine
Finlandaise.

Le post romantisme, l'entrée dans la musique du XXème


Durant le XXe siècle, l'art musical évolue avec la même richesse et la même intensité que dans les autres secteurs de la
société. Les conceptions et les méthodes progressent avec une accélération exponentielle. Tandis que la production de
musiques religieuses baisse progressivement, la création musicale jusque là d'une évolution assez progressive, tendra
à se séparer en deux catégories principales :

– D'un côté les musiques dites populaires avec le Blues, le Gospel, la Soul, le jazz, la Pop, le Rock, le Folk, la
Country, la Techno, la chanson à texte, etc; avec toutes les déclinaisons qui en découlent
– De l'autre, une musique dite savante, s'inscrivant dans dans le prolongement de la musique ancienne et
« patrimoniale » et qui expérimente des procédés de composition et des instrumentations de plus en
complexes, d'abord avec les orchestres et les instruments traditionnels puis, à l'issue de la seconde guerre
mondiale, avec les nouvelles technologies. Sa diffusion reste assez marginale, comparée à la musique
populaire.

Des ponts existent entre ces deux lignées, notamment dans le jazz et la musique illustrative (Documentaires, films).

Avant de passer à l'histoire du jazz et de toutes les musiques qui en découlent ou en sont dérivées, nous
commencerons par faire un rapide tour d'horizon des musiques dites « savantes » ou « sérieuses » en ce début du XXe
siècle.

l’impressionnisme : A cette époque l’on cherche à s'éloigner des élans passionnels du romantisme et des tendances
wagnériennes avec des œuvres plus oniriques, dépouillées, intraverties. Ce mouvement vise à renouveler le langage
musical, Claude Debussy et Maurice Ravel (avec son très célèbre Boléro mondialement connu) en sont les plus
grands représentants.

L'école russe : La musique Russe émerge fortement des suites d'un mouvement littéraire important initié par Pouchkine
Tourgueniev, Tolstoï… avec les compositeurs Balakirev, Borodine, Rimski-Korsakov, Mussorgsky, Pierre illitch

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Tchaikowski, Rachmaninov, Scriabine, Serge Prokofiev (Compositeur de Pierre et le Loup), qui impriment à la
musique russe une forte identité culturelle. L'un des plus grands fut Igor Stravinsky (1882-1971), fidèle à la tradition
russe et qui écrira notamment l'oiseau de feu, Petrouchka, et le très célèbre Sacre du Printemps dans un langage
révolutionnaire pour l'époque, d'une forte complexité, et qui lui valut un scandale médiatique lors de sa création en 1913.

L'école française est également de tout premier plan avec les musiciens de drame lyriques : Gounod, Bizet (Carmen)
et Massenet (Manon), des musiciens purs tels que Saint-Saëns (Carnaval des animaux), César Franck (Sonate pour
piano et violon) et Gabriel Faure (Requiem, Cantique de Jean Racine)…

Evolution des techniques et des concepts de composition


Parallélismes, polytonalités et atonalisme : Les notions traditionnelles de modalisme et de tonalisme sont remises
en question avec l'utilisation de nouvelles gammes, gammes par ton, chromatiques, ton1/2ton, synthétiques, de
parallélismes de toutes sortes, en opposition ou en complément avec la tradition de la tonalité, de l'harmonie et du
contrepoint. A la frontière de la tonalité et de l'atonalisme Henri Dutilleux est un bon exemple de ces compositeurs
novateurs qui écrivent pour l'orchestre classique avec un art consommé de l'harmonie et du contrepoint traditionnel.

Dodécaphonisme et musique sérielle : Suivi par Pierre Boulez et Karlheintz Stockhausen, le compositeur Arnold
Schönberg développe le concept de dodécaphonisme qui aboutira à la musique sérielle (enchaînement de notes visant
à utiliser les 12 demi ton de la gamme sans réemploi avant de les avoir tous utilisés), Bela Bartok qui travaillera la
musique avec des procédés mathématiques complexes.

musique aléatoire : Dans les années 50 sera développé le concept de hasard dans la musique par des musiciens tels
que John Cage (1912-1992) egalement connu pour son œuvre 4'33 ''. Tout ou partie d'une œuvre repose sur l'émission
de notes et de sonorités incontrôlées.

musique microtonale : Des essais sont également entrepris avec l’usage de quarts de ton dans la musique.

La musique concrète et électroacoustique, apparaît à la fin des années 40 avec Pierre Schaeffer (1910-1995)
et popularisée par Pierre Henry (1927 -) avec sa célèbre Messe pour les temps présents musique de danse composée
pour la troupe de Maurice Béjart en 1967. Celle-ci marque les premiers pas de la musique électronique de synthèse
dans la création musicale. Dans ce courant on peut compter parmi les plus célèbres : Karlheintz Stockhausen (1928-
2007) Klavierstuck, Edgar Varèse (1883-1965) ionisation et Iannis Xenakis (1922-2001) Metastasis. Inclusion de bruits
(sons à hauteur indéterminée) et de structures sonores dans la musique, dans des proportions variables.

Nouveaux instruments de musique, apports des technologies électroniques et numériques : introduction du


vibraphone et de la cloche tubulaire dans l’orchestre, mais aussi du célesta, de l'orgue électrique puis électronique, puis
émergence de la possibilité de sons de synthèse, expérimentations de bruit Introduits dans la musique. Apparition de
l'élément informatique dans la création musicale utilisation et traitement d’échantillons, et généralisation des nouvelles
technologies à l'ensemble des musiques actuelles.

La musique contemporaine est dans l'expérimentation permanente et interface de plus en plus la création musicale
avec un contexte multimédias (notion de spatialisation du son, d'immersion sonore parfois associée aux sens visuel,
tactile…), et cherche parfois à y associer tous les arts : sculpture peinture, poésie…. Il s'agit d'une musique
expérimentale , de recherche, peu diffusée dans les médias, mais qui alimente l'inspiration de nombreux compositeurs
plus consensuels, créant des ouvertures culturelles, de nouveaux concepts, et contribuant à la création de la musique
d'aujourd'hui et de demain.

Liens intéressants complétant cette partie :

Concernant l'époque romantique : http://www.classic-intro.net/introductionalamusique/romantisme11.html


– Pour la partie post-romantique et l'entrée dans le XXe siècle, Les nouvelles techniques d'écriture, …:
http://classic-intro.net/introductionalamusique/vingtieme1.html
Pour tout l'aspect contemporain expérimental de la musique interfacée à de nouveaux concepts aux nouvelles
technologies : http://www.ars-classical.com/m-contemporaine-int.html

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