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Enseignant à la FASEG/UAC
Décembre 2020
ANALYSE DES FACTEURS DETERMINANTS L’EVALUATION FINANCIERE D’UNE
ENTREPRISE COMMERCIALE AU BENIN
AVERTISSEMENT
DEDICACE
A :
- ma feue mère Vivianne ADJERAN ;
- mon feu père Nestor WOROU ;
- ma tante Jeanne DOSSOUMOU.
Aristide WOROU
DEDICACE
A :
- ma mère Pascaline ATEKPAMI ;
- mon père Ferdinand TONOU.
REMERCIEMENTS
A l’esprit suprême, le créateur de toute chose pour sa vie et son souffle qu’il nous
accorde
Au professeur Dénis ACCLASSATO, doyen de la faculté des Sciences Economiques
et de Gestion (FASEG) de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC) et au docteur
Théophile WOTTO, vice doyen de la FASEG pour leurs efforts fournis pour nous
assurer une formation de qualité.
Au Docteur Jamâl-Dine DISSOU, notre maitre de mémoire pour avoir accepté diriger
ce travail, pour ses suggestions et remarques avisées.
Au corps professoral et au personnel administratif de la FASEG pour leurs
contributions à notre formation.
A nos parents pour le garde physique, le soutien financier et moral qu’ils nous
accordent chaque jour.
A nos frères et sœurs pour leurs soutien et conseils.
SOMMAIRE
DEDICACE..........................................................................................................................................iii
DEDICACE..........................................................................................................................................iv
REMERCIEMENTS..............................................................................................................................v
SOMMAIRE.........................................................................................................................................vi
SIGLES ET ACRONYMES..................................................................................................................ix
LISTE DES TABLEAUX......................................................................................................................x
Résumé..................................................................................................................................................xi
Abstract.................................................................................................................................................xi
INTRODUCTION..................................................................................................................................1
CHAPITRE 1 : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE DE L’ETUDE..............................5
Section 1 : Cadre théorique de recherche...............................................................................................5
Paragraphe 1 : Problématique, Objectifs Et Hypothèses........................................................................5
Paragraphe 2 : Revue Littéraire..............................................................................................................7
Section 2: Cadre méthodologique de recherche....................................................................................16
Paragraphe 1 : Source de collectes des données...................................................................................16
Paragraphe 2 : Condition de validation des hypothèses........................................................................17
Chapitre 2 : Présentation et analyse des résultats..................................................................................21
Section 1 : Présentation des résultats....................................................................................................21
Paragraphe 1 : Résultat relatif à l’hypothèse 1.....................................................................................21
Paragraphe 2 : Résultat relatif a l’hypothèse 2.....................................................................................25
Section 2: Analyse des résultats et suggestion......................................................................................32
Paragraphe 1 : Analyse des résultats relatifs aux hypothèses................................................................32
Paragraphe 2 : Validation des hypothèses............................................................................................33
CONCLUSION....................................................................................................................................36
SIGLES ET ACRONYMES
Résumé
L’étude d’analyse des facteurs déterminant l’évaluation financière d’une entreprise est basée
sur des processus, par ses principaux acteurs (investisseurs, évaluateurs indépendants,
analystes financiers, contrôleurs fiscaux…). Elle montre les contingences de ces
représentations en fonction de leurs statuts et de leurs rôles respectifs dans le processus. Par
notre méthodologie de recherche (enquête et méthode documentaire) nous en conviendrons
que ; ce soit les évaluateurs internes comme externes, chacun se base sur des méthodes
appropriées pour mener à bien la représentation patrimoniale et financière de l’entreprise
suivant le facteur qui pousse à l’évaluation. Ils agissent à tous les stades suivant une
représentation plutôt dynamique et constructiviste ; les évaluateurs externes, qui opèrent en
amont et en aval du processus, en ont une représentation plutôt normative et statique de la
situation de l’entreprise.
Abstract
The study analyzes for the features of financial valuation of a company bases on some process
made by its main actors (investors, independent appraisers, financial analysts, tax auditors ...).
It shows the contingencies of these representations according to their status and their different
roles in the process. Internal and external base each other on appropriates methods to lead at
the good issue the financial company’s situation. From our research process (interview and
documentary research) we can take out that each as internal or external evaluators that each
one base on a particular process to reach a patrimonial ou financial situation of the company.
They act at all stages according the dynamic and constructivist representation. The external
evaluators who operate upstream and downstream of the process have a rather normative and
static representation of the company.
INTRODUCTION
Dans une société de plus en plus soumise aux lois du marché aujourd’hui mondialisé,
tout s'achète et se vend, à un rythme rapide. Évaluer une entreprise est un acte très fréquent
dans la vie économique contemporaine.
Le diagnostic financier d'une entreprise peut être rapproché du bilan de santé établi en
médecine pour un être humain. Certains facteurs opèrent en déterminants excitatifs de
l’évaluation. Et connaître la situation d’une entreprise éviterait de fatale décision d’une
opération financière ou des jeux de risques pour un investisseur.
Ces différents facteurs ne sont rien d’autres que des excitants à une évaluation
synthétique par des méthodes de l’état de l’entreprise, dans le but s’assurer de bien être ou pas
de l’entreprise. Ces facteurs agissent sur les performances de l’agent comptable qui les réalise
par des méthodes bien adaptées associées à celle-ci pour un résultat escompté bien fiable. Il
permet d'envisager son avenir ainsi que les mesures à prendre pour assurer la survie, le
redressement et le développement par une nouvelle stratégie ou pour une opération de la mise
en cession ou d’acquisition d’une nouvelle entité (DEGOS, J.G. (2010)).
Par ailleurs, la dynamique économique impulsée par l’entrée du pays dans l’économie du
marché a ouvert la voie à la création de sociétés de capitaux, et donc, à l’achat et la vente de
parts du capital et d’actions.
Selon la théorie financière, nous distinguons deux essentiels facteurs pouvant obliger
une évaluation financière d’une entreprise : les facteurs subjectifs ou informatifs et les
facteurs objectifs. Ces facteurs délabrés en des sous-facteurs leur étude fera l’objet de notre
analyse de recherche. L’étude de ces facteurs majorée ou minorée des synergies
opérationnelles et financières attendues des informations recueillies.
C’est dans cette optique que nous avons orienté notre thématique sur « L’analyse des
facteurs déterminant l’analyse financière d’une entreprise commerciale ». Cette analyse nous
a permis de porter un jugement sur les différents facteurs pouvant exciter une évaluation
financière dans une entreprise commerciale. Notre travail s’articule essentiellement au tour de
deux(02) chapitres. Le premier chapitre portera sur le cadre théorique et méthodologique le
deuxième s’appesantira sur la présentation et analyse des résultats.
A. Problématique
Pour ces facteurs indispensables à l’évaluation financière d’une entreprise, bons nombres
d’agents et d’opérateurs économiques, peuvent être concernés par celle-ci à l’instar des
établissements de crédit, des fonds d’investissements, l’Etat, etc. ; et ce dans le cadre de
l’élaboration d’une stratégie portant sur une nouvelle levée de Fonds, une prise de décision
financière, une rédevabilité, une vente (totale ou partielle) ou dans le cadre d’une introduction
en bourse.
Les acteurs qui sont concernés au diagnostic financier d’une entreprise sont le chef
d'entreprise ou les dirigeants, l'actionnaire et l’associé, l'administration fiscale, le prêteur sont
autant des acteurs influençant une évaluation financière.
Les dirigeants d’entreprise ont besoin des 'informations régulières sur le fonctionnement de
leur entreprise afin de repérer les éléments susceptibles d'améliorations. Ils demandent des
informations facilitant la prise de décisions (investissement, choix de financement, etc.)
engageant l'avenir de l’entreprise.
De tous ceux qui précèdent, adviennent des facteurs susceptibles de susciter une évaluation
conséquente de la situation financière d’une entreprise. De ces facteurs subdivisés en deux
catégorie de facteurs dont subjectives et objectives ; des méthodes d’évaluation permettent
une représentation objective de la situation patrimoniale ou de financement d’une entreprise et
en particulier une entreprise commerciale.
A l’instar de ce qui précède, une entreprise visant la croissance est rationnalisée à une
procédure d’évaluation régulière de sa situation financière. Une entreprise commerciale est
appelée à un suivi de son chiffre d’affaire, l’évolution de la courbe de vente et celle de la
rentabilité des produits susceptibles à l’entrée dans l’entreprise.
Le problème auquel nous sommes confrontés dans notre sujet est d’éclaircir sur les facteurs
déterminants une évaluation financière de l’entreprise. Nous observons que l’évaluation
d’entreprise peut se faire à tout moment de la vie de celle-ci. D’une part les entreprises sont
confrontées à une mise à jour des informations comptables et financières qui s’avéreraient
nécessaire pour un besoin quelconque, cette démarche est un préalable à une meilleure gestion
de l’entreprise. D’autre part, cela place le dirigeant en position de réactivité voir même de
proactivité face aux nombreuses opportunités et menaces qui peuvent se présenter.
L’évaluation d’entreprise est essentielle dans toutes les opérations mise en risque l’état
financier de l’entreprise.
B. Objectifs de l’étude
1. Objectif Général
L’objectif général de cette étude vise à analyser les facteurs déterminants l’évaluation
financière d’une entreprise commerciale au Bénin.
Pour atteindre notre objectif général, ont été retenus quelques objectifs spécifiques qui
consistent à :
C. Hypothèses de l’étude
L’analyse financière d’une entreprise est basée sur des facteurs influençant la mise en place
des informations comptables et financières qui ne sont rien d’autre que les raisons de mise en
place des procédures factorielles pour apprécier celle-ci.
Le bilan d’inventaire d’un exercice est un facteur important qui a une influence positive
dans la mise en place de l’évaluation financière d’une entreprise.
Le facteur cession ou acquisition est basé sur une procédure importante d’évaluation.
Pour mieux atteindre l’objectif de cette étude, il est important de définir certains mots ou
groupe de mots du thème d’étude. Les concepts à clarifier sont :
1. L’évaluation financière
L’évaluation financière peut être définie comme une démarche qui s’appuie sur l’examen
critique de l’information comptable et financière fournie par une entreprise à destination des
tiers (donc de tout le monde…), ayant pour but d’apprécier le plus objectivement possible sa
performance financière et économique (rentabilité, pertinence des choix de gestion…), sa
solvabilité (risque potentiel qu’’elle présente pour les tiers, capacité à faire face à ses
engagements…), et enfin son patrimoine.… puisque le processus d’évaluation va mettre la
lumière sur ses forces et faiblesses, ce qui aura pour conséquence l’orientation de sa stratégie.
Aussi, cela permettra de situer l’entreprise dans le marché.
L’évaluation d’entreprise est essentielle dans toutes les opérations comportant une transaction.
Les facteurs indispensables à l’évaluation d’une entreprises sont présentés et ci-dessous :
Les facteurs informatifs ou subjectifs sont des caractéristiques évaluatives financière d’une
entreprise sans contrainte externe ou objective. C’est l’ensemble de ces facteurs qui obligent à
une mise à jour des informations comptables et financières de l’entreprise. De ces facteurs
essentiels proviennent des sous facteurs suivant :
Chaque exercice prend fin et est clôturé tous les 31 décembre de chaque année ; c'est-à-dire
qu’une entreprise est susceptible à une évaluation financière à la fin de chaque exercice.
L’entreprise est un bien patrimonial et l’ensemble des titres constituant son capital social doit
être évalué afin de se conformer à la législation fiscale. La valeur de ses titres constitue
l’assiette d’un certain nombre d’impôts.
Pour rester compétitive, augmenter le pourvoir pour vivre longtemps sur un marché, la plupart
des entreprises cherchent à augmenter leur taille. On assiste à une opération comptable
expulsant l’idéologie de croissance de la situation de rentabilité ou de la grandeur en
productivité de l’entreprise ; autrement, à l’évaluation financière de la situation en trésorerie
de l’entreprise, du ratio de la grandeur proportionnelle à la situation actuelle de l’entreprise.
Une société peut vouloir connaitre sa valorisation pour appuyer un dossier auprès des banques
car il est plus simple d’emprunter si elle présente un bilan « solide » et un actif économique
cessible. Si la capacité de l’entreprise de se relancer est moins importante, une société qui
veut toujours rester opérationnelle et impulser sur la croissance fera recours à un appel au
besoin de fond dont une demande de crédit basée sur l’évaluation de la solvabilité de celle.
L’acquisition est l’achat d’un actif ou d’une entreprise par une autre entreprise ou un
investisseur institutionnel. La cession d’entreprise désigne la transmission de la propriété
d’une société par un acte (vente, donation, etc.) engendrant de ce fait le transfert des actifs du
propriétaire initial au repreneur. L’acquisition peut obéir à des objectifs de croissance externe
ou représenter une simple transaction visant la réalisation de profit ou de plus-value. Lorsque
la société cible est cotée en bourse, cela se traduit par une offre publique d’achat (OPA), si
l’entreprise n’est pas cotée, son acquéreur devra évaluer ses actifs.
Quant à la cession, elle est dite totale lorsqu’elle concerne l’ensemble des actifs, et partielle
lorsqu’elle ne porte que sur une partie.
On évalue une entreprise en cas de cession ou d’acquisition afin que les parties liées à la
transaction (acheteur et vendeur) puissent assoir une fourchette de prix qui servira comme
base de référence à la négociation.
La scission est l’opération par laquelle une société transmet l’ensemble de son patrimoine à
deux ou plusieurs sociétés préexistantes ou nouvelles. Lors de la scission, cette société est
dissoute sans être liquidée. Cette opération permet de diviser les actifs et les passifs d’une
société entre deux ou plusieurs autres sociétés.
« Contrairement à la fusion, la scission peut avoir lieu lors de la séparation des différentes
filiales d’un groupe en entités indépendantes. Dans ce cas, il convient de procéder à une
évaluation afin de fixer la parité de valeur entre la valeur du groupe et la valeur de la société
qui quitte le groupe par scission ».
C’est une mise en commun des patrimoines de deux ou plusieurs entreprises pour n’en former
qu’une seule. Elle peut ainsi, donner lieu à la création d’une nouvelle entité, ou à l’absorption
d’une société par une autre. Les années 2000 ont vu s’accroître ce type de pratique.
Elle peut également prendre la forme d’un échange d’actions (dans ce cas, une société cède
ses actions à une autre qui en échange lui remet un certain nombre des siennes), selon un
rapport découlant des valeurs par actions des deux sociétés dit parité d’échange. Ainsi,
l’évaluation permettra de déterminer les poids relatifs des titres échangés.
B. La revue théorique
La recherche des déterminants de la valeur de même que la valorisation ont fait l’objet de
nombreuses recherches qui permettent aujourd’hui d’appréhender les différents problèmes en
se fondant sur des concepts théoriques solides. Ainsi, les différents modèles développés dans
les années cinquante Durand (1957) , M. Gordon et E. Shapiro (1956) ; F. Modiglian et M.H.
Miller (1958) ont posé toutes les bases pour la pratique de l’évaluation des entreprises.
F.Fabre – Azema (2000)
Les spécialistes en évaluation d’entreprise notent une évolution dans la manière de valoriser
une entreprise. Les méthodes sont devenues de plus en plus sophistiqués et de nombreuses
formules mathématiques complexes sont apparues. Puis, on a ajouté le Goodwill durant
plusieurs années, méthode dite de la rente abrégée du Goodwill, pour tenir compte de la
rentabilité procurée par les actifs. À partir des années 1950, le développement de la bourse des
valeurs a permis de recourir à la méthode des comparables, favorisée par l’émergence de
sociétés comparables – cotées en Bourse – avec qui il était devenu possible de comparer
l'entreprise à évaluer.
qui a connu plus d’approfondissements à partir du milieu des années 1990 (actualisation des
flux de trésorerie disponibles au lieu de l’actualisation des dividendes.
Selon cette approche, qui doit son appellation à Frankel et Froot (1990), le processus
d’évaluation financière d’une entreprise est réduit au calcul de sa « valeur fondamentale »,
ajustée en fonction des synergies positives ou négatives attendues de l’opération (de fusion,
de scission…). La valeur de marché d’une entreprise est en principe égale à sa valeur
fondamentale et correspond au cours formé sur un marché réputé « efficient », c’est-à-dire «
reflétant complètement toute l’information disponible à chaque instant sur l’actif » (Fama,
1965). Le cours boursier doit normalement tendre vers une valeur d’équilibre – la valeur
fondamentale – fondée sur l’anticipation de ses performances prévisibles, mesurables à partir
de ses dividendes (méthode de Bates) ou de ses flux de trésorerie futurs (méthodes du DCF,
de Mc Kinsey, de Stern et Stewart, de d’EVCAP, du fade cash-flow,des options réelles …)
L’écart entre la valeur ainsi projetée et le cours boursier (ou une valeur dite « comparable »)
est interprété comme l’effet de phénomènes perturbateurs occasionnels, qui ne remettent pas
en question l’objectivité de la valeur fondamentale.
En l’absence de cotation des actions, les méthodes d’évaluation dites des « comparables » ou
des « multiples », sont parfois appliquées (Rerolle, 1996). Elles consistent à fixer la valeur
fondamentale d’une entreprise, soit directement, à partir des prix des transactions récentes
d’un échantillon d’entreprises exerçant des métiers similaires ou comparables, soit
indirectement, à partir des benchmarks (indicateurs de valeur) et/ou des markers (indicateurs
de performances) de ces entreprises. La validité de la méthode dépend de la comparabilité des
métiers, des organisations et des performances des entreprises, et suppose une certaine
transparence du marché.
Suivant cette approche dite « objective », le processus d’évaluation est donc réduit au calcul
de la valeur fondamentale suivant une méthode adaptée. Barker (1999) a identifié les modèles
d’évaluation les plus utilisés par les investisseurs et par les analystes financiers au cours des
années 1990: le ratio PE (capitalisation boursière sur fonds propres) et le modèle du DCF. Il
constate toutefois que les experts sont divisés sur l’application de cette dernière méthode, car,
selon les évaluateurs d’une même entreprise, les écarts de valorisation peuvent atteindre plus
de 30%. Ces critiques justifient le développement d’un courant stratégique de l’évaluation.
2. L’approche stratégique
Selon l’approche stratégique, les investisseurs doivent analyser les intentions stratégiques des
dés-investisseurs (et inversement), afin d’estimer la valeur stratégique (ou valeur-limite) à
laquelle ils sont prêts respectivement à acheter (ou vendre) les actions de l’entreprise-cible
(Rerolle, 2011). Cette simulation doit permettre d’ajuster la valeur fondamentale par des
primes et des décotes, en fonction des anticipations de synergies positives ou négatives
pouvant être dégagées de l’opération. D’une part, certaines situations nécessitent que soit
évalué un supplément ou une réduction de la valeur fondamentale ; c’est le cas d’une prise de
contrôle (qui peut justifier une prime de contrôle) ou d’une prise de participation minoritaire
(qui peut entraîner une décote de minorité); d’autre part, l’utilisation de certaines méthodes
incontournables (par exemple, pour satisfaire aux prescriptions réglementaires de procéder à
une évaluation multicritère) rend parfois nécessaire un ajustement des résultats obtenus : c’est
notamment le cas lorsque l’on utilise des méthodes analogiques sur la base d’un échantillon
de sociétés non totalement comparables (justifiant une décote de taille ou d’illiquidité). Dans
la démarche dite de « l’hexagone », Copeland et al. (2002) montrent que les investisseurs et
les dés-investisseurs s’efforcent généralement d’estimer les valeurs des sources potentielles de
création de valeur postérieures à une opération d’acquisition. La valeur fondamentale est ainsi
transformée en valeur stratégique, après correction des gains ou des pertes dus à l’effet de
levier financier exercé par le montage de l’opération, aux gains potentiels dus à la
reconfiguration des processus de l’entreprise -cible (prime de contrôle), aux effets de
dimension et d’image pour le groupe fusionné (prime de contrôle), aux restructurations des
activités déficitaires (décote conglomérale) … L’empilement de plusieurs décotes peut se
justifier dans certains contextes (réglementaire, fiscal ou parfois comptable), et peut parfois
conduire à diminuer de moitié la valeur de référence, posant alors la question même de la
pertinence de la méthode d’évaluation retenue (SFEV, 2008). D’autres ajustements de la
valeur fondamentale sont par ailleurs pratiqués. Le prix de la transaction n’intègre souvent pas
d’éventuels compléments de prix, les modalités de règlement (immédiat, différé, en cash ou
en titres) et les divers accords pouvant lier l’acheteur et le vendeur (contrats de distribution,
accords de non concurrence, contrat de travail, garanties de passif). L’approche stratégique
s’intéresse également aux comportements des acteurs du processus d’évaluation en
s’appuyant sur le courant de la finance comportementale. Cette dernière est une approche
intégrée qui combine la finance traditionnelle, la psychologie et la sociologie (Ricciardy et
Simon, 2000). Il est donc impossible d’analyser le processus d'évaluation de l'entreprise sans
prendre la dimension comportementale et cognitive des acteurs de ce processus. Cette
approche commence par détecter les biais comportementaux des agents des marchés et leurs
effets sur les cours boursiers et sur les décisions d’arbitrage. Elle rejette les hypothèses
classiques d'efficience des marchés et de rationalité substantive des acteurs. Elle déroge à
l’application conventionnelle de la fonction d'utilité. Dans ce contexte, L'évaluation de
l’entreprise est sujette à des biais comportementaux, de nature perceptuelle, cognitive ou
émotionnelle qui peuvent affecter les choix de méthodes et d’hypothèses par les parties
prenantes d’une évaluation. Au cours des années 1980, l’écart entre le prix de marché et la
valeur fondamentale d’un titre, a été interprété comme étant le résultat de comportements
irrationnels (les « instincts animaux » selon Keynes(1981)) de certains agents qualifiés de «
noise traders ».
3. L’approche interactionniste
Cette approche implique une connaissance des logiques d’action et des représentations
mentales du processus par ses différentes parties prenantes. Dans le cas de la mise à rebut de
l’entreprise. Une évaluation jugée intersubjective est l’idéal des interactionnistes. Levy (2002)
montre que les managers s'intéressent de plus en plus à cette approche, car elle met l'accent
sur les phénomènes« intersubjectifs » difficilement modélisables. Ce principe relève d'une
logique de rationalité stratégique, selon laquelle un décideur doit intégrer dans sa logique, les
intentions des autres parties prenantes. L’approche interactionniste a notamment donné lieu à
l’économie des conventions, qui a été développée, depuis les années 1980, par Thévenot
(1986), Boltanski et Thévenot (1989), Boltanski et Thévenot, (1991), Orléan,(1994 et 2011).
Le principe de cette théorie repose sur l’idée que les acteurs d'une action donnée sont
ontologiquement limités dans leur capacité de calcul de valeur d’une entreprise. Selon ce
principe, un exercice d'évaluation d’entreprise doit dépasser le stade réducteur du simple
calcul mathématique d’une valeur, car les parties prenantes (investisseurs, dés-investisseurs,
évaluateurs indépendants, administration fiscale, régulateurs…), dans leurs interactions,
mobilisent des conventions au sens de Durkheim (leur non -observation peut entraîner des
effets négatifs) et au sens de Gomez (elles s’inscrivent dans un processus de mimétisme
rationnel). Une convention est définie comme étant un « dispositif cognitif collectif (un
C. La revue empirique
une situation donnée et le degré de consensus entre les parties peuvent faire émerger
différents enchaînements de phases d’évaluation. Il distingue six facteurs influençant la
dynamique d’un du processus : les interruptions, les retards planifiés, les effets de feed-back,
les accélérations et les ralentissements, les cycles de compréhension, les retours contraints
(dus à la recherche d’un compromis). March et Olsen (1976) observent dans certains
processus d’évaluation, une alternance de phases d’exploration (ou d’assimilation) et
d’exploitation (ou d’accommodation), marquées par des niveaux de connaissances, des modes
d’interaction et des degrés d’implication variables selon les positionnements des acteurs.
Davenport (1992) puis Hammer et Champy (1993) proposent de reconfigurer les processus
d’activité des entreprises en utilisant des méthodes et des outils relevant de la recherche
opérationnelle et des technologies de l’information et de la communication pour une
évaluation fiable.
Dans les années 2008, SFEV, fait l’identification des différents statuts des évaluateurs
impliqués dans le processus, a fait l’objet de rares investigations spécifiques Les recherches
s’intéressent principalement aux modèles d’évaluation applicables par les investisseurs et les
dés-investisseurs directement liés à une opération (de fusion-acquisition, de scission, de
cession…). Certains guides d’ingénierie financière étendent leurs observations aux pratiques
Notre recherche est portée sur les entreprises commerciales. Une entreprise commerciale étant
une structure mise en place dans l’objectif de fournir à la population des biens ou des services
commerciaux dans le but de faire des profits. Toute entreprise susceptible de réaliser une
rentabilité est appelée à une évaluation régulière de sa situation financière.
Sa situation financière constitue le point essentiel de sa stabilité. Nous avons mené notre
enquête dans quatre entreprises commerciales et auprès des comptables ayant connaissance
des facteurs de l’évaluation financière d’une entreprise. Cette enquête a été menée dans le but
de la validation des hypothèses relatives à notre recherche.
Personnes ressources
La société la Vraie Gradeur V.G. sise à Calavi spécialisée dans la vente des produits
manufacturés, de formation en informatique et le transfert d’argent mobile, dotée d’un
comptable et des caissières. Nous avons eu à entretenir avec le PDG qui est le comptable et
spécialiste en finance dans le cadre de notre enquête.
FIDEVIE : une structure de microfinance chargée de collecte d’épargne et d’octroi de
crédit. L’organigramme triangulaire élargi du DG vers les agents de collectes et de
recouvrement. Le comptable étant l’intermédiaire équivoque entre clients et la structure, la
DG, les agents, etc.. Nous avons eu à rencontrer le comptable de la structure qui s’est tâché
de nous satisfaire le mieux qu’il pouvait.
WISSAM une structure de vente des matériaux de construction et les instruments de décors
comme : électricité, les lumières de luxe, les carreaux et instruments de construction. Nous
avons pu déposer une fiche d’enquête par le biais de la comptable.
Les informations collectées dans le cadre de notre travail de recherche proviennent des
enquêtes du terrain. Les rencontres accompagnées du questionnaire d’enquête nous ont permis
de mettre la main sur des informations essentielles de l’évaluation financière d’une entreprise
spécialement les entreprises commerciales et les facteurs effectifs pour la détermination de
celle-ci. Pour la validation de nos hypothèses de recherche ont été mises en place des
méthodes scientifiques de recherche évidente à une conclusion déterminée.
Elle concerne les types de données utilisées, les techniques, les outils et matériels de collecte
des données et l’échantillonnage.
1. Type de données
L’étude des facteurs déterminant l’évaluation financière des entreprise commerciales au
bénin, nécessite la prise en compte des dimensions comptable, économique et financière des
données. Dans cette logique, il faut considérer avec attention l’interaction ou le rapport des
différentes informations comptables et financières de l’entreprise. L’environnement macro ou
2. Enquête
Notre questionnaire se présente avec des questions sur l’orientation de notre thème de
recherche.
L’enquête s’est déroulée dans une ambiance ambitieuse d’atteindre un résultat par rapport à
notre recherche. Nous avons procédé par la rédaction d’une enquête par l’aide de notre
encadreur de recherche. Par la suite, nous sommes tâchés de sélectionner quelques entreprises
à cibler. 60% de ces entreprises ont pu nous donner une suite ; dont 40% ont pu nous accorder
un entretien physique et les 20% par une réponse au questionnaire qu’on a récupéré
ultérieurement.
C’est-à-dire sur 8 entreprises 5 ont pu nous accueillir et 3 ont pu nous donner un entretien
physique.
3. Recherche documentaire :
Le bilan de l’inventaire d’un exercice d’une entreprise, est le facteur de la première hypothèse
de notre étude. Il est une représentation du récapitulatif des flux financiers : trésorerie et
dette ; des immobiliers : amortissement et acquisition et de la situation de stocks des
marchandises. Nous sommes intéressés ici par le bilan du flux financier de l’entreprise qui est
le bilan financier.
Le bilan constitue un des documents comptables important pour l’analyste financier ; il est
défini comme la photographie de la situation patrimoniale de l’entreprise à un instant donné.
Le bilan fournit les renseignements sur le patrimoine de l’entreprise à chaque instant. On
distingue dès lors le bilan comptable, le bilan fonctionnel et le bilan financier. Le bilan
comptable regroupe les informations de manière détaillée au respect des principes
comptables fondamentalement admis.
A partir du bilan comptable on peut dresser un bilan fonctionnel qui classe les différentes
rubriques d’après la fonction à laquelle elles se rapportent.
L’analyse du bilan est aussi accompagnée par l’étude des comptes de résultat, en vue de
dégager le niveau et l’évolution des résultats réalisés par l’entreprise. Le compte des résultats
enregistre toutes les opérations faisant apparaitre une charge ou un produit pour tout exercice
comptable. On peut distinguer trois comptes de résultat : compte de résultat d’exploitation,
compte de résultat financier et compte de résultat exceptionnel.
L’objectif poursuivi par la comptabilité dans l’établissement du bilan et celui des comptes de
résultats n’est pas le même que celui de l’analyse financière. En d’autre terme « l’objectif des
états financiers est de fournir une information sur la performance, la situation financière de
l’entreprise et son évolution, qui soit utile à une large gamme d’utilisateur lorsqu’ils prennent
leur décision économique.».
De nos enquêtes sur le terrain les résultats pratique sont relatifs aux résultats théorique
dégagés des recherches documentaires. Pour ce nous en resultat en dans les tableaux ci-
dessous les méthodes succinctes d’évaluation patrimoniale d’une entreprise commerciale.
B. Méthodes d’évaluation
De notre enquête, on notifie que les entreprises commerciales qui veillent à un bilan de
l’exercice sont très peu par rapport aux entreprises qui ne s’intéressent même pas à un bilan
planifié et à l’évaluation patrimoniale de leur entreprise.
Le tableau ci-dessous montre la présentation structurelle d’un bilan d’exerce d’une
entreprise commerciale
3. Bilan financier :
Le bilan financier est caractérisé des reclassements des éléments du bilan suivant selon leur
structure homogène sur la période : long terme, court terme. La restructuration et le
regroupement.
Grands
Agrégats
Agrégats Éléments de l’actif Éléments du passif agrégats
du passif
passifs
Capital Social
Prime d’émission
Plus-values de
Immobilisation réévaluation
Incorporelle Réserves
Capitaux
Immobilisation Bénéfice ou perte
propres
corporelle reporté(e) Capitaux
Actifs fixes
Immobilisation Bénéfice ou perte permanent
financière reporté(e)
Stock-outil Subvention
Créances à plus d’1an d’équipement
Dettes financières à L.T.
Fonds de
Provision pour risque et
tiers à L.T.
charge à L.T.
Valeur d’exploitation Fonds de
Actifs Dettes échéant dans Fonds de tiers
Valeurs réalisables tiers à
circulants l’année à C.T.
Valeurs disponibles C.T.
Le bilan financier englobe les points actualisés de la situation financière d’une entreprise.
Selon cette méthode la valeur de l’entreprise est égale à son actif net comptable. Ce dernier se
définie comme étant la différence entre le total des actifs et le total des dettes. Il est calculé
sur la base du dernier bilan disponible, dans ce calcul les actifs et les dettes sont retenus pour
leurs valeurs comptables
L’actif net comptable corrigé(ANCC) ou méthode de l’actif net réévalué reprend le même
raisonnement que la méthode précédente. Cependant, elle corrige les valeurs comptables des
éléments du bilan afin de les porter à leurs valeurs de marché faisant ainsi apparaitre les plus
ou moins-values qui sont à l’origine de l’écart entre la valeur comptable et la valeur réelle de
l’entreprise.
L’administration fiscale aura pour devoir de réintégrer dans le résultat comptable les
opérations jugées fatales au quota de l’assiette de la fiscalité et elle s’avise à déduire les
opérations anormalement inscrites à la base comptables par le comptable. De ces résultats on
implique le taux imposable.
Les deux acteurs majeurs ici sont, l’acheteur et le vendeur. En termes juridiques, ces deux
acteurs sont nommés respectivement le « cessionnaire » et le« cédant ». Leur situation diffère
selon qu’il s’agit d’une petite transaction portant sur une minorité de titres ou d’une opération
de cession sur une majorité.
4. Le vendeur
– Les héritiers : Ces personnages, parfois un peu balzaciens, n’auront pas toujours conscience
de la réalité de l’entreprise dont ils héritent. S’ils sont plusieurs, ils peuvent ne pas poursuivre
les mêmes objectifs.
– à l’autre extrémité de cette galerie, les « managers » salariés ou mandataires d’un groupe,
pour lesquels la cession n’est qu’une opération parmi d’autres.
Ils doivent ou souhaitent la réaliser pour des raisons de rentabilité financière, le plus souvent.
Cette dernière catégorie de vendeurs est souvent au fait des techniques d’évaluation, au moins
de manière schématique. Cependant, ils savent que le chiffrage qu’ils dégageront sera le fruit
d’un compromis. Sauf mauvaise foi, ces protagonistes seront donc plus souples dans la
fixation du prix, leur implication n’étant pas totale ni accompagnée de considérations
affectives même s’ils peuvent être financièrement intéressés au résultat de la cession.
– Enfin, les « petits actionnaires », vendeurs de titres cotés en Bourse, constituent une
catégorie à part entière et bien spécifique, qui sera étudiée par la suite.
5. L’acheteur
Des profils voisins se retrouvent du côté des acheteurs. L’acquéreur peut être une personne
qui n’a pas encore d’entreprise et souhaite en acquérir une ou un patron de PME qui veut
accroître la dimension de son affaire. La transaction peut aussi se faire entre deux groupes
dont l’un achète une filiale de l’autre.
l’avantage du partenaire le plus puissant. Aussi, les moyens financiers du groupe acquéreur
étant souvent sans commune mesure avec la valeur de l’entreprise à céder, le directeur
délégué sera enclin à arrondir vers le haut le chiffrage de l’évaluation, laissant au vendeur un
prix nettement supérieur à celui qui aurait résulté d’une transaction où l’intuition personnelle
n’aurait pas sa place.
D’autres cas particuliers modifient le rapport de force entre interlocuteurs. Nous avons parlé
précédemment des positions relatives découlant du nombre d’acteurs intéressés par
l’acquisition ou la vente. Ainsi, la « mise aux enchères » d’une société peut entraîner des
surenchères découlant de la compétition entre acquéreurs. Les limites fixées par le vendeur,
en termes de délais de prise de décision par l’acquéreur, contribuent à la revue à la hausse de
la valeur de l’entreprise à céder.
Acquéreurs
Plusieurs Un seul
Il en ressort que sur un marché monopole la valeur est sous-estimée par l’acheteur mais, sur
un marché oligopole la valeur est surévaluée.
Pour une évaluation fiscale, la mise en place du résultat comptable annuel de l’entreprise est
nécessaire. La détermination de résultat de l’entreprise permet de dégager la situation de
l’entreprise. Ceci et la présentation de la situation annuelle de l’entreprise si celle-ci dégage
un bénéfice positif ou une rentabilité négative. Pour ce nous dégageons son résultat relatif aux
opérations d’exploitation et hors exploitation.
RF= RCAI +Réintégrations– déductions : RF arrondi au millier de franc inférieur pour donner
une Base Imposable(BI)
Le Besoin en fond de roulement de l’entreprise part de la capacité sur laquelle elle fonction.
Une entreprise peut faire recours à un emprunt pas parce qu’il est vulnérable ou n’est pas
efficace, mais peut etre parce qu’elle vend plus en crédit plus qu’elle n’encaisse ou parce
qu’elle détient un niveau de stock important de marchandise et ceci, exige plus de fond de
roulement. Alors la sollicitation de l’emprunt dépend de situation d’évaluation dans les deux
cas :
- L’entreprise :
FRNE= Actif Circulant – Dette à court terme
FRGE =0 alors la solvabilité a CT semble assurée puisque les dettes a CT couvrent les actifs
circulant
FRG ›0dans ce cas les « liquidités potentielles » ne couvrent pas les « exigibilités
potentielles »
- La structure de crédit
Montant de crédit + marge bénéficiaire
CR(Capacité de Remboursement) =
durée
Capitaux propres
RPE = x 100
Actif total
Engagementfinancier
RA = x100
Revenumensuel
La situation patrimoniale de l’entreprise peut être estimée par son Actif net comptable
corrigé : ANCC qui n’est rien d’autre que la situation actualisée de l’entreprise. Cependant,
elle corrige les valeurs comptables des éléments du bilan afin de les porter à leurs valeurs de
marché faisant ainsi apparaitre les plus ou moins-values qui sont à l’origine de l’écart entre la
valeur comptable et la valeur réelle de l’entreprise.
Ces évaluations sont nécessaires dans la mesure où elles permettent de passer d’une lecture
comptable à une lecture économique du bilan d’une entreprise.
L’évaluation de la situation patrimoniale d’une entreprise avec l’ANCC n’est pas suffisante
selon l’expertise comptable pour décider de la valeur réelle de l’entreprise.
En effet la valeur de l’entreprise dépasse souvent celle de l’actif net corrigé car une partie du
patrimoine n’a pas été totalement prise en compte lors d’une évaluation patrimoniale
classique, cette partie peut être appelée Goodwill ou sur valeur, et regroupe l’ensemble des
éléments immatériels (savoir-faire, niveau technologique, notoriété, part de marché, etc.) qui
ne figure pas dans les comptes mais permet de créer de la valeur et de la pérenniser.
L’arrêté du 28 juillet 2008 le définit comme étant tout excédent de coût d’acquisitions sur la
part d’intérêt de l’acquéreur dans la juste valeur des actifs et passifs identifiable acquis à la
date de l’opération d’échange.
Par l’ANCC
« Dans une logique d’évaluation d’entreprise, le Goodwill est une mesure de la valeur des
actifs immatériels non évalué directement par l’ANCC ». Il représente un potentiel de profit
qui vient majorer la valeur patrimoniale. Si les actifs sont inappropriés ou mal gérés, le
Goodwill peut avoir une valeur négative qui va diminuer la valeur patrimoniale, dans ce cas il
est désigné par le terme Badwill.
V=ANCC + GW
V : Valeur de l’entreprise.
GW : Goodwill.
∞
superbenéficei
GW =∑ ¿¿ ¿
i=1
« Cette méthode est très utilisé par les analystes financiers et les évaluateurs au sein des
banques d’affaires et des fonds d’investissement pour établir des estimations de fourchette de
prix. Elle est aussi très appréciée des investisseurs pour leurs choix d’investissements ».
Cette méthode nous excite à une connaissance de la situation d’une entreprise et de la rentabilité
d’un projet dans la mesure de la croissance de la productivité à long ou à court terme.
Nous pouvons prévoir situation de la croissance d’une entreprise par la méthode de taux de
croissance d’une entreprise pendant une période donnée connaissant ses résultats des années
antérieures. Ceci permet à l’entreprise de savoir son niveau de croissance.
Par le taux de croissance
R N −R N−1
Tc= x100
R N−1
Avec :
R1= Résultat de l’année N-1
R2= Résultat de l’année N
Tc = taux de croissance.
Par le Coûts Moyens Pondérés
On appelle cout moyen pondéré du capital (CMPC) ou encore Weighed Average Costof
Capital (WACC) le cout global supporté par l’entreprise pour avoir accès aux ressources
financières, nécessaire a financé son activité, sous forme de capitaux propres ou de dettes.
C’est le taux de rendement requis des apporteurs de capitaux au sein d’une entreprise
(actionnaires et bailleurs de fonds).
Le CMPC correspond donc aux taux de rentabilité minimum que doit dégager une entreprise
afin de satisfaire l’exigence de rentabilité de ses actionnaires et créanciers. Le cout du capital
est un cout d’opportunité qui traduit l’intérêt que les l’intérêt que les investisseurs ont à
investir ou non leur argent dans une entreprise plutôt qu’ailleurs.
Vcp VD
𝐂𝐌𝐏𝐂=𝐊𝐜𝐩× +𝐊𝐃(𝟏−𝐈𝐒)×
Vcp+VD VD+Vcp
Kcp : cout des capitaux propres (taux de rentabilité exigé par les actionnaires).
Selon la première hypothèse de notre travail, de plus de 95% des sociétés commerciales
béninoises s’apparentent à une évaluation financière annuelle du bilan de leur entreprise. Il est
à observer qu’au Bénin, peu sont les sociétés qui peuvent s’adonner la facilité de recruter un
comptable pour un bilan financier proprement dit. La majorité de ces sociétés individuelles ou
collectives peuvent faire le bilan selon leur trésorerie ou comparativement à l’évolution de la
courbe de leur richesse par rapport à l’année antérieure comme une simple commerçante peut
s’apparenter à le faire. La société V.G. détient un livre d’inventaire que seulement le DG
détient et à connaissance de ces informations selon ses réponses à notre entretien.
L’institution financière FIDEVIE détient un livre de bilan mensuel qui retrace les point de
remboursement le produits annexes aux prestations d’emprunt et de recouvrement : les frais
de tenue de compte et les intérêts sur emprunt. Alors le résultat financier se présente comme
un écart entre le produit de l’année antérieur et celle qui s’écoule.
Pour les emprunts de crédit, ce sont les institutions financières elles même qui s’adonnent
pour tâche l’évaluation de la situation de la plus part des petites entreprises commerciales
surtout, dans l’objectif de déterminer la solvabilité de ces sociétés. Les sociétés commerciales
PMEs ayant un comptable financier digne, se donne le hasard de faire une évaluation elles
mêmes dans le but d’un emprunt ; autrement, elles font appel à l’expertise d’un cabinet pour
la sollicitation de l’évaluation.
Les plus petites entreprises d’un chiffre d’affaire inférieur ou égale à deux cents milles sont
assujetties aux agents des structure financière pour l’évaluation de leur solvabilité.
Pour détermination fiscale, les sociétés commerciales sont depuis Juillet 2019 la possibilité de
déclarer en ligne sur le site d’impôt leur situation financière et les acomptes à payer. Rare sont
les entreprises commerciales qui s’adonnent à cette tâche. Ce, par manque d’information ou
de la présence d’une base comptable proprement dite. Ces nombreuses entreprises attendent la
manifestions des agents d’impôts pour effectuer à leur place l’évaluation financière de leur
entreprise. D’autre mettent la clé à leur porte dans l’objectif de fuir les agents d’impôt.
Toute acquisition ou cession immobilière d’une entreprise est relative à une évaluation
précédemment établie. Ce résultat tiré de la confrontation des sources de notre recherche
approuve une corrélation d’évaluation sur cession et acquisition d’une entreprise.
Toutes les questions du questionnaire ont eu pour but de vérifier les hypothèses de ce
mémoire comme nous l’avons expliqué antérieurement et de réaffirmer les informations
documentaires que nous avons collectées. Nous considérons pertinemment de rappeler que les
hypothèses ont été basées sur l’analyse des facteurs déterminant l’évaluation financière d’une
entreprise commerciale au Bénin.
1. Hypothèse1
2. Hypothèse 2
Cette hypothèse regroupe les facteurs d’évaluation financière d’une entreprise surtout
objectifs c’est à dire hors du bilan de l’entreprise. Ces facteurs représentent une exigence qui
excite une évaluation obligatoire. De notre recherche nous avons pu distinguer pour facteurs
objectifs déterminant une évaluation financière d’une entreprise spécialement commerciale ;
la demande de crédit, la cession de l’entreprise ou l’acquisition d’une nouvelle entreprise,
facteurs d’évaluation de la croissance de l’entreprise, etc...
Les moyennes entreprises commerciales procèdent à la cession par une procédure juridique
qui leur permet d’annoncer à la bourse leur patrimoine. Une procédure d’évaluation qui sera
suivi par un juriste chargé de suivre l’entreprise de près et légalement enregistré. Une fois à la
bourse, une réévaluation est enclenchée par les transitaires du marché financier.
Par rapport à l’acquisition d’une nouvelle entreprise ; elle peut se faire par un investisseur ou
par une entreprise dans l’objectif d’élargir ses activités ou de faire plus de profit. Dans ce cas
elle charge son juriste à l’affaire d’évaluation de la nouvelle entreprise à acquérir.
L’évaluation comptable des biens immobiliers comme des dettes de la nouvelle entreprise
sont mise en lumière et cotée suivant la valeur actuelle de l’entreprise.
B. Suggestion
L’évaluation financière d’une entreprise doit faire le point fidèle du patrimoine de cette
dernière, suivant les méthodes appropriées à chaque facteur.
CONCLUSION
Les acteurs impliqués ont pour mission d’une mise à jour des informations requises :
comptables ou financières dans un processus adéquat.
Le suivi de l‘information financière d’une entreprise permet une prévision dans le but
d’optimiser les objectifs attendus par l’entreprise, que ce soit du côté gestion que du côté de
rentabilité celle-ci.
Les processus permettant l’atteinte de ces objectifs sont divers et prioritaires ; pour ce,
chaque entreprise doit détenir une méthode à elle appropriée suivant l’attente requise et le
facteur en jeu. Le contrôleur financier est appelé à mettre en place la méthode convenable.
Aussi, faut’ il citer que le recours aux approches prospectives nécessite l’existence
d’une vision permettant la projection dans le futur. Ainsi, la contribution offerte par le
business plan constitue un apport indéniable à l'appréciation de la valeur de l’entreprise dans
le cadre de telles approches. Par ailleurs, l'utilisation des approches patrimoniales (actifs net,
Goodwill, etc.) requiert la disponibilité d’une information comptable fiable, pertinente et
précise (des comptes certifiés), afin de protéger les intérêts des parties concernées en
approchant la juste valeur de l’entité.
Peu sont les entreprises béninoises soumises à des évaluations comptables appropriées.
Référence Bibliographique
TOURNIER, J.C., TOURNIER, J.B. Evaluation d’entreprise que vaut une entreprise ? Paris :
Eyrolles, 2007.
ANNEX
E
ANNEXE
QUESTIONNAIRE D’ENQUETE
Oui Non
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
DEDICACE..........................................................................................................................................iii
DEDICACE..........................................................................................................................................iv
REMERCIEMENTS..............................................................................................................................v
SOMMAIRE.........................................................................................................................................vi
SIGLES ET ACRONYMES................................................................................................................vii
LISTE DES TABLEAUX...................................................................................................................viii
Résumé..................................................................................................................................................ix
Abstract.................................................................................................................................................ix
INTRODUCTION..................................................................................................................................1
CHAPITRE 1 : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE DE L’ETUDE..............................5
Section 1 : Cadre théorique de recherche...............................................................................................5
Paragraphe 1 : Problématique, Objectifs Et Hypothèses........................................................................5
A. Problématique...............................................................................................................................5
B. Objectifs de l’étude.........................................................................................................................6
1. Objectif Général...........................................................................................................................6
2. Les objectifs spécifiques...............................................................................................................7
C. Hypothèses de l’étude.....................................................................................................................7
Paragraphe 2 : Revue Littéraire..............................................................................................................7
A. Clarification conceptuelle...............................................................................................................7
1. L’évaluation financière...................................................................................................................7
2. Les facteurs d’évaluation tenus comptent dans notre travail...........................................................8
B. La revue théorique........................................................................................................................10
1. L’approche fondamentaliste du processus d’évaluation................................................................10
2. L’approche stratégique.................................................................................................................12
3. L’approche interactionniste..........................................................................................................13
C. La revue empirique.......................................................................................................................14
Section 2: Cadre méthodologique de recherche....................................................................................16
Paragraphe 1 : Source de collectes des données...................................................................................16